02o - Définitions Flashcards

1
Q

Convention cadre des Nations-unies sur le changement climatique

A

I. A. Une des trois conventions de Rio adoptées lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992.

B. Ses conventions soeurs sont :

  • La Convention sur la diversité biologique (CDB) ;
  • La Convention sur la lutte contre la désertification (CLD)

II. A. L’objectif ultime de la Convention est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre « à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ».

B. Elle précise qu’« un tel niveau devrait être atteint dans un délai suffisant pour permettre aux écosystèmes de s’adapter naturellement au changement climatique, pour garantir que la production alimentaire ne soit pas menacée et pour permettre au développement économique de se poursuivre de manière durable ».

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2
Q

La taxonomie verte

A

Classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement.

Règlement (UE) du 18 juin 2020, dit « Règlement taxonomie »

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3
Q

Le HCC

A

I. Le Haut Conseil pour le climat.

II. Instance consultative indépendante :

  • Placée auprès du Premier ministre, créée en 2018 ;
  • Elle rend chaque année un rapport sur le respect de la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre ;
  • Elle rend un avis tous les cinq ans sur les projets de stratégie nationale bas carbone.
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4
Q

L’impôt

A

« L’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges publiques »

Gaston Jèze, définition revue par Georges Vedel

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5
Q

Économie politique (political economy)

A

Réflexion sur la production d’un pays, la croissance en général et la répartition de ses fruits.

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6
Q

Caractéristiques de la science économique

A
  • Identification des acteurs : éléments de référence de la théorie ;
  • Établissement de lois : relations mathématiques fonctionnelles entre les quantités caractéristiques retenues ;
  • Vérification expérimentale de ces lois : statistique, économétrie.
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7
Q

L’égalité de la demande globale avec l’offre

A

Y + M = C + I + G + X

Où Y = production, M = importations, C = consommation, I = investissement, G = dépenses publiques et X = exportations.

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8
Q

L’équation de répartition du revenu

A

R = C + S + T

Où R = revenu, C = consommation, S = épargne et T = prélèvements obligatoires

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9
Q

« Effet Pigou »

A

I. A. L’augmentation de l’inflation incite les ménages à accroître leur taux d’épargne.

B. C’est à cette condition qu’ils pourront disposer du pouvoir d’achat dans le futur qu’ils souhaitent, et dont ils anticipent la diminution à volume d’épargne égal.

II. Ainsi, s’ils désirent disposer de 100 dans dix ans, mais que dans dix ans :

  • 100n = 200n+10 → les ménages mettront 200 de côté en année n ;
  • si 100n = 100n+10 → ils mettront 100 de côté.

Pigou, 1943

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10
Q

« Effet Mundell-Tobin »

A

Les ménages sont incités à se procurer davantage d’actifs en cas d’inflation, car ils constatent que plus ils attendent, plus leurs prix s’élèvent.

Mundell, 1963 ; Tobin, 1965

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11
Q

La loi de Say

A

I. A. Y = R

Où Y = production et R = revenu.

B. « L’offre crée sa propre demande » :

Il n’y a jamais globalement surproduction et on ne manque jamais de pouvoir d’achat pour écouler ce qui a été produit.

II. Say pensait que :

  • Une entreprise avait toujours intérêt à embaucher puisqu’elle est sûre d’écouler sa production ;
  • Dès lors qu’elle paye des salaires représentatifs du travail accompli.

⚠️ En dynamique, cette équation se heurte à l’économie réelle :

En effet, il existe bien un chômage, en dépit de l’intérêt qu’aurait toute société à fournir aux chômeurs une activité créatrice de richesses.

⚠️ En statique, la loi de Say est une simple identité comptable.

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12
Q

L’équation quantitative de la monnaie

A

I. μV = pY.

Où μ = la masse monétaire, V = la vitesse de circulation de la monnaie, p = le facteur de déformation éventuelle des prix et Y = la production.

