Définitions Économie internationale Flashcards

1
Q

L’économie circulaire

A

Par opposition à l’économie classique qui serait « linéaire » (Extraction – Production – Consommation – Déchets) :

L’économie circulaire vise à réorganiser le processus de production de façon à limiter l’exploitation des ressources naturelles finies et épuisables. Elle s’appuie sur le réemploi, la réutilisation et, in fine, le recyclage.

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2
Q

L’économie collaborative

A

Nouvelle forme d’organisation de la société à travers une plus grande mutualisation de tous les types de biens.

Elle s’appuie sur l’idée que l’usage d’un bien est plus important que sa propriété exclusive, notamment du fait de l’obsolescence accélérée, conséquence du développement des innovations de rupture.

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3
Q

La mondialisation

A

Le processus d’élargissement de l’espace économique d’intervention des agents économiques, associé à la libéralisation des échanges.

→ perte d’autonomie des politiques économiques locales ou nationales.

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4
Q

La globalisation

(synonyme)

A

I. A. Anglicisme pour mondialisation, qui évite la connotation de supranationalité attachée à ce terme.

B. Elle a aussi pour synonyme la transnationalisation, car elle trouve son origine dans les travaux relatifs aux sociétés transnationales (STN).

II. Elle signifie :

  • D’une part, l’intégration des productions et l’interconnexion des biens et des services (globalisation réelle) et de la finance (globalisation financière) dans des marchés d’échelle mondiale ;
  • D’autre part, la définition de la stratégie des acteurs et des entreprises à un niveau mondial.
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5
Q

L’internationalisation

A

Le « processus conduisant à l’intensification des échanges de toute nature entre États nationaux définis par référence à un territoire ».

(Dufour, Crozet et Abdelmalki, Les grandes questions de l’économie internationale, 2001)

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6
Q

Une externalisation

(en anglais)

A

Le fait pour une entreprise de confier à un prestataire extérieur une ou plusieurs de ses fonctions opérationnelles : système d’information, R&D…

(outsourcing)

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7
Q

Sous-traitance

A

I. Activité dans laquelle un donneur d’ordre fait réaliser par d’autres unités de production, une ou plusieurs opérations de conception, de transformation, de fabrication ou de maintenance d’un produit.

II. Elle peut aussi concerner les services.

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8
Q

La délocalisation

(en anglais)

A

(offshoring)

I. Transfert d’activité d’un espace à un autre pour profiter des différences de coût de production, pour se rapprocher des consommateurs, ou pour contourner des barrières à l’entrée sur un marché.

II. A. La délocalisation au sens large englobe tout investissement dans un pays à bas coût pour réimporter, même sans réduction concomitante de l’activité domestique.

B. La délocalisation partielle s’apparente à de l’externalisation.

⚠️ Les investissements directs à l’étranger ne constituent pas une délocalisation, dans la mesure où ils ne constituent pas des transferts d’activités.

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9
Q

Une relocalisation

A

Le fait, pour une entreprise, de déplacer un site de production à l’étranger afin de se rapprocher d’un nouveau marché et de vendre sa production sur place, plutôt que de produire dans le pays d’origine et d’exporter dans le pays étranger.

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10
Q

La désindustrialisation

A

Le recul de la part de l’industrie dans l’emploi total.

⚠️ La part de l’industrie peut baisser dans le PIB sans que l’emploi dans l’industrie ne recule.

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11
Q

Les chaînes de valeur mondiale

A

Les chaînes d’approvisionnement internationales caractérisées par la segmentation des activités de production entre plusieurs sites et pays.

Elles sont rendues possibles par la divisibilité accrue des activités de production.

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12
Q

Le PERG

(en anglais)

A

Le Partenariat économique régional global

(Regional Comprehensive Economic Partnership)

L’accord d’intégration économique négocié depuis 2012 entre l’Asean, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

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13
Q

L’accord TPP

A

Trans-Pacific Partnership

L’accord d’intégration économique signé en 2015 entre les États-Unis, le Canada, le Mexique, le Pérou, le Chili, le Japon, le Vietnam, Brunei, la Malaisie, Singapour, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Les États-Unis s’en sont désengagés en 2017, mais l’accord a tout de même été ratifié par sept pays.

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14
Q

Le TAFTA

A

Trans-Atlantic Free Trade Agreement

ou traité de libre-échange transatlantique.

Il est négocié depuis 2013 entre les États-Unis et l’Union européenne.

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15
Q

Le CETA

A

Comprehensive Economic Trade Agreement

Accord économique et commercial global.

Il a été signé en 2016 entre le Canada et l’Union européenne à 28, et ratifié par le parlement français en 2019.

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16
Q

La régionalisation

A

Processus d’intégration économique et institutionnelle entre des pays dont le point commun est la proximité géographique.

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17
Q

Ambiguïtés de la régionalisation

A

I. La régionalisation peut répondre à la globalisation pour éviter une trop forte homogénéisation de l’espace économique inhérent à la dynamique de la mondialisation.

II. Elle peut être :

  • Une condition nécessaire à l’intégration au mouvement de la mondialisation ;
  • Un moyen pour harmoniser les normes et conduire à une libéralisation multilatérale ;
  • Une garantie contre le risque de marginalisation.
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18
Q

Quatre atouts de la mondialisation

A
  1. L’ouverture des frontières ;
  2. La concurrence accrue ;
  3. La plus forte compétitivité en matière de prix ;
  4. Une baisse du rythme annuel de l’inflation.
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19
Q

L’ouverture commerciale

A

La demi-somme des exportations et des importations mondiales de biens et services d’un pays en pourcentage de son PIB, au taux de change courant.

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20
Q

Les différentes mesures des inégalités dans le monde

A
  1. Les inégalités entre pays, en recourant au PIB par habitant, pour comparer les moyennes nationales des niveaux de vie. Il s’agit de la méthode la plus robuste ;
  2. Les inégalités à l’intérieur des pays, au travers de la distribution de ses revenus dans les déciles de population. Les données peuvent faire défaut dans les États les plus pauvres ;
  3. Les inégalités au sein de la population mondiale, en faisant abstraction des frontières, et en considérant chaque individu. Elle souffre des mêmes défauts que la méthode précédente, mais constitue la mesure la plus complète du phénomène d’inégalités dans le monde.

(Observatoire des inégalités)

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21
Q

L’inégalité devant les inégalités

A

I. Si les êtres humains sont inégaux dès la naissance du fait de leur lieu de naissance et du niveau de vie moyen qu’ils peuvent espérer atteindre dans leur pays, ils sont aussi inégaux devant l’amplitude des inégalités auxquelles ils sont confrontés.

II. A. Ainsi, l’inégalité devant l’éducation engendre une inégalité devant l’emploi et devant les revenus du travail.

B. Les moins qualifiés sont également les personnes les moins susceptibles de pouvoir profiter de la mobilité internationale des talents.

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22
Q

Les économies émergentes (FMI)

A

I. Les économies à revenu par tête faible à intermédiaire, qui ont mis en œuvre des programmes de réformes et de développement économiques et qui constituent des acteurs majeurs dans l’économie mondiale.

