02o - Définitions Flashcards

1
Q

La taxonomie verte

A

Classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement.

(Règlement (UE) du 18 juin 2020)

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2
Q

Le HCC

A

Haut Conseil pour le climat

Instance consultative indépendante placée auprès du Premier ministre créée en 2018.

Elle rend chaque année un rapport sur le respect de la trajectoire de baisse des émissions de GES et rend un avis tous les cinq ans sur les projets de SNBC.

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3
Q

L’impôt

A

« L’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges publiques ».

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4
Q

Économie politique (political economy)

A

Réflexion sur la production d’un pays, la croissance et la répartition de ses fruits.

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5
Q

Caractéristiques de la science économique

A
  • Identification des acteurs : éléments de référence de la théorie ;
  • Établissement de lois : relations mathématiques fonctionnelles entre les quantités caractéristiques retenues ;
  • Vérification expérimentale de ces lois : statistique, économétrie.
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6
Q

L’égalité de l’offre et de la demande

A

Y + M = C + I + G + X

Où Y = production, M = importations, C = consommation, I = investissement et X = exportations.

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7
Q

L’équation de répartition du revenu

A

R = C + S + T

Où R = revenu, C = consommation, S = épargne et T = prélèvements obligatoires

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8
Q

« Effet Pigou »

A

L’augmentation de l’inflation incite les ménages à accroître leur taux d’épargne, étant donné que c’est à cette condition qu’ils pourront disposer du pouvoir d’achat dans le futur qu’ils souhaitent, et dont ils anticipent la diminution à volume d’épargne égal.

Ainsi, s’ils désirent disposer de 100 dans dix ans, mais que dans dix ans 100n = 200n+10 , les ménages mettront 200 de côté en année n ; si 100n = 100n+10, ils mettront 100 de côté.

(Pigou, 1943)

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9
Q

« Effet Mundell-Tobin »

A

Les ménages sont incités à se procurer davantage d’actifs en cas d’inflation, car ils constatent que plus ils attendent, plus leurs prix s’élèvent.

(Mundell, 1963 ; Tobin, 1965)

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10
Q

La loi de Say

A

Y = R

Où Y= production et R = revenu.

«L’offre crée sa propre demande »:

Il n’y a jamais globalement surproduction et on ne manque jamais de pouvoir d’achat pour écouler ce qui a été produit.

Say pensait qu’une entreprise avait toujours intérêt à embaucher puisqu’elle est sûre d’écouler sa production, du moment qu’elle paye des salaires représentatifs du travail accompli.

→ En dynamique, cette équation pose des questions : il existe bien un chômage, en dépit de l’intérêt qu’aurait toute société à fournir aux chômeurs une activité créatrice de richesses.

→ En statique, la loi de Say est une simple identité comptable.

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11
Q

L’équation quantitative de la monnaie

A

μV = pY.

Où μ = la masse monétaire, V = la vitesse de circulation de la monnaie, p = le facteur de déformation éventuelle des prix et Y = la production.

A l’équilibre initial de l’économie, p = 1. Il y a inflation si p > 1 et déflation si p < 1.

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12
Q

Formalisation de l’économie politique

A

Si on remplace Y par R,
c’est-à-dire par C + S + T, on obtient :

C + S + T + M = C + I + G + X

soit, en simplifiant :

(S – I) + (T – G) = X – M

Cette équation appelle les commentaires suivants :

