Définitions Économie internationale Flashcards

1
Q

L’économie circulaire

A

Par opposition à l’économie classique qui serait « linéaire » (Extraction – Production – Consommation – Déchets) :

L’économie circulaire vise à réorganiser le processus de production de façon à limiter l’exploitation des ressources naturelles finies et épuisables. Elle s’appuie sur le réemploi, la réutilisation et, in fine, le recyclage.

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2
Q

L’économie collaborative

A

Nouvelle forme d’organisation de la société à travers une plus grande mutualisation de tous les types de biens.

Elle s’appuie sur l’idée que l’usage d’un bien est plus important que sa propriété exclusive, notamment du fait de l’obsolescence accélérée, conséquence du développement des innovations de rupture.

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3
Q

La mondialisation

A

Le processus d’élargissement de l’espace économique d’intervention des agents économiques, associé à la libéralisation des échanges.

→ perte d’autonomie des politiques économiques locales ou nationales.

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4
Q

La globalisation

(synonyme)

A

I. A. Anglicisme pour mondialisation, qui évite la connotation de supranationalité attachée à ce terme.

B. Elle a aussi pour synonyme la transnationalisation, car elle trouve son origine dans les travaux relatifs aux sociétés transnationales (STN).

II. Elle signifie :

  • D’une part, l’intégration des productions et l’interconnexion des biens et des services (globalisation réelle) et de la finance (globalisation financière) dans des marchés d’échelle mondiale ;
  • D’autre part, la définition de la stratégie des acteurs et des entreprises à un niveau mondial.
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5
Q

L’internationalisation

A

Le « processus conduisant à l’intensification des échanges de toute nature entre États nationaux définis par référence à un territoire ».

(Dufour, Crozet et Abdelmalki, Les grandes questions de l’économie internationale, 2001)

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6
Q

Une externalisation

(en anglais)

A

Le fait pour une entreprise de confier à un prestataire extérieur une ou plusieurs de ses fonctions opérationnelles : système d’information, R&D…

(outsourcing)

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7
Q

Sous-traitance

A

I. Activité dans laquelle un donneur d’ordre fait réaliser par d’autres unités de production, une ou plusieurs opérations de conception, de transformation, de fabrication ou de maintenance d’un produit.

II. Elle peut aussi concerner les services.

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8
Q

La délocalisation

(en anglais)

A

(offshoring)

I. Transfert d’activité d’un espace à un autre pour profiter des différences de coût de production, pour se rapprocher des consommateurs, ou pour contourner des barrières à l’entrée sur un marché.

II. A. La délocalisation au sens large englobe tout investissement dans un pays à bas coût pour réimporter, même sans réduction concomitante de l’activité domestique.

B. La délocalisation partielle s’apparente à de l’externalisation.

⚠️ Les investissements directs à l’étranger ne constituent pas une délocalisation, dans la mesure où ils ne constituent pas des transferts d’activités.

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9
Q

Une relocalisation

A

Le fait, pour une entreprise, de déplacer un site de production à l’étranger afin de se rapprocher d’un nouveau marché et de vendre sa production sur place, plutôt que de produire dans le pays d’origine et d’exporter dans le pays étranger.

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10
Q

La désindustrialisation

A

Le recul de la part de l’industrie dans l’emploi total.

⚠️ La part de l’industrie peut baisser dans le PIB sans que l’emploi dans l’industrie ne recule.

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11
Q

Les chaînes de valeur mondiale

A

Les chaînes d’approvisionnement internationales caractérisées par la segmentation des activités de production entre plusieurs sites et pays.

Elles sont rendues possibles par la divisibilité accrue des activités de production.

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12
Q

Le PERG

(en anglais)

A

Le Partenariat économique régional global

(Regional Comprehensive Economic Partnership)

L’accord d’intégration économique négocié depuis 2012 entre l’Asean, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

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13
Q

L’accord TPP

A

Trans-Pacific Partnership

L’accord d’intégration économique signé en 2015 entre les États-Unis, le Canada, le Mexique, le Pérou, le Chili, le Japon, le Vietnam, Brunei, la Malaisie, Singapour, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Les États-Unis s’en sont désengagés en 2017, mais l’accord a tout de même été ratifié par sept pays.

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14
Q

Le TAFTA

A

Trans-Atlantic Free Trade Agreement

ou traité de libre-échange transatlantique.

Il est négocié depuis 2013 entre les États-Unis et l’Union européenne.

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15
Q

Le CETA

A

Comprehensive Economic Trade Agreement

Accord économique et commercial global.

Il a été signé en 2016 entre le Canada et l’Union européenne à 28, et ratifié par le parlement français en 2019.

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16
Q

La régionalisation

A

Processus d’intégration économique et institutionnelle entre des pays dont le point commun est la proximité géographique.

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17
Q

Ambiguïtés de la régionalisation

A

I. La régionalisation peut répondre à la globalisation pour éviter une trop forte homogénéisation de l’espace économique inhérent à la dynamique de la mondialisation.

II. Elle peut être :

  • Une condition nécessaire à l’intégration au mouvement de la mondialisation ;
  • Un moyen pour harmoniser les normes et conduire à une libéralisation multilatérale ;
  • Une garantie contre le risque de marginalisation.
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18
Q

Quatre atouts de la mondialisation

A
  1. L’ouverture des frontières ;
  2. La concurrence accrue ;
  3. La plus forte compétitivité en matière de prix ;
  4. Une baisse du rythme annuel de l’inflation.
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19
Q

L’ouverture commerciale

A

La demi-somme des exportations et des importations mondiales de biens et services d’un pays en pourcentage de son PIB, au taux de change courant.