II. Les critères varient :

  • Revenu par tête ;
  • Diversification des exportations ;
  • Degré d’intégration dans le système financier international.
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23
Q

Les pays émergents

A

Le Brésil, l’Argentine, le Mexique, la Colombie, le Pérou, le Chili, la Russie, l’Iran, l’Égypte, l’Inde, la Chine, l’Indonésie, la Thaïlande, les Philippines, la Malaisie, le Bangladesh, l’Afrique du Sud, la République tchèque, la Pologne, la Hongrie et la Turquie.

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24
Q

La parité de pouvoir d’achat

A

I. L’instrument qui permet des comparaisons internationales en lissant les différentiels de taux d’inflation et de taux de change entre pays.

II. Il y a parité des pouvoirs d’achat de deux monnaies lorsqu’un même bien peut être acheté avec la même somme d’argent dans un pays comme dans l’autre après conversion.

III. La parité de pouvoir d’achat permet de comparer :

  • La taille des marchés ;
  • La structure des économies ;
  • Le pouvoir d’achat dans une monnaie.
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25
Q

La balance des paiements

A

I. Un document comptable statistique qui mesure les transactions économiques et financières d’une économie avec le reste du monde au cours d’une année civile.

II. A. Si les échanges sont excédentaires, le pays est en situation de prêteur au reste du monde.

B. S’ils sont déficitaires, il est en position d’emprunteur.

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26
Q

Les composantes de la balance des paiements

A
  1. La balance des transactions courantes ;
  2. La balance des capitaux ;
  3. Le compte financier.
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27
Q

L’équilibre comptable de la balance des paiements

A

I. A. Il se formalise ainsi :

Y + M = C + I + G + X

B. L’équilibre en économie fermée étant :

Y = C + I + G

→ L’équilibre en économie ouverte implique que M = X

II. Du point de vue comptable, cet équilibre se lit :

Compte des transactions courantes + Compte de capital + Erreurs et omissions
= Compte financier de la balance des paiements.

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28
Q

La balance des transactions courantes

A

Le solde :

  • De la balance commerciale ;
  • Des services ;
  • Des revenus : les rémunérations des salariés et les revenus d’investissement ;
  • Des transferts courants : les biens, services et capitaux exportés ou importés sans contrepartie apparente ou gratuitement.
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29
Q

La balance des capitaux

A

1° Les mouvements de capitaux à court terme (“hot money”) :

Les capitaux investis sur des produits liquides, et qui se déplacent en fonction des taux de change et de la profitabilité d’une zone économique ;

2° Les mouvements de capitaux à long terme :

Les capitaux investis dans le monde pour des durées supérieures à un an.

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30
Q

Le compte financier

A

Il retrace toutes les transactions associées aux changements de propriété des actifs et des passifs financiers étrangers d’une économie, soit :

  • Les investissements directs ;
  • Les investissements de portefeuille ;
  • Les produits financiers dérivés d’investissements ;
  • Les avoirs de réserve.
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31
Q

La balance commerciale

A

Le solde des exportations et des importations de biens.

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32
Q

Les investissements de portefeuille

A

Les opérations sur titres négociables entre résidents et non-résidents, achats à l’émission, négociations et remboursements (BDF).

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33
Q

Les avoirs de réserve

A

Les avoirs extérieurs qui sont à la disposition immédiate et sous le contrôle des autorités monétaires pour leur permettre de financer les déséquilibres de paiements ou d’intervenir pour en réduire l’ampleur.

(BDF)

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34
Q

L’interprétation de la balance des paiements

A

I. Un solde des transactions courantes négatif signifie que l’économie a globalement plus importé qu’elle n’a exporté et qu’elle doit financer ce déficit.

II. A. Un solde des investissements directs négatif signifie que le pays a davantage investi à l’étranger que le reste du monde n’a investi sur son territoire.

B. L’effet est alors globalement positif :

  • Maintien de la part de marché à l’étranger ;
  • Vitalité des sociétés transnationales d’origine nationale ;
  • Mais ce déficit doit être financé.
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35
Q

Une chaîne globale de valeur

A

Un réseau inter-organisationnel construit autour d’activités complémentaires impliquées par la conception, la production et la commercialisation d’un produit donné et qui relie des ménages, des entreprises et des États au sein de l’économie mondiale.

(Palpacuer et Balas, 2010)

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36
Q

Une chaîne de valeur mondiale

A

« Une chaîne de valeur mondiale englobe l’ensemble des activités, de la conception à l’utilisation finale, menées par les entreprises, localement ou à l’étranger, pour mettre un produit sur le marché ».

→ Elle va de la création d’un modèle (« design ») au support au client final.

OCDE, Économies interconnectées, 2013

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37
Q

La RSE

A

La responsabilité sociétale des entreprises :

La responsabilité sociale, éthique et environnementale d’une entreprise tout au long d’une chaîne de valeur.

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38
Q

Le Pacte mondial

A

I. Initiative des Nations Unies lancée en 2000 pour créer un cadre d’engagements volontaires par lequel des entreprises, associations ou organisations non-gouvernementales sont invitées à respecter dix principes universellement acceptés relatifs aux droits de l’homme, aux normes du travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption.

II. Les adhérents remettent chaque année un rapport qui est mis en ligne sur le site internet du Pacte.

III. En 2018, l’initiative totalisait 13 000 adhérents dont 10 000 entreprises.

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39
Q

Nature des services exportés

A

Transports, voyages, communications, assurances, informatique, redevances et droits de licence, services liés aux commerces, services personnels, culturels et de loisir.

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40
Q

Les IDE

A

(Les investissements directs à l’étranger)

I. Les investissements qu’une unité institutionnelle résidente d’une économie effectue dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une unité institutionnelle résidente d’une autre économie et d’exercer une influence significative sur sa gestion dans le cadre d’une relation à long terme.

II. Par convention, ils doivent représenter au moins 10 % des parts de la société concernée (INSEE).

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41
Q

Une société transnationale

A

« une entreprise qui possède des filiales, qu’elle contrôle complètement ou en partie, dans plusieurs pays, voire même à l’échelle mondiale, mais dont la gestion et l’administration est centralisée ».

Verez, 2010

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42
Q

Les effets du recours au protectionnisme par les prix pour un petit pays (si prix mondial < prix national)

A

L’offre mondiale étant inélastique :

  1. Effet recettes fiscales : tarif douanier ;
  2. Effet importation : baisse des quantités importées ;
  3. Effet production : hausse de la production domestique ;
  4. Effet consommation : baisse de la consommation domestique ;
  5. Effet revenu : négatif pour les consommateurs nationaux et positif pour les producteurs nationaux.
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43
Q

Les effets du recours au protectionnisme par les prix pour un grand pays (si prix mondial < prix national)

A

L’offre mondiale n’est pas inélastique :

  1. Effet demande : la diminution de la demande nationale fait diminuer la demande mondiale ;
  2. Effet prix : la diminution de la demande mondiale fait baisser le prix mondial ;
  3. Effet commercial : le pays importateur est gagnant car il allège sa facture d’importations, tandis que le pays exportateur perd une partie de ses recettes.