  • On observe un lien automatique entre action du secteur privé (S – I), de l’État (T – G) et la situation extérieure du pays ;
  • À l’équilibre, déficit budgétaire et déficit extérieur doivent être nuls : il y a égalité entre épargne et investissement, grâce à l’intermédiation du système financier ;
  • La politique budgétaire a un impact sur l’équilibre extérieur (ex : USA) → déficits jumeaux ;
  • Quand un pays accumule les déficits extérieurs, il donne à l’étranger de la monnaie. Il s’agissait autrefois de l’or, aujourd’hui ce sont les dollars. Pour les États-Unis, cela ne pose pas de problème, mais la crise de la dette de pays en voie de développement au début des années 1980, de l’Argentine ensuite, provient notamment de la difficulté à se procurer du dollar. Le FMI sera conduit à fournir ces liquidités en contrepartie d’une politique économique tendant à faire revenir à l’équilibre les comptes de ces pays en augmentant les impôts et en diminuant les dépenses publiques (« î ») ;
  • La France de 1982-83, soumise à un problème de déficit commercial, a mis en place une « politique de rigueur » conduisant à un résultat similaire à celui d’une politique d’ajustement structurel.
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13
Q

La dévaluation

A

La baisse du taux de change de la devise d’un pays, qui permet de réduire le déficit extérieur, mais ne débouche pas nécessairement sur une réduction du déficit budgétaire.

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14
Q

Les trois liens majeurs entre producteurs et consommateurs

A
  1. Le producteur met la production à disposition du consommateur par le biais du marché : système de prix autonome (≠ décision individuelle) reposant sur la monnaie gérée en dernier ressort par la banque centrale ;
  2. Le producteur redistribue la production sous forme de revenu au consommateur (loi de Say) ;
  3. Le consommateur met à disposition du producteur son épargne moyennant un taux d’intérêt.
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15
Q

Les quatre axiomes de William Nassau Senior (disciple de Ricardo, début du XIXe siècle)

A
  1. Le principe d’hédonisme : chacun agit selon son intérêt, c’est-à-dire en cherchant à obtenir le maximum tout en fournissant le minimum ;
  2. Le système productif a une capacité à accueillir tout accroissement nouveau de population (≠ Malthus) ;
  3. La productivité est croissante : le progrès technique est déterminant, et donc l’investissement, c’est-à-dire, pour la politique économique classique, 2 l’accumulation maximale du capital ;
  4. Les rendements sont décroissants. Si cette hypothèse est acceptée, la conséquence en est que plus les prix augmentent, plus les entreprises sont disposées à produire : la fonction d’offre est croissante.
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16
Q

La fonction d’allocation

A

L’État alloue ou réalloue des ressources pour atteindre des objectifs jugés économiquement ou socialement plus satisfaisants que ceux qui résultent du marché.

C’est ce qu’il fait lorsque, par exemple, il augmente les prix du tabac pour gérer des externalités.

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17
Q

La fonction de redistribution

A

L’État corrige la répartition initiale (« primaire ») des revenus afin de réduire les inégalités :

Notion de justice sociale, dont l’un est outils est la fiscalité.

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18
Q

La fonction de stabilisation

A

L’État doit assurer une croissance économique équilibrée, c’est-à-dire assurer le plein-emploi sans inflation et sans déficit extérieur.

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19
Q

L’inflation

A

Une hausse continue et auto-entretenue des prix.

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20
Q

Le chômage

A

La différence entre la population occupée et la population active, exprimée dans son rapport par un taux.

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21
Q

Le dilemme (ou l’arbitrage) de Phillips

A

Le taux d’inflation (et non plus seulement celui des salaires) est inversement proportionnel à l’évolution du chômage.

(Samuelson et Solow, 1960)

22
Q

Critique du dilemme de Philips

A

Les rapports de cause à effet ne sont pas si évidents :

  • Plus d’inflation ne signifie pas nécessairement moins de chômage : stagflation des années 1970 ;
  • Moins d’inflation signifie rarement plus de chômage : l’Allemagne est parvenue, dans les années 1980, à réduire son inflation sans connaître un chômage aussi massif que celui de ses partenaires ;
  • Moins de chômage peut signifier plus d’inflation : la réduction du chômage fait apparaître des tensions de main-d’oeuvre dans certains secteurs, donc des hausses de salaires, donc de coûts, donc de prix ;
  • Plus de chômage signifie moins d’inflation : l’analyse des années 1980 valide cette affirmation.
23
Q

Distinction entre classiques et keynésiens concernant le marché des biens et services

A

I. A. Pour les classiques, un équilibre détermine le niveau de production et le niveau de prix. Une amélioration des conditions de production emporte une évolution du système de prix qui augmente la demande et conduit à une baisse des prix.