II. A. À l’équilibre initial de l’économie, p = 1.

B. Il y a inflation si p > 1 et déflation si p < 1.

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13
Q

Formalisation de l’économie politique

A

Si on remplace Y par R,

c’est-à-dire par C + S + T, on obtient :

C + S + T + M = C + I + G + X

soit, en simplifiant :

(S – I) + (T – G) = X – M

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14
Q

Relation entre déficit budgétaire et déficit extérieur

A

I. (S – I) + (T – G) = X – M

⚠️ Il y a égalité entre épargne et investissement, grâce à l’intermédiation du système financier.

II. Par conséquent, à l’équilibre, déficit budgétaire et déficit extérieur doivent être nuls.

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15
Q

Relation entre économie interne et internationale d’un État

A

I. (S – I) + (T – G) = X – M

II. A. Par conséquent, on observe un lien automatique entre action du secteur privé (S – I), action de l’État (T – G) et la situation extérieure du pays.

B. La politique budgétaire a un impact sur l’équilibre extérieur → déficits jumeaux (exemple des États-Unis).

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16
Q

Conséquences d’une accumulation de déficits extérieurs

A

I. (S – I) + (T – G) = X – M

II. A. Quand un pays accumule les déficits extérieurs, il donne à l’étranger de la monnaie : autrefois de l’or, aujourd’hui des dollars.

B. Pour les États-Unis, cela ne pose pas de problème.

C. Pour les pays en voie de développement au début des années 1980, puis pour l’Argentine :

La crise de la dette provient notamment de la difficulté à se procurer du dollar.

D. Le FMI sera conduit à fournir ces liquidités, en contrepartie de politiques économiques tendant à faire revenir à l’équilibre les comptes de ces pays :

En augmentant les impôts et en diminuant les dépenses publiques.

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17
Q

Exemple français de réaction face à un problème de déficit commercial

A

I. (S – I) + (T – G) = X – M

II. La France de 1982-83, soumise à un problème de déficit commercial, a mis en place une « politique de rigueur » :

Résultat similaire à celui d’une politique d’ajustement structurel.

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18
Q

La dévaluation

A

La baisse du taux de change de la devise d’un pays.

📚 Elle permet de réduire le déficit extérieur, mais pas nécessairement le déficit budgétaire.

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19
Q

Les trois liens majeurs entre producteurs et consommateurs

A
  1. Le producteur met la production à disposition du consommateur par le biais du marché :

Système autonome de prix (≠ décision individuelle) reposant sur la monnaie gérée en dernier ressort par la banque centrale ;

  1. Le producteur redistribue la production sous forme de revenu au consommateur :

Loi de Say ;

  1. Le consommateur met à disposition du producteur son épargne moyennant un taux d’intérêt.
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20
Q

Les quatre axiomes de William Nassau Senior (disciple de Ricardo, début du XIXe siècle)

A
  1. Le principe d’hédonisme :

Chacun agit selon son intérêt, c’est-à-dire en cherchant à obtenir le maximum tout en fournissant le minimum ;

  1. Le système productif a une capacité à accueillir tout accroissement nouveau de population :

≠ Malthus ;

  1. La productivité est croissante :

Le progrès technique est déterminant, et donc l’investissement, c’est-à-dire, pour la politique économique classique, l’accumulation maximale du capital ;

  1. Les rendements sont décroissants :

Si cette hypothèse est acceptée, la conséquence en est que plus les prix augmentent, plus les entreprises sont disposées à produire : la fonction d’offre est croissante avec les prix.

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21
Q

La fonction d’allocation

A

I. L’État alloue ou réalloue des ressources pour atteindre des objectifs jugés économiquement ou socialement plus satisfaisants que ceux qui résultent du marché.

II. Par exemple, lorsqu’il augmente les prix du tabac pour gérer des externalités.

22
Q

La fonction de redistribution

A

L’État corrige la répartition initiale (« primaire ») des revenus afin de réduire les inégalités :

Notion de justice sociale, dont l’un est outils est la fiscalité.

