02a - Définitions inversées Flashcards

1
Q

L’étude des effets économiques des choix publics.

A

L’économie positive

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2
Q

La formulation de recommandations en matière de politique économique à mener.

A

L’économie normative

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3
Q

L’étude des déterminants des politiques économiques.

A

L’économie politique

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4
Q

Programme de réformes économiques recommandées ou voire imposées - par le FMI et la BM ou, à partir des années 2010, au niveau européen, par la « Troïka » (Commission européenne, BCE, FMI) aux pays requérant une assistance financière.

A

Ajustement structurel

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5
Q

Niveau maximal de production atteignable sans inflation.

A

Production potentielle

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6
Q

Écart entre la production effective et son niveau potentiel, exprimé en % de la production potentielle.

(output gap)

A

Écart de production

(en anglais)

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7
Q

Tout équilibre concurrentiel est un optimum de Pareto.

A

Premier principe (ou théorème) de l’économie du bien-être

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8
Q

Situation dans laquelle il n’est plus possible d’accroître le bien-être d’un agent économique (individu ou groupe d’individu) sans que celui d’un autre ne soit réduit.

A

Optimum de Pareto

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9
Q

Tout optimum de Pareto peut être atteint comme équilibre concurrentiel, à condition que le gouvernement puisse, avant de laisser le marché opérer, procéder à des transferts de ressources forfaitaires (ceux-ci ne devant pas dépendre du revenu ou de la richesse des individus).

→ incite les planificateurs sociaux à jouer sur les allocations initiales pour atteindre leurs buts (plutôt que sur la machine économique).

En d’autres termes, pour réaliser un optimum de Pareto, le moins coûteux en termes d’information est de laisser faire la concurrence.

A

Second principe (ou théorème) de l’économie du bien-être

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10
Q

Obstacles aux ajustements des prix et des salaires en réponse à des modifications de l’environnement économique.

On distingue les rigidités nominales et les rigidités réelles.

A

Rigidités

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11
Q

Modification exogène de la relation entre production potentielle et prix.

Par exemple, un choc pétrolier réduit la profitabilité de la production, conduisant une partie des producteurs à se retirer du marché.

A

Choc d’offre

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12
Q

Modification exogène de la relation entre demande et prix.

Par exemple, une perte de richesse des ménages va conduire à la baisse du niveau de la consommation.

A

Choc de demande

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13
Q

Analyse ne considérant qu’un seul secteur d’activité de l’économie.

📚 Elle néglige donc les interdépendances entre les secteurs.

A

Analyse en équilibre partiel

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14
Q

Analyse prenant en compte les interactions entre les différents marchés d’une économie, à l’aide de modèles de simulation.

📚 Elle présente le défaut de faire appel à de nombreuses hypothèses techniques, notamment celle selon laquelle les marchés sont supposés fonctionner en concurrence parfaite.

A

Analyse en équilibre général

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15
Q

Représentations complètes de l’économie avec différentes catégories d’agents en interaction sur plusieurs marchés.

Les comportements de ces agents résultent de fonctions d’optimisation explicites et sont calibrés.

→ Ils sont utilisés pour évaluer les conséquences à moyen-long terme d’une décision de politique économique.

Calibrage : les valeurs sont choisies sur la base d’informations a priori et ajustées pour reproduire une situation initiale donnée.

A

Modèles d’équilibre général calculable

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16
Q

Modèles reposant sur des variables principalement issues de la comptabilité nationale.

Par exemple : consommation, investissement, commerce extérieur, formation des prix et des salaires, etc.

A

Modèles macroéconomiques

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17
Q

Modèles faisant le lien entre les MEGC et les modèles macroéconomiques, en intégrant à la fois des paramètres structurels calibrés et estimés et des paramètres standards.

A

Modèles d’équilibre général dynamique stochastique

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18
Q

Représentations de l’économie visant à repérer empiriquement les interdépendances entre variables endogènes, en estimant simultanément un ensemble d’équations sans a priori théorique.

Par exemple : modèles vectoriels auto-régressifs (VAR).

A

Modèles statistiques

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19
Q

Modèles qui représentent un nombre élevé de catégories de ménages ou d’individus pour tenir compte de leur hétérogénéité.

Leurs équations s’appuient notamment sur l’optimisation, le calibrage et l’estimation économétrique.

📚 Au contraire, les MGEC se contentent de grandes catégories : par exemple une simple distinction entre ménages ruraux et ménages urbains.

A

Modèles de micro-simulation

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20
Q

Modèles proches des modèles de micro-simulation, mais assignant à chaque agent des règles de comportement simples.

📚 Ils servent à répliquer les comportements moutonniers ou les paniques typiques des marchés financiers.

A

Modèles à agents hétérogènes

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21
Q
  • Les écarts de revenu entre quintiles ou déciles de population ;
  • La courbe de Lorenz ;
  • L’indice de concentration de Gini.
A

Les indicateurs empiriques de mesure des inégalités

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22
Q

Le quintile de pauvreté, soit la comparaison des revenus moyens du quintile de population (20 %) le plus mal loti avec les revenus moyens du quintile le mieux loti.

A

La mesure la plus simple des inégalités

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23
Q

« Les contraintes conçues par l’Homme pour structurer l’interaction politique, économique et sociale. Elles comprennent des contraintes formelles (règles, lois, constitutions) et informelles (normes de comportement, conventions, codes de conduite que l’on s’impose), ainsi que les caractéristiques de leur mise en œuvre. Elles définissent ensemble la structure des incitations d’une société et, plus spécifiquement, d’une économie ».

Conférence Nobel de Douglass North, 1993

A

Les institutions

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24
Q

Une entreprise doit égaliser son coût marginal de production et son revenu marginal.

⚠️ Sinon, soit intérêt à produire une unité supplémentaire, soit perte de parts de marchés due à la nécessité d’élever le prix de vente.

A

Maximisation du profit sur un marché concurrentiel

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25
Q

Possibilité pour l’entreprise, de fixer un prix supérieur à son coût marginal de production.

📚 Sur un marché concurrentiel, ce coût marginal correspondrait à son prix d’équilibre.

A

Pouvoir de marché

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26
Q

Augmentation ou diminution relative de la production (notée p %) lorsque tous les facteurs de production utilisés (capital, travail) augmentent dans une même proportion (notée k %).

Les rendements d’échelle sont :

Croissants si p > k ;

Décroissants si p < k ;

Constants si p = k.

⚠️ Un rendement croissant (1°) peut justifier l’existence d’un monopole.

A

Rendement d’échelle

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27
Q

La maximisation du profit conduit à un optimum social caractérisé par l’égalité entre le coût marginal du produit et son prix de vente.

A

Effets de la concurrence parfaite

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28
Q

Différence entre le coût privé d’une ressource ou le bénéfice privé d’une production et le coût ou le bénéfice social de cette ressource ou de cette production, lorsque ces deux éléments ne coïncident pas.

A

Externalité sociale d’une activité économique

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29
Q

Information partielle ou coûteuse des agents économiques lors de leur prise de décision.

📚Si l’information a un caractère stratégique et que les agents qui la possèdent l’utilisent à leur profit, l’équilibre du marché n’est plus pareto-optimal (cf. Akerlof, 1970 ; Stiglitz et Weiss, 1981).

A

Information imparfaite

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30
Q

Absence ou défaillance de certains marchés, l’équilibre de marché n’étant plus nécessairement optimal au sens de Pareto.

Exemples :

  • une personne exerçant une activité dangereuse mais utile pour la société peut ne pas trouver de compagnie d’assurance pour la couvrir ;
  • la quasi-absence d’un marché du crédit sur lequel les jeunes pourraient emprunter pour financer des investissements dans leur propre capital humain tend à limiter l’accès à l’enseignement supérieur, en particulier dans les pays en développement.
A

Marchés incomplets

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31
Q

Variable qui prend naissance (γένος , génos - « race ») à l’intérieur (ἔνδον, éndon - « dans ») du système.

A

Variable endogène

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32
Q

Variable qui provient de l’extérieur (ἔξω , éxo - « hors de ») du système (γένος , génos - « race ») et que ce dernier n’influence pas.

A

Variable exogène

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33
Q

Anticipation d’un acteur économique qui va exploiter toute l’information disponible sur les variables pertinentes ainsi que sur le fonctionnement de l’économie pour former les meilleures prévisions possibles.

A

Anticipation rationnelle

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34
Q

Fonction qui traduit la différence entre les valeurs observées des variables économiques et ce qui était leurs valeurs cibles.

Par exemple, lorsque le gouvernement se fixe des objectifs macroéconomiques.

A

Fonction de perte

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35
Q

Effet positif ou négatif, entraîné par une action de production ou de consommation, et qui n’est pas pris en compte dans le cadre d’un échange ou sur un marché.

A

Externalité

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36
Q

1° La transparence de l’information ;

2° L’atomicité du marché ;

3° L’homogénéité des produits ;

4° La libre entrée et sortie des entreprises sur le marché ;

5° La libre circulation des facteurs de production.

A

Caractéristiques de la concurrence « parfaite » sur un marché

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37
Q

Mesure de l’importance qu’un agent économique attache à un bien ou un service, compte tenu de l’aptitude de l’un ou l’autre à satisfaire ses besoins.

Elle peut prendre en compte aussi bien la satisfaction individuelle liée à la variété des biens et services proposés, que des considérations altruistes ou morales (achat de bien qui n’a pas été produit en faisant travailler des enfants par exemple).

A

Utilité

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38
Q

Choix qui implique des évènements situés à des moments différents et/ou dont les enjeux sont échelonnés dans le temps.

📚Il est déterminé par la mesure dans laquelle les individus vont préférer un futur proche à un futur lointain, ou inversement.

A

Choix intertemporel

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39
Q

1° Les « mesures qui changent le cadre institutionnel et les contraintes qui régissent le fonctionnement des marchés et leurs résultats » (FMI).

2° Elles contribuent à améliorer à long terme les conditions de vie matérielles à travers une productivité et une utilisation du travail accrues (OCDE).

3° Il s’agit donc des efforts engagés pour changer les institutions du marché du travail, les conditions de la concurrence sur le marché des biens, la sécurité sociale et les retraites, ou la santé et l’éducation.

A

Les réformes structurelles

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40
Q

Dans un graphique d’offre et de demande, représentation mesurant l’inefficience dans l’allocation des ressources.

Elle est égale à la diminution nette du surplus total qui résulte d’une limitation de la production au-dessous de son niveau efficient.

Perte sèche : en anglais Deadweight loss.
Surplus total : l’addition des surplus du consommateur et du producteur.

A

Triangle de Harberger

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41
Q

Représentation sur un graphique de la distribution des revenus au sein d’une population :

  1. En abscisses, les fractions de la population touchant les revenus ;
  2. En ordonnées, la part du revenu total correspondant à cette fraction de population ;
  3. La bissectrice correspond à une répartition parfaitement égalitaire des revenus et plus la courbe s’en éloigne, plus les inégalités sont fortes.
A

Courbe de Lorenz

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42
Q

Mesure synthétique des inégalités de revenus, calculée en multipliant par deux l’aire formée par la courbe de Lorenz avec la bissectrice du graphique représentant la distribution des inégalités au sein de la population :

  • en cas de répartition strictement égalitaire (chaque individu possède la même chose), l’indice de Gini est nul ;
  • il peut atteindre 1 (qui est le maximum de 0,5 de la surface*2 et correspond à un seul individu qui capterait tous les revenus de la population).
A

Indice de concentration de Gini

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43
Q

Arbitrage permettant d’échanger une amélioration sur un objectif contre une détérioration sur un autre, en proportion inverse des effets de ces variations sur la fonction de perte.

A

Arbitrage à la marge

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44
Q

Modèles spécifiés dans une forme impliquant que chaque variable dépend de ses propres valeurs passées ainsi que de celles des autres variables.

VAR : vectoriels auto-régressifs.

A

Modèles VAR

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45
Q

_En cas de monopole ou de pouvoir de marché_ :

  • la demande n’est pas parfaitement inélastique : une partie des consommateurs peut renoncer à acquérir le produit ;
  • dans la partie élastique de la courbe, la recette marginale est inférieure au prix de vente du marché pour n’importe quelle quantité, car la vente d’une unité supplémentaire oblige à réduire le prix de toutes les unités précédentes ;
    → par conséquent, à l’équilibre du marché, le prix de vente restera supérieur au coût marginal.

⚠️ La concurrence imparfaite réduit les quantités offertes et augmente leur prix.

A

Les effets de la concurrence imparfaite

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46
Q

Ensemble de marchés existant pour un ensemble de transactions à des horizons plus ou moins lointains.

A

Marchés complets

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47
Q

Méthode de calcul économique qui permet de mesurer la valeur contemporaine d’un revenu à percevoir ou d’une dépense à engager dans le futur.

En matière d’utilité, elle représente l’indifférence de l’agent à l’utilisation aujourd’hui d’un euro ou de l’utilisation de (1+p) euros dans le futur.

Elle peut être formalisée par un taux d’actualisation.

A

Actualisation

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48
Q

Utilité qui considère la répartition du revenu en s’appuyant sur le critère du maximin, c’est-à-dire la maximisation de l’utilité des moins bien dotés.

A

Utilité rawlsienne (définie par John Rawls)

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49
Q

Utilité qui fait la somme des utilités individuelles sans tenir compte de la répartition du revenu.

A

Utilité benthamienne

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50
Q

Valeur actualisée des utilités futures d’un agent économique.

A

Utilité intertemporelle

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51
Q

Modèle dans lequel la dynamique jointe d’un ensemble d’indicateurs économiques de court terme est supposée dépendre d’un plus petit nombre de variables sous-jacentes et inobservables appelées « facteurs ».

Indicateurs possibles : prix, production industrielle, données d’enquêtes auprès des ménages et des entreprises, etc.

A

Modèle à facteurs

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52
Q

Politique de redistribution ayant des effets positifs dans un autre domaine que celui de l’équité.

Par exemple, une mesure visant à améliorer la rémunération nette du travail peu qualifié (via des revenus complémentaires à l’activité pour les bas revenus) peut accroître en même temps l’offre de travail et par conséquent, la production potentielle.

A

Redistribution efficace

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53
Q

Probabilité de réalisation des différentes valeurs possibles à l’issue d’une opération.

📚 Les dirigeants du secteur privé y sont plus attentifs que leurs homologues du secteur public, car ils doivent engager des actions pour y parer : assurance, provisionnement…

A

Distribution des risques

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54
Q

Le montant qui peut être perdu avec une certaine probabilité à l’issue d’une opération.

(Cost at Risk)

Par exemple, un projet dont le coût d’investissement est 1 M€ peut rapporter 1 M€ supplémentaire, mais également engendrer une perte de 50 000 € dans 30 % des cas et de 1,5 M€ dans 10 % des cas.

A

Coût en risque

(en anglais)

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55
Q

Perte de valeur d’un actif financier ou d’un portefeuille d’actifs qui ne peut être dépassée qu’avec une certaine probabilité, à un horizon donné.

Son calcul nécessite la connaissance de la distribution conjointe des rendements de tous les actifs financiers contenus dans le portefeuille.

(Value at Risk - VaR)

📚 C’est la pierre angulaire de la gestion moderne du risque dans les institutions financières et sur les marchés de capitaux :

Les limites de risque attribuées aux opérateurs de marché sont exprimées en termes de VaR.

A

Valeur en risque

(en anglais)

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56
Q

Persistance d’un phénomène économique alors que sa cause principale a disparu.

Selon Blanchard et Summers (1986), trois canaux à la suite de l’allongement du non-emploi :
1° dégradation du capital humain ;
2° baisse de l’accumulation du capital physique ;
3° baisse de la négociation salariale.

Il s’agit d’un concept d’origine néo-classique.

A

Hystérèse

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57
Q

Modèles dans lesquels les comportements privés (consommation, investissement) résultent d’un calcul d’optimisation explicite intégrant des anticipations rationnelles.

📚 Il s’agit d’une tentative des économètres de répondre à la critique de Lucas.

A

Modèles à fondements microéconomiques

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58
Q

Les paramètres régissant le comportement des agents économiques (préférence pour le présent, aversion pour le risque ou élasticités de substitution) et considérés comme invariants par rapport à la politique économique.

A

Paramètres structurels

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59
Q

Situation dans laquelle l’existence d’une garantie (assurance…) en cas de dommage causé par un risque, incite à la prise de ce risque.

En effet, dans le cas de l’assurance, celle-ci réduit, pour le souscripteur d’une police, le coût anticipé des dommages qu’il peut occasionner.

⚠️ Il existe toutefois des incitations à la prise de risque positives :

  • fonds de garantie pour les entreprises innovantes ;
  • dispositifs publics d’assurance-crédit (assurance contre les défauts de paiement des clients survenus pour des motifs, soit qui sont propres à ces débiteurs, soit relevant de contraintes extérieures).
A

Aléa moral

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60
Q

Attitude d’évitement du risque par l’agent économique : en cas de probabilités égales de gagner ou de perdre la même somme, l’agent s’abstiendra de prendre le risque.

📚 Elle est fondée sur l’idée que l’utilité marginale des revenus est décroissante : l’utilité de chaque individu croît avec le niveau de son revenu, mais de moins en moins au fur et à mesure que ce niveau s’élève.

Elle est jugée comme le comportement normal d’un agent économique, notamment dans une décision comportant un gain.

A

Aversion pour le risque

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61
Q

Situation dans laquelle les agents économiques anticipent que la politique annoncée ne sera pas respectée, ou qu’elle poursuit un but autre que celui annoncé.

La notion est couramment utilisée par les responsables politiques aujourd’hui. Elle a conduit à l’indépendance des banques centrales.

A

Défaut de crédibilité

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62
Q

Adj. Epist. Qui dépend, qui résulte du hasard.

Math. Qui relève du domaine de l’aléatoire, du calcul des probabilités.

(CNRTL)

A

stochastique

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63
Q

Art. 5 de la Charte de l’environnement :

« Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. »

A

Le principe de précaution

(définition juridique)

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64
Q

Variation de l’investissement des administrations publiques locales, généralement à la hausse durant les deux années précédant une élection municipale, puis à la baisse l’année suivant l’élection.

A

Cycle des affaires politiques

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65
Q

« Comité d’État pour la planification » ou plan d’État

L’organe central de planification de l’Union soviétique.

📚 Sa relation avec les entreprises souffrait des problèmes caractéristiques d’une relation principal-agent :

  • Les entreprises surestimaient leurs besoins en matières premières et en équipements et sous-estimaient leur propre production de sorte à n’avoir aucune difficulté à remplir les objectifs du plan ;
  • L’administration centrale du Gosplan ne disposant pas de la même information que les gestionnaires des entreprises, elle ne pouvait pas y remédier.
A

Gosplan

(synonymes : 2)

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66
Q

I. Les contrats d’intéressement : par exemple, celui d’un gouverneur de banque centrale à des objectifs d’inflation (Carl Walsh, 1995).

II. Les contrats d’objectifs : par exemple, pour inciter les agents de l’État (Laffont, 1999).

III. Les contrats de partenariats public-privé (ordonnance du 17 juin 2004), auxquels ont succédé les marchés de partenariat (ordonnance du 26 novembre 2018).

A

Déclinaisons de contrats visant à résoudre des problèmes de type principal-agent

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67
Q

La préférence de l’électeur médian ne coïncide :

  • ni avec la préférence des plus mal lotis (privilégiée par la fonction de bien-être social rawlsienne) ;
  • ni avec le niveau de dépense qui maximise l’utilité moyenne (privilégié par la fonction benthamienne).
A

Le problème de l’électeur médian

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68
Q

Pork-barrel politics, du nom des carcasses de porc qui étaient donnés par les maîtres à leurs esclaves dans les plantations avant la guerre de Sécession.

A

Origine de l’expression anglaise désignant le clientélisme

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69
Q

L’agence est un organisme qui se définit par deux critères cumulatifs :

L’autonomie : le gouvernement ne s’implique pas dans le fonctionnement quotidien de l’agence, mais fixe les orientations politiques que celle-ci met en oeuvre ;

L’exercice d’une responsabilité structurante dans la mise en œuvre d’une politique publique nationale.

Conseil d’État, rapport public, Les agences : une nouvelle gestion publique ?, 2012

📚 Elles se distinguent ainsi des autorités administratives indépendantes, qui sont quant à elles indépendantes.

A

Agence

(définition juridique)

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70
Q

Bien dont l’utilisation est à la fois non exclusive et non rivale.

Exemple : une invention non brevetable, la stabilité financière, le climat mondial.

A

Bien public pur

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71
Q

Base Erosion and Profit Shifting (érosion de l’assiette de l’imposition et transfert des bénéfices).

Initiative du G20 datant de 2012, qui vise à inciter les entreprises à publier leurs bénéfices pays par pays.

A

BEPS

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72
Q

Dans le dilemme du prisonnier, équilibre non coopératif qui aboutit à un résultat inefficace, découlant de la combinaison des choix effectués par chaque joueur sur le fondement de sa stratégie individuellement gagnante.

A

Équilibre de Nash

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73
Q

Union douanière dans laquelle sont supprimées les entraves à la mobilité des biens et à la libre prestation de services, ainsi qu’à la mobilité des travailleurs et des capitaux.

Le marché unique implique d’harmoniser les règlements afférents, sur l’ensemble de son territoire, en particulier les normes techniques ou sanitaires.

L’Union européenne est un marché unique depuis 1992.

A

Marché unique

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74
Q

Ensemble de territoires liés par un accord en vertu duquel les produits fabriqués dans les pays participants circulent en franchise de droits de douane, mais qui autorise chaque État à conserver la maîtrise de sa politique commerciale vis-à-vis des pays tiers.

A

Zone de libre échange

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75
Q

Accord commercial entre plusieurs pays, en vertu duquel les marchandises y circulent librement entre eux, tandis que la politique commerciale est commune vis-à-vis des tiers.

Toutes les importations du reste du monde sont frappées des mêmes droits de douane, quels que soient leurs lieux d’entrée et de destination.

⚠️ Elle n’impose pas la suppression des contrôles aux frontières entre ces pays (exemple : traité de Rome de 1957, et donc situation de la CEE avant le marché unique de 1992).

A

Union douanière

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76
Q

Zone réunissant plusieurs pays qui conviennent d’employer la même monnaie, ce qui suppose la mise en place d’une politique monétaire unique et donc d’une banque centrale commune.

Exemple : Union économique et monétaire européenne (UEM) négociée en 1991 : 11 pays adoptent alors l’Euro.

A

Union monétaire

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77
Q

Relation d’une économie avec le reste du monde.

Une mesure standard de l’ouverture économique peut s’obtenir à partir :

  1. De la part des échanges avec l’étranger dans les flux totaux d’activité, soit (X+M)/(2*PIB), pour l’ouverture commerciale ;
  2. Du stock d’actifs et de dettes transfrontières dans l’ensemble du patrimoine du pays (A+L)/(2*PIB), pour l’ouverture financière.
A

Ouverture économique

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78
Q

À distance égale, les échanges de marchandises, de services et de capitaux sont moins intenses entre les pays qu’à l’intérieur de ces pays (McCallum, 1995).

C’est le cas y compris quand les droits de douane et les autres obstacles au commerce sont proscrits (Mayer et Zignagno, 2005).

A

Effet frontière

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79
Q

Propriété d’un bien qui permet d’empêcher un autre agent économique (personne, ménage, entreprise) d’en jouir.

📚 C’est le cas pour la plupart des biens de consommation (alimentation, vêtements, voiture), mais impossible pour des choses telles que le soleil, la télévision non cryptée, la stabilité financière, etc., qui sont considérés comme des biens non exclusifs.

A

Exclusion (bien)

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80
Q

Propriété d’un bien dont l’utilisation ou la consommation affecte la disponibilité de ce bien pour les autres.

📚 C’est le cas des poissons dans un lac ou de la circulation sur une route, mais pas de l’éclairage public ou de la sécurité, qui sont donc des biens non rivaux.

A

Rivalité (bien)

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81
Q

Bien dont l’utilisation est à la fois exclusive et rivale.

Exemple : des chaussures.

A

Bien privé

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82
Q

Bien dont l’utilisation est à la fois exclusive et non rivale.

Exemple : une invention brevetable.

A

Bien de club

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83
Q

Bien dont l’utilisation est à la fois non exclusive et rivale.

Exemple : la pêche dans un lac.

A

Bien commun ou bien public impur

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84
Q

Le développement économique des pays moins avancés est un bien public mondial :
1. en tant qu’ils sont des marchés potentiellement prometteurs pour les pays riches ;
2. parce que leur sous-développement peut-être le terreau de la criminalité, du terrorisme, des épidémies et des migrations de masse.

A

Intérêt de l’aide publique au développement

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85
Q

La Banque mondiale et le FMI, créés en 1944.

Le G7, créé en 1975 à la suite du premier choc pétrolier (Initialement G6 États-Unis, Japon, France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, puis G7 Canada en 1976 et en 1997 G8 : Russie – mais adhésion suspendue en 2014).

Le G20, créé en 1999 à la suite de la crise des économies émergentes (G7 + Russie, Turquie, Brésil, Argentine, Mexique, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Australie + UE).

A

Les institutions de la gouvernance économique mondiale

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86
Q

L’intégration apporte des bénéfices importants (Emmerson et al., 2016) ;

Les biens et les capitaux sont mobiles entre les pays de l’Union, mais le travail ne l’est presque pas : l’Union dispose de la compétence de régulation des marchés des biens, des services et des capitaux, et les États de celle de la régulation des marchés du travail ;

3° La gestion du marché unique est de la responsabilité de l’Union, tandis que les États demeurent en concurrence pour les autres politiques d’allocation (infrastructures, recherche et innovation, éducation) ;

Le marché unique implique la monnaie unique (Padoa-Schioppa, 1987), les avantages procurés par la fixité des taux de change ayant été considérés comme supérieurs à ceux entraînés par le triangle d’incompatibilité (cf. Mundell, 1961) ;

5° La monnaie unique implique actuellement la surveillance des politiques budgétaires nationales ;

6° L’Union intervient dans la redistribution entre régions et entre pays.

A

Les caractéristiques du marché unique
européen

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87
Q

Document prévisionnel d’une entité publique qui précise l’origine et le montant de ses revenus (ses « recettes »), ainsi que l’emploi qu’elle compte en faire ( ses « dépenses »).

A

Budget

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88
Q

Dépenses qui se traduisent normalement par une augmentation de la consistance ou de la valeur du patrimoine de la collectivité publique qui les exerce.