B. Une entreprise ne peut ni augmenter ses prix (pertes de marché), ni les baisser (profit négatif) → toute modification de la donne économique qui n’est pas due à une amélioration de la productivité se répercute sur les quantités produites.

II. Pour les keynésiens, la logique est poussée jusqu’au bout, en prenant en compte la rigidité des prix:

Les fluctuations de l’économie, plutôt que de se traduire par des périodes d’inflation et de déflation, se traduisent par des périodes de chômage et de suremploi des capacités de production.

24
Q

Distinction entre classiques et keynésiens concernant le marché du travail

A

I. Pour les classiques, un surcroît d’offre traduit un niveau de salaire trop élevé.

II. Pour les keynésiens, les entreprises ne jouent pas sur les salaires, mais sur les effectifs.

25
Q

Distinction entre classiques et keynésiens concernant la monnaie

A

I. Pour les classiques, la monnaie permet purement l’échange. La neutralisation par thésaurisation (fascination pour l’or), notamment, stable dans le temps, est négligeable aujourd’hui.

II. Pour les keynésiens, il y a une préférence pour la liquidité chez les agents économiques : si les taux d’intérêt sont très bas, les agents préfèrent les conserver, réduisant la quantité de monnaie effectivement en circulation.

26
Q

Distinction entre classiques et keynésiens concernant l’investissement

A

I. A. Pour les classiques,la détermination de l’investissement s’opère sur un marché qui confronte l’épargne et l’investissement : le marché pertinent est celui de la confrontation entre l’épargne et l’investissement.

B. Ainsi, il existe une égalité parfaite entre l’épargne et l’investissement qui est en pratique une égalité de marché.

II. Pour les keynésiens, l’égalité entre l’épargne et l’investissement repose sur l’opportunité d’investir.

27
Q

Rôle de l’État en matière de politique du travail

A

Il joue le rôle d’ «employeur en dernier ressort».

📚 Cf. création des ateliers nationaux en février 1848.

28
Q

Explication technique de la « parabole de la manivelle de Sismondi »

A

La concurrence entre les ouvriers, qui conduit à des salaires stagnants et donc à la sous-consommation, la concurrence entre les entreprises, qui les pousse à vendre à perte, et l’incertitude qui paralyse les investissements publics, vont détruire l’économie de marché.

⚠️ Il s’agit de considérer la demande plutôt que l’offre.

Jean de Sismondi, Nouveaux principes d’économie politique, 1819)

29
Q

Fonction de production

A

Y = f (K, L)

Où le capital est noté K et la quantité de travail mobilisable L; la production Y est le fruit de l’utilisation de ce capital.

30
Q

Théorème de Haavelmo

A

I. Égalité entre l’offre et la demande : Y = C + I + G

Loi de Say : Y = R

La consommation, conformément à la théorie keynésienne, est plus importante que l’épargne en tant que but de l’activité économique, et relativement inerte. Elle est liée au revenu par une fonction de consommation : C = c (R – T)

En combinant les trois égalités : Y = c (Y – T) + I + G

En différentielle, un accroissement de production s’écrit :

dY = dG – cdT/1 – c

(1/1 – c) = multiplicateur keynésien

II. Quatre observations sur ce raisonnement :

  1. Inversion de la logique classique : au lieu d’augmenter les capacités d’offre en accumulant du capital, on incite les entreprises à embaucher pour faire face à une demande supplémentaire ;
  2. Si l’État accroît ses dépenses sans accroître sa dette (dT = dG), la production s’accroît avec un effet multiplicateur réduit à 1 ;
  3. Si l’augmentation des dépenses publiques est financée par l’emprunt, l’effet multiplicateur est maximal et égal 1/1 – c ;
  4. Si les impôts sont baissés plutôt que les dépenses augmentées, l’effet multiplicateur est de c/1 – c, c’est-à-dire qu’il est inférieur au multiplicateur précédent.
31
Q

Origine de la contrainte extérieure

A

I. A. Comme (S – I) + (T – G) = X – M, le déficit courant finit par imposer la réduction de T – G, c’est-à-dire un coup de frein.

