Diarrhées infectieuses Flashcards

1
Q

Diarrhée infectieuse : mécanisme toxinique ?

A

= Syndrome cholériforme : principalement à virus (rotavirus, norovirus…), E. coli entérotoxinogène (turista), S. aureus (TIAC), voire Vibrio cholerae (choléra)

  • Toxine préformée dans l’aliment avant ingestion (S. aureus) => délai plus court
  • Toxine sécrétée par l’agent infectieux fixé à l’épithélium digestif, sans invasion ni destruction épithéliale
  • Action : sécrétion active d’électrolytes et d’eau par les cellules épithéliales de l’intestin grêle
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2
Q

Diarrhée infectieuse : mécanisme entéro-invasif ?

A
  1. Syndrome dysentérique
    = Bactérie type Shigella : sang, glaires et/ou pus dans les selles, fièvre associée
    - Envahissement des cellules épithéliales et multiplication jusqu’à leur destruction
    - Réaction inflammatoire loco-régionale intense
    - Lésions principalement au niveau du colon
  2. Syndrome gastro- entéritique
    = Bactérie type Salmonella ou Yersinia : fièvre fréquente
    - Traverse les entérocytes et les muqueuses sans les détruire, pénètre le tissu lymphoïde sous-muqueux et mésentérique et se multiplie au sein des macrophages
    - Lésions principalement au niveau de l’intestin grêle
    - Risque de diffusion bactériémique, surtout chez l’immunodéprimé ou le drépanocytaire
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3
Q

Diarrhée infectieuse : syndrome cholériforme ?

A
  • Diarrhée aqueuse, profuse, en « eau de riz »
  • Apyrétique (sauf en cas de déshydratation intracellulaire)
  • Vomissements et douleurs abdominales inconstants, modérés
  • Risque : déshydratation, surtout sur terrain à risque (nourrisson, personne âgée)
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4
Q

Diarrhée infectieuse : syndrome dysentérique ?

A
  • Diarrhée : selles nombreuses, afécales, glaireuses, sanglantes, parfois muco-purulentes
  • Fièvre généralement associée (sauf amoebose colique)
  • Douleurs abdominales : diffuses ou coliques en cadre
  • Epreinte = douleur abdominale avec contraction douloureuse et répétitive de la partie terminale du colon et du rectum, s’achevant par un faux besoin impérieux
  • Ténesme anal = sensation de tension douloureuse dans la région anale avec faux besoins
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5
Q

Diarrhée infectieuse : syndrome gastro-entéritique ?

A
  • Diarrhée banale, aspécifique (non aqueuse, non glairo-sanglante) avec vomissements
  • Douleurs abdominales diffuses
  • Fièvre parfois associée
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6
Q

Diarrhée infectieuse : bilan biologique ?

A
  • Hémoculture si fièvre

- Bilan du retentissement si déshydratation ou sepsis grave : NFS, ionogramme, créatininémie, GDS

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7
Q

Diarrhée infectieuse : examen des selles ?

A
1. Coproculture
=>  A réaliser avant toute antibiothérapie
Indication : 
- Diarrhée aiguë fébrile 
- Voyage en zone tropicale
- TIAC fébrile 
- Signes de gravité
- Chez l’immunodéprimé
- Identification : Salmonella, Shigella, Yersinia, Campylobacter
  1. Recherche de virus
    = Méthode de diagnostic rapide par immuno-chromatographie (non disponible en ville)
    - Utile chez l’enfant : recherche de rotavirus, norovirus ou adénovirus
    - Indication : épidémie en collectivité ou diarrhée de l’immunodéprimé
  2. Parasitologie des selles
    = Sur 3 prélèvements, 3 jours d’affilés
    - Après séjour en zone d’endémie : Giardia, Entamoeba histolytica, helminthe
    - Chez l’immunodéprimé : cryptosporidiose, microsporidiose, isosporidiose
    - Diarrhée aqueuse de l’immunocompétent : Cryptosporidium parvum ou hominis
  3. Recherche de toxines de C. difficile
    = Technique spécifique, non réalisée sur la coproculture standard
    - Indication : antibiothérapie récente < 3 mois ou en cours, diarrhée nosocomiale, diarrhée communautaire sévère ou sans cause identifiée
    - Présence de bactérie (dépistage par détection de la GHD) : non suffisante
    - Présence de toxine : PCR ou détection de toxine
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8
Q

Diarrhée infectieuse : endoscopie ?

