01b - Définitions par cœur Flashcards

1
Q

Les réformes structurelles

A

Les « mesures qui changent le cadre institutionnel et les contraintes qui régissent le fonctionnement des marchés et leurs résultats. »

FMI

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2
Q

stochastique

A

Adj. Qui se produit par l’effet du hasard.

Nom f. Traitement des données statistiques, par le calcul des probabilités.

Le Petit Robert

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3
Q

Le principe de précaution

(définition juridique)

A

« Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. »

Art. 5 de la Charte de l’environnement

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4
Q

La clause dite de non-renflouement

A

« L’Union ne répond pas des engagements des administrations centrales […] d’un État membre ».

Art. 125 TFUE

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5
Q

Espace budgétaire

A

La marge des autorités publiques pour « affecter des ressources à la poursuite d’un objectif sans mettre en péril la viabilité de leur position financière ou la stabilité de l’économie ».

(fiscal space)

FMI

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6
Q

La notion de risque acceptable

A

« Un niveau de risque devrait être considéré comme acceptable si tous les efforts pour le réduire ont un coût qui excède son bénéfice ».

Gollier, Eswald et Sadeleer, Le principe de précuation, 2008

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7
Q

Consolidation budgétaire

A

Une année où le solde primaire corrigé des variations cycliques s’améliore d’au moins 2 points de PIB ou une période de deux années consécutives où il s’est amélioré d’au moins 1,5 point chaque année.

Alesina et Ardagna, 1998

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8
Q

Consolidation budgétaire expansionniste

A

Une période de resserrement budgétaire est expansionniste si le taux de croissance moyen du PIB en écart à celui du G7, corrigé de l’écart entre les taux de croissance potentielle, est positif sur l’ensemble de la période de consolidation.

Cour et al., 1996

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9
Q

Consolidation budgétaire réussie

A

Une consolidation budgétaire est réussie une année donnée si, trois ans plus tard, le ratio dette brute/PIB a baissé d’au moins 5 points.

Alesina et Perotti, 1995

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10
Q

L’inflation sous-jacente

Théorie

A

L’inflation qui se réaliserait en l’absence de perturbations exogènes non liées au cycle économique.

Eckstein, 1981

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11
Q

Le taux d’intérêt naturel

A

Le taux d’intérêt réel qui assure l’équilibre épargne-investissement à un niveau de PIB correspondant au plein-emploi, autrement dit qui maintient la production à son niveau potentiel.

Knut Wicksell, 1898

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12
Q

Définition « économique » de l’impôt direct

A

L’impôt qui est personnalisable, c’est-à-dire l’impôt qui peut être adapté aux caractéristiques du contribuable :

Par exemple, Impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés.

Tony Atkinson, 1977

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13
Q

La trappe à liquidités

A

Un phénomène économique au cours duquel, « une fois que le taux d’intérêt a chuté en dessous d’un certain niveau, la préférence pour la liquidité est telle qu’elle devient absolue, dans le sens où presque tout le monde préfère conserver de la monnaie plutôt que de détenir de la dette, du fait du taux d’intérêt si bas ».

John Maynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936

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14
Q

La liquidité de marché

A

La facilité avec laquelle il est possible de vendre des actifs financiers sur un marché sans modifier significativement leur prix.

FMI

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15
Q

La marche au hasard

A

Les prix des actions peuvent être décrits par une somme de variables aléatoires indépendantes tirées d’une distribution de probabilité connue avec variance constante et sans « mémoire » (les mouvements futurs sont indépendants des mouvements passés).

Remonte à la thèse du mathématicien Louis Bachelier (1900).

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16
Q

La TVA

A

Impôt sur les biens et services, collecté par les unités légales et intégralement supporté par l’acheteur final en dernier ressort.

Insee (origine Maurice Lauré, 1954)

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17
Q

Distinction micro-prudentiel et macro-prudentiel

A

« L’approche micro-prudentielle est celle dans laquelle la régulation est conçue en équilibre partiel et vise à prévenir la défaillance coûteuse d’institutions financières individuelles. L’approche macro-prudentielle reconnaît quant à elle des effets d’équilibre général et cherche à protéger le système financier dans son ensemble. »

Hanson, Kashyap et Stein, 2011

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18
Q

La procyclicité

A

« dans le cas d’un ratio de solvabilité sensible au risque, la procyclicité consiste en une variabilité accrue du niveau des exigences en fonds propres ; celles-ci sur-réagissent à la hausse en cas de ralentissement de la croissance ou de récession de l’activité, à la baisse en période d’accélération de la croissance ».