→ Il peut y avoir incitation à imposer un droit de douane.

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44
Q

Les effets du protectionnisme par les quantités

A
  1. Les consommateurs sont les perdants ;
  2. Les entreprises qui peuvent importer le bien pour le revendre sont gagnantes.
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45
Q

Les arguments en faveur du libre-échange

A
  • L’efficacité des prix ;
  • Les entreprises les plus compétitives perdurent, ce qui les encourage à investir et innover ;
  • Le choix des biens et services proposés est plus vaste ;
  • Les économies d’échelle sont plus importantes.
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46
Q

Les arguments contre le libre échange

A
  • L’ouverture des frontières peut être fatale à une économie nationale insuffisamment armée pour affronter la concurrence ;
  • Une firme installée dans un ou plusieurs pays bénéficie déjà d’économies d’échelle importantes, ce qui peut rendre impossible à une concurrente de rivaliser ;
  • Le dumping ;
  • La concurrence déloyale.
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47
Q

Le dumping

A

I. De l’anglais dump, « déblayer ».

II. A. Vente à perte sur un marché extérieur, le temps que les concurrents se retirent de la compétition.

B. Il se distingue du dumping temporaire, qui consiste à vendre le surplus au coût marginal.

III. Le terme a ensuite été employé pour désigner ddifférentes pratiques déloyales :

  • dumping social : recours à une main-d’oeuvre immigrée à la rémunération inférieure au salaire légal ;
  • dumping fiscal : niveau d’imposition plus faible proposé par un État pour attirer les sociétés, les personnes et les capitaux ;
  • dumping environnemental : application de règles environnementales laxistes.
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48
Q

Les principes fondamentaux de l’OMC

A
  1. Un commerce sans discrimination :
  • La clause de la nation la plus favorisée ;
  • Le traitement national ;
  1. La prévisibilité :
  • La consolidation des droits de douanes ;
  • La transparence ;
  1. La promotion d’une concurrence loyale :
  • L’application des règles ;
  • La surveillance ;
  1. L’encouragement au développement et aux réformes :
  • Le traitement spécial et différencié.
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49
Q

La clause de la nation la plus favorisée

(Principes de l’OMC)

A

Si une faveur est accordée à un partenaire commercial, elle doit être également accordée à tous les membres de l’OMC.

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50
Q

Le traitement national

(Principes fondamentaux de l’OMC)

A

Une fois sur le marché, les biens importés doivent être traités de la même manière que les produits locaux.

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51
Q

La consolidation des droits de douane

(Principes fondamentaux de l’OMC)

A

Une fois les tarifs douaniers abaissés, le pays doit s’engager à ne pas les accroître au-dessus de la nouvelle valeur convenue.

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52
Q

La transparence

(Principes fondamentaux de l’OMC)

A

Les règles commerciales internes des pays sont aussi claires et accessibles au public (« transparentes ») que possible.

📚 Ce principe contribue à renforcer :

  • Le respect des engagements pris par les pays membres de l’OMC ;
  • L’appréhension par les entreprises de leur environnement.
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53
Q

L’application des règles

(Principes fondamentaux de l’OMC)

A

Les règles contenues dans les accords doivent être appliquées.

⚠️ Néanmoins, en l’absence d’autorité supranationale, le succès de la résolution des différends reste entre les mains des parties.

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54
Q

La surveillance

(Principes fondamentaux de l’OMC)

A

Un dialogue se déroulant dans un cadre institutionnel, qui sert à contrôler si les membres respectent leurs obligations.

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55
Q

Le traitement spécial et différencié

(Principes fondamentaux de l’OMC)

A

Il est possible d’accorder un régime plus favorable aux pays en développement et aux pays les moins avancés, en raison de leurs plus grandes difficultés pour s’ajuster aux effets de la libéralisation internationale.

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56
Q

Les cinq filiales de la Banque mondiale

A
  1. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) ;
  2. L’Association internationale pour le développement (AID) ;
  3. La Société financière internationale (SFI) ;
  4. Le Centre international de règlements des différends relatifs aux investissements (CIRDI) ;
  5. L’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI)
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57
Q

La BIRD

A

I. A. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement de la Banque mondiale finance le développement des pays du Sud.

B. Elle endosse le rôle de « source essentielle d’appui financier et technique pour l’ensemble des pays en développement », selon ses termes.

II. 189 membres en 2022.

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58
Q

L’AID

A

I. L’Association internationale de développement est spécialisée dans l’octroi à très long terme (35 à 40 ans, dont 10 de grâce) de prêts à taux d’intérêt nuls ou très faibles à destination des pays les plus pauvres.

II. Elle a pour objectif de les aider en matière de santé, d’éducation, d’infrastructure, d’agriculture, de stimulation de la croissance économique et de renforcement des institutions.

📚 Un cinquième des financements accordés sont des dons, le reste des crédits sans intérêts.

📚 Elle intervient d’abord en Afrique subsaharienne.

59
Q

La SFI

A

La Société financière internationale de la Banque mondiale exerce auprès des pays en développement :

  • Un service de prêt au secteur privé ;
  • Une activité de conseil aux gouvernements ;

Dans le but :

  • De créer les conditions favorables à l’épargne et à l’investissement ;
  • De stimuler la croissance économique

📚 Elle intervient davantage en Amérique latine et, dans une moindre mesure, en Asie et en Europe de l’Est, où l’investissement privé présente un risque mesuré.

60
Q

Le CIRDI

A

Le Centre international pour le règlement des différents relatifs aux investissements de la Banque mondiale.

Instance d’arbitrage indépendante dans les litiges entre investisseurs privés et gouvernements, intervenant en matière :

D’application de traités ou d’exécution de contrats relatifs aux investissements internationaux.

61
Q

L’AMGI

A

I. L’Agence multilatérale de garantie des investissements de la Banque mondiale a pour objectif de faciliter les investissements productifs privés :

  • En assurant la couverture des risques par des émissions de garanties ou d’assurances contre les risques non commerciaux ;
  • En fournissant des conseils et de l’assistance technique pour améliorer l’environnement économique et financier des projets d’investissement.

II. Particulièrement investie avec le Brésil, l’Argentine, le Pérou, la Turquie, la Russie, elle a élargi son action à l’Asie.

62
Q

La société civile

Définition moderne

A

Au XVIIe siècle, signifie la « société politiquement organisée, c’est-à-dire l’État, puis le contraire, c’est-à-dire la société privée ou la société sans État ».

63
Q

La société civile

(Définition contractualiste)

A

Elle remplit un rôle de « conservation des droits essentiels que les hommes possèdent dans l’état de nature » et revêt donc une dimension économique, celle de la protection de la propriété privée.