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20
Q

Les différentes mesures des inégalités dans le monde

A
  1. Les inégalités entre pays mesurent les inégalités de niveau moyen entre pays, comparées par le PIB par tête en parité de pouvoir d’achat ;
  2. Les inégalités internationales attribuent à chaque pays un poids proportionnel à sa population ;
  3. Les inégalités mondiales mesurent les inégalités de revenus entre les citoyens du monde, entre chaque pays, mais cette fois au travers de la distribution de ses revenus par déciles.
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21
Q

L’inégalité devant les inégalités

A

Si les êtres humains sont inégaux dès la naissance du fait de leur lieu de naissance et selon le niveau de vie moyen qu’ils peuvent espérer atteindre dans leur pays, ils sont aussi inégaux devant l’amplitude des inégalités auxquelles ils sont confrontés.

Ainsi, l’inégalité devant l’éducation engendre une égalité devant l’emploi et devant les revenus du travail. Les moins qualifiés sont également les personnes les moins susceptibles de pouvoir profiter de la mobilité internationale des talents

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22
Q

Les économies émergentes (FMI)

A

Les économies à revenu par tête faible à intermédiaire qui ont mis en œuvre des programmes de réformes et de développement économétrique et qui représentent des acteurs majeurs dans l’économie mondiale.

Les critères varient : revenu par tête, diversification des exportations, degré d’intégration dans le système financier international

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23
Q

Les pays émergents selon l’OCDE

A

L’Afrique du Sud, l’Argentine, le Bangladesh, le Brésil, le Chili, la Chine, la Colombie, la Hongrie, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, la Malaisie, le Mexique, le Pérou, les Philippines, la Pologne, la République tchèque, la Russie, la Thaïlande, la Turquie.

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24
Q

Parité de pouvoir d’achat

A

L’instrument qui permet des comparaisons internationales en lissant les différentiel de taux d’inflation et de taux de change entre pays.

Il y a parité des pouvoirs d’achat de deux monnaies lorsqu’un même bien peut être acheté avec la même somme d’argent dans un pays comme dans l’autre après conversion.

La PPA permet de comparer la taille des marchés, la structure des économies et le pouvoir d’achat dans une monnaie.

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25
Q

La balance des paiements

A

Un document comptable statistique qui mesure les transactions économiques et financières d’une économie avec le reste du monde au cours d’une année civile.
Si les échanges sont excédentaires, le pays est en situation de prêteur au reste du monde.

S’ils sont déficitaires, il est en position d’emprunteur.

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26
Q

L’équilibre comptable de la balance des paiements

A

Y + M = C + I + G + X

L’équilibre en économie fermée étant Y = C + I + G, l’équilibre en économie ouverte implique que M = X

Du point de vue comptable, cet équilibre se lit:

Compte des transactions courantes + Compte de capital + Erreurs et omissions = Compte financier.

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27
Q

La balance commerciale

A

Le solde des exportations et des importations de biens.

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28
Q

La balance des transactions courantes

A

Le solde:
- De la balance commerciale ;
- Des services ;
- Des revenus (les rémunérations des salariés et les revenus d’investissement) ;
- Des transferts courants (les biens, services, capitaux exportés ou importés sans contrepartie apparente – gratuitement) ;
+
- Le compte capital : les opérations qui donnent lieu au transfert de propriété d’un actif fixe sans que rien ne soit reçus en échange ; les acquisitions/cessions d’actifs non financiers non produits ;
- Le compte financier : investissements directs, investissements de portefeuille, produits financiers dérivés d’investissements, avoirs de réserve.

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29
Q

Les investissements de portefeuille

A

Les opérations sur titres négociables entre résidents et non-résidents, achats à l’émission, négociations et remboursements (BDF).

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30
Q

Les avoirs de réserve

A

Les avoirs extérieurs qui sont à la disposition immédiate et sous le contrôle des autorités monétaires pour leur permettre de financer les déséquilibres de paiements ou d’intervenir pour en réduire l’ampleur.

(BDF)

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31
Q

L’interprétation de la balance des paiements

A

I. Un solde des transactions courantes négatif signifie que l’économie a globalement plus importé qu’elle n’a exporté et qu’elle doit financer ce déficit.

II. Un solde des investissements directs négatif signifie que le pays a davantage investi à l’étranger que le reste du monde n’a investi sur son territoire. L’effet est alors globalement positif :
- Maintien de la part de marché à l’étranger ;
- Vitalité des sociétés transnationales d’origine nationale ;
- Mais ce déficit doit être financé.

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32
Q

Palpacuer et Balas, 2010

A

Une chaîne globale de valeur est un réseau inter-organisationnel construit autour d’activités complémentaires impliquées par la conception, la production et la commercialisation d’un produit donné et qui relie des ménages, des entreprises et des États au sein de l’économie mondiale.

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33
Q

OCDE, 2013

A

Une chaîne de valeur mondiale englobe l’ensemble des activités, de la conception à l’utilisation finale, menées par les entreprises, localement ou à l’étranger, pour mettre un produit sur le marché.

Elle va de la création d’un modèle (design) au support au client final.

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34
Q

La RSE

A

La responsabilité sociétale des entreprises:

Leur responsabilité sociale, éthique et environnementale tout au long d’une chaîne de valeur.

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35
Q

Le Pacte mondial

A

Initiative des Nations Unies pour créer un cadre d’engagement volontaires par lequel des entreprises, associations ou organisations non-gouvernementales sont invitées à respecter dix principes universellement acceptés touchant les droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.

Les adhérents remettent chaque année un rapport qui est mis en ligne sur le site internet du Pacte.

En 2018, l’initiative totalisait 13 000 adhérents dont 10 000 entreprises.