A

= Rectosigmoïdoscopie, plus rarement coloscopie
- Visualisation de lésions évocatrices (pseudo-membrane si C. difficile…) et biopsies
Indication :
- Diarrhée persistante, en l’absence de cause identifiée
- Diarrhée de l’immunodéprimé, en l’absence de cause identifiée

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9
Q

Diarrhée infectieuse : situations d’urgence ?

A
  1. Déshydratation grave
    - Sujet à risque : nourrisson, personne âgée dépendante et polymédiquée (diurétiques…)
    => Déshydratation d’autant plus rapide que la diarrhée est liquide et intense, et que les vomissements empêchent la réhydratation orale
  2. Sepsis grave
    - Clinique : sepsis grave, voire choc septique
    - Terrain à risque : immunodéprimé, drépanocytaire, neutropénique, sujet âgé…
  3. Syndrome pseudo-occlusif post-diarrhéique
    = Tableau d’occlusion fonctionnelle du colon, sans obstacle :
    - Après une colite grave (Salmonella, Shigella, Clostridium), une hypokaliémie, ou une prise
    d’inhibiteurs de la motricité intestinale => contre-indication au lopéramide
    - Eliminer une urgence chirurgicale (péritonite sur perforation, occlusion) : TDM abdominale
  4. Diarrhée fébrile au retour d’un pays d’endémie
    Eliminer systématiquement :
    - Paludisme : frottis sanguin + goutte épaisse en urgence
    - Typhoïde : hémoculture, coproculture
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10
Q

Diarrhée infectieuse : critères d’hospitalisation ?

A
  • Age < 3 mois
  • Décompensation de comorbidité
  • Vomissements rendant la réhydratation orale impossible
  • Déshydratation > 8% du poids
  • Collapsus
  • Signes de sepsis grave
  • Troubles de la vigilance
  • Diarrhée fébrile au retour d’une zone d’endémie palustre
  • Isolement ou milieu social défavorisé
  • Colectasie
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11
Q

Etiologie du syndrome cholériforme ?

A
  1. Virus (norovirus, rotavirus)
    - Epidémies, en collectivité (crèche, école, EHPAD)
    - Fièvre modérée ou absente, transitoire
    - Evolution brève, généralement bénigne
    - Risque de déshydratation : surtout nourrisson et personne âgée avec comorbidité
  2. TIAC
    - S. aureus, Bacillus cereus, Clostridium perfringens…
  3. Diarrhée du voyageur
    - Turista (E. coli entérotoxinogène): apyrexie, spontanément régressive en 4-7 jours
    - Choléra (Vibrio cholerae) = exceptionnel : incubation de quelques heures, peu de douleurs abdominales, apyrexie, déshydratation constante, rapidement menaçante
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12
Q

Etiologie du syndrome dysentérique ?

A
  • Shigellose : contexte autochtone ou voyageur, fièvre, parfois TIAC
  • E. coli entéro-hémorragique (toxine Shiga-like) : diarrhée hémorragique, formes graves (SHU)
  • Amoebose colique (Entamoeba histolytica) : forme dysentérique rare, sans fièvre, zone tropicale
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13
Q

Etiologie du syndrome gastro-entéritique ?

