02n - Définitions Flashcards

1
Q

La concurrence

A

Une situation de marché dans laquelle des entreprises sont mises en compétition pour vendre des produits identiques ou substituables.

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2
Q

La régulation

A

Une approche sectorielle (télécommunications, transports, infrastructures de réseaux, etc.) qui consiste en l’organisation des différents marchés par la puissance publique pour y limiter les défaillances de marché et y maximiser le surplus du consommateur, dans une optique d’allocation optimale des ressources.

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3
Q

L’atomicité

(concurrence)

A

Caractéristique d’un marché sur lequel le grand nombre d’offreurs et de demandeurs interdit à un acteur ou une coalition d’acteurs d’avoir une influence significative sur ce marché (price maker plutôt que price taker).

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4
Q

La libre entrée

(concurrence)

A

Caractéristique d’un marché qu’un nouveau producteur est toujours à même de pouvoir intégrer sans restriction.

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5
Q

La transparence de l’information

(concurrence)

A

Situation dans laquelle les acheteurs sont en mesure d’évaluer les produits (prix, qualité).

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6
Q

La mobilité des facteurs de production

(concurrence)

A

Caractéristique du marché permettant aux entreprises de pouvoir faire face à leurs besoins en investissements et personnel.

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7
Q

L’homogénéité des produits

(concurrence)

A

Caractéristique des produits jugés identiques et interchangeables en termes de qualité ou de caractéristiques.

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8
Q

Classification d’Engel

A

L’élasticité-revenu permet de distinguer trois types de biens (1857) :

  1. Les biens inférieurs dont la demande décroît avec le revenu ;
  2. Les biens normaux dont la demande croît de manière linéaire avec le revenu ;
  3. Les biens supérieurs dont la demande croît plus vite que le revenu.
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9
Q

Classification des biens s’appuyant sur l’élasticité-prix

A
  1. Biens typiques dont la demande est une fonction décroissante du prix ;
  2. Biens atypiques dont la demande est une fonction croissante du prix :
  • Biens de Giffen dont l’élasticité-prix est nulle, c’est-à-dire dont la consommation reste inchangée en face d’une hausse de prix, au détriment des autres biens du panier du consommateur ;
  • Biens de Veblen : biens dont la demande croît avec le prix.
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10
Q

La politique de concurrence

A

La politique qui a pour objet le maintien d’une concurrence effective et pérenne sur les marchés de gros et de détail des biens et services, via la répression par les autorités publiques d’un certain nombre de comportements d’acteurs de marché visant à la faire disparaître.

⚠️ Elle intervient ex-post.

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11
Q

La politique sectorielle

(en matière concurrentielle)

A

Politique de régulation économique intervenant dans un secteur de l’économie déterminé, en recourant à des mesures comme la détermination du nombre de licences délivrées et leur mode d’attribution, les conditions d’accès à une infrastructure essentielle, les obligations de services universel, etc.

⚠️ Elle intervient ex-ante.

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12
Q

La politique de régulation économique

A

La politique qui cible les défaillances ou imperfections de marché, c’est-à-dire les situations dans lesquelles le marché concurrentiel ne peut aboutir à une allocation optimale des ressources.

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13
Q

Les différentes défaillances ou imperfections de marché

A
  • Les externalités négatives ;
  • La surconsommation ou sous-consommation de biens publics ;
  • Les phénomènes d’information imparfaite qui débouchent : en amont, sur la sélection adverse ; en aval, sur l’aléa de moralité ;
  • Les marchés incomplets.
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14
Q

Corollaire du théorème du bien-être d’Arrow-Debreu

A

Tout déséquilibre concurrentiel justifie une intervention publique.

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15
Q

Indice d’Hirschman-Herfindahl

A

Indice de la concentration du marché, calculant la somme du carré de la part de marché de toutes les entreprises présentes sur le secteur.

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16
Q

Price markup

A

Différence entre le coût d’un bien ou d’un service et son prix de vente.

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17
Q

Lien entre concurrence et production

A

Il peut être positif :

  1. Les entreprises sont poussées à exercer un pilotage fin des coûts de production, améliorant la productivité des facteurs ;
  2. Les entreprises peuvent être poussées sur le chemin de l’innovation.
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18
Q

Classification de Nelson

A

Classification des biens selon le niveau d’information associé :

  1. Biens de recherche : leurs caractéristiques peuvent être trouvées ex ante ;
  2. Biens d’expérience : leurs caractéristiques sont révélées ex post, après leur consommation ;
  3. Biens de confiance : leur qualité ne peut être connue, même après leur consommation.
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19
Q

Effet externe ou de débordement

A

Le fait qu’un acte de consommation ou de production d’un agent X influe positivement ou négativement sur l’utilité d’un agent Y sans que cette interaction ne transite par le système des prix.

Il peut donc être positif ou négatif.

