Stage de rhumato Flashcards

1
Q

Quelles sont les 7 causes les + fréquentes de fièvre d’étiologie indéterminée (qui expliquent à elles seules 50% des cas de FUO) ?

A
  • TB
  • Endocardite
  • Néo lymphoïde (surtout non-Hodgkinien)
  • Tumeur solide
  • Maladie de Still de l’adulte
  • Vasculite
  • Maladie rhumatologique usuelle (lupus, Sjogren)

Autres : abcès intra-abdo, infx urinaire, fièvre Rx, MII, EP, artérite temporale

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2
Q

Que recherche-t-on à l’anamnèse d’une FUO ?

A
  • Attributs de la fièvre, rash
  • ATCD médicaux, familiaux, chirurgicaux. Présence de corps étrangers ?
  • Infections (TB, malaria), voyage, contacts, animaux, alimentation, travail, etc.
  • Rx, drogues
  • Risques de VIH
  • Sx de collagénose, etc.
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3
Q

Que recherche-t-on à l’E/P d’une FUO ?

A
  • Peau : hyperpigmentation, éruptions, stigmates emboliques ou immunologiques, plaie de lit, etc.
  • Yeux et fundi : uvéite, autre anomalie inflammatoire
  • Anomalies dentaires, sinus
  • Artère temporale (sensibilité)
  • Cardiaque
  • ADNP
  • Foie, rate
  • Prostate, rectum, organes génitaux
  • Explorer les sites de chx, cathéters
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4
Q

Quel est le bilan initial à demander en FUO ?

A
  • Hémocs
  • A+C urine, culture selles,
  • FSC, é élargis, urée créat
  • Bilan hépatique
  • CK, facteur rhumatoïde, ANA, EPS, frottis
  • VS, CRP
  • VIH, monotest, CMV IgM
  • RXP, scan abdo
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5
Q

Quelles sont les 5 caractéristiques cliniques de la sclérodermie limitée ?

A

Syndrome CREST
- Calcinose
- Raynaud
- oEsophage
- Sclérodactylie
- Télangiectasie

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6
Q

Quelles sont les caractéristiques des ganglions inflammatoire vs néoplasiques ?

A

Inflamamtoires :
- Texture : caoutchouteux
- Mobilité : mobile
- Sensibilité : dlr
- Taille : <=2cm inguinal, <=1cm cervical/axillaire
- Durée : < 2 semaines ou > 12mois sans chgmnt de la taille

Néoplasiques :
- Texture : ferme/dur
- Mobilité : immobile/fixe
- Sensibilité : non-douloureux
- Taille : > 2cm inguinal, > 1cm cervical/axillaire
- Durée : > 2 semaines ou > 12mois avec chgmnt de la taille (sauf Hodgkinien bas grade ou les n-Hodgkiniens indolents, mais présence de Sx systémiques)

*Exception : lymphome et CLL peuvent être caoutchouteux, mobiles et non-douloureux

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7
Q

Quel est le Ddx des ADNP généralisées de cause néoplasique ?

A
  • Hématologique : lymphome, SLP, myélofibrose, etc.
  • Cancer solide incluant mets
  • Histiocytose
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8
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques du syndrome de Felty ?

A

Polyarthrite rhumatoïde FR-séropositive :
- Polyarthrite rhumatoïde
- Neutropnénie
- Splénomégalie

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9
Q

Quel est le Ddx des ADNP généralisées de cause infectieuse ?

A
  • Viral : EBV, VIH, CMV, HSV
  • Bactérien : brucellos, bartonella, syphilis, chlamydia, etc.
  • Mycobactérien : TB, etc.
  • Parasitaire : toxplasmose
  • Fongique : histoplasmose, P. jiroveci
  • Tique : Lyme
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10
Q

Quel est le Ddx d’un OMI unilatéral ?

A
  • Inflammatoire/infectieux : cellulite, fascite, kyste de Baker, atteinte MSK
  • Obstruction lymphatique/veineuse : TPP, insuff. veineuse, syndrome post-TPP, lymphangite chronique, obstruction lymphatique, infiltration tumorale, grossesse, filariose, May-Thurner
  • Lipoedème
  • Myxoedème
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11
Q

Quel est le Ddx des ADNP généralisées de cause inflammatoire ?

A
  • PAR
  • Collagénose : LED, connectivite mixte (MCTD), dermato/polymyosite, sclérodermie, Sjogren
  • Vasculite
  • Sarcoïdose, amyloïdose
  • IgG4
  • Entéropathie au gluten, Crohn, etc.
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12
Q

Quelle est la définition d’une FUO ?

A

Température buccale > 38.0-38.3° C durant plus de 3 semaines avec aucune explication actuelle selon les tests étant revenus négatifs

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13
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques en lésion du motoneurone supérieur vs inférieur :
a. Tonus ?
b. Atrophie ?
c. Présence de ROT ?
d. Réflexe cutané plantaire ?
e. Fasciculations ?
f. Faiblesse musculaire ?

A

MNS :
a. Spastique
b. Pas d’atrophie
c. ROT augmentés
d. Babinski positif, signe de Hoffman
e. Pas de fasciculations
f. Oui

MNI :
a. Flasque
b. Atrophie
c. ROT absents
d. Normal (flexion)
e. Oui
f. Oui

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14
Q

Quels sont les changements à l’ECG d’une péricardite en fonction des stades de son évolution ?

A
  • Stade 1 (heures à jours) : élévations diffuses concaves vers le haut des segments ST + dépressions PR diffuses (surtout V5-V6)
  • Stade 2 (2-5j après) : ST isoélectriques + normalisation des dépressions PR
  • Stade 3 : aplatissement puis inversion de l’onde T
  • Stade 4 : normalisation
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15
Q

Quels sont les S&Sx d’une neuropathie motrice diabétique ?

A
  • Conduction nerveuse motrice retardée
  • Atrophie/faiblesse musculaire
  • Mononeuropathie, mononévrite multiplexe
  • Qques neuropathies motrices se résolvent spontanément après 6-8 semaines
  • Paralysies des NC réversibles : NC III (ptose, ophtalmoplégie, épargne pupillaire), VI (incapacité abduction oculaire), VII (paralysie de Bell)
  • Amyotrophie diabétique : dlr, faiblesse et atrophie des flexeurs/extenseurs des hanches
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16
Q

Quels sont les S&Sx d’une neuropathie diabétique autonome ?

A
  • Hypotension posturale, tachycardie, réponse cardiovasc réduite au valsalva
  • Gastroparésie, alternance diarrhée/constipation
  • Rétention urinaire, dysfonction érectile
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17
Q

Les trouvailles extra-GI suivantes sont-elles présentes en Crohn (CD) et/ou en colite ulcéreuse (CU) :
- Érythème noueux
- Pyoderma gangrenosum
- Marisque
- Lésion mucosale orale
- Psoriasis
- Arthrite périphérique
- Spondylite ankylosante
- Sacroiléite
- Uvéite
- Épisclérite
- Cholélithiase
- Cholangite sclérosante primaire
- Urolithiase, fistule uréthral

A
  • Érythème noueux : CD 15%, CU 10%
  • Pyoderma gangrenosum : CD 10%
  • Marisque : CD 75-80%
  • Lésion mucosale orale : commun
  • Arthrite périphérique : CD>CU
  • Spondylite ankylosante : CD>CU
  • Sacroiléite : CD=CU
  • Uvéite : CD, CU
  • Épisclérite : CD>CU
  • Cholélithiase : CD
  • Cholangite sclérosante primaire : CD, CU
  • Urolithiase, fistule uréthral : CD
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18
Q

Quels sont les S&Sx d’une déficience en vitamine B12 ?

A
  • S&Sx non spécifiques de l’anémie
  • Neuropathies périphériques (réversible) : généralement symétrique, touche MI > MS, “sensation de marcher sur nuages”, paresthésies, difficulté à marcher
  • Dégénérescence subaigue combinée de la moelle épinière (irréversible) : syndrome des cordons post (↓vibration/proprioception/discrimination entre 2 pts, paresthésies, risque chute [surtout dans obscurité]), voies pyramidales (faiblesse spastique/hyperréflexie, ataxie)
  • Cérébrale : confusion, délirium, démence
  • Atteinte des NC : atrophie optique
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19
Q

Quels sont les facteurs de risque d’une ADNP d’origine maligne probable ?

A
  • Âge > 40a
  • Durée de l’ADNP > 4-6 semaines
  • ADNP généralisées (>= 2 régions impliquées)
  • Sexe masculin
  • ADNP qui ne retourne pas à son état basal après 8-12 semaines
  • Localisation supraclaviculaire
  • Signes systémiques : fièvre, sudation nocturne, perte poids, HSM
  • Caucasien
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20
Q

Quelles sont les causes infectieuses de splénomégalie ?

A
  • Virales : EBV, VIH, CMV
  • Bactériennes : endocardite, TB
  • Parasitaires : malaria, histoplasmose, leishmaniose
  • Fongiques
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21
Q

Quelles sont les causes inflammatoires non-infectieuses de splénomégalie ?

A
  • SLE
  • Sarcoïdose
  • Syndrome de Felty
  • Maladie de Still
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22
Q

Quelles sont les causes congestives de splénomégalie ?

A
  • Cirrhose
  • HT portale : obstruction veine portale, thrombose veine splénique
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23
Q

Quelles sont les causes infiltratives de splénomégalie ?

A

Non-malignes :
- Métaplasie bénigne
- Kystes
- Amyloïdose, sarcoïdose
- Hamartomes
- aN vasculaires
- Maladies lysosomiales : Gaucher, Niemann-Pick, de stockage de glycogène, etc.

