Syncope Flashcards
Comment est-il possible de catégoriser les syncopes?
On peut catégoriser en deux familles :
secondaire à un traumatisme crânien ou non.
Si non, est ensuite possible de les diviser en deux autres catégories:
On peut ensuite catégoriser en 2 autres catégories : Les «vraies» syncopes;
Les altérations de l’état de conscience.
Causes possibles de “vraies syncopes”
«
VRAIES SYNCOPES»
Vasculaire :
Structurel/organique : StAo (sténose aortique) , CMP hypertrophique, EP, HTP (HT pulmonaire), SCA, tamponnade, dissection Ao
Arythmies : bradyarythmie , bradycardie, SSS (sick sinus syndrome), BAV,
dysfonction CSP (conduction du système périphérique), TV, FV, TdP, tachy à QRS fins.
AVC/ICT
Néoplasie : Myxome, bénigne et primitive (autres :
fibromes, lipomes, sarcome, mésothéliome ,
lymphome)
Médicamenteux : antiHTA , antiarythmiques , HGO (hypotension grave orthostatique) et
insuline, antidépresseurs, antiépileptiques.
Autres origines : syncope réflexe (vasovagal,
situationnelle (miction, toux, défécation, déglutition,
etc.), hypersensibilité du sinus carotidien,
orthostatisme, post prandial, vol sous clavier,
malformation cardiaque, psychiatrique
Causes possible d’altération de l’état de conscience
ALTÉRATION DE L’ÉTAT DE CONSCIENCE
Intoxication : opioïdes
Endocrino : hyponatrémie, hypoglycémie, hypocalcémie, hypercalcémie, hyperkaliémie, hypokaliémie.
Autres origines : épilepsie, migraine, drop attack ,
hypoxie, hyperventilation.
Autre classification des syncopes proposée par L’ECS?
- Syncope réflexe :
Vasovagale : lors d’une émotion forte, vue du sang, douleur intense
Situationnelle : pendant la miction, la défécation, la toux, ou la déglutition
Hypersensibilité du sinus carotidien : lors de la rotation ou compression du cou
- Syncope due à l’hypotension orthostatique (HTO) :
Dysautonomie primaire : maladie de Parkinson, atrophie multisystématisée
Dysautonomie secondaire : diabète, amylose, insuffisance rénale
Hypovolémie : déshydratation, hémorragie, diarrhée
Médicamenteuse : diurétiques, vasodilatateurs, antidépresseurs
- Syncope d’origine cardiaque :
Arythmique : bradycardie sévère, bloc auriculo-ventriculaire, tachycardie ventriculaire
Structurelle : sténose aortique, cardiomyopathie hypertrophique, infarctus du myocarde
Autres : embolie pulmonaire, dissection aortique, hypertension pulmonaire
Évaluation initiale/intervention d’un patient ayant une syncope?
L’évaluation diagnostique initiale d’une PTLOC (perte transitoire de conscience) suspectée d’être syncopale comprend (3) :
- Anamnèse détaillée : recueil d’informations sur les épisodes actuels et antérieurs, ainsi que des témoignages (en personne ou par téléphone)
- Examen physique : Coloration, état de conscience, signes de confusion, niveau stress, zones possibles de douleur/blessure, distension abdo, mesures de la pression artérielle en position couchée et debout
- Électrocardiogramme (ECG) standard
- Sur la base de ces résultats, des examens complémentaires peuvent être réalisés :
- Monitoring ECG immédiat en cas de suspicion de syncope arythmique
- Échocardiogramme en cas d’antécédents cardiaques, de signes évocateurs de cardiopathie structurelle, ou de syncope d’origine cardiovasculaire
- Examens supplémentaires selon les indications :
- Massage du sinus carotidien (MSC) chez les patients de plus de 40 ans
- Test d’inclinaison (tilt test) en cas de suspicion de syncope réflexe ou d’hypotension orthostatique
- Tests sanguins lorsqu’ils sont cliniquement indiqués :
— Hématocrite/hémoglobine si hémorragie suspectée
— Saturation en oxygène et gaz du sang si hypoxie suspectée
— Troponine en cas de suspicion de syncope liée à une ischémie cardiaque
— D-dimères si embolie pulmonaire suspectée
Comment déterminer le déroulement de l’investigation de la syncope?
Pour déterminer où se dérouleront ces investigations, on se base normalement sur les indices cliniques à bas risque ou à haut risque.
Admission vs congé vs suivis en clinique externe
Indices de faibles/hauts risques à l’histoire médicale lors de syncope?
