Suites de couches pathologiques Flashcards
Quand survient le retour de couches physiologiquement ?
40 jours après l’accouchement : 6 semaines.
Quelle est la cause la plus fréquente d’hyperthermie dans les suites de couches (qui est un diagnostic d’élimination) ?
La montée laiteuse (24-48h PP)
Si la femme n’allaite pas c’est l’endométrite, l’IU, la maladie thromboembolique.
[Hyperthermie]
Décrire l’endométrite aigue du post partum ?
- FDR ?
- Clinique
- examens complémentaires
- germes
- PEC
FDR: RPM, accouchement dystocique, manœuvres endo-utérines, chorioamniotite, rétention placentaire.
Clinique:
- début précoce J+3 J+5
- fièvre modérée 38°C, douleurs pelviennes peu intenses, lochies abondantes malodorantes,
- Utérus mal involué, col béant, douleur à la mobilisation utérine.
Examens:
- NFS CRP hémoc ECBU
- Echo : rétention palcentaire
- PV avec examen bactério.
Les germes les plus fréquents sont:
- entérobactéries (BGN)
- strepto A et B (CGP)
- rarement anaérobies ou germes intracellulaires (mycoplasme, chlamydiae)
PEC:
- hospit
- ATB large spectre probabiliste IV (durée optimale 5-10 jours =
- -> si pas d’allaitement : CLINDAMYCINE + GENTAYCINE IV
- -> si allaitement: C3G +/- METRONIDAZOLE ou AUGMENTIN
- un TTT préventif anticoagulant se discute si FDR MTEV
Evolution en général favorable rapidement si persistance de fièvre:
- rétention de fragment placentaires ?
- Thrombophlébite pelvienne associée ? (TDM ou IRM IV)
[hyperthermie] : Pyélonéphrite aigue :
Tableau clinique et PEC idem que pyélo en dehors de grossesse.
TTT compatible avec allaitement: C3G + Aminosides.
[hyperthermie] : complications de l’allaitement ?
- montée laiteuse : 24h-48 h avec fièvre légère possible et inconfort mammaire
- engorgement (pas de fièvre ou très légère)
- lymphangite: inflammation (brutal)
- galactophorite: infectieux (progressif) ATB sur S.aureus (péniM ou pristinamycine), Signe budin+, suspension allaitement.
- Abcès : fièvre importante évolution d’une galactophorite : ttt chirurgie ou ponctions + ATB
[hyperthermie] : thrombophlébite des membres inf ou pelvienne
Peut être cause d’une fièvre.
[hyperthermie] : anomalie de la cicatrisation ?
Une infection du site opératoire : cicatrise d’épisiotomie : désunion.
Hématome périnéal peut favoriser la désunion.
Après une césarienne il faut rechercher un abcès ou un hématome de paroi.
Toute infection rapidement évolutive associée à un purpura ou décollement cutané : doit faire traiter un STREPTO A ou STAPH.
[Hémorragie génitale des suites de couches] :
- décrire les hémorragies précoces
- les hémorragies tardives (secondaires)
Quel bilan paraclinique devant une hémorragie en suite de couche après 2h en PP ?
Hémorragies précoces: surviennent dans les 24h PP: atonie utérine, rétention placentaire, plaie de filière génitale.
Hémorragies tardives ou secondaires: survient > 24 première heures et dans les 12 semaines.
Bilan d’une hémorragie > 2h PP :
- NFS P CRP coag + écho pelvienne.
Si hémorragie secondaire inexpliquée: demander un dosage de hCG (choriocarcinome).
[Hémorragie génitale des suites de couches]
Décrire l’Atonie utérine ?
> 50% des hémorragies PP.
Survient plutôt à la délivrance ou après.
FDR: multiparité, accouchement dystocique, surdistension utérine, RPM, travail long ou très rapide, malformation utérine, utilisation récente de tocolytiques, âge maternel élevé.
On a des MTR absence de globe utérin de sécurité, pas de signes d’endométrite, pas de fièvre, pas de douleurs pelviennes.
Echo pelvienne: éliminer rétention placentaire.
TTT OXYTOCINE ou analogues de prostaglandines après s’être assuré de la vacuité utérine.
Si rétention: un curetage ou hystéroscopie doit être envisagé.
[Hémorragie génitale des suites de couches]
Décrire l’endométrite hémorragique ?
Idem TTT endométrite et en plus Utérotoniques: OXYTOCINE PROSTAGLANDINES
[Hémorragie génitale des suites de couches]
Décrire la rétention placentaire ?
Diag ?
TTT ?
Une rétention intra-utérine partielle de placenta = persistance de fragments cotylédonaires ou membranaires.
Favorise atonie utérine /endométrite.
Diag: écho pelvienne si hyperthermie ou hémorragie.
TTT: révision utérine PRUDENTE (très fragile= au DOIGT ou à la curette mousse sous contrôle échographique.
Parfois résection hystéroscopique.
Risque principal = synéchie utérine diag par échographie de contraste liquidien voire hystérosalpingographie ou hystéroscopie.
Si hémorragie persistante et importante: tamponnement intra-utérin ou embolisation des artères utérine peuvent être envisagés.
ATB prophylaxie si rétention placentaire.
[Hémorragie génitale des suites de couches]
Décrire le retour de couche hémorragique?
Hémorragie secondaire brutale plusieurs semaines après accouchement.
Echo: utérus involué col fermé pertes non malodorantes.
TTT: estrogènes en l’absence de contre indication par pilule oestrogénique.
[Hémorragie génitale des suites de couches]
citer 3 causes rares ?
- faux anévrismes de l’artère utérine et fistules artérioveineuses
- choriocarcinome
- coagulopathies
Période à risque : 8 premières semaines de post partum
FDR:
- age > 35 ans
- multipartié
- obésité
- varices
- accouchement dystocique ou par césarienne
- affections cardiaque
- ATCD thromboemboliques
- immobilisation en ante partum
- état thrombophilique
- hémorragie du PP
- procréation médicalement assistée
- Tabac
Prévention : lever précoce, contention veineuse, éventuellement héparine préventif si FDR.
[Thromboses veineuses du post partum]:
Clinique de la thrombose veineuse superficielle ?
PEC ?
Cordon induré et douloureux sur le trajet d’une veine superficielle.
Sans danger (sauf si saphène interne jusqu’à la crosse) mais peut être associée à une profonde.
Exploration échodoppler des membres inf.
TTT: Anti-inflammatoires locaux et contention veineuse, anticoagulants non systématiques.