Malignes :
- Leucémie : LMC, LLC
- Maladie lymphoproliférative
- Lymphome de Hodgkin
- Désordres myéloprolifératifs

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24
Q

Quelles sont les causes d’oedème non à godet ?

A
  • Lymphoedème
  • Lipoedème
  • Myxoedème
  • Cellulite/fasciite (parfois)
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25
Q

Que recherche-t-on à l’E/P général d’un OMI ?

A
  • SV
  • Tête/cou : faciès bouffi, distention veine jugulaire, palpation thyroïde
  • Cardio-pneumo : B3, B4, crépitants
  • Abdo : ascite, caput medusae, HSM, reflux hépatojugulaire
  • MI : signes de cellulite, TPP, godet+?
  • ADNP
  • Clubbing
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26
Q

Quelles sont les investigations possibles à demander en présence d’OMI ?

A
  • FSC, é élargis, urée, créat, glycémie, albumine, TSH
  • Bilan hépatique : PALC, AST, ALT, GGT, LDH
  • Analyse urine
  • ECG, RXP, écho cardiaque/abdo
  • Doppler MI, (d-dimères)
  • Venographie par résonance magnétique pelvienne/TPP distale
  • Électrophorèse des prot (en glomérulonéphrite)
  • Bx foie/reins
  • Polysomnographie
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27
Q

Quelle est la trouvaille de l’E/P la + utile pour différentier la TVP de l’OMI ?

A

Différence de diamètre des MI > 3cm

*Le signe de Homans (dlr au mollet à la dorsiflexion) n’est pas utile

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28
Q

Quelles sont les trouvailles à l’écho veineuse +/- Doppler laissant suspecter une TVP ?

A
  • Absence de compressibilité de la veine
  • Visualisation directe du thrombus
  • Dynamique anormale du flot au Doppler
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29
Q

Qu’est-ce que la définition du syndrome de Fanconi ? Les trouvailles aux labos associées ?

A

Représente une atteinte des tubules proximaux, engendrant une atteinte de la fonction de réabsorption en proximal.

Labos :
- Glycosurie
- Phosphaturie
- Aminoacidurie
- Bicarbonaturie (acidose tubulaire rénale de type 2)
- Protéinurie de faible poids moléculaire
- HypoK
- Goutte (par ↓excrétion d’acide urique)
- Anémie hémolytique

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30
Q

Quelles sont les causes de syndrome de Fanconi chez l’adulte ?

A
  • Rx : antinéoplasiques, antirétroviraux, tétracycline expiré (ce sont des Rx néphrotoxiques)
  • Transplantation rénale
  • MM, amyloïdose
  • Intox par métaux lourds (plomb) ou agents chimiques
  • Carence en vitamine D
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31
Q

Que faut-il chercher à l’anamnèse et à l’E/P d’un tunnel carpien ? Les investigations demandées ?

A
  • Facteurs de risque / causes : grossesse, DM, gammapathie, arthrite rhumatoïde, hypoT4
  • Sx : dlr au poignet, paresthésie dans les 3 premiers doigts (et demi) +/- irradiant ad coude, pire la nuite
  • Signes : Tinel+, Phalen+, atrophie des muscles thénariens, déficit sensoriel
  • EMG et étude de conduction nerveuse : ralentissement a/n du poignet (tant moteur que sensitif)
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32
Q

Que retrouve-t-on à l’E/P d’un épanchement pleural ?

A
  • Percussion : matité
  • Frémitus : diminué
  • Auscultation : ↓/absence des MV
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33
Q

Quel est le Ddx d’un nodule pulmonaire bénin ?

A
  • Vasculaire : malformation AV, varix pulmonaire
  • Infectieux : histoplasmose, coccidiomycose, TB, mycobactérie atypique, abcès bactérien, pneumocystis, aspergillome
  • Néo bénigne : hamartome, lipome, fibrome
  • Congénital : kyste bronchogénique
  • Inflammatoire : granulomatose avec polyangéite, nodule rhumatoïde, sarcoïdose, amyloïdose
  • Autre : infarctus, pseudotumeur, atélectasie ronde, gg lymphatique, amyloïdome
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34
Q

Quels sont les bilans à demander en présence d’un nodule pulmonaire ?

A
  • FSC, é, créat, Ca, PALC, bilan hépatique
  • RXP
  • CT ad surrénales
  • Bronchoscopie +/- EBUS
  • Si bronchoscopie non dx : Bx ou excision
  • TEP scan (surtout si nodule >=8mm)
  • Suivre les guidelines de la société de Fleischner pour suivi radiologique
  • US abdo, scinti osseuse, CT/IRM cérébral selon sx
  • Si cancer : cyto-histologie pour déterminer type de stratification (tjrs faire test de fonction respi avant procédé dx)
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35
Q

Quelles sont les causes d’épanchement pleural EXSUDATIF ?

A
  • Infectieux : effusion parapneumonique (abcès), empyème, TB, infx virale/fongique/parasitique
  • Néo : carcinome, lymphome, mets seins/ovaires/reins, mésothéliome, myélome
  • Inflammatoire : PAR, SLE, pancréatite, effusion bénigne associée à l’amiante, EP, coronary artery bypass grafting (CABG), insulte cardiaque, réaction Rx
  • Intra-abdominal : abcès sous-phrénique, maladie pancréatique, syndrome de Meigs
  • Intra-thoracique : perforation oesophagienne
  • Trauma : hémothorax, PTX, chylothorax, iatrogénique
  • Autres : Rx, hypoT4
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36
Q

Quel est le Ddx d’une effusion pleurale avec lymphocytes > 90% des GB ?

A
  • TB
  • Cancer
  • Sarcoïdose
  • PAR
  • Chylothorax
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37
Q

Quel est le Ddx d’une monoarthrite ?

A

Causes fréquentes :
- Arthrite infectieuse
- Arthrite microcristalline : goutte, pseudogoutte, périarthrite à hydroxyapatite
- Arthrose
- Dérangement intra-articulaire : déchirure méniscale/ligamentaire, nécrose avasculaire
- Hémarthrose
- Maladie de Lyme
- Ostéomyélite
- Surutilisation : tendinite, bursite, enthésite
- Trauma
- Fibromyalgie

Causes moins fréquentes : psoriasis, arthrite réactionnelle (Reiter), arthrite juvénile idiopathique, hémoglobinopathies, sarcoïdose, souris articulaire, amyloïdose, hydarthrose intermittente, ostéoarthropathie pneumique, syndrome de Behçet

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38
Q

Comment différentie-t-on une dlr msk inflammatoire vs mécanique ?

A

Inflammatoire :
- Dlr nocturne/au matin
- Éveille patient à la fin de la nuit (4h am)
- Raideur matinale > 30min-1h
- Dlr améliorée à l’exercice
- Raideur revient au repos
- Gonflement articulaire
- Érythème possible

Mécanique :
- Dlr surtout durant journée, max en PM/soirée
- Si dlr nocturne, plus légère et associée à des chgmnts de position
- Pas de raideur matinale (sauf en fibromyalgie) < 30min
- Dlr empirée à l’exercice
- Dlr soulagée par repos
- Pas de gonflement articulaire, pas d’érythème

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39
Q

Lorsqu’on demande au patient s’il a une douleur à la “hanche”, quels indices peuvent nous permettre de déterminer s’il s’agit vraiment de la hanche qui est atteinte ? Et pour la “cheville” ?

A

Hanche :
- D’origine non articulaire : patient pointe le grand trochanter (bursite, fibromyalgie), les fesses (problèmes de dos)
- D’origine articulaire : patient pointe une dlr en antérieur (aine)

Cheville :
- D’origine non-articulaire : patient pointe le tendon d’Achille, la malléole en médial/latéral
- D’origine articulaire : patient pointe la ligne tibio-talaire antérieure

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40
Q

Quel est le 1er mouvement atteint à l’atteinte articulaire de la hanche ? De l’épaule ?

A

Hanche : rotation interne
Épaule : rotation externe

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41
Q

Quels sont les bilans à prescrire en présence de mono-arthrite ?

A
  • FSC, VS, CRP, bilan hépatique
  • Sérologie (Lyme), culture PRN
  • Ponction articulaire, hémocs
  • RX articulaire, US
  • INR/PTT, ANA, facteur rhumatoïde, anti-CCP, HLA-B27
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42
Q

À l’analyse d’une épanchement articulaire NORMAL, comment sont affectés les paramètres suivants :
a. Couleur
b. Clarté
c. Viscosité
d. GB/mm^3
e. %PMN
f. Culture/colorant Gram
g. Ddx

A

a. Couleur : jaune pâle
b. Clarté : clair
c. Viscosité : élevée (acide hyaluronique)
d. GB/mm^3 : < 200
e. %PMN : < 25%
f. Culture/colorant Gram : -
g. Ddx : -

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43
Q

À l’analyse d’une épanchement articulaire non-inflammatoire, comment sont affectés les paramètres suivants :
a. Couleur
b. Clarté
c. Viscosité
d. GB/mm^3
e. %PMN
f. Culture/colorant Gram
g. Ddx

A

a. Couleur : jaune pâle
b. Clarté : clair
c. Viscosité : élevée
d. GB/mm^3 : < 2000
e. %PMN : < 25%
f. Culture/colorant Gram : -
g. Ddx : trauma, arthrose, neuropathie, arthropathie hypertrophique

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44
Q

À l’analyse d’une épanchement articulaire inflammatoire, comment sont affectés les paramètres suivants :
a. Couleur
b. Clarté
c. Viscosité
d. GB/mm^3
e. %PMN
f. Culture/colorant Gram
g. Ddx

A

a. Couleur : jaune pâle
b. Clarté : opaque
c. Viscosité : faible
d. GB/mm^3 >= 2000
e. %PMN >= 25%
f. Culture/colorant Gram : -
g. Ddx : séropositive, séronégative, arthropathie cristalline

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45
Q

À l’analyse d’une épanchement articulaire infectieux, comment sont affectés les paramètres suivants :
a. Couleur
b. Clarté
c. Viscosité
d. GB/mm^3
e. %PMN
f. Culture/colorant Gram
g. Ddx

A

a. Couleur : jaune-blanchâtre
b. Clarté : opaque
c. Viscosité : faible ou paradoxalement élevée si purulent
d. GB/mm^3 >= 50000
e. %PMN > 75%
f. Culture/colorant Gram : positif
g. Ddx : S. aureus, gram nég, gonorrhée

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46
Q

À l’analyse d’une épanchement articulaire hémorragique, comment sont affectés les paramètres suivants :
a. Couleur
b. Clarté
c. Viscosité
d. GB/mm^3
e. %PMN
f. Culture/colorant Gram
g. Ddx

A

a. Couleur : rouge-brun
b. Clarté : sanguinolent
c. Viscosité : variable
d. GB/mm^3 : variable
e. %PMN : variable
f. Culture/colorant Gram : -
g. Ddx : trauma, hémophilie

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47
Q

À quelle patho associe-t-on des cristaux intracellulaires, biréfringents négatifs en forme d’aiguille ?