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20
Q

Les problèmes que rencontre la taxe pigouvienne en termes d’efficacité

A
  1. La présence de pollueurs multiples aux effets différenciés, qui implique une différenciation de la taxe et dans ce cas des difficultés d’informations aux autorités en charge de sa fixation ;
  2. Les pollutions diffuses qui empêchent d’individualiser les comportements (aléa moral).
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21
Q

Problèmes/avantage des subventions incitatives

A
  • Le principe pollueur-payeur n’est pas respecté, puisque le coût repose sur la collectivité ;
  • Des entreprises peu rentables peuvent se maintenir grâce à l’abaissement du seuil de rentabilité. À l’extrême, des entrées de nouvelles entreprises peuvent même intervenir, conduisant au résultat paradoxal d’une augmentation agrégée de la pollution ;
  • Ces politiques peuvent mettre en échec les phénomènes de dépendance au sentier que présentent les technologies anciennes et polluantes.
22
Q

La condition Bowen-Lindahl-Samuelson (BLS)

A

Une quantité optimale de bien public est produite lorsque son prix est égal à la somme des disponibilités marginales à payer* pour le bien collectif.

* Disponibilité marginale à payer : disposition à payer pour la dernière unité consommée.

⚠️ En pratique, il est difficile de déterminer cette disponibilité marginale.

23
Q

Caractéristiques des marchés dits à monopole naturel ou oligopoles naturels

A
  • Des fonctions de coûts sous-additives ;
  • Des économies d’échelle croissantes et souvent des coûts fixes élevés : le coût marginal de production est strictement inférieur au coût moyen et le coût moyen minimum est atteint lorsque l’intégralité de la production est assurée par un seul offreur ;
  • Le premier entrant se voit conférer un avantage important (first mover advantage) et un pouvoir de marché ;
  • Les producteurs sont price-maker et non plus price-taker.
24
Q

Une fonction de coût sous-additive

A

La somme des coûts de production d’un bien ou d’un service par plusieurs entreprises est supérieure aux coûts de production de ce bien ou de ce service par une seule entreprise.

25
Q

Règle de Ramsey-Boiteux

A

À propos de la fixation de tarifs différenciés par un monopole :

« le prix doit être d’autant supérieur au coût marginal que la clientèle a une demande moins élastique ».

26
Q

Un marché biface

A

Un marché aux effets de réseau entre ses différentes faces :

L’accroissement du nombre d’utilisateurs d’une plateforme peut favoriser l’attraction de nouveaux utilisateurs (effet direct) mais aussi le nombre de participants sur l’autre face (effet indirect).

📚 Cette notion s’applique au numérique aussi bien qu’à d’autres secteurs (télévision, presse…).

27
Q

Avantage d’une production directe de biens par l’État en regard de la supervision publique d’un monopole sous gestion privée

A

Le degré de proximité avec l’État favorise la qualité de l’information et améliore la capacité de pilotage de la production et la tarification.

28
Q

Avantage de la supervision publique d’un monopole sous gestion privée par rapport à une production directe de biens par l’État

A

Pour l’école du choix public :

  • La propriété publique a pour désavantage des effets de bureaucratisation propres aux grandes organisations, des risques de clientélisme et de recherche de rente ;
  • La disjonction entre les fonctions de production et de régulation est de nature à éviter des conflits d’objectifs.
29
Q

Avantages de la régulation transversale ou transsectorielle

A
  • Une autorité qui régule des secteurs variés présente moins de risque de capture réglementaire (Laffont et Tirole, 1993) ;
  • Une meilleure prise en compte des externalités réglementaires, dans un contexte où la révolution numérique peut rendre obsolète une régulation sectorielle trop limitée ;
  • La multiplication des agences de régulation peut engendrer des coûts excessifs et des conflits de décisions.
30
Q

Inconvénients de la régulation transversale ou transsectorielle

A
  • La multiplication des régulateurs permet également de réduire les risques de capture (Laffont et Martimort, 1999) ;
  • Une régulation transversale implique de concilier une pluralité d’objectifs qui peuvent entrer en contradiction. Le régulateur peut alors être amené à privilégier les objectifs les plus accessibles.
31
Q

Les formes possibles d’abus de position dominante

A
  • Prix prédateurs ou prix excessifs ;
  • Exclusivité de vente ;
  • Ventes liées ;
  • Refus de fournir des produits indispensables à la concurrence sur des marchés connexes.
32
Q

Les PIIEC

A

Les projets importants d’intérêt européen commun offrent un cadre dérogatoire auquel les États membres peuvent recourir pour subventionner des projets et développer des filières industrielles au niveau européen (art. 107 § 3 TFUE).

33
Q

Les pratiques restrictives de concurrence ou pratiques anticoncurrentielles

A

Selon le Code de commerce, des comportements d’acteurs économiques présumés restreindre la concurrence et interdits indépendamment de leur impact réel sur le marché.

Ces comportements ne sont sanctionnés que s’ils ont eu pour objet ou pour effet de fausser la concurrence.

34
Q

L’actionnariat commun

(en anglais)

A

« la détention, par un même investisseur, de participations minoritaires au capital social de plusieurs entreprises actives, et pouvant être concurrentes, sur un marché » (DGT).