23
Q

La fonction de stabilisation

A

L’État doit assurer une croissance économique équilibrée, c’est-à-dire :

Assurer le plein-emploi sans inflation et sans déficit extérieur.

24
Q

L’inflation

A

Une hausse continue et auto-entretenue des prix.

25
Q

Le chômage

A

La différence entre la population occupée et la population active, exprimée dans son rapport par un taux.

26
Q

Le dilemme (ou l’arbitrage) de Phillips

A

Le taux d’inflation (et non plus seulement celui des salaires) est inversement corrélé à l’évolution du chômage.

Samuelson et Solow, 1960

27
Q

Critique du dilemme de Philips

A

Les rapports de cause à effet ne sont pas si évidents :

  • Plus d’inflation ne signifie pas nécessairement moins de chômage : stagflation des années 1970 ;
  • Moins d’inflation signifie rarement plus de chômage : l’Allemagne est parvenue, dans les années 1980, à réduire son inflation sans connaître un chômage aussi massif que celui de ses partenaires ;
  • Moins de chômage peut signifier plus d’inflation : la réduction du chômage fait apparaître des tensions de main-d’oeuvre dans certains secteurs, donc des hausses de salaires, donc de coûts, donc de prix ;
  • Plus de chômage signifie moins d’inflation : l’analyse des années 1980 valide cette affirmation.
28
Q

Distinction entre classiques et keynésiens concernant le marché des biens et services

A

I. A. Pour les classiques, un équilibre détermine le niveau de production et le niveau de prix :

  • Une amélioration des conditions de production emporte une évolution du système de prix ;
  • Cette évolution consiste en une baisse des prix et entraîne une augmentation de la demande.

B. Par ailleurs, une entreprise ne peut :

  • Ni augmenter ses prix : pertes de parts de marché ;
  • Ni les baisser : profit moindre ;

→ Toute modification de la donne économique qui n’est pas due à une amélioration de la productivité se répercute sur les quantités produites.

II. Pour les keynésiens, la logique de rigidité des prix est poussée jusqu’au bout :

  • Les fluctuations de l’économie, plutôt que de se traduire par des périodes d’inflation ou de déflation ;
  • Se traduisent par des périodes de chômage ou de suremploi des capacités de production.
29
Q

Distinction entre classiques et keynésiens concernant le marché du travail

A

I. Pour les classiques :

Un surcroît d’offre de travail traduit un niveau de salaire trop élevé.

II. Pour les keynésiens :

En période d’insuffisance de la demande de biens et de services, les entreprises ne jouent pas sur les salaires, mais sur les effectifs.

30
Q

Distinction entre classiques et keynésiens concernant la monnaie

A

I. Pour les classiques, la monnaie permet purement l’échange :

Notamment, la neutralisation par thésaurisation (fascination pour l’or), stable dans le temps, est négligeable aujourd’hui.

II. Pour les keynésiens, il y a une préférence pour la liquidité chez les agents économiques :

Si les taux d’intérêt sont très bas, les agents préfèrent les conserver, réduisant la quantité de monnaie effectivement en circulation.

31
Q

Distinction entre classiques et keynésiens concernant l’investissement

A

I. A. Pour les classiques :

  • La détermination pertinente de l’investissement s’opère sur un marché qui confronte l’épargne et l’investissement ;
  • Ainsi, il existe une égalité parfaite entre l’épargne et l’investissement, puisqu’elle est en pratique une égalité de marché.

II. Pour les keynésiens :

L’égalité entre l’épargne et l’investissement repose sur l’opportunité d’investir.

32
Q

Rôle de l’État en matière de politique du travail

A

Il joue le rôle d’ « employeur en dernier ressort ».

📚 Cf. création des ateliers nationaux en février 1848.

📚 Débat sur ce rôle depuis quelques années aux États-Unis au sein du parti démocrate, qui a contribué à l’idée du Green new deal.