Fédération bancaire française

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19
Q

Le risque systémique

A

« Le risque de menaces pour la stabilité financière qui entravent le fonctionnement d’une grande partie du système financier, avec des conséquences significativement négatives pour l’économie dans son ensemble. »

Freixas, Laeven et Peydro, 2015

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20
Q

La population active

A

Tous les individus en âge de travailler qui, à une période donnée, travaillent dans la production de biens et services, ou qui cherchent à travailler.

OIT

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21
Q

Le rôle de prêteur en dernier ressort

A

Le rôle de la banque centrale ou du gouvernement qui apporte une assistance aux intermédiaires financiers sous la forme de prêts d’urgence, de garanties, ou d’acquisitions d’actifs pour procurer les liquidités ou la santé financière requises pour mettre un terme aux paniques bancaires fondées sur des retraits de dépôts à court terme.

Calomiris, Flandreau et Laeven, 2016

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22
Q

Les exportations

A

Les ventes déclarées par les entreprises du secteur à l’exportation et qui comprennent les livraisons intracommunautaires.

Insee

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23
Q

Les importations

A

L’ensemble des biens et des services fournis par des non-résidents à des résidents, à titre onéreux ou gratuit.

Insee

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24
Q

La FBCF

A

Les acquisitions moins les cessions d’actifs fixes réalisées par les producteurs résidents.

formation brute de capital fixe

Insee

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25
Q

Revenu disponible des ménages

A

Revenus d’activité, revenus du patrimoine, transferts en provenance d’autres ménages et prestations sociales, nets des impôts directs.

Insee

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26
Q

La stabilité financière

(définition officielle)

A

La situation du système financier « capable de résister aux chocs, c’est-à-dire de réduire la probabilité d’une interruption du processus d’intermédiation financière qui serait suffisamment importante pour perturber l’allocation optimale des ressources ».

BCE

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27
Q

La stabilité financière

Définition négative

A

Si la politique macroprudentielle a pour objectif la stabilité financière et si cette dernière est justifiée par l’existence d’externalités systémiques :

→ Alors il paraît naturel de définir la stabilité financière comme une situation dans laquelle ces externalités sont absentes ou négligeables.

Angeloni, 2014

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28
Q

Le NAIRU

A

Le « taux de chômage d’équilibre vers lequel le chômage converge, en l’absence de chocs d’offre temporaires, une fois que le processus d’ajustement dynamique de l’inflation est achevé ».

📚 En d’autres termes, le taux de chômage en deça duquel les travailleurs se trouvent en position de force pour obtenir des hausses de salaires, provoquant alors une hausse de l’inflation.

Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment

OCDE

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29
Q

Une économie de marché

A

« Une économie où les individus et les entreprises privées prennent la plupart des grandes décisions ».

Samuelson et Nordhaus, Économie, 2000

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30
Q

Le système financier non bancaire

(en anglais)

A

Un « système d’intermédiation de crédit auquel concourent des entités et activités extérieures au système régulé ».

(Conseil de stabilité financière)

(shadow banking)

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31
Q

Le système monétaire international

A

« un ensemble de règles qui contraignent, ou du moins influencent, les décisions des États en matière de régime de change, de politique monétaire et de réglementation des flux de capitaux ».

McKinnon, 1993

32
Q

Un obstacle au commerce non tarifaire

A

Une mesure réglementaire disproportionnée ou discriminatoire qui engendre un coût pour une entreprise qui cherche à entrer sur un marché, mais qui ne s’applique pas aux entreprises déjà présentes sur le marché, sans préjudice du droit des États membres de poursuivre des objectifs légitimes de politique publique comme la protection de l’environnement, la protection des consommateurs ou les droits des salariés.

(Parlement européen, Rapport sur les obstacles non tarifaires au commerce dans le marché intérieur, 2006)

33
Q

Une chaîne de valeur

A

« L’ensemble des activités productives réalisées par les entreprises en différents lieux géographiques pour amener un produit ou un service du stade de la conception au stade de la production et de la livraison au consommateur final ».