John Locke, 1690

64
Q

Les « organisations de la société civile » (OSC)

(Définition de la Banque mondiale)

A

« le large éventail d’organisations non gouvernementales et à but non lucratif qui animent la vie publique, et défendent les intérêts et les valeurs de leurs membres ou autres, basés sur des considérations d’ordre éthique, culturel, politique, scientifique, religieux ou philanthropique ».

65
Q

Les différentes catégories d’« organisations de la société civile » (OSC) selon la Banque mondiale

(En matière de relations internationales)

A

Groupements communautaires, organisations non gouvernementales, syndicats, organisations de populations autochtones, organisations caritatives, groupements d’obédience religieuse, associations professionnelles et fondations privées.

⚠️ La Banque mondiale admet la difficulté qu’il y a à saisir le concept.

66
Q

L’économie au noir

A

L’ensemble des activités générant un revenu de marché qui n’est pas déclaré à l’autorité publique :

  • Le travail au noir : services personnels ;
  • Le travail au noir organisé : travailleurs non inscrits pour lesquels l’employeur ne paie pas les cotisations dues ;
  • La non-déclaration partielle de la production.

⚠️ Elle apparaît partiellement dans les statistiques de la dépense.

67
Q

L’économie criminelle

A

L’ensemble des activités illégales générant des revenus :

Drogue, contrebande, jeux de hasard interdits…

⚠️ Son poids dans l’économie est difficile à estimer.

68
Q

Définition de la criminalité organisée

A

« Les groupes structurés de trois personnes ou plus, existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre une ou plusieurs infractions graves […] pour en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel. »

Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, signée à Palerme en 2000

69
Q

Un paradis fiscal

A

I. « une juridiction imposant peu ou pas d’impôt sur les revenus de capitaux et qui présente en plus l’une des trois caractéristiques suivantes : un manque de transparence, un refus de fournir des informations aux autorités étrangères, la possibilité d’établir des entreprises fictives ».

Chavagneux et Palan, 2007

II. L’une des pratiques les plus courantes des firmes multinationales en matière d’évasion fiscale est le prix de transfert pour y localiser leur marge bénéficiaire, qui échappera de fait à l’impôt.

70
Q

La zone de libre échange (ZLE)

(Définition de l’OMC)

A

« un groupe de deux ou plusieurs territoires douaniers entre lesquels les droits de douane et les autres réglementations commerciales restrictives[, à l’exception de certaines restrictions autorisées et nécessaires,] sont éliminés pour l’essentiel des échanges commerciaux portant sur les produits originaires des territoires constitutifs de la zone de libre-échange ».

Par conséquent :

  • Chaque pays membre de la zone de libre-échange est libre de fixer sa politique commerciale vis-à-vis des pays extérieurs à la zone ;
  • Certaines barrières non tarifaires comme les quotas sont autorisées dans certaines circonstances ;
  • La plupart du temps, certains produits sont exclus (par exemple, les ressources naturelles).
71
Q

La société civile

(Récapitulatif)

A

I. Au XVIIe siècle, signifie la « société politiquement organisée, c’est-à-dire l’État, puis le contraire, c’est-à-dire la société privée ou la société sans État ».

II. Pour Locke, en 1690, la société civile possède en outre une signification économique qui implique la « conservation des droits essentiels que les hommes possèdent dans l’état de nature », c’est-à-dire la protection de la propriété privée.

III. La Banque mondiale désigne par organisation de la société civile (OSC) :

« le large éventail d’organisations non gouvernementales et à but non lucratif qui animent la vie publique, et défendent les intérêts et les valeurs de leurs membres ou autres, basés sur des considérations d’ordre éthique, culturel, politique, scientifique, religieux ou philanthropique ».

IV. Elle désigne ainsi par « organisations de la société civile » :

« Groupements communautaires, organisations non gouvernementales, syndicats, organisations de populations autochtones, organisations caritatives, groupements d’obédience religieuse, associations professionnelles et fondations privées. »

⚠️ La Banque mondiale admet la difficulté qu’il y a à saisir le concept.

72
Q

Les principales zones de libre échange

A
  1. L’Association européenne de libre échange (AELE), au sein de l’espace européen.
  2. L’Association des nations du sud-est asiatique (ASEAN - Association of Southeast Asian Nations).
  3. L’Accord de libre échange nord-américain (ALENA ou NAFTA, North American Free Trade Agreement), depuis Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).
73
Q

L’AELE

A

I. Zone de libre échange comprenant l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

II. Elle a développé l’un des plus grands réseaux d’accords de libre-échange (ALE), qui couvrent plus de 60 pays et territoires, dont l’Union européenne.

III. A. À l’exception de la Suisse, ses membres font partie de l’Espace économique européen, union économique résultant d’un accord d’association de 1992 réunissant par ailleurs l’Union européenne et chacun de ses vingt-sept États membres.

B. La Suisse a quant à elle signé des accords bilatéraux avec l’Union européenne.

74
Q

L’ALENA

A

I. Accord signé en 1992 par les États-Unis, le Canada et le Mexique, entré en vigueur le 1er janvier 1994.

II. Il vise à :

  • Éliminer les barrières douanières et faciliter les échanges transfrontaliers des biens et services ;
  • Établir les conditions d’une concurrence équitable ;
  • Favoriser les investissements.

⚠️ Il n’a pas de vision intégrative.

📚 Les États-Unis représentent près de 80 % des exportations canadiennes et mexicaines, tandis que le Canada et le Mexique comptent chacun pour environ 15 % des exportations américaines.

75
Q

L’ACEUM

A

I. Accord Canada–États-Unis–Mexique.

II. A. Il est issu de la renégociation de l’ALENA en 2018.

B. Il est entré en vigueur en 2020.

76
Q

L’ASEAN

A

I. Association de libre-échange visant à peser dans les négociations internationales, face à l’UE et à l’ALENA.

II. A. Elle comprend 10 pays : Myanmar, Thaïlande, Laos, Cambodge, Vietnam, Malaisie, Singapour, Brunei, Indonésie, Philippines.

B. Depuis la fin des années 1990, l’ASEAN plus Trois (APT) réunit l’ASEAN, la Chine, la Corée du Sud et le Japon dans un but de coopération et de libre-échange.

77
Q

Les facteurs susceptibles de limiter les effets de détournement des unions douanières

A
  1. Les écarts de compétitivité initiaux entre les membres, avant l’union, sont faibles ;
  2. L’intégration initiale des pays membres est forte ;
  3. La protection initiale est élevée ;
  4. Les tarifs extérieurs communs sont baissés.

Siroën, 2004

78
Q

L’union douanière (UD)

A

Une zone de libre-échange assortie d’un tarif extérieur commun (TEC) que chaque pays membre adopte vis-à-vis des pays tiers.

⚠️ De ce point de vue, les pays membres perdent une partie de leur souveraineté.

📚 De plus, l’instauration d’une union douanière peut ne pas améliorer le bien être collectif, car il est possible que des échanges soient substitués à des importations plus compétitives provenant de l’extérieur de l’Union douanière, tandis que sont perdues certaines recettes fiscales (Viner, 1950, sous les hypothèses restrictives suivantes: approche statique, équilibre partiel, offres d’importation élastiques, petit pays).