B. Après avoir augmenté les dépenses en 1981, le gouvernement Mauroy a dû instituer une surtaxe de 1 % à l’impôt sur le revenu en 1983.

II. Le capital est noté K et la quantité de travail mobilisable L. La production Y est le fruit de l’utilisation de ce capital.
Y = f (K, L).

f est la fonction de production.
Le revenu R est égal à Y. La population active est notée n.

Les producteurs : production (Y), investissement (I), profit (π) ;

32
Q

Les acteurs du cadre économique d’ensemble

A
  • Les producteurs : production (Y), investissement (I), profit (π) ;
  • Les consommateurs : reçoivent un revenu (R) qu’ils emploient en le partageant entre
    la consommation (C), l’épargne (S), et les impôts (T) ;
  • L’État : dépense (G) et prélève (T) ;
  • La banque centrale : gère la masse monétaire (μ) ;
  • Le monde extérieur ou reste du monde : les agents économiques qui ne dépendent pas du pouvoir de l’État ; voire, qui n’utilisent pas la devise de la banque centrale (selon cette définition, l’Allemagne n’est pas le reste du monde). Le monde extérieur achète les exportations (X) et vend les importations (M).
33
Q

Absence de référence théorique ou pratique sur le caractère excessif de la dette

A

La France de 1789 a connu un drame avec un endettement de 80 % de son PIB.

Les États- Unis ont dépassé 100 % en 2011.

La moyenne de la dette publique des 27 États-membres de l’Union européenne s’élevait à 90,1 % du PIB au troisième trimestre 2021, contre 97,7 % dans la zone euro.

34
Q

Le solde primaire du budget en équations

A

I. L’égalité des dépenses et des recettes de l’État s’écrit :

T + déficit = G + dépenses d’intérêt.

La différence entre les impôts et les dépenses courantes constitue le solde primaire du budget (s). De son côté, B représente le stock de dette primaire et iB les dépenses d’intérêt (i).

II. La règle de stabilité de la dette publique s’écrit alors :
i – g = s/B

Si les États équilibrent à long terme leurs solde primaire, s = 0, et par conséquent, la stabilité correspond à i = g.

III. Cette règle fonde les éléments chiffrés du Pacte de croissance et de stabilité :

  • En supposant dans la zone euro une inflation de 2 % et une croissance de 3 %, g doit être égal en tendance à 5 % ;
  • Si le taux d’intérêt est de 5 % et si la dette représente 60 % du PIB, la charge d’intérêt est égale à 3 % du PIB.
35
Q

Le chômage keynésien

A

Le chômage qui apparaît lorsque les entreprises n’emploient pas une partie du capital qu’elles possèdent.

L’INSEE enquête en posant la question aux entreprises.

Lorsque le taux d’utilisation du capital est supérieur à 90 %, il y a absence de chômage keynésien.

36
Q

Le chômage classique

A

Chômage qui se produit lorsque les entreprises sont arrivées à saturation de leur stock de capital.

37
Q

Le taux de chômage naturel

A

La population qui perdure au chômage lorsque le chômage classique a disparu. Il se caractérise par l’impossibilité d’y répondre par des politiques économiques de court terme.

38
Q

Les catégories de chômage naturel

A

Le chômage frictionnel, le chômage d’employabilité et le chômage volontaire.