(CNUCED, 2006)

34
Q

Les avantages comparatifs « révélés »

A

« l’écart entre le solde commercial constaté pour un produit et un solde théorique correspondant à la situation d’un pays sans spécialisation sectorielle »

(DGT)

35
Q

Règle de Ramsey-Boiteux

A

À propos de la fixation de tarifs différenciés par un monopole :

« le prix doit être d’autant supérieur au coût marginal que la clientèle a une demande moins élastique ».

36
Q

L’actionnariat commun

(en anglais)

A

« la détention, par un même investisseur, de participations minoritaires au capital social de plusieurs entreprises actives, et pouvant être concurrentes, sur un marché » (DGT).

(common ownership)

37
Q

Le développement durable

A

« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »

(Rapport Brundtland, 1987)

38
Q

Les changements climatiques

A

« des changements de climat qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables »

(Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, adoptée en 1992 lors du Sommet de Rio)

39
Q

L’empreinte carbone

A

Notion qui permet « d’apprécier les pressions sur le climat de la demande intérieure française quelle que soit l’origine géographique des produits consommés »

(Insee, 2020)

40
Q

La « croissance verte »

A

Concept qui postule qu’il est possible de « favoriser la croissance économique et le développement tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir les ressources et les services environnementaux sur lesquels repose le bien-être collectif ».

(OCDE, Croissance verte, 2011)

41
Q

Modèle de cobweb

A

Mise en évidence de la volatilité du prix des matières premières, attribuée au décalage temporel qui peut exister entre les décisions de production prises à partir des prix observés par les producteurs et les quantités disponibles sur le marché dans le futur.

(Kaldor, 1934)

42
Q

Équilibre de Nash

(Sens strict)

A

« situation dans laquelle aucun des joueurs ne peut trouver de meilleure stratégie de jeu, compte tenu des stratégies choisies par les autres joueurs »

(Baumol et Oates, 1988)

43
Q

Convention cadre des Nations-unies sur le changement climatique

A

I. A. Une des trois conventions de Rio adoptées lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992.

B. Ses conventions soeurs sont :

  • La Convention sur la diversité biologique (CDB) ;
  • La Convention sur la lutte contre la désertification (CLD)

II. A. L’objectif ultime de la Convention est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre « à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ».

B. Elle précise qu’« un tel niveau devrait être atteint dans un délai suffisant pour permettre aux écosystèmes de s’adapter naturellement au changement climatique, pour garantir que la production alimentaire ne soit pas menacée et pour permettre au développement économique de se poursuivre de manière durable ».

44
Q

L’impôt

A

« L’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges publiques »

Gaston Jèze, définition revue par Georges Vedel

45
Q

L’assouplissement quantitatif

(Définition britannique)

A

Quantitative easing (QE) is an unconventional form of monetary policy where a Central Bank creates new money electronically to buy financial assets, like government bonds. This process aims to directly increase private sector spending in the economy and return inflation to target.”

(Banque d’Angleterre)

46
Q

L’objectif principal du système européen de banques centrales

A

« L’objectif principal du Système européen de banques centrales, ci-après dénommé “SEBC”, est de maintenir la stabilité des prix. Sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, le SEBC apporte son soutien aux politiques économiques générales dans l’Union, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne »

Art. 127, al. 1er TFUE

47
Q

Deuxième axiome de Senior

A

« la population du monde […] n’est limitée que par le mal moral ou physique, ou par la peur d’un manque de ces biens et richesses dont les individus ont besoin »

Nassau William Senior, Cours dispensé à Oxford en 1825

48
Q

Premier axiome de Senior

A

Principe d’hédonisme : « Chaque homme désire obtenir plus avec le moins de sacrifice possible »

Nassau William Senior, Cours dispensé à Oxford en 1825

49
Q

Troisième axiome de Senior

A

« le pouvoir du travail » est d’« augmenter indéfiniment par l’utilisation de son produit comme moyen de production »

Nassau William Senior, Cours dispensé à Oxford en 1825

50
Q

Quatrième axiome de Senior

A

« l’état de l’agriculture étant constant, tout travail supplémentaire sur cette terre produit en général un retour moins que proportionnel »

Nassau William Senior, Cours dispensé à Oxford en 1825

51
Q

L’internationalisation

A

Le « processus conduisant à l’intensification des échanges de toute nature entre États nationaux définis par référence à un territoire ».