Cependant :

  • Certains facteurs limitent les effets de détournement (Siroën, 2004) ;
  • En outre, les pressions protectionnistes sont plus limitées, car leur lobbying doit s’exercer auprès de tous les partenaires.
79
Q

Les avantages du marché unique

A
  1. La division du travail ;
  2. La possibilité d’économies d’échelles ;
  3. Le renforcement de la concurrence.
80
Q

Grübel et Lloyd (indicateur de), 1971

A

I. Indicateur permettant de mesurer l’intensité du commerce intrabranche entre deux pays :

GL = 1 – [Σ(Xi-Mi)/Σ(Xi+Mi)]
où Mi = importations du produit i et Xi = exportations du produit i.

II. A. Si GLi = 1, il n’y a que du commerce intra-branche et aucun commerce inter-branche.

Cela signifie par exemple que le pays en question exporte la même quantité qu’il n’importe de biens i.

B. À l’inverse, si GLi = 0, il n’y a pas de commerce intra-branche, uniquement du commerce inter-branche (ou « commerce de spécialités »).

Cela pourrait signifier que le pays en question, soit ne fait qu’importer, soit ne fait qu’exporter un bien i.

81
Q

La division du travail

(En tant qu’avantage du marché unique)

A
  • Chaque pays peut se spécialiser sur la base d’une proximité économique ;
  • Des pays proches en niveau de développement finissent par échanger des biens similaires, à partir de combinaisons productives semblables et reposant sur une intensité capitalistique équivalente (indicateur de Grübel et Lloyd).
82
Q

La présence d’un grand marché permet des économies d’échelles

(En tant qu’avantage du marché unique)

A
  • L’accroissement du volume de la production permet, toutes choses égales par ailleurs, de réduire les coûts de production unitaires et d’améliorer la compétitivité ;
  • Il permet aussi de développer des secteurs pour lesquels le marché national serait insuffisant. Par exemple : l’aéronautique.
83
Q

Le renforcement de la concurrence au sein du marché

(En tant qu’avantage du marché unique)

A

Les firmes doivent :

  • Innover pour les produits et les procédés ;
  • Investir dans la R&D ;
  • Attirer une main-d’oeuvre qualifiée ;
  • Promouvoir la formation de leur personnel ;
  • Améliorer leurs méthodes de gestion ;
  • Rationaliser leurs activités ;
  • Opter pour des spécialisations.
84
Q

Les arguments en faveur de la création d’une union monétaire

A
  1. Les interventions monétaires d’un État peuvent fausser le jeu de la concurrence ;
  2. Dans un marché unique, l’interdépendance des pays membres rend préférable l’harmonisation de leurs politiques économiques à leur autonomie ;
  3. L’instabilité des taux de change est préjudiciable aux investissements et aux activités commerciales.
85
Q

Une zone monétaire

A

I. « un ensemble géographique à l’intérieur duquel les taux de change bilatéraux sont stables […]. Les monnaies de la zone tendent à évoluer dans le même sens et dans les mêmes proportions par rapport aux monnaies tierces » (Siroën, 2004).

B. Sa forme la plus achevée comprend une monnaie commune à l’ensemble des territoires qu’elle englobe.

86
Q

Le Mercosur

A

I. A. Un marché commun de l’Amérique du Sud, créé par le traité d’Asuncion (capitale du Paraguay) en 1991, comprenant :

  • Initialement l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, et l’Uruguay ;
  • Puis, le Venezuela en 2006 (suspendu en 2017).

B. Des pays membres lui sont associés :

Colombie, Équateur, Pérou, Bolivie, Chili, Guyana, Suriname.

II. En 2024 :

  • 265 M hab. ; 82 % du PIB total de l’Amérique du Sud ;
  • Considéré comme le troisième bloc économique après l’Union économique et monétaire et l’Accord Canada, États-Unis, Mexique.
87
Q

Accord UE-Mercosur

A

I. A. Signé en 2019, il devrait éliminer à terme :

  • Plus de 90 % des droits de douanes imposés aux produits européens ;
  • Plus de 90 % des taxes appliquées aux biens sud-américains dans l’Union européenne.

B. Dans le secteur agricole, l’UE ouvre son marché par le biais de quotas.

C. L’accord comprend un mécanisme de sauvegarde en cas d’augmentation inattendue d’importations.

II. A. La France a mis son veto à l’accord, en invoquant le problème de la déforestation et des effets de l’accord sur celle-ci.

B. En mars 2023, l’UE a adressé au Mercosur un protocole annexe à l’accord, contenant de nouvelles exigences environnementales et commerciales.

C. En décembre 2023, le Brésil et l’Argentine ont refusé de s’engager sur ce protocole additionnel, jugeant inacceptables et asymétriques certains points, notamment en matière de déforestation et de protection des marchés agricoles européens.

D. En janvier 2024, face à la colère du monde agricole, le Premier ministre Gabriel Attal s’est prononcé en faveur de l’intégration de la réciprocité des normes et de la mise en place de clauses miroirs.

88
Q

Les enjeux du TAFTA

A

I. A. Outre la libéralisation des échanges, il porte sur la mise en conformité des lois, règlements et procédures entre les deux espaces, au moyen de l’arbitrage.

B. Les États pourraient être directement responsables devant les sociétés transnationales en cas de perte financière causée par une évolution de réglementation.

II. L’accord doit également porter sur la reconnaissance des Indications géographiques (IG) européennes (appellations d’origine contrôlée).

III. L’harmonisation de normes techniques (« deep integration ») :

  • Permettrait la simplification des opérations commerciales ;
  • Mais impliquerait en amont des coûts supplémentaires pour les fabricants.

IV. Selon le CEPII (2017), le surcroît de PIB annuel pour l’UE serait de 0,02 %.

89
Q

Le JEFTA

A

I. Japan-EU Free Trade Agreement

II. Signé en 2018 et entré en vigueur en 2019.

III. A. Suppression des droits de douane sur 90 % des produits de l’UE exportés vers le Japon.

B. À un horizon de 20 ans, 97 % des marchandises exportées vers le Japon seront exemptées.

IV. A. La zone représente 600 M d’habitants et 30 % du PIB mondial.

B. Le Japon est le 6e partenaire commercial de la France hors UE et 8 000 entreprises françaises y exportent pour plus de 6 Md€.

90
Q

L’empreinte écologique

A

I. L’impact de la consommation d’une population donnée selon la surface de sol et d’océan nécessaire pour la produire et pour assimiler les déchets qu’elle génère.

II. Elle est calculée à partir des rendements des produits primaires par hectare de surface bioproductive employée ou sacrifiée (terrains construits).

⚠️ Comme le PIB, l’indice est quantitatif et grossier.

91
Q

La biocapacité

A

I. La superficie des terres productives d’un pays disponibles pour produire des ressources ou absorber les déchets de dioxyde de carbone.

