hypersensibilite dentinaire Flashcards
def hypersensibilité dentinaire
Douleur brève et aigue non rémanente (qui cesse après la disparition de la cause) au niveau de la dentine exposée, en réponse à des stimuli mixtes : thermiques, gazeux, tactiles, osmotiques ou chimiques.
La douleur diminue rapidement lorsqu’il n’y a plus de stimulus.
prevalence generale
touche plus du tiers de la population (qui a ressenti ou ressent de
l’hypersensibilité dentinaire), soit environ 35%.
prevalence des sites
une large prédominance pour les zones cervicales : 90%. Mais il y a une
augmentation des HSD dans les régions occlusales, notamment chez les jeunes patients (due à
l’augmentation des pathologies érosives).
prevalence des types de dents
majoritairement les prémolaires maxillaires (brossages
traumatiques pour la plupart), puis les incisives, les molaires, et enfin les canines (qui sont les +
résistantes et donc les moins touchées)
prévalence par age
tous les âges sont affectés mais c’est une pathologie qui touche
particulièrement les jeunes adultes : de 30 à 40 ans (pic de prévalence) dû à la concomitance de
plusieurs facteurs.
prévalence par sexe
pathologie touchant plus particulièrement les femmes que les hommes.
etiologie
il faut que la dentine soit exposée au milieu buccal
L’étiologie la plus commune est la récession gingivale qui découvre la dentine radiculaire.
par une perte de substance suite à des phénomènes érosifs
par des lésions cervicales non carieuses (= LNCN),
Les éléments déclencheurs peuvent être :
- Le froid : provoque une sortie de fluide dentinaire rapide, ce qui stimule les fibres nerveuses et
provoquer une douleur rapide - L’air : seringue air / eau au fauteuil
- Le contact : sonde, brosse à dents
- La chaleur : repli lent du fluide dentinaire, réaction moins vite par rapport au froid.
- L’acidité : alimentation ou acides endogènes
pour que ce soit une hypersensibilité dentinaire, deux éléments doivent être réunis :
l’exposition dentaire ET l’ouverture des canalicules dentinaires
Prise en charge de l’hypersensibilité dentinaire et des facteurs de risque
- Dépistage : Interroger le patient (prévention)
- Entretien : Anamnèse
- Examen clinique : Reproduire les symptômes par des tests + examen visuel
- Diagnostic
- Mesure et quantification de HSD : score de doléance du patient
- Plan de traitement
Pour les facteurs de risque, on note ceux-ci :
1 – Récessions parodontales (notamment dues au brossage traumatique)
2 – Lésions d’usure dentaire (cause alimentaire)
3 – Lésion de type MIH (pathologies de l’émail)
4 – Maladies parodontales
5 – Préparations dentinaires (Car des zones peuvent être laissées non recouvertes) 6 – Éclaircissement dentaire
Formes cliniques
3 sites :
- Zone cervicale (souvent due au brossage traumatique)
- Face occlusale d’une dent jeune (due à l’érosion ainsi qu’au bruxisme)
- Faces linguale et vestibulaire : érosion (vomissement, reflux)
Tests diagnostiques
Les principaux sont le test du jet d’air et le test du sondage.
l’échelle de Schiff
échelle permettant de mesurer la sévérité de l’HSD
0 : Le patient ne réagit pas
1 : Le patient réagit
2 : Le patient réagit et demande d’arrêter les stimuli
3 : Le patient réagit, demande d’arrêter et ressent une douleur
Diagnostic différentiel
une douleur vive et brève n’est pas spécifique à une pathologie.
peut aussi être due à une carie, à une pulpite, à une dent fêlée, à une gingivite, à une prothèse facturée (perte d’étanchéité), à une occlusion traumatique, à un trouble des ATMs