Neurologie : Epilepsies, Migraines, Algies Faciales Flashcards
Crise d’epilepsie - definition ?
Depolarisation synchrone d’un ensemble de neurones caracterisés par une hyperexcitabilité, synchronisée , cette depolarisation se traduit par une bouffée de potentiel d’action qui à l’ECG se manifeste par une pointe.
Quand est-ce qu’on parle d’une epilepsie ?
Survenue de crises epileptiques d’une façon récurrente avec des anomalies à EEG.
Physiopathologie d’une epikepsie ?
Déséquilibre entre les systemes inhibiteurs gabaergiques et excitateurs glutamatergiques à l’origine des décharges anormales de potentiels d’action.
L’origine moleculaire sont des mutations codants des canaux sodiques et recepteurs GABA - ce qu’engendrera ube entrée prolongée de Na dans le neurone => Hyperexcitation soit réduction du courant chlore hyperpolarisant.
La maladie est aggravée avec le temps car il y aura destruction des neurones gabaergiques par sur-stimulation et la compensation physiologiques des synapses perdues par des neurones excitateurs glutamatergiques => aggravation de la maladie, étendue des lesions neuronales ménant à des déficits fonctionnels permanents.
Crises géneralisés - definition et types ?
Décharge paroxystique des 2 hémisphères cérébraux.
Absence typique (rupture de contact et activité pendant quelques secondes)
Myoclonies bilaterales ( secousses musculaires isolées ou répetés en salve sans perte de conscience)
Tonicocloniques
Citet et decrire les 3 phases d’une crise tonicoclonique ?
Phase tonique (10-20 sec) : contractions musculaires segmentaires soutenues
Phase clonique : secousses musculaires segmentaires, repetitives et et rythmiques, bilaterales, synchrones
Phase resolutive : coma profond hypotonique et immobile avec relâchement musculaire complet et énurésie.
Crises partielles - definitions et types ?
Décharge neuronale intéresse qu’une seule hémisphère cérébral
Crises partielles simples (sans perte de la conscience)
Crises partielles complexes (avec altération de la conscience)
Crisez partielles secondairement généralisées
Principales etiologies d’une epilepsie non idiopathique ?
Lésions : tumeurs, ischémies, traumatismes, infections
Non lesionneles : Alcool ethylique, cocaine, amphetamine, psychotropes (imipraminiques, tramadol, théophyline, isoniazide…) , hypoglycemie, hypocalcemie, hyponatremie.
Diagnostic de l’epilepsie ?
Clinique + EEG - si necessaire - IRM.
Un EEG normal n’ecarte pas le diagnostic.
Traitement en Iere intention pour epilepsie généralisée ?
Monotherapie valproate de sodium ou lamotrigine
Echec de monotherapie - solutions ?
Monotherapie de substitution après une periode transitoire de chevauchement des 2
Echec de la monotherapie de substitution - conduite ?
Lamotrigine + Valproate de Sodium (accord éclairé du patient avant ttment)
Traitement de I-ere intention dans l’epilepsie partielle ?
Valproate de sodium ou lamotrigine ou carbamazepine ou oxacarbamazepine ou gabapentine ou levetiracetam
Bitherapie en cad d’epilepsie partielle ?
Associations aux molecules de premiere intention : topiramate, levetiracetam, eslicarbazepine ou lacosamide
Perampanel en 2eme intention
Syndrome de Lennox-Gastaut ?
Encephalopathie epileptique sévère debute entre 3-10 ans caracterisée par une triade symptomatique : crises toniques , axiales, diurnes ou nocturnes
Ttment par valproate ou lamotrigine
Etat de mal epileptique - definition ?
Urgence thérapeutique : répetition rapprochée de crises récurrentes avec persistance pendant la phase intercritique dune alteration de la conscience
En pratique : 2 crises de 30 minutes ou une crise prolongée > 30 min pour les etats de mal non convulsifs
2 crises generalisées tonicocoloniques sans retour à la conscience entre les 2 ou d’une crise tonicoclonique superieure à 5 minutes pour les états de mal généralisé tonicoclonique.
Prise en charge d’un etat de mal epileptique ?
Interruption de l’activité epileptique :
1 ampoule à 10 mg de diazepam en 3 min
1 ampoule de clonazepam en 3 min
Si echec - repeter immédiatement une seule fois et mettre en place une administration : Fosphenytoine ou phenytoine
Si les crises persistent apres 20 min :
Phenobarbital
Si les crises persistent apres 40 min :
Thiopental
Traitement symptomatique : oxygenation, assistance respiratoire si necessaire, recherche de la cause, surveillance hemodynamique.
Migraine - definition ?
Trouble neurologique caractérisé par des crises intermittentes de céphalées liés à l’activation du systeme trigemino-vasculaire responsable d’une inflammation périvasculaire. Les crises peuvent ou non être accompagnées des phenomenes visuels ou sensitifs appelés auras.
Physiopathologie de la migraine ?
Consequence d’une excitabilité neuronale anormale avec kne prédisposition génétique et environnementale.
Activation du trijumeau -> libération serotonine et adrenaline -> vasodilatations des vaisseaux crâniens-> augmentation de la perméabilité vasculaire -> liberation des substances algogenes et inflammatoires : substance P, NO , prostaglandines , histamine.
Sex ratio migraines ?
3F/1H
Diagnostic d’une migraine ?
Diagnostic clinique conforme l’ICDH 3
Migraine sans aura : au moins 5 crises , crises de céphalées de 4 à 72 H , céphalées unilaterales, pulsatiles, midérées ou severes , aggravées par l’effort physique de routine (au moins 2 caract) , durant la crise - nausées ou vomissements, photophobie, phonophobie (au moins 1) , examen clinique normal entre les crises
Avec aura : au moins 2 crises , symptomes de l’aura reversibles, développement progressif de l’aura pendant 4 min, durée de chaque symptome de l’aura n’excedant pas 60 min , intervalle libre de moins de 60 min entre l’aura et céphalée.
Point d’attention !!!
Toute céphalée paroxystique inhabituelle doit faire rechercher une poussée hypertensive ou hémorragie méningée même si migraineux connu.
Traitement de crise de la migraine ?
Crise légère à modérée :
Paracetamol ou AINS en monotherapie
Après 2 heures - evaluation du traitement
Si echec - triptan
Crise severe d’emblée qui ne repond pas aux AINS :
Triptan ou Derivé ergoté pour patients non repondeurs aux triptans.
Tenue d’un agenda des crises pendant 6 mois : date de survenue, durée, intensité de la douleur, traitement prescrit ou non.
Traitement non médicamenteux de la crise migraineuse ?
Repos, obscurité, calme, bonne observance.
Application de chaud et froid ou d’une pression au niveau de la tête et du cou peut peut-être efficace.
Traitemend de fond de la migraine ?
B-bloquants en premiere intention : (propranolol, metoprolol ) , amitriptyline, topiramate.
2eme intention : pizotifene, oxetorone
Derniere intention flunarizine
Après 3 mois, évaluation de l’efficacité du traitement
- > pendant 6-12 mois , poursuite du traitement puis diminution très lente de la posologie à l’arrêt.
- > Echec : augmentation de la posologie tant que le rapport benefice/risque est positif ou changement de principe actif.