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36
Q

Nature des services exportés

A

Transports, voyages, communication, assurance, informatique, redevances et droits de licence, services liés aux commerces, services personnels, culturels et de loisir.

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37
Q

Les IDE

A

Les investissements qu’une unité institutionnelle résidente d’une économie effectue dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une unité institutionnelle résidente d’une autre économie et d’exercer une influence significative sur sa gestion dans le cadre d’une relation à long terme.

Par convention, ils doivent représenter au moins 10 % des parts de la société concernée (INSEE).

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38
Q

Verez, 2010

A

Une société transnationale est « une entreprise qui possède des filiales, qu’elle contrôle complètement ou en partie, dans plusieurs pays, voire même à l’échelle mondiale, mais dont la gestion et l’administration est centralisée ».

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39
Q

Les effets du recours au protectionnisme par les prix pour un petit pays (si prix mondial > prix national)

A

L’offre mondiale étant inélastique:

  1. Effet consommation: baisse de la consommation domestique ;
  2. Effet production: hausse de la production domestique ;
  3. Effet importation: baisse des quantités importées ;
  4. Effet recettes fiscales (tarif douanier);
  5. Effet revenu: négatif pour les consommateurs nationaux et positif pour les producteurs nationaux.
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40
Q

Les effets du recours au protectionnisme par les prix pour un grand pays (si prix mondial > prix national)

A

L’offre mondiale n’est pas inélastique :

  1. La diminution de la demande nationale fait diminuer la demande mondiale ;
  2. La diminution de la demande fait baisser le prix mondial ;
  3. Le pays importateur est gagnant car il allège sa facture d’importations, tandis que le pays exportateur perd une partie de ses recettes.

→ Il peut y avoir incitation à imposer un droit de douane.

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41
Q

Les effets du protectionnisme par les quantités

A
  1. Les consommateurs sont les perdants ;
  2. Les entreprises qui peuvent importer le bien pour le revendre sont gagnantes.
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42
Q

Les arguments en faveur du libre-échange

A
  • L’efficacité des prix ;
  • Les entreprises les plus compétitives perdurent, ce qui les encourage à investir, innover ;
  • Le choix des biens et services proposés est plus vaste ;
  • Les économies d’échelle sont plus importantes.
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43
Q

Les arguments contre le libre échange

A
  • L’ouverture des frontières peut être fatale à une économie nationale insuffisamment armée pour affronter la concurrence ;
  • Une firme installée dans un ou plusieurs pays bénéficie déjà d’économies d’échelle importantes, ce qui peut rendre impossible à une concurrente de rivaliser ;
  • Les politiques commerciales peuvent répondre à des pressions stratégiques d’acteurs différenciés, aux intérêts particuliers et opposés, ce qui peut les conduire à tricher ;
  • Le dumping;
  • La concurrence déloyale.
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44
Q

Le dumping

A

De l’anglais dump, « déblayer ».

Cette pratique consiste à vendre à perte sur un marché extérieur, le temps que les concurrents se retirent de la compétition.

Il ne doit pas être confondu avec le dumping temporaire, qui consiste à vendre le surplus au coût marginal.

Le terme a ensuite été employé pour désigner des pratiques déloyales :

  • dumping social: recours à une main-d’oeuvre immigrée à la rémunération inférieure au salaire légal;
  • dumping fiscal: niveau d’imposition plus faible proposé par un Etat pour attirer les sociétés, les personnes et les capitaux;
  • dumping environnemental: application de règles environnementales laxistes.
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45
Q

Les principes fondamentaux de l’OMC

A

Le principe de la nation la plus favorisée.

Le traitement national.

La consolidation des droits de douanes.

Le traitement spécial et différencié.

L’application des règles.

La transparence.

La surveillance.

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46
Q

Le principe de la nation la plus favorisée

A

Si une faveur est accordée à un partenaire commercial, elle doit être également accordée à tous les membres de l’OMC.

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47
Q

Le traitement national

A

Une fois sur le marché, les biens importés et produits localement doivent être traités de la même manière.

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48
Q

La consolidation des droits de douane

A

Une fois les taux tarifaires baissés, le pays doit s’engager à ne pas les accroître au-dessus de la nouvelle valeur convenue.

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49
Q

Le traitement spécial et différencié

A

Il est possible d’accorder un régime plus favorable aux pays en développement et aux pays les moins avancés, qui peuvent avoir plus de difficultés pour s’ajuster aux effets de la libéralisation.

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50
Q

L’application des règles

A

Les règles contenus dans les accords doivent être appliquées.

Néanmoins, en l’absence d’autorité supranationale, le succès de la résolution des différends restent entre les mains des parties.

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51
Q

La transparence

A

Elle contribue à renforcer le respect des engagements pris par les pays membres de l’OMC, et les entreprises à mieux appréhender leur environnement.

52
Q

La surveillance

A

Elle sert à contrôler si les membres respectent leurs obligations. Il s’agit d’un dialogue se dérouant dans un cadre institutionnel.

53
Q

L’AID

A

L’Association internationale de développement est le guichet destiné aux pays les plus pauvres, pour les aider en matière de santé, d’éducation, d’infrastructure, d’agriculture, de stimulation de la croissance économique et de renforcement des institutions.

Un cinquième des financements sont des dons, le reste des crédits sans intérêts.
Elle intervient d’abord en Afrique subsaharienne.

54
Q

La SFI

A

La Société financière internationale exerce une activité de conseil aux gouvernements pour créer les conditions favorables à l’épargne et à l’investissement.

Elle intervient davantage en Amérique latine et, dans une moindre mesure, en Asie et en Europe de l’Est, où l’investissement privé présente un risque mesuré.