A
  • Salmonellose mineure (non Typhi), parfois sous forme de TIAC
  • Campylobacter jejuni : syndrome dysentérique, fausse invagination intestinale aiguë chez l’enfant
  • Yersinia sp Enterocolitica : syndrome dysentérique
  • Yersinia sp Pseudotuberculosis : syndrome pseudo-appendiculaire, lymphadénite mésentérique, érythème noueux, arthralgie, ostéite
  • E. coli entéropathogène
  • Diarrhée post-antibiotique : Clostridium difficile
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14
Q

Causes non infectieuses de diarrhée ?

A
  • Fonctionnelle : colopathie fonctionnelle, fausse diarrhée du constipé, syndrome du colon irritable au décours d’une turista
  • Médicamenteuse : AINS, laxatif, antibiotique…
  • Toxique : champignon, végétaux vénéneux, poisson (ciguatera…)
  • MICI : maladie de Crohn, RCH
  • Syndrome de malabsorption : maladie coeliaque
  • Tumorale : cancer du colon, tumeur du grêle, tumeur villeuse…
  • Endocrinienne : tumeur carcinoïde, syndrome de Zollinger-Ellison (gastrinome), hyperthyroïdie, diabète
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15
Q

Diarrhée infectieuse : traitement symptomatique ?

A
  1. Réhydratation
    Orale = Le plus souvent : apport hydrique + glucose et électrolytes
    - Préférentiellement par solution de réhydratation orale (SRO)

Indication IV :

  • Déshydratation ≥ 8% du poids du corps
  • Vomissements importants
  • Signe de gravité
  • Modalités : 50% des pertes volumiques sur 6h, puis 50% sur 18h
  1. Anti-diarrhéique
    - Anti-sécrétoire = racécadotril, acétorphan : efficacité faible
    - Ralentisseur du transit = lopéramide : contre-indiqué en cas de diarrhée infectieuse

+ isolement contact
+ poursuite des apports alimentaires, y compris chez les nourrissons après 6h de réhydratation par SRO

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16
Q

Diarrhée infectieuse : antibiothérapie probabiliste ?

A

Indications :

  • syndrome cholériforme ou gastroentérite sévère : fièvre > 38,5°C et/ou selles > 6/jour
  • terrain à risque : nourrisson < 3 mois, immunodéprimés
  • syndrome dysentérique fébrile

=> PO : azithromycine ou ciprofloxacine 1-3 jours
=> IV uniquement si PO impossible : ceftriaxone +/- métronidazole

17
Q

Diarrhée infectieuse : antibiothérapie adaptée ?

A
  1. Salmonella/shigella
    - azithromycine 3 jours
    - 2nd intention : ciprofloxacine PO ou C3G IV
  2. Campylobacter
    - azithromycine 1-3 jours
    - 2nd intention : fluoroquinolone, augmentin
  3. Yersina enterocolitica
    - ciprofloxacine 7 jours
    - 2nd intention : doxycycline, cotrimoxazole
4. C. difficile
!!! attention, changement recommandations 2019 !!!
- Vancomycine PO (seule indication à mettre de la Vanco PO) 10 jours
ou
- Fidaxomicine (si risque de récidive +++: USI / hospitalisation / structure de soin / ATB / IPP / Chimio / Lavement / SNG / Laxatifs / >65ans / Femme / dénutrition / MICI )


Si sévère et PO impossible:
- Métronidazole + lavement Vancomycine
ou
- Métronidazole + Vanco en SNG
ou
- Tigécycline
  1. Vibiro cholerae
    - doxycycline 1 jour
    - 2nd intention : ciprofloxacine, azithromycine
18
Q

TIAC : définition ?

A

TIAC = apparition de ≥ 2 cas groupés dans le temps et l’espace d’une même symptomatologie, généralement digestive, dont la cause peut être rapportée à une même origine alimentaire => maladie à déclaration obligatoire

  • Principales causes en France : salmonelle (70%), S. aureus, Clostridium perfringens
  • Le plus fréquemment par viande de volaille et aliments à base d’œufs, fruits de mer
19
Q

TIAC digestve entéro-invasif ?

