02g - Définitions Flashcards

1
Q

Le financement d’actifs

A

Un prêt s’appuyant principalement sur la valeur des actifs que l’emprunteur offre en garantie.

Dit aussi financement reposant sur l’actif

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2
Q

Le marché des repo

A

Sale and Repurchase Agreement

Marché de refinancement d’actifs financiers négociables (obligations, BTAN, certificats de dépôt, actions…) à un taux d’intérêt négocié entre les deux parties contractantes (il ne s’agit pas nécessairement d’une activité de shadow banking - les banques centrales y recourent - mais de nombreuses shadow banks opèrent sur ce marché).

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3
Q

Les interconnexions

A

Les risques pris individuellement par les institutions financières qui ont des effets externes sur le reste du secteur financier :

  • Les interconnexions directes sont essentiellement liées aux contrats financiers entre acteurs (prêts, emprunts, participation au capital, produits dérivés, etc.) ;
  • Les interconnexions indirectes sont liées aux expositions communes des institutions financières détenant des avoirs similaires, par exemple quand toutes les banques d’un pays ont financé le secteur immobilier.
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4
Q

Le risque systémique

A

« Le risque de menaces pour la stabilité financière qui entravent le fonctionnement d’une grande partie du système financier, avec des conséquences significativement négatives pour l’économie dans son ensemble. »

Freixas, Laeven et Peydro, 2015

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5
Q

La procyclicité

A

En économie, attribut de ce qui va dans le sens d’un cycle, éventuellement en aggravant sa dynamique.

Dans le domaine prudentiel, la variabilité excessive d’un facteur aux fluctuations du cycle économique.

Ainsi, « dans le cas d’un ratio de solvabilité sensible au risque, la procyclicité consiste en une variabilité accrue du niveau des exigences en fonds propres ; celles-ci sur-réagissent à la hausse en cas de ralentissement de la croissance ou de récession de l’activité, à la baisse en période d’accélération de la croissance » (Fédération bancaire française).

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6
Q

La vente au rabais

(en anglais)

A

La cession d’actifs par une institution financière prête à les céder en dessous de leur valeur de marché, compte tenu de l’urgence à se procurer de la liquidité pour rembourser ses dettes.

Fire sale »)

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7
Q

Les politiques microprudentielles

A

Les politiques qui visent à assurer la stabilité et la sécurité des institutions et des marchés pris individuellement : par exemple, la régulation des banques, des assurances et du marché des valeurs mobilières.

Elles reposent à la fois :

  • Sur les normes visant à assurer la résilience et la transparence des institutions prises une à une ;
  • Sur le suivi de leur comportement.
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8
Q

Les politiques macroprudentielles

A

Les politiques qui visent à assurer la stabilité et l’efficacité du système financier dans son ensemble tout au long du cycle d’activité de crédit.

Au sens large, ces politiques mettent en jeu une série de leviers transversaux allant de la politique monétaire aux normes de crédit, et éventuellement même à la politique budgétaire et fiscale. Elles nécessitent donc une bonne coordination entre différentes entités publiques.

Dans un sens plus étroit, elles reposent sur une boîte à outils d’instruments spécifiques, applicables principalement aux banques et actionnées par une autorité macroprudentielle qui est souvent, mais pas toujours, la banque centrale.

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9
Q

Le ratio de liquidité à court terme

A

L’exigence réglementaire imposée aux banques de détenir suffisamment d’avoirs liquides pour couvrir une fraction spécifiée de leur financement à court terme.

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10
Q

Le ratio structurel de financement stable

A

L’exigence réglementaire imposée aux banques de couvrir une fraction spécifiée de leurs avoirs non liquides dans le cadre de leur financement à long terme.

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11
Q

Les objectifs des ratios de solvabilité

A

Incitation des actionnaires à la prudence, en faisant en sorte que les actionnaires laissent un gage en cas de perte ;

Protection des déposants et des contribuables, en permettant l’absorption des pertes ;

Développement d’une supervision fondée sur les risques : en étant pondérés en fonction du risque, ils incitent les actionnaires à contrôler le profil de risque de la banque.

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12
Q

Le comité de Bâle

A

Comité composé de superviseurs de 27 pays de l’OCDE qui définit des règles prudentielles pour les banques internationales.