39
Q

Le chômage frictionnel

A

Le chômage qui se compose des travailleurs se trouvant entre deux emplois.

Pour le réduire, on peut durcir les conditions de l’assurance-chômage :

Ainsi, la convention adoptée par l’UNEDIC en 2001 a réduit de 30 à 23 mois la durée maximale d’indemnisation des chômeurs.

40
Q

Le chômage d’employabilité

A

Le chômage qui se compose des personnes dont la formation ne s’apparie pas aux emplois recherchés par le marché : éducation et formation.

41
Q

Le chômage volontaire

A

Le chômage qui se compose des des personnes pour lesquelles l’arbitrage travail/loisir penche du côté du loisir.

Pour le résoudre, l’État doit chercher à modifier la perception du travail.

42
Q

Le chômage conjoncturel

A

Le chômage qui se produit par manque de demande alors que les entreprises ont les disponibilités pour produire.

43
Q

Le chômage structurel

A

Le chômage qui réunit le chômage classique et le chômage d’employabilité.

Dans cette perspective, le chômage naturel se réduit au chômage frictionnel.

44
Q

La monnaie

A

Elle est indirectement définie par ses trois fonctions principales d’intermédiaire des échanges, d’unité de compte et de réserve de valeur.

Par convention, on considère qu’un titre financier qui ne change pas de main avant les trois prochains mois n’est plus de la monnaie.

45
Q

La masse monétaire

A

La somme du passif des banques, nette de leurs fonds propres.

46
Q

Les facteurs d’inflation dans la vision keynésienne

A

En partant du postulat que les prix sont rigides, seuls trois facteurs d’inflation sont possibles :

  1. Une situation d’absence de concurrence permettant à un producteur de réclamer des prix plus élevés (exemple : syndicats imposant par la force une hausse des salaires) ;
  2. Une augmentation des prix contrôlés par l’État (exemple : hausse des impôts indirects sur le tabac) ;
  3. Une évolution des prix importés (exemple : hausse du prix du pétrole).
47
Q

Équation de Weintraub (1978)

A

p = k w/A

k est le taux de marge (mark up), w le salaire et A la productivité.
k mesure l’écart entre la situation économique et celle de la concurrence pure et parfaite, supposée non inflationniste.

→ La réponse pour contenir l’inflation repose alors sur une modification de k ou sur une négociation avec les syndicats pour faire évoluer w au rythme de A (politique des revenus).

48
Q

L’inflation par la demande

A

Dans le cadre de la théorie quantitative de la monnaie, si l’emprunteur de la banque crée de la richesse, quand μ augmente, Y augmente simultanément. Il peut alors y avoir inflation lorsque :

  • La banque a fait une erreur d’appréciation sur les capacités du producteur à produire des richesses en lui prêtant ;
  • La dette publique est monétisée : les banques prêtent à l’État qui ne produit rien à court terme. ⚠️ En cas de chômage keynésien, celui-ci peut conduire les entreprises à créer à produire davantage ;
  • Des prêts à la consommation sont attribués sans que les entreprises aient des réserves de production.

II. La politique monétaire est adaptée à l’inflation par la demande. Elle n’est en revanche pas adaptée au problème de la déformation des coûts.

49
Q

La mission de la Réserve fédérale américaine

A

Selon le Federal Reserve Act de 1913, complété par le Humphrey-Hawkins Full Employment Act en 1978 :

-Maintenir en moyenne une croissance des agrégats monétaires et de la quantité de crédit compatible avec le potentiel de croissance de la production ;

  • De manière à tendre vers:
  1. Un taux d’emploi maximum ;
  2. Des prix stables ;
  3. Des taux d’intérêt à long terme peu élevés.
50
Q

L’objectif principal du système européen de banque centrale

A

« maintenir la stabilité des prix. Sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, le Système européen de banques centrales (SEBC) apporte son soutien aux politiques économiques générales dans l’Union, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne »

(art. 127 TFUE).