55
Q

Le CIRDI

A

Le Centre international des différents a été créé par la volonté de la BIRD, qui voulait disposer d’une instance d’arbitrage indépendante dans les litiges entre gouvernements et investisseurs privés.

56
Q

L’AMGI

A

L’Agence multilatérale de garantie des investissements a pour objectif de faciliter les investissements privés productifs en assurant la couverture des risques par des émissions de garanties ou d’assurances contre les risques non commerciaux et fournir des conseils et de l’assistance technique pour améliorer l’environnement économique et financier des projets d’investissement.

Elle était particulièrement investie avec le Brésil, l’Argentine, le Pérou, la Turquie, la Russie.

57
Q

La société civile

A

XVIIe. Signifie la « société politiquement organisée c’est-à-dire l’État, puis le contraire, c’est-à-dire la société privée ou la société sans État».

Pour Locke, en 1690, la société civile possède en outre une signification économique qui implique la « conservation des droits essentiels que les hommes possèdent dans l’état de nature », soit la protection de la propriété privée.

La Banque mondiale désigne par société civile « le large éventail d’ONG à but non lucratif qui animent la vie publique, et défendent les intérêts et les valeurs de leurs membres ou autres, basés sur des considérations d’ordre éthique, culturel, politique, scientifique, religieux ou philanthropique ».

On peut parler d’ « organisations de la société civile » pour désigner groupements communautaires, ONG, syndicats, organisations de populations autochtones, etc. Si leur rôle est bien réel, il reste à déterminer leur efficacité.

58
Q

L’économie au noir

A

L’ensemble des activité générant un revenu de marché qui n’est pas déclaré à l’autorité publique:

  • le travail au noir: services personnels;
  • le travail au noir organisé: travailleurs non inscrits pour lesquels l’employeur ne paie pas les cotisations dues;
  • la non-déclaration partielle de la production.

⚠️ Elle apparaît partiellement dans les statistiques de la dépense.

59
Q

L’économie criminelle

A

L’ensemble des activités illégales générant des revenus: drogue, contrebande, jeux de hasard interdits. Son poids dans l’économie est difficile à estimer.

60
Q

Définition de la criminalité organisée

A

« Les groupes structurés de trois personnes ou plus, existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre une ou plusieurs infractions graves […] pour en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel. » (Convention des nations unies signée à Palerme en décembre 2000)

61
Q

Chavagneux et Palan, 2007

A

Un paradis fiscal « est une juridiction imposant peu ou pas d’impôt sur les revenus de capitaux et qui présente en plus l’une des trois caractéristiques suivantes : un manque de transparence, un refus de fournir des informations aux autorités étrangères, la possibilité d’établir des entreprises fictives ».

L’une des pratiques les plus courantes des firmes multinationales est le prix de transfert pour y localiser leur marge bénéficiaire, qui échappera de fait à l’impôt.

62
Q

La zone de libre échange (ZLE)

A

Un accord réciproque pour les pays signataires qui réduit ou élimine les tarifs douaniers entre eux.

Cependant :

  • Ils peuvent recourir à des barrières non tarifaires comme les quotas ;
  • Chaque pays membre de la zone de libre-échange est libre de fixer sa politique commerciale vis-à-vis des pays extérieurs à la zone ;
  • La plupart du temps, certains produits sont exclus (par exemple, les ressources naturelles).
63
Q

Les principales zones de libre échange

A

L’Association européenne de libre échange (AELE) au sein de l’espace européen.

L’Association des nations du sud-est asiatique (ASEAN - Association of Southeast Asian Nations).

L’accord de libre échange nord-américain (ALENA ou NAFTA, North American Free Trade Agreement).

64
Q

L’ALENA

A

Signé en 1992 par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, entré en vigueur le 1er janvier 1994.

Il n’a pas de vision intégrative.

Il vise à éliminer les barrières douanières et faciliter les échanges transfrontaliers des biens et services, établir les conditions d’une concurrence équitable et favoriser les investissements.

Les Etats-Unis représentent 80 % des exportations canadiennes et mexicaines, tandis que le Canada compte pour 25 % des exportations américaines.

65
Q

L’ASEAN

A

Elle comprend 10 pays: Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam.

Elle vise à peser dans les négociations internationales, face à l’UE et à l’ALENA.

Si la Chine n’en est pas membre, elle y est représentée.

66
Q

L’union douanière (UD)

A

Une zone de libre-échange assortie d’un tarif extérieur commun (TEC) que chaque pays adopte vis-à-vis des pays tiers.

De ce point de vue, les pays membres perdent une partie de leur souveraineté.

De plus, l’instauration d’une union douanière peut ne pas améliorer le bien être collectif, car il est possible que des échanges soient substitués à des importations plus compétitives provenant de l’extérieur de l’Union douanière, tandis que sont perdues certaines recettes fiscales (Viner, 1950, sous les hypothèses restrictives suivantes: approche statique, équilibre partiel, offres d’importation élastiques, petit pays).

Certains facteurs limitent les effets de détournement (Siroën, 2004).

En outre, les pressions protectionnistes sont plus limitées, car leur lobbying doit s’exercer auprès de tous les partenaires.

