Neurologie : Epilepsies, Migraines, Algies Faciales Flashcards

1
Q

Crise d’epilepsie - definition ?

A

Depolarisation synchrone d’un ensemble de neurones caracterisés par une hyperexcitabilité, synchronisée , cette depolarisation se traduit par une bouffée de potentiel d’action qui à l’ECG se manifeste par une pointe.

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2
Q

Quand est-ce qu’on parle d’une epilepsie ?

A

Survenue de crises epileptiques d’une façon récurrente avec des anomalies à EEG.

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3
Q

Physiopathologie d’une epikepsie ?

A

Déséquilibre entre les systemes inhibiteurs gabaergiques et excitateurs glutamatergiques à l’origine des décharges anormales de potentiels d’action.

L’origine moleculaire sont des mutations codants des canaux sodiques et recepteurs GABA - ce qu’engendrera ube entrée prolongée de Na dans le neurone => Hyperexcitation soit réduction du courant chlore hyperpolarisant.

La maladie est aggravée avec le temps car il y aura destruction des neurones gabaergiques par sur-stimulation et la compensation physiologiques des synapses perdues par des neurones excitateurs glutamatergiques => aggravation de la maladie, étendue des lesions neuronales ménant à des déficits fonctionnels permanents.

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4
Q

Crises géneralisés - definition et types ?

A

Décharge paroxystique des 2 hémisphères cérébraux.

Absence typique (rupture de contact et activité pendant quelques secondes)

Myoclonies bilaterales ( secousses musculaires isolées ou répetés en salve sans perte de conscience)

Tonicocloniques

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5
Q

Citet et decrire les 3 phases d’une crise tonicoclonique ?

A

Phase tonique (10-20 sec) : contractions musculaires segmentaires soutenues

Phase clonique : secousses musculaires segmentaires, repetitives et et rythmiques, bilaterales, synchrones

Phase resolutive : coma profond hypotonique et immobile avec relâchement musculaire complet et énurésie.

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6
Q

Crises partielles - definitions et types ?

A

Décharge neuronale intéresse qu’une seule hémisphère cérébral

Crises partielles simples (sans perte de la conscience)

Crises partielles complexes (avec altération de la conscience)

Crisez partielles secondairement généralisées

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7
Q

Principales etiologies d’une epilepsie non idiopathique ?

A

Lésions : tumeurs, ischémies, traumatismes, infections

Non lesionneles : Alcool ethylique, cocaine, amphetamine, psychotropes (imipraminiques, tramadol, théophyline, isoniazide…) , hypoglycemie, hypocalcemie, hyponatremie.

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8
Q

Diagnostic de l’epilepsie ?

A

Clinique + EEG - si necessaire - IRM.

Un EEG normal n’ecarte pas le diagnostic.

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9
Q

Traitement en Iere intention pour epilepsie généralisée ?

A

Monotherapie valproate de sodium ou lamotrigine

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10
Q

Echec de monotherapie - solutions ?

A

Monotherapie de substitution après une periode transitoire de chevauchement des 2

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11
Q

Echec de la monotherapie de substitution - conduite ?

A

Lamotrigine + Valproate de Sodium (accord éclairé du patient avant ttment)

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12
Q

Traitement de I-ere intention dans l’epilepsie partielle ?

A

Valproate de sodium ou lamotrigine ou carbamazepine ou oxacarbamazepine ou gabapentine ou levetiracetam

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13
Q

Bitherapie en cad d’epilepsie partielle ?

A

Associations aux molecules de premiere intention : topiramate, levetiracetam, eslicarbazepine ou lacosamide

Perampanel en 2eme intention

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14
Q

Syndrome de Lennox-Gastaut ?

A

Encephalopathie epileptique sévère debute entre 3-10 ans caracterisée par une triade symptomatique : crises toniques , axiales, diurnes ou nocturnes

Ttment par valproate ou lamotrigine

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15
Q

Etat de mal epileptique - definition ?

A

Urgence thérapeutique : répetition rapprochée de crises récurrentes avec persistance pendant la phase intercritique dune alteration de la conscience

En pratique : 2 crises de 30 minutes ou une crise prolongée > 30 min pour les etats de mal non convulsifs

2 crises generalisées tonicocoloniques sans retour à la conscience entre les 2 ou d’une crise tonicoclonique superieure à 5 minutes pour les états de mal généralisé tonicoclonique.

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16
Q

Prise en charge d’un etat de mal epileptique ?

A

Interruption de l’activité epileptique :

1 ampoule à 10 mg de diazepam en 3 min
1 ampoule de clonazepam en 3 min

Si echec - repeter immédiatement une seule fois et mettre en place une administration : Fosphenytoine ou phenytoine

Si les crises persistent apres 20 min :
Phenobarbital
Si les crises persistent apres 40 min :
Thiopental

Traitement symptomatique : oxygenation, assistance respiratoire si necessaire, recherche de la cause, surveillance hemodynamique.