Il a permis la conclusion de trois accords :

  • Bâle I en 1988 : mise en œuvre d’un ratio minimal de fonds propres, le «ratio Cooke » ;
  • Bâle II en 2004-2006 : instauration d’une surveillance exercée par le contrôleur bancaire et d’une information du marché ;
  • Bâle III en 2010 : durcissement des exigences. Les ratios de solvabilité sont relevés de 4 à 7 % du total des risques pondérés, dont un coussin de sécurité de 0 à 2,5 % selon la situation macroéconomique du pays (automatiquement 2,5 % pour les grandes banques systémiques, dont la liste a été rendue publique en 2011).
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13
Q

Définition du capital réglementaire au titre de Bâle III

A

Le capital réglementaire de Bâle III se concentre sur les actions ordinaires et exclut les instruments moins propres à absorber les dettes, comme des obligations convertibles ou même des crédits d’impôts.

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14
Q

La résolution

A

Régime juridique spécial mis en place lorsque les banques risquent de faire défaut.

L’autorité de résolution a le droit de forcer les créanciers obligataires et, si nécessaire, les déposants, à absorber les pertes au-delà des capitaux propres (recapitalisation interne, « bail-in »), par opposition à un renflouement par les contribuables (« bail-out »).

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15
Q

Autorité de résolution

A

I. Autorité ayant le pouvoir de décider de la répartition des pertes d’une banque, y compris en procédant à la vente de certains de ses avoirs et engagements.

II. A. En France, l’autorité de résolution est confondue avec l’autorité de contrôle (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution - ACPR).

B. Ces autorités sont séparées :

au niveau européen : le Conseil de Résolution unique est une agence indépendante dont les membres sont nommés par le Conseil ;

et aux États-Unis : le Federal Deposit Insurance Corporation est une agence indépendante du gouvernement fédéral et distincte de la Fed.

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16
Q

Désavantage de la réglementation de la liquidité

A

I. Elle contribue à la pénurie d’actifs liquides de haute qualité qui constituent les coussins de liquidité des banques.

II. Cela pèse :

1° Sur le taux d’intérêt sans risque mondial des prêts garantis et sur celui de l’épargne pour la retraite capitalisée dans les économies avancées ;

2° Sur les programmes d’achat d’actifs à grande échelle par les banques centrales des économies avancées ;

3° Sur les réserves accumulées de change dans les économies émergentes.

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17
Q

La « boucle fatale »

A

I. L’interdépendance entre les banques et les États en zone euro. La corrélation entre les coûts d’assurance contre l’insolvabilité des uns et des autres est significativement plus élevée dans la zone euro que dans le reste du monde.

II. La boucle fatale est due à la fois :

1° à l’importance des dettes et créances croisées entre banques et États ;

2° au fait que la banque centrale n’agit pas comme prêteur en dernier ressort à l’égard de ces derniers.

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18
Q

Les prêts non performants

A

Selon la définition officielle européenne, les prêts pour lesquels le paiement des intérêts a cessé depuis au moins 90 jours.

Autrement dit, il s’agit de prêts pour lesquels :
- l’emprunteur n’honore plus ses échéances ;
- croît la probabilité de défaut de l’emprunteur au fur et à mesure que cette situation perdure.

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19
Q

Les entreprises « zombies »

A

Plusieurs définitions :

  • des entreprises insolvables et non productives ;
  • selon l’OCDE, des entreprises matures - ayant au moins dix ans d’existence - qui ne parviennent pas à couvrir leurs charges d’intérêts avec leur excédent brut d’exploitation pendant au moins trois années consécutives ;
  • la Banque de France qualifie simplement de « zombies » les entreprises qui bénéficient de taux d’intérêt très bas, nettement inférieurs à ceux du marché, en raison du désir des banques de les conserver dans leur clientèle bien qu’elles soient non rentables et fortement endettées ou insolvables (se référant elle-même à Caballero, Hoshi et Kashyap, 2008, à l’origine de l’expression).
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20
Q

Les bad banks

A

Les sociétés de gestion d’actifs spécialisées dans les prêts non performants, créées par un gouvernement, quand les actifs sont suffisamment homogènes pour être regroupés et engendrer des économies d’échelle.

L’Espagne et l’Irlande ont créé de telles sociétés avec succès pour apurer des créances hypothécaires non performantes après la crise.

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21
Q

L’illettrisme financier

A

L’incapacité à évaluer les risques et les opportunités et à prendre des décisions raisonnées en matière financière, afin d’améliorer son bien-être.

22
Q

L’arbitrage réglementaire

A

Le choix de migrer des activités vers des secteurs moins réglementés. Il peut aboutir à un moins-disant réglementaire.