Faibles risque:
- Longue histoire (années) de syncopes récurrentes avec caractéristiques de faible risque similaires à l’épisode actuel
- Absence de cardiopathie structurelle
Risque élevé:
- Cardiopathie structurelle sévère ou maladie coronarienne (insuffisance cardiaque, FEVG basse ou antécédent d’infarctus du myocarde)
Indices de faibles/hauts risques à l’ECG lors de syncope?
Faible risque: —-ECG normal—–
Haut risque
Majeur
- Signes d’ischémie aiguë
- BAV 2ème degré Mobitz II ou BAV 3ème degré
- FA lente (<40 bpm)
- Bradycardie sinusale persistante (<40 bpm) ou pauses >3s
- BBB, troubles conductifs intraventriculaires, HVG, ondes Q d’ischémie/cardiomyopathie
- TV soutenue ou non
- Dysfonction de dispositif cardiaque (PM/DAI)
- Syndrome de Brugada type 1
- QTc >460ms (SQTL)
Mineur (risque si histoire compatible avec syncope arythmique)
- BAV 1er degré ou BAV 2ème degré Mobitz I avec PR très allongé
- Bradycardie sinusale asymptomatique (40-50 bpm) ou FA lente (40-50 bpm)
- TV/TSV paroxystique ou FA
- Préexcitation ventriculaire
- QTc court (≤340 ms)
- Patterns Brugada atypiques
- Ondes T négatives précordiales droites ou ondes epsilon (DVDA)
Exemples de faibles/hauts risques de l’événement syncopal
Faible risque
- Prodrome typique de syncope réflexe (tête légère, sensation de chaleur, sudation, nausée, vomissement)
- Après exposition à un stimulus désagréable inattendu (vue, son, odeur, douleur)
- Après station debout prolongée ou dans des lieux bondés/chauds
- Durant ou après un repas
- Déclenchée par la toux, défécation ou miction
- Lors de rotation de la tête ou pression sur le sinus carotidien (tumeur, rasage, col serré)
- Au passage de la position couchée/assise à debout
Haut risque
Majeur
- Apparition récente de douleur thoracique, dyspnée, douleur abdominale ou céphalée
- Syncope pendant l’effort physique ou en position couchée
- Palpitations à début brutal immédiatement suivies de syncope
Mineur (considéré à haut risque seulement si associé à une cardiopathie structurelle ou un ECG anormal)
- Absence de symptômes d’alerte ou prodrome court (<10 s)
- Antécédents familiaux de mort subite à un jeune âge
Syncope en position assise
Discute de l’algorithme de prise en charge de la syncope après évaluation initiale…
l’orientation du patient se fait selon trois catégories de risque :
Caractéristiques à faible risque uniquement
- Probablement syncope réflexe, situationnelle ou orthostatique
- Peut sortir directement des urgences
- Si syncopes récurrentes → orientation vers consultation spécialisée syncope (si disponible)
Ni caractéristiques à haut risque ni à faible risque
- Ne doit pas sortir directement des urgences
- Orientation vers unité d’observation syncope aux urgences ou hospitalière (si disponible)
Toute caractéristique à haut risque
- Nécessite une approche diagnostique intensive
- Ne doit pas sortir directement des urgences
- Orientation vers unité d’observation syncope ou hospitalisation directe
Les patients orientés vers l’unité d’observation peuvent ensuite :
- Sortir avec suivi en consultation syncope
- Être hospitalisés pour diagnostic ou traitement
Quelle est la définition d’une syncope?
Perte transitoire de l’état de conscience suite à une hypoperfusion cérébrale, caractérisée par une survenue rapide, brusque, de courte durée, dont la résolution est spontanée
Discutes de la physiopathologie de la syncope cardiaque
- Baisse brutale mais réversible du DC causé par un obstacle ou FC
- Entraîne tachyarythmies (TV, FA, FV) augmentent la FC + diminuent VES –> diminution DC
- Bradyarythmies (pause, BAV Mobitz II ou BAV 2e degré) diminuent FC –> diminution DC
- IDM, valvulopathies causent diminution VES –> diminue DC
Discutes de la physiopathologie de la syncope neurocardiogénique
- Déclencheurs hémodynamique/émotionnel –> activation barorécepteurs –> nerf vague –> centre vasomoteur du tronc cérébral (nerfs afférents)
- (nerf efférents) nerf vague –> coeur –> cardio-inhibition –> syncope
- (nerf efférents) nerf vague –> vaisseaux sanguins –> vaso-dépression –> syncope