03c - Chiffres Flashcards

1
Q

Hyperinflation en Allemagne

A

En Allemagne, en janvier 1921, un quotidien valait 0,3 marks ; en novembre 1922, il valait 70 millions de marks.

Durant ce temps, alors que les prix étaient multipliés par 2,3 chaque mois, la quantité de monnaie émise augmentait dans les mêmes proportions chaque mois.

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2
Q

Hyperinflation en Argentine

A

En Argentine, de mars 1989 à mars 1990, les prix ont augmenté de 20 266 %.

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3
Q

Hyperinflation au Zimbabwe

A

Au Zimbabwe :

  • en juillet 2008, un billet de 100 milliards de dollars zimbabwéens permettait d’acheter une miche de pain ;
  • en janvier 2009 des billets de 10, 20, 50 et 100 mille milliards de dollars zimbabwéens ont été émis ;
  • finalement, la monnaie a été abandonnée en avril 2009 pour lui substituer le recours aux devises étrangères.
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4
Q

La croissance américaine

A

Le taux de croissance annuel du PIB américain a été en moyenne de 2 % entre 1891 et 2007.

Selon l’auteur, elle devrait désormais s’élever à 1,3 % par an.

N.B. : sauf en 2016, avec un plancher de 1,3 %, cette prévision a été démentie au moins jusqu’en 2020, où l’économie a connu une récession de 3,5 %, mais suivie en 2021 d’un rebond de 5,7 %.

Gordon, 2014

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5
Q

Les différences de perception d’impôt dans le monde

A

Les pays à bas revenus collectent généralement en imposition entre 10 et 20 %, tandis que la moyenne des pays à forts revenus est supérieure à 40 %.

Besley et Persson, 2014

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6
Q

Les dépenses fiscales aux Etats-Unis

A

Elles s’élevaient en 2019 à 1 400 Md$, soit 6,5 % du PIB américain.

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7
Q

Ferreira, Convery et McDonnell, 2007, The Most Popular Tax in Europe? Lessons from the Irish Plastic Bags

A

En 2002, l’Irlande a introduit une taxe élevée sur les sacs plastiques (0,15 € par sac).

En un an, la consommation de ces sacs a chuté de 90 %, pour un coût d’administrationcorrespondant à seulement3 % des recettes, celle-ci pouvant se superposer à des prélèvements déjà existants.

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8
Q

Variations des taux d’emploi dans le monde

A

Au premier trimestre 2021

Islande : 81,3 % de la population d’âge actif ;

Japon : 77,3 % ;

Allemagne : 76,3 % ;

Royaume-Uni : 74,2 % ;

Canada : 72 % ;

États-Unis : 68,4 % ;

UE27 : 67,4 % ;

France : 65,6 % ;

Italie : 58,5 % ;

Grèce : 56,2 % ;

Turquie : 48 % ;

Afrique du Sud : 38 %.

Source : OCDE, T1 2021 ou dernières données.

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9
Q

L’emploi informel

A

Il désigne, dans les pays en développement, la partie des relations de travail qui a lieu en dehors de tout cadre institutionnel.

Sa part dans l’emploi peut dépasser le seuil de 80 %, comme au Mali ou en Inde.

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10
Q

Hyperinflations depuis un siècle

A

I. En Allemagne, en janvier 1921, un quotidien valait 0,3 marks ; en novembre 1922, il valait 70 millions de marks. Durant ce temps, alors que les prix triplaient presque chaque mois, la quantité de monnaie émise triplait également presque chaque mois.

II. En Argentine, de mars 1989 à mars 1990, les prix ont augmenté de 20 266 %.

III. Au Zimbabwe :

  • en juillet 2008, un billet de 100 milliards de dollars zimbabwéens permettait d’acheter une miche de pain ;
  • en janvier 2009 des billets de 10, 20, 50 et 100 mille milliards de dollars zimbabwéens ont été émis ;
  • finalement, la monnaie a été abandonnée en avril 2009 pour lui substituer le recours aux devises étrangères.
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11
Q

Évolution du secteur agricole en France

A

Au XIXe siècle, 65 % de la population active.

À la fin du XXe siècle : 4,5 %.

En 2012 : 2,8 % (BM).

En 2019 : 2,5 % (BM).

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12
Q

Évolution de la part de l’emploi dans l’industrie

A

Stable de 1850 à 1970 : 30 à 40 %.