(Dufour, Crozet et Abdelmalki, Les grandes questions de l’économie internationale, 2001)

52
Q

Une externalisation

(en anglais)

A

Le fait pour une entreprise de confier à un prestataire extérieur une ou plusieurs de ses fonctions opérationnelles : système d’information, R&D…

(outsourcing)

53
Q

Les investissements de portefeuille

A

Les opérations sur titres négociables entre résidents et non-résidents, achats à l’émission, négociations et remboursements (BDF).

54
Q

Les avoirs de réserve

A

Les avoirs extérieurs qui sont à la disposition immédiate et sous le contrôle des autorités monétaires pour leur permettre de financer les déséquilibres de paiements ou d’intervenir pour en réduire l’ampleur.

(BDF)

55
Q

Une chaîne globale de valeur

A

Un réseau inter-organisationnel construit autour d’activités complémentaires impliquées par la conception, la production et la commercialisation d’un produit donné et qui relie des ménages, des entreprises et des États au sein de l’économie mondiale.

(Palpacuer et Balas, 2010)

56
Q

Une chaîne de valeur mondiale

A

L’ensemble des activités, de la conception à l’utilisation finale, menées par les entreprises, localement ou à l’étranger, pour mettre un produit sur le marché.

→ Elle va de la création d’un modèle (“design”) au support au client final.

(OCDE, 2013)

57
Q

Une société transnationale

A

« une entreprise qui possède des filiales, qu’elle contrôle complètement ou en partie, dans plusieurs pays, voire même à l’échelle mondiale, mais dont la gestion et l’administration est centralisée ».

Verez, 2010

58
Q

Définition de la criminalité organisée

A

« Les groupes structurés de trois personnes ou plus, existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre une ou plusieurs infractions graves […] pour en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel. »

Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, signée à Palerme en 2000

59
Q

Un paradis fiscal

A

I. « une juridiction imposant peu ou pas d’impôt sur les revenus de capitaux et qui présente en plus l’une des trois caractéristiques suivantes : un manque de transparence, un refus de fournir des informations aux autorités étrangères, la possibilité d’établir des entreprises fictives ».

Chavagneux et Palan, 2007

II. L’une des pratiques les plus courantes des firmes multinationales en matière d’évasion fiscale est le prix de transfert pour y localiser leur marge bénéficiaire, qui échappera de fait à l’impôt.

60
Q

La zone de libre échange (ZLE)

(Définition de l’OMC)

A

« un groupe de deux ou plusieurs territoires douaniers entre lesquels les droits de douane et les autres réglementations commerciales restrictives[, à l’exception de certaines restrictions autorisées et nécessaires,] sont éliminés pour l’essentiel des échanges commerciaux portant sur les produits originaires des territoires constitutifs de la zone de libre-échange ».

Par conséquent :

  • Chaque pays membre de la zone de libre-échange est libre de fixer sa politique commerciale vis-à-vis des pays extérieurs à la zone ;
  • Certaines barrières non tarifaires comme les quotas sont autorisées dans certaines circonstances ;
  • La plupart du temps, certains produits sont exclus (par exemple, les ressources naturelles).
61
Q

Une zone monétaire

A

I. « un ensemble géographique à l’intérieur duquel les taux de change bilatéraux sont stables […]. Les monnaies de la zone tendent à évoluer dans le même sens et dans les mêmes proportions par rapport aux monnaies tierces » (Siroën, 2004).

B. Sa forme la plus achevée comprend une monnaie commune à l’ensemble des territoires qu’elle englobe.

62
Q

La « net économie »

A

Le « nouveau mode de production né de l’utilisation massive d’internet », qui se traduit par « le développement du commerce électronique et la naissance des places de marché de l’internet ; l’émergence de nouvelles activités liées à l’industrialisation de la connaissance ; l’apparition d’une logique d’usage au travers des prestations de location de logiciels et d’informatique “à la demande” ».

Andrée Muller, La net économie, 2007

63
Q

L’économie immatérielle

A

L’économie dans laquelle « les facteurs de croissance, de productivité et de compétitivité se déplacent du capital technique et financier vers les actifs immatériels et la connaissance».