33
Q

Explication technique des conséquences de la « parabole de la manivelle de Sismondi »

A

La concurrence entre les ouvriers conduit :

  • À des salaires stagnants et donc à la sous-consommation ;
  • À la concurrence entre les entreprises, qui les pousse à vendre à perte ;
  • À l’incertitude qui paralyse les investissements publics ;

→ Et donc à la destruction de l’économie de marché.

⚠️ Il s’agit de considérer la demande plutôt que l’offre.

Jean de Sismondi, Nouveaux principes d’économie politique, 1819

34
Q

La fonction de production

A

Y = f (K, L)

Où le capital est noté K et la quantité de travail mobilisable L ;

La production Y est le fruit de l’utilisation de ce capital.

f est la fonction de production.

Le revenu R est égal à Y.

35
Q

Théorème de Haavelmo

A

I. A. Une politique budgétaire de relance peut être réalisée sans accroissement du déficit public lorsque l’État accroît l’imposition autant que ses dépenses de relance, provoquant ainsi une stimulation de la croissance économique.

B. Cela est dû au fait que l’État ponctionne de l’épargne privée qui aurait sinon été thésaurisée.

II. 📚 Rappel :

  • Égalité entre l’offre et la demande : Y = C + I + G
  • Loi de Say : Y = R

A. La consommation, conformément à la théorie keynésienne, est :

  • Plus importante que l’épargne en tant que but de l’activité économique ;
  • Relativement inerte.

B. Elle est liée au revenu par une fonction de consommation : C = c (R – T)

En combinant les trois égalités : Y = c (Y – T) + I + G

C. En différentielle, un accroissement de production s’écrit :

dY = dG – cdT/1 – c

(1/1 – c) = multiplicateur keynésien

⚠️ Quatre observations sur ce raisonnement :

  1. Inversion de la logique classique : au lieu d’augmenter les capacités d’offre en accumulant du capital, on incite les entreprises à embaucher pour faire face à une demande supplémentaire ;
  2. Si l’État accroît ses dépenses sans accroître sa dette (dT = dG), la production s’accroît avec un effet multiplicateur réduit à 1 ;
  3. Si l’augmentation des dépenses publiques est financée par l’emprunt, l’effet multiplicateur est maximal et égal 1/1 – c ;
  4. Si les impôts sont baissés plutôt que les dépenses augmentées, l’effet multiplicateur est de c/1 – c, c’est-à-dire qu’il est inférieur au multiplicateur précédent.
36
Q

Origine de la contrainte extérieure

A

I. Comme (S – I) + (T – G) = X – M, le déficit courant finit par imposer la réduction de T – G, c’est-à-dire un coup de frein.

II. Après avoir augmenté les dépenses en 1981, et avoir connu une aggravation du déficit commercial en 1982, le gouvernement Mauroy a dû instituer une surtaxe de 1 % à l’impôt sur le revenu en 1983.

37
Q

Les acteurs du cadre économique d’ensemble

A

I. Les producteurs :

Production (Y), investissement (I), profit (π).

II. Les consommateurs :

Ils reçoivent un revenu (R) qu’ils emploient en le partageant entre la consommation (C), l’épargne (S), et les impôts (T).

III. L’État :

Il dépense (G) et prélève (T) ;

IV. La banque centrale :

Elle gère la masse monétaire (μ) ;

V. Le monde extérieur ou reste du monde :

  • Les agents économiques qui ne dépendent pas du pouvoir de l’État ;
  • Voire, qui n’utilisent pas la devise de la banque centrale : selon cette définition, l’Allemagne n’est pas le reste du monde ;
  • Il achète les exportations (X) et vend les importations (M).
38
Q

Le solde primaire du budget en équations

A

I. A. L’égalité des dépenses et des recettes de l’État s’écrit :

T + déficit = G + dépenses d’intérêt.

