02k - Définitions Flashcards

1
Q

L’équité verticale

A

Concept normatif dont la définition peut varier selon les cas de figure :

  1. Selon certains, elle suppose que les contribuables dont les revenus sont plus élevés doivent payer proportionnellement plus que les autres contribuables ;
  2. En pratique, les États mettent en œuvre l’équité verticale différemment selon leur volonté de réduire les variations de revenus ou selon qu’elle s’applique aux revenus perçus sur une période donnée ou sur l’ensemble des revenus perçus au cours de la vie.

L’équité entre contribuables est habituellement prise en compte dès la conception du système d’impôt sur le revenu et de transferts.

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2
Q

Le rendement d’échelle constant

A

Le coût moyen total de long terme ne varie pas alors que la production augmente.

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3
Q

La déséconomie d’échelle

A

Le coût moyen total de long terme augmente lorsque la production augmente.

Elle provient des problèmes de coordination inhérent à toute organisation.

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4
Q

L’économie d’échelle

A

Le coût moyen total de long terme diminue lorsque la production augmente.

Il provient de la spécialisation permise par des volumes de production important.

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5
Q

Monopole naturel

A

Situation dans laquelle une entreprise unique peut servir le marché entier à un coût inférieur à celui affiché par deux firmes ou plus.

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6
Q

Un marché concentré

A

Un marché dominé par un petit nombre de vendeurs.

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7
Q

Le taux de concentration

A

La part de marché totale des x plus grosses entreprises du marché.

Par exemple, CR5 = 80 % signifie que 5 entreprises se partagent 80 % du marché.

(CR : concentration ratio)

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8
Q

Les facteurs de production

A

Les intrants utilisés pour produire des biens et des services.

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9
Q

Un monopsone

A

Un type de marché sur lequel il existe de nombreux offreurs pour un unique demandeur.

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10
Q

La pente

A

Le ratio de la distance verticale sur la distance horizontale parcourue par une courbe sur un graphique.

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11
Q

Le NAIRU

A

Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment (taux de chômage non accélérateur de l’inflation).

Le « taux de chômage d’équilibre vers lequel le chômage converge, en l’absence de chocs d’offre temporaires, une fois que le processus d’ajustement dynamique de l’inflation est achevé » (OCDE)

En d’autres termes, le taux de chômage en deça duquel les travailleurs se trouvent en position de force pour obtenir des hausses de salaires, provoquant alors une hausse de l’inflation.

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12
Q

Les cas extrêmes de courbes d’indifférence

A

Les substituts parfaits : si le consommateur est parfaitement indifférent, la courbure de la courbe d’indifférence est peu marquée. Par exemple, on sera toujours prêt à échanger une pièce de 50 centimes contre 5 pièces de 10 centimes.

Les compléments parfaits : si un bien n’intéresse le consommateur que dans son rapport à un autre bien, la courbe sera en angle droit. Par exemple, les paires de chaussures.

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13
Q

L’effet revenu (sur la consommation d’un bien)

A

La variation de la consommation résultant d’une variation du revenu qui amène le consommateur sur une courbe d’indifférence plus haute ou plus basse.

Par exemple, si le revenue augmente, on peut acheter à la fois plus de pizzas et de soda.

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14
Q

L’effet substitution (sur la consommation d’un bien)

A

La variation de la consommation résultant d’une variation de prix qui fait évoluer le consommateur le long d’une courbe d’indifférence.

Cette nouvelle position correspond à un taux marginal de substitution différent.

Par exemple, le prix du soda ayant diminué, le consommateur privilégiera son achat car il peut s’en procurer de plus grandes quantités que de pizzas.

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15
Q

Le déflateur du PIB

A

La mesure de l’évolution des prix des biens et services à volume constant. On l’obtient en multipliant par 100 le ratio du PIB nominal sur le PIB réel.

Cet indicateur sera donc forcément égal à 100 pour l’année de base.

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16
Q

Les déflateurs

A

L’Insee se réfère aux déflateurs :

  • du PIB ;
  • de la dépense de consommation finale ;
  • de la formation de capital brut ;
  • des exportations et des importations.

Ils mesurent les variations de prix dans leurs domaines respectifs et sont utilisés pour corriger les agrégats des effets de l’inflation.

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17
Q

Différence entre le déflateur du PIB et l’indice des prix à la consommation

A

Le déflateur mesure les prix de tous les biens et services produits domestiquement, tandis que l’IPC mesure les prix de tous les biens et services achetés par les consommateurs, à partir d’un panier de biens.