23
Q

La boîte à outils macroprudentielle

A

Elle comprend :

  1. Les instruments centrés sur les emprunteurs : ils visent l’actif du bilan bancaire, en limitant le ratio prêt/valeur (montant de l’emprunt rapporté à la valeur de l’actif), les ratios prêt/revenu ou dette/revenus ;
  2. Les instruments fondés sur le capital et les instruments fondés sur la liquidité : ils visent le passif du bilan bancaire, au moyen du coussin de capital contracyclique et du risque de liquidité ;
  3. Les économies émergentes utilisent en complément des instruments de gestion des flux de capitaux, dont l’objectif est de freiner les entrées de capitaux qui peuvent alimenter une offre de crédit excessive ;
  4. Dans un sens plus large, la fiscalité et la réglementation non financières, ce qui explique également pourquoi les ministères des finances font partie des conseils macroprudentiels.
24
Q

Gramm-Leach-Bliley Act

A

Loi de 1999 qui met fin au principe de séparation des banques commerciales et des banques d’investissement, et lève tout obstacle au développement des marchés dérivés.

25
Q

Dodd-Frank Act

A

Loi de 2010 de réforme de Wall Street et de protection des consommateurs :

Elle instaure une réglementation un peu plus stricte et intrusive – comme annoncé au sommet de Pittsburg –, avec notamment des dispositions visant à limiter les activités pour compte propre des banques commerciales.

26
Q

Le risque de contrepartie

A

Le risque que les sommes ayant donné lieu à un prêt ne soient jamais remboursées.

27
Q

Distinction micro-prudentiel et macro-prudentiel

A

« L’approche micro-prudentielle est celle dans laquelle la régulation est conçue en équilibre partiel et vise à prévenir la défaillance coûteuse d’institutions financières individuelles. L’approche macro-prudentielle reconnaît quant à elle des effets d’équilibre général et cherche à protéger le système financier dans son ensemble. »

Hanson, Kashyap et Stein, 2011

28
Q

Le désajustement de change

A

Un écart temporaire entre :

1° le taux de change entre deux monnaies fondé sur l’évolution des « fondamentaux » économiques des deux zones monétaires concernées ;

2° et le taux de change à court terme causé par les mouvements propres au marché des changes.

29
Q

Loi du prix unique

A

Loi selon laquelle sur un marché parfait, pour un bien donné, il ne peut exister qu’un seul prix ou prix du marché (le prix d’équilibre).

Pour deux marchés géographiquement éloignés, les prix ont tendance à s’égaliser (net du coût de transport), car les clients se reportent sur le marché offrant le prix le plus bas, conduisant le marché au prix le plus haut à diminuer, ce qui aboutit également à un prix unique.

Cette loi conduit à la parité des pouvoirs d’achats entre deux monnaies lorsque ce prix unique s’applique à des biens identiques offerts sur différents marchés compétitifs (c’est-à-dire sans barrières à l’entrée et sans coûts de transport).

30
Q

Parité de pouvoir d’achat (PPA) absolue

A

L’unité de mesure qui permet de comparer l’achat à des conditions identiques du même type de produit dans deux pays différents, en prenant en compte le coût de la vie.

31
Q

Parité de pouvoir d’achat (PPA) relative

A

La mesure de la variation de la pouvoir d’achat (PPA) entre deux périodes.

32
Q

Le taux de change de PPA

A

Le niveau de taux de change nominal qui permet d’égaliser les prix entre pays.

Il est surévalué s’il dépasse la PPA, sous-évalué s’il descend en dessous.

33
Q

L’indice Big Mac

A

Indice publié chaque année par le magazine The Economist, pour comparer les prix dans différents pays de ce bien standard mais non échangeable internationalement.

Cette caractéristique est celle des biens et services produits par certains secteurs qui sont dits protégés de la concurrence internationale (commerce de détail, restauration, services publics ou artisanat), par opposition aux secteurs exposés.

On remarque que le Big Mac coûte moins cher dans les pays pauvres que dans les pays riches.

34
Q

L’effet Balassa-Samuelson

A

Au fur et à mesure qu’un pays va se développer, les salaires vont augmenter dans les secteurs protégés, alors qu’il n’y a dans ces secteurs ni hausse des coûts salariaux unitaires* ni hausse de la productivité.

*coûts par unité produite</

35
Q

La condition de Marshall-Lerner

(également)

A

(condition des élasticités critiques).

L’effet net d’une dépréciation réelle de la monnaie nationale sur la balance commerciale est ambigu :

Il est positif si les élasticités-prix des exportations et des importations sont assez élevées pour que les effets volume* l’emportent sur l’effet valeur.

* hausse du volume des exportations grâce à l’amélioration de la compétitivité prix et baisse de celui des importations devenues plus chères

36
Q

Taux de change informels

A

Système financier peu développé ou dans lequel la convertibilité de la monnaie est incomplète :

→ il existe alors autant de taux de change que de transactions.