67
Q

Siroën, 2004

A

Les facteurs limitant les effets de détournement des unions douanières:

  1. Les écarts de compétitivité entre les futurs pays membres sont faibles;
  2. La protection initiale est élevée;
  3. L’intégration initiale des pays membres est forte;
  4. Les tarifs extérieurs communs sont baissés.
68
Q

Les avantages du marché unique

A
  1. La division du travail: chaque pays peut se spécialiser sur la base d’une proximité économique, des pays proches en niveau de développement finissent par échanger des biens similaires, à partir de combinaisons productives semblables et reposant sur une intensité capitalistique similaire (indicateur de Grübel Lloyd) ;
  2. La présence d’un grand marché permet des économies de dimension, et donc d’échelles : l’accroissement du volume de la production permet, toutes choses égales par ailleurs, de réduire les coûts de production unitaires et d’améliorer la compétitivité. Elle permet aussi de développer des secteurs pour lesquels le marché national serait insuffisant (exemple: aéronautique);
  3. Le renforcement de la concurrence au sein du marché : les firmes doivent innover pour les produits et les procédés, investir dans la R&D, attirer une main-d’oeuvre qualifiée, promouvoir la formation de leur personnel, améliorer leurs méthodes de gestion, rationaliser leurs activités et opter pour des spécialisations.
69
Q

Grübel-Lloyd (indicateur de), 1971

A

Indicateur du commerce intrabranche développé par Grübel et Lloyd:

GL = 1 – [Σ(Xi-Mi)/Σ(Xi+Mi)]
où Mi = importations du produit i et Xi = exportations du produit i.

70
Q

Les arguments en faveur de la création d’une union monétaire

A
  1. Les interventions monétaires d’un Etat peuvent fausser le jeu de la concurrence ;
  2. Dans un marché unique, l’interdépendance des pays membres rend préférable l’harmonisation de leurs politiques économiques à leur autonomie;
  3. L’instabilité des taux de change est préjudiciable aux investissements et aux politiques commerciales.
71
Q

Différence entre zone monétaire et union monétaire

A

Les pays membres d’une union monétaire s’engagent à respecter les taux de change fixés entre eux, sans possibilité de les remettre en cause: la politique monétaire devient commune, ce qui n’empêche pas la coexistence de plusieurs monnaies.

La zone monétaire est « un ensemble géographique à l’intérieur duquel les taux de change bilatéraux sont stables […]. Les monnaies de la zone tendent à évoluer dans le même sens et dans les mêmes proportions par rapport aux monnaies tierces » (Siroën, 2004).”

72
Q

le Mercosur

A

Un marché commun de l’Amérique du Sud créé par le traité d’Asuncion (capitale du Paraguay) en 1991, comprenant initialement l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, et l’Uruguay, puis le Venezuela en 2006 (suspension en 2017). Il intègre également des pays membres associés: Bolivie, Chili, Colombie, Equateur, Guyana, Pérou, Suriname.

Il comprend aujourd’hui 300 M hab., 82 % du PIB total de l’Amérique du Sud en 2019 et considéré comme le troisième bloc économique après l’Union économique et monétaire et l’ACEUM (accord États-Unis, Mexique, Canada).

73
Q

Accord UE-Mercosur

A

Signé le 28 juin 2019, il devrait éliminer à termes plus de 90 % des droits de douanes imposés aux produits européens et l’UE, de son côté, 92 % des taxes appliquées aux biens sud-américains. Dans le secteur agricole, l’UE ouvre son marché par le biais de quotas. L’accord comprend un mécanisme de sauvegarde en cas d’augmentation inattendue d’importations.

La France a cependant mis son veto à l’accord, en invoquant le problème de la déforestation et des effets de l’accord sur celle-ci.

74
Q

Les enjeux du TAFTA

A

Le traité porte non seulement sur la libéralisation des échanges, mais également sur la mise en conformité des lois, règlements et procédures entre les deux espaces, au moyen de l’arbitrage.

Il est envisagé que les États soient directement responsables devant les sociétés transnationales en cas de perte financière causée par une évolution de réglementation.

L’accord doit également porter sur la reconnaissance des Indications géographiques (IG) européennes (appellations d’origine contrôlée).

L’harmonisation de normes techniques («deep integration ») permettraient la simplification des opérations commerciales, des démarches, mais impliquerait en amont des coûts supplémentaires pour les fabricants.

Selon le CEPII, le surcroît de PIB serait de 0,3 % à l’horizon 2025.

75
Q

Le JEFTA

A

Japan-EU Free Trade Agreement

Signé le 17 juillet 2018 et entré en vigueur le 1er février 2019.

Suppression des droits de douane sur 90 % des produits de l’UE exportés vers le Japon.

À un horizon de 20 ans, 97 % des marchandises exportées vers le Japon seront exemptées.

La zone représente 600 M d’habitants, représentant 30 % du PIB mondial.
Le Japon est le 6e partenaire commercial de la France hors UE et 8 000 entreprises françaises y exportent pour plus de 6 Md€.

76
Q

L’empreinte écologique

A

L’impact de la consommation d’une population donnée selon la surface de sol et d’océan nécessaire pour la produire et pour assimiler les déchets qu’elle génère.

Elle est calculée à partir des rendements des produits primaires par hectare pour calculer la superficie nécessaire aux activités données.

Comme le PIB, l’indice est quantitatif et grossier.

77
Q

La biocapacité

A

La superficie des terres productives d’un pays disponibles pour produire des ressources ou absorber les déchets de dioxyde de carbone.

Elle est mesurée en unité standard appelée hectares globaux.

78
Q

La réserve écologique

A

Lorsque la biocapacité d’un pays est supérieure à son empreinte écologique, elle dispose d’une réserve écologique.

La situation inverse se caractérise par un déficit écologique.

79
Q

Le stress hydrique

A

Situation dans laquelle la demande en eau dépasse les ressources en eau disponibles

80
Q

Les critères d’un logement de bidonville

A

Un seul critère est suffisant, parmi les cinq suivants:

  1. Logement ne protégeant pas contre les conditions climatiques extrêmes;
  2. Surface de vie insuffisante (> 3 personnes/pièce);
  3. Pas d’accès à l’eau potable;
  4. Pas d’accès à des services sanitaires;
  5. Pas de sécurité et de stabilité d’occupation.

