02d - Définitions Flashcards
Raison pour laquelle le multiplicateur budgétaire est significativement plus faible lorsque la situation des finances publiques est fragile (endettement élevé)
Conformément à l’idée d’équivalence ricardienne, une expansion budgétaire qui menace la soutenabilité de la dette peut déclencher une épargne de précaution de la part des agents privés.
Un événement de crédit
Un incident dans le paiement des intérêts de la dette ou le remboursement du principal.
Par exemple, un défaut souverain, qui désigne le fait qu’un Etat n’honore pas tout ou partie des engagements financiers prévus par le contrat le liant à ses créanciers.
Un défaut souverain a deux conséquences :
- Les titres de dette ne sont plus acceptés comme collatéral par les banques centrales pour les opérations de fourniture de liquidités et leur notation par les agences de notation est dégradée à D ;
- Cela déclenche le paiement des assurances contre le risque de défaut (Credit Default Swaps – CDS).
La renégociation de la dette
La modification des échéances, du montant ou des taux d’intérêt d’une dette.
La restructuration de la dette
La réduction des engagements financiers souscrits auprès des prêteurs, ou, en termes plus techniques, la réduction de la valeur actualisée des paiements futurs d’une dette.
On l’appellait autrefois « défaut » mais ce terme est désormais réservé aux cas de répudiation unilatérale.
Le défaut souverain
Répudiation unilatérale de la dette publique d’un État.
Consolidation budgétaire
Une année où le solde primaire corrigé des variations cycliques s’améliore d’au moins 2 points de PIB ou une période de deux années consécutives où il s’est amélioré d’au moins 1,5 point du PIB chaque année.
(Alesina et Ardagna, 1998)
Consolidation budgétaire expansionniste
Une période de resserrement budgétaire est expansionniste si le taux de croissance moyen du PIB en écart à celui du G7, corrigé de l’écart entre les taux de croissance potentielle, est positif sur l’ensemble de la période de consolidation.
(Cour et al., 1996)
Consolidation budgétaire réussie
Une consolidation budgétaire est réussie une année donnée si, trois ans plus tard, le ratio dette brute/PIB a baissé d’au moins 5 points.
(Alesina et Perotti, 1995).
Le régime budgétaire
Le contenu des règles budgétaires et les mandats attribués aux institutions d’un pays.
Ils contribuent à la qualité de sa politique budgétaire.
Une règle budgétaire
Une disposition légale qui impose des contraintes durables sur la politique budgétaire à travers des limites quantitatives sur les agrégats budgétaires.
Valeur actualisée nette d’une dette
(point de vue du débiteur)
Encours nominal de la dette moins la somme des obligations futures au titre du service de la dette existante (intérêts et principal), actualisée au taux d’intérêt du marché, qui peut être différent du taux auquel la dette a été contractée.
Le multiplicateur keynésien
Le phénomène par lequel l’augmentation de la demande globale entraîne une augmentation plus que proportionnelle du revenu. Ainsi, toute augmentation de l’investissement, de la consommation ou des dépenses publiques, va entraîner une hausse plus que proportionnelle de la richesse produite dans le pays.
La propension marginale à consommer, notée PmC, va déployer l’effet multiplicateur en vagues successives.
Le lissage fiscal
L’interdiction que le gouvernement se fait à lui-même d’augmenter les impôts en période de récession et de les réduire en période de croissance.
La discipline budgétaire
La stricte surveillance exercée pour faire en sorte qu’un État ne puisse se retrouver dans une situation où sa solvabilité puisse être mise en cause.
C’est le système adopté par l’UE :
- procédures contre les déficits excessifs ;
- possibilité d’imposer des sanctions aux États contrevenant aux règles budgétaires inscrites dans le traité.
Modèle IS-LM
Modèle dans lequel, pour un niveau donné des prix :
- la courbe IS donne les combinaisons de niveaux de production et de taux d’intérêt qui permettent l’équilibre sur le marché des biens et services ;
- la courbe LM retrace les combinaisons de taux d’intérêt et de revenu compatibles avec l’équilibre sur le marché de la monnaie.
Hicks (1937) et Hansen (1953)
(Voir le billet sur contrepoints.org : « À long terme, nous sommes tous morts »)
Base monétaire
Monnaie créée par la banque centrale.
Elle comprend la monnaie fiduciaire, les réserves obligatoires et excédentaires que les banques commerciales déposent auprès de la banque centrale ainsi que les facilités de dépôt.
La politique monétaire
La politique qui gère la quantité et le prix de la liquidité*, de manière à atteindre un ou plusieurs objectifs :
- La stabilité des prix ;
- La croissance économique et le plein-emploi ;
- Selon le régime de change, la stabilité du taux de change.
* c’est-à-dire des moyens de paiements.
La monnaie centrale en tant qu’agrégat
M 0
Au passif de la banque centrale, les pièces et billets en circulation, soit la monnaie fiduciaire.
À son actif, pour un montant exactement identique, les titres qu’elle a achetés ou pris en pension.
Les agrégats monétaires
M0 : pièces et billets en circulation (la monnaie fiduciaire).
M1 : dépôts à vue (comptes chèques, soit la monnaie scripturale) + M0
M2 : dépôts remboursables dans un délai inférieur ou égal à 3 mois (soit les dépôts considérés comme liquides) + M1
M3 : dépôts d’une maturité inférieure à 2 ans, instruments du marché monétaire et OPCVM (SICAV/FCP) + M2
Taux de refinancement
Taux que payent les banques pour accéder au service de fourniture de liquidités de la banque centrale.