A

Goutte

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48
Q

À quelle patho associe-t-on des cristaux intracellulaires biréfringents négatifs en forme de pyramide ?

A

Oxalate de Ca

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49
Q

À quelle patho associe-t-on des cristaux intracellulaires faiblement biréfringents positifs en forme de bâtonnet/rhomboïde ?

A

CPPD (dépôt de pyrophosphate de calcium) = pseudogoutte

*Touche surtout genou et poignet. À la RX, on détecte de la chondrocalcinose

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50
Q

Quel est le Ddx des polyarthrites aigues (< 6 semaines) ?

A
  • Post-infx virale : parvovirus B19, VIH
  • Post-infx bactérienne : gono et non-gono, fièvre rhumatismale
  • Microcristalline
  • Autres : sarcoïdose, Lyme
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51
Q

Quel est le Ddx des polyarthrites chroniques (> 6 semaines) ?

A

Séropositive :
- Polyarthrite rhumatoïde
- SLE
- Sclérodermie
- Dermatomyosite-polymyosite
- MCTD

Séronégative :
- Spondylite ankylosante
- Arthrite associée à MII
- Arthrite psoriasique
- Arthrite réactionnelle
- Microcristalline : pseudogoutte, goutte (< 30% des cas)

Dégénératif : arthrose

Sarcoïdose, maladie de Behçet, vasculite

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52
Q

Comment discerner l’arthrose de la polyarthrite rhumatoïde :
a. Épidémiologie ?
b. Articulations touchées ?

A

PAR :
a. 35-65 ans, 3F:1H
b. Épaule, coude, poignet, MCP, IPP, genoux, chevilles, MTP. Épargne IPD.

Arthrose :
a. 50ans+, 3F:2H
b. Art. acromio-claviculaire, 1er CMC, IPP, IPD, hanche, genoux, 1er MTP

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53
Q

Quels sont les S&Sx de l’arthrose ?

A
  • Dlr articulaire au mvmnt, soulagée au repos
  • Raideur matinale < 30min après immobilité
  • Instabilité articulaire, “joint locking”
  • Dlr à la palpation +/- effusion
  • Bony enlargement at affected joint
  • ROM limité
  • Crépitus aux ROM passifs
  • Inflammation légère
  • Atrophie musculaire périarticulaire
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54
Q

Quelles sont les manifestations articulaires de la PAR ?

A
  • Raideur matinale et à l’inactivité
  • Atteinte articulaire symétrique
  • Prédilection pour poignet, IPP, MCP et MTP
  • Érosion osseuse et du cartilage
  • Subluxation des articulations et déviations ulnaires des MCP, déviation radiale du poignet
  • Col de cygne : contracture des MCP et IPD fléchis et IPP en hyperextension
  • Boutonnière : contracture des IPP fléchis et IPD en hyperextension
  • Déformation en maillet/marteau (flexion MCP)
  • Pouce en Z
  • Subluxation atlanto-axiale et sous-axiale
  • Liquide synovial de type inflammatoire
  • Syndrome tunnel carpien
  • Ténosynovite de Quervain
  • Rupture kyste de Baker
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55
Q

Quelles sont les manifestations extra-articulaires de la PAR ?

A
  • Sx systémiques : fièvre, fatigue, perte de poids, myalgies, dépression
  • Sclérite, épisclérite
  • Sicca : xérophtalmie, xérostomie
  • Thyroïdite d’Hashimoto
  • Maladie pulmonaire : fibrose, effusion, nodule
  • Pleuropéricardite
  • Myocardite, maladie valvulaire, problème de conduction
  • Syndrome de Felty
  • Amyloïdose rénale
  • Vasculite surtout a/n peau (péri-unguéal, ulcère, purpura palpable) et nerfs périphériques (gant-chaussette, mononévrite multiplex) surtout sensitif, parfois moteur
  • Ulcère de jambe
  • Nodules rhumatoïdes sous-cutanés, pulmonaires, sclères
  • Anémie des maladies chroniques, thrombocytose
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56
Q

Quels sont les bilans à prescrire en suspicion de polyarthrite rhumatoïde ? Les résultats attendus ?

A
  • FSC : anémie inflammatoire, ↑Pq
  • ↑VS, ↑CRP (peut être N) : non Dx
  • RX articulaire (pas de spécificité Dx en aigu) : érosion articulaire, ostéopénie, narrowing
  • US et IRM : synovite précoce
  • Facteur rhumatoïde (IgM anti-IgG) : positif aussi en SLE, Sjogren, cryoglobulinémie, etc. Sensible à 80%, non-spécifique.
  • Anti-CCP : sensibilité similaire à FR, très spécifique
  • Analyse liquide synoviale : non nécessaire mais peut r/o arthrite microcristalline
  • ANA : non nécessaire, seulement pour r/o SLE, peu spécifique
  • Acide urique sérique
  • Bx synoviale PRN : pour r/o sarcoïdose, TB, fongique
  • Bx d’autres tissus PRN : pour détecter nodules rhumatoïdes, Whipple, vasculite, hémochromatose
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57
Q

Quels sont les critères Dx d’un lupus (LED/SLE) (selon les critères d’EULAR/ACR) ?

A

Critère d’entrée : ANA >= 1:80 sur cell HEp-2 ou autre test équivalent.

Ensuite, nécessite minimum 1 critère clinique et >= 10points :

CLINIQUES :
- Consitutionnel : fièvre (2)
- Hémato : leucopénie (3), thrombocytopénie (4), hémolyse auto-immune (4)
- Neuropsy : délirium (2), psychose (3), convulsion (5)
- Mucocutané : alopécie non-cicatricielle (2), ulcères oraux non douloureux (2), rash malaire/discoïde/mains épargnant surfaces dorsales des articulations/photosensibilité en subaigu (4) ou en aigu (6)
- Sérosite : ép. péricardique/pleurésie (dlr pleurétique, frottement pleural, ép. pleural) (5), péricardite (6)
- MSK : arthrite symétrique non-érosive touchant >= 2 articulations (6)
- Atteinte rénale : protéinurie > 0.5g/24h (4), bx rénale avec néphrite lupique stade II ou V (8), bx rénale avec néphrite lupique stade III ou IV (10)

IMMUNOLOGIQUES :
- Ac anti-phospholipides : anti-cardiolipine, anti-beta2-GP1, anticoagulant lupique (2)
- Complément : ↓C3 et/ou ↓C4 (3/4)
- Ac anti-dsDNA ou anti-Smith (6)

Autres S&Sx non Dx : fatigue, perte de poids, vasculite cutanée, hépatite, péritonite, ADNP, HSM, syndrome hémophagocytaire, Raynaud, etc.

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58
Q

Quels sont les bilans à prescrire en suspicion d’un lupus ?

A
  • FSC, créat, é, VS, PTT, AST, ALT
  • C3, C4, test CH50 (appelé aussi CH100, mesure la qté/activité du système du complément au complet)
  • Analyse urine, sédiment urinaire, recherche protéinurie
  • Ac anti-cardiolipine, anticoagulant lupique, anti-beta2-GP1
  • RXP, ECG
  • Ac anti-dsDNA, anti-Smith, anti-histone (si SLE induit par Rx, mais utilité discriminatoire discutable entre SLE induit par Rx vs SEL primaire)
  • Bilan lipidique, glycémique (car risque CV++)
  • Si atteinte rénale soupçonnée : Bx rénale
  • Femme enceinte : ac anti-Rho, anti-La, anti-phospholipides
  • Si suspicion atteinte cardiaque : ETT
  • Si suspicion atteinte neuro : IRM
  • Dépistage ostéoporose (ODM), surtout si corticoTx
59
Q

Quels sont les Tx pour le lupus ?

A

Lupus :
- 1ere ligne : hydroxychloroquine (HCQ) +/- AINS +/- prednisone à court terme
- 2e ligne : HCQ +/- pred

Dermato : crème solaire, prudence au soleil/UV, se tenir loin d’oestrogènes, cesser tabac, stéroïdes topiques, etc.

MSK :
- Acétaminophène, AINS +/- IPP, bisphosphonates, Ca, vit.D
- MTX
- Mycophénolate ou léflunomide possibles si arthrite
- Cas réfractaires : bélimumab, anifrolumab
- Physio

Si atteinte sévère des organes :
- pred PO à haute dose ou méthylpred iv
- Alternatives aux stéroïdes : azathioprine, MTX, mycophénolate mofetil
- Cyclophosphamide iv pour atteinte séreuse (cérébrite ou néphrite lupique)

*Voir Lanthier pour Tx spécifiques des GMN associées, atteinte SNC, coagulopathies, etc.