II. Elle est mesurée dans une unité standard appelée « hectares globaux ».

92
Q

La réserve écologique

A

La biocapacité d’un pays lorsque celle-ci est supérieure à son empreinte écologique, équivalent à la différence entre ces deux mesures.

⚠️ La situation inverse traduit un déficit écologique.

93
Q

Le stress hydrique

A

La situation d’une zone géographique dans laquelle la demande en eau dépasse les ressources en eau disponibles.

94
Q

Les critères d’un logement de bidonville

A

Un seul critère est suffisant, parmi les cinq suivants :

  1. Logement ne protégeant pas contre les conditions climatiques extrêmes ;
  2. Surface de vie insuffisante (> 3 personnes/pièce) ;
  3. Pas d’accès à l’eau potable ;
  4. Pas d’accès à des services sanitaires ;
  5. Pas de sécurité et de stabilité d’occupation.

ONU Habitat

95
Q

Un immigré

A

Une personne qui réside dans un pays où il n’est pas né.

Banque mondiale

96
Q

Un étranger

A

Une personne ne possédant pas la nationalité du pays où il réside.

97
Q

La « net économie »

A

Le « nouveau mode de production né de l’utilisation massive d’internet », qui se traduit par « le développement du commerce électronique et la naissance des places de marché de l’internet ; l’émergence de nouvelles activités liées à l’industrialisation de la connaissance ; l’apparition d’une logique d’usage au travers des prestations de location de logiciels et d’informatique “à la demande” ».

Andrée Muller, La net économie, 2007

98
Q

L’économie numérique

A

I. « Le résultat d’un processus de transformation induit par les technologies de l’information et de la communication ».

II. Elle s’assimile de plus en plus à l’économie proprement dite :

  • Elle est plus qu’un sous-domaine de l’économie industrielle ;
  • Elle modifie la fixation des prix et l’accès à l’information ;
  • Elle a accélé la répartition des chaînes de valeur mondiales.

OCDE, 2014

99
Q

L’économie immatérielle

A

L’économie dans laquelle « les facteurs de croissance, de productivité et de compétitivité se déplacent du capital technique et financier vers les actifs immatériels et la connaissance».

Marie-Ange Andrieux, 2008, « L’économie de l’immatériel en perspectives »

100
Q

L’intelligence artificielle

A

« la science et l’ingénierie de la fabrication de machines intelligentes, en particulier de programmes informatiques intelligents ».

John Mccarthy, pionnier de l’intelligence artificielle

101
Q

Le MSE

A

Le modèle social européen est « l’ensemble des règles protectrices et des institutions redistributives qui inscrivent les relations individuelles de travail dans un statut collectif assurant un degré élevé – à l’échelle de l’ensemble des pays riches – de stabilité d’emploi et de continuité du revenu ».

Centre d’analyse stratégique, Milliat et Tournadre-Planck, 2008, Le modèle social européen est-il soluble dans la mondialisation ?

102
Q

L’hétérogénéité fiscale internationale

A

Elle porte sur :

  • Le niveau des prélèvements obligatoires (PO) rapportés au PIB ;
  • Leur assiette : travail ou capital ;
  • Leur caractère : direct ou indirect ;
  • Leur affectation : financement en priorité de dépenses de fonctionnement ou d’investissement?
103
Q

Les caractéristiques de l’évolution de la finance dans les années 1980

A

Les « 3 D » :

  • La déréglementation : abolition du contrôle des changes et des mesures restreignant la circulation des capitaux;
  • La désintermédiation : suppression du monopole de l’intermédiation des banques et accès direct des opérateurs économiques aux sources de financement;
  • Le décloisonnement : suppression des cloisons entre les marchés boursiers, monétaires et obligataires.

Henri Bourguinat, 1987

104
Q

L’émergence

A

« L’acquisition des marques de la puissance économique ensuite converties sur le plan politique et stratégique, d’abord régional, ensuite international. Une telle conception de l’émergence n’est pas indépendante du point de vue de celui ou de ceux qui la formulent ».

Régragui, 2012

105
Q

PED

A

Pays en développement

États dont le niveau de vie par habitant est parvenu à s’engager dans un processus de progression fondé sur une évolution positive de leur croissance économique et un progrès social.

106
Q

PMA

A

Pays moins avancés

I. Les États de la communauté internationale les plus pauvres et les plus vulnérables face aux aléas économiques, environnementaux, humains et épidémiques.

II. Les Nations unies les déterminent en fonction de trois critères cumulatifs :

  1. Un revenu moyen par habitant :

Inférieur à 745 dollars par an ;

  1. Une faiblesse des ressources humaines :
  • Taux d’alphabétisation des adultes ;
  • Scolarisation dans le secondaire ;
  • Nutrition et mortalité infantile ;
  1. Une forte vulnérabilité économique :
  • Part du secteur agricole dans le PIB ;
  • Diversité des produits exportés ;
  • Instabilité de la balance commerciale ;
  • Densité de la population ;
  • Proportion de sans-abris liée aux catastrophes naturelles.
107
Q

NPI

A

Nouveaux pays industrialisés

D’anciens pays en voie de développement qui sont parvenus à combler leur retard économique par rapport aux pays développés :

Leur industrialisation et leur forte croissance leur ont ainsi permis d’intégrer le second groupe.

108
Q

Les BRICS+

A

I. A. Initialement, les BRICS étaient composés des Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud.

(O’Neill, économiste de Goldman Sachs en 2001 – ajout de l’Afrique du Sud en 2011)

B. Les critères :

  • Le poids démographique ;
  • Le potentiel de croissance économique ;
  • La stabilité macro-économique ;
  • Les capacités technologiques ;
  • Le capital humain ;
  • L’environnement politique.

II. Le 1er janvier 2024, le groupe s’est élargi à cinq nouveaux membres du Sud global BRICS+, ce qui représente un basculement important dans son histoire :

Arabie saoudite, Égypte, Émirats arabes unis, Éthiopie, et Iran. Cela porte le nombre de membres de cinq à dix.

cf. Loïzzo, 2023

109
Q

Les PIGS

A

Portugal, Italie, Grèce, Espagne.

📚 Si l’on inclut l’Irlande, on parle de « PIIGS ».

110
Q

CIVETS

A

I. Acronyme proposé par HSBC en 2010, formé par la Colombie, l’Indonésie, le Vietnam, l’Égypte, la Turquie et l’Afrique du Sud.

II. Il désigne un groupe d’économies dynamiques, diversifiées, à population importante et jeune, et dotées d’un régime politique stable.

111
Q

Différentes classifications de l’émergence

A
  1. Selon Morgan Stanley Capital International (1988) :
  • Développement économique du pays ;
  • Accès au marché ;
  • Conditions de liquidité des marchés ;
  1. Selon la Banque mondiale :
  • Seuil de RNB/tête en PPA ;
  • Taille de l’économie ;
  1. Selon le FMI :
  • Les économies à revenu par tête faible à intermédiaire qui ont mis en œuvre des programmes de réformes et de développement économique et qui représentent des acteurs majeurs dans l’économie mondiale ;
  • Pas de seuil précis ;
  1. L’OCDE en identifie une vingtaine sans préciser de critères.
112
Q

Composition du G20

A

États-Unis, Royaume-Uni, Japon, France, Allemagne, Italie, Canada, Russie, Turquie, Brésil, Argentine, Mexique, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Australie, Union européenne.