Déclin depuis le choc pétrolier :

En 1978 : 36 % des personnes en emploi.

En 2012 : 22 % (BM).

En 2019 : 20 % (BM).

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13
Q

Évolution de la part de l’emploi dans les services en France

A

Au XIXe siècle, 15 % de la population active.

À la fin des années 1990 : 70 %.

En 2012 : 75 % (BM).

En 2019 : 77 % (BM).

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14
Q

Bouvier et Pilarski, 2008

A

I. A. En France, de 1949 à 1974, le PIB en volume a progressé de + 5,4 % en moyenne annuelle, porté pour l’essentiel par les activités industrielles et de construction d’une part, les services principalement marchands d’autre part.

B. Après la crise pétrolière, la croissance a ralenti à un rythme de 2,2 % annuel qui repose désormais essentiellement sur les services marchands :

1° La part des services marchands dans la valeur ajoutée totale de l’économie est passée de 34 % en 1949 à 56 % en 2008, tandis que la part des services non marchands est passée de 12 % à 21 % ;

2° À l’inverse, le poids de l’industrie a diminué de 27 % en 1949 à 14 % en 2008, et celui de l’agriculture a fondu dans le même temps de 21 % à 2 %.

II. De 1974 à 2008, les effectifs de l’emploi industriel en France ont diminué en moyenne chaque année de 1,5 %, tandis que ceux de l’emploi dans les services ont augmenté de 1,5 à 2 %.

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15
Q

Variations du taux de chômage dans le monde au milieu des années 2010

A

En 2013, le taux de chômage variait de 0,3 % au Cambodge à 31 % en Mauritanie.

(Banque Mondiale)

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16
Q

Le halo du chômage

A

Expression introduite par l’INSEE pour désigner le volant d’inactifs qui souhaitent travailler mais ne sont pas comptés comme chômeurs au sens du BIT.

En 2010, 830 000 inactifs étaient dans ce cas en France*.

En 2020, ils étaient 933 000 (INSEE).

* Cf. Mansuy et Wolff, 2012.

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17
Q

Le salaire en tant que revenu

A

Le salaire ne doit pas être analysé que du point de vue de son coût.

Il est également la principale source de revenus dans les pays développés (en moyenne 70 à 80 % des revenus totaux avant impôts et après transferts).

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18
Q

Les salaires moyens avant et après la crise de 2008

A

Au Japon, au Royaume-Uni, en Grèce, Irlande, Italie et en Espagne, les salaires réels moyens étaient, en 2013, au-dessous de leur niveau de 2007.

(OIT, 2015)

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19
Q

Karabarbounis et Neiman, 2013

A

I. Depuis les années 1980, la part du travail dans les revenus a décru dans le monde, notamment en Allemagne, au Japon et aux États-Unis, avant même la crise de 2008.

B. Elle a été d’autant plus importante partout où elle était accompagnée d’une baisse des biens d’investissement. L’élasticité de substitution identifiée est de 1,25.

II. Elle est restée plutôt stable dans des pays comme la France ou le Royaume-Uni.

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20
Q

Furman et Orszag, 2015

A

I. A. Aux États-Unis, en 1970, le 1 % les plus riches en termes de revenus percevaient 8 % des revenus totaux.

B. En 2010, ils percevaient 17 %.

II. Cette augmentation de 9 points dans la part du revenu des 1 % les plus riches provenait, sur cette même période :

  • À 68 % d’une hausse des inégalités dans les revenus du travail ;
  • À 32 % d’une hausse des inégalités dans les revenus du capital ;
  • À 0 % d’un déplacement des revenus du travail vers ceux du capital.
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21
Q

Évolution de la population en âge de travailler, dotée seulement d’un niveau d’éducation collège ou inférieur, dans l’UE

A

Elle a été réduite de 39 % en 2000 à 25 % en 2019.

22
Q

Évolution de la proportion d’individus possédant un diplôme du supérieur dans l’UE

A

Elle est passé de 16 % en 2000 à 30 % en 2019.

23
Q

Hsieh et al., 2019

A

Une meilleure distribution de l’emploi, avec l’accès des femmes et des minorités aux emplois de responsabilité a été à l’origine de 20 à 40 % de la croissance du PIB par tête aux États-Unis entre 1960 et 2010.