60
Q

Quels sont les critères Dx d’arthrite psoriasique selon la classification CASPAR ?

A

Présence d’au minimum 3 points parmi les suivants :
- Psoriasis cutané présent (2) ou présent par le passé (1), ou ATCDf de psoriasis quand patient en n’est pas atteint (1)
- Atteintes des ongles (onycholyse, pitting) (1)
- Dactylite (présent ou ATCD) (1)
- Facteur rhumatoïde négatif (1)
- Formation osseuse juxta-articulaire au RX (différent d’ostéophytes) (1)

61
Q

Quels sont les critères Dx de spondylarthropathie (SpA) axiale selon la classification ASAS 2009 ?

A

Lombalgie >= 3 mois avant 45a & :
- sacroiléite à la RX/IRM ET >= 1 caractéristique d’imagerie de SpA; OU
- HLA-B27+ ET >= 2 caractéristiques cliniques de SpA

Caractéristiques de SpA :
- Lombalgie inflammatoire
- Arthrite
- Dactylite
- Enthésite
- Bonne réponse aux AINS
- Psoriasis
- MII
- Uvéite
- ATCDf de SpA
- HLA-B27+
- CRP augmentée

62
Q

Quels sont les critères Dx de spondylarthropathie (SpA) périphérique selon l’ASAS 2011 ?

A

Arthrite, enthésite ou Dactylite ET :
- >= 1 caractéristique (a) de SpA; OU
- >= 2 caractéristiques (b) de Spa

Caractéristiques (a) :
- Psoriasis
- MII
- Uvéite
- Infx précédente
- HLA-B27+
- Sacroiléite à la RX/IRM

Caractéristiques (b) :
- Lombalgie inflammatoire
- Arthrite
- Dactylite
- Enthésite
- ATCDf de SpA

63
Q

Que recherche-t-on à l’anamnèse d’une goutte ?

A

ATCD :
- IRC
- Acidocétose diabétique, hypo/hyperparathyroïdie, hypoT4, insuff surrénalienne
- Cancer
- Psoriasis
- Anémie hémolytique chronique
- ChimioTx
- (héréditaire)

Autres facteurs de risque :
- Rx : diurétique, salicylate faible dose, acide nicotinique, cyclosporine, tacrolimus, EtOH, éthambutol, L-dopa, etc.
- ROH
- Iatrogénique : Chx, maladie grave, jeûne, infx, acidose, transfusion

S&Sx :
- Polyarticulaire < 30% des cas
- Localisation : 1er MTP, cheville, tarse, genou, poignet, coude, doigt
- Goutte intercritique : aSx
- Goutte tophacée chronique : tophus sur l’oreille, hélix, main, olécrâne, tendon d’Achille, pied, arthropathie inflammatoire chronique
- Néphropathie uratique
- Lithiase rénale

64
Q

Quelles sont les investigations à demander en suspicion de goutte ?

A
  • Dx présomptif : crise (surtout si podagre), hyperuricémie, réponse complète au RX, aSx entre crises
  • Dx définitif : cristaux intracellulaires identifiés dans le liquide synovial
  • Acide urique augmenté (mais N chez 20%)
  • Acide urique urinaire 24h
  • Créat
  • Synovioanalyse : inflammatoire, cristaux d’urane négativement biréfringents
  • Ponction ou bx de tophus PRN
  • RX : érosions kystiques en géodes, aspect en hallebarde, oedème des tissus mous avec densité tissulaire accrue si partiellement calcifié, espace articulaire N, peu/pas d’ostéopénie périarticulaire
  • Écho PRN : signe du double contour
  • r/o arthrite septique : gram + culture de liquide synovial
65
Q

Sous quelles formes peut se manifester la maladie à dépôts de pyrophosphate de calcium ?

A
  • Chondrocalcinose aSx
  • Pseudogoutte : arthropathie inflammatoire aiguë mono ou oligoarticulaire
  • Pseudo-arthrite rhumatoïde : manifestation polyarticulaire de distribution semblable à la PAR
  • Arthrose : arthropathie dégénérative, mais pouvant toucher des sites inhabituellement impliquées dans l’arthrose primaire (épaules, poignets, MCPs, cheville, atteinte multicompartimentale du genou)
  • Pseudo-arthropathie neurogène
  • Hémarthrose
66
Q

Que recherche-t-on à l’anamnèse d’une suspicion de pseudogoutte ?

A

ATCD :
- Hémochromatose
- HypoT4
- HypoMg
- Hyperparathyroïdie
- Goutte
- IRC
- Amloïdose
- Wilson
- Acromégalie

Facteurs précipitants : chx, maladie grave, jeûne, infx, acidose, transfusion, ROH

S&Sx :
- Arthrite aiguë, récurrente, des grosses articulations (genou, poignet, cheville)
- Genou > 1ere MTP
- Parfois polyarticulaire, à distribution PAR
- Syndrome de la dent couronnée : cervicalgie aigue, inflammatoire, parfois fébrile, sur crise atlanto-axiale

67
Q

Quelles sont les investigations à demander en suspicion de pseudogoutte ?

A
  • Synovioanalyse : inflammatoire, cristaux de pyrophosphate de calcium, rhomboïdes positivement biréfringents
  • r/o patho associée : CaPO4Mg, PALC, ferritine, saturation en fer, glucose, TSH, acide urique
  • RX : densité linéaire ou ponctuée (chondrocalcinose). Mains, poignets, épaules, bassin, genoux, colonne cervicale
68
Q

Définir les termes suivants :
A. Arthrite oligo-articulaire.
B. Arthrite aiguë.
C. Arthrite chronique
D. Arthrite migratoire
E. Arthrite additive
F. Arthrite intermittente

A

A. Atteinte de 2-4 articulations
B. < 6 semaines
C. >= 6 semaines
D. Arthrite passe d’une articulation à l’autre
E. Arthrite atteint progressivement de plus en plus d’articulations
F. Crise d’arthrite qui se répète sans anomalie articulaire dans l’intervalle des crises.

69
Q

Quel est le Ddx de polyarthralgie sans «polyarthrite/synoviale» ?

A
  • Mécanique : arthrose, tendinopathie, etc.
  • Médicamenteux : statine, bisphosphonates, etc.
  • Métabolique : hypoT4, diabète
  • Néo : MM, métastases, etc.
  • Fibromyalgie
  • Neurologique : compression nerveuse, etc.
70
Q

Quoi demander à l’anamnèse de suspicion d’une collagénose en général ?

A
  • Photosensibilité
  • Rash malaire, discoïde
  • Alopécie
  • Aphtes buccaux non douloureux
  • Sécheresse buccale et/ou oculaire
  • RGO
  • Dysphagie
  • Dyspnée
  • Dlr pleuropéricardique
  • Hématurie
  • Faiblesse MSK
  • Raynaud
  • Photosensibilité
  • Induration cutanée des doigts
  • Avortements spontanés au 2e trimestre, TPP/EP idiopathique
71
Q

Quels sont les S&Sx en suspicion de vasculite ?

A
  • Atteinte de l’état général
  • Tension artérielle asymmétrique
  • Dyspnée, hémoptysie
  • Hématurie
  • Otites, sinusites récidivantes
  • Purpura, urticaire
  • Sx neuro, GI
72
Q

Quoi demander à l’anamnèse d’une suspicion de maladie de Sjogren ?

A

ATCD : PAR, lupus, sclérodermie, polymyosite, cholangite biliaire primitive, etc.

S&Sx :
- Sicca : xérostomie et xérophtalmie
- Hypertrophie des parotides, caries dentaires, candidose buccale, maladie périodontale, conjonctivite, ulcères cornéens
- Sècheresse vulve, vagin, trachée, peau, etc.
- Sx constitutionnels : fatigue, arthralgie, myalgie, Raynaud, vasculite cutanée, purpura, hypergammaglobulinémie de Waldenstrom
- Maladie pulmonaire interstitielle ad 20%, toux sèche, bronchiolite folliculaire, bronchiectasie, hyperréactivité bronchique, HT pulmonaire, ép. pleural/péricardique
- ADNP, splénomégalie, CBP, HAI, néphrite interstitielle, polyneuropathie, etc.

73
Q

Quels sont les critères Dx de maladie de Sjogren (EULAR 2016) ?

A

Présence d’un pointage de minimum >= 4pts chez un patient présentant des S&Sx de Sjogren (syndrome sec, manifestations extra-glandulaires, aN de labos compatibles [cytopénie immune, hypocomplémentémie, cryoglobulines, hypergammaglobulinémie ou hypogamma- récente]) et exclusion de Ddx alternatifs.

Critères :
- Anti SSA/Ro (3)
- Bx des glandes salivaires mineures : sialadénite lymphocytaire focale avec focus score >= 1 foyer/4mm^2 (3)
- Kératoconjonctivite sèche documentée en ophtalmologie par : colorations à la fluorescéine et vert lissamine (1), test de Schirmer <= 5/5min dans au moins 1 oeil (1)
- Flux salivaire non stimulé <= 0.1mL/min (1)

74
Q

Quel est le Ddx de syndrome sec (en Sjogren) ?

A
  • Anticholinergique
  • Diurétique
  • Opioïdes
  • Antihistaminiques
  • Benzodiazépines
  • Tabagisme
  • Maladie infiltrative : sarcoïdose, néo lymphoïde, amyloïdose, réaction du greffon contre l’hôte, IgG4
  • Infx : TB
  • Maladies virales : VIH, hépatite C
  • RadioTx
  • Âge
  • etc.
75
Q

Quelles sont les 5 formes de sclérodermie ?