17
Q

Migraine - definition ?

A

Trouble neurologique caractérisé par des crises intermittentes de céphalées liés à l’activation du systeme trigemino-vasculaire responsable d’une inflammation périvasculaire. Les crises peuvent ou non être accompagnées des phenomenes visuels ou sensitifs appelés auras.

18
Q

Physiopathologie de la migraine ?

A

Consequence d’une excitabilité neuronale anormale avec kne prédisposition génétique et environnementale.

Activation du trijumeau -> libération serotonine et adrenaline -> vasodilatations des vaisseaux crâniens-> augmentation de la perméabilité vasculaire -> liberation des substances algogenes et inflammatoires : substance P, NO , prostaglandines , histamine.

19
Q

Sex ratio migraines ?

A

3F/1H

20
Q

Diagnostic d’une migraine ?

A

Diagnostic clinique conforme l’ICDH 3

Migraine sans aura : au moins 5 crises , crises de céphalées de 4 à 72 H , céphalées unilaterales, pulsatiles, midérées ou severes , aggravées par l’effort physique de routine (au moins 2 caract) , durant la crise - nausées ou vomissements, photophobie, phonophobie (au moins 1) , examen clinique normal entre les crises

Avec aura : au moins 2 crises , symptomes de l’aura reversibles, développement progressif de l’aura pendant 4 min, durée de chaque symptome de l’aura n’excedant pas 60 min , intervalle libre de moins de 60 min entre l’aura et céphalée.

21
Q

Point d’attention !!!

A

Toute céphalée paroxystique inhabituelle doit faire rechercher une poussée hypertensive ou hémorragie méningée même si migraineux connu.

22
Q

Traitement de crise de la migraine ?

A

Crise légère à modérée :
Paracetamol ou AINS en monotherapie

Après 2 heures - evaluation du traitement
Si echec - triptan

Crise severe d’emblée qui ne repond pas aux AINS :

Triptan ou Derivé ergoté pour patients non repondeurs aux triptans.

Tenue d’un agenda des crises pendant 6 mois : date de survenue, durée, intensité de la douleur, traitement prescrit ou non.

23
Q

Traitement non médicamenteux de la crise migraineuse ?

A

Repos, obscurité, calme, bonne observance.

Application de chaud et froid ou d’une pression au niveau de la tête et du cou peut peut-être efficace.

24
Q

Traitemend de fond de la migraine ?

A

B-bloquants en premiere intention : (propranolol, metoprolol ) , amitriptyline, topiramate.
2eme intention : pizotifene, oxetorone
Derniere intention flunarizine

Après 3 mois, évaluation de l’efficacité du traitement

  • > pendant 6-12 mois , poursuite du traitement puis diminution très lente de la posologie à l’arrêt.
  • > Echec : augmentation de la posologie tant que le rapport benefice/risque est positif ou changement de principe actif.
25
Q

Quand faut-il instaurer un traitement de fond ?

A

+ de 2-3 crises/mois depuis plus de 3 mois , crises sévères, longues ou répondant mal au traitement de crise.

Consommation médicamenteuse : >6-8 prises/mois depuis 3 mois

26
Q

Nouveau traitement de fond pour la migraine qui sera disponible en stylo injectable SC ?

A

Erenumab - anticorps orienté contre le recepteur de la calcitonine.

27
Q

Traitement du mal migraineux ?

A

Sumatriptatn SC (s’assurer qu’il y a pas eu de prises des dérivés ergotés dans les 24 heures)

28
Q

Traitement de la migraine avec aura ?

A

AINS ou antalgiques pendant l’aura - triptans et dérivés ergotés que pendant la phase cephalalgique (risque d’AVC ischemique)

29
Q

Prise en charge de la migraine chez la femme enceinte ?

A

Paracetamol - pendant toute la grossesse
AINS - CI pendant le second semestre
Aspirine - CI pendant le 3eme semestre
Triptans et derives de l’ergot de seigle CI pendant la grossesse.

Ttment de fond : Topiramate CI car teratogene.

30
Q

Algies vasculaires de la face terrain ?

A

Adulte jeune avec predominance madculime 5H/1F

31
Q

Decrire l’algie vasculaire de la face ?

A

Douleur violente strictement unilaterale centrée sur l’oeil et irradiant vers le front, les tempes, la joue = douleur orbito-temporale d’une durée de 15 à 4 heures avec 1-8 crise/jour

Evolution periodique - periodes douloureuses de 2 à 12 semaines puis intervalle libres (mois , années)

32
Q

Traitement de la crise d’algie vasculaire de la face ?

A

Sumatriptan injectable SC
Ou
Oxygene en inhalation nasale

33
Q

Traitement de fond de l’algie vasculaire de la face ?

A

Vérapamil en premiete intention (ECG préalable)
Propranolol
Injection sous occipitale corticoides
Topiramate VO 2nde intention