ONU Habitat

81
Q

Un immigré

A

Une personne qui réside dans un pays où il n’est pas né.

(Banque mondiale)

82
Q

Un étranger

A

Une personne qui ne possède pas la nationalité du pays où il réside.

83
Q

La « net économie »

A

L’ensemble des pratiques économiques liées à la diffusion, à l’accès et à l’extension d’internet et du web.

84
Q

L’économie immatérielle

A

L’économie dont les facteurs de croissance, de productivité et de compétitivité se déplacent du capital technique et financier vers les actifs immatériels et la connaissance.

L’ÉCONOMIE DE L’IMMATÉRIEL EN
PERSPECTIVES

Cf Marie-Ange Andrieux, « L’économie de l’immatériel en perspectives »

85
Q

L’intelligence artificielle

A

Selon John Mccarthy, pionnier de l’intelligence artificielle : « la science et l’ingénierie de la fabrication de machines intelligentes, en particulier de programmes informatiques intelligents ».

86
Q

Définition du MSE

A

Le modèle social européen est «l’ensemble des règles protectrices et des institutions redistributives qui inscrivent les relations individuelles de travail dans un statut collectif assurant un degré élevé – à l’échelle de l’ensemble des pays riches – de stabilité d’emploi et de continuité du revenu»

(Fondation Robert Schuman, septembre 2008, n° 109, Le modèle social européen est—il soluble dans la mondialisation ?)

87
Q

L’hétérogénéité fiscale internationale

A

Elle porte sur:

  • Le niveau des prélèvements obligatoires (PO) rapportés au PIB;
  • L’assiette des PO: travail ou capital;
  • Le caractère direct ou indirect des taxes.

II. En outre, les prélèvements obligatoires doivent-ils servir à financer en priorité des dépenses de fonctionnement ou d’investissement?

88
Q

L’évolution de la finance dans les années 1980

A

Les « 3 D »:

  • La déréglementation: abolition du contrôle des changes et des mesures restreignant la circulation des capitaux;
  • La désintermédiation: suppression du monopole de l’intermédiation des banques et accès direct des opérateurs économiques aux sources de financement;
  • Le décloisonnement: suppression des cloisons entre les marchés boursiers, monétaires et obligataires.

(Henri Bourguinat, 1987)

89
Q

L’émergence

A

«L’acquisition des marques de la puissance économique ensuite converties sur le plan politique et stratégique, d’abord régional, ensuite international».

Une telle conception est dépendante du point de vue de ceux qui la formulent (Régragui, 2012).

90
Q

PED

A

Pays en développement

États dont le niveau de vie par habitant est parvenu à s’engager dans un processus de progression fondé sur une évolution positive de sa croissance économique et un progrès social.

91
Q

PMA

A

Pays moins avancés

A. Les États les plus pauvres et les plus vulnérables de la communauté internationale face aux aléas économiques, environnementaux, humains et épidémiques.

B. Les Nations unies les déterminent en fonction de trois critères cumulatifs :

  1. Un revenu moyen par habitant inférieur à 745 dollars par an ;
  2. Une faiblesse des ressources humaines (taux d’alphabétisation des adultes, scolarisation dans le secondaire, nutrition et mortalité infantile) ;
  3. Une forte vulnérabilité économique (part du secteur agricole dans le PIB, diversité des produits exportés, instabilité de la balance commerciale, densité de la population et proportion de sans-abris liée aux catastrophes naturelles).
92
Q

NPI

A

Nouveaux pays industrialisés

D’anciens PVD qui sont parvenus à combler leur retard économique par rapport aux pays développés. Leur industrialisation et leur forte croissance leur ont ainsi permis d’intégrer ce dernier groupe.

93
Q

BRICS

A

Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud

(O’Neill, économiste de Goldman Sachs en 2001 – ajout de l’AS en 2011): poids démographique, potentiel de croissance économique, stabilité macro-économique, capacités technologiques, capital humain, environnement politique.

94
Q

PIGS

A

Portugal, Italie, Grèce, Espagne

95
Q

CIVETS

A

Colombie, Indonésie, Vietnam, Egypte, Turquie, Afrique du Sud (HSBC, 2011):

Économies dynamiques, diversifiées, à population importante et jeune et caractérisées par un régime politique stable.

96
Q

Diverses classifications de l’émergence

A
  1. Selon Morgan Stanley Capital International(1988): développement économique du pays, conditions de liquidité des marchés, accès au marché ;
  2. Selon la Banque mondiale: taille de l’économie et seuil du RNB/tête en PPA;
  3. Selon le FMI: les économies à revenu par tête faible à intermédiaire qui ont mis en oeuvre des programmes de réformes et de développement économique et qui représentent des acteurs majeurs dans l’économie mondiale pas de seuil précis): 39;
  4. L’OCDE en identifie une vingtaine sans préciser de critères”
97
Q

Composition du G20

A

Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie, Turquie, Union européenne.

98
Q

Le problème posé par les taux bas dans les pays riches

A
  1. Les taux d’intérêt proches de zéro pratiqués par les banques centrales des pays riches pour soutenir l’activité alimente un flux de capitaux flottants vers les pays émergents qui pratiquent des taux plus élevés.

Une remontée des taux dans les pays riches raréfierait les flux vers les pays émergents.

  1. La création massive de liquidités pratiquée par la Fed a conduit à une dépréciation du dollar et a favorisé l’endettement en dollar dans de nombreux pays émergents.

Or l’endettement en devises étrangères augmente la probabilité de fuites massives de capitaux provoquant une perte de PIB.