24
Q

France Stratégie, 2016, “Le coût économique des discriminations”

A

I. La composante inexpliquée des écarts salariaux entre hommes et femmes est de l’ordre de 12 %.

II. Le gain économique potentiel d’élimination des discriminations (de sexe, d’origine, etc.), en fonction des différents scénarios envisagés par l’étude, irait de 3,6 % (simple élimination des écarts de salaires) à 14 % (en y ajoutant une convergence des heures travaillées, des taux d’emploi et d’accès aux postes élevés, ainsi qu’un alignement des taux d’éducation) de PIB supplémentaire.

25
Q

Le NEET

A

Neither in Education nor in Employment or Training.

Le terme désigne les jeunes qui ne sont ni en emploi ni en formation. Plusieurs groupes sont possibles (15-19 ans, 20-24 ans, 25-29 ans).

En 2021 (OCDE), parmi les 20-24 ans :

  • 8,2 % aux Pays-Bas ;
  • 8,8 % en Allemagne ;
  • 18,7 % en Grèce ;
  • 19 % en France ;
  • 27,7 % en Italie ;
  • 33,3 % Turquie ;
  • 35,2 % au Brésil ;
  • 52 % en Afrique du Sud ;
  • la moyenne de l’OCDE s’établissait à 15,8 %.
26
Q

L’emploi des jeunes en Allemagne

A

L’Allemagne est le seul pays européen où la proportion de jeunes ni en emploi ni en formation est restée basse de manière continue de 2003 à 2015, y compris durant la grande récession.

Cette performance s’explique par un système de formation efficace et, de façon plus débattue, par les réformes Hartz du marché du travail de 2003-2005.

En 2021, le NEET était de 8,8 %.

27
Q

La création nette d’emplois

A

Création d’emplois – destruction d’emplois.

Dans les pays avancés, chaque année, un emploi sur sept est détruit et un emploi sur sept créé (OCDE).

28
Q

La création d’emplois en France

A

I. Entre 1987 et 1990, en France :

  • Une création d’emploi masquait trois embauches et deux licenciements ;
  • Une destruction d’emploi masquait une embauche et deux départs.

→ La création nette d’emploi sur l’année, grandeur pertinente au niveau macro-économique, n’est que la résultante de ce grand brassage.

II. Quand un établissement diminue le nombre de ses salariés, il opère en réduisant les embauches plutôt qu’en augmentant les licenciements.

III. Deux tiers des emplois se font à durée déterminée, et le non renouvellement de ces emplois à durée déterminée représentent la moitié des licenciements.

Abowd, Corbel et Kramarz, 1999

29
Q

Bertrand et Kramarz, 2002

A

En France, l’implantation des grandes surfaces est soumise à autorisation administrative depuis la loi Royer de 1973 :

Les créations d’emploi ont été significativement plus faibles dans les départements français où l’installation de nouvelles grandes surfaces a été la plus découragée, la perte d’emploi étant évaluée par les auteurs à 1 300 par an sur la période étudiée (1975 à 1998).

→ Restreindre la concurrence aboutit à créer des rentes qui sont captées par les détenteurs de capital et les salariés en place, avec pour effet moins d’emploi.

30
Q

Les crédits budgétaires consacrés aux politiques de l’emploi en 2015

A

I. En % de PIB :

0,01 % au Mexique ;

0,3 % aux États-Unis ;

3,0 % en France ;

3,3 % au Danemark.

II. Les pays anglo-saxons, le Japon, les pays en cours de rattrapage dépensent peu.

III. Les pays scandinaves et les pays d’Europe du Nord dépensent beaucoup.

(OCDE)

⚠️ Ces chiffres n’incluent cependant pas des dépenses dites générales, comme les allégements de cotisations sociales ou les incitations fiscales à l’activité.

31
Q

Les crédits budgétaires consacrés aux politiques de l’emploi en 2014 en France

A

En 2014, la France a consacré :

  • 51 Md€, soit 2,4 % du PIB, aux dépenses de politiques de l’emploi : principalement des baisses de cotisation sur les bas salaires ;
  • Mais également 53 Md€ aux politiques ciblées : assurance chômage, subventions directes à l’embauche, administration du service public de l’emploi.

→ ce qui porte à 104 Md€ (4,9 % du PIB) l’ensemble des ressources consacrées à l’emploi.

(Dares)

32
Q

Les taux de syndicalisation et de la négociation collective dans l’OCDE

A

La part de travailleurs syndiqués est passé de 30 % en 1985 à 17 % en 2015.