A

Systémiques :
- Sclérodermie limitée (anciennement syndrome CREST) : atteinte cutanées mains-pieds ad coude-genoux
- Sclérodermie diffuse : atteinte GI (reflux, dysphagie, GAVE, malabsorption sur pullulation bactérienne, diverticule géant, constipation, pneumatose intestinale kystique, pseudo-obstruction, volvulus, perforation), poumons (maladie interstitielle, HT pulmonaire, plèvre), coeur (tb conduction, CMP, péricardite), reins (crise HTA ad 15%)
- Sclérodermie sine sclérodermie (sans atteinte cutanée) : manifestations viscérales seulement

Localisées : se manifestent chez les moins de 30 ans
- Morphées
- En coup de sabre

75
Q

Quels sont les bilans à demander en suspicion de Sjogren ?

A
  • FSC : anémie, leucopénie
  • ↑VS
  • Hyperamylasémie
  • ANA positif (80%), FR, anti-Rho (50-80%), anti-La (30-50%)
  • Cryoglobulines
  • ↓C3 et C4 si lupus/vasculite

Autres :
- TSH
- AST/ALT, PALC, bili
- Analyse d’urine
- Électrolytes
- RXP, épreuve de fonctions respis

76
Q

Quels sont les critères Dx de sclérodermie (EULAR 2013) ?

A

Score minimal de >= 9 :
- Sclérose cutanée des doigts s’étendant proximalement aux MCP (9)
- Épaississement cutané des doigts (compter seulement le score max) en doigts boudinés (2) ou sclérodactylie (4)
- Lésions pulpaires (compter seulement score max) en ulcère digital pulpaire (2) ou cicatrices (3)
- Télangiectasies (2)
- aN à la capillaroscopie (2)
- Atteinte pulmonaire (score max = 2) : HT pulmonaire (2), maladie interstitielle pulmonaire (2)
- Phénomène de Raynaud (3)
- Auto-anticorps spécifiques de la sclérodermie (score max = 3) : anti-centromères (3), anti-topoisomérase I (3), anti-RNA polymérase III (3)

77
Q

Quels sont les bilans à demander en suspicion de sclérodermie ?

A
  • FSC : anémie (via spoliation ou malabsorption), éosinophilie (ad 5-10%)
  • ANA positif (ad 90%)
  • anti-centromères (ad 70-80%)
  • anti-topoisomérase I (anti-Scl-70) ad 25-30%
  • anti-RNA polymérase III ad 20-25%
  • Hypergammaglobulinémie
  • Analyse urine
  • Créat
  • ECG, NT-proBNP, écho cardiaque
  • RXP, scan haute résolution, érpeuve de fonction respi
  • Suivi gastro
78
Q

À l’E/P de l’épaule, qu’est-ce qui est observé à l’inspection et à la palpation ?

A

Inspection :
- Hauteur épaules, gonflement, atrophie, cicatrices, blessures apparentes

Palpation (à la recherche de dlr) :
- Art. sterno-claviculaire
- Clavicule
- Acromion
- Art. acromio-claviculaire
- Région sous-acromiale antérolatérale, après avoir effectué une extension de l’épaule
- Grande tubérosité
- Gouttière bicipitale, après avoir effectué des mvmts de rotation interne et externe de l’épaule

79
Q

Quels sont les manoeuvres qui examinent la coiffe des rotateurs ? (3)

A

Test est positif si dlr et/ou faiblesse :
- Rotation externe contre résistance (infra-épineux et/ou petit rond)
- Gerber lift-off (sous-scapulaire)
- Manoeuvre de Jobe / empty can test (supra-épineux)

80
Q

À quoi sert le test de Speed (palm-up test) ?

A

Évaluation du long tendon du biceps : test positif si dlr

81
Q

Quelles sont les manoeuvres pour la recherche d’un syndrome d’accrochage sous-accromial ? (3)

A

Test positif si dlr reproduite à la région antérieure :
- Manoeuvre de Neer : se placer derrière le patient et déposer main sur dessus de l’épaule pour fixer omoplate
- Manoeuvre de Hawkins : se placer à la droite du patient pour évaluer épaule D, placer bras G sous bras D du patient
- Manoeuvre de Yocum

82
Q

Quelles sont les manoeuvres examinant l’articulation acromio-claviculaire ? (2)

A
  • Manoeuvre du foulard : test positif si dlr reproduite a/n de l’articulation accromio-claviculaire
  • Manoeuvre d’instabilité gléno-humérale antérieure : test positif si reproduction d’une appréhension ou d’une sensation d’instabilité
83
Q

En sclérodermie, la présence des auto-anticorps suivants sont associés à quelles manifestations cliniques ?
a. Anti-centromères
b. Anti-topoisomérases I (Scl-70)
c. Anti-RNA polymérase III
d. Anti-Th/To
e. Anti U1-RNP, Ku, PM-Scl

A

a. Anti-centromères : forme limitée, HT pulmonaire, faible risque pneumopathie interstitielle et de crise rénale
b. Anti-topoisomérases I (Scl-70) : forme diffuse, risque de pneumopathie interstitielle grave
c. Anti-RNA polymérase III :
- Forme diffuse, atteinte cutanée rapidement progressive, crise rénale
- Asociation avec risque de néo : dépistage pour l’âge essentiel
d. Anti-Th/To : forme limitée, HTAP, pneumopathie interstitielle
e. Anti U1-RNP, Ku, PM-Scl : chevauchement (MCTD, myosite)

84
Q

Qu’est-ce que la connectivite mixte (MCTD) ?

A
  • Connue aussi sous le nom de Mixed Connective Tissue Disease (MCTD)
  • Mélange de sclérodermie +/- LED +/- polymyosite +/- PAR
  • Anticorps anti-RNP positif à haut titre chez presque tous (99%).
  • Absence d’autres auto-anticorps
  • Ratio femme:homme = 9:1
85
Q

Quels sont les S&Sx d’une MCTD ?

A
  • Sx fréquents et précoces : phénomène de Raynaud, arthralgies symétriques, myalgies/myosite, oedème doigts (boudinés), acrosclérose
  • Les Sx de chevauchement peuvent apparaître tardivement lors du suivi
  • Arthrite (60%) : habituellement non érosive, distribution rhumatoïde, IPD peuvent être touchées
  • Coeur : péricardite (10-30%), myocardite, tb de conduction
  • Poumons (25%) : infiltrats interstitiels, ép. pleuraux, HT pulmonaire
  • Rein (ad 25%) : GN membraneuse le + souvent, crise rénale hypertensive rare
  • Digestif (60-80%) : le + fréquent = tb motilité du GI haut
  • Neuro : le + souvent = neuropathie du trijumeau
86
Q

Quels sont les critères Dx de MCTD (selon Alarcon-Segovia) ?

A

Haut titre d’anti-RNP (en pratique on l’évalue par la présence d’anti-RNP en présence de FAN dont le titre est très élevé) ET 3 des critères suivants :
- Gonflement des mains
- Raynaud
- Acrosclérose
- Myosite
- Synovite

87
Q

Qu’est-ce qu’une collagénose indifférenciée (UCTD) ?

A

Tableau clinique, biologique, sérologique et d’imagerie évoquant une collagénose, mais ne répondant à aucune définition de collagénose bien caractérisée.

88
Q

Concernant le FAN :
a. Le titre mesuré et sa prévalence dans la population normale ?
b. Associations cliniques utiles au Dx ?
c. Faux positifs ?
d. Faux négatifs ?

A

a.
- 1:40 = 30%
- 1:80 = 10-12%
- 1:160 = 5-7%
- 1:320 = 3%
- 1:640 = <= 1%

b.
- LED >= 95%
- LED médicamenteux = 100%
- MCTD = 95-100%
- Sclérodermie = 90-95%
- Sjogren = 75%
- Myosites auto-immunes 40-80%

c. Faux positifs : erreur technique, âge (augmentation proportionnelle), maladies infectieuses, néo
d. Faux négatifs :
- anticorps anti-Ro/SSa (en lupus/Sjogren) donnent parfois des FAN négatifs
- Selon l’activité de la maladie
- Peuvent être en trop petite qté pour être détectés
- Erreur technique

89
Q

Quelles sont les différents types de myopathies inflammatoires ?

A
  • Myosite de chevauchement (la + fréquente, comptant pour 50% des myopathies inflammatoires idiopathiques)
  • Dermatomyosite pure (30-35%)
  • Myosite auto-immune nécrosante (10-15%)
  • Polymyosite pure (<= 5%, Dx d’exclusion)
  • Myosite à corps d’inclusion sporadique (<= 5%)
90
Q

Comment se présente la myosite de chevauchement ?

A
  • Pic d’incidence 40-60a, d’installation subaigue à chronique
  • Faiblesse proximale symétrique cou et tronc
  • Myalgie parfois
  • Fièvre
  • Dysphagie
  • Hypoventilation
  • Pneumopathie interstitielle
  • Faiblesse laryngée avec aspiration
  • Syndrome anti-synthétase
  • Manifestations de LED, Sjogren, sclérodermie, arthrite
  • Éruption cutanée de dermatomyosite : habituellement + discret que dans DM pure, bonne réponse au tx
  • Risque de néo au cours des 3 années suivant le Dx <= 5%
91
Q

Comment se présente la dermatomyosite pure ?

A
  • Association avec cancers ad 50% : néo poumons, ovaires, estomac
  • Tableau clinique aigu/subaigu

Atteinte cutanée (habituellement la 1ere manifestation avant atteinte musculaire) :
- rash héliotrope (paupière)
- papules de Gottron
- rash papulo-squameux face-tronc-extrémités
- cuir chevelu
- rash thorax (signe du V)
- érythème périungéal
- mains de mécanicien
- éruption cutanée typiquement extensive/chronique/réfractaire

92
Q

Comment se présente la myosite auto-immune nécrosante ?