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18
Q

Le capital humain

A

L’aptitude de l’individu à travailler.

Il se compose de la santé et des connaissances (ie compétences et le savoir-faire).

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19
Q

Les ressources naturelles

A

Le facteur de production originel, objet du travail humain.

Il se compose de l’espace, des matières premières et de l’énergie.

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20
Q

La date de maturité

A

La date de remboursement d’un emprunt.

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21
Q

Le terme d’une obligation

A

La durée qui sépare de la date de maturité.

22
Q

Les CDS

A

Credit default swaps

Des produits dérivés permettant de s’assurer contre le défaut d’un sous-jacent (entreprise ou souverain).

L’acheteur verse une prime au vendeur, qui s’engage à rembourser la dette en cas d’événement de crédit.

⚠️ Les CDS permettent des opérations hors bilan, en transférant le risque de crédit de l’acheteur vers le vendeur.

23
Q

Les CDOs

A

Collateralized debt obligations

Des titrisations de dettes, que l’on organise en tranches au sein de produits complexes.

Les CDOs ont posé des problèmes lorsque les souscripteurs des crédits hypothécaires subprime (marchés des emprunteurs les plus susceptibles de faire défaut, par opposition au prime market) ont commencé à faire défaut.

24
Q

Enquête emploi en continu

A

Enquête de l’Insee visant à observer le marché du travail de manière structurelle et conjoncturelle. Elle est réalisée chaque semaine et diffusée chaque trimestre (depuis 2003).

C’est la seule source fournissant une mesure des concepts d’activité, de chômage et d’emploi tels qu’ils sont définis par le Bureau international du travail (BIT).

25
Q

La vision économique des syndicats

A

Un syndicat est une forme de cartel, qui désire exercer un pouvoir de marché.

Il réunira les travailleurs qui pourront se comporter comme un groupe lors des négociations collectives, et organiser des grèves pour influencer les conditions de travail.

26
Q

Les effets négatifs de l’inflation

A
  1. L’illusion inflationniste du pouvoir d’achat : il semble baisser, mais ce n’est pas le cas si les revenus suivent ;
  2. Les coûts d’usure (Pakko, 1998) ;
  3. Les coûts de menus (Akerlof et Yellen, 1985 ; Mankiw, 1985) ;
  4. La variabilité des prix et la mauvaise allocation des ressources qui en découle ;
  5. Les distorsions fiscales ;
  6. La monnaie joue moins bien son rôle d’étalon : il est par exemple plus difficile pour les comptables d’une entreprise d’évaluer ses résultats ;
  7. La redistribution arbitraire des richesses pour les personnes endettées et les créanciers (Doepke et Schneider, 2006).
27
Q

Sortie nette de capitaux

A

L’achat d’actifs étrangers par des résidents nationaux moins l’achat d’actifs domestiques par des étrangers.

28
Q

La balance commerciale

(synonyme)

A

La valeur des exportations d’une nation moins la valeur de ses importations.

(exportations nettes)

29
Q

Rapport entre sorties nettes de capitaux et exportations nettes

A

SNC = NX

30
Q

Rapport épargne, investissement et flux internationaux

A

I. Y = C + I + G + NX

II. L’épargne nationale (S) est le revenu résiduel de la nation après avoir paiement de la consommation courante et des dépenses publiques :

S = Y – C – G

III. Soit :

Y – C – G = I + NX

Soit S = I + NX

Comme les exportations nettes (NX) sont égales aux sorties nettes de capitaux (SNC), on peut écrire cette équation de la façon suivante :

S = I + SNC

→ Épargne = Investissement domestique + Sorties nettes de capitaux

31
Q

Définition de l’effet multiplicateur

A

Le déplacement supplémentaire de la demande agrégée qui résulte d’un accroissement des revenus.

32
Q

La propension marginale à consommer

A

La fraction du revenu supplémentaire qu’un ménage va utiliser pour consomme plutôt qu’épargner.

33
Q

La propension marginale à importer

A

La fraction du revenu supplémentaire qu’un ménage va utiliser pour importer.

34
Q

Le multiplicateur de dépense en équation

A

1 + PMC + PMC2 + PMC3 + …

= 1/(1-PMC) = 1/PMS

Où 1 = la dépense initiale

PMC = propension marginale à consommer

PMS = propension marginale à épargner

35
Q

La propension marginale à épargner

A

La fraction du revenu supplémentaire qu’un ménage va épargner plutôt que de l’utiliser pour consommer.