Dans le même temps, la proportion de salariés couverts par des accords collectifs a également baissé, de 45 % à 33 %.

(OCDE, 2017)

33
Q

Les différences dans la négociation collective entre pays de l’OCDE

A

I. Le degré de centralisation de la négociation :

1° En Autriche et en Norvège, la quasi-totalité des négociations se font au niveau national ;

2° Aux États-Unis ou en Corée du Sud, l’entreprise est le seul niveau pertinent ;

3° En Belgique, en France ou au Danemark, les branches jouent un rôle notable.

II. Le degré de coordination des négociations :

  • Même si les négociations sont décentralisées, elles peuvent être coordonnées entre elles ;
  • Par exemple, durant l’« Offensive de printemps » au Japon : les syndicats d’entreprises conduisent des discussions simultanées et coordonnées avec les employeurs.

III. Les mécanismes d’extension des résultats de la négociation à des entreprises qui n’y participent pas :

  • Les conventions collectives couvrent plus de neuf salariés sur dix en Autriche, en Belgique et en France (en France, 7 % de syndicalisation dans le secteur privé contre 95 % de couverture des accords collectifs en 2017) ;
  • contre à peine plus d’un sur dix aux États-Unis et en Corée du Sud ;

IV. Le contenu des négociations :

  • Si celles-ci sont fréquentes et portent sur des sujets variés, une forte syndicalisation peut s’accompagner d’une gestion efficace des relations de travail, proche du modèle de négociation parétienne ;

→ On s’attend alors à un niveau d’emploi plus élevé.

34
Q

I. Evolution du nombre des contrats aidés dans le secteur non-marchand en France.

II. Nombre en 2017 en incluant le secteur marchand

A

I. 500 000 au début des années 2000 ;

Ramené à < 200 000 en 2008 ;

Régulièrement augmenté : en 2009, puis en 2012-2013, jusqu’à s’établir à 250 000 au printemps 2017.

II. 900 000.

35
Q

Typologie du marché du travail de l’UE en 2016 (UE28)

A

Population totale P : 513,5 M.

Population en âge de travailler W (15-64 ans) : 326,9 M.

W/P = 63,7 %.

Population active L : 240,8 M.

Taux d’activité L/W : 74 %.

En emploi E : 224,2 M.

Taux d’emploi E/W : 68,6 %.

Chômeurs U : 16,6 M.

Taux de chômage U/L : 6,8 %.

36
Q

Typologie du marché du travail de l’UE en 2021 (UE27)

A

Population totale P : 447,0 millions.

Population active L : 213,1 millions.

37
Q

Les dépenses publiques pour l’emploi

A

En 2017 :

  • France : 2,85 % (0,87 % dépense active, 1,97 % dépense passive) ;
  • Suède : 1,78 % (1,25 et 0,53) ;
  • Allemagne : 1,4 % (0,65 et 0,75) ;
  • moyenne OCDE : 1,20 % (0,52 et 0,68) ;
  • États-Unis : 0,24 % (0,1 et 0,14).

(OCDE, 2020)

38
Q

L’efficacité du financement public de l’emploi

A

Dans le secteur marchand, financer un emploi crée moins d’un emploi. Ainsi, pour les emplois d’avenir marchands, dont le taux de prise en charge est de 35 %, un emploi d’avenir supplémentaire permettait une création nette de 0,15 emploi.

Dans le secteur non marchand, les employeurs sont supposés avoir une contrainte de masse salariale ; ils ont des besoins en emploi, mais ne les réalisent pas à cause de la contrainte financière. Ainsi l’effet emploi est beaucoup plus important que dans le secteur marchand : financer un contrat aidé permet de créer un emploi supplémentaire. L’effet emploi retenu correspond ainsi au taux de prise en charge financière par l’État, c’est-à-dire 0,7.

En outre, l’aide conduit à avancer le calendrier des embauches.

Bernard et Rey, 2017

39
Q

Nombre de pays de l’OCDE ayant un salaire minimum

A

En 2015, 26 pays sur 34.

L’Allemagne ne l’a introduit qu’en 2015.

40
Q

L’abaissement du coût du salaire minimum

A

Certains pays ont introduit des dispositifs d’exonération partielle de cotisations sociales, en particulier en bas de l’échelle des salaires :

minijobs en Allemagne (< 400 €/mois, largement encouragés par les réformes Hartz de 2003-2005) ;

allégements de cotisations employeur sur les bas salaires en France (dès le début des années 1990).