37
Q

Le marché des changes

A

Marché « de gros » de monnaies où n’interviennent que des intermédiaires financiers et des trésoriers d’entreprise ainsi que, le cas échéant, des banques centrales.

Les opérations se traduisent par des échanges de billets ou des jeux d’écriture entre comptes bancaires : le « bien » échangé est donc de la monnaie (agrégat « M1 »).

38
Q

Commission de change

A

Prix du service fourni par les intermédiaires financiers qui réalisent les opérations de vente et d’achat de monnaies.

39
Q

Les arbitrages

A

Les opérations d’un marché suffisamment actif qui permet de garantir :

- L’unicité du taux de change entre deux monnaies ;
- La transitivité entre taux de change croisés
.

Si un euro vaut 1,2 dollar et un dollar vaut 110 yens, alors un euro doit valoir 132 yens, sans quoi des arbitrages permettront des profits en effectuant des opérations de change en chaîne, rétablissant la transitivité des trois monnaies.

40
Q

Variabilité du prix d’une monnaie

A

Le prix de la monnaie dépend de sa date de livraison.

On distingue :

  1. le taux de change au comptant, qui correspond à une livraison immédiate (en pratique, sous 24 heures) ;
  2. les taux de change à terme, qui correspondent à des livraisons différées.
41
Q

Les produits dérivés du taux de change

A

Le contrat d’échange (swap) correspond à un échange de monnaie à une date ultérieure :

  • L’option d’achat donne à son propriétaire le droit (mais non l’obligation) d’acheter une monnaie étrangère à un taux fixé à l’avance à une certaine date future ;
  • L’option de vente est le produit symétriquement inverse.
42
Q

La monnaie véhiculaire

A

Une monnaie qui est employée comme intermédiaire dans les transactions entre monnaies tierces (c’est souvent le cas du dollar).

Ainsi, il est plus facile et moins cher d’échanger des wons coréens contre des dollars puis des dollars contre des pesos mexicain, plutôt que d’échanger directement des wons coréens contre des pesos.

43
Q

Le canal de transmission de la politique monétaire américaine vers les banques centrales non américaines

A

Ce canal agit à l’inverse du canal du taux de change :

Une baisse du taux d’intérêt américain déclenche une dépréciation du dollar, donc une appréciation des autres monnaies par rapport au dollar, ce qui affecte négativement la demande agrégée à court terme pour les biens produits dans les autres pays.

44
Q

La balance des paiements

A

L’instrument identifiant l’offre et la demande de monnaie étrangère. Il est composé de la balance courante, du compte de capital et du compte financier.

45
Q

La balance courante

A

Le compte opérationnel d’un pays, qui décrit tous les revenus issus des transactions avec le reste du monde. Il comprend :

  • Les recettes d’exportations de biens et de services, revenus du travail et du capital ;
  • Les paiements réalisés au profit du reste du monde : dépenses d’importation de biens et de services, revenus du travail et du capital.
46
Q

Le compte de capital

A

La comptabilisation des transferts de capitaux sans contrepartie, comme les annulations de dette ou les dons.

47
Q

Le compte financier

A

Il recense :

  • les ventes d’actifs nationaux – titres privés et publics, emprunts, biens immobiliers – au reste du monde (capitaux entrants) ;
  • les achats d’actifs étrangers (capitaux sortants).
48
Q

Un investissement direct étranger (IDE)

A

Un placement entraînant une prise de participation supérieure à 10 % dans une entreprise étrangère, seuil permettant l’exercice d’un contrôle effectif.

49
Q

Le taux de change bilatéral

A

Le prix de la monnaie nationale calculé par rapport à une seule monnaie étrangère (c’est un taux de change nominal).

50
Q

Le solde Target

A

Le système de paiement de gros Trans-European Automated Real-time Gross Settlement Express Transfer :

  1. Le système de paiement qui passe de la banque commerciale d’un importateur privé à la banque centrale de leur pays, puis à la banque centrale européenne, puis à la banque centrale du pays de l’exportateur et enfin à la banque commerciale de la société exportatrice ;
  2. La contrepartie de ce paiement est un solde Target négatif pour la première banque centrale (qui émet de la monnaie - actif - et l’inscrit comme un engagement vis-à-vis de la BCE - passif) et un solde Target positif pour la seconde, comme si la première avait contracté une dette vis-à-vis de l’eurosystème ;
  3. Lorsque l’importateur remboursera sa dette commerciale, toute la chaîne de crédit se dénouera.