36
Q

Les raisons pour laquelle la courbe de demande agrégée est décroissante

A

1° L’effet de richesse ;

2° L’effet de taux d’intérêt ;

3° L’effet de taux de change.

37
Q

Courbe de demande agrégée décroissante et effet de richesse

A

Lorsque les prix baissent, la monnaie prend de la valeur, ce qui rend les consommateurs plus riches, et augmente la quantité de biens et services demandés.

38
Q

Courbe de demande agrégée décroissante et effet de taux d’intérêt

A

Le prix est un déterminant de la quantité de monnaie demandée.

→ Plus les prix sont bas, moins les ménages doivent détenir de monnaie afin d’acquérir les biens et services qu’ils désirent.

→ Ils tentent d’en prêter une partie (compte épargne rémunéré, achat d’obligations porteuses d’intérêt).

→ Les taux baissent, ce qui encourage les entreprises qui veulent investir.

39
Q

Courbe de demande agrégée décroissante et effet de taux de change

A

Lorsque le taux d’intérêt diminue en raison de la baisse des prix, les investisseurs se détournent des obligations nationales.

→ L’offre de monnaie domestique augmente sur le marché des devises.

→ Baisse du taux de change réel qui augmente les exportations nettes.

40
Q

Le FSF

A

Le Forum sur la stabilité financière.

Il a été mis en place dans le cadre du G7 en 1999 pour analyser le cadre réglementaire du système financier international.

Le Conseil de stabilité financière lui a succédé en 2009 pour l’élargir au G20, tout en renforçant son mandat et ses moyens.

41
Q

La stabilité financière

A

Si la politique macroprudentielle a pour objectif la stabilité financière et si cette dernière est justifiée par l’existence d’externalités systémiques :

→ alors il paraît naturel de définir la stabilité financière comme une situation dans laquelle ces externalités sont absentes ou négligeables.

(Angeloni, 2014)

42
Q

La volatilité implicite

A

Mesure de l’écart à la moyenne des mouvements de cours du risque d’un actif sur une période donnée.

Elle permet d’évaluer le prix d’une option de vente ou d’achat de monnaie, qui s’accroît avec la volatilité (variabilité) du taux de change sur toute la durée de vie de l’option.

(Garman et Kohlhagen, 1983)

43
Q

Le privilège exorbitant

A

I. Le privilège exorbitant est la possibilité pour les États-Unis d’émettre un volume important d’actifs sûrs, liquides et faiblement rémunérés, sans pour autant affaiblir considérablement leur contrainte extérieure.

II. Ce terme a été employé en 1964 à Tokyo par Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances, pour dénoncer le fait que la monnaie qu’employaient les États-Unis était également la principale monnaie de réserve mondiale → ils pouvaient financer le déficit de la balance extérieure en payant simplement leurs importations avec la monnaie qu’ils émettaient (« déficit sans pleurs » selon Rueff).

44
Q

Productivité globale des facteurs

A

Tout élément qui n’est pas expliqué par l’accroissement de l’usage de l’un des facteurs de production et qui concourt à élever l’efficacité des combinaisons de travail et de capital (« résidu de Solow »).

45
Q

Taux de la facilité de dépôt

(synonyme)

A

Le taux d’intérêt fixé par la banque centrale auquel sont rémunérés les dépôts que placent les banques et autres établissements financiers auprès d’elle.

(taux de rémunération des dépôts)

46
Q

Taux de la facilité de prêt marginal

A

Taux que les banques paient lorsqu’elles empruntent de la liquidité à court terme à la banque centrale.

Auprès de la BCE, pour une durée de vingt-quatre heures.

47
Q

Taux de la facilité de refinancement

A

Taux d’intérêt que les banques paient quand elles empruntent de la liquidité à la banque centrale lors de ses opérations hebdomadaires d’open-market.

Il est assorti de sûretés pour garantir que les sommes empruntées seront remboursées.

Auprès de la BCE, pour des emprunts à horizon d’une semaine.

48
Q

slack

A

Un excédent de ressources inemployé qui pourrait permettre d’atteindre un niveau de production plus élevé.

49
Q

L’insolvabilité budgétaire

A

Situation dans laquelle la valeur actualisée des recettes publiques est inférieure à la valeur actualisée des dépenses publiques et dans laquelle la capacité de l’État à honorer ses échéances de dettes est durablement remise en cause.

50
Q

La soutenabilité budgétaire

A

Situation dans laquelle l’État est capable de durablement faire face à ses échéances de dette compte tenu du niveau de ses déficits publics.