41
Q

France Stratégie, 2016, “Quels leviers pour l’emploi”

A

I. En 2014 en France, 60 % des chômeurs au sens du BIT n’avait pas dépassé le secondaire court.

Pour rappel, c’était alors le cas :

  • de 23 % des 15-64 ans en France ;
  • contre seulement 10 % aux États-Unis et 9 % en Pologne.

A REVOIR

42
Q

Kramarz et Philippon, 2000

A

Sur la période 1990-1998, une hausse de 1 % du salaire minimum en France, induisait une augmentation de 1,5 points de la probabilité de perte d’emploi des salariés directement concernés.

L’effet reste toutefois faible sur l’emploi global, les salariés au smic ne représentant qu’entre 3 et 4 % de l’ensemble des personnes en emploi. ⚠️ 17 % des salariés.

43
Q

Autor, 2015, “Why are There Still So Many Jobs ? The History and Future of Workplace Automation”

A

I. Le progrès technologique permet de réduire les emplois. En 1900, le secteur agricole employait 41 % de la main-d’œuvre américaine. En 2000, cette part s’était réduite à 2 %.

II. Pour autant, les deux derniers siècles d’automatisation, depuis la crise des Luddites, n’ont pas empêché le taux d’activité de croître, avec l’entrée des femmes sur le marché du travail.

44
Q

Le Ru, 2016

A

Les théories néo-luddites les plus alarmistes tablent sur la disparition d’un emploi sur deux dans les vingt prochaines années.

L’industrie allemande, qui est une des plus robotisée au monde, emploie 100 000 salariés de plus qu’il y a vingt ans.

En adoptant une approche par compétences requises, seuls 15 % des emplois français sont susceptibles de faire l’objet d’une automatisation.

45
Q

La main-d’œuvre potentielle supplémentaire

A

Les personnes non actives, qui ne satisfont pas les trois critères du BIT pour être comptées comme chômeurs, mais qui souhaiteraient travailler.

Par exemple, Eurostat identifiait en 2014 près de 12 M de personnes dans cette situation.

46
Q

Écarts salariaux hommes femmes dans le monde

A

En 2019 :

4 % au Japon, en Colombie, en Belgique ou en Grèce ;

5 % au Danemark, en Norvège ou en Hongrie ;

33 % en Corée du Sud.

(OCDE)

47
Q

Dube, Lester et Reich, 2010

A

Travaux généralisant l’analyse de Card et Krueger (1994) en exploitant un ensemble d’hétérogénéités entre Etats et comtés.

Les hausses du salaire minimum aux Etats-Unis se sont donc faites sans dommage pour l’emploi.

Mais tandis qu’en France, le smic net est à 60 % du salaire médian.

Il est à 40 % aux États-Unis.

48
Q

Nouveau et Ourliac, 2012

A

Les allégements de cotisations sociales antérieures à 1997 :

  • ont accru l’emploi de 200 000 à 400 000 unités ;

pour un coût net par emploi de l’ordre de 8000 à 28 000 €.

Ce type de mesure entraîne un « effet de substitution et d’assiette » :

  • la baisse du coût relatif du travail par rapport au capital conduit à une nouvelle combinaison des facteurs de production favorable à l’emploi.
49
Q

Mécanisme du Pacte de responsabilité

A

L’auteur estime que des allégements de cotisations sociales sur le travail qualifiés sont plus favorables à l’emploi que ceux sur le travail non qualifié. Cette thèse est répandue dans les milieux industriels, mettant en avant un effet de compétitivité.

Ce fut l’argument principal sous-tendant l’extension en avril 2016 du Pacte de responsabilité au-delà de 1,6 SMIC et jusqu’à 3,5 SMIC dont le fondement se trouvait dans le rapport Gallois.

Koléda, 2015

50
Q

Effet des réformes des retraites conduites dans la plupart des pays avancés à partir des années 1990

A

Ces réformes ont conduit des salariés à prolonger leur durée d’activité, avec pour conséquence un relèvement très net du taux d’emploi des 55-64 ans, qui est passé de 48 % en 2000 à 59 % en 2016 dans l’ensemble de l’OCDE.

En Allemagne, ce taux est passé dans le même temps de 38 % à 69 %. Ce choc sur l’offre de travail ne s’est pas traduit par une réduction des taux d’emploi aux autres âges : ceux-ci ont également augmenté.