113
Q

Le problème posé par les politiques accommodantes des banques centrales des pays riches

A
  1. Les taux d’intérêt proches de zéro ont alimenté des flux de capitaux flottants vers les pays émergents, qui pratiquent des taux plus élevés.

⚠️ Une remontée des taux dans les pays riches raréfie brutalement ces flux, voire inverse le mouvement.

  1. La création massive de liquidités pratiquée par la Fed :
  • A conduit à une dépréciation du dollar ;
  • A favorisé l’endettement en dollar dans de nombreux pays émergents.

⚠️ Dans un pays émergent, l’endettement en devises étrangères augmente le risque de fuites massives de capitaux provoquant une perte de PIB.

CEPII, 2016

114
Q

Le problème posé par l’inflation dans les pays émergents

A

I. Pour lutter contre l’inflation dans les pays émergents, il est possible d’inciter :

  • Les ménages à épargner un peu plus ;
  • Les banques à limiter modérément leurs facilités de crédit.

II. Cependant :

  1. Cela va réduire les investissements et ralentir la croissance ;
  2. Toutes choses égales par ailleurs, toute appréciation du change en faveur des pays émergents par rapport à leurs partenaires économiques pénalise leur compétitivité et freine l’expansion de leurs entreprises.
115
Q

Le dilemme pour la Chine de sa monnaie sous-évaluée

A

I. Les pays occidentaux ont demandé à la Chine de renoncer à la sous-évaluation du renminbi de 30 %, qui lui permet de conserver une compétitivité économique.

II. Si la Chine veut devenir une puissance économique à part entière, elle doit tenter de promouvoir sa monnaie au rang de monnaie mondiale, à la fois :

  • Comme monnaie de règlement des échanges de biens et de services ;
  • Comme monnaie de réserve des banques centrales.

📚 Lorsque l’Angleterre a dominé économiquement le monde jusqu’à la Première guerre mondiale, puis les États-Unis après la Seconde guerre mondiale :

La livre sterling puis le dollar sont successivement devenues les monnaies de référence.

116
Q

Les modèles de croissance des pays émergents

A

I. Le Brésil :

  • Dispose d’un des sous-sols les plus riches du monde : fer, bauxite, manganèse, chrome, zinc, cuivre, plomb ;
  • Est un géant agricole : canne à sucre, soja, maïs, production animale.

II. La Russie a des comptes excédentaires grâce à ses hydrocarbures.

III. La Chine et l’Inde :

  • Ont misé sur la production de biens bas de gamme, exportés dans le monde entier ;
  • Puis ils ont produit des biens à forte intensité capitalistique.

IV. L’Indonésie :

  • Malgré sa géographie : un archipel d’un millier d’îles habitées ;
  • A su se doter d’infrastructures et dispose d’une classe moyenne et donc d’une demande intérieure.
117
Q

Les défis du développement humain dans les pays émergents

A

I. De grands progrès ont été réalisés dans les dernières décennies, dans les pays émergents, en matière de santé et d’accès aux cycles d’enseignement.

II. Néanmoins, le rattrapage va prendre du temps, car il nécessite :

  • Une croissance économique régulière ;
  • Een matière de répartition, des choix favorables aux dépenses d’éducation et de santé.
118
Q

La pauvreté multidimensionnelle

A

I. Nouvel indicateur statistique élaboré en 2010 et utilisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour mesurer les inégalités et la pauvreté dans le monde.

II. Il appréhende les privations à travers trois dimensions, qui sont aussi celles prises en compte par l’Indice de développement humain (IDH) :

  1. Le niveau de vie ;
  2. La santé ;
  3. L’éducation.
119
Q

Conclusion sur la notion d’émergence

A

I. Le qualificatif est vague, tandis que la notion apparaît protéiforme et évolutive.

II. Les classifications et acronymes divers (BRICS par exemple) masquent des réalités contrastées et exigent une analyse plus rigoureuse.

120
Q

L’évolution historique des stratégies de développement

A

I. Après la deuxième guerre mondiale :

  • Politiques interventionnistes recherchant l’accumulation du capital pour permettre la croissance et la hausse du revenu par habitant ;
  • La pensée dominante est keynésienne : planification, capitalisme d’État ;

II. Années 1970 à 1990 :

  • Crise remettant en cause la régulation, avec rupture des trends de la croissance ;
  • Les institutions de Bretton Woods exercent un leadership doctrinal et imposent le consensus de Washington ;

III. À partir des années 2000 :

  • Critique du consensus de Washington ;
  • Réflexion sur le retour à l’institutionnalisme, la microéconomie du développement, la théorie des droits et la conception éthique du développement ;

IV. 2008 puis années 2010 :

  • Crise financière, puis crise des dettes souveraines ;
  • Les interactions entre l’État et le marché sont réhabilitées ;
  • Les nouveaux développements de la réflexion portent sur la croissance inclusive, la bonne gouvernance, le rôle des communautés locales ;
  • Développement des micro-institutions : exemple des tontines asiatiques ou africaines.
121
Q

Le développement

A

« la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global ».

Perroux, 1966

122
Q

La croissance

A

« l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs longues périodes d’un indicateur de dimension ; pour une nation : le produit global brut ou net en termes réels ».

Perroux, 1981

123
Q

La décision économique en Afrique

A

Contexte de rationalité limitée de Simon (1957) :

  • L’information est contrainte ;
  • Le très court terme s’impose ;
  • Les contraintes communautaires se superposent à la logique individualiste maximisatrice, ce qui limite le calcul utilitariste et confère un caractère stratégique à la décision, qui doit tenir compte d’une nécessaire coordination avec d’autres acteurs.
124
Q

Les facteurs du développement faisant l’objet d’un consensus

A
  1. L’épargne, l’accumulation du capital et la productivité des facteurs jouent un rôle clé dans la croissance ;
  2. La stabilité macroéconomique (inflation, taux de change, fiscalité) est souhaitable ;
  3. La croissance doit permettre le développement humain ;
  4. La croissance et le développement ne doivent pas se faire au détriment du capital naturel (ie le stock de ressources biotiques et abiotiques) ;
  5. Le rôle de l’État est incontournable.
125
Q

Néomalthusianisme

A

Regain d’intérêt pour les thèses de Malthus, avec l’impact de la population mondiale sur les ressources naturelles et l’environnement.

126
Q

Définition de la sous-alimentation

A

État se prolongeant pendant au moins un an dans lequel se trouve une personne qui ne parvient pas à se procurer assez de nourriture pour satisfaire ses besoins énergétiques alimentaires (FAO).