A
  • Syndrome dysentérique : fièvre, douleurs abdominales, diarrhées glairo-sanglantes
  • Incubation longue : 24 à 72h, voire plus
  1. Salmonelle non typhique
    - Aliments peu ou non cuits : viande, volaille, fruits de mer, oeufs, restauration familiale ou collective
    - 12-24h
    - Diarrhée fébrile, vomissements, douleurs abdominales
    - Bactériémie possible
  2. Campylobacter jejuni
    - Volaille, lait non pasteurisé, eau
    - 2 à 5 jours
    - Diarrhée fébrile, vomissements, douleurs abdominales
    - Bactériémie rare
  3. Shigella sp
    - Aliments peu ou pas cuits, souillés
    - 2 à 5 jours
    - Fièvre élevée, syndrome dysentérique franc
    - Parfois complication neurologique
4. Yersinina sp
=> Multiplication jusqu’à 4°C
- Viandes : porc ++, végétaux, lait
- 1 à 11 jours
- Diarrhée, douleur abdominale, syndrome pseudo-appendiculaire, syndrome post-infectieux (érythème noueux...)
  • Vibrio para-haemolyticus : diarrhée ± sanglante, crampes abdominales, nausées, frissons et fièvre peu élevée, dans les 4 à 96h après ingestion de poissons ou fruits de mer crus ou insuffisamment cuits
  • Listeria : syndrome dysentérique, atteinte neuro-méningée (et risque fœtal chez la femme enceinte) dans les 3 à 70 jours après ingestion de produits carnés, poissons fumés ou légumes prêts à l’emploi
  • E. coli entéro-hémorragique (O157:H7…) : syndrome dysentérique, diarrhée hémorragique avec syndrome
    hémolytique et hémorragique dans les 1 à 8 jours après ingestion de viande hachée mal cuite, lait cru, légumes
20
Q

TIAC digestive entéro-toxinogène ?

A
  • Syndrome cholériforme : selles liquides abondantes, vomissements, sans fièvre
  • Incubation courte : en quelques heures
  1. S. aureus
    - Réservoir humain (porteur sain) : contamination lors de la préparation pâtisseries et viande manipulées, salade
    - 2 à 4h
    - Début brutal, symptômes marqués : vomissements, douleur abdominale, sans/peu de diarrhées
  2. Bacillus cereus
    - Riz, soja ayant séjourné en air ambiant
    - 1 à 6h : nausées et vomissements
    - 6 à 12h : diarrhée aqueuse profuse + douleurs abdominales
  3. Clostridium perfringens
    - Restauration collective, règles de conservation non respectée (viandes en sauce)
    - 8 à 24h
    - Diarrhée, douleurs abdominales
  4. E. coli entéro-toxinogène
    - Eau, fruits et légumes crus lavés avec de
    l’eau contaminée
    - 14 à 30h
    - Diarrhée cholériforme, douleurs abdominales, nausées
21
Q

TIAC digestives : examens complémentaires ?

A
  • Coproculture systématique : négative si toxine préformée, rentable en cas de diarrhée fébrile
  • Recherche de l’entérotoxine ou du micro-organisme dans les aliments suspects
22
Q

TIAC neurologique : toxine botulique ?

A

= Salaison, charcuterie ou conserve de fabrication artisanale : incubation en 12 à 72h
- Phase d’invasion : troubles digestifs transitoires, pseudo-presbytie
Phase d’état :
- Syndrome anti-cholinergique : mydriase, sécheresse buccale, dysphagie, constipation, dysurie
- Risque de paralysie ascendante : diplopie, faiblesse
musculaire, paralysie flasque, jusqu’à l’atteinte respiratoire
- Sans fièvre, avec vigilance conservée
- Mise en évidence de toxine : aliment, sang, vomissements ou selles
- Hospitalisation et traitement symptomatique,
- Réanimation + sérothérapie si atteinte respiratoire, antibiotiques inutiles

23
Q

TIAC neurologique : ciguatoxine ?