Marie-Ange Andrieux, 2008, « L’économie de l’immatériel en perspectives »

64
Q

L’intelligence artificielle

A

« la science et l’ingénierie de la fabrication de machines intelligentes, en particulier de programmes informatiques intelligents ».

John Mccarthy, pionnier de l’intelligence artificielle

65
Q

Le MSE

A

Le modèle social européen est « l’ensemble des règles protectrices et des institutions redistributives qui inscrivent les relations individuelles de travail dans un statut collectif assurant un degré élevé – à l’échelle de l’ensemble des pays riches – de stabilité d’emploi et de continuité du revenu ».

Centre d’analyse stratégique, Milliat et Tournadre-Planck, 2008, Le modèle social européen est-il soluble dans la mondialisation ?

66
Q

L’émergence

A

« L’acquisition des marques de la puissance économique ensuite converties sur le plan politique et stratégique, d’abord régional, ensuite international. Une telle conception de l’émergence n’est pas indépendante du point de vue de celui ou de ceux qui la formulent ».

Régragui, 2012

67
Q

Le développement

A

« la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global ».

Perroux, 1966

68
Q

La croissance

A

« l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs longues périodes d’un indicateur de dimension ; pour une nation : le produit global brut ou net en termes réels ».

Perroux, 1981

69
Q

Définition de la sous-alimentation

A

État se prolongeant pendant au moins un an dans lequel se trouve une personne qui ne parvient pas à se procurer assez de nourriture pour satisfaire ses besoins énergétiques alimentaires (FAO).

70
Q

Définition de l’alphabétisme

A

« La capacité qu’a un individu de lire et d’écrire, en le comprenant, un énoncé simple et bref en rapport avec sa vie quotidienne. »

(UNESCO, Rapport mondial sur le suivi de l’éducation pour tous, 2012)

71
Q

La société civile

(Définition contractualiste)

A

Elle remplit un rôle de « conservation des droits essentiels que les hommes possèdent dans l’état de nature » et revêt donc une dimension économique, celle de la protection de la propriété privée.

John Locke, 1690

72
Q

Les « organisations de la société civile » (OSC)

(Définition de la Banque mondiale)

A

« le large éventail d’organisations non gouvernementales et à but non lucratif qui animent la vie publique, et défendent les intérêts et les valeurs de leurs membres ou autres, basés sur des considérations d’ordre éthique, culturel, politique, scientifique, religieux ou philanthropique ».

73
Q

Les différentes catégories d’« organisations de la société civile » (OSC) selon la Banque mondiale

(En matière de relations internationales)

A

Groupements communautaires, organisations non gouvernementales, syndicats, organisations de populations autochtones, organisations caritatives, groupements d’obédience religieuse, associations professionnelles et fondations privées.

⚠️ La Banque mondiale admet la difficulté qu’il y a à saisir le concept.

74
Q

L’économie numérique

A

I. « Le résultat d’un processus de transformation induit par les technologies de l’information et de la communication ».

II. Elle s’assimile de plus en plus à l’économie proprement dite :

  • Elle est plus qu’un sous-domaine de l’économie industrielle ;
  • Elle modifie la fixation des prix et l’accès à l’information ;
  • Elle a accélé la répartition des chaînes de valeur mondiales.

OCDE, 2014

75
Q

I. Le système monétaire international correspond à « un ensemble de règles qui contraignent, ou du moins influencent, les décisions des États en matière de régime de change, de politique monétaire et de réglementation des flux de capitaux ».

II. Il se définit par quatre éléments constitutifs :

  1. Les régimes de change ;
  2. Le régime de convertibilité des monnaies et la nature de la liquidité internationale ;
  3. Les règles et les mécanismes assurant la fourniture de la liquidité en cas de besoin ;
  4. La surveillance et la coopération monétaire.

III. A. Son objectif principal est d’assurer la convertibilité des monnaies, nécessaires aux échanges commerciaux et financiers :

L’aversion au risque conduit à la contraction des échanges en cas de trop forte volatilité des taux de change.

B. Son objectif secondaire est de faciliter les ajustements face aux chocs asymétriques: le taux de change est une variable d’ajustement.

C. Enfin, il vise à stabiliser les anticipations de change, qui peuvent être à l’origine de crises financières, en raison par exemple d’un « effet Dornbusch » (1976), c’est-à-dire d’un surajustement du change.

A

McKinnon, 1993