(common ownership)

35
Q

Le « single homing »

A

Sur un marché biface, le mécanisme qui pousse les agents des deux côtés du marché à utiliser les services d’une seule plateforme, celle sur laquelle sont présents le plus grand nombre d’agents de l’autre face.

36
Q

Le « multi-homing »

A

Sur un marché biface, la possibilité pour les consommateurs et les vendeurs d’adhérer à plusieurs plateformes.

Il peut apparaître comme une défaillance de marché, en entraînant des coûts importants et non récupérables pour changer de plateforme (« switching costs »).

37
Q

Les « contrôleurs d’accès »

A

Selon le règlement (UE) 2022-1925 du Parlement et du Conseil, dit « DMA », les plateformes numériques qui répondent aux critères cumulatifs suivants :

  1. Un chiffre d’affaires supérieur à 7,5 Md€ réalisé dans l’espace économique européen ou une valeur marchande supérieur à 75 Md€ ;
  2. Le contrôle d’un service de plateforme essentiel (réseau social, messagerie), avec des seuils de nombre d’utilisateurs européens de 45 M par mois et de dix mille entreprises utilisatrices actives sur une année ;
  3. Le dépassement desdits seuils d’utilisateurs sur les trois années précédentes.
38
Q

Le développement durable

A

« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »

(Rapport Brundtland, 1987)

39
Q

Les changements climatiques

A

« des changements de climat qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables »

(Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, adoptée en 1992 lors du Sommet de Rio)

40
Q

Les « cygnes verts »

A

(origine : BRI, The Green Swan, 2020)

Événement climatique suffisamment extrême pour déclencher une crise systémique.

Les cygnes verts ne désignent pas seulement des risques climatiques mais également un ensemble de risques écologiques.

En ce sens, la crise actuelle du Covid‑19 peut être considérée comme un « Cygne Vert » dans la mesure où elle semble avoir des liens forts avec l’érosion de la biodiversité et soulève des questions systémiques.

(BCE, 2020, Le « Cygne Vert » : les banques centrales à l’ère des risques climatiques)

41
Q

L’empreinte carbone

A

Notion qui permet « d’apprécier les pressions sur le climat de la demande intérieure française quelle que soit l’origine géographique des produits consommés »

(Insee, 2020)

42
Q

La « croissance verte »

A

Concept qui postule qu’il est possible de « favoriser la croissance économique et le développement tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir les ressources et les services environnementaux sur lesquels repose le bien-être collectif ».

(OCDE, Croissance verte, 2011)

43
Q

Le MACF

(en anglais)

A

Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières

Instrument règlementaire européen qui vise à soumettre les produits importés dans le territoire douanier de l’Union Européenne à une tarification du carbone équivalente à celle appliquée aux industriels européens fabriquant les mêmes produits.

(CBAM - Carbon Border Adjustment Mechanism)

44
Q

La maladie hollandaise

A

La découverte de réserves de gaz aux Pays-Bas dans les années 1950 s’accompagne d’une augmentation des exportations et d’un afflux de devises qui conduisent à l’appréciation de la compétitivité-prix de son économie.

→ Dans les années 1970, le pays connaît des difficultés économiques liées à sa désindustrialisation.

45
Q

Modèle de cobweb

A

Mise en évidence de la volatilité du prix des matières premières, attribuée au décalage temporel qui peut exister entre les décisions de production prises à partir des prix observés par les producteurs et les quantités disponibles sur le marché dans le futur.

(Kaldor, 1934)

46
Q

La courbe de Kuznets environnementale

A

Hypothèse selon laquelle :

  • La qualité de l’environnement, mesurée via différents indicateurs, se dégrade dans un premier temps de la croissance économique ;
  • Puis, passé un certain niveau de PIB, la qualité de l’environnement local s’améliore.

(Grossman et Krueger, 1995)

47
Q

La décroissance

A

Concept politique, économique et social qui prône la sortie du primat de la croissance dans ces disciplines.

48
Q

Équilibre de Nash

(Sens strict)

A

« situation dans laquelle aucun des joueurs ne peut trouver de meilleure stratégie de jeu, compte tenu des stratégies choisies par les autres joueurs »

(Baumol et Oates, 1988)

49
Q

Système du « cap-and-trade »

A

Marché des droits à polluer englobant toutes les transactions par lesquelles certains pays, juridictions ou entreprises achètent de tels droits.

50
Q

Convention cadre des Nations-unies sur le changement climatique

A

I. A. Une des trois conventions de Rio adoptées lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992.

B. Ses conventions soeurs sont :

  • La Convention sur la diversité biologique (CDB) ;
  • La Convention sur la lutte contre la désertification (CLD)

II. A. L’objectif ultime de la Convention est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre « à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ».

B. Elle précise qu’« un tel niveau devrait être atteint dans un délai suffisant pour permettre aux écosystèmes de s’adapter naturellement au changement climatique, pour garantir que la production alimentaire ne soit pas menacée et pour permettre au développement économique de se poursuivre de manière durable ».