(CEPII, 2016)

99
Q

Le problème posé par l’inflation dans les pays émergents

A

I. Pour lutter contre l’inflation dans les pays émergents, l est possible d’inciter les ménages à épargner un peu plus et les banques à limiter modérément leurs facilités de crédit.

II. Cependant:

  1. Cela va réduire les investissements et ralentir la croissance;
  2. Toutes choses égales par ailleurs, tout différentiel entre les pays émergents et leurs partenaires économiques pénalise leur compétitivité et freine l’expansion de leurs entreprises.
100
Q

La problématique de la monnaie chinoise sous-évaluée

A

I. Les pays occidentaux ont demandé à la Chine de renoncer à la sous-évaluation du renminbi de 30 %.

II. Une monnaie sous-évaluée permet à la Chine de conserver sa compétitivité économique, mais si elle veut devenir une puissance à part entière, elle doit tenter de promouvoir sa monnaie au rang de monnaie mondiale, à la fois comme monnaie de règlement des échanges de biens et de services et comme monnaie de réserve des banques centrales.

III. Lorsque l’Angleterre a dominé économiquement le monde jusqu’à la Première guerre mondiale, puis les Etats-Unis après la Seconde guerre mondiale, la livre sterling puis le dollar sont successivement devenues les monnaies de référence.

101
Q

Les modèles de croissance des pays émergents

A

I. Le Brésil dispose d’un des sous-sols les plus riches du monde (fer, bauxite, manganèse, chrome, zinc, cuivre, plomb) et est un géant agricole (canne à sucre, soja, maïs, production animale).

II. La Russie a des comptes excédentaires grâce à ses hydrocarbure.

III. La Chine et l’Inde ont misé sur la production de biens bas de gamme, exportés dans le monde entier, puis ils ont produit des biens à forte intensité capitalistique.

IV. L’Indonésie, malgré sa géographie (un archipel d’un millier d’îles habitées) a su se doter d’infrastructures, dispose d’une classe moyenne et donc d’une demande intérieure.

102
Q

Les défis du développement humain dans les pays émergents.

A

I. De grands progrès ont été réalisés dans les dernières décennies, dans les pays émergents, en matière de santé et d’accès aux cycles d’enseignement.

II. Néanmoins, le rattrapage va prendre du temps, car il nécessite:

  • Une croissance économique régulière;
  • Des choix en matière de répartition favorables aux dépenses d’éducation et de santé.
103
Q

La pauvreté multidimensionnelle

A

I. Nouvel indicateur statistique élaboré en 2010 et utilisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour mesurer les inégalités et la pauvreté dans le monde.

II. Il appréhende les privations à travers trois dimensions (qui sont aussi celles prises en compte par l’Indicateur de développement humain – IDH) : le niveau de vie, la santé et l’éducation.

104
Q

Conclusion sur la notion d’émergence

A

I. Le qualificatif est vague, tandis que la notion apparaît protéiforme et évolutive.

II. Les classifications et acronymes divers (BRICS par exemple) masquent des réalités contrastées et exigent une analyse plus rigoureuse.

105
Q

L’évolution historique des stratégies de développement

A
  1. Après la deuxième guerre mondiale: politiques interventionnistes recherchant l’accumulation du capital pour permettre la croissance et la hausse du revenu par habitant. La pensée dominante est keynésienne : organisation, capitalisme d’Etat ;
  2. Années 1970 à 1990 : crise remettant en cause la régulation, avec rupture des trends de la croissance. Les institutions de Bretton Woods exercent un leadership doctrinal et imposent le consensus de Washington ;
  3. À partir des années 2000, critique du consensus de Washington. Réflexion sur le retour à l’institutionnalisme, la microéconomie du développement, la théorie des droits et la conception éthique du développement ;
  4. 2008 puis années 2010 : crise financière, puis crise des dettes souveraines. Les interactions entre l’Etat et le marché sont réhabilitées. Les nouveaux développements de la réflexion portent sur la croissance inclusive, la bonne gouvernance, le rôle des communautés locales. Développement des micro-institutions (exemple des tontines asiatiques ou africaines).
106
Q

Perroux, 1966

A

Le développement est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global ».

107
Q

Perroux, 1981

A

La croissance est « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs longues périodes d’un indicateur de dimension ; pour une nation : le produit global brut ou net en termes réels ».

108
Q

La décision économique en Afrique

A

Contexte de rationalité limitée de Simon (1961) :

  • L’information est contrainte ;
  • Le très court terme s’impose ;
  • Les contraintes communautaires se superposent à la logique individualiste maximisatrice, ce qui limite le calcul utilitariste et confère stratégique à la décision, qui doit tenir compte d’une nécessaire coordination avec d’autres acteurs.
109
Q

Les facteurs du développement faisant l’objet d’un consensus

A
  1. L’épargne, l’accumulation du capital et la productivité des facteurs jouent un rôle clé dans la croissance;
  2. La stabilité macroéconomique (inflation, taux de change, fiscalité) est souhaitable;
  3. La croissance doit permettre le développement humain;
  4. La croissance et le développement ne doivent pas se faire au détriment du capital naturel;
  5. Le rôle de l’Etat est incontournable.
110
Q

Néomalthusianisme

A

Avec l’impact de la population mondiale sur les ressources naturelles et l’environnement, les thèses de Malthus ont trouvé un regain d’intérêt.

111
Q

Définition de la sous-alimentation

A

État se prolongeant pendant au moins un an dans lequel se trouve une personne qui ne parvient pas à se procurer assez de nourriture pour satisfaire ses besoins énergétiques alimentaires (FAO).

