"Devices" cardiaques Flashcards
Quels sont les trois composants du système de conduction cardiaque normal?
Nœud sinusal (automaticité intrinsèque) → Nœud AV (filtre/retarde l’influx) → réseau de His-Purkinje (dépolarisation ventriculaire)
Que permet l’automaticité
instrinsèque de la jonction et des ventricules : rythmes?
Les rythmes d’échappement ou générateurs de relève secondaire et tertiaire. (Rythme jonctionnel et échappement ventriculaire)
Qu’est-ce que le seuil de stimulation d’un cardiostimulateur?
La quantité d’énergie minimale (en Volts) nécessaire pour provoquer une dépolarisation du myocarde. Généralement inférieur à 1.5V.
Quelle relation existe entre le seuil de stimulation, l’impédance et le courant?
V = IR (où V est la tension en Volt, I le courant en ampère et R la résistance). Le courant nécessaire I = V/R.
Plus la résistance est élevée, plus le courant nécessaire est petit.
Qu’est-ce que le “sensing” dans le contexte des cardiostimulateurs?
La capacité du pacemaker à détecter la génération d’une dépolarisation intrinsèque. Peut être vu comme une “clôture” qui obstrue la vue du pacemaker qui regarde le rythme du patient.
Seuil de détection : la capacité à détecter la génération d’une dépolarisation intrinsèque, exprimé en mV.
Qu’est-ce que le “pacing” dans le contexte des cardiostimulateurs? En quoi “le seuil” influence le pacing?
L’action du pacemaker selon ce qu’il détecte.
Si le seuil est trop élevé, le pacemaker peut générer une activité électrique sans produire de dépolarisation myocardique.
Qu’est-ce que la thérapie de resynchronisation cardiaque?
Stimulation coordonnée des deux ventricules pour améliorer la fonction cardiaque chez les patients avec QRS large et asynchronisme mécanique.
Quels patients la thérapie de resynchronisation est-elle indiquée?
Patients avec FEVG ≤35%, QRS ≥150ms avec morphologie de BBG, classe NYHA II-IV sous traitement médical optimal.
Quelles sont les indications de défibrillateur cardiaque implantable (CDI) en prévention primaire?
Quelles sont les indications de CDI en prévention secondaire?
Comment fonctionne le “mode switch” d’un cardiostimulateur?
Quand le pacemaker DDD détecte une tachyarythmie auriculaire, il passe au mode VVI, DVI ou DDI pour ne pas suivre la fréquence auriculaire rapide et stimulera les ventricules à la fréquence établie.
Quelles sont les principales complications liées à l’implantation des dispositifs cardiaques?
Infection, pneumothorax, hématome, déplacement de sonde et perforation cardiaque.
Any complication: 5-15%
Décès apres 30 jours: 0.8-1.4%
Discute du mode DDD
Deux chambres stimulées, deux chambres détectées, deux interventions possibles (stimuler ou s’inhiber).
Utilisé lorsque le noeud sinusal ne présente pas de dysfonctionnement mais qu’il y a une maladie
du Noeud AV.
Lorsqu’une onde p est détectée, la sonde auriculaire s’inhibe , mais la sonde ventriculaire dépolarise le VD lorsque le délais AV programmé est dépassé.
Discute du mode DDDR
Idem au mode DDD, mais ajuste sa fréquence à la demande physiologique lorsque le noeud sinusal présente aussi un dysfonctionnement.
Discute du mode AAIR
Seulement pour la cas de maladie du sinus chez un patient donc la conduction AV est normale.
On évite ainsi la stimulation ventriculaire. Il n’y a pas de passage de sonde au travers de la valve tricuspide.
Sick sinus syndrome chez les jeunes
Discute du mode VVI et VVIR
Utilisé principalement en présence de maladie auriculaire (ex. FA) ou qui présente des pauses ventriculaires ou du bloc paroxystique.
On ne peut donc pas connaître les arythmie auriculaires qui se produisent au long cours puisqu’il n’y a pas de sonde les détectant.
On ignore les oreillettes et uniquement les ventricule sont stimulés.
On peut ajouter un mode de modulation de la réponse (R)
Discute du mode VOO ou DOO
Mode asynchrone. Il n’y a pas de détection de l’activité
intrinsèque, seulement une stimulation asynchrone.
Ce sont des modes temporaires.
Situations particulière ou urgences 🚨
(ex: électrocautère)
Indications/recommandation pour l’implantation d’un stimulateur permanent en contexte de dysfonctionnement du noeud sinusal?
JAMAIS SI ASSYMPTOMATIQUE
Classe I: L’implantation d’un stimulateur cardiaque permanent est indiquée pour :
Une bradycardie symptomatique documentée, incluant des pauses sinusales fréquentes qui produisent des symptômes.
Une incompétence chronotrope symptomatique.
Une bradycardie sinusale symptomatique qui résulte d’un traitement médicamenteux nécessaire.
Classe IIa: L’implantation d’un stimulateur cardiaque permanent est raisonnable pour :
Un dysfonctionnement du nœud sinusal avec fréquence cardiaque <40 battements/min lorsqu’une association claire entre des symptômes significatifs compatibles avec une bradycardie et la présence réelle d’une bradycardie n’a pas été documentée.
Une syncope d’origine inexpliquée lorsque des anomalies cliniquement significatives du nœud sinusal sont découvertes ou provoquées lors d’études électrophysiologiques.
Indications/recommandation pour stimulateur permanent en contexte d’anormalité de conduction aorto-ventriculaire?
Classe I : L’implantation d’un stimulateur cardiaque permanent est indiquée pour :
Bloc AV du troisième degré ou du second degré avancé :
a) Si associé à des symptômes ou des arythmies ventriculaires.
b) Chez les patients éveillés, asymptomatiques :
i. En rythme sinusal, avec asystole documentée ≥3,0 s ou tout rythme d’échappement <40 battements/min, ou provenant d’en dessous du nœud AV.
ii. Avec FA et bradycardie avec 1 ou plusieurs pauses >5 s.
iii. Avec maladies neuromusculaires comme la dystrophie myotonique, le syndrome de Kearns-Sayre, la dystrophie musculaire des ceintures, et l’atrophie musculaire péronéale, avec ou sans symptômes.
iv. Qui est précipité par l’exercice, et en l’absence d’ischémie myocardique.
v. Avec des fréquences ventriculaires moyennes à l’éveil de 40 battements/min ou plus rapides si une cardiomégalie ou une dysfonction VG est présente ou si le site du bloc est sous le nœud AV.
Syncope récurrente, reproduite par induction CSM d’asystole ventriculaire >3 s.
Classe IIa : L’implantation d’un stimulateur cardiaque permanent est raisonnable pour :
Bloc AV du troisième degré persistant avec un rythme d’échappement >40 battements/min chez des patients adultes asymptomatiques sans cardiomégalie.
Bloc AV du second degré asymptomatique au niveau intra- ou infra-His trouvé lors d’une étude électrophysiologique (HV >100 ms).
Bloc AV du premier ou second degré avec des symptômes similaires à ceux du syndrome du stimulateur cardiaque ou compromis hémodynamique.
Syncope non démontrée comme étant due à un bloc AV lorsque d’autres causes probables ont été exclues.
Syncope neurogénique symptomatique associée à une bradycardie documentée spontanément ou lors d’un test de table basculante.