B. La différence entre les impôts et les dépenses courantes constitue le solde primaire du budget (s).

C. De son côté, B représente le stock de dette primaire et iB les dépenses d’intérêt (i).

II. La règle de stabilité de la dette publique s’écrit alors :
ig = s/B

Si l’État équilibre à long terme son solde primaire, s = 0 et, par conséquent, la stabilité budgétaire correspond à i = g.

III. Cette règle fonde les éléments chiffrés du Pacte de croissance et de stabilité :

  • En supposant dans la zone euro une inflation de 2 % et une croissance de 3 %, g doit être égal en tendance à 5 % ;
  • Si le taux d’intérêt est de 5 % et si la dette représente 60 % du PIB, la charge d’intérêt est égale à 3 % du PIB.
39
Q

Le chômage keynésien

A

Le chômage qui apparaît lorsque les entreprises n’emploient pas une partie du capital qu’elles possèdent.

📚 L’Insee enquête en posant la question aux entreprises.

⚠️ Lorsque le taux d’utilisation du capital est supérieur à 90 %, il y a absence de chômage keynésien.

40
Q

Le chômage classique

A

Le chômage qui apparaît lorsque les entreprises considèrent que la productivité de l’offre potentielle de travail est inférieure aux salaires qui seraient versés.

41
Q

Le taux de chômage naturel

A

La part de population active qui reste au chômage lorsque le chômage classique a disparu.

⚠️ Il se caractérise par l’impossibilité d’y répondre par des politiques économiques de court terme.

42
Q

Les catégories de chômage naturel

A

Le chômage frictionnel, le chômage d’employabilité et le chômage volontaire.

43
Q

Le chômage frictionnel

A

I. La part incompressible du chômage découlant du temps minimal nécessaire à un chômeur pour retrouver un emploi.

II. Pour le réduire, on peut durcir les conditions de l’assurance-chômage :

  • Ainsi, la loi du 21 décembre 2022 portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi a réduit de 25 % mois la durée maximale d’indemnisation des chômeurs ;
  • Portant notamment cette durée maximale d’indemnisation à 18 mois pour les moins de 53 ans.
44
Q

Le chômage d’employabilité

A

Le chômage qui se compose des personnes dont la formation ne s’apparie pas aux emplois recherchés par le marché.

⚠️ Il implique des politiques en matière d’éducation et de formation.

45
Q

Le chômage volontaire

A

Le chômage qui se compose des des personnes qui pourraient retrouver un travail, mais pour lesquelles l’arbitrage entre travail et loisir penche du côté du loisir.

⚠️ Pour le résoudre, l’État doit chercher à modifier :

  • Les incitations financières à retrouver un emploi ;
  • La perception du travail.
46
Q

Le chômage conjoncturel

A

Le chômage qui découle du ralentissement temporaire de l’économie, se traduisant par une diminution de la demande, alors que les entreprises ont les disponibilités pour produire.

47
Q

Le chômage structurel

A

Le chômage qui réunit le chômage classique, le chômage d’employabilité et le chômage volontaire.

⚠️ Dans cette perspective, le chômage naturel se réduit au chômage frictionnel.

48
Q

La monnaie

A

Elle est indirectement définie par ses trois fonctions principales d’intermédiaire des échanges, d’unité de compte et de réserve de valeur.

📚 Par convention, on considère qu’un titre financier qui ne change pas de main avant les trois prochains mois n’est plus de la monnaie.

49
Q

La masse monétaire

A

La quantité de monnaie en circulation dans un pays.

📚 Elle est largement dépendante de la somme du passif des banques, nette de leurs fonds propres.

50
Q

Les facteurs d’inflation dans la vision keynésienne

A

En partant du postulat que les prix sont rigides, seuls trois facteurs d’inflation sont possibles :

  1. Une situation d’absence de concurrence permettant à un producteur de réclamer des prix plus élevés : par exemple, des syndicats imposant par la force une hausse des salaires ;
  2. Une augmentation des prix contrôlés par l’État : par exemple, une hausse des impôts indirects sur le tabac ;
  3. Une évolution des prix importés : par exemple, une hausse du prix du pétrole.