127
Q

Définition de l’alphabétisme

A

« La capacité qu’a un individu de lire et d’écrire, en le comprenant, un énoncé simple et bref en rapport avec sa vie quotidienne. »

(UNESCO, Rapport mondial sur le suivi de l’éducation pour tous, 2012)

128
Q

Les mesures de l’inégalité devant la santé

A
  1. L’indice d’espérance de vie ajusté aux inégalités :
  • Plus il est bas, plus l’inégalité est forte ;
  • Il est le plus faible en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud ;
  1. Le taux de mortalité maternelle :
  • Il s’élève à 176 pour 100 000 naissances dans les États arabes et 149 sur 100 000 en Afrique subsaharienne (PNUD 2018) ;
  1. Le nombre de médecins pour 100 000 personnes.
129
Q

L’IDHI

A

I. L’indice de développement humain ajusté aux inégalités

II. Il est développé par le PNUD à partir de 2010 pour tenir compte :

  • Non seulement des avancées moyennes d’un pays en matière de revenu, de santé, et d’éducation ;
  • Mais également de la façon dont ces avancées sont réparties dans sa population en réduisant les valeurs moyennes en fonction de ses inégalités ; ⚠️ ce que ne fait pas l’IDH et qui constitue l’une de ses faiblesses.
130
Q

La perte due aux inégalités dans la répartition de l’IDH

A

I. Elle est mesurée par la différence entre l’IDH et l’IDHI.

II. Elle dépasse 30 % dans les pays de l’Afrique subsaharienne, contre presque 12 % dans les pays de l’OCDE (PNUD, 2018).

131
Q

Les indices supplémentaires du PNUD pour mesurer la réalité de chaque pays en matière de développement humain

A

Deux autres indices :

  1. L’indice de pauvreté multidimensionnelle ;
  2. L’indice de développement de genre.
132
Q

L’indice de pauvreté multidimensionnelle

A

Il mesure les multiples privations subies par les populations des pays en développement dans les domaines du niveau de vie, de la santé et de l’éducation.

133
Q

L’indice de développement de genre

A

Il mesure les différences d’IDH par sexe au sein d’un pays :

Plus il se rapproche de 1, plus l’écart se réduit.

134
Q

Les objectifs de développement durable

A

I. Une série de 17 objectifs assortis d’indicateurs établis par les États membres des Nations Unies, rassemblés dans l’Agenda 2030 adopté par l’ONU en 2015 après deux ans de négociations.

II. Ils couvrent à peu près tout le champ des problèmes que peuvent rencontrer les pays en développement :

  1. Éradication de la pauvreté extrême ;
  2. Éradication de la faim ;
  3. Promotion de la santé ;
  4. Promotion de l’éducation ;
  5. Promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes ;
  6. Accès à une eau propre ;
  7. Accès à une énergie propre et abordable ;
  8. Accès à un travail décent et à la croissance économique ;
  9. Développement des infrastructures et de l’industrialisation ;
  10. Réduction des inégalités entre les pays et en leur sein ;
  11. Ouverture à tous et sûreté des villes ;
  12. Établissement de modes de consommation et de production durables ;
  13. Mesures relatives à la lutte contre le changement climatique ;
  14. Mesures relatives à l’exploitation durable des mers et océans ;
  15. Mesures relatives à la préservation des écosystèmes ;
  16. Promotion de l’avènement de sociétés pacifiques : paix, justice, institutions efficaces ;
  17. Revitalisation du Partenariat mondial pour le développement durable.
135
Q

L’Agenda 2063

A

I. Document officiel adopté en 2013 par la Commission de l’Union africaine, définissant la vision à 50 ans du continent africain.

II. Il fixe des objectifs ambitieux sans contenir de précisions, de données chiffrées et de modalités organisationnelles.

III. Il ne tient ni compte de l’hétérogénéité du continent, ni des conflits multiples :

  • Égypte attaquée par des terroristes dans le Sinaï ;
  • Guerre civile en Libye ;
  • Mali infesté de terroristes et dont les problèmes se répandent dans ses pays voisins, le Burkina Faso et le Niger ;
  • Niger allié avec le Nigeria dans la guerre contre Boko Haram.
136
Q

Les accords régionaux en Afrique

A
  • Union du Maghreb arabe (UMA) ;
  • Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) ;
  • Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) ;
  • Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) ;
  • Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ;
  • Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ;
  • Autorité intergouvernementale pour le développement (Intergovernmental Authority on Development - IGAD) ;
  • Communauté de développement de l’Afrique australe (Southern African Development Community - SADC).
137
Q

Les accords commerciaux entre les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et l’Union européenne

A
  • Convention de Yaoundé (1963-1975) ;
  • Convention de Lomé (1975-2000) ;
  • Accord de Cotonou (2000-2020) ;
  • Accord politique « post-Cotonou » (2020) ;
  • Accord de Samoa (2023).
138
Q

L’économie collaborative

A

I. Une économie respectueuse des ressources dans un contexte d’épuisement progressif des ressources naturelles.

II. Elle s’incarne dans une économie de pair à pair, qui repose :

  • Sur le partage ou l’échange entre particuliers de biens, de services ou de connaissances ;
  • Avec échange monétaire : vente, location, prestation de service ;
  • Ou sans échange monétaire : dons, troc, volontariat ;
  • Par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation.
139
Q

Critiques de l’économie collaborative

A

I. La logique marchande reste prédominante.

II. Effet-rebond ou « paradoxe de Jevons » :

Pouvoir consommer plus facilement des biens d’occasion peut aussi accroître la consommation de biens neufs, ce qui va à l’encontre des motifs de l’économie collaborative.

III. L’économie collaborative peut être un prétexte pour se soustraire à des obligations réglementaires : AirBNB, Uber.

140
Q

Le revenu universel

A

Un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur une base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement.

Vanderborght et Van Parijs, L’Allocation universelle, 2005

141
Q

Première évocation du revenu universel

A

Dans L’Utopie (1516), Thomas More imagine une société où chacun serait assuré des moyens de sa subsistance, sans que ceux-ci soient liés à un quelconque travail.

142
Q

Promotion en France du revenu universel

A

I. Fondation de l’Association pour l’instauration d’un revenu d’existence (AIRE) en 1989.

II. Selon sa conception, le revenu d’existence est dû à chacun non pour exister, mais parce qu’il existe (cf. James Meade, 1993).

143
Q

Le modèle social européen

A

« l’ensemble des règles protectrices et des institutions redistributives qui inscrivent les relations individuelles de travail dans un statut collectif assurant un degré élevé – à l’échelle de l’ensemble des pays riches – de stabilité d’emploi et de continuité du revenu ».

Fondation Robert Schuman, Le modèle social européen est-il soluble dans la mondialisation ?, n° 109, 2008

144
Q

I. L’économie circulaire.

II. Le modèle auquel elle s’oppose.

A

I. Le « modèle de production et de consommation qui consiste à partager, réutiliser, réparer, rénover et recycler les produits et les matériaux existants le plus longtemps possible afin qu’ils conservent leur valeur ».

II. Le modèle linéaire traditionnel, fondé sur le concept « prélever-fabriquer-jeter ».

Parlement européen, site internet