112
Q

Définition de l’alphabétisme

A

«La capacité qu’a un individu de lire et d’écrire, en le comprenant, un énoncé simple et bref en rapport avec sa vie quotidienne.»

(Rapport mondial sur le suivi de l’éducation pour tous, UNESCO, 2012)

113
Q

Les mesures de l’inégalité devant la santé

A
  1. L’indice d’espérance de vie ajusté aux inégalités: plus il est bas, plus l’inégalité est forte. Il est le plus faible en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud ;
  2. Le taux de mortalité maternelle : il s’élève à 176 pour 100 000 naissances dans les Etats arabes et 149 sur 100 000 en Afrique subsaharienne (PNUD 2018). Le nombre de médecin pour 100 000 personnes.
114
Q

L’IDHI

A

L’indice de développement humain ajusté aux inégalités

Il est développé par le PNUD à partir de 2010 pour tenir compte non seulement des avancées moyennes d’un pays en matière de santé, d’éducation et de revenu, mais en examinant la façon dont ces avancées sont réparties par sa population en réduisant les valeurs moyennes en fonction de son degré d’inégalité (ce que ne fait pas l’IDH et qui constitue l’une de ses faiblesses).

115
Q

La perte due aux inégalités dans la répartition de l’IDH

A

Elle est mesurée par la différence entre l’IDH et l’IDHI.

Elle dépasse 30 % dans les pays de l’Afrique subsaharienne, contre presque 12 % dans les pays de l’OCDE (PNUD, 2018).

116
Q

Les indices supplémentaires du PNUD pour mesurer la réalité de chaque pays en matière de développement humain

A

Deux autres indices:

  1. L’indice de pauvreté multidimensionnelle;
  2. L’indice de développement de genre.
117
Q

L’indice de pauvreté multidimensionnelle

A

Il mesure les multiples privations subies par les populations des pays en développement dans les domaines de l’éducation, de la santé et du niveau de vie.

118
Q

L’indice de développement de genre

A

Il mesure les différences d’IDH par sexe.

Plus il se rapproche de 1, plus l’écart se réduit.

119
Q

Les objectifs de développement durable

A

Une série de 17 objectifs établis par les Etats membres des Nations Unis, rassemblés dans l’Agenda 2030 adopté par l’ONU en 2015 après deux ans de négociations.

Ils couvrent à peu près tout le champ des problèmes que peuvent rencontrer les pays en développement:

Éradication de la pauvreté extrême et de la fin ;

Promotion de la santé et de l’éducation, de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes ;

L’accès à l’eau, à l’énergie, à des emplois décents ;

Le développement des infrastructures, la réduction des inégalités ;

La lutte contre le changement climatique, l’exploitation durable des mers et océans, la préservation des écosystèmes ;

L’avènement de sociétés pacifiques et la revitalisation du Partenariat mondial pour le développement durable.

120
Q

L’Agenda 2063

A

Document officiel publié en 2015 par la Commission de l’Union africaine, qui cite les principaux enjeux des pays africains.

Il fixe des objectifs ambitieux sans contenir de précisions, de données chiffrées et de modalités organisationnelles.

Il ne tient ni compte de l’hétérogénéité du continent, ni des conflits multiples :

  • Égypte attaquée par des terroristes dans le Sinaï, guerre civile en Libye ;
  • Mali infesté de terroristes et dont les problèmes se répandent dans ses pays voisins, le Burkina Faso et le Niger ;
  • Niger alliée avec le Nigeria dans la guerre contre Boko Haram.
121
Q

Les accords régionaux en Afrique

A

UMA: Union du Maghreb arabe

CEN-SAD: Communauté des États sahélo-sahariens

COMESA: Marché commun des États de l’Afrique de l’Est

CAE: Communauté de l’Afrique de l’Est

CEEAC: Communauté économique des États de l’Afrique centrale

CEDEAO: Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest

IGAD: Autorité intergouvernementale pour le développement

SADC: Communauté de développement de l’Afrique australe

122
Q

Les accords commerciaux entre l’Afrique et l’Union européenne

A

Convention de Yaoundé (1963-1975);

Convention de Lomé (1975-2000);

Accord de Cotonou (2000-2020);

Accord de Samoa ;

Accord de partenariat UE – Afrique-Caraïbes-Pacifique en 2021.

123
Q

L’économie collaborative

A

Une économie respectueuse des ressources dans un contexte d’épuisement progressif des ressources naturelles.

Elle s’incarne dans une économie de pair à pair, qui repose sur le partage ou l’échange entre particuliers de biens, de services ou de connaissances, avec ou sans échange monétaire (vente, location, prestation de service) ou sans échange monétaire (dons, troc, volontariat), par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation.

124
Q

Critiques de l’économie collaborative

A

I. La logique marchande reste prédominante.

II. Pouvoir consommer plus facilement des biens d’occasion peut aussi accroître la consommation de biens neufs, ce qui va à l’encontre des motifs de l’économie collaborative.

III. L’économie collaborative peut être un prétexte pour se soustraire à des obligations réglementaires (AirBNB, Uber).

125
Q

Le revenu universel

A

Un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur la base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement.

(Vanderborght et Van Parijs, 2005)

126
Q

Origine de l’allocation universelle

A

L’Utopie, 1516, Thomas More.

Prémière évocation du revenu universel.

L’auteur imagine une société où chacun serait assuré des moyens de sa subsistance sans qu’ils soient liés à un quelconque travail.

127
Q

Promotion en France du revenu universel

A

Fondation de l’Association pour l’instauration d’un revenu d’existence (AIRE) en 1989.

Selon sa conception, le «Revenu d’Existence est dû à chacun non pour exister, mais parce qu’il existe».