02p - Définitions Flashcards
Équation de Taylor
I. rnominal =
rréel + α(taux d’inflation constaté – cible d’inflation)
+ ß(taux de croissance constaté – taux de croissance recherché)
où rnominal signifie le taux directeur de la banque centrale et rréel le taux d’intérêt réel à long terme.
II. En pratique, on prend α = ß = 0,5, mais la pondération constitue l’une des prérogatives de la banque centrale.
L’assouplissement quantitatif
“Quantitative easing (QE) is an unconventional form of monetary policy where a Central Bank creates new money electronically to buy financial assets, like government bonds. This process aims to directly increase private sector spending in the economy and return inflation to target.”
(Banque d’Angleterre)
Exemple de politique non conventionnelle de la Banque centrale
Elle achète des titres (achats fermes) jugés peu sûrs, au lieu de les retenir en garantie.
La logique du qualitative easing est remplacé par celle du quantitative easing (Werner, 1991, à propos de la situation de l’économie japonaise et de la politique de la banque centrale du Japon au début des années 1990).
Les premiers programmes de quantitative easing développés par la BCE
À partir de 2012:
- Un programme de prise en charge de titres longs (LTRO – Long Term Refinancing Operations) ;
- Un programme de prise en charge de titres mal notés, essentiellement de dettes publiques des États membres ayant perdu le AAA (OMT – Outright Monetary Transactions).
Le déficit structurel
Le déficit qui perdure au moment où le PIB réel devient égal au PIB potentiel.
Le déficit conjoncturel
I. Le déficit issu du cycle.
II. Il est égal à l’écart de production (output gap) multiplié par le taux de prélèvements obligatoires sur le PIB.
Situation budgétaire des administrations en excédent, au sens de l’art. 3 TSCG
Le solde structurel annuel des administrations publiques correspond à l’objectif à moyen terme spécifique à chaque pays, avec une limite inférieure du solde structurel de 0,5 % du produit intérieur brut aux prix du marché.
Cette limite peut être relevée à 1 % lorsque la dette publique est inférieure à 60 % et que les finances publiques sont considérées comme soutenables à long terme.
Les paramètres à gérer pour une banque centrale
- Les quantités de capitaux qui entrent ou sortent de l’économie ;
- Le prix intérieur de sa monnaie, qu’elle facture aux banques de second rang ;
- Le prix extérieur de la monnaie, qu’elle facture aux étrangers qui souhaitent en acquérir.
Le contrôle des changes
La contrainte sur les quantités de monnaie échangées avec le reste du monde, qu’impose la Banque centrale en en limitant les mouvements.
On dit alors que la Banque centrale limite la convertibilité externe de la monnaie.
La contrainte de la Banque centrale sur le prix externe
La contrainte qui pèse sur le taux de change lorsque la Banque centrale est dans l’impossibilité de le prévoir (changes flottants).
L’absence de contrainte externe pour la Banque centrale consiste à disposer de la liberté de déterminer elle-même son taux de change et de l’imposer au marché (changes fixes).
La contrainte de la Banque centrale sur le prix intérieur
Le fait de ne pas pouvoir fixer librement son taux d’intervention.
Les éléments interdisant une égalisation des monnaies sur le marché des changes, malgré le flottement libre et la libre circulation des capitaux
Une monnaie n’est pas un produit comme les autres :
- Son coût de production est infime ;
- Sa gestion est assurée par des banques centrales qui sont des monopoles ;
- Son prix est double : le prix intérieur est celui qui est facturé aux banques de second rang (marché monétaire) et le prix extérieur est celui qui facturé aux étrangers qui souhaitent disposer de sa devise (marché des changes) ;
- Son prix incorpore le temps.
La détérioration des termes de l’échange
Première phase de la courbe en J
En cas de dévaluation, dans un premier temps, les volumes échangés avec les autres pays restent stables, mais le prix des exportations baisse tandis que celui des importations augmente.
L’accroissement des débouchés
Deuxième phase de la courbe en J
En cas de dévaluation réussie, les exportations augmentent en volume, suffisamment pour que leur prix surpasse celui des importations.
Le « keynésianisme hydraulique »
Vision de la politique économique où la gestion de la demande par les dépenses publiques débouche automatiquement sur la croissance.
(Hansen, plutôt pro-keynésien)