Elles comprennent, au sein des dépenses publiques, les dépenses d’infrastructures et, depuis les révisions des systèmes de comptabilité nationale, la recherche et le développement.

A

Dépenses publiques d’investissement

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89
Q

Toutes les dépenses d’une collectivité qui ne sont pas d’investissement, c’est-à-dire qui n’ont pas vocation à rester à son actif.

A

Dépenses publiques courantes

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90
Q

L’ensemble des dépenses hors intérêts de la dette.

A

Dépenses primaires (personne publique)

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91
Q

Comptabilité dans laquelle les transactions sont enregistrées lorsque les opérations sont décidées, quelle que soit la date des déboursements.

A

Comptabilité d’engagement

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92
Q

Comptabilité dans laquelle l’enregistrement des transactions se fait à la date à laquelle les déboursements correspondants ont lieu.

A

Comptabilité de caisse

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93
Q

La différence entre les recettes et les dépenses ;

L’excédent budgétaire ;

Le déficit budgétaire.

A

Définition du solde budgétaire () :

  • dénomination lorsqu’il est positif () ;
  • dénomination lorsqu’il est négatif ().
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94
Q

Le solde global consolidé résultant de la somme des soldes des comptes de toutes les administrations publiques (recettes – dépenses) ;

Solde des finances publiques ;

Il représente une capacité de financement ;

Il représente un besoin de financement (ou d’endettement).

A

Définition du solde financier en comptabilité nationale ().

Synonyme ().

Conséquence lorsqu’il est positif ().

Conséquence lorsqu’il est négatif ().

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95
Q

I. L’indice de développement humain est un indice composite qui permet d’évaluer la qualité de vie.

II. Il repose sur trois aspects :

1° L’espérance de vie à la naissance ;

2° Le savoir : alphabétisation des adultes et taux brut de scolarisation primaire, secondaire et supérieurs ;

3° Le niveau de vie, calculé par le PIB par habitant en dollars de PPA.

A

L’IDH

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96
Q

Situation dans laquelle un bénéficiaire de revenus de remplacement a une incitation économique faible ou inexistante à reprendre un travail.

⚠️ Le temps passé en inactivité réduit progressivement la probabilité qu’il retrouve du travail.

A

Trappe à inactivité

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97
Q

Revenu primaire des ménages :

  • net des prélèvements obligatoires (impôts courants sur le revenu et le patrimoine, et cotisations) ;
  • augmenté des transferts reçus (prestations sociales et autres transferts courants) ;

utilisable pour la consommation et pour l’épargne.

A

Revenu disponible des ménages

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98
Q

Technique statistique permettant la comparaison du résultat d’une politique avec celui auquel on aurait abouti en l’absence de cette politique.

📚 Exemple : Piketty, 1998 ; Hirsch, 2008.

A

Contre-factuel

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99
Q

Premier lundi de février : soumission au Congrès de la proposition de budget du Président.

Avril : les comités budgétaires de la Chambre des représentants et du Sénat adoptent chacun un premier texte de résolution reprenant ou non la proposition présidentielle.

Les textes sont ensuite votés par les deux chambres et les différences aplanies au cours d’une conférence.

Le budget doit être promulgué au plus tard le 1er octobre, à défaut de quoi le Congrès doit passer en continu des résolutions pour financer le gouvernement à court terme et éviter la paralysie de l’administration (shutdown, comme en 2013).

📚 Le processus prend donc huit mois, et parfois plus.

A

Le processus budgétaire américain

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100
Q

(ou valeur d’attente)

Valeur dégagée par la possibilité de différer un projet.

📚 Elle est analogue à celui d’une option financière.

A

Valeur d’option

(synonyme)

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101
Q

Méthode consistant à évaluer l’efficacité d’une politique lorsqu’elle est introduite au sein d’une collectivité ou d’un groupe A, tandis qu’une collectivité ou un groupe B, qui présente des caractéristiques très proches de la collectivité ou du groupe A, n’y est pas soumis.

On compare alors la façon dont les comportements ou les variables d’intérêt ont changé entre les deux collectivités ou groupes, tout en s’assurant de l’absence d’interactions.

A

Méthode des doubles différences

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102
Q

Au sein du solde financier, le solde qui est discrétionnaire.

En effet, le solde financier se décompose en :

  • Un solde conjoncturel, indépendant de la volonté du gouvernement ;
  • Et le solde budgétaire, qui est discrétionnaire.
A

Le solde budgétaire corrigé du cycle

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103
Q

Solde financier = solde conjoncturel + solde corrigé du cycle.

A

L’indicateur de l’orientation de la politique budgétaire

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104
Q

Le solde budgétaire corrigé des effets du cycle sur le budget.

Il s’agit d’une partie discrétionnaire, appelée impulsion budgétaire par le FMI, car fournissant une bonne mesure de l’orientation de la politique budgétaire.

A

Le solde structurel

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105
Q

Le solde budgétaire hors paiement d’intérêts.

Il se décompose en :

solde conjoncturel primaire + solde structurel primaire.

A

Le solde primaire

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106
Q

Le cadre budgétaire européen s’appuie largement sur le concept de solde structurel, mais ses estimations varient d’une institution à une autre et sont souvent révisées :

1° Il est difficile de mesurer l’écart de production, mais aussi la sensibilité des dépenses et des recettes publiques à l’activité économique ;

2° Il peut y avoir un écart entre le diagnostic effectué à partir de la variation du solde structurel et l’agrégation des décisions budgétaires telles que décrites par les documents votés.

A

Les difficultés du recours au concept de solde structurel

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107
Q

Inspiré de l’approche narrative, il s’agit d’un nouvel indicateur de l’impulsion budgétaire discrétionnaire, développé par la Commission :

  • Du côté des recettes, il agrège l’impact budgétaire des différentes décisions fiscales ;
  • Du côté des dépenses, il s’appuie sur la différence entre la croissance du PIB potentiel et la croissance des dépenses publiques.
A

L’effort budgétaire discrétionnaire

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108
Q

Les dettes publiques lorsque l’emprunteur est le gouvernement central.

A

Les dettes souveraines

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109
Q

Les déficits doivent être financés en empruntant :

  • sur le marché ;
  • ou au moyen de prêts contractés auprès d’organisations internationales.
A

La cause de l’accumulation de dette publique

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110
Q

La dette publique brute diminuée des actifs financiers (dépôts, titres de créance négociables, prêts) que les acteurs publics détiennent sur d’autres acteurs.

Par exemple, la dette brute du Japon en 2019 s’élevait à 237 % du PIB, mais ce chiffre néglige le fait qu’une large partie de la dette est détenue par les agences gouvernementales ; la dette nette s’élevait à 154 % du PIB.

On recourt plutôt à la dette publique brute parce que les actifs publics sont rarement liquides.

A

La dette publique nette

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111
Q

Il s’agit, au cours d’une année :

  • Du remplacement des titres de dette arrivant à échéance par de nouveaux titres au taux d’intérêt en vigueur ;

+

  • De la dette émise pour financer le déficit.
A

Le besoin de financement brut

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112
Q

Les engagements de l’ensemble des résidents, personnes publiques comprises, vis-à-vis du reste du monde.

A

La dette extérieure

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113
Q

(ou) « monétisation du déficit » :

  • Les dépenses du gouvernement sont financées par une avance de la banque centrale, dont la contrepartie est une émission monétaire par cette même banque centrale ;
  • Elle peut déboucher sur de l’inflation, et dans les cas extrêmes sur une hyperinflation ;

➝ alors forme indirecte de taxation.

A

Le seigneuriage moderne

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114
Q

Le taux de rendement sur la dette des états, lorsque ceux-ci ne sont pas en détresse financière.

Il sert de référence pour les autres obligations.

A

Le taux d’intérêt sans risque

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115
Q

L’évolution conjointe de la dette accumulée (au numérateur) et du PIB nominal (au dénominateur) :

  • Lorsque le taux de croissance du PIB nominal est supérieur au taux d’intérêt, il peut arriver qu’un pays stabilise sa dette tout en affichant un déficit primaire ;
  • Lorsque le taux d’intérêt est supérieur au taux de croissance nominale, il faut un excédent primaire pour stabiliser le taux d’endettement.
A

Évolution du taux d’endettement

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116
Q

Les engagements qui se matérialisent lorsqu’un événement spécifique et a priori incertain se réalise.

Ils ne sont pas évalués au prix du marché.

Ils sont inclus dans la définition de la dette publique de Maastricht.

Exemple : les garanties apportées par les États membres aux emprunts réalisés par le Mécanisme européen de stabilité.

A

Les engagements contingents

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117
Q

Les engagements de l’État sur les dépenses futures.

Par exemple :

  • Le paiement des retraites des fonctionnaires ;
  • Son rôle d’assureur en cas de catastrophe majeure ou de faillite systémique des banques.
A

Les engagements hors bilan

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118
Q

Quatre catégories, obtenues en croisant les deux critères suivants :

1° Selon que leur caractère est explicite (engagements contractuels) ou implicite (engagements non contractuels, mais probables) ;

2° Selon qu’ils sont liés ou non à un fait déclencheur (engagement direct versus engagement contingent).

Exemples :

  1. direct et explicite : retraite des fonctionnaires ;
  2. contingent et explicite : assurance des dépôts ;
  3. direct et implicite : dépenses liées à la dépendance ;
  4. contingent et implicite : banques « trop grandes pour faire faillites ».
A

Les catégories d’engagements hors bilan

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119
Q

L’État peut changer les lois sous le régime desquelles il opère, ce qui affaiblit la notion d’engagement.

Par exemple, une réforme des retraites par répartition peut être considérée comme un défaut sur des engagements implicites existants.

A

La valeur relative de la notion d’engagement de l’État

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120
Q

Toutes les décisions concernant les dépenses et les recettes publiques qui sont prises dans le but d’influencer la demande agrégée et d’orienter l’économie vers l’équilibre.

Il peut s’agir :

  1. de politique budgétaire discrétionnaire : ajustement des dépenses ou des prélèvements ;
  2. des stabilisateurs automatiques : évolution automatique en fonction de la croissance et de l’inflation.
A

La politique budgétaire

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121
Q

1° Modifier ses recettes et ses dépenses pour afficher des excédents primaires récurrents ;

2° Réduire la valeur réelle de sa dette par l’inflation ;

3° Réduire la valeur réelle de sa dette par la croissance du PIB ;

4° Pénaliser les détenteurs de dette en maintenant les taux d’intérêt à des niveaux artificiellement bas ;

5° Faire défaut sur ses engagements.

A

Les solutions d’un État pour sortir d’une dette excessive

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122
Q

Le fait de disposer de ressources pour honorer ses engagements.

A

La solvabilité

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123
Q

La situation dans laquelle, pour faire face à des dépenses obligatoires :

1° les ressources existent, mais ne sont pas mobilisables immédiatement ;

2° et/ou ces ressources risquent de se tarir à une échéance proche.

A

La crise de liquidité

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124
Q

ou finances publiques insoutenables :

Sur la base de la politique économique actuelle et des prévisions disponibles, l’évolution anticipée de la dette aboutit inéluctablement à une crise d’insolvabilité.

A

Les finances publiques non-visibles

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125
Q

La décision rationnelle de faire défaut, parce que les créanciers ne peuvent rien saisir.

A

Le défaut stratégique

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126
Q

Acte par lequel un État renonce de manière rationnelle (car ses actifs ne peuvent généralement pas être saisis par ses créanciers) à honorer tout ou partie des engagements financiers prévus par le contrat le liant à ses créanciers (intérêts et/ou capital).

⚠️ Ses titres de dette ne sont plus acceptés comme collatéral par les banques centrales pour les opérations de fourniture de liquidité.

A

Le défaut souverain

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127
Q

Fonds d’investissement public alimenté par un excédent budgétaire et destiné à servir aux générations futures.

Ex : Singapour, Émirats arabes unis, Norvège (où les recettes pétrolières sont investies dans un fonds spécial).

A

Fonds souverain

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128
Q

Lorsque la charge des intérêts dépasse le solde primaire.

A

Situation dans laquelle la dette ne peut qu’augmenter

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129
Q

La modification des échéances de paiement, sans changement de la valeur actualisée des paiements futurs au titre de la dette.

A

Le rééchelonnement de la dette

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130
Q

Art. 125 TFUE : « L’Union ne répond pas des engagements des administrations centrales […] d’un État membre ».

Elle a servi à l’Allemagne pour s’opposer à l’effacement partiel de la dette nominale de la Grèce.

A

La clause dite de non-renflouement

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131
Q

La valeur d’une obligation publique à taux fixe sur le marché secondaire dépend du niveau relatif de son taux d’intérêt par rapport à ceux en vigueur sur le marché primaire pour les actifs de même type et de même maturité.

Ainsi, si l’État émet un titre assorti d’un taux d’intérêt de 1 %, personne ne l’achètera s’il existe une autre obligation du même État portant un taux d’intérêt de 2 %. En d’autres termes, leurs rendements anticipés doivent s’égaliser ;

2° Les obligations de même maturité n’étant pas toutes également risquées en fonction de l’émetteur, les obligations les plus risquées seront assorties de taux d’intérêt plus élevés. Si le risque évolue par la suite, la valeur de l’obligation aussi.

A

Les raisons de la variation de la cotation de marché des dettes souveraines

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132
Q

La prime de risque assortissant un taux d’intérêt est une fonction croissante de la probabilité de défaut.

A

Détermination de la prime de risque

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133
Q

1° Une fraction du revenu supplémentaire est soumis à l’impôt ;

2° Dans une économie ouverte, une partie du revenu disponible est consommé par les ménages sous la forme de biens et services importés ;

3° Les prix des biens ne sont pas rigides ;

4° Les banques centrales peuvent répondre à une demande accrue par des taux d’intérêt plus élevés, ce qui conduira les entreprises à diminuer leurs investissements.

A

Les éléments qui altèrent négativement le multiplicateur keynésien

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134
Q

Diminution générale et durable des prix, qui présente un caractère transsectoriel et auto-entretenu.

A

Déflation

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135
Q

Situation dans laquelle la pression exercée par le gouvernement sur la banque centrale, va jusqu’à assujettir la politique monétaire à la mission principale d’assurer la solvabilité de l’État.

A

La dominance budgétaire

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136
Q

La politique budgétaire n’affecte pas l’activité économique.

A

Les conséquences de l’équivalence ricardienne

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137
Q

Lors d’une expansion budgétaire, la hausse du déficit public et de la demande de fonds prêtables par le gouvernement provoque une hausse du taux d’intérêt de long terme.

→ Il en résulte un effet d’éviction de l’investissement privé, qui déprime la demande.

A

L’éviction financière

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138
Q

L’effet des dépenses publiques sur l’économie est indépendant de la façon dont elles sont financées, et en particulier du choix que fait l’État entre l’impôt et l’emprunt (voire la création monétaire, effet Ricardo Barro).

→ Il s’agit dans tous les cas d’un impôt, au mieux différé.

A

Théorème de l’équivalence ricardienne

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139
Q

La caractéristique du marché des biens sur lequel l’ajustement des prix n’est pas assez rapide pour que son équilibre soit déterminé par l’offre.

Dans ce cas, les producteurs n’acceptent d’augmenter un peu leur offre que si les prix augmentent beaucoup.

→ Ceci aboutit à la pénalisation ex post de la demande privée, en raison de la hausse des prix.

A

La rigidité de l’offre

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140
Q

Les effets de réduction de l’offre de travail ou de l’offre de capital induits par une hausse permanente de la dépense publique et les impôts qu’elle implique.

Si la hausse de la dépense est perçue comme temporaire, ces effets d’offre ne sont pas à craindre, mais si elle est perçue comme permanente, la réponse de l’économie est une contraction de l’offre qui peut même aboutir à inverser le signe du multiplicateur.

A

Les effets d’offre

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141
Q

L’éviction financière, la rigidité de l’offre et les effets d’offre.

A

Les critiques principales de l’approche keynésienne de la politique budgétaire

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142
Q

L’exigence d’équilibre budgétaire appliquée aux dépenses courantes, qui doivent être financées par les recettes courantes.

A

La règle d’or des finances publiques

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143
Q

I. « D’un pas égal » en latin :

Obligation légale de traiter équitablement tous les créanciers.

II. Elle a conduit un juge fédéral aux États-Unis à condamner l’Argentine (confirmé par la Cour suprême américaine en 2014) à rembourser 1,4 Md$ aux fonds vautours avant d’être autorisée à renégocier le remboursement du reste de sa dette (contractée sous l’empire de la loi américaine) avec 93 % des créanciers. Le seul moyen d’échapper à ce jugement étant de se déclarer en défaut de paiement à l’égard de tous.

A

Clause pari passu

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144
Q

I. La situation du secteur bancaire dans laquelle les agents ou contreparties privées (actionnaires, créanciers, déposants) exercent une contrainte sur leur banque. C’est un mécanisme de normalisation qui délégue la surveillance et la discipline non seulement au régulateur, mais à chacun des agents sur le marché.

II. Les États sont disciplinés, non parce qu’on leur demande de l’être, mais parce qu’ils savent que personne ne viendra à leur secours s’ils perdent l’accès aux marchés, de sorte que les taux d’intérêts auxquels ils empruntent dépendent de la situation de leurs finances publiques.

Ce système, pour être réalisé, nécessite que la menace de laisser un État faire défaut soit crédible, ce qui implique à son tour que le système financier soit protégé contre les effets déstabilisants d’un défaut souverain. Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a depuis près de deux siècles refusé de venir en aide aux États fédérés insolvables.

A

La discipline de marché

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145
Q

1° Les procédures sont excessivement complexes et souffrent d’un manque d’appropriation par les décideurs nationaux ;

2° Les mécanismes de mise en œuvre sont peu puissants (faible crédibilité des sanctions) ;

3° Les règles reposent en partie sur des variables inobservables comme l’écart de production dont la mesure peut donner lieu à des controverses ;

4° La pertinence des recommandations budgétaires qui découlent des règles est discutable d’un point de vue macro-économique ;

5° Le cadre n’apporte pas suffisamment d’incitations à l’investissement et aux réformes favorables à la croissance ;

6° La souplesse introduite pour laisser plus de marge à des politiques intelligentes a entraîné une forte politisation des processus.

A

Les failles du cadre budgétaire européen

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146
Q

(Fiscal space)

La marge des autorités publiques pour « affecter des ressources à la poursuite d’un objectif sans mettre en péril la viabilité de leur position financière ou la stabilité de l’économie » (FMI).

Marge de manœuvre employable pour des politiques de stimulation budgétaire qui ne présentent pas le risque d’une spirale d’endettement insoutenable.

A

Espace budgétaire

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147
Q

Un niveau de risque doit être considéré comme acceptable si tous les efforts pour le réduire ont un coût qui excède le bénéfice de cette réduction.

(Eswald, Sadeleer, Gollier, 2008)

A

La notion de risque acceptable

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148
Q

1° La concurrence n’est pas parfaite ;

2° Les activités économiques présentent des effets externes ;

3° L’information est imparfaite ;

4° Les marchés sont incomplets.

(NB : la règle plutôt que l’exception ?)

A

Les hypothèses sous lesquelles les théorèmes de l’économie du bien-être concluent à l’utilité de l’intervention publique

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149
Q

Incrément d’intérêts s’ajoutant au taux d’intérêt du pays risqué par rapport aux pays jugés les plus sûrs.

Cette prime s’accroît avec l’éloignement de l’échéance des titres, car plus l’échéance est lointaine, plus il y a de risque qu’un événement défavorable quelconque se produise.

A

Prime de risque-pays

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150
Q

Le multiplicateur budgétaire dépend :

  • Négativement : de la taille du gouvernement (pression fiscale), du niveau de dette publique, du degré d’ouverture et de la flexibilité du taux de change ;
  • Positivement : de la taille de l’économie et de la rigidité du marché du travail.
A

Les caractéristiques de l’économie affectant le multiplicateur budgétaire

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151
Q

Les mécanismes institutionnels qui réduisent les effets du cycle conjoncturel de l’économie sur le niveau de production et de consommation.

Ils ont pour contrepartie l’augmentation du déficit en période de ralentissement de la conjoncture et sa réduction en période d’expansion.

Les stabilisateurs automatiques sont plus puissants en Europe continentale, où le poids des dépenses et recettes publiques dans le PIB est élevé, qu’au Royaume-Uni ou aux États-Unis.

A

Les stabilisateurs automatiques

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152
Q

Un incident dans le paiement des intérêts de la dette ou le remboursement du principal.

Par exemple, un défaut souverain, qui désigne le fait qu’un Etat n’honore pas tout ou partie des engagements financiers prévus par le contrat le liant à ses créanciers.

Un défaut souverain a deux conséquences :

  • Les titres de dette ne sont plus acceptés comme collatéral par les banques centrales pour les opérations de fourniture de liquidités et leur notation par les agences de notation est dégradée à D ;
  • Cela déclenche le paiement des assurances contre le risque de défaut (Credit Default Swaps – CDS).
A

Un événement de crédit

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153
Q

La modification des échéances, du montant ou des taux d’intérêt d’une dette.

A

La renégociation de la dette

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154
Q

La réduction des engagements financiers souscrits auprès des prêteurs, ou, en termes plus techniques, la réduction de la valeur actualisée des paiements futurs d’une dette.

On l’appellait autrefois « défaut » mais ce terme est désormais réservé aux cas de répudiation unilatérale.

A

La restructuration de la dette

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155
Q

Une année où le solde primaire corrigé des variations cycliques s’améliore d’au moins 2 points de PIB ou une période de deux années consécutives où il s’est amélioré d’au moins 1,5 point du PIB chaque année.

(Alesina et Ardagna, 1998)

A

Consolidation budgétaire

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156
Q

Une période de resserrement budgétaire est expansionniste si le taux de croissance moyen du PIB en écart à celui du G7, corrigé de l’écart entre les taux de croissance potentielle, est positif sur l’ensemble de la période de consolidation.

(Cour et al., 1996)

A

Consolidation budgétaire expansionniste

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157
Q

Une consolidation budgétaire est réussie une année donnée si, trois ans plus tard, le ratio dette brute/PIB a baissé d’au moins 5 points.

(Alesina et Perotti, 1995).

A

Consolidation budgétaire réussie

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158
Q

Le contenu des règles budgétaires et les mandats attribués aux institutions d’un pays.

Ils contribuent à la qualité de sa politique budgétaire.

A

Le régime budgétaire

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159
Q

Une disposition légale qui impose des contraintes durables sur la politique budgétaire à travers des limites quantitatives sur les agrégats budgétaires.

A

Une règle budgétaire

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160
Q

Encours nominal de la dette moins la somme des obligations futures au titre du service de la dette existante (intérêts et principal), actualisée au taux d’intérêt du marché, qui peut être différent du taux auquel la dette a été contractée.

A

Valeur actualisée nette d’une dette

(point de vue du débiteur)

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161
Q

Le phénomène par lequel l’augmentation de la demande globale entraîne une augmentation plus que proportionnelle du revenu. Ainsi, toute augmentation de l’investissement, de la consommation ou des dépenses publiques, va entraîner une hausse plus que proportionnelle de la richesse produite dans le pays.

La propension marginale à consommer, notée PmC, va déployer l’effet multiplicateur en vagues successives.

A

Le multiplicateur keynésien

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162
Q

L’interdiction que le gouvernement se fait à lui-même d’augmenter les impôts en période de récession et de les réduire en période de croissance.

A

Le lissage fiscal

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163
Q

La stricte surveillance exercée pour faire en sorte qu’un État ne puisse se retrouver dans une situation où sa solvabilité puisse être mise en cause.

C’est le système adopté par l’UE :

  • procédures contre les déficits excessifs ;
  • possibilité d’imposer des sanctions aux États contrevenant aux règles budgétaires inscrites dans le traité.
A

La discipline budgétaire

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164
Q

Modèle dans lequel, pour un niveau donné des prix :

  • la courbe IS donne les combinaisons de niveaux de production et de taux d’intérêt qui permettent l’équilibre sur le marché des biens et services ;
  • la courbe LM retrace les combinaisons de taux d’intérêt et de revenu compatibles avec l’équilibre sur le marché de la monnaie.

Hicks (1937) et Hansen (1953)

(Voir le billet sur contrepoints.org : « À long terme, nous sommes tous morts »)

A

Modèle IS-LM

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165
Q

La politique qui gère la quantité et le prix de la liquidité*, de manière à atteindre un ou plusieurs objectifs :

  • La stabilité des prix ;
  • La croissance économique et le plein-emploi ;
  • Selon le régime de change, la stabilité du taux de change.

* c’est-à-dire des moyens de paiements.

A

La politique monétaire

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166
Q

Fourniture de liquidités par la banque centrale en échange d’actifs financiers vendus par les banques commerciales au prix du marché.

A

Achat ferme

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167
Q

Une garantie demandée par la banque centrale pour prêter des liquidités à une banque privée.

Cette garantie peut prendre différentes formes :

  • Généralement, des obligations privées ou publiques ;
  • Parfois, des actions, ou encore des prêts à des ménages ou à des entreprises.
A

Un collatéral

(monnaie centrale)

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168
Q

Repurchase agreement ou repo.

Refinancement par la banque centrale, en contrepartie d’un transfert de propriété temporaire de titres.

→ Ceci équivaut à un prêt sécurisé de liquidités, la garantie consistant en un certain montant d’obligations.

⚠️ En cas de défaut, la banque centrale devient propriétaire des obligations.

A

Prise en pension

(en anglais)

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169
Q

Haircut

Le fait pour une banque centrale d’exiger en garantie un montant d’obligations supérieur au montant de liquidités qu’elle fournit à la banque commerciale, afin de se couvrir contre une dévalorisation possible du collatéral.

Ainsi, la BCE applique une décote aux actifs qu’elle accepte en collatéral par rapport à leur valeur observée sur le marché (= volume de collatéral plus important que le prêt accordé).

Cette décote est calibrée en fonction :
- du risque de défaut de l’émetteur de l’obligation ;
- du degré de difficulté à revendre le titre en cas de besoin.

A

Décote

(en anglais)

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170
Q

Monnaie créée par la banque centrale.

Elle comprend la monnaie fiduciaire, les réserves obligatoires et excédentaires que les banques commerciales déposent auprès de la banque centrale ainsi que les facilités de dépôt.

A

Base monétaire

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171
Q

Les opérations de fourniture de liquidités organisées par la banque centrale.

Elles permettent à chaque banque commerciale d’obtenir de la liquidité aux mêmes conditions.

A

Les opérations d’open-market

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172
Q

Le soutien de la demande de liquidités :

  • en réduisant les taux d’intérêts ;
  • et/ou en annonçant leur réduction future.
A

Une politique monétaire expansionniste

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173
Q

Le freinage de la demande de liquidités :

  • en augmentant les taux d’intérêts ;
  • et/ou en annonçant la probabilité de leur augmentation future.
A

Une politique monétaire restrictive

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174
Q

La fraction des dépôts reçus du public que les banques commerciales ont l’obligation de conserver sur un compte auprès de la banque centrale.

A

Les réserves obligatoires

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175
Q

M 0

Au passif de la banque centrale, les pièces et billets en circulation, soit la monnaie fiduciaire.

À son actif, pour un montant exactement identique, les titres qu’elle a achetés ou pris en pension.

A

La monnaie centrale en tant qu’agrégat

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176
Q

M0 : pièces et billets en circulation (la monnaie fiduciaire).

M1 : dépôts à vue (comptes chèques, soit la monnaie scripturale) + M0

M2 : dépôts remboursables dans un délai inférieur ou égal à 3 mois (soit les dépôts considérés comme liquides) + M1

M3 : dépôts d’une maturité inférieure à 2 ans, instruments du marché monétaire et OPCVM (SICAV/FCP) + M2

A

Les agrégats monétaires

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177
Q

Le taux principal de refinancement*, auquel les banques commerciales peuvent obtenir de la liquidité lors des opérations de refinancement, complété par deux taux marginaux d’emprunt et de dépôt, qui correspondent à un plafond et à un plancher aux fluctuations des taux de marché.

Ils sont appelés ainsi car ils orientent le taux de court terme du marché interbancaire.

* Le taux défini par la BCE pour ses opérations hebdomadaires.

A

Taux d’intérêt directeurs

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178
Q

Au sein d’une obligation, le revenu fixe périodique rapporté à son détenteur.

Il est déterminé par le taux d’intérêt fixe auquel sont assorties la plupart des obligations.

→ Il se traduit par un versement régulier (typiquement, annuel ou semestriel) qui est le produit du principal, lequel devrait être remboursé à échéance.

A

Le coupon

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179
Q

I. Les mesures de politique monétaire prises par la Banque centrale pour mettre fin à une situation exceptionnelle et qui ne concernent ni les taux directeurs, ni les réserves obligatoires, ni les opérations d’open-market.

II. On peut identifier les politiques suivantes :

La facilitation de l’accès pour les banques commerciales à la liquidité de la banque centrale : extension des collatéraux acceptés, suppression des limites des montants prêtés, horizon de refinancement (à trois ans en décembre 2011 et février 2012, à quatre ans de juin 2014 à mars 2016) ;

La restauration d’un canal particulier de transmission de la politique monétaire, c’est-à-dire en s’assurant que les rendements diminueront pour toutes les catégories d’actifs : programme d’achat de titres, opérations monétaires sur titres ;

L’aplatissement de la courbe des taux : communication adéquate ou achats d’obligations de long terme ;

Le gonflement du bilan de la banque centrale par l’achat de grandes quantités d’actifs sans risque (obligations souveraines), ou quantitative easing.

A

Les politiques monétaires non conventionnelles

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180
Q

1° La stabilité des prix ;

2° La stabilité de la production ;

3° La stabilité du taux de change ;

4° La stabilité financière.

A

Les objectifs contemporains de la politique monétaire

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181
Q

La quantité de biens, de services et d’actifs qu’une unité de monnaie permet d’acheter (en valeur interne, c’est-à-dire sur le territoire).

⚠️ C’est l’objectif que poursuit la politique monétaire lorsqu’elle cherche à stabiliser les prix.

A

Le pouvoir d’achat

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182
Q

À long terme… :

  • …les grandeurs nominales… : le niveau général des prix, des salaires nominaux, des taux d’intérêt, du taux de change nominal ;

…sont déconnectées… :

  • …des grandeurs réelles (PIB réel, emploi, salaires réels, taux d’intérêt réels, taux de change réel).

⚠️ Par conséquent, spécialiser la politique monétaire sur la stabilité des prix est sans coût pour la croissance à long terme.

A

La neutralité de la monnaie

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183
Q

I. A. L’inflation qui se réaliserait en l’absence de perturbations exogènes non liées au cycle économique (Eckstein, 1981).

B. En d’autres termes, la hausse des prix à la consommation à l’exclusion des prix plus volatils (produits alimentaires frais, tabac et énergie) reflétant l’évolution structurelle des prix, liée aux salaires et aux tensions sur la demande de biens et, in fine, la fermeture de l’écart de production.

II. Elle sert à tracer la tendance inflationniste profonde de l’économie, hors perturbations conjoncturelles.

A

L’inflation sous-jacente

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184
Q

I. L’auteur a montré que la Fed réagissait à l’inflation et à l’écart de production de la manière suivante

i = r + π + 0,5(π – π̇) + 0,5 (p – ṗ)

où i désigne le taux d’intérêt de la banque centrale, r le taux d’intérêt réel neutre, π le taux d’inflation, π̇ le taux d’inflation cible, p le niveau de production effectif réel et ṗ le niveau de production potentiel.

II. La règle qu’il en a tirée se fonde sur le calcul d’un taux d’intérêt de court terme, supposé « optimal », compatible avec l’objectif d’inflation de la banque centrale et l’évolution de « l’output gap ».

⚠️ Il ne s’agit pas d’un outil normatif, mais il est utile pour comparer l’orientation de différentes politiques monétaires.

A

La règle de Taylor

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185
Q

Le fait pour une banque de ne pas être en capacité de vendre suffisamment d’actifs pour pouvoir honorer ses engagnements financiers à court terme.

A

L’illiquidité d’une banque

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186
Q

Le fait pour une banque de voir ses actifs valorisés à une valeur inférieure à celle de ses dettes.

A

L’insolvabilité d’une banque

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187
Q

Le PIB est contraint par la capacité de production de biens et de services, donc les quantités de biens et de services échangés sont exogènes à la monnaie.

La valeur des transactions que chaque unité monétaire permet de réaliser (= la vitesse de circulation de la monnaie) est exogène, car elle dépend des habitudes et des institutions.

A

Théorie quantitative de la monnaie

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188
Q

Banque assurant à la fois :

  • La collecte des dépôts des particuliers et le financement des ménages et des entreprises (activité de banque commerciale ou banque de dépôt) ;
  • Et le conseil aux entreprises pour leurs opérations financières et l’intervention sur les marchés financiers (activité de banque d’investissement).
A

La banque universelle

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189
Q

Taux que payent les banques pour accéder au service de fourniture de liquidités de la banque centrale.

A

Taux de refinancement

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190
Q

Euro Over-Night Interest Average

La moyenne des taux au jour le jour pratiqués par un panel de banques de la zone euro sur le marché interbancaire.

A

EONIA

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191
Q

La représentation graphique des taux d’intérêt en fonction de leur horizon temporel.

Elle est façonnée par les anticipations de politique monétaire et par les primes d’échéance.

A

La courbe des taux

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192
Q

Euro Short-Term Rate

Taux interbancaire au jour le jour remplaçant progressivement l’Eonia.

Il est jugé plus représentatif, car calculé par la BCE à partir des statistiques de l’ensemble du marché monétaire.

A

€STR

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193
Q

Le surcroît d’intérêt qui compense le risque de voir le marché pour un type de titre ne plus exister dans l’avenir, en raison de la durée plus longue de la détention de ce titre.

Ce rendement supérieur découle directement de l’aversion pour le risque des agents.

A

La prime de liquidité

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194
Q

Le ratio entre le coupon fixe et le coupon au prix du marché.

A

Le taux d’intérêt de marché

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195
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Une baisse du pouvoir d’achat que les agents ne voient pas ou ne découvrent qu’ex post, lorsque la hausse du niveau général des prix a été plus rapide que celle de leur revenu.

A

L’illusion monétaire

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196
Q

Le concept d’un taux d’intérêt « naturel » ou « d’équilibre », introduit par Knut Wicksell en 1898, a connu un regain d’intérêt dans les années 2010 sous l’appellation r* (r-étoile ou r-star).

📚 Cette relation est au fondement de la règle de Taylor, et elle est devenue un outil de base des économistes pour évaluer l’orientation de la politique monétaire.

A

Le r*

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197
Q

Conformément à l’idée d’équivalence ricardienne, une expansion budgétaire qui menace la soutenabilité de la dette peut déclencher une épargne de précaution de la part des agents privés.

A

Raison pour laquelle le multiplicateur budgétaire est significativement plus faible lorsque la situation des finances publiques est fragile (endettement élevé)

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198
Q

Répudiation unilatérale de la dette publique d’un État.

A

Le défaut souverain

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199
Q

Le taux d’intérêt réel qui assure l’équilibre épargne-investissement à un niveau de PIB correspondant au plein-emploi, autrement dit qui maintient la production à son niveau potentiel (Knut Wicksell, 1898).

A

Le taux d’intérêt naturel

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200
Q

I. _L’aléa moral_ :

La fixation de taux d’intérêt à un niveau bas et le rôle de prêteur en dernier ressort des banques centrales peut inciter l’industrie financière à adopter des comportements risqués.

II. La compatibilité avec leur mandat :

1° Une banque centrale peut être amenée à augmenter ses prêts au secteur bancaire à un moment où l’inflation augmente ;

2° Elle peut s’engager dans le sauvetage d’une banque qui n’est pas seulement illiquide, mais également insolvable – la distinction est difficile à observer en temps réel.

A

Les problèmes posés par les interventions des banques centrales

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201
Q

Le surcroît d’intérêt qui compense le risque attaché à la détention d’obligations de maturité plus longue.

Ce rendement supérieur découle directement de l’aversion pour le risque des agents.

A

La prime d’échéance

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202
Q

Le caractère de la monnaie nationale qui peut être librement échangée contre des monnaies étrangères pour régler :

  • les exportations et importations de biens et de services ;
  • les transferts courants ;
  • les revenus du travail et des investissements.
A

Convertibilité du compte des transactions courantes

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203
Q

Le caractère de la monnaie nationale qui peut être librement échangée contre des monnaies étrangères pour régler :
- les investissements directs ;
- les investissements de portefeuilles ;
- les prêts et emprunts bancaires.

On parle aussi de liberté de circulation des capitaux ou d’ouverture financière.

📚 Le capital n’est en fait jamais parfaitement mobile, car il y a toujours de bonnes raisons de le contrôler (lutte contre le blanchiment d’argent, le terrorisme, etc.).

A

Convertibilité du compte financier

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204
Q

Le Panama, l’Équateur, et le Timor oriental ont adopté le dollar.

A

Exemples de dollarisation

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205
Q

San Marin (micro-État) et le Monténégro ont adopté l’euro, alors qu’ils ne sont pas membres de l’Union européenne.

A

Exemples d’euroïsation

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206
Q

Régime monétaire qui assure un taux de change fixe en privant la banque centrale de toute autonomie.

C’est une forme affaiblie de dollarisation : le taux de change est fixe, la monnaie nationale continue de circuler, mais l’émission de monnaie par la banque centrale est entièrement adossée à des réserves de change.

Dit aussi office de stabilisation des changes et, en anglais, currency board.

A

Caisse d’émission

(synonyme)

(en anglais)

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207
Q

Taux de change fixe qui dépend essentiellement de la volonté du gouvernement, qui peut le modifier.

La crédibilité de l’engagement résulte notamment du coût politique lié à une dévaluation éventuelle.

A

Régime de change fixe conventionnel

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208
Q

Régime de change dans lequel le taux de change évolue librement, en fonction de l’offre et de la demande sur le marché des changes.

Il reste déterminé par des autorités monétaires qui peuvent intervenir sur le marché des changes sans pour autant annoncer explicitement leur objectif.

Dit aussi aussi régime de change flexible.

On parle de flottement libre si les interventions officielles sont très rares.

A

Régime de change flottant

(synonymes : 2)

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209
Q

Pouvoir d’achat d’une unité monétaire, en termes de biens et de services, sur le territoire national.

A

Valeur interne

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210
Q

Pouvoir d’achat d’une unité monétaire en termes de monnaies étrangères, c’est-à-dire son taux de change.

A

Valeur externe

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211
Q

Abandon du système de Bretton Woods et décision de faire flotter les principales monnaies.

Entériné et incorporé aux statuts du FMI.

(Janvier 1976)

A

Accords de la Jamaïque

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212
Q

Mécanisme de taux de change entre monnaies européennes créé en 1972, caractérisé par des marges de fluctuations très faibles.

Il ne s’imposa jamais véritablement.

A

Le serpent monétaire européen

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213
Q

European Currency Unit (en vigueur de 1979 à 1999)

Monnaie-panier : toutes les parités croisées des monnaies doivent respecter des marges de fluctuation autour d’un cours central (fixé à ± 2,5 %).

A

ECU

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214
Q

1° Les ancrages durs : dollarisation, union monétaire (euro), caisse d’émission ;

2° Le change fixe conventionnel (par opposition à l’ancrage dur) ;

3° Le change fixe avec bandes ;

4° L’ancrage glissant ;

5° L’ancrage souple ou régime intermédiaire ;

6° Le change stabilisé ;

7° Le change flottant.

A

Les différents ancrages

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215
Q

Régime de change fixe assoupli par des marges de fluctuation relativement larges.

A

Le change fixe avec bandes

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216
Q

Régime de change fixe assoupli par un calendrier de fixation périodique du taux de change par petites incrémentations.

Il a permis d’adapter le rythme de dévaluation de monnaies au processus de désinflation des pays émergents dans les années 1990.

A

L’ancrage glissant

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217
Q

Régime de change impliquant un objectif de stabilisation du taux de change, mais sans dispositif institutionnel contraignant pour garantir une parité fixe.

Dit également régime intermédiaire

A

L’ancrage souple

synonyme

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218
Q

Système de change fixe sans engagement des autorités.

A

Le change stabilisé

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219
Q

L’expression désigne la vision partagée, dans les années 1990, par les trois institutions économiques de Washington D.C. : le FMI, la Banque mondiale et le trésor américain. Cette vision prônait notamment l’ouverture financière dans tous les pays émergents et en développement.

Elle visait à permettre aux capitaux des pays riches, où le capital était abondant, de se déplacer vers les pays pauvres, où le capital était plus rare.

La libéralisation prônée a encouragé une spéculation sur les actifs financiers et l’expansion du crédit bancaire au niveau local, qui s’est terminée par les crises jumelles de 1997.

A

Le consensus de Washington

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220
Q

Proposition, en 1978, d’instaurer une taxe sur les transactions de change, afin de décourager les flux de capitaux à court terme.

A

La taxe Tobin

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221
Q

I. La banque centrale peut :

1° Annoncer ou effectuer une modification du taux d’intérêt, entraînant une appréciation ou une dépréciation du taux de change ;

2° Communiquer son analyse des désajustements éventuels du taux de change ;

signaler sa volonté de défendre un certain niveau du taux de change ;

Intervenir directement sur le marché des changes, en augmentant ou en diminuant ses réserves en monnaies étrangères.

II. Le gouvernement peut :

Limiter les entrées de capitaux par la réglementation ;

2° Utiliser les fonds souverains pour investir à l’étranger.

A

Les outils des autorités pour déterminer le taux de change

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222
Q

Apparu dans l’entre-deux-guerres, lorsque différents pays ont tenté d’exporter leur chômage en dévaluant leurs monnaies nationales.

A

Origine du concept de guerre des monnaies

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223
Q

I. Les contrôles administratifs sur certaines opérations de change :

  • Les transactions boursières, les IDE, le secteur immobilier et les transactions bancaires.

II. Les incitations :

  • Proposition de la taxe Tobin (1978) ;
  • Obligation imposée par le gouvernement chilien aux investisseurs étrangers de constituer une réserve minimale auprès de la banque centrale, sous la forme d’un dépôt sans intérêt (1991-1998).
A

Les types de contrôles des capitaux

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224
Q

Un ancrage monétaire (en anglais peg)

Instauration, par une Banque centrale, d’un lien fixe entre la monnaie nationale et une devise étrangère ou un panier de devises étrangères, avec une possibilité de fluctuations très limitée par rapport à un cours central.

La fixité des taux de change cherche généralement à recrédibiliser une monnaie nationale auprès des investisseurs, à limiter l’inflation et à tempérer les taux d’intérêt.

A

Ancrage

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225
Q

Augmenter le taux d’intérêt pour attirer des capitaux étrangers ;

rendre publique de l’information privilégiée sur les fondamentaux du taux de change ;

signaler leur volonté de défendre un certain niveau du taux de change ;

4° vendre une monnaie étrangère pour racheter leur propre monnaie sur le marché monétaire international.

A

Les outils des autorités monétaires pour influencer le taux de change en cas de dépréciation.

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226
Q

I. L’acquisition ou la vente non stérilisée de devises étrangères par la banque centrale.

II. A. Par exemple, une acquisition non stérilisée de devises étrangères va augmenter :

  • Son actif, qui comprend les devises étrangères ;
  • Et son passif, qui comprend la monnaie en circulation.

B. La hausse de la masse monétaire (effet multiplicateur du système bancaire) abaisse le taux d’intérêt et décourage les entrées de capitaux, freinant l’appréciation de la monnaie.

A

Le canal monétaire de la politique de change

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227
Q

L’achat d’actifs libellés dans différentes monnaies par la banque centrale pour s’ajuster aux portefeuilles du secteur privé.

Même dans le cadre d’une intervention sétrilisée, le montant mis par la banque centrale sur le marché des changes modifie l’équilibre entre l’offre et la demande mondiales pour une monnaie particulière.

A

L’effet de portefeuille (politique de change)

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228
Q

I. A. Le signal envoyé aux marchés par l’intervention de la banque centrale lorsque celle-ci modifie la structure de son actif.

B. Par exemple, si elle vend des devises pour soutenir sa monnaie, elle signale son intérêt à ce que la monnaie ne se déprécie pas. Par là, elle révèle qu’elle détient une information privée sur les fondamentaux économiques, qui sous-tend un scénario d’appréciation de la monnaie nationale, ou encore que le gouvernement est impliqué dans la mise en œuvre d’un tel scénario.

II. L’effet de signal peut être important lorsque les intervenants sur les marchés n’ont pas d’idée précise de la valeur d’équilibre du taux de change.

A

L’effet de signal

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229
Q

L’influence du nombre d’utilisateurs d’une monnaie et de l’utilisation qu’ils en font, sur la valeur d’une monnaie, d’un bien ou d’un service pour les agents économiques.

Les effets de réseaux sont très souvent référencés comme un élément important d’accélération dans le processus d’internationalisation.

A

Les effets de réseau

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230
Q

« La monnaie est pouvoir » (Sir Roy Harrod), mais derrière ce pouvoir, il y a toute une dimension d’information et d’anticipation.

Les liaisons de plus en plus étroites entre la théorie monétaire et la théorie de l’information sautent aux yeux.

Faire de la politique monétaire aujourd’hui, c’est moins surveiller et réguler la progression de tel ou tel agrégat (de monnaie, de crédit …) que, pour la banque centrale, envoyer des messages et communiquer avec son environnement (d’où la liaison entre efficacité et crédibilité de la politique monétaire).

A

La politique monétaire moderne

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231
Q

Ou effet d’hystérèse.

Il joue spécialement pour la fonction transactionnelle de la monnaie.

Un exemple, les pays de l’OPEP continuent de facturer le pétrole en dollars, malgré le risque de change auquel ils sont exposés en période de chute de cette monnaie.

Pour la fonction de réserve, la réactivité est beaucoup plus forte.

A

L’effet d’inertie d’une monnaie

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232
Q

I. A. Le Conseil Ecofin négocie les accords monétaires formels avec des pays tiers.

B. Le cas échéant, il définit, sur proposition de la Commission ou de la Banque centrale européenne, des « orientations générales de la politique de change », sous réserve que celles-ci ne mettent pas en danger la stabilité des prix.

II. La BCE gère les réserves de change et conduit les opérations de marché.

⚠️ Pour autant, en 2008, Jean Claude Trichet a déclaré que « Monsieur Euro, c’est moi ».

A

La responsabilité de la politique de change en zone euro

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233
Q

Global Financial Safety Net (GFSN)

L’ensemble de mécanismes et d’instruments visant à procurer une assurance pour prévenir ou traiter les crises de balance des paiements en fournissant de la liquidité internationale.

Il se compose :
- des réserves de change ;
- des accords de swap entre banques centrales ;
- des ressources du FMI ;
- des arrangements financiers régionaux.

A

Filet mondial de sécurité financière

(en anglais)

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234
Q

I. A. Impôt locatif désiré par Margareth Thatcher et entrée en vigueur en 1990.

B. Il s’agissait d’un impôt par capitation (par tête) et de répartition :

Chaque commune devait fixer le montant du produit de l’impôt souhaité et le diviser par le nombre d’habitants sur son territoire pour en répartir la charge.

C. Le propriétaire d’un château avait donc à payer une part, tandis que son concierge et sa femme avait à en payer deux.

II. Lorsque les classes populaires et les ouvriers découvrirent à quel point leur impôt s’était alourdi, des manifestations se produirent, puis des émeutes, conduisant finalement à la démission de la Première ministre la même année.

John Major, son successeur, supprimera la poll tax dès 1991.

A

La poll tax

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235
Q

L’impôt qui est personnalisable, c’est-à-dire l’impôt qui peut être adapté aux caractéristiques du contribuable :

Impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés par exemple.

(Tony Atkinson, 1977)

A

Définition « économique » de l’impôt direct

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236
Q

Le taux d’imposition qui augmente en même temps que le revenu auquel il s’applique.

A

Le taux d’imposition progressif

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237
Q

Le taux d’impôt qui diminue avec l’augmentation du revenu.

A

Le taux d’imposition régressif

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238
Q

Le taux d’impôt s’appliquant sur une hausse marginale de revenu (le taux associé à cette tranche de revenu).

A

Le taux marginal d’imposition

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239
Q

Le taux qui prend en compte :

  • non seulement l’évolution des prélèvements obligatoires en fonction de l’augmentation du revenu ;
  • mais également l’évolution (normalement à la baisse) des transferts sociaux.
A

Le taux marginal effectif d’imposition

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240
Q

Le taux marginal effectif d’imposition est élevé en bas de l’échelle des revenus, car une hausse de revenu, même si elle ne se traduit pas immédiatement par une imposition, conduit à la perte, par seuils successifs, des prestations sociales sous conditions de ressources :

  • Il diminue ensuite ;
  • puis il s’élève à nouveau en haut de l’échelle en raison de la progressivité de l’impôt sur le revenu.
A

La forme en U de la courbe du taux marginal effectif d’imposition en fonction des revenus

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241
Q

Le taux marginal effectif d’imposition est généralement plus élevé pour les faibles revenus que pour les revenus élevés :

La perte des prestations sociales et l’effet désincitatif de la fiscalité sont prononcés dans les premiers déciles de revenus.

A

La trappe à pauvreté (par l’action de l’État)

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242
Q

Il s’agit d’établir des règles de fixation des taux d’imposition permettant de réaliser le meilleur arbitrage possible entre efficacité et équité, en fonction des préférences collectives et des contraintes internationales.

A

La fiscalité optimale

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243
Q

Une taxe sur les importations augmente le prix local pour les producteurs et les consommateurs :

  • Cette taxe sera entièrement répercutée sur les prix à la consommation, ce qui réduira le pouvoir d’achat des ménages, et donc leur demande de tous les biens, y compris ceux produits localement ;
  • A l’inverse, une baisse unilatérale des barrières douanières profite aux ménages.
A

L’incidence des barrières tarifaires

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244
Q

L’imposition d’une taxe non forfaitaire dans un marché parfait induit une perte sociale, car elle modifie les prix, qui ne transmettent plus alors correctement l’information sur l’offre et la demande.

Même si le gouvernement utilise la recette fiscale pour dédommager les producteurs et les consommateurs (dans le cadre d’une taxe à la consommation), cette recette fiscale est inférieure à la somme des pertes de surplus des deux catégories d’agents.

A

La perte sociale liée à l’impôt

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245
Q

Il y a équivalence à long terme entre cotisations sociales, impôt sur le revenu et taxes générales sur la consommation.

A

L’équivalence à long terme entre les prélèvements

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246
Q

I. Le salaire minimum, défini net des cotisations employeurs et salariés, mais brut de la TVA :

1° Une hausse des cotisations sociales employeurs ou employés entraîne une hausse du salaire « super brut », car le salaire ne peut diminuer ;

2° En revanche, une hausse de la TVA fait baisser le pouvoir d’achat des salariés.

II. Dans le court terme avant que les salaires ne s’ajustent :

1° Une hausse des cotisations sociales employeur pèse sur les coûts réels des entreprises ;

2° tandis qu’une hausse des cotisations employés, de l’impôt sur le revenu ou de la TVA pèse sur le pouvoir d’achat des salariés. Les différents impôts ont donc des impacts différents sur la dynamique conjoncturelle.

III. Les revenus du capital, qui sont imposés à travers la TVA et les impôts sur le revenu, mais ne sont pas soumis aux cotisations sociales, lesquelles sont assises sur les salaires : une baisse de un point de cotisation sociale peut alors être financée par une hausse de moins de un point d’un impôt large sur le revenu (CSG en France par exemple).

A

Les exceptions à l’équivalence entre les prélèvements

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247
Q

L’achat ou la vente de devises étrangères par une banque centrale pour influencer la valeur d’échange de la monnaie nationale, sans changer la base monétaire, au moyen d’une opération d’open market.

La banque centrale retire la liquidité injectée dans le système dans le cadre de cette intervention.

Ceci implique la vente ou l’achat d’actifs en devises et une opération d’open market impliquant l’achat ou la vente de titres publics.

A

L’intervention stérilisée

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248
Q

I. La banque centrale peut s’engager sur un objectif d’inflation.

II. C’est le cas :

1° Si elle est indépendante et dotée d’un mandat explicite de ciblage de l’inflation ;

2° Si elle est davantage averse à l’inflation (elle est plus « conservatrice ») que la société dans son ensemble ;

3° Ou encore si le gouverneur de la banque centrale voit sa rémunération liée à ses résultats en matière d’inflation.

A

Élimination du biais inflationniste

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249
Q

Le premier pilier reposait sur l’équation de la théorie quantitative de la monnaie, en visant un objectif à moyen terme de croissance annuelle de M3 de 4,5 %.

Le second pilier consistait en une cible de croissance de la masse monétaire compatible avec un objectif cible d’inflation, la croissance réelle du PIB et la décélération de la vitesse de circulation.

En 2003, la BCE a décidé de faire passer le premier pilier au second plan, car le taux de croissance de la masse monétaire était continuellement supérieur à l’objectif, sans pour autant que les rythmes de croissance et d’inflation ne diffèrent sensiblement des objectifs fixés.

Le lien entre croissance monétaire et inflation demeure cependant robuste dans les pays à forte inflation.
cf. Otmar Issing, 2003

A

Les piliers de la stratégie monétaire de la BCE

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250
Q

Notion développée par Keynes (Théorie générale de l’intérêt, de l’emploi et de la monnaie, 1936).

Elle désigne le fait qu’après une augmentation de l’offre de monnaie, les prix et/ou les salaires nominaux s’ajustent imparfaitement ou ne s’ajustent pas immédiatement à cette hausse.

A

Les rigidités nominales

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251
Q

L’information imparfaite, les contrats emboîtés et les coûts d’ajustement.

A

Les causes des rigidités nominales

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252
Q

La capacité de la banque centrale à être perçue comme respectant ses propres annonces de politique économique.

Cette crédibilité peut être minée par le problème de l’incohérence temporelle ou la tentation de tromper les agents privés.

Une solution pour elle peut être de se lier les mains à l’aide d’une règle monétaire, comme le ciblage de l’inflation, ou le régime de change fixe.

A

La crédibilité de la banque centrale

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253
Q
  • Le canal du taux d’intérêt ;
  • Le canal du prix des actifs ;
  • Le canal du crédit ;
  • Le canal du taux de change (ou canal externe).
A

Les canaux de transmission de la politique monétaire

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254
Q

Le coût qui découle de la relation principal–agent entre la banque et l’entreprise qu’elle finance.

Comme il en coûte aux banques de vérifier la qualité individuelle des projets d’investissement, elles appliquent à tous les emprunteurs un supplément de taux d’intérêt destiné à compenser le risque moyen de défaut.

A

Le coût d’agence des établissements bancaires

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255
Q

Coût de l’inflation découlant de la nécessité pour les agents économiques de se rendre plus souvent à la banque pour détenir moins d’argent liquide.

A

Coût d’usure des chaussures (Shoe-leather costs)

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256
Q

Coûts de l’inflation découlant de la nécessité pour les producteurs de tenir compte de la modification des prix, en tant que circulation d’une information changeante.

Ils comprennent cinq types de coûts d’ajustement liés à la recherche d’informations des concurrents, à la communication interne, à la transmission des nouveaux prix aux clients, à la négociation avec les clients, et aux coûts physiques de menu.

Les coûts associés à la décision représentent 6 fois les coûts physiques et les coûts associés à l’information des clients représentent 20 fois les coûts physiques (Zbaracki et al., 2004)

A

Coûts de menu (menu costs)

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257
Q

I. La modification du rendement relatif des différents actifs et biens locaux par rapport aux actifs et biens étrangers.

II. Les variations du taux de change influencent à leur tour :

1° Le niveau des prix, à travers le prix des importations ;

2° La demande agrégée, via le déplacement de la consommation entre bien échangeables et non échangeables et, au sein de ces derniers, entre biens locaux et étrangers ;

3° L’offre agrégée, à travers le prix des biens intermédiaires importés.

A

Le canal externe de la politique monétaire

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258
Q

Un phénomène économique au cours duquel, « une fois que le taux d’intérêt a chuté en dessous d’un certain niveau, la préférence pour la liquidité est telle qu’elle devient absolue, dans le sens où presque tout le monde préfère conserver de la monnaie plutôt que de détenir de la dette, du fait du taux d’intérêt si bas ».

Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936

A

La trappe à liquidités

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259
Q

Politique monétaire d’une banque centrale consistant en des opérations d’achat à grande échelle d’importantes quantités d’actifs financiers sur le marché secondaire (par exemple, en 2008 et 2009, principalement des obligations à moyen et long termes pour la Fed), afin d’augmenter la masse monétaire et de faire baisser les taux d’intérêt sur l’ensemble de la courbe des taux.

A

L’assouplissement quantitatif

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260
Q

Les communications de la Banque centrale à propos de sa politique monétaire future, qui visent à guider les anticipations du marché.

(Forward guidance)

A

Le guidage des anticipations

(en anglais)

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261
Q

Situation dans laquelle le gouvernement assure lui-même la solvabilité budgétaire en tenant compte de l’indépendance de la banque centrale.

A

La dominance monétaire

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262
Q

Situation dans laquelle les banques commerciales détiennent de grandes quantité d’obligations souveraines à leur bilan, le risque de défaut d’un État étant alors susceptible de provoquer des faillites bancaires et de nécessiter en retour une intervention publique pour les recapitaliser.

Les banques soutiennent les États qui soutiennent les banques.

(doom loop, boucle fatale)

A

Boucle de rétroaction

(en anglais)

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263
Q

Le couple de la politique budgétaire et de la politique monétaire - chacune d’entre elle pouvant tendre soit à la relance, soit à la rigueur - auquel il est recouru pour stabiliser la demande agrégée à un niveau proche du PIB potentiel.

⚠️ Une expansion budgétaire est plus efficace lorsqu’elle s’accompagne d’une politique monétaire accommodante.

Dans l’approche keynésienne, les politiques monétaire et budgétaire sont dans une certaine mesure substituables.

A

Le policy mix

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264
Q

Shinzo Abe, en 2012, a présenté un programme en trois « flèches » :

  • une politique monétaire expansionniste ;
  • une politique budgétaire expansionniste ;
  • un programme de réformes structurelles.

→ Ces mesures ont été surnommées les Abenomics.

A

Le policy mix japonais

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265
Q

Le rapatriement de capitaux après les accords du Plaza de 1985, la politique monétaire expansionniste de la fin des années 1980 et son effet sur la bulle immobilière qui, lorsque celle-ci a éclaté à la suite du krach boursier du 19 octobre 1987, a été suivie d’une longue phase de déflation.

A

Cause de la bulle financière qui a éclaté au début des années 1990 au Japon et de la longue stagnation de l’économie japonaise qui s’en est suivie

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266
Q

Méthode de calcul qui corrige les prix en décomposant chaque bien en un ensemble de services offerts, pour mieux prendre en compte la satisfaction qu’il procure.

A

Les prix hédoniques

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267
Q
  • Un contrat financier dont le gain dépend de la performance d’un actif financier sous-jacent (actions, obligations, matières premières), ou de la réalisation d’un événement exogène, comme avec les obligations catastrophes (contrats d’assurance transférables contre les ouragans ou les tremblements de terre) ;
  • un contrat d’échange sur risque de défaut (assurance contre le défaut de paiement d’un emprunteur privé ou public).
A

Un produit dérivé

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268
Q

La facilité avec laquelle il est possible de vendre des actifs financiers sur un marché sans modifier significativement leur prix.

(FMI)

A

La liquidité de marché

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269
Q

La facilité avec laquelle une institution solvable peut honorer ses engagements à leur échéance :

  • en mobilisant des dépôts auprès de la banque centrale ou d’autres institutions financières ;
  • en vendant des actifs financiers ;
  • ou en émettant des titres de créance.
A

La liquidité de financement

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270
Q

Marché sur lequel les banques peuvent se prêter entre elles des fonds à court terme.

A

Marché interbancaire

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271
Q

L’activité des banques qui consiste à recevoir des dépôts à vue, mobilisables à court terme, et à les investir dans des prêts de long terme ou dans des actifs financiers.

Cette fonction est certes facteur de risques, mais elle revêt également une dimension sociale (cf. par exemple le microcrédit au Bangladesh, dont Mohammed Yunus a été le pionnier), puisque sans elle, les ménages ne pourraient pas prêter aux entreprises.

A

La transformation de maturité

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272
Q

Technique par laquelle des prêts bancaires sont transformés en titres échangeables sur des marchés.

Plusieurs créances sont regroupées au sein d’un pool de crédits, découpés en tranches en fonction de leur nature de risques.

Elle a été inventée dans les années 1970 lorsque des banques publiques américaines comme Fannie Mae (l’association fédérale de prêts immobiliers) ont voulu sortir des créances de leur bilan pour faire face à la demande.

A

La titrisation

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273
Q

La valeur de chacune des créances sur des emprunteurs individuels est négligeable par rapport à l’ensemble, ce qui permet de mutualiser le risque.

A

Avantage de la titrisation

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274
Q

La répartition des créances au sein d’une obligation adossée à des actifs (collateralized debt obligation - CDO) selon le niveau de risque de la contrepartie.

Elles peuvent servir de collatéral pour l’émission de titres adossés à des actifs qui sont échangés sur les marchés et vendus à des investisseurs (asset-backed securities – ABS)

A

Les tranches

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275
Q

L’ordre de priorité dans lequel les engagements d’une entreprise doivent être honorés en cas de défaut, c’est-à-dire si tous ses actifs ne suffisent plus à fournir les ressources nécessaires.

C’est l’une des caractéristiques d’un instrument financier.

Ainsi, la dette est plus senior que les actions, elle est prioritairement remboursée par rapport à celles-ci, reflétant le fait que les détenteurs d’actions sont des propriétaires partiels de l’entreprise, tandis que les détenteurs d’obligations ne sont que des créanciers.

A

La seniorité

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276
Q

On parle aussi de shadow banks ou de shadow banking.

Les intermédiaires financiers qui fournissent des services analogues à ceux des banques sans être formellement reconnus comme tels, ni être soumis à la régulation correspondante : gestionnaires d’actifs, fonds du marché monétaire ou compagnies d’assurance.

Ce système bancaire parallèle de financement de l’économie est composé par des fonds d’investissement à court terme (money market funds aux Etats-Unis, OPCVM monétaires en France) ou par des entités spécialisées contrôlées par les banques mais juridiquement distinctes de celles-ci, et qui se financent par émission de titres de créances.

A

Banques parallèles

(synonymes)

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277
Q

Les outils qui permettent à la monnaie et aux titres de circuler d’un endroit à un autre :

  • Les systèmes de paiement (cartes de crédit, systèmes de règlement brut en temps réel ou Real-time gross settlement – RTGS) qui permettent aux banques de traiter des millions d’ordre de paiement en temps réel, de transférer l’argent et de régler leurs comptes à la fin de la journée avec la monnaie de la banque centrale ;
  • Les fournisseurs de services essentiels tels que le système de messagerie de transfert interbancaire SWIFT ;
  • Les dépositaires centraux comme Euroclear ou Clearstream, qui créent les titres pour le compte des émetteurs et enregistrent leurs mouvements ;
  • Les chambres de compensation qui équilibrent les transactions sur titres réalisées par un grand nombre de participants.
A

Les infrastructures des marchés financiers

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278
Q

Le recours à l’endettement pour financer des investissements dans des actifs risqués et rémunérateurs.

A

L’effet de levier

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279
Q

Un écart supérieur durable entre le prix des actifs et leur valeur économique.

A

Une bulle financière

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280
Q

En hommage à l’hypothèse d’instabilité financière de Minsky, nom souvent donné à ce qui constitue le point de rupture où les agents économiques réalisent que la valorisation des actifs ne correspond plus aux flux de revenus futurs.

A

Le moment Minsky

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281
Q

La valeur intrinsèque d’un titre (action, obligation…) représentant la valeur actualisée des gains futurs qu’il procurera.

Elle repose principalement sur l’anticipation des dividendes ou des intérêts futurs liés à la détention de l’actif.

Selon la théorie des marchés efficients, un marché qui révèle la valeur fondamentale des actifs est qualifié d’efficient.

A

La valeur fondamentale d’un actif financier

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282
Q

L’optimisme financier aide à financer des entreprises risquées, mais rentables à long terme.

Ce fut le cas au moment de l’extension de chemin de fer au XXe siècle ou des innovations numériques au XXIe siècle.

A

Les externalités positives dans le cycle de crise financière

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283
Q

L’actif surévalué entraîne une mauvaise allocation de capital.

Par exemple :

  • Accumulation d’immeubles de bureaux vides en Thaïlande à la fin des années 1990 ;
  • Résidences balnéaires désertes en Espagne à la fin des années 2000.
A

Les externalités négatives dans le cycle de crise financière

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284
Q

La chute du prix des actifs nationaux déclenche des sorties de capitaux et une baisse de la valeur de la monnaie locale, ce qui accroît la contre-valeur* en termes de dette externe ;

La dépréciation de la monnaie et la déflation des prix d’actifs se renforcent mutuellement et aggravent l’impact de la crise sur le secteur national.

→ On parle alors de crises jumelles du système bancaire et de la balance des paiements.

* Valeur monétaire d’un bien vendu ou acheté.

A

Les crises jumelles

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285
Q

Encore dénommé OTC (over the counter)

Marché sur lequel l’acheteur et le vendeur sont mis directement en relation, soit à leur initiative, soit par l’intermédiaire d’un tiers, généralement un courtier.

A

Marché de gré à gré
(en anglais)

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286
Q

Asset-backed securities

Valeurs mobilières dont les flux s’appuient sur ceux d’un actif ou d’un portefeuille d’actifs. La titrisation est le principal vecteur de création de ces actifs.

Titres adossés à des actifs échangés sur les marchés :

  • Asset-backed commercial paper (ABCP) : échéance courte ;
  • Collateralised debt obligation (CDO) : échéance longue ;
  • Mortgage-based securities (MBS) : titres adossés à des créances hypothécaires.
A

Les ABS

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287
Q

Le ratio du crédit au secteur privé par rapport au PIB.

A

La profondeur du secteur financier

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288
Q

Un marché est efficient si les prix des actifs reflètent toutes les informations pertinentes sur les flux de trésorerie futurs qui leur sont associés.

L’hypothèse a été formulée et popularisée par Eugène Fama (1970), de l’université de Chicago.

A

L’hypothèse des marchés efficients

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289
Q

Les prix des marchés n’incorporent que des informations sur les prix et les rendements passés.

A

L’efficience faible des marchés

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290
Q

Le niveau de la dette par rapport aux fonds propres.

Il est égal à l’endettement financier, rapporté aux capitaux propres.

A

Taux d’endettement des banques

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291
Q

La somme :

  • de sa valeur fondamentale : elle dépend du flux de dividendes futurs ;
  • et de sa composante spéculative : elle dépend de l’anticipation de gains en capital.
A

Décomposition du prix d’une action

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292
Q

Les prix des actions peuvent être décrits par une somme de variables aléatoires indépendantes tirées d’une distribution de probabilité connue avec variance constante et sans « mémoire » (les mouvements futurs sont indépendants des mouvements passés).

Remonte à la thèse du mathématicien Louis Bachelier (1900).

A

La marche au hasard

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293
Q

Dans une logique pigouvienne, elles visent à modifier les comportements et non à percevoir des recettes.

A

Logique des taxes environnementales

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294
Q

Les sommes collectées par un impôt comportemental peuvent servir à réduire d’autres taxes considérées comme distorsives.

On parle alors de double dividende, car le bien-être augmente à la fois du fait de la taxe elle-même (qui corrige une externalité et/ou un comportement) et du fait qu’elle permet de réduire les impôts distorsifs.

A

Le double dividende

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295
Q

(Base Erosion and Profit Shifting ou encore Érosion de la base d’ imposition)

Groupe de travail de l’OCDE lancé par le G20 en 2013.

Il poursuit une quinzaine d’actions en matière fiscale, qui vont :

  • de la réflexion sur la taxation de l’économie numérique ;
  • aux propositions de règlement des différends ;
  • en passant par les prix de transfert, etc.
A

Action du BEPS

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296
Q

La valeur actualisée nette du coût d’opportunité lié à sa détention.

Par exemple, dès lors qu’être propriétaire de son logement évite de payer un loyer, la valeur fondamentale d’une propriété est la valeur actualisée incluant les loyers futurs.

A

La valeur fondamentale d’un actif physique

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297
Q

Les prix des actifs financiers reflètent toute l’information passée disponible, mais les prix s’ajustent très rapidement et sans biais à la parution de nouvelles informations.
Les acteurs ayant accès à une information non publique peuvent encore battre le marché.

A

L’efficience semi-forte des marchés

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298
Q

Les prix incorporent toutes les informations disponibles partout dans l’économie, y compris l’information privée, disponible publiquement.

A

L’efficience forte des marchés

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299
Q

Prédisposition particulière de l’organisme qui fait qu’un individu réagit d’une manière personnelle à l’influence des agents extérieurs.

A

Idiosyncrasie

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300
Q

Imposition introduite en France en 1954, sur la proposition de Maurice Lauré.

Impôt sur les biens et services, collecté par les unités légales et intégralement supporté par l’acheteur final en dernier ressort (Insee).

A

La TVA

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301
Q

Elles visent à faire payer les pollueurs sans véritablement influencer la quantité de pollution en raison de la faible élasticité de leurs comportements.

A

Logique des taxes énergétiques

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302
Q

Le capital réglementaire de Bâle III se concentre sur les actions ordinaires et exclut les instruments moins propres à absorber les dettes, comme des obligations convertibles ou même des crédits d’impôts.

A

Définition du capital réglementaire au titre de Bâle III

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303
Q

Régime juridique spécial mis en place lorsque les banques risquent de faire défaut.

L’autorité de résolution a le droit de forcer les créanciers obligataires et, si nécessaire, les déposants, à absorber les pertes au-delà des capitaux propres (recapitalisation interne, « bail-in »), par opposition à un renflouement par les contribuables (« bail-out »).

A

La résolution

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304
Q

I. Elle contribue à la pénurie d’actifs liquides de haute qualité qui constituent les coussins de liquidité des banques.

II. Cela pèse :

1° Sur le taux d’intérêt sans risque mondial des prêts garantis et sur celui de l’épargne pour la retraite capitalisée dans les économies avancées ;

2° Sur les programmes d’achat d’actifs à grande échelle par les banques centrales des économies avancées ;

3° Sur les réserves accumulées de change dans les économies émergentes.

A

Désavantage de la réglementation de la liquidité

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305
Q

I. L’interdépendance entre les banques et les États en zone euro. La corrélation entre les coûts d’assurance contre l’insolvabilité des uns et des autres est significativement plus élevée dans la zone euro que dans le reste du monde.

II. La boucle fatale est due à la fois :

1° à l’importance des dettes et créances croisées entre banques et États ;

2° au fait que la banque centrale n’agit pas comme prêteur en dernier ressort à l’égard de ces derniers.

A

La « boucle fatale »

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306
Q

Selon la définition officielle européenne, les prêts pour lesquels le paiement des intérêts a cessé depuis au moins 90 jours.

Autrement dit, il s’agit de prêts pour lesquels :
- l’emprunteur n’honore plus ses échéances ;
- croît la probabilité de défaut de l’emprunteur au fur et à mesure que cette situation perdure.

A

Les prêts non performants

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307
Q

Plusieurs définitions :

  • des entreprises insolvables et non productives ;
  • selon l’OCDE, des entreprises matures - ayant au moins dix ans d’existence - qui ne parviennent pas à couvrir leurs charges d’intérêts avec leur excédent brut d’exploitation pendant au moins trois années consécutives ;
  • la Banque de France qualifie simplement de « zombies » les entreprises qui bénéficient de taux d’intérêt très bas, nettement inférieurs à ceux du marché, en raison du désir des banques de les conserver dans leur clientèle bien qu’elles soient non rentables et fortement endettées ou insolvables (se référant elle-même à Caballero, Hoshi et Kashyap, 2008, à l’origine de l’expression).
A

Les entreprises « zombies »

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308
Q

Les sociétés de gestion d’actifs spécialisées dans les prêts non performants, créées par un gouvernement, quand les actifs sont suffisamment homogènes pour être regroupés et engendrer des économies d’échelle.

L’Espagne et l’Irlande ont créé de telles sociétés avec succès pour apurer des créances hypothécaires non performantes après la crise.

A

Les bad banks

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309
Q

L’incapacité à évaluer les risques et les opportunités et à prendre des décisions raisonnées en matière financière, afin d’améliorer son bien-être.

A

L’illettrisme financier

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310
Q

Le choix de migrer des activités vers des secteurs moins réglementés. Il peut aboutir à un moins-disant réglementaire.

A

L’arbitrage réglementaire

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311
Q

Elle comprend :

  1. Les instruments centrés sur les emprunteurs : ils visent l’actif du bilan bancaire, en limitant le ratio prêt/valeur (montant de l’emprunt rapporté à la valeur de l’actif), les ratios prêt/revenu ou dette/revenus ;
  2. Les instruments fondés sur le capital et les instruments fondés sur la liquidité : ils visent le passif du bilan bancaire, au moyen du coussin de capital contracyclique et du risque de liquidité ;
  3. Les économies émergentes utilisent en complément des instruments de gestion des flux de capitaux, dont l’objectif est de freiner les entrées de capitaux qui peuvent alimenter une offre de crédit excessive ;
  4. Dans un sens plus large, la fiscalité et la réglementation non financières, ce qui explique également pourquoi les ministères des finances font partie des conseils macroprudentiels.
A

La boîte à outils macroprudentielle

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312
Q

Loi de 1999 qui met fin au principe de séparation des banques commerciales et des banques d’investissement, et lève tout obstacle au développement des marchés dérivés.

A

Gramm-Leach-Bliley Act

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313
Q

Loi de 2010 de réforme de Wall Street et de protection des consommateurs :

Elle instaure une réglementation un peu plus stricte et intrusive – comme annoncé au sommet de Pittsburg –, avec notamment des dispositions visant à limiter les activités pour compte propre des banques commerciales.

A

Dodd-Frank Act

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314
Q

Le risque que les sommes ayant donné lieu à un prêt ne soient jamais remboursées.

A

Le risque de contrepartie

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315
Q

« L’approche micro-prudentielle est celle dans laquelle la régulation est conçue en équilibre partiel et vise à prévenir la défaillance coûteuse d’institutions financières individuelles. L’approche macro-prudentielle reconnaît quant à elle des effets d’équilibre général et cherche à protéger le système financier dans son ensemble. »

Hanson, Kashyap et Stein, 2011

A

Distinction micro-prudentiel et macro-prudentiel

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316
Q

Les risques pris individuellement par les institutions financières qui ont des effets externes sur le reste du secteur financier :

  • Les interconnexions directes sont essentiellement liées aux contrats financiers entre acteurs (prêts, emprunts, participation au capital, produits dérivés, etc.) ;
  • Les interconnexions indirectes sont liées aux expositions communes des institutions financières détenant des avoirs similaires, par exemple quand toutes les banques d’un pays ont financé le secteur immobilier.
A

Les interconnexions

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317
Q

Un écart temporaire entre :

1° le taux de change entre deux monnaies fondé sur l’évolution des « fondamentaux » économiques des deux zones monétaires concernées ;

2° et le taux de change à court terme causé par les mouvements propres au marché des changes.

A

Le désajustement de change

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318
Q

Loi selon laquelle sur un marché parfait, pour un bien donné, il ne peut exister qu’un seul prix ou prix du marché (le prix d’équilibre).

Pour deux marchés géographiquement éloignés, les prix ont tendance à s’égaliser (net du coût de transport), car les clients se reportent sur le marché offrant le prix le plus bas, conduisant le marché au prix le plus haut à diminuer, ce qui aboutit également à un prix unique.

Cette loi conduit à la parité des pouvoirs d’achats entre deux monnaies lorsque ce prix unique s’applique à des biens identiques offerts sur différents marchés compétitifs (c’est-à-dire sans barrières à l’entrée et sans coûts de transport).

A

Loi du prix unique

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319
Q

L’unité de mesure qui permet de comparer l’achat à des conditions identiques du même type de produit dans deux pays différents, en prenant en compte le coût de la vie.

A

Parité de pouvoir d’achat (PPA) absolue

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320
Q

La mesure de la variation de la pouvoir d’achat (PPA) entre deux périodes.

A

Parité de pouvoir d’achat (PPA) relative

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321
Q

Le niveau de taux de change nominal qui permet d’égaliser les prix entre pays.

Il est surévalué s’il dépasse la PPA, sous-évalué s’il descend en dessous.

A

Le taux de change de PPA

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322
Q

Indice publié chaque année par le magazine The Economist, pour comparer les prix dans différents pays de ce bien standard mais non échangeable internationalement.

Cette caractéristique est celle des biens et services produits par certains secteurs qui sont dits protégés de la concurrence internationale (commerce de détail, restauration, services publics ou artisanat), par opposition aux secteurs exposés.

On remarque que le Big Mac coûte moins cher dans les pays pauvres que dans les pays riches.

A

L’indice Big Mac

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323
Q

Au fur et à mesure qu’un pays va se développer, les salaires vont augmenter dans les secteurs protégés, alors qu’il n’y a dans ces secteurs ni hausse des coûts salariaux unitaires* ni hausse de la productivité.

*coûts par unité produite</

A

L’effet Balassa-Samuelson

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324
Q

(condition des élasticités critiques).

L’effet net d’une dépréciation réelle de la monnaie nationale sur la balance commerciale est ambigu :

Il est positif si les élasticités-prix des exportations et des importations sont assez élevées pour que les effets volume* l’emportent sur l’effet valeur.

* hausse du volume des exportations grâce à l’amélioration de la compétitivité prix et baisse de celui des importations devenues plus chères

A

La condition de Marshall-Lerner

(également)

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325
Q

Système financier peu développé ou dans lequel la convertibilité de la monnaie est incomplète :

→ il existe alors autant de taux de change que de transactions.

A

Taux de change informels

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326
Q

Marché « de gros » de monnaies où n’interviennent que des intermédiaires financiers et des trésoriers d’entreprise ainsi que, le cas échéant, des banques centrales.

Les opérations se traduisent par des échanges de billets ou des jeux d’écriture entre comptes bancaires : le « bien » échangé est donc de la monnaie (agrégat « M1 »).

A

Le marché des changes

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327
Q

Prix du service fourni par les intermédiaires financiers qui réalisent les opérations de vente et d’achat de monnaies.

A

Commission de change

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328
Q

Les opérations d’un marché suffisamment actif qui permet de garantir :

- L’unicité du taux de change entre deux monnaies ;
- La transitivité entre taux de change croisés
.

Si un euro vaut 1,2 dollar et un dollar vaut 110 yens, alors un euro doit valoir 132 yens, sans quoi des arbitrages permettront des profits en effectuant des opérations de change en chaîne, rétablissant la transitivité des trois monnaies.

A

Les arbitrages

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329
Q

Le prix de la monnaie dépend de sa date de livraison.

On distingue :

  1. le taux de change au comptant, qui correspond à une livraison immédiate (en pratique, sous 24 heures) ;
  2. les taux de change à terme, qui correspondent à des livraisons différées.
A

Variabilité du prix d’une monnaie

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330
Q

Le contrat d’échange (swap) correspond à un échange de monnaie à une date ultérieure :

  • L’option d’achat donne à son propriétaire le droit (mais non l’obligation) d’acheter une monnaie étrangère à un taux fixé à l’avance à une certaine date future ;
  • L’option de vente est le produit symétriquement inverse.
A

Les produits dérivés du taux de change

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331
Q

Une monnaie qui est employée comme intermédiaire dans les transactions entre monnaies tierces (c’est souvent le cas du dollar).

Ainsi, il est plus facile et moins cher d’échanger des wons coréens contre des dollars puis des dollars contre des pesos mexicain, plutôt que d’échanger directement des wons coréens contre des pesos.

A

La monnaie véhiculaire

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332
Q

Ce canal agit à l’inverse du canal du taux de change :

Une baisse du taux d’intérêt américain déclenche une dépréciation du dollar, donc une appréciation des autres monnaies par rapport au dollar, ce qui affecte négativement la demande agrégée à court terme pour les biens produits dans les autres pays.

A

Le canal de transmission de la politique monétaire américaine vers les banques centrales non américaines

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333
Q

L’instrument identifiant l’offre et la demande de monnaie étrangère. Il est composé de la balance courante, du compte de capital et du compte financier.

A

La balance des paiements

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334
Q

Le compte opérationnel d’un pays, qui décrit tous les revenus issus des transactions avec le reste du monde. Il comprend :

  • Les recettes d’exportations de biens et de services, revenus du travail et du capital ;
  • Les paiements réalisés au profit du reste du monde : dépenses d’importation de biens et de services, revenus du travail et du capital.
A

La balance courante

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335
Q

La comptabilisation des transferts de capitaux sans contrepartie, comme les annulations de dette ou les dons.

A

Le compte de capital

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336
Q

Il recense :

  • les ventes d’actifs nationaux – titres privés et publics, emprunts, biens immobiliers – au reste du monde (capitaux entrants) ;
  • les achats d’actifs étrangers (capitaux sortants).
A

Le compte financier

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337
Q

Un placement entraînant une prise de participation supérieure à 10 % dans une entreprise étrangère, seuil permettant l’exercice d’un contrôle effectif.

A

Un investissement direct étranger (IDE)

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338
Q

Le système de paiement de gros Trans-European Automated Real-time Gross Settlement Express Transfer :

  1. Le système de paiement qui passe de la banque commerciale d’un importateur privé à la banque centrale de leur pays, puis à la banque centrale européenne, puis à la banque centrale du pays de l’exportateur et enfin à la banque commerciale de la société exportatrice ;
  2. La contrepartie de ce paiement est un solde Target négatif pour la première banque centrale (qui émet de la monnaie - actif - et l’inscrit comme un engagement vis-à-vis de la BCE - passif) et un solde Target positif pour la seconde, comme si la première avait contracté une dette vis-à-vis de l’eurosystème ;
  3. Lorsque l’importateur remboursera sa dette commerciale, toute la chaîne de crédit se dénouera.
A

Le solde Target

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339
Q

Le prix de la monnaie nationale calculé par rapport à une seule monnaie étrangère (c’est un taux de change nominal).

A

Le taux de change bilatéral

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340
Q

L’exigence réglementaire imposée aux banques de détenir suffisamment d’avoirs liquides pour couvrir une fraction spécifiée de leur financement à court terme.

A

Le ratio de liquidité à court terme

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341
Q

L’exigence réglementaire imposée aux banques de couvrir une fraction spécifiée de leurs avoirs non liquides dans le cadre de leur financement à long terme.

A

Le ratio structurel de financement stable

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342
Q

Incitation des actionnaires à la prudence, en faisant en sorte que les actionnaires laissent un gage en cas de perte ;

Protection des déposants et des contribuables, en permettant l’absorption des pertes ;

Développement d’une supervision fondée sur les risques : en étant pondérés en fonction du risque, ils incitent les actionnaires à contrôler le profil de risque de la banque.

A

Les objectifs des ratios de solvabilité

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343
Q

Les politiques qui visent à assurer la stabilité et l’efficacité du système financier dans son ensemble tout au long du cycle d’activité de crédit.

Au sens large, ces politiques mettent en jeu une série de leviers transversaux allant de la politique monétaire aux normes de crédit, et éventuellement même à la politique budgétaire et fiscale. Elles nécessitent donc une bonne coordination entre différentes entités publiques.

Dans un sens plus étroit, elles reposent sur une boîte à outils d’instruments spécifiques, applicables principalement aux banques et actionnées par une autorité macroprudentielle qui est souvent, mais pas toujours, la banque centrale.

A

Les politiques macroprudentielles

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344
Q

La cession d’actifs par une institution financière prête à les céder en dessous de leur valeur de marché, compte tenu de l’urgence à se procurer de la liquidité pour rembourser ses dettes.

Fire sale »)

A

La vente au rabais

(en anglais)

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345
Q

Les politiques qui visent à assurer la stabilité et la sécurité des institutions et des marchés pris individuellement : par exemple, la régulation des banques, des assurances et du marché des valeurs mobilières.

Elles reposent à la fois :

  • Sur les normes visant à assurer la résilience et la transparence des institutions prises une à une ;
  • Sur le suivi de leur comportement.
A

Les politiques microprudentielles

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346
Q

En économie, qui va dans le sens d’un cycle, éventuellement en aggravant sa dynamique.

Dans le domaine prudentiel, la variabilité excessive d’un facteur aux fluctuations du cycle économique.

Ainsi, « dans le cas d’un ratio de solvabilité sensible au risque, la procyclicité consiste en une variabilité accrue du niveau des exigences en fonds propres ; celles-ci sur-réagissent à la hausse en cas de ralentissement de la croissance ou de récession de l’activité, à la baisse en période d’accélération de la croissance » (Fédération bancaire française).

A

La procyclicité

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347
Q

Comité composé de superviseurs de 27pays de l’OCDE qui définit des règles prudentielles pour les banques internationales.

Il a permis la conclusion de trois accords :

  • Bâle I en 1988 : mise en œuvre d’un ratio minimal de fonds propres, le «ratio Cooke » ;
  • Bâle II en 2004-2006 : instauration d’une surveillance exercée par le contrôleur bancaire et d’une information du marché ;
  • Bâle III en 2010 : durcissement des exigences. Les ratios de solvabilité sont relevés de 4 à 7 % du total des risques pondérés, dont un coussin de sécurité de 0 à 2,5 % selon la situation macroéconomique du pays (automatiquement 2,5 % pour les grandes banques systémiques, dont la liste a été rendue publique en 2011).
A

Le comité de Bâle

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348
Q

« Le risque de menaces pour la stabilité financière qui entravent le fonctionnement d’une grande partie du système financier, avec des conséquences significativement négatives pour l’économie dans son ensemble. »

Freixas, Laeven et Peydro, 2015

A

Le risque systémique

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349
Q

Un prêt s’appuyant principalement sur la valeur des actifs que l’emprunteur offre en garantie.

Dit aussi financement reposant sur l’actif

A

Le financement d’actifs

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350
Q

Sale and Repurchase Agreement

Marché de refinancement d’actifs financiers négociables (obligations, BTAN, certificats de dépôt, actions…) à un taux d’intérêt négocié entre les deux parties contractantes (il ne s’agit pas nécessairement d’une activité de shadow banking - les banques centrales y recourent - mais de nombreuses shadow banks opèrent sur ce marché).

A

Le marché des repo

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351
Q

I. Autorité ayant le pouvoir de décider de la répartition des pertes d’une banque, y compris en procédant à la vente de certains de ses avoirs et engagements.

II. A. En France, l’autorité de résolution est confondue avec l’autorité de contrôle (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution - ACPR).

B. Ces autorités sont séparées :

au niveau européen : le Conseil de Résolution unique est une agence indépendante dont les membres sont nommés par le Conseil ;

et aux États-Unis : le Federal Deposit Insurance Corporation est une agence indépendante du gouvernement fédéral et distincte de la Fed.

A

Autorité de résolution

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352
Q

« Race to the bottom »

Contrainte de politique économique ou sociale découlant des effets d’une politique publique nationale sur d’autres pays ou inversement.

Dans le cas d’une union de pays, il s’agit d’une externalité négative.

Par exemple, si le pays A décide de distribuer des aides sociales plus généreuses, les pauvres du pays B peuvent se déplacer jusqu’à rendre insoutenable la mesure. Cet alignement par le bas force les gouvernements à s’écarter des préférences de leurs citoyens.

Exemple de la coopération fiscale en Europe :

  • Pour les uns, la décentralisation de la fixation des impôts, conjuguée avec la mobilité de la main-d’oeuvre qualifiée et des capitaux, conduit à reporter la charge fiscale sur le travail non qualifié ;
  • Pour les autres, la coordination constitue une atteinte à la souveraineté.
A

Alignement par le bas

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353
Q

« Coup de pouce » en français.

Modification de l’aspect d’un problème de choix, susceptible d’influencer le choix final, sans pour autant changer la liste des options disponibles ni la nature des incitations.

Utiliser un nudge peut être considéré comme paternaliste dans la mesure où l’utilisation d’un nudge particulier a une conséquence sur les choix, tout en étant libérale puisque chacun reste libre de choisir l’option qu’il préfère.

A

Le nudge

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354
Q

La composante automatique : la stabilisation opérée à taux d’imposition constants du simple fait de l’évolution de l’assiette.

La composante discrétionnaire : la modification des règles d’imposition par les autorités publiques.

A

Les composantes des effets de stabilisation de la politique fiscale

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355
Q

Dans les pays en développement, la part des relations de travail qui se déroulent en dehors de tout cadre institutionnel.

Sa part dans l’emploi peut dépasser le seuil de 80 %, comme au Mali ou en Inde.

A

L’emploi informel

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356
Q

Les emplois salariés qui ne sont pas régis par des contrats à durée indéterminée : contrats à durée déterminée, travail intérimaire, stages.

Les contrats d’apprentissage sont au contraire considérés comme de l’emploi stable.

A

L’emploi flexible

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357
Q

Les emplois flexibles + les emplois à temps partiel.

A

Le périmètre de l’emploi atypique (OCDE)

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358
Q

Est au chômage la personne qui, en âge de travailler (15 ans ou plus), répond simultanément à trois conditions :

  1. Être sans emploi, c’est-à-dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu’une heure, durant une semaine de référence ;
  2. Être disponible pour prendre un emploi dans les deux semaines ;
  3. Avoir effectué des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent.
A

La définition du chômage au sens du BIT

359
Q

Expression introduite par l’INSEE pour désigner le volant d’inactifs qui souhaitent travailler mais ne sont pas comptés comme chômeurs au sens du BIT :

  • Une personne sans emploi qui a recherché un emploi, mais n’est pas disponible pour travailler ;
  • Une personne qui souhaite travailler et qui est disponible pour travailler, mais n’a pas recherché d’emploi ;
  • Une personne qui souhaite travailler, mais qui n’est pas disponible pour travailler et n’a pas recherché d’emploi.
A

Le halo du chômage

360
Q

La valeur monétaire de la quantité de travail.

A

Le salaire nominal

361
Q

La valeur du travail en termes de biens et de services, c’est-à-dire son pouvoir d’achat.

On le calcule en déflatant le salaire nominal :

  • Soit par un indice des prix à la production (point de vue de l’employeur) ;
  • Soit par un indice des prix à la consommation (point de vue du salarié).
A

Le salaire réel

362
Q

Le salaire n’est pas qu’un coût, mais également la principale source de revenus dans les pays développés (en moyenne 70 à 80 % des revenus totaux après transferts et avant impôts).

A

Le salaire en tant que revenu

363
Q

1° L’existence de contraintes réglementaires sur la fixation des salaires. Par exemple, mais pas exclusivement, à travers un salaire minimum obligatoire ;

2° Les modes de négociation de salaires entre syndicats et entreprises. On observe de grandes différences dans la puissance des syndicats et le degré de centralisation des négociations ;

3° L’asymétrie d’information entre employeurs et employés, qui peut conduire à fixer le salaire à un niveau ne correspondant pas à la productivité du travail.

A

Les caractéristiques du marché du travail qui ont un impact direct sur la distribution des salaires

364
Q

Il s’agit de déterminants importants de la demande de compétences sur le marché du travail.

A

Le progrès technique et le commerce international

Politique de l’emploi

365
Q

Les principaux facteurs affectant l’offre de travail.

A

L’éducation et l’expérience

Politique de l’emploi

366
Q

Création d’emplois – destruction d’emplois.

Dans les pays avancés, chaque année un emploi sur sept est détruit et un emploi sur sept créé (BQ).

A

La création nette d’emplois

367
Q

La somme du taux de création d’emplois et du taux de destruction d’emplois.

A

La réallocation d’emplois

368
Q

Le chômage dû à une rigidité à la baisse du salaire réel et donc à un salaire qui, supérieur à son niveau d’équilibre, réduit la rentabilité de la production et décourage l’embauche.

Si le salaire réel est supérieur à son niveau d’équilibre, la rigidité des salaires empêche les entreprises d’augmenter la production et d’embaucher de la main-d’œuvre.

A

Le chômage classique

369
Q

La situation dans laquelle ce sont les prix qui mettent du temps à s’ajuster, contraignant les entreprises à débaucher par l’insuffisance de la demande :

Elles ne peuvent employer davantage de main-d’œuvre, non pas parce que le salaire est trop élevé, mais parce que la demande de biens et de services qui leur est adressée est insuffisante.

A

Le chômage keynésien

370
Q

La situation dans laquelle toute la main-d’œuvre en âge de travailler, au chômage frictionnel près, est employée.

A

Le plein emploi

371
Q

Le niveau de chômage du marché du travail dans lequel l’offre et la demande de travail s’égalisent. Il n’est pas synonyme de plein emploi.

A

Le chômage d’équilibre

372
Q

Le taux incompressible de chômage dans une économie où tous les individus qui le désirent peuvent trouver un emploi.

Il s’explique par le délai normal pour retrouver un emploi d’une personne arrivant ou revenant sur le marché du travail.

A

Le taux de chômage de plein-emploi

373
Q

Le taux de chômage qui s’établirait en l’absence de choc macro-économiques.

Il ne correspond pas nécessairement à une situation optimale, en raison, par exemple :

  • D’un manque de qualification ;
  • De l’excès de demandeurs d’emploi dans certaines régions et pas dans d’autres ;
  • Des institutions du marché du travail : nature des syndicats, modalités de fixation des salaires, minima sociaux, régime d’indemnisation du chômage, etc.
A

Le taux de chômage d’équilibre

374
Q

Décélération de l’inflation.

A

Désinflation

375
Q

Effet conjoint de la poursuite de la hausse des taux d’activité féminins et du recul de l’âge de la retraite.

A

L’explication de la hausse du taux d’activité au Japon et en Europe

376
Q

Les chômeurs + les personnes inactives

A

Périmètre du non-emploi

377
Q

Les personnes en âge de travailler qui exercent une activité salariée ou indépendante.

A

Le périmètre de l’emploi

378
Q

Modèle introduit par Christopher Pissarides en 1979, par l’étude de l’appariement entre :

  • D’une part les emplois vacants (la demande de travail) ;
  • D’autre part les chômeurs qui cherchent un emploi (l’offre de travail).

Le modèle prend en compte les faits suivants :

  • Le travail est hétérogène ;
  • Les offres d’emploi des entreprises sont spécifiques ;
  • La création d’un emploi par la mise en correspondance entre un poste et un travailleur résulte d’un processus de tâtonnement.
A

Modèle d’appariement

379
Q

Toutes les mesures qui visent à améliorer la quantité et la qualité de l’emploi à travers des actions spécifiques sur ou autour du marché du travail :

  • Réglementation du travail : embauche, licenciement, fixation des salaires, législation autour du salaire minimum lorsqu’il existe ;
  • Indemnisation du chômage ;
  • Minima sociaux pour les personnes actives ;
  • Prélèvements assis sur les revenus du travail.
A

La politique de l’emploi au sens large

380
Q

Les deux sous-ensembles des politiques publiques qui visent à stimuler la création d’emploi ou à accompagner vers l’emploi des personnes qui en sont dépourvues :

  • Les politiques passives de l’emploi qui consistent à indemniser les chômeurs ou à subventionner les sorties du marché du travail ;
  • Les politiques actives de l’emploi qui regroupent le soutien à la création d’emploi, les services de formation et l’aide à la recherche d’emploi.
A

La politique de l’emploi au sens strict

381
Q

La substitution des dépenses actives (administration des politiques, formation, incitations à l’emploi et à la création d’entreprises, emploi protégé et réadaptation, création directe d’emploi)…

à des dépenses passives (indemnisation du chômage et préretraite)…

par les gouvernements dans leurs politiques d’indemnisation et de lutte contre le chômage.

A

L’activation des dépenses

382
Q

Le rapport entre le salaire minimum et le salaire médian.

Un ratio élevé signifie que la distribution des salaires est ramassée en bas de l’échelle, et qu’il bloque des rémunérations qui sans cela seraient plus faibles : dans ce cas, il profite aux salariés en bas de l’échelle, mais possiblement au détriment des chercheurs d’emploi.

A

Un outil pour évaluer la pertinence du salaire minimum

383
Q

Une quantité échangeable sur un marché, le marché du travail :

La demande de travail des entreprises y rencontre l’offre de travail des travailleurs.

L’ajustement s’y fait régulièrement, par un prix, le salaire réel, qui est le prix relatif du travail et des produits.

Les échecs de cet ajustement conduisent à différentes formes de chômage.

A

Définition du travail en économie

384
Q

Tous les individus en âge de travailler qui, à une période donnée, travaillent dans la production de biens et services, ou qui cherchent à travailler (OIT).

A

La population active

385
Q
  • La population de plus de 15 ans (définition de l’OIT et des États-Unis) ;
  • ou bien toute la population entre 15 et 64 ans (définition de l’OCDE et d’Eurostat).
A

La population en âge de travailler

386
Q

Le rapport entre la population active et la population en âge de travailler.

A

Le taux d’activité

387
Q

Les personnes non actives qui ne satisfont pas les trois critères du BIT pour être comptées comme chômeurs qui souhaiteraient travailler.

Par exemple, Eurostat identifiait en 2014 près de 12 M de personnes dans cette situation.

A

La main-d’oeuvre potentielle supplémentaire

388
Q

Représentation graphique des taux d’emplois vacants (en ordonnée) et des taux de chômage (en abscisse).

À fonctionnement du marché du travail inchangé, on se déplace le long de la courbe en fonction de l’évolution de l’économie ; une réforme structurelle doit conduire à un déplacement de la courbe elle-même.

Aux États-Unis, la courbe de Beveridge s’est déplacée vers la droite (dégradation de l’appariement) depuis 2000 (US Bureau of Labour Statistic, 2019), tandis que dans le même temps, celle de la zone euro s’est légèrement déplacée vers la gauche (Eurostat, 2019).

A

La courbe de Beveridge

389
Q

Le taux de change corrigé des prix relatifs, permettant de juger de l’évolution de la compétitivité prix.

Cette valeur n’a de sens que si on la compare à celle obtenue pour une autre année : ainsi, si le prix relatif des biens américain a augmenté plus vite que le prix relatif de la monnaie américaine par rapport à la monnaie japonaise, on devra considérer que le dollar s’est davantage apprécié en termes réels qu’en termes nominaux par rapport au yen.

A

Le taux de change réel

390
Q

(dit aussi triangle de Mundell)

Si les capitaux sont parfaitement mobiles et si le taux de change est fixe, la politique monétaire ne peut plus atteindre ses objectifs internes de stabilisation macro-économique (par exemple, baisser ses taux directeurs pour stimuler la demande agrégée, car cela déprécierait le taux de change), car le taux d’intérêt doit être fixé au niveau qui permet au taux de change nominal de rester constant.

Il est donc impossible d’avoir simultanément :

1° Des capitaux circulant librement ;

2° Un taux de change fixe ;

3° Une politique monétaire indépendante.

A

Le triangle d’incompatibilité monétaire

391
Q

Un secteur est considéré comme exposé à la concurrence internationale si le ratio des échanges (exportations + importations) à la valeur ajoutée brute aux prix courants est au moins égal à 20 %.

Sinon, le secteur est considéré comme abrité.

(Piton, 2015)

A

Secteur exposé et secteur abrité

392
Q

Système dans lequel la valeur de chaque monnaie nationale est fixée par un certain poids d’or.

Il a été généralisé à toutes les grandes économies dans les années 1880, persistant jusqu’à la première guerre mondiale.

Il a contribué à une expansion sans précédent des échanges, au développement des pays neufs vers lesquels se dirigeait l’épargne européenne et, accessoirement, à la fortune de l’Angleterre.

Il a impliqué des taux de change fixes entre les monnaies nationales et une stabilité des prix relatifs, favorable aux échanges.

A

Le système de l’étalon or

393
Q

Conditions d’échange d’une monnaie avec d’autres devises en vue d’effectuer des transactions internationales sur les biens et services.

A

Convertibilité d’une monnaie

394
Q

Le degré de flexibilité du taux de change.

Il doit être, avec le degré de convertibilité de sa monnaie nationale, déclaré par chaque pays au FMI.

A

Le régime de change

395
Q

Situation dans laquelle l’autorité monétaire fixe elle-même le taux de change (c’est-à-dire le prix de la monnaie nationale en monnaie étrangère), et soumet toute transaction de change à une autorisation préalable.

C’était le cas avant 1990 au sein du bloc soviétique, mais également en Europe de l’Ouest après la seconde guerre mondiale.

A

La non convertibilité

396
Q

I. Emprunt obligataire (non bancaire) émis sur les marchés financiers par une entité publique (collectivité, agence internationale, etc.) ou une entreprise, pour financer des projets contribuant à la transition écologique.

II. La différence par rapport aux obligations classiques tient dans les engagements pris par l’émetteur d’une part, sur l’usage précis des fonds récoltés qui doit porter sur des projets ayant un impact favorable sur l’environnement, et, d’autre part, sur la publication, chaque année, d’un rapport rendant compte aux investisseurs de la vie de ces projets.

A

Un green bond

397
Q

Le taux qui mesure la probabilité mensuelle de perdre son emploi pour une personne en emploi.

A

Le taux de perte d’emploi

398
Q

La situation patrimoniale d’une économie vis-à-vis de l’extérieur.

C’est-à-dire le stock d’actifs d’un pays vis-à-vis du reste du monde moins son stock d’engagements vis-à-vis du reste du monde.

La position extérieure nette est négative lorsque le stock de passif est supérieur au stock d’actif.

A

La position extérieur nette

399
Q

Le prix de la monnaie nationale calculé par rapport à un panier de monnaies.

→ C’est également un taux de change nominal.

A

Le taux de change effectif

400
Q

Le rôle de la banque centrale ou du gouvernement qui apporte une assistance aux intermédiaires financiers sous la forme de prêts d’urgence, de garanties, ou d’acquisitions d’actifs pour procurer les liquidités ou la santé financière requises pour mettre un terme aux paniques bancaires fondées sur des retraits de dépôts à court terme.

(Calomiris, Flandreau et Laeven, 2016)

A

Le rôle de prêteur en dernier ressort

401
Q

Dit également « prêt sécurisé ».

Prêt pour lequel des titres sont apportés en garantie.

Il est dit « surgaranti » lorsque le collatéral vaut plus que la somme empruntée.

A

Le prêt garanti

402
Q

La comptabilité qui s’attache à quantifier les quatre facteurs de la croissance de long terme.

A

La comptabilité de la croissance

403
Q

La théorie qui cherche à comprendre le rôle et les caractéristiques des déterminants de la croissance à long terme, ainsi que leurs interactions, en s’appuyant sur les comportements individuels rationnels de maximisation du bien-être.

A

La théorie de la croissance

404
Q

La productivité globale des facteurs (PGF) mesure l’efficacité de la combinaison du travail et du capital, tandis que la productivité du travail mesure l’efficacité du seul travail.

Comme la PGF, la productivité du travail peut contribuer à l’augmentation du PIB par habitant.

A

Distinction PGF/productivité du travail

405
Q

Évaluation du prix d’un bien ou d’un service en fonction du bénéfice qu’il procure.

Ainsi, dans le cas des ordinateurs, le prix hédonique prend en compte la capacité de stockage, la vitesse du processeur, la résolution de l’écran, etc.

A

L’indice de prix hédonique

406
Q

La croissance forte des revenus dans le monde occidental à partir de la révolution industrielle, et la divergence progressive concomitante des niveaux de vie par rapport au reste du monde.

Depuis la seconde moitié du XXe siècle, elle s’est arrêtée et montre même des signes d’inversion.

A

La « grande divergence »

407
Q

Les changements dans la dispersion des niveaux de revenus entre les pays au cours du temps, lorsque les écarts à la moyenne se réduisent au cours de la période étudiée.

Il s’agit donc de comparer un indicateur de dispersion, calculé pour la fin de la période, au même indicateur calculé pour le début de la période.

A

La σ-convergence

(sigma)

408
Q

Les dynamiques de rattrapage et de convergence des niveaux de revenus des pays les plus pauvres avec ceux des pays riches.

A

La β-convergence

409
Q

La situation dans laquelle les économies initialement plus pauvres connaissent des taux de croissance par tête plus élevés que les économies initialement riches.

A

La convergence absolue ou inconditionnelle

410
Q

La convergence à long terme entre deux ou plusieurs pays reposant sur le partage de facteurs structurants similaires.

Par exemple, il n’apparaît pas de β-convergence mondiale, mais il y a une convergence entre les pays de l’OCDE.

A

La convergence conditionnelle

411
Q

Les groupes de pays comparables au sein desquels on observe une β-convergence.

Par exemple, les pays de l’OCDE.

A

Les clubs de convergence

412
Q

Les inégalités entre ménages dans le monde, sans tenir compte de leur pays d’origine.

A

Les inégalités mondiales

413
Q

La rente attachée au pays de naissance dont bénéficient les populations au sein de la distribution mondiale des revenus (Milanovic, 2016).

Elle s’est atténuée à la fin des années 2000.

A

La prime de citoyenneté

414
Q

Si le rendement marginal du capital est décroissant, les incitations à accumuler du capital s’épuisent progressivement, de sorte que seul un flux constant d’innovations permet d’assurer la croissance du PIB par tête.

A

Théories de la croissance jusque dans les années 1980

415
Q

Théorie développée dans les années 1980, s’intéressant aux déterminants de la productivité globale des facteurs.

A

Théorie de la croissance endogène

416
Q

Dans le modèle de Solow et Swan, le moment où le capital et le PIB se stabilisent, en raison de la disparition du rendement marginal du capital.

Le PIB croît alors au rythme de la croissance démographique et du progrès technique lorsqu’il existe.

Le taux de croissance du PIB ne dépend plus du taux d’épargne : il est vain de chercher à l’influencer par des politiques d’encouragement à l’épargne ou à l’investissement.

A

Équilibre stationnaire

417
Q

Si le taux d’intérêt est durablement inférieur au taux de croissance, il y a « trop » de capital et le revenu serait mieux employé à consommer.

Il s’agit de la situation des pays où les incitations à investir sont trop fortes, comme la Chine ou Singapour décrite par Young (A tale of two cities, 1992).

A

Inefficience dynamique

418
Q

Les innovations :

1° Sur les produits ;

2° Sur les procédés ;

3° Sur les débouchés ;

4° Sur les matières premières ;

5° Sur l’organisation des entreprises

A

Les cinq types d’innovations distinguées par J. Schumpeter

419
Q

« Je ne crois pas que Josef Schumpeter ait raison de faire de l’entrepreneur le deus ex machina. Je crois obstinément que c’est le mouvement d’ensemble qui est déterminant et que tout capitalisme est à la mesure, en premier lieu, des économies qui lui sont sous-jacentes ».

Fernand Braudel, La dynamique du capitalisme, 1985

A

À propos de l’entrepreneur

420
Q

La mobilité de la main-d’œuvre (géographiquement et entre secteurs) est limitée et les réallocations de main-d’œuvre s’accompagnent généralement de pertes de salaire substantielles.

Tandis que la destruction d’emplois est immédiate, leur création ne se matérialise que lentement, ce qui est politiquement difficile à accepter.

A

Les obstacles au laisser-faire de la destruction créatrice en Europe

421
Q

L’innovation consiste en l’extension non qualitative d’une gamme de produits substituables.

Ce mécanisme est notamment lié à la libéralisation commerciale.

A

La différenciation horizontale

422
Q

L’innovation consiste à améliorer la qualité de produits substituables : chaque nouveau produit repousse la frontière technologique et évince, in fine, le précédent.

Par exemple : la photographie numérique.

A

La différenciation verticale

423
Q

1° La libéralisation stimule la concurrence, poussant les entreprises à innover ;

2° Le commerce international et les IDE favorisent les transferts de technologies et de savoir-faire ;

3° Les entreprises peuvent réaliser davantage d’économies d’échelle ;

4° Le commerce permet d’organiser les chaînes de valeur au niveau mondial.

A

Les liens entre commerce international et croissance

424
Q

L’utilité des consommateurs augmente avec le nombre de variétés disponibles de produits substituables au sein de leur panier de consommation.

Par exemple : avoir le choix entre Renault ou Toyota.

A

La préférence pour la diversité

425
Q

Un bien produit par une entreprise n’étant pas parfaitement substituable aux autres variétés présentes sur le marché, chaque entreprise bénéficie d’un certain pouvoir de monopole : elle peut fixer un prix supérieur à son coût marginal.

En économie ouverte, cela fournit à la fois :

  • Une incitation à l’innovation produit (recherche de ce monopole) ;
  • Et un mécanisme de croissance endogène, car les rendements du capital sont croissants du fait de l’existence de coûts fixes.
A

La concurrence monopolistique

426
Q

Description de la tension entre :

Les forces de dispersion liées aux coûts de transport des biens ;

Et les forces d’agglomération liées à la taille des marchés et à l’existence de coûts fixes.

Quand le coût de transport est faible, les forces d’agglomération prennent le dessus et les activités se regroupent géographiquement. L’équilibre est discontinu, catastrophique au sens mathématique du terme : une petite modification de l’environnement des entreprises peut conduire à une délocalisation brutale des activités.

A

Le modèle coeur-périphérie

427
Q

Un effet de taille du marché : les entreprises ont tendance à s’implanter sur le marché le plus grand et à exporter vers le marché le plus petit (économisant ainsi les coûts de transport) ;

Un effet de coût de la vie : la concentration des activités augmente localement le pouvoir d’achat, car les consommateurs importent moins et économisent ainsi les coûts de transport ;

Un effet pro-concurrentiel : les entreprises tendent à s’implanter dans les régions où il y a peu de concurrents ;

Un effet de congestion : l’implantation d’entreprises dans une région déjà dense fait monter les salaires localement, ce qui limite le gain d’agglomération.

A

La dynamique de localisation

428
Q

1° Les inégalités des revenus entraînent l’inégalité des chances ;

2° Le gouvernement peut être tenté d’assouplir excessivement les conditions de crédit pour les ménages les plus pauvres ;

3° Les inégalités des revenus sont des facteurs d’instabilité ou de blocage politique, lesquels peuvent décourager l’investissement ;

4° Dans un régime démocratique, l’inégalité peut faire pencher les choix politiques en faveur de la redistribution plutôt que de l’incitation à créer des richesses ;

5° Les inégalités peuvent aussi affaiblir le soutien aux institutions ou aux régimes favorables à la croissance.

A

Les canaux par lesquels les inégalités affectent négativement la croissance

429
Q

L’inégalité des revenus entraîne souvent aussi une inégalité des chances.

L’impossibilité d’accéder au marché du crédit empêche les plus pauvres d’investir, que ce soit dans le capital physique ou dans l’éducation → intérêt du micro-crédit popularisé par Muhammad Yunus, qui permet de desserrer cette contrainte.

A

La trappe à pauvreté (par le marché)

430
Q

Incertitudes sur le sens de la causalité :

  • Les institutions sont-elles la cause ou la conséquence du développement économique ?
  • La qualité des institutions est-elle corrélée au niveau de développement ou au rythme de la croissance ?
A

La corrélation entre PIB et indicateurs de gouvernance

431
Q

La stabilité des prix repose sur un seul instrument, la politique monétaire, tandis que la recherche de la croissance suppose de jouer simultanément sur plusieurs registres, au risque :
- d’une certaine dispersion ;
- de « listes à la Prévert » sans priorisation particulière.

A

Différence entre la gestion politique de la stabilité des prix et celle de la croissance

432
Q

Stratégie de croissance à 10 ans formulée en mars 2010 par l’UE, qui identifie cinq grandes priorités, associées à cinq objectifs quantifiables à l’horizon 2020 :

1° porter à 75 % le taux d’emploi de la population âgée de 20 à 64 ans ;

2° Investir 3 % du PIB dans la R&D ;

Objectifs 20-20-20 : réduire les émissions de GES de 20 %, réaliser 20 % d’économies d’énergie et porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans son bilan énergétique ;

4° Ramener le taux d’abandon scolaire à moins de 10 % et faire en sorte que 40 % des jeunes au moins obtiennent un diplôme de l’enseignement supérieur ;

Réduire de 20 millions le nombre de personnes menacées par la pauvreté.

Le rapport annuel 2016 montre que les difficultés qui demeurent concernent l’emploi, la R&D et la réduction de la pauvreté, tandis que les objectifs étaient susceptibles d’être atteints pour l’énergie, la préservation du climat et l’éducation.

A

Europe 2020

433
Q

Les comportements de précaution : une instabilité macro-économique élevée conduit les entreprises et les ménages à adopter des comportements de précaution face aux risques qui sont néfastes à la croissance à long terme. Par exemple :
- une incertitude accrue sur le rendement des projets d’investissement élève leur seuil de rentabilité et retarde leur mise en œuvre ;
- de l’incertitude sur le revenu des ménages conduit ces derniers à constituer une épargne de précaution dans des placements sans risque, et donc improductifs, comme les bons du Trésor ;

L’hystérèse du chômage : lorsqu’un salarié perd son emploi à l’occasion d’une récession et se retrouve au chômage, ses compétences se dégradent et son employabilité diminue, jusqu’à ce qu’une irréversibilité se crée ;

La destruction créatrice : selon Schumpeter, le travail et le capital libérés par la faillite des entreprises peu productives sont réemployés dans des entreprises plus productives, ce qui élève la productivité d’ensemble.

Les 2° et 3° sont discutées.

A

Les arguments rejetant l’hypothèse d’une indépendance complète entre conjoncture et tendance

434
Q

Les brevets déposés simultanément en Europe, aux États-Unis et au Japon.

A

Les brevets triadiques

435
Q

Courbe proposée par Milanovic, représentant la croissance moyenne entre 1988 et 2008 des revenus des ménages (en ordonnée) par percentile de la population mondiale (en abscisse) :

Une fraction significative des ménages chinois et indiens ont atteint le statut de classe moyenne, tandis que la situation de la classe moyenne supérieure des pays développés n’a pas évolué favorablement.

A

La courbe éléphant

436
Q

Il s’agit du taux d’intérêt réel qui assure l’équilibre épargne-investissement à un niveau de PIB correspondant au plein-emploi, autrement dit qui maintient la production à son niveau potentiel (Knut Wicksell, 1898).

Il est donc assimilable à la rentabilité de l’investissement.

A

Le taux d’intérêt naturel

437
Q

L’efficience globale avec laquelle les facteurs travail et capital sont conjointement utilisés dans le processus de production (OCDE).

Synonyme de PGF.

A

Productivité multifactorielle

438
Q

I. A. Pour David Ricardo (Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817), si un pays jouit d’avantages absolus dans toutes les productions :

  • l’échange international reste possible ;
  • et toujours mutuellement bénéfique pour les co-échangistes.

B. Les pays doivent se spécialiser dans les productions dans lesquelles ils disposent de l’avantage relativement le plus grand.

II. Il prend pour exemple le drap fabriqué en Angleterre et le vin produit au Portugal.

A

Avantage comparatif

439
Q

Rapport :

  • entre la valeur ajoutée et la quantité de travail représentée par les effectifs

ou

  • entre le produit de l’effectif et le nombre d’heures travaillées (soit l’activité de la main-d’œuvre).
A

Productivité apparente du travail

440
Q

Le progrès technique ;

L’accumulation du capital productif (infrastructures et machines servant à produire des biens et de services), qui incorpore à des degrés divers le progrès technique ;

L’amélioration du savoir-faire, du niveau d’éducation et de l’organisation du travail en général ;

L’intégration croissante des nations par le commerce, l’investissement et les échanges économiques et intellectuels.

A

Les facteurs principaux de la croissance à long terme du PIB par tête

441
Q

L’offre et la demande sont élastiques au prix.

L’offre est parfaitement élastique au salaire minimum : un très grand nombre d’actifs sont prêts à accepter un travail à ce salaire. Il n’y a pas lieu de craindre qu’une part des allègements de cotisations sociales se traduise en hausse du salaire.

La demande est également élastique.

A

L’élasticité de la demande et de l’offre de travail peu qualifié

442
Q

Autre indicateur du bon fonctionnement du marché du travail.

Mesure de la capacité du marché du travail à apparier l’offre de travail (demandes d’emploi) et la demande de travail (offres d’emploi).

Pour le mesurer, on observe la relation entre le taux de chômage et le taux d’emploi vacant. Cette relation est représentée visuellement par la courbe de Beveridge (cf. graphique).

A

L’appariement

443
Q

Dit également coin fiscalo-social.

Il s’agit de l’écart entre :

  • Le coût du travail : la somme du salaire brut versé aux travailleurs et des cotisations sociales employeur ;
  • Et le salaire net : le salaire brut perçu par les travailleurs, diminué des cotisations sociales des salariés et éventuellement de l’impôt sur le revenu.

Il introduit une distorsion dont le résultat est un niveau d’emploi plus faible, c’est-à-dire un emploi d’équilibre inférieur.

La distribution du processus d’ajustement entre le coût du travail et les variations de l’emploi dépend des élasticités respectives de l’offre et de la demande de travail.

A

Le coin fiscal

444
Q

La corrélation entre l’inflation et le taux de chômage :

  • Lorsque les salaires augmentent, le chômage diminue et les prix augmentent ;
  • A l’inverse, lorsque le chômage augmente, l’inflation diminue.
    ⚠️ Toutefois, à court terme, la hausse de la productivité permet d’absorber l’inflation en cas de progression du pouvoir d’achat.
A

La courbe de Phillips

445
Q

Mis en évidence par Layard, Nickell, Jackman en 1991

Modèle analysant plus finement que le Nairu les déterminants du taux de chômage d’équilibre et les reliant à des déterminants structurels explicites.

Il fait référence au croisement d’une courbe décrivant la fixation du salaire réel comme une fonction décroissante du taux de chômage (Wage setting - WS), et d’une courbe décrivant la formation des prix relativement au salaire comme une fonction croissante du taux de chômage (Price setting - PS).

La courbe PS est croissante parce que le rapport du prix au salaire, P/W, est d’autant plus élevé que la conjoncture est bonne et le chômage faible.

L’intersection des deux courbes donne le taux de chômage d’équilibre à long terme.

A

Le modèle WS-PS

446
Q

Le moindre coût budgétaire par emploi créé, en raison du niveau du salaire ;

L’élasticité de l’offre de travail, qui est beaucoup plus faible pour le travail qualifié : certains segments sont même en plein emploi, ce qui implique que des allégements se traduiront par des hausses de salaire ;

La plus forte élasticité de la demande de travail à son coût pour les bas salaires que pour les salaires plus élevés ;

L’impact indirect du coût du travail peu qualifié sur la compétitivité, via le prix des services consommés par l’industrie : gardiennage, nettoyage, etc.

A

Les arguments en faveur des allégements ciblés sur les bas salaires

447
Q

Créée en 2015 par la fusion du RSA-activité et de la prime pour l’emploi, deux dispositifs qui souffraient, pour le premier, d’un faible taux de recours (un tiers seulement des bénéficiaires faisaient valoir leur droit) et, pour le second, d’un ciblage insuffisant.

Elle apporte un complément de revenu mensuel aux personnes de plus de 18 ans dont le revenu d’activité est compris entre 0,8 et 1,3 SMIC, constituant ainsi une incitation à l’emploi. En 2017, elle bénéficiait à 2,5 millions de foyers soit 5 M de personnes. Son montant moyen était de 156 €/mois.

A

La prime d’activité

448
Q

Trois volets de réformes en Allemagne, mis en œuvre par quatre paquets législatifs (Hartz I à Hartz IV) entre 2003 et 2005 :

Amélioration des services de l’emploi : gestion axée sur les résultats ou la concurrence ouverte entre les fournisseurs de services publics privés et publics ;

Réforme de l’indemnisation du chômage, qui a introduit des sanctions pour inciter à la recherche et à l’acceptation d’emploi. La durée d’indemnisation a été réduite : après un an, les allocations chômage sont fusionnées avec les prestations sociales et ne sont plus liées à l’ancien salaire ;

Déréglementation des marchés du travail pour encourager la demande de main-d’oeuvre, notamment grâce à l’expansion des contrats de travail temporaires (mini-jobs) et aux emplois à contributions sociales réduites (midijobs).

→ Entre 2005 et 2008, le taux de chômage a diminué de 3,5 points et a continué de se réduire après l’épisode de la crise financière.

A

Les réformes Hartz

449
Q

Le taux qui mesure la probabilité de retrouver un emploi dans le mois qui vient pour une personne au chômage.

* Indicateur du rapport Plein emploi de 2000 du Conseil d’Analyse Economique (CAE)

A

Le taux de sortie du chômage

450
Q

L’accumulation de capital productif, qui va élever mécaniquement la productivité du travail (chaque travailleur est plus productif, car mieux équipé), mais non la productivité globale des facteurs.

On parle aussi d’augmentation de l’intensité capitalistique du processus de production.

A

L’approfondissement en capital

451
Q

Le revenu perçu par les ménages et les entreprises sans personnalité morale.

A

Le revenu des ménages

452
Q

Revenus d’activité, revenus du patrimoine, transferts en provenance d’autres ménages et prestations sociales, nets des impôts directs.

(Insee)

A

Revenu disponible des ménages

453
Q

I. Un bien dont la demande diminue si son prix diminue. Généralement, il est lié à un effet revenu qui contrecarre l’effet substitution.

Par exemple, lorsque le prix de la margarine diminue, le pouvoir d’achat augmente, ce qui permet d’acheter plus de beurre - et donc moins de margarine.

II. On peut aussi le définir relativement, c’est-à-dire comme un bien dont la hausse du prix réduit l’éventail des choix dans un environnement déjà limité et conduit à ne pouvoir acquérir que davantage de ce bien conformément aux besoins de l’acheteur.

A

Un bien Giffen

454
Q

Mesure de la sensibilité de la demande d’un bien par rapport à la variation du revenu.

On distingue :

  • Les biens normaux : lorsque le revenu s’élève, ils sont davantage demandés ;
  • Les biens inférieurs : lorsque le revenu s’élève, leur quantité demandée baisse.
A

L’élasticité-revenu

455
Q

Ou « Monnaie fiduciaire » (de fiducia, la confiance).

Monnaie n’ayant pas de valeur intrinsèque.

Celle-ci dépend ordinairement de l’existence d’un cours légal et de la confiance générale dans celui qui l’émet.

A

La monnaie fiat

(également)

456
Q

I. Système européen des comptes économiques intégrés :

Système de comptabilité nationale mis au point par la CEE en 1970 et progressivement appliqué par les États membres.

II. Le SEC 2010 est en vigueur depuis 2014 :

  • Les échanges extérieurs sont fondés sur la notion de propriété ;
  • Ainsi, les biens envoyés à l’étranger pour travail à façon ne sont pas directement comptabilisés en exportations/importations. On ne comptabilise comme importation/exportation qu’un montant égal à la différence de valeur entre le produit fini et les intrants.
A

SEC

457
Q

Étude du fonctionnement des systèmes économiques, caractérisée :

  • par le regroupement des acteurs en sous-ensembles poursuivant leur fonction principale ;
  • et par la mise en relation des flux économiques circulant entre ces sous-ensembles.
A

Macroéconomie

458
Q

I. Il peut exister un écart entre la dépense prévue par les agents économiques et la dépense effective.

II. A. Si la seconde est inférieure à la première, les entreprises se retrouvent avec des stocks et le revenu diminue.

B. L’État peut intervenir pour augmenter les dépenses et résorber l’écart : cet effet multiplicateur sera amplifié ou atténué en fonction de la propension marginale à consommer.

A

L’effet multiplicateur

459
Q

Qui peut imposer un prix plus ou moins élevé sans risquer de perdre des parts de marché, par opposition à price taker.

A

Price maker

460
Q

Qui ajuste ses prix en fonction de ceux du marché, par opposition à price maker.

A

Price taker

461
Q

En finance, opération permettant de faire un gain certain, résultant d’une occasion par nature éphémère puisqu’étant appelée à être saisie dès qu’elle est perçue.

⚠️ Le caractère « certain » du gain est à relativiser : le coût de recherche des occasions est parfois supérieure aux gains des arbitrages.

📚 L’absence d’occasions d’arbitrage est une caractéristique des marchés financiers, puisque ceux-ci sont saisis en permanence.

A

Un arbitrage

462
Q

Le Price Earning Ratio (ratio sur bénéfice par action) :

Cours de l’action divisé par le bénéfice.

Plus il est élevé :

  • plus l’entreprise est chère par rapport à ses bénéfices ;
  • plus les bénéfices attendus sont importants.
A

Le PER

463
Q

Un marché sur lequel sont garantis des prix concurrentiels, même s’il est dominé par un seul ou un petit nombre d’acteurs, en raison de son accessibilité à de nouveaux entrants.

A

Un marché contestable

464
Q

Les ventes déclarées par les entreprises du secteur à l’exportation et qui comprennent les livraisons intracommunautaires.

(Insee)

A

Les exportations

465
Q

L’ensemble des biens et des services fournis par des non-résidents à des résidents, à titre onéreux ou gratuit

(INSEE)

A

Les importations

466
Q

…ses sorties nettes de capitaux diminuent :

À l’étranger, on se procure moins de monnaie nationale en vue d’acheter ses produits.

⚠️ Selon un principe comptable, les sorties nettes de capitaux doivent égaler les exportations nettes.

A

Lorsqu’un pays importe…

467
Q

…ses sorties nettes de capitaux augmentent :

Les acheteurs étrangers doivent se procurer la monnaie locale pour effectuer leurs achats.

⚠️ Selon un principe comptable, les sorties nettes de capitaux doivent égaler les exportations nettes.

A

Lorsqu’un pays exporte…

468
Q

I. Le phénomène par lequel le déficit budgétaire et le déficit commercial sont liés.

II. Lorsque le déficit budgétaire d’un État s’accroît, la quantité de fonds prêtables diminue.

Le taux d’intérêt réel des fonds prêtables augmente donc, entraînant une appréciation du taux de change réel (qui est fonction de l’offre de monnaie disponible et de la demande nationale de monnaie domestique). L’équilibre de la balance commerciale se trouve alors dégradé.

Le phénomène s’est produit au début des années 1980, sous Reagan.

A

Les déficits jumeaux

469
Q

I. La sortie de marché d’une entreprise intervient lorsque la recette obtenue par cette entreprise en produisant est inférieure à son coût variable de production.

La sortie peut être temporaire ou définitive.

II. Par exemple, en 2008, les ventes de voitures (immatriculations) en Europe de l’Ouest ont connu une baisse de 8,4 % par rapport à 2007.

→ Honda a stoppé sa production pendant quatre mois au Royaume-Uni en 2009 ; en Belgique, General motors a fermé une usine à Anvers.

A

Conditions de sortie du marché pour une entreprise

470
Q

La somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d’activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d’activité).

A

Le PIB (définition 1 de l’Insee)

471
Q

La somme des emplois finaux intérieurs de biens et de services (consommation finale effective, formation brute de capital fixe, variations de stocks), plus les exportations, moins les importations.

A

Le PIB (définition 2 de l’Insee)

472
Q

La somme des emplois des comptes d’exploitation des secteurs institutionnels : rémunération des salariés, impôts sur la production et les importations moins les subventions, excédent brut d’exploitation et revenu mixte (rémunération des travaux effectués par le propriétaire d’une entreprise non constituée en société).

A

Le PIB (définition 3 de l’Insee)

473
Q

Produit intérieur brut.

L’Insee en propose trois définitions :

La somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d’activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d’activité) ;

La somme des emplois finaux intérieurs de biens et de services (consommation finale effective, formation brute de capital fixe, variations de stocks), plus les exportations, moins les importations ;

La somme des emplois des comptes d’exploitation des secteurs institutionnels : rémunération des salariés, impôts sur la production et les importations moins les subventions, excédent brut d’exploitation et revenu mixte.

⚠️ C’est l’agrégat principal du SEC (Système européen des comptes)

A

Le PIB

474
Q

📚 Définition internationale adoptée en 1982.

Un chômeur est une personne :

  • En âge de travailler (15 ans ou plus) ;
  • Sans emploi (n’a pas travaillé au moins une heure durant une semaine de référence) ;
  • Disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
  • Ayant cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en ayant trouvé un qui commence dans moins de trois mois.
A

Définition du chômage au sens du BIT

475
Q

I. La somme des revenus perçus, au cours d’une période donnée, par les agents économiques nationaux.

II. Il s’agit de la somme :

du PIB ;

2° et du solde des flux de revenus primaires avec le reste du monde.

A

Le revenu national brut

476
Q

(formation brute de capital fixe)

Les acquisitions moins les cessions d’actifs fixes réalisées par les producteurs résidents.

(INSEE)

A

La FBCF

477
Q

Le revenu national brut - la consommation de capital fixe.

A

Revenu national net

478
Q

La production annuelle de richesses créées par les résidents permanents d’un pays sur le sol national ou à l’étranger.

A

Le produit national brut

479
Q

Produit national brut diminué de la consommation de capital fixe (ou dépréciation des actifs).

A

Produit national net

480
Q

L’économie politique est la science de l’administration des ressources rares dans une société humaine, « en raison de la tension qui existe entre les désirs illimités et les moyens limités des sujets économiques »​ (Oskar Lange, 1904-1965).

A

La rareté comme élément de définition de l’économie

481
Q

Les actifs corporels ou incorporels issus de processus de production et utilisés de façon répétée ou continue dans d’autres processus de production pendant au moins un an.

(Insee)

A

Les actifs fixes

482
Q

Cas dans lequel une personne tire parti, dans des conditions moralement répréhensibles, d’informations qu’elle est la seule à posséder.

→ cf. la notion d’asymétrie d’information (Akerlof, Spence et Stiglitz ont eu le Prix Nobel en 2001 pour leurs travaux dans ce domaine).

A

L’aléa moral

483
Q

Mesure du coût global des biens et services achetés par un consommateur représentatif sur une période donnée (par l’Insee en France, par Eurostat pour l’UE).

A

Indice des prix à la consommation

484
Q

La limite du panier de consommation que le revenu du consommateur lui permet d’acheter.

A

La contrainte budgétaire

(ménages)

485
Q

L’ensemble des différents paniers de biens qui apportent au consommateur une satisfaction équivalente.

A

La courbe d’indifférence

486
Q

M1 = billets et dépôts sur les comptes courants.

M2 = M1 + dépôts avec préavis à trois mois ou plus et dépôts à terme de 2 ans ou moins.

M3 = M2 + les titres repos et les titres de créances émis à 2 ans au moins.

A

Les agrégats monétaires

487
Q

Sensibilité de la variation :

  • de la demande par rapport au prix (relation normalement négative) ;
  • ou de l’offre par rapport au prix (relation normalement positive).
A

Élasticité-prix

488
Q

Diminution de la production (à la suite d’un choc négatif) accompagnée d’une hausse des prix (puisque la demande persiste).

A

La stagflation

489
Q

L’État doit chercher à maximiser l’utilité totale des individus qui composent la société.

Jeremy Bentham (1748-1832) et John Stuart Mill (1806-1873).

A

L’utilitarisme

490
Q

Un certificat de dette qui spécifie les obligations de l’emprunteur auprès du détenteur de l’obligation.

A

Une obligation

491
Q
  • la date de maturité, c’est-à-dire la date de remboursement ;
  • les intérêts versés à échéance régulière jusqu’au terme ;
  • le risque, en l’occurrence la probabilité d’un défaut.
A

Caractéristiques d’une obligation

492
Q

Le degré de substituabilité entre les divers biens.

Le lieu où est disponible un bien peut aussi conduire à l’établissement d’un monopole, selon les coûts de déplacement pour les acheteurs.

A

Ce qui différencie le bien de monopole du bien en concurrence

493
Q

μV = pT

où μ (mu) est la masse monétaire,

V la vitesse de circulation de la monnaie,

p le prix des biens (le facteur de déformation de la monnaie),

T le volume de transaction.

Au plein emploi des facteurs de production, les hypothèses néoclassiques supposent que V et T sont stables. Ceci engendre qu’une hausse de μ aura forcément comme impact une hausse de p afin de garder l’égalité. Dit autrement, une hausse de la monnaie en circulation fait augmenter les prix.

A

Équation quantitative de la monnaie

494
Q

Branche de l’économie politique qui analyse le comportement des unités individuelles considérées comme libres et isolées à propos des opérations de choix et de décision dans la production, l’investissement et l’épargne.

A

Microéconomie

495
Q

Tous les biens et services acquis par les ménages résidents pour la satisfaction de leurs besoins, que ces acquisitions aient fait, ou non, l’objet d’une dépense de leur part.

A

Consommation effective des ménages

496
Q

1° Les opérations d’open-market ;

2° Le taux de refinancement ;

3° Les réserves obligatoires.

A

Les outils de contrôle monétaire de la banque centrale

497
Q

Une phase du cycle économique marquée par une décélération prononcée de la croissance, voire par une véritable stagnation pouvant comporter une diminution du niveau de la production globale.

Cf. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/etats-unis-l-histoire-montre-que-la-hausse-des-taux-de-la-fed-ne-suffira-pas-a-eviter-une-recession-917025.html

A

Une récession

498
Q

Élasticité-prix de la demande =

variation en pourcentage des quantités demandées/

variation en pourcentage du prix

📚 Par convention, on considèrera que les élasticités-prix sont des nombres positifs (valeur absolue). Dès lors, une élasticité-prix plus grande implique une plus grande réactivité des quantités demandées au prix.

A

Le calcul de l’élasticité-prix de la demande

499
Q

La répartition de la charge effective de l’impôt entre les différents agents économiques.

A

L’incidence fiscale

500
Q

Les contribuables se trouvant dans la même situation acquittent la même somme au titre de l’impôt.

A

L’équité horizontale

501
Q

Concept normatif dont la définition peut varier selon les cas de figure :

  1. Selon certains, elle suppose que les contribuables dont les revenus sont plus élevés doivent payer proportionnellement plus que les autres contribuables ;
  2. En pratique, les États mettent en œuvre l’équité verticale différemment selon leur volonté de réduire les variations de revenus ou selon qu’elle s’applique aux revenus perçus sur une période donnée ou sur l’ensemble des revenus perçus au cours de la vie.

L’équité entre contribuables est habituellement prise en compte dès la conception du système d’impôt sur le revenu et de transferts.

A

L’équité verticale

502
Q

Le coût moyen total de long terme ne varie pas alors que la production augmente.

A

Le rendement d’échelle constant

503
Q

Le coût moyen total de long terme augmente lorsque la production augmente.

Elle provient des problèmes de coordination inhérent à toute organisation.

A

La déséconomie d’échelle

504
Q

Le coût moyen total de long terme diminue lorsque la production augmente.

Il provient de la spécialisation permise par des volumes de production important.

A

L’économie d’échelle

505
Q

Situation dans laquelle une entreprise unique peut servir le marché entier à un coût inférieur à celui affiché par deux firmes ou plus.

A

Monopole naturel

506
Q

Un marché dominé par un petit nombre de vendeurs.

A

Un marché concentré

507
Q

La part de marché totale des x plus grosses entreprises du marché.

Par exemple, CR5 = 80 % signifie que 5 entreprises se partagent 80 % du marché.

(CR : concentration ratio)

A

Le taux de concentration

508
Q

Les intrants utilisés pour produire des biens et des services.

A

Les facteurs de production

509
Q

Un type de marché sur lequel il existe de nombreux offreurs pour un unique demandeur.

A

Un monopsone

510
Q

Le ratio de la distance verticale sur la distance horizontale parcourue par une courbe sur un graphique.

A

La pente

511
Q

Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment (taux de chômage non accélérateur de l’inflation).

Le « taux de chômage d’équilibre vers lequel le chômage converge, en l’absence de chocs d’offre temporaires, une fois que le processus d’ajustement dynamique de l’inflation est achevé » (OCDE)

En d’autres termes, le taux de chômage en deça duquel les travailleurs se trouvent en position de force pour obtenir des hausses de salaires, provoquant alors une hausse de l’inflation.

A

Le NAIRU

512
Q

Les substituts parfaits : si le consommateur est parfaitement indifférent, la courbure de la courbe d’indifférence est peu marquée. Par exemple, on sera toujours prêt à échanger une pièce de 50 centimes contre 5 pièces de 10 centimes.

Les compléments parfaits : si un bien n’intéresse le consommateur que dans son rapport à un autre bien, la courbe sera en angle droit. Par exemple, les paires de chaussures.

A

Les cas extrêmes de courbes d’indifférence

513
Q

La variation de la consommation résultant d’une variation du revenu qui amène le consommateur sur une courbe d’indifférence plus haute ou plus basse.

Par exemple, si le revenue augmente, on peut acheter à la fois plus de pizzas et de soda.

A

L’effet revenu (sur la consommation d’un bien)

514
Q

La variation de la consommation résultant d’une variation de prix qui fait évoluer le consommateur le long d’une courbe d’indifférence.

Cette nouvelle position correspond à un taux marginal de substitution différent.

Par exemple, le prix du soda ayant diminué, le consommateur privilégiera son achat car il peut s’en procurer de plus grandes quantités que de pizzas.

A

L’effet substitution (sur la consommation d’un bien)

515
Q

La mesure de l’évolution des prix des biens et services à volume constant. On l’obtient en multipliant par 100 le ratio du PIB nominal sur le PIB réel.

Cet indicateur sera donc forcément égal à 100 pour l’année de base.

A

Le déflateur du PIB

516
Q

L’Insee se réfère aux déflateurs :

  • du PIB ;
  • de la dépense de consommation finale ;
  • de la formation de capital brut ;
  • des exportations et des importations.

Ils mesurent les variations de prix dans leurs domaines respectifs et sont utilisés pour corriger les agrégats des effets de l’inflation.

A

Les déflateurs

517
Q

Le déflateur mesure les prix de tous les biens et services produits domestiquement, tandis que l’IPC mesure les prix de tous les biens et services achetés par les consommateurs, à partir d’un panier de biens.

A

Différence entre le déflateur du PIB et l’indice des prix à la consommation

518
Q

L’aptitude de l’individu à travailler.

Il se compose de la santé et des connaissances (ie compétences et le savoir-faire).

A

Le capital humain

519
Q

Le facteur de production originel, objet du travail humain.

Il se compose de l’espace, des matières premières et de l’énergie.

A

Les ressources naturelles

520
Q

La date de remboursement d’un emprunt.

A

La date de maturité

521
Q

La durée qui sépare de la date de maturité.

A

Le terme d’une obligation

522
Q

Credit default swaps

Des produits dérivés permettant de s’assurer contre le défaut d’un sous-jacent (entreprise ou souverain).

L’acheteur verse une prime au vendeur, qui s’engage à rembourser la dette en cas d’événement de crédit.

⚠️ Les CDS permettent des opérations hors bilan, en transférant le risque de crédit de l’acheteur vers le vendeur.

A

Les CDS

523
Q

Collateralized debt obligations

Des titrisations de dettes, que l’on organise en tranches au sein de produits complexes.

Les CDOs ont posé des problèmes lorsque les souscripteurs des crédits hypothécaires subprime (marchés des emprunteurs les plus susceptibles de faire défaut, par opposition au prime market) ont commencé à faire défaut.

A

Les CDOs

524
Q

Enquête de l’Insee visant à observer le marché du travail de manière structurelle et conjoncturelle. Elle est réalisée chaque semaine et diffusée chaque trimestre (depuis 2003).

C’est la seule source fournissant une mesure des concepts d’activité, de chômage et d’emploi tels qu’ils sont définis par le Bureau international du travail (BIT).

A

Enquête emploi en continu

525
Q

Un syndicat est une forme de cartel, qui désire exercer un pouvoir de marché.

Il réunira les travailleurs qui pourront se comporter comme un groupe lors des négociations collectives, et organiser des grèves pour influencer les conditions de travail.

A

La vision économique des syndicats

526
Q
  1. L’illusion inflationniste du pouvoir d’achat : il semble baisser, mais ce n’est pas le cas si les revenus suivent ;
  2. Les coûts d’usure (Pakko, 1998) ;
  3. Les coûts de menus (Akerlof et Yellen, 1985 ; Mankiw, 1985) ;
  4. La variabilité des prix et la mauvaise allocation des ressources qui en découle ;
  5. Les distorsions fiscales ;
  6. La monnaie joue moins bien son rôle d’étalon : il est par exemple plus difficile pour les comptables d’une entreprise d’évaluer ses résultats ;
  7. La redistribution arbitraire des richesses pour les personnes endettées et les créanciers (Doepke et Schneider, 2006).
A

Les effets négatifs de l’inflation

527
Q

L’achat d’actifs étrangers par des résidents nationaux moins l’achat d’actifs domestiques par des étrangers.

A

Sortie nette de capitaux

528
Q

La valeur des exportations d’une nation moins la valeur de ses importations.

(exportations nettes)

A

La balance commerciale

(synonyme)

529
Q

SNC = NX

A

Rapport entre sorties nettes de capitaux et exportations nettes

530
Q

I. Y = C + I + G + NX

II. L’épargne nationale (S) est le revenu résiduel de la nation après avoir paiement de la consommation courante et des dépenses publiques :

S = Y – C – G

III. Soit :

Y – C – G = I + NX

Soit S = I + NX

Comme les exportations nettes (NX) sont égales aux sorties nettes de capitaux (SNC), on peut écrire cette équation de la façon suivante :

S = I + SNC

→ Épargne = Investissement domestique + Sorties nettes de capitaux

A

Rapport épargne, investissement et flux internationaux

531
Q

Le déplacement supplémentaire de la demande agrégée qui résulte d’un accroissement des revenus.

A

Définition de l’effet multiplicateur

532
Q

La fraction du revenu supplémentaire qu’un ménage va utiliser pour consomme plutôt qu’épargner.

A

La propension marginale à consommer

533
Q

La fraction du revenu supplémentaire qu’un ménage va utiliser pour importer.

A

La propension marginale à importer

534
Q

1 + PMC + PMC2 + PMC3 + …

= 1/(1-PMC) = 1/PMS

Où 1 = la dépense initiale

PMC = propension marginale à consommer

PMS = propension marginale à épargner

A

Le multiplicateur de dépense en équation

535
Q

La fraction du revenu supplémentaire qu’un ménage va épargner plutôt que de l’utiliser pour consommer.

A

La propension marginale à épargner

536
Q

1° L’effet de richesse ;

2° L’effet de taux d’intérêt ;

3° L’effet de taux de change.

A

Les raisons pour laquelle la courbe de demande agrégée est décroissante

537
Q

Lorsque les prix baissent, la monnaie prend de la valeur, ce qui rend les consommateurs plus riches, et augmente la quantité de biens et services demandés.

A

Courbe de demande agrégée décroissante et effet de richesse

538
Q

Le prix est un déterminant de la quantité de monnaie demandée.

→ Plus les prix sont bas, moins les ménages doivent détenir de monnaie afin d’acquérir les biens et services qu’ils désirent.

→ Ils tentent d’en prêter une partie (compte épargne rémunéré, achat d’obligations porteuses d’intérêt).

→ Les taux baissent, ce qui encourage les entreprises qui veulent investir.

A

Courbe de demande agrégée décroissante et effet de taux d’intérêt

539
Q

Lorsque le taux d’intérêt diminue en raison de la baisse des prix, les investisseurs se détournent des obligations nationales.

→ L’offre de monnaie domestique augmente sur le marché des devises.

→ Baisse du taux de change réel qui augmente les exportations nettes.

A

Courbe de demande agrégée décroissante et effet de taux de change

540
Q

Le Forum sur la stabilité financière.

Il a été mis en place dans le cadre du G7 en 1999 pour analyser le cadre réglementaire du système financier international.

Le Conseil de stabilité financière lui a succédé en 2009 pour l’élargir au G20, tout en renforçant son mandat et ses moyens.

A

Le FSF

541
Q

Si la politique macroprudentielle a pour objectif la stabilité financière et si cette dernière est justifiée par l’existence d’externalités systémiques :

→ alors il paraît naturel de définir la stabilité financière comme une situation dans laquelle ces externalités sont absentes ou négligeables.

(Angeloni, 2014)

A

La stabilité financière

542
Q

Mesure de l’écart à la moyenne des mouvements de cours du risque d’un actif sur une période donnée.

Elle permet d’évaluer le prix d’une option de vente ou d’achat de monnaie, qui s’accroît avec la volatilité (variabilité) du taux de change sur toute la durée de vie de l’option.

(Garman et Kohlhagen, 1983)

A

La volatilité implicite

543
Q

I. Le privilège exorbitant est la possibilité pour les États-Unis d’émettre un volume important d’actifs sûrs, liquides et faiblement rémunérés, sans pour autant affaiblir considérablement leur contrainte extérieure.

II. Ce terme a été employé en 1964 à Tokyo par Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances, pour dénoncer le fait que la monnaie qu’employaient les États-Unis était également la principale monnaie de réserve mondiale → ils pouvaient financer le déficit de la balance extérieure en payant simplement leurs importations avec la monnaie qu’ils émettaient (« déficit sans pleurs » selon Rueff).

A

Le privilège exorbitant

544
Q

Tout élément qui n’est pas expliqué par l’accroissement de l’usage de l’un des facteurs de production et qui concourt à élever l’efficacité des combinaisons de travail et de capital (« résidu de Solow »).

A

Productivité globale des facteurs

545
Q

Le taux d’intérêt fixé par la banque centrale auquel sont rémunérés les dépôts que placent les banques et autres établissements financiers auprès d’elle.

(taux de rémunération des dépôts)

A

Taux de la facilité de dépôt

(synonyme)

546
Q

Taux que les banques paient lorsqu’elles empruntent de la liquidité à court terme à la banque centrale.

Auprès de la BCE, pour une durée de vingt-quatre heures.

A

Taux de la facilité de prêt marginal

547
Q

Taux d’intérêt que les banques paient quand elles empruntent de la liquidité à la banque centrale lors de ses opérations hebdomadaires d’open-market.

Il est assorti de sûretés pour garantir que les sommes empruntées seront remboursées.

Auprès de la BCE, pour des emprunts à horizon d’une semaine.

A

Taux de la facilité de refinancement

548
Q

Un excédent de ressources inemployé qui pourrait permettre d’atteindre un niveau de production plus élevé.

A

slack

549
Q

Situation dans laquelle la valeur actualisée des recettes publiques est inférieure à la valeur actualisée des dépenses publiques et dans laquelle la capacité de l’État à honorer ses échéances de dettes est durablement remise en cause.

A

L’insolvabilité budgétaire

550
Q

Situation dans laquelle l’État est capable de durablement faire face à ses échéances de dette compte tenu du niveau de ses déficits publics.

A

La soutenabilité budgétaire

551
Q

Condition qui, lorsqu’elle est remplie, veut que les recettes actualisées sont équivalentes aux dépenses actualisées.

A

La transversalité budgétaire

552
Q
  1. Le taux de croissance ;
  2. L’inflation ;
  3. Le stock de dette de l’État ;
  4. Le déficit primaire.
A

Les facteurs de la soutenabilité de la dette publique

553
Q

Le solde budgétaire qui maintient stable le ratio dette/PIB, c’est-à-dire qui fait varier la dette publique à un rythme strictement identique à celui de la croissance.

A

Le solde public stabilisant

554
Q

« Une économie où les individus et les entreprises privées prennent la plupart des grandes décisions » (Samuelson et Nordhaus, Économie, 2000).

A

Une économie de marché

555
Q

Politique budgétaire de pilotage du cycle successivement restrictive et accommodante.

A

Stop and go

556
Q

La décision officielle de réserver à des usages publics (et habituellement à des taux inférieurs à ceux du marché) les fonds qui seraient autrement allés à d’autres emprunteurs :

  • Obtention par l’État de prêts préférentiels auprès de publics intérieurs captifs (fonds de pension, banques nationales) ;
  • Plafonnement explicite ou implicite des taux d’intérêt ;
  • Réglementation des mouvements de capitaux transnationaux ;
  • Liens plus étroits entre l’État et les banques, par une participation publique explicite ou par une lourde « pression morale ».

II. Parfois, la répression financière s’accompagne de l’imposition de réserves obligatoires relativement élevées, de taxes sur les transactions boursières, de l’interdiction des ventes d’or ou du placement de montants élevés de titres non négociables de dette publique. Elle fait aujourd’hui partie de la « réglementation macroprudentielle », qui vise à préserver la santé du système financier tout entier.

A

La répression financière

557
Q

Le Mécanisme européen de stabilisation financière (MESF)

Le Fonds européen de stabilité financière (FESF)

Le Mécanisme européen de stabilité (MES)

A

Les fonds de secours européen

558
Q

Système de paiement permettant aux banques de l’Union européenne de transférer des fonds en temps réel dans tout le territoire de l’Union.

Il se distingue du système Target 1 en ce qu’il permet aux banques de se connecter à la plateforme en se reliant au réseau SWIFT sans passer par les banques centrales.

A

Le système Target 2

559
Q

En cas de taux de change réel surévalué (également possible dans une union monétaire) :

  1. La hausse des salaires est moins rapide que celle de la productivité du travail ;
  2. → Baisse des coûts salariaux unitaires ;
  3. → dépréciation du taux de change réel.
A

Ajustement des prix relatifs

560
Q

Les marchés financiers, les intermédiaires financiers et les infrastructures financières.

(BCE)

A

Le système financier

561
Q

Les marchés financiers obligataires, d’actions, de change ou de matières premières permettent le financement direct de l’économie en assurant, sans intermédiaires, les transferts de fonds des prêteurs/épargnants vers les emprunteurs (consommateurs et investisseurs).

A

Rôle des marchés financiers

562
Q

Les intermédiaires financiers (banques, assurances, institutions financières monétaires) permettent le financement direct ou intermédié de l’économie en recueillant les fonds des épargnants et en utilisant leurs dépôts pour assurer une activité de prêt.

A

Rôle des intermédiaires financiers

563
Q

Les chambres de compensations, centralisateurs, banques centrales, etc. sont les supports techniques qui permettent le transfert de paiements ainsi que l’échange, la compensation et le règlement des titres.

A

Rôle des infrastructures financières

564
Q

La situation du système financier « capable de résister aux chocs, c’est-à-dire de réduire la probabilité d’une interruption du processus d’intermédiation financière qui serait suffisamment importante pour perturber l’allocation optimale des ressources ».

(BCE)

A

La stabilité financière

(définition officielle)

565
Q

Le marché sur lequel les nouveaux titres financiers sont émis et souscrits par des investisseurs.

A

Le marché primaire

566
Q

Le marché sur lequel sont échangés entre investisseurs des titres financiers déjà créés sur le marché primaire.

📚 Il assure la qualité du marché primaire, en assurant la liquidité des investissements financiers et l’évaluation des titres financiers.

A

Le marché secondaire

567
Q

Les marchés sur lesquels s’organise la confrontation de l’offre et de la demande de financement sur différents supports.

Ils comprennent le marché monétaire, le marché obligataire, le marché des actions et le marché des produits dérivés.

A

Les marchés financiers

568
Q

Marché de court terme sur lequel les banques commerciales, les compagnies d’assurances et les entreprises prêtent et empruntent des fonds en fonction de leurs besoins.

📚 Il est largement lié aux besoins de refinancement des banques.

A

Marché monétaire

569
Q

Certificats de dépôt ;

Bons du Trésor ;

Billets de trésorerie ;

Prêts interbancaires en blanc ;

Pensions livrées ;

Repos.

A

Produits des marchés monétaires

570
Q

Marchés visant à faciliter les échanges d’instruments financiers.

A

Marchés de capitaux

571
Q

Actions ;

Obligations ;

Billets de trésorerie.

A

Produits des marchés financiers

572
Q

Les banques de détail ;

Les banques de financement et d’investissement (BFI).

A

Les catégories d’intermédiaires financiers

573
Q

Les banques qui s’appuient sur les dépôts des usagers pour exercer une activité de crédit traditionnel.

A

Les banques de détail

574
Q

Les banques qui fournissent des services plus complexes aux entreprises et aux clients financiers ou gouvernementaux.

A

Les banques de financement et d’investissement

575
Q

Un « système d’intermédiation de crédit auquel concourent des entités et activités extérieures au système régulé ».

(Conseil de stabilité financière)

(shadow banking)

A

Le système financier non bancaire

(en anglais)

576
Q

La promotion et la défense des intérêts du secteur financier national dans un environnement international compétitif.

📚 Mission dévolue à la Banque de France et au ministère de l’économie.

A

La politique de place

577
Q

Dans le cadre de la politique française de place, inclusion des acteurs privés (entités de crédit, infrastructures de marché, lobbys), chargé de soutenir la première place financière européenne, en profitant de l’opportunité que représente le Brexit de rapatrier de nombreux services financiers à Paris.

A

Regroupement Paris Europlace

578
Q

Mise en place en 2004 du « ratio Mc Donough », qui adopte une approche pondérée du risque.

A

Bâle II

579
Q

Special purpose vehicle

Véhicule juridique ad hoc chargé d’acheter des tranches de prêts en se finançant par émission obligataire sur le marché monétaire.

Ils permettent aux banques d’augmenter leur encours de crédit puisque le risque associé au portefeuille bancaire est en partie transféré à des investisseurs via le SPV.

A

SPV

580
Q

Écart entre le taux interbancaire et le taux sans risque, qui permet de mesurer le risque de crédit.

A

Spread Libor-Ois

581
Q

Phénomènes qui ont entraîné des flux massifs de capitaux menant à des divergences compétitives accentuant les fragilités financières.

Ils étaient dus à l’interdépendance financière durant la crise de 2008 :

  • avec les non-résidents qui détenaient des actifs toxiques ;
  • avec les établissements financiers étrangers dépendants des financements en dollar ;
  • entre les secteurs exposés et non exposés à la concurrence.
A

Effets de débordement

582
Q

« un ensemble de règles qui contraignent, ou du moins influencent, les décisions des États en matière de régime de change, de politique monétaire et de réglementation des flux de capitaux ».

McKinnon, 1993

A

Le système monétaire international

583
Q
  1. Les régimes de change ;
  2. Le régime de convertibilité des monnaies et la nature de la liquidité internationale ;
  3. Les règles et les mécanismes assurant la fourniture de la liquidité en cas de besoin ;
  4. La surveillance et la coopération monétaires.
A

Les quatre éléments constitutifs du système monétaire international

584
Q

Objectif principal :

Assurer la convertibilité des monnaies nécessaires aux échanges commerciaux et financiers.

Objectifs secondaires :

  • Faciliter les ajustements face aux chocs asymétriques ;
  • Stabiliser les anticipations de change.
A

Les objectifs du système monétaire international

585
Q

Une impulsion monétaire qui, en générant une surréaction du taux de change nominal (surajustement de change), est à l’origine de mouvements amplifiés de ce dernier (volatilité).

A

Effet Dornbusch (1976)

586
Q

Caractéristique de la monnaie est dont le prix est déterminé librement sur le marché des changes.

📚 Monnaies du G10 : USD, EUR, JPY, GBP.

A

Convertibilité totale d’une monnaie

587
Q

Caractéristique d’une monnaie pour laquelle la banque centrale peut intervenir sur le marché des changes pour freiner son appréciation, sa dépréciation ou la volatilité du prix de sa conversion dans d’autres monnaies.

A

Convertibilité partielle d’une monnaie

588
Q

Caractéristique d’une monnaie qu’il est impossible de convertir.

Par exemple, le won nord-coréen.

📚 On parle de quasi-inconvertibilité lorsque le taux de change est fixe et le change lui-même soumis à un régime d’autorisation préalable.

A

Inconvertibilité d’une monnaie

589
Q

À court terme, il est fortement déterminé par les mouvements de capitaux.

À long terme, il obéit aux lois de la théorie de la parité de pouvoir d’achat.

A

Déterminants de la valeur du taux de change

590
Q

Accords conclus en 1944.

I. Adoption du Gold exchange standard :

  • Toutes les monnaies sont convertibles entre elles et en USD à taux fixe ;
  • Le dollar est convertible en or à 35 USD l’once d’or fin.

II. Création du Fonds monétaire international.

A

Accords de Bretton Woods

591
Q

arrêt soudain »)

Ralentissement soudain des entrées de capitaux privés dans une économie émergente, s’accompagnant d’un impact négatif simultané sur le solde de son compte courant.

A

Sudden stop

592
Q

L’ensemble des moyens dont dispose un État pour orienter les flux de biens et de services avec le reste du monde.

A

La politique commerciale

593
Q

Transactions dans lesquelles les biens ou les services sont produits ou conçus dans un pays d’origine avant de franchir une frontière et en contrepartie desquels sont rapatriés des flux de paiement.

A

Le commerce international

594
Q

≠ commerce international

Investissement direct à l’étranger qui franchit la frontière pour produire directement dans le pays de consommation, le flux de paiement prenant généralement la forme de rapatriement de dividendes.

A

Production à l’étranger par des firmes transnationales

595
Q

Capacité à prendre ou à maintenir des parts de marché sur les marchés exposés à la concurrence internationale.

📚 Le terme a été forgé pour les entreprises, mais est parfois utilisé pour les États, ce qui est contesté par certains économistes (Krugman, 1994).

A

Compétitivité dans le commerce international

596
Q

Aboutissement de la seconde mondialisation commencée au début des années 1970, ayant conduit à la mise en place de chaînes de valeur au niveau mondial qui reposent sur un commerce intrafirme de plus en plus intense.

A

Globalisation commerciale

597
Q
  1. Le soutien à la compétitivité des entreprises, en suscitant des externalités positives qui aident les entreprises du territoire à prendre des parts de marché ;
  2. Le développement des facteurs d’attractivité du territoire, en visant les facteurs les plus mobiles : capitaux, travail qualifié, compétences.
A

Les objectifs des politiques d’aménagement du territoire en matière de politique commerciale

598
Q
  1. La mondialisation industrielle en parallèle de la globalisation financière, dans un univers d’échanges et de production de plus en plus transnationaux, soit la division internationale des processus productifs ;
  2. La polarisation de l’économie au sein de métropoles ;
  3. Le mode d’organisation des firmes (et pas seulement des grandes firmes).

(Veltz, 2004)

A

Les facteurs d’attractivité d’un territoire

599
Q
  1. Le développement de l’accessibilité du territoire via des réseaux de communication et de transport ;
  2. Le développement des processus d’apprentissage collectif entre les acteurs.
A

Objectifs des politiques d’attractivité d’un territoire

600
Q

Une mesure réglementaire disproportionnée ou discriminatoire qui engendre un coût pour une entreprise qui cherche à entrer sur un marché, mais qui ne s’applique pas aux entreprises déjà présentes sur le marché, sans préjudice du droit des États membres de poursuivre des objectifs légitimes de politique publique comme la protection de l’environnement, la protection des consommateurs ou les droits des salariés.

(Parlement européen, Rapport sur les obstacles non tarifaires au commerce dans le marché intérieur, 2006)

A

Un obstacle au commerce non tarifaire

601
Q
  1. Les mesures sanitaires ;
  2. Les barrières techniques à l’échange : régime de licences d’importation, règles d’évaluation en douane des marchandises, inspections avant expédition, règles d’origine.

(CNUCED, 2012)

A

Types d’obstacles au commerce non tarifaires

602
Q

« L’ensemble des activités productives réalisées par les entreprises en différents lieux géographiques pour amener un produit ou un service du stade de la conception au stade de la production et de la livraison au consommateur final ».

(CNUCED, 2006)

A

Une chaîne de valeur

603
Q

Échanges croisés (importations et exportations simultanées) de produits issus de secteurs différents.

Dit aussi « commerce de spécialités ».

A

Commerce interbranche

604
Q

Échanges croisés (exportations et importations simultanées) de biens similaires, différenciés horizontalement (produits de qualité identique mais aux caractéristiques différentes) ou verticalement (différenciation par la qualité) et réalisés majoritairement entre pays similaires, c’est-à-dire entre pays ayant les mêmes dotations en facteurs et utilisant les mêmes technologies.

A

Commerce intrabranche

605
Q

Échanges de biens ou de services qui s’effectuent au sein d’un même groupe ou d’une même entreprise entre les différents établissements ou unités de production.

A

Commerce intrafirme

606
Q

Le ratio de l’indice des prix à l’exportation sur l’indice des prix à l’importation d’un pays.

📚 Si les prix à l’exportation augmentent plus que les prix à l’importation, le pays a un terme de l’échange positif, puisque pour le même niveau d’exportations, il peut acheter plus d’importations.

A

Les termes de l’échange

607
Q

Réduction de la part de ses importations par un pays afin de développer son potentiel industriel en permettant aux entreprises locales de répondre à la demande interne, avant de s’ouvrir à la concurrence des industries bien implantées des pays avancés.

📚 Regain de la théorie de la protection des industries dans l’enfance à partir des années 1960.

A

Industrialisation par substitution aux importations

608
Q

Le rapport entre le nombre de personnes au chômage et la population active.

A

Taux de chômage

609
Q

Catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi.

Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (≥ 78 heures au cours du mois).

Catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite (< 78 heures au cours du mois).

Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie, etc.

Catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple, bénéficiaires de contrats aidés).

France Travail distingue huit catégories administratives de demandeurs d’emploi.

A

Catégories de demandeurs d’emploi selon l’Insee

610
Q

Le rapport entre le nombre de personnes en emploi et la population en âge de travailler (population active).

A

Le taux d’emploi

611
Q

La réponse de l’entreprise aux variations d’activité par un ajustement du volume de travail de ses salariés.

A

La flexibilité interne

612
Q

La réponse de l’entreprise aux variations d’activité par la modulation de son volume d’emploi.

A

La flexibilité externe

613
Q

Le coût salarial par unité produite.

A

Le coût social unitaire

614
Q

Les billets et pièces en circulation.

📚 Étym. : fiducia, la confiance.

A

Monnaie fiduciaire

615
Q

Monnaie inscrite sous forme de chiffres sur un compte de dépôt à vue.

A

Monnaie scripturale

616
Q

La quantité de monnaie circulant dans l’économie sous forme fiduciaire ou de placements financiers liquides.

Elle représente un stock détenu par les agents économiques à un moment donné. Ce stock est mesuré par une série d’indicateurs appelés « agrégats monétaires ».

A

Masse monétaire

617
Q

Les activités économiques qui combinent des facteurs de production (installation, approvisionnement, travail, savoir) pour produire des biens matériels destinés au marché.

A

L’industrie

618
Q

« Entreprises industrielles sans usines »

Entreprises dont les biens proposés au marchés sont assemblés à partir de composants produits par des sous-traitants après appels d’offres.

📚 Ainsi, Apple Inc. ne possède en Chine qu’une usine d’assemblage pour ses téléphones mobiles, alors que sa capitalisation a dépassé le seuil symbolique de 3 000 Md$ en 2023.

A

Factoryless good producers

619
Q

Deux volets :

  1. Un volet horizontal, qui concerne l’ensemble de l’économie ;
  2. Un volet vertical, qui peut être sectoriel ou cibler une entreprise considérée comme stratégique.
A

Les composantes de la politique industrielle

620
Q

La politique industrielle qui ne cible pas un secteur en particulier mais l’économie dans son ensemble.

Elle est fondée sur l’existence d’imperfections de marché comme les externalités ou les situations d’asymétries d’information.

A

La politique industrielle horizontale

621
Q

Les mesures de soutien direct (subventions, droits de douane, participation publique au capital d’une entreprise, etc.) ciblant des entreprises ou des secteurs industriels identifiés comme prioritaires par la puissance publique.

A

La politique industrielle verticale

622
Q

I. Des corrections de défaillance de marché, de deux ordres :

  1. La prise en compte des rendements d’échelle croissants ;
  2. L’internalisation de certaines externalités négatives, par exemple liées à l’environnement ou à la formation des salariés.

II. Des effets d’hystérèse :

Ainsi de ceux accompagnant la disparition d’un site industriel dans un contexte de crise, alors que ses difficultés ne sont dûs qu’à des problèmes de trésorerie et que la viabilité intrinsèque de son modèle d’affaires n’est pas remis en cause.

III. L’idée qu’il existe un niveau optimal de production industrielle et des secteurs à privilégier, pour améliorer le potentiel de croissance.

📚 Ce principe est validé par les nouvelles théories du développement qui insistent sur le rôle des États dans la création d’avantages comparatifs et tendent à montrer le caractère illusoire d’une spécialisation confiée au mécanisme de marché.

A

Les justifications de la politique commerciale

623
Q

Elle se décompose en trois éléments:

  1. La compétitivité-coût : travail, capital et consommations intermédiaires (intrants) ;
  2. L’effort de marge des entreprises ;
  3. Le taux de change.
A

Les composantes de la compétitivité-prix des entreprises industrielles

624
Q
  1. Les parts de marché à l’export ;
  2. Les coûts salariaux unitaires ;
  3. Les avantages comparatifs « révélés »;
  4. Le désalignement des taux de change effectifs réels.
A

Les indicateurs permettant de mesurer la compétitivité-prix des entreprises

625
Q

Ils permettent de comparer la dynamique des salaires avec celle de la productivité du travail.

A

Le rôle des coûts salariaux unitaires dans l’évaluation de la compétitivité-prix des entreprises

626
Q

« l’écart entre le solde commercial constaté pour un produit et un solde théorique correspondant à la situation d’un pays sans spécialisation sectorielle »

(DGT)

A

Les avantages comparatifs « révélés »

627
Q

Le ratio de l’indice des prix de gros des partenaires commerciaux par rapport à l’indice des prix à la consommation du pays, exprimés dans la même monnaie, pendant une année à l’issue de laquelle le compte des transactions courantes est en équilibre réel.

A

Le taux de change effectif réel

628
Q

La différence entre le taux de change réel et celui de l’année d’équilibre.

A

Le désalignement du taux de change effectif réel

629
Q

L’étude des taux de change moyens vis-à-vis de l’ensemble des partenaires commerciaux permet de délimiter les secteurs les moins compétitifs.

A

L’intérêt de la connaissance du désalignement des taux de change effectifs réels

630
Q

La capacité à imposer ses produits ou services indépendamment de leur prix : qualité, esthétique des produits, notoriété de la marque et services clients associés.

📚 Elle permet bien souvent de choisir un positionnement plus haut de gamme et donc de facturer à un prix élevé, permettant ainsi d’améliorer les marges.

A

La compétitivité hors-prix

631
Q

La baisse de la part de l’industrie dans la valeur ajoutée totale d’une économie.

Voire, de manière plus large, la baisse de l’emploi dans le secteur industriel.

A

La désindustrialisation

632
Q

Concept de Rodrik (2015, Premature deindustrialization).

Le fait que les économies atteignent dorénavant leur pic d’industrialisation, en part de l’emploi total, à un stade de développement précoce, c’est-à-dire à des niveaux de PIB par habitant plus faibles qu’auparavant.

A

La « désindustrialisation précoce »

633
Q

Plus les revenus augmentent, moins est importante la part consacrée aux dépenses alimentaires.

En effet, en s’enrichissant, une nation consacre une part croissante de son revenu à des biens supérieurs, qui sont principalement des services.

A

Loi d’Engel*

* Ernst Engel ≠ Friedriech Engels

634
Q

Reshoring

Retour dans le pays d’origine d’une unité de production, d’assemblage ou de montage, antérieurement délocalisée sous diverses formes dans les pays à faibles coûts salariaux.

A

Relocalisation

(en anglais)

635
Q

La limitation de l’internationalisation d’une entreprise qui se refuserait à intégrer un marché sur lequel elle n’est pas capable de mesurer les risques d’impayés et dont elle ne maîtrise pas l’environnement juridique.

A

La « sous-internationalisation »

636
Q

Les profits excessifs liés à l’insuffisance de la concurrence.

A

Les rentes

637
Q

(white elephant)

Un grand projet industriel resté inutilisé.

Par exemple, l’hôtel Ryugyong en Corée du Nord, gratte-ciel pyramidal de 105 étages et 3 000 chambres dont la construction a été entamée en 1987 et dont l’aménagement intérieur n’a jamais été achevé.

A

Un éléphant blanc

(en anglais)

638
Q

La gestion du système socio-fiscal dans des objectifs de politique économique, recouvrant les trois fonctions économiques de l’État de Musgrave (1959).

A

La politique fiscale

639
Q

La somme payée par le contribuable rapportée à son revenu.

(effort fiscal)

A

Le taux moyen d’imposition

(synonyme)

640
Q

Impôt dont le taux est un pourcentage unique, quel que soit le revenu du contribuable.

Il favorise la neutralité fiscale : les distorsions affectant les choix économiques des agents sont limitées

A

Impôt proportionnel

641
Q

Impôt dont le taux s’accroît par tranche avec l’augmentation du revenu du contribuable, et qui répond à un objectif de justice fiscale en redistribuant les revenus et en réduisant les inégalités.

A

Impôt progressif

642
Q

L’ensemble des impôts et cotisations sociales prélevés par les administrations publiques et les institutions européennes.

A

Les prélèvements obligatoires

(France)

643
Q

Les versements effectifs opérés par tous les agents économiques au secteur des administrations publiques, sous réserve, d’une part, que ceux-ci résultent non d’une décision de l’agent économique qui les acquitte mais d’un processus collectif de décision concernant les modalités et le montant des débours à effectuer, et, d’autre part, qu’ils ne comportent pas de contrepartie directe*.

* Le critère de l’absence de contrepartie permet d’exclure les services marchands fournis par le secteur des administrations publiques.

A

Les prélèvements obligatoires

(définition OCDE)

644
Q

Pour l’OCDE, quatre catégories :

  1. Impôts sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital ;
  2. Cotisations de sécurité sociale ;
  3. Impôts sur le patrimoine (IFI, taxe foncière, droits de mutation…) ;
  4. Impôts sur les biens et services (TVA, accises…).
A

Classification des prélèvements obligatoires

645
Q

Les impôts qui ne sont pas directement acquittés au Trésor public par le contribuable, bien que ce dernier en supporte le coût, en vertu de la théorie de l’incidence fiscale.

A

Les impôts indirects

646
Q

L’effet de la charge d’un impôt sur une personne, ou une catégorie de personnes, qui supporte finalement cette charge à la place du contribuable légalement tenu de l’acquitter.

A

L’incidence fiscale

647
Q
  1. La manipulation des prix de transferts ;
  2. La localisation d’actifs immatériels dans des paradis fiscaux rémunérés sous forme d’importation de services par les autres filiales ;
  3. L’utilisation stratégique des dettes intragroupes.
A

Les instruments d’évitement de l’impôt par les entreprises

648
Q
  1. Le « sandwich hollandais » : technique d’optimisation fiscale complexe exploitant les failles et manquements présents dans la législation néerlandaise ;
  2. Le régime « mère-fille » néerlandais : les dividendes et les plus-values de cession des holdings n’y sont pas taxés.
A

L’évasion fiscale en Europe

649
Q

Décomposition de l’inégalité totale en une inégalité due aux écarts de revenus moyens entre pays et intra-pays.

Les inégalités entre pays restent la principale variable explicative des inégalités mondiales.

A

Coefficient de Theil

650
Q
  1. L’effet d’aubaine : un agent utilise un dispositif fiscal pour une dépense qu’il aurait engagé même en l’absence dudit dispositif ;
  2. L’impact sur l’assiette : l’augmentation d’un taux peut entraîner une réduction de l’assiette, et inversement ;
  3. L’effet « dévoiement » : l’allègement fiscal n’est pas utilisé aux fins prévues par le législateur ;
  4. Le facteur de temporalité : un dispositif produit des effets à moyen ou long terme alors que les besoins identifiés sont à court terme, ou vice versa.
A

Les obstacles à l’efficacité des politiques fiscales

651
Q

Une situation de marché dans laquelle des entreprises sont mises en compétition pour vendre des produits identiques ou substituables.

A

La concurrence

652
Q

Une approche sectorielle (télécommunications, transports, infrastructures de réseaux, etc.) qui consiste en l’organisation des différents marchés par la puissance publique pour y limiter les défaillances de marché et y maximiser le surplus du consommateur, dans une optique d’allocation optimale des ressources.

A

La régulation

653
Q

Caractéristique d’un marché sur lequel le grand nombre d’offreurs et de demandeurs interdit à un acteur ou une coalition d’acteurs d’avoir une influence significative sur ce marché (price maker plutôt que price taker).

A

L’atomicité

(concurrence)

654
Q

Caractéristique d’un marché qu’un nouveau producteur est toujours à même de pouvoir intégrer sans restriction.

A

La libre entrée

(concurrence)

655
Q

Situation dans laquelle les acheteurs sont en mesure d’évaluer les produits (prix, qualité).

A

La transparence de l’information

(concurrence)

656
Q

Caractéristique du marché permettant aux entreprises de pouvoir faire face à leurs besoins en investissements et personnel.

A

La mobilité des facteurs de production

(concurrence)

657
Q

Caractéristique des produits jugés identiques et interchangeables en termes de qualité ou de caractéristiques.

A

L’homogénéité des produits

(concurrence)

658
Q

L’élasticité-revenu permet de distinguer trois types de biens (1857) :

  1. Les biens inférieurs dont la demande décroît avec le revenu ;
  2. Les biens normaux dont la demande croît de manière linéaire avec le revenu ;
  3. Les biens supérieurs dont la demande croît plus vite que le revenu.
A

Classification d’Engel

659
Q
  1. Biens typiques dont la demande est une fonction décroissante du prix ;
  2. Biens atypiques dont la demande est une fonction croissante du prix :
  • Biens de Giffen dont l’élasticité-prix est nulle, c’est-à-dire dont la consommation reste inchangée en face d’une hausse de prix, au détriment des autres biens du panier du consommateur ;
  • Biens de Veblen : biens dont la demande croît avec le prix.
A

Classification des biens s’appuyant sur l’élasticité-prix

660
Q

La politique qui a pour objet le maintien d’une concurrence effective et pérenne sur les marchés de gros et de détail des biens et services, via la répression par les autorités publiques d’un certain nombre de comportements d’acteurs de marché visant à la faire disparaître.

⚠️ Elle intervient ex-post.

A

La politique de concurrence

661
Q

Politique de régulation économique intervenant dans un secteur de l’économie déterminé, en recourant à des mesures comme la détermination du nombre de licences délivrées et leur mode d’attribution, les conditions d’accès à une infrastructure essentielle, les obligations de services universel, etc.

⚠️ Elle intervient ex-ante.

A

La politique sectorielle

(en matière concurrentielle)

662
Q

La politique qui cible les défaillances ou imperfections de marché, c’est-à-dire les situations dans lesquelles le marché concurrentiel ne peut aboutir à une allocation optimale des ressources.

A

La politique de régulation économique

663
Q
  • Les externalités négatives ;
  • La surconsommation ou sous-consommation de biens publics ;
  • Les phénomènes d’information imparfaite qui débouchent : en amont, sur la sélection adverse ; en aval, sur l’aléa de moralité ;
  • Les marchés incomplets.
A

Les différentes défaillances ou imperfections de marché

664
Q

Tout déséquilibre concurrentiel justifie une intervention publique.

A

Corollaire du théorème du bien-être d’Arrow-Debreu

665
Q

Indice de la concentration du marché, calculant la somme du carré de la part de marché de toutes les entreprises présentes sur le secteur.

A

Indice d’Hirschman-Herfindahl

666
Q

Différence entre le coût d’un bien ou d’un service et son prix de vente.

A

Price markup

667
Q

Il peut être positif :

  1. Les entreprises sont poussées à exercer un pilotage fin des coûts de production, améliorant la productivité des facteurs ;
  2. Les entreprises peuvent être poussées sur le chemin de l’innovation.
A

Lien entre concurrence et production

668
Q

Classification des biens selon le niveau d’information associé :

  1. Biens de recherche : leurs caractéristiques peuvent être trouvées ex ante ;
  2. Biens d’expérience : leurs caractéristiques sont révélées ex post, après leur consommation ;
  3. Biens de confiance : leur qualité ne peut être connue, même après leur consommation.
A

Classification de Nelson

669
Q

Le fait qu’un acte de consommation ou de production d’un agent X influe positivement ou négativement sur l’utilité d’un agent Y sans que cette interaction ne transite par le système des prix.

Il peut donc être positif ou négatif.

A

Effet externe ou de débordement

670
Q
  1. La présence de pollueurs multiples aux effets différenciés, qui implique une différenciation de la taxe et dans ce cas des difficultés d’informations aux autorités en charge de sa fixation ;
  2. Les pollutions diffuses qui empêchent d’individualiser les comportements (aléa moral).
A

Les problèmes que rencontre la taxe pigouvienne en termes d’efficacité

671
Q
  • Le principe pollueur-payeur n’est pas respecté, puisque le coût repose sur la collectivité ;
  • Des entreprises peu rentables peuvent se maintenir grâce à l’abaissement du seuil de rentabilité. À l’extrême, des entrées de nouvelles entreprises peuvent même intervenir, conduisant au résultat paradoxal d’une augmentation agrégée de la pollution ;
  • Ces politiques peuvent mettre en échec les phénomènes de dépendance au sentier que présentent les technologies anciennes et polluantes.
A

Problèmes/avantage des subventions incitatives

672
Q

Une quantité optimale de bien public est produite lorsque son prix est égal à la somme des disponibilités marginales à payer* pour le bien collectif.

* Disponibilité marginale à payer : disposition à payer pour la dernière unité consommée.

⚠️ En pratique, il est difficile de déterminer cette disponibilité marginale.

A

La condition Bowen-Lindahl-Samuelson (BLS)

673
Q
  • Des fonctions de coûts sous-additives ;
  • Des économies d’échelle croissantes et souvent des coûts fixes élevés : le coût marginal de production est strictement inférieur au coût moyen et le coût moyen minimum est atteint lorsque l’intégralité de la production est assurée par un seul offreur ;
  • Le premier entrant se voit conférer un avantage important (first mover advantage) et un pouvoir de marché ;
  • Les producteurs sont price-maker et non plus price-taker.
A

Caractéristiques des marchés dits à monopole naturel ou oligopoles naturels

674
Q

La somme des coûts de production d’un bien ou d’un service par plusieurs entreprises est supérieure aux coûts de production de ce bien ou de ce service par une seule entreprise.

A

Une fonction de coût sous-additive

675
Q

À propos de la fixation de tarifs différenciés par un monopole :

« le prix doit être d’autant supérieur au coût marginal que la clientèle a une demande moins élastique ».

A

Règle de Ramsey-Boiteux

676
Q

Un marché aux effets de réseau entre ses différentes faces :

L’accroissement du nombre d’utilisateurs d’une plateforme peut favoriser l’attraction de nouveaux utilisateurs (effet direct) mais aussi le nombre de participants sur l’autre face (effet indirect).

📚 Cette notion s’applique au numérique aussi bien qu’à d’autres secteurs (télévision, presse…).

A

Un marché biface

677
Q

Le degré de proximité avec l’État favorise la qualité de l’information et améliore la capacité de pilotage de la production et la tarification.

A

Avantage d’une production directe de biens par l’État en regard de la supervision publique d’un monopole sous gestion privée

678
Q

Pour l’école du choix public :

  • La propriété publique a pour désavantage des effets de bureaucratisation propres aux grandes organisations, des risques de clientélisme et de recherche de rente ;
  • La disjonction entre les fonctions de production et de régulation est de nature à éviter des conflits d’objectifs.
A

Avantage de la supervision publique d’un monopole sous gestion privée par rapport à une production directe de biens par l’État

679
Q
  • Une autorité qui régule des secteurs variés présente moins de risque de capture réglementaire (Laffont et Tirole, 1993) ;
  • Une meilleure prise en compte des externalités réglementaires, dans un contexte où la révolution numérique peut rendre obsolète une régulation sectorielle trop limitée ;
  • La multiplication des agences de régulation peut engendrer des coûts excessifs et des conflits de décisions.
A

Avantages de la régulation transversale ou transsectorielle

680
Q
  • La multiplication des régulateurs permet également de réduire les risques de capture (Laffont et Martimort, 1999) ;
  • Une régulation transversale implique de concilier une pluralité d’objectifs qui peuvent entrer en contradiction. Le régulateur peut alors être amené à privilégier les objectifs les plus accessibles.
A

Inconvénients de la régulation transversale ou transsectorielle

681
Q
  • Prix prédateurs ou prix excessifs ;
  • Exclusivité de vente ;
  • Ventes liées ;
  • Refus de fournir des produits indispensables à la concurrence sur des marchés connexes.
A

Les formes possibles d’abus de position dominante

682
Q

Les projets importants d’intérêt européen commun offrent un cadre dérogatoire auquel les États membres peuvent recourir pour subventionner des projets et développer des filières industrielles au niveau européen (art. 107 § 3 TFUE).

A

Les PIIEC

683
Q

Selon le Code de commerce, des comportements d’acteurs économiques présumés restreindre la concurrence et interdits indépendamment de leur impact réel sur le marché.

Ces comportements ne sont sanctionnés que s’ils ont eu pour objet ou pour effet de fausser la concurrence.

A

Les pratiques restrictives de concurrence ou pratiques anticoncurrentielles

684
Q

« la détention, par un même investisseur, de participations minoritaires au capital social de plusieurs entreprises actives, et pouvant être concurrentes, sur un marché » (DGT).

(common ownership)

A

L’actionnariat commun

(en anglais)

685
Q

Sur un marché biface, le mécanisme qui pousse les agents des deux côtés du marché à utiliser les services d’une seule plateforme, celle sur laquelle sont présents le plus grand nombre d’agents de l’autre face.

A

Le « single homing »

686
Q

Sur un marché biface, la possibilité pour les consommateurs et les vendeurs d’adhérer à plusieurs plateformes.

Il peut apparaître comme une défaillance de marché, en entraînant des coûts importants et non récupérables pour changer de plateforme (« switching costs »).

A

Le « multi-homing »

687
Q

Les plateformes numériques qui répondent aux critères cumulatifs suivants :

  1. Un chiffre d’affaires supérieur à 7,5 Md€ réalisé dans l’espace économique européen ou une valeur marchande supérieur à 75 Md€ ;
  2. Le contrôle d’un service de plateforme essentiel (réseau social, messagerie), avec des seuils de nombre d’utilisateurs européens de 45 M par mois et de dix mille entreprises utilisatrices actives sur une année ;
  3. Le dépassement desdits seuils d’utilisateurs sur les trois années précédentes.

(règlement (UE) 2022-1925 du Parlement et du Conseil, dit « DMA »)

A

Les « contrôleurs d’accès »

688
Q

« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »

(Rapport Brundtland, 1987)

A

Le développement durable

689
Q

« des changements de climat qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat observée au cours de périodes comparables »

(Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique, adoptée en 1992 lors du Sommet de Rio)

A

Les changements climatiques

690
Q

(origine : BRI, The Green Swan, 2020)

Événements climatiques suffisamment extrêmes pour déclencher une crise systémique.

Ils ne désignent pas seulement des risques climatiques mais également un ensemble de risques écologiques.

En ce sens, la crise actuelle du Covid‑19 peut être considérée comme un « Cygne Vert » dans la mesure où elle semble avoir des liens forts avec l’érosion de la biodiversité et soulève des questions systémiques.

(BCE, 2020, Le « Cygne Vert » : les banques centrales à l’ère des risques climatiques)

A

Les « cygnes verts »

691
Q

Notion qui permet « d’apprécier les pressions sur le climat de la demande intérieure française quelle que soit l’origine géographique des produits consommés »

(Insee, 2020)

A

L’empreinte carbone

692
Q

Concept qui postule qu’il est possible de « favoriser la croissance économique et le développement tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir les ressources et les services environnementaux sur lesquels repose le bien-être collectif ».

(OCDE, Croissance verte, 2011)

A

La «croissance verte»

693
Q

Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières

Instrument règlementaire européen qui vise à soumettre les produits importés dans le territoire douanier de l’Union Européenne à une tarification du carbone équivalente à celle appliquée aux industriels européens fabriquant ces produits.

(CBAM - Carbon Border Adjustment Mechanism)

A

Le MACF

(en anglais)

694
Q

La découverte de réserves de gaz aux Pays-Bas dans les années 1950 s’accompagne d’un afflux de devises et d’une augmentation des exportations qui conduisent à l’appréciation de la compétitivité-prix de son économie.

→ Dans les années 1970, le pays connaît des difficultés économiques liées à sa désindustrialisation.

A

La maladie hollandaise

695
Q

Mise en évidence met en évidence de la volatilité du prix des matières premières, qui découle du décalage temporel qui peut exister entre les prix agricoles et les décisions faites en matière de choix de production.

A

Modèle de cobweb

696
Q

La qualité de l’environnement mesurée via différents indicateurs se dégrade dans un premier temps de la croissance économique.

Puis, passé un certain niveau de PIB, la