A

= Neurotoxine de dinoflagellé (coquillage), produite par des algues de coraux, contaminant la chair de poissons tropicaux :
- Paresthésies péribuccales, hyper-lacrymation, ataxie, asthénie…

24
Q

TIAC cutanée ?

A

= Intoxication histaminique = Poisson mal conservé (thon ++…) : incubation courte en 10 minutes à 1h

  • Erythème, bouffées vasomotrices, céphalées, troubles digestifs
  • Régression rapide, accélérée par antihistaminiques + corticoïdes
25
Q

TIAC : conduite à tenir ?

A

Détection

  • A évoquer si symptomatologie compatible, ≥ 2 cas groupés et origine alimentaire commune
  • Dénombrer le nombre de cas, en définissant une symptomatologie de manière simple

Déclaration obligatoire
- Signalement en urgence et par tout moyen approprié (téléphone, fax) dès la suspicion de TIAC : au
médecin de l’ARS et/ou à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP)
- Notification à l’ARS par formulaire spécifique dans un 2nd temps

Prise en charge
- Hospitalisation selon la tolérance (perte de poids, réhydratation impossible…)
- Réhydratation adaptée (apports sodés et sucrés)
- TTT symptomatique : antiémétique, antipyrétique, antispasmodique, pansements digestifs
=> Anti-diarrhéique à éviter, voire contre-indiqués
=> Antibiothérapie non indiquée en 1ère intention

26
Q

TIAC : prévention ?

A
  • Restauration collective : respect des bonnes pratiques de transport, stockage et préparation des aliments, respect strict des chaînes du chaud et du froid
  • Milieu familial : bonne conservation (réfrigérateur) et préparation (cuisson) des produits sensibles (viande, œufs, poissons…), surtout pour les sujets à risque (enfant, personne âgée, femme enceinte…)
27
Q

TIAC : investigation ?

A
  1. Définition des cas
    - Médecin ARS
    - Symptomatologie commune : dénombrement, communication entre les partenaires de gestion de l’alerte, orientation des investigations
  2. Recensement des cas
    - ARS
    - Interrogatoire, liste des convives
    - Recherche des cas atteints et des cas indemnes : calcul du taux d’attaque
  3. Conserver restes et plats témoins
    - ARS, DDPP
    - Appel en cuisine au plus vite : conservation des restes à 4°C
    - Enquête microbiologique par la DDPP
  4. Enquête alimentaire
    - ARS
    - Interrogatoire alimentaire de toutes les personnes exposées
    - Recueillement de données pour l’enquête épidémiologique
  5. Prélèvements microbiologiques
    - DDPP
    - Chez les patients : selles, vomissements ± hémocultures si fièvre
    - Sur les restes des repas suspect et sur les plats témoins (conservation obligatoire pendant 3 à 5 jour d’un plat témoin dans les restaurations collectives) : agent retrouvé seulement dans 25% des cas
  6. Enquête épidémiologique
    - ARS
    - Calcul du taux d’attaque : nombre de malades/nombre d’individu présents
    - Distribution des cas en fonction du temps : durée d’incubation ≈ délai entre l’apparition du 1er et dernier cas (sauf si contamination continue)
    - Distribution des cas dans l’espace
    - Menus détaillés des 3 repas précédant la contamination présumée
  7. Enquête sanitaire
    -DDPP
    - Audit de pratique, audit qualité, visite de risques : hygiène, procédures de sécurité, prélèvement sur le personnel…
    - S. aureus : identification des personnes infectées ou porteurs sains
    - Salmonelle : examen de toute la chaîne alimentaire
    - Clostridium perfringens : négligence d’hygiène, mauvaise réfrigération, réchauffement ou stockage à mauvaise température
    => Comprendre l’origine de la TIAC pour mise en place d’actions collectives
  8. Rapport
    - ARS
    - Synthèse de tous les éléments
    => Traçabilité, communication, retour d’expérience

=> En milieu hospitalier : équipe opérationnelle d’hygiène (EOH), qui joue le même rôle que la DDPP