A
  • Tableau clinique aigu/subaigu
  • CK très élevés
  • Absence d’éruption cutanée et de manifestations de chevauchement
  • Dysphagie par atteinte musculaire oropharyngée
  • Peut y avoir atteinte cardiaque grave (anti-SRP)
  • Caractérisée en pathologie par nécrose abondante et peu/pas d’inflammation
93
Q

Comment se présente la myosite à corps d’inclusion ?

A
  • Homme > 50a
  • Apparition insidieuse
  • Atteinte proximale ET distale : rechercher faiblesse fléchisseurs des doigts et poignets, quadriceps, tibial antérieur
  • HypoROT
  • CK légèrement augmentés
  • Dx à la Bx
  • Réfractaire au tx
  • Absence d’éruption cutanée et de manifestations de chevauchement
  • Pas de lien avec néo
94
Q

Comment se présente la polymyosite pure ?

A
  • Dx d’exclusion
  • Tableau clinique subaigu/chronique musculaire isolée
  • Sans éruption cutanée et sans manifestation de chevauchement
  • Sans autoanticorps associé ni accroissement du risque de néo
95
Q

Comment se présente le syndrome anti-synthétase ?

A
  • Association de myosite de chevauchement avec :
  • Raynaud
  • Polyarthrite
  • Pneumopathie interstitielle
  • Mains de mécanicien : hyperkératose avec fissuration des doigts
  • Peut être retrouvé chez certains patients avec anti-Jo1 ou autres anti-synthétases
96
Q

Quel est le Ddx de myopathie inflammatoire ?

A
  • Myosite inflammatoire 2aire à néo
  • Myopathie nécrosante associée à infx (influenza, VIH), paranéoplasique
  • Myopathie toxique : colchicine, statines, stéroïdes, zidovudine, imunoTx, etc.
  • Myopathie traumatique
  • Myopathie endocrinienne : hypoT4, hypo-hyperparathyroïdie, acromégalie, etc.
  • Myopathie neuromusculaire : myasthénie grave
  • Myopathie rhumatologique : vasculite
  • Myopathie métabolique : McArdle, carnitine, purine, mitochondriale, etc.
  • Dystrophie musculaire
97
Q

Quels sont les bilans à demander en suspicion de myopathie inflammatoire ?

A
  • CK↑, CRP↑, FAN (positif dans 80-90%)
  • Capillaroscopie
  • EMG, IRM cuisses/bras (zones myopathiques, utile pour guider Bx), Bx musculaire
  • RXP, épreuves de fonction respi
  • Rechercher néo avec DM

Autoanticorps spécifiques :
- Myosite de chevauchement : anti-Jo1, anti-synthétases (PL7, PL12, EJ, OJ, KS, Ha, Zo), anti-MDA-5, anti-PM-Scl, anti-Ku, anti-RNP, anti-topo-1, anti-RNA pol.III, anti-DNA, anti-centromères
- DM pure : Mi-2, TIF-1gamma, NXP2, SAE
- Myosite nécrosante auto-immune : SRP, HMGCR
- Polymyosite pure : pas d’autoanticorps associé
- Myosite à corps d’inclusion : anti-Mup-44 (5NTc1A)

98
Q

À l’E/P, quelles sont les manoeuvres spécifiques à effectuer pour la main/poignet ?

A

Finkelstein :
- Fermer poing avec pouce dans la main en faisant déviation ulnaire.
- Test positif si dlr au Long Adducteur et Court Extenseur (LACE) -> ténosynovite de Quervain

Signe de Tinel :
- Installer le poignet à plat sur surface plane, paumes vers le haut. Percuter face palmaire du poignet avec marteau réflexe.

Signe de Phallen :
- Effectuer une flexion maximale des 2 poignets en les appuyant l’un contre l’autre pendant 60s.
- Test positif si reproduction de paresthésies des doigts dans le territoire du nerf médian (face palmaire du 1er doigt ad moitié du 4e doigt)

99
Q

Que recherche-t-on à l’inspection et à la palpation de la main/poignet à l’E/P ?

A

Inspection :
- Déformations : doigts en boutonnière, en col de cygne, en marteau
- Signes inflammatoires
- Nodules : Heberden, Bouchard
- Atrophie aux éminences thénariennes ou hypothénariennes

Palpation (à la recherche de dlr, gonflement, ép. liquide, excroissance osseuse, nodule) :
- Articulation du poignet (radio-carpienne)
- Articulations MCP
- Articulation carpo-métacarpienne du pouce (trapézo-métacarpienne)
- Articulations IPP et IPD

100
Q

Comment se présente la fièvre méditéranéenne familiale (FMF) ?

A
  • Syndrome auto-inflammatoire autosomal récessif, fréquent dans population méditerranéenne et moyen-orientale.
  • Crises de fièvre < 72h avec sérosite intense, parfois spontanée, parfois précipitée par exercice / stress / menstruations
  • Crises débutent entre 5-15a dont 60% avant 10a. Mais 10% après l’âge de 20a.
  • Arthrite (70%), souvent monoarticulaire aigue affectant grosses articulations des MI
  • Dlr thoracique pleurétique
  • Sérosite abdominale (95% des cas) : ressemble à une appendicite
  • Dlr scrotale
  • Érythème érysipéloïde
  • Myalgie, céphalée, splénomégalie
  • Amyloïdose possible a/n rénal, hépatique, splénique ou GI
101
Q

Comment se présente la maladie associée aux IgG4 ?

A
  • Prédominance masculine, d’âge moyen 59-68a au Dx (sauf prédominance féminine et âge moyen + jeune pour groupe 3)
  • Se manifeste selon 4 groupes cliniques phénotypiques qui ont leurs propres manifestations associées

Autres manifestations possibles :
- Lymphadénopathies, habituellement sans splénomégalie
- Sx pseudo-allergiques
- Diminution de l’état général, perte de poids, fièvre rare
- Atteinte cutanée : pseudo-lymphome cutané
- Gastrite lymphoplasmocytaire
- Mastite sclérosante et pseudotumeurs inflammatoires du sein
- Prostatite
- Arthropathies
- etc.

102
Q

Quelles sont les manifestations du groupe 1 de la maladie à IgG4 ?

A

Maladie pancréato-hépato-biliaire :
- Pancréatites aigues auto-immunes
- Diabète pancréatogénique
- Insuff pancréatique
- Malabsorption
- Ictère indolore
- Pseudo-néoplasie
- Cholangite sclérosante non primitive
- Cholangites aigues
- Hépatite, hépatopathie, insuff hépatique

103
Q

Quelles sont les manifestations du groupe 2 de la maladie à IgG4 ?

A

Maladie rétropéritonéale/aortite :
- Fibrose rétropéritonéale qui envahit structures de contiguïté : aorte infrarénale et/ou artères iliaques
- Aortite, périaortite non infectieuse
- Anévrismes inflammatoires de l’aorte thoracique ou abdo
- Syndrome douloureux abdo chronique
- Mésentérite sclérosante
- Compression des structures médiastinales
- Péricardite constrictive
- Coronaropathie

104
Q

Quelles sont les manifestions du groupe 3 de la maladie à IgG4 ?

A

Maladie de la tête et du cou :
- Atteinte orbitaire : proptose, perte visuelle, diplopie
- Atteinte méningée
- Paralysie des NC
- Atteitne auriculaire : surdité, envahissemen osseux
- Sinusite chronique et anosmie
- Atteintes endocriniennes : dysthyroïdie, hypophysite, hypopituitarisme
- Destruction osseuse crânienne

105
Q

Quelles sont les manifestions du groupe 4 de la maladie à IgG4 ?

A

Maladie de Mikulicz & systémique :
- Atteinte des glandes lacrymales et salivaires (sicca)
- Atteinte pancréatique (comme groupe 1)
- Atteinte poumons et/ou plèvre : ép. pleural, épaississement pleural
- Atteinte rénale : néphrite tubulo-interstitielle, glomérulonéphrite
- Chevauchement possible avec autres groupes

106
Q

Quels sont les bilans à demander en suspicion de maladie à IgG4 ?

A
  • FSC : éosinophilie
  • VS et CRP N/légèrement ↑
  • ↓C3, C4 si atteinte rénale
  • Créat, analyse urine
  • TSH
  • Bilan hépatique, lipase
  • Dosage sous-classe IgG / IgG4 : aN si >= 2x LSN (peut être N dans 33% des cas, surtout groupe 2, ou peuvent être augmentés de manière non spécifique dans condition inflammatoire chronique)
  • Dosage des plasmablastes IgG4 circulants
  • FAN, FR, anti-ENA, anti-dsDNA, ANCA tous négatifs
  • RXP
  • PRN : scan pancorporel, ERCP, ponction lombaire, éval en ORL, etc.
107
Q

À l’E/P, que recherche-t-on à l’inspection et palpation de la hanche ?

A

Inspection :
- À la recherche de cicatrices, blessures visibles, gonflement, rougeur
- En décubitus dorsal, mesurer la longueur des MIs entre l’EIAS et le sommet de la malléole interne ipsilatérale

Palpation (en décubitus latéral, genoux fléchis) :
- Région du grand trochanter (bursite?)

Quand patient est debout :
- Démarche, boiterie

108
Q

Quelles sont les manoeuvres spécifiques à effectuer pour examiner la hanche à l’E/P ?

A

Manoeuvre de FABER :
- Test positif si dlr + limitation à l’aine = pathologie de la hanche
- Test positif si dlr à la fesse + limitation = pathologie sacro-iliaque

Manoeuvre de FADIR :
- Test positif si dlr + limitation à l’aine = conflit fémoro-acétabulaire (atteinte du labrum)

109
Q

Comment se présente la maladie de Still de l’adulte ?

A
  • Maladie auto-inflammatoire d’étio indéterminée, femme légèrement > homme, plus fréquent < 45a
  • 3 patrons possibles : patron monophasique avec rémission permanente, patron intermittent (récidives de crises, habituellement progressivement moins graves), patron chronique (articulaire et/ou multisystémique)
  • Fièvre avec un ou deux pics par jour, habituellement en pm/fin de journée (parfois la seule manifestation clinique)
  • Éruption cutanée maculopapuleuse évanescente, parfois prurigineuse, couleur rose saumonée, du tronc et extrémités proximales, associée au pic de fièvre
  • Dermographisme
  • Arthralgie et myalgies fréquentes. Oligo- ou polyarthrite des grosses articulations (66% des cas)
  • Atteinte des petits articulations (MCP, IPP) chez 20%
  • Pharyngite (70%), non exsudative
  • ADNP cervicale/axillaire (50%)
  • Hépatosplénomégalie
  • Pleuropéricardite possible
  • Perte de poids
  • Syndrome d’activation des macrophages (hémophagocytaire) : chez 10%, avec pancytopénie par phagocytose via macrophages
110
Q

Quels sont les critères Dx de maladie de Still de l’adulte (selon Yamaguchi) ?

A

Au moins 5 critères dont 2 majeurs :

Critères MAJEURS :
- Fièvre intermittente >= 39° durant >= 1 semaine
- Arthralgie ou arthrite persistante >= 2 semaines
- Éruption cutanée maculeuse ou maculopapuleuse non prurigineuse, de couleur rose saumonée, du tronc et/ou des extrémités durant épisodes de fièvre
- Leucocytose dont au moins 80% neutrophiles

Critères MINEURS :
- Mal de gorge
- ADNP
- Hépato ou splénomégalie
- Bilan hépatique perturbé
- FAN et facteur rhumatoïde négatifs

111
Q

Quels sont les bilans à demander en suspicion de maladie de Still de l’adulte ?

A
  • ↑ferritine
  • Auto-anticorps négatifs : FR, ANA, etc.
  • Syndrome d’activation des macrophages : pancytopénie, hypertriglycéridémie, hypofibrinogénémie
112
Q

Nommer les vasculites à gros vaisseaux.

A
  • Artérite à cellules géantes
  • Artérite de Takayasu
  • Artérite secondaire
113
Q

Nommer les vasculites à moyens vaisseaux.

A
  • Polyartérite noueuse
  • Syndrome de Kawasaki
  • Artérite secondaire
114
Q

Nommer les vasculites à petits vaisseaux à ANCA positif.

A
  • Granulomatose avec polyangéite
  • Polyangéite microscopique
  • Granulomatose avec polyangéite éosinophilique
  • Artérite secondaire
115
Q

Nommer les vasculites à petits vaisseaux à ANCA négatif.

A
  • Vasculite à IgA (Henoch-Schonlein)
  • Cryoglobulinémie
  • Maladie avec anticorps anti-GBM
  • Vasculite urticarienne
  • Artérite secondaire
116
Q

Nommer les vasculites à vaisseaux de taille variable.

A
  • Maladie de Behçet
  • Syndrome de Cogan
117
Q

Comment se présente une maladie interstitielle pulmonaire aux épreuves de fonction respiratoire ?

A
  • En général, se présente comme syndrome restrictif (rarement ss forme de syndrome obstructif)
  • Spirométrie : ↓VEMS, VEMS/CVF (Tiff) > 0.7
  • Volumes pulmonaires : ↓CPT
  • Capacité de diffusion : ↓DLCO
  • Peut parfois se présenter uniquement avec une diminution de la DLCO
117
Q

Comment se présente la maladie interstitielle pulmonaire ?

A
  • Groupe hétérogène de maladies caractérisées par l’inflammation et la fibrose du septum interalvéolaire

S&Sx :
- Dyspnée d’effort d’apparition insidieuse
- Toux sèche
- Fatigue
- +/- hypocratisme digital
- +/- crépitants inspiratoires
- +/- Sx d’une maladie multisystémique

118
Q

Quelles sont les maladies interstitielles pulmonaires d’origine auto-immunitaire ?

A

Collagénoses :
- Sclérodermie : patron pneumopathie interstitielle non spécifique (NSIP) le + fréquent
- PAR : patron pneumopathie interstitielle usuelle (UIP) et NSIP les + fréquents
- Dermatopolymyosite : patron NSIP et pneumopathie organisée (OP, anciennement BOOP)
- Sjogren : patron NSIP et pneumopathie interstitielle lymphocytaire (LIP)
- Connectivites mixtes
- Lupus

Vasculites :
- Polyangéite microscopique
- Granulomatose avec polyangéite

Pneumopathie interstitielle avec caractéristiques auto-immunitaires (IPAF)

119
Q

À l’E/P du genou, qu’évalue-t-on en général à l’inspection et à la palpation ?

A

Inspection :
- patient debout, à la recherche d’un flexum, recurvatum, varus et valgus
- patient en décubitus dorsal, genoux à 90°, à la recherche de gonflement, rougeur, oedème, cicatrices, déformations

Palpation : rechercher chaleur, dlr et gonflement
- Structures osseuses : apophyse tibiale ant., plateaux tibiaux, tête du péroné, condyles fémoraux, rotule
- Interlignes articulaires médiale et latérale à partir du tendon rotulien
- Tendons : rotulien, quadricipital, bandelette ilio-tibiale, patte d’oie (sartorius, semi-tendineux, gracile)
- Ligaments collatéraux médial et latéral
- Creux poplité à la recherche d’un kyste de Baker

120
Q

Quelles sont les manoeuvres spécifiques à l’E/P du genou ? (9)

A
  • Signe du flot : positif si bombement en médial
  • Signe du glaçon : positif si rotule flotte
  • Signe du rabot : à la recherche de dlr et/ou crépitements ss la rotule pour une lésion patellaire
  • Examen des ligaments collatéraux : positif si reproduction de dlr/laxité
  • Signe du tiroir : positif si ↑translation/absence d’arrêt
  • Test de Lachman : test normal = arrêt dur
  • (Test du pivot) : positif si apparition de ressaut entre 20-40° de flexion
  • Test de McMurray : positif si “clic” a/n de l’interligne articulaire + dlr
  • Test de Thessaly : positif si présence de dlr à la région médiale ou latérale
121
Q

Comment se présente l’artérite à cellules géantes ?

A
  • Artérite granulomateuse, non nécrosante, des gros et moyens vaisseaux (aorte, ses branches principales et artères de la tête extracrâniennes majoritairement)
  • Âge > 50a (âge moyen 74a)
  • Femmes:hommes 3-4:1

S&Sx :
- FUO, perte poids, TA asymétrique
- ICT, AVC
- Ulcération/nécrose cuir chevelu/langue
- Sensibilité du crâne
- Sensibilité des artères temporales, nodosité, rougeur, gonflement, ↓pouls, souffle (mais ad 35% sont N)
- Fond d’oeil : papilloedème, pâleur papillaire, exsudats cotonneux
- Céphalée frontale, temporale ou occipitale
- Tb visuel : perte vision partielle, amaurose fugace, diplopie, tb perception des couleurs, hallucinations visuelles
- Claudication de mâchoire ou langue ou des extrémités
- Mono/polyneuropathies, radiculopathie cervicale avec cervicobrachialgie
- Sx respi : toux, voix rauqye, mal de gorge
- Aortite, souffle insuff aortique, anévrisme +/- dissection aorte thoracique
- PMR dans 40% des cas

122
Q

Quels sont les critères Dx de l’artérite temporale (selon l’ACR) ?

A

Dx si >= 3 critères :
- Âge >= 50a
- Céphalée nouvelle
- aN de l’artère temporale
- ↑VS >= 50mm/h
- Bx de l’artère temporale aN

123
Q

Comment se présente la polymyalgia rheumatica ?

A
  • Associée à l’artérite à cell géantes dans 5-15% des cas
  • > 50a, femmes:hommes 2-3:1
  • Dlr a/n des ceintures scapulaires et pelvienne, bilat., symétrique, > 4 semaines
  • Au départ, peut être asymétrique
  • Raideur matinale, fièvre, perte de poids
  • Sx distaux occasionnels : arthrite asymétrique légère non érosive aux grosses articulations
  • Tunnel carpien
  • Oedème du dos des mains et poignets
  • Réponse rapide aux stéroïdes
124
Q

Quels sont les critères Dx de la polymyalgia rheumatica ?

A

Score >= 4 est une PMR dans l’algorithme sans échographie. (PMR = Dx d’exclusion)

Âge >= 50a, dlr aux épaules bilat. et VS/CRP aN ET :
- Raideur matinale > 45min (2)
- Coxalgie ou limitation ROM (1)
- FR et anti-CCP négatifs (2)
- Absence d’atteinte d’autres articulations (1)

125
Q

Comment se présente la polyartérite noueuse ?

A
  • Inflammation nécrosante des artères de petit et moyen calibre
  • 1aire ou 2aire à hépatite B/C, VIH, tricholeucémie, néo lymphoïde, PAR
  • Association avec déficience en adénosine déaminase 2, avec syndrome myélodysplasique, polychondrite, artérite à cell géantes, syndrome de Sweet, syndrome VEXAS

S&Sx :
- Atteinte état général : fièvre, perte poids, myalgies, arthrite
- Atteinte cutanée : livedo reticularis, ischémie digitale, ulcères cutanés, nodules sous-cut, érythème noueux
- Atteinte neuro : mononévrite multiplex, AVC
- Sclérite
- Atteinte MSK : dlr os prétibial (périostite), arthralgies (grosses articulations++), myalgies
- Atteinte cardiaque : coronarite, myocardite, péricardite
- Atteinte GI : dlr, saignmnt, pancréatite, ischémie/infarctus mésentérique, perforation viscères creux
- Atteinte rénale : HTA, insuff rénale, protéinurie
- Infarctus testiculaire, orchite, épididymite

PAS d’atteinte pulmonaire/glomérulonéphrite, ANCA négatifs

126
Q

Quels sont les bilans à demander en suspicion de polyartérite noueuse ?

A
  • Éval en ophtalmo
  • BdB, CK, ANCA
  • Si ANCA positif : confirmer par recherche d’anti-PR3, anti-MPO (devraient être négatifs)
  • FR, complément, cryoglobulines
  • Bx muscle, nerf (sural ou branche sensitive fibulaire superficiel), testicule, foie, rein, peau selon l’atteinte
  • Sérologies hépatites B/C, VIH
  • Artériographie abdominale selon Sx
127
Q

À l’E/P du rachis cervical, que recherche-t-on en général à l’inspection et à la palpation ?

A

Inspection :
- Lorsque patient debout, observer, de dos, à la recherche de déformation, asymétrie (scoliose), rougeurs, cicatrices, spasmes musculaires, posture antalgique
- De profil, rechercher lordose, cyphose et lordose

Palpation (en décubitus dorsal) :
- Palper chaque apophyse épineuse
- Palper en paravertébral (muscles, facettes articulaires) à la recherche de dlr, gonflement, spasmes musculaires

128
Q

À l’E/P du rachis lombaire, que recherche-t-on en général à l’inspection et à la palpation ?

A

Inspection :
- Lorsque patient debout, pieds légèrement écartés, inspecter de face et de dos à la recherche de position antalgique ou déviation
- Lorsque de profil, évaluer lordose normale
- Mesure de l’indice de Schober

Palpation (lorsque patient penché vers l’avant) :
- Palper chaque apophyse épineuse avec le pouce
- Et en paravertébral,
- À la recherche de dlr, gonflement ou spasme musculaire

129
Q

Quelles sont les manoeuvres spécifiques à évaluer à l’E/P du rachis lombaire ?

A

Tests de mise sous tension du nerf sciatique (L4-L5-S1-S2) :
- Manoeuvre du tripode : test positif si reproduction de la sciatalgie
- Lasègue : test positif si reproduction de la sciatalgie (ne pas oublier le renforcement, et noter l’angle d’apparition de dlr)

Test de mise sous tension du nerf fémoral (L2-L3-L4) :
- Lasègue fémoral : test positif si reproduction de cruralgie

130
Q

Comment se présente l’artérite de Takayasu ?

A
  • Artérite souvent granulomateuse de l’aorte et ses principales branches (art. pulmonaires peuvent aussi être atteintes)
  • Femmes:hommes 4-9:1, âge < 50a
  • 20% forme évolution monophasique sans rechute
  • 80% forme évolutive avec rémissions et rechutes

S&Sx :
- TA asymétrique
- Hypoperfusion cérébrale : lipothymie, tb visuels, vertiges, AVC
- Angine, insuff aortique, insuff cardiaque, dlr carotidienne
- Dyspnée
- Ischémie mésentérique
- Hypertension rénovasculaire
- Claudication des extrémités
- Asymétrie des pouls périphériques

131
Q

Comment se présente la granulomatose avec polyangéite (GPA) ?

A
  • Inflammation granulomateuse des voies respi et vasculite multisystémique nécrosante
  • Atteint tout âge, mais pic entre 40-60a

S&Sx :
- Pseudotumeur orbitale, uvéite antérieure, sclérite, rétinopathie rare
- Sinusite, croûtes nasales, épistaxis, perforation septale, déformation nasale en selle
- Otite séreuse, surdité neurosensorielle
- Diabète insipide
- Sténose sous-glottique
- Toux, hémoptysies, dyspnée, nodules multiples pulmonaires (propension pour se dév. en lésion cavitaire)
- Glomérulonéphrite
- Polyarthrite mimant PAR ou mono-oligoarthrite migratrice
- Mononévrite multiple
- Éruption cutanée purpurique

132
Q

Comment se présente la granulomatose éosinophilique avec polyangéite (Churg-Strauss) ?

A
  • Inflammation granulomateuse éosinophilique avec vasculite nécrosante
  • Asthme à début tardif (patients > 30a)

S&Sx :
- Mononévrite multiplexe
- Asthme, infiltrats migratoires, nodules pulmonaires non cavitaires
- CMP, coronarite (rare)
- Cholécystite, pancréatite, ischémie mésentérique, perforation GI
- Glomérulonéphrite
- Atteinte prostate
- Purpura, ulcères superficiels, papulovésicules nécrotiques

133
Q

Comment se présente la vasculite à IgA (purpura d’Hénoch-Schonlein) ?

A
  • Vasculite avec dépôts d’IgA sur petits vaisseaux
  • Maladie de l’enfance surtout (90% < 10a)
  • Association avec infx des voies respi précédente, réaction médicamenteuse
  • Chez l’adulte, association avec néo solides et hématologiques

S&Sx :
- Arthralgies, arthrite (genoux, chevilles, oedème périarticulaire)
- Atteinte pulmonaire avec hémorragie alvéolaire (rare)
- Dlr abdo, saignement GI
- Hématurie, insuff rénale aigue rare, néphropathie à IgA
- Purpura des MI (bulles hémorragiques, lésions nécrotiques)

134
Q

Comment se présente la vasculite cryoglobulinémique ?

A

Il existe 3 groupes de cryoglobulines :
- Type 1 : monoclonales, associées avec dyscrasie plasmocytaire
- Type 2 : mixte, avec une composante monoclonale avec activité facteur rhumatoïde
- Type 3 : mixte, avec composante polyclonale

Facteurs de risque : VHB, VHC, endocardite, maladie lymphoproliférative (néo lymphoïde, Waldenstrom), collagénose (surtout Sjogren)

S&Sx :
- Éruption cutanée membres inférieurs
- Arthralgies, arthrite
- Fatigue
- Glomérulonéphrite 50%
- Polyneuropathie sensitivomotrice
- Mononévrite multiplex
- Sjogren ou Raynaud secondaire

135
Q

Quels sont les critères qui différentient l’ostéoporose et l’ostéopénie ?

A

Score T à la DMO mesurée à la hanche et colonne lombaire :
- Ostéoporose : <= -2.5
- Ostéopénie : entre -2.5 et -1.0

136
Q

Quelles sont les causes secondaires d’ostéoporose ?

A
  • GI : gastrectomie, malabsorption, hépatopathie, tb d’alimentation, malnutrition
  • Hémato : MM, lymphome, leucémie
  • Endocrino : Cushing, hyperparathyroïdie, hyperthyroïdie, ménopause précoce, DM, hypogonadisme
  • Néo : 2aire à la chimioTx, myélome
  • Rhumato : PAR, SLE, spondylite ankylosante
  • Rx : cortico, antiépileptiques, héparine chronique, tx déprivation d’androgènes, inhibiteurs d’aromatase
  • Maladie rénale
  • Immobilisation
  • MPOC (2aire à tabagisme, maladie et utilisation cortico)
137
Q

Que demander à l’anamnèse d’évaluation de l’ostéoporose ?

A

Facteurs de risque majeurs :
- Âge >= 65a
- Écrasement vertébral
- Fx de fragilisation après l’âge de 40a
- ATCD familiaux de fx
- Prise de glucocorticoïdes >= 3mois
- Syndrome de malabsorption
- Hyperparathyroïdie primaire
- Tendance aux chutes
- Ostéopénie apparente sur radiographie
- Hypogonadisme
- Ménopause précoce (avant l’âge de 45a)

Facteurs de risque mineurs :
- PAR
- ATCD d’hyperT4 clinique
- Tx chronique aux anticonvulsivants
- Faible apport alimentaire en Ca
- Tabagisme, conso ROH, caféine
- Poids corporel < 57kg
- Perte pondérale > 10% du poids corporel avant l’âge de 25a
- Héparinotx chronique

138
Q

Quels sont les critères d’indication pour un tx d’entretien en prévention de goutte ?

A
  • > = 2 attaques gouttes / an
  • Si tophus
  • ATCD lithiase rénale
  • Goutte polyarticulaire grave ou chronique
  • IRC
  • Syndrome de lyse tumorale
139
Q

Quels sont les critères Dx de la polyartérite noueuse (PAN) ?

A

Dx >= 3 critères positifs
Mnémo : ABCDEFGHI
- Arteriography abnormality (aneurysms)
- Biopsy showing PMN neutrophils
- Creatinine elevation
- Diastolic BP elevation > 90 mmHg
- Extremities pain (myalgias) including testicular pain
- Florid livedo reticularis on trunk or limbs
- Gross weight loss > 4kg
- Hepatitis B positive
- Impaired sensation (mono- or polyneuropathy)

140
Q

Quelles sont les valeurs de CRP considérées “normales” selon l’âge ?

A
  • Femmes = âge / 5 + 6
  • Hommes = âge / 5
141
Q

Quelles sont les valeurs de VS considérées “normales” selon l’âge ?

A
  • Femmes = (âge + 10) / 2
  • Hommes = âge / 2
142
Q

V ou F : 50% des PAR sont séronégatives initialement, puis deviennent séropositives au fil du temps pour 90% des patients

A

Faux.
- Il est vrai que ad 50% des PAR sont séronégatives initialement
- Par contre, seulement 70-80% des PAR deviennent séropositives au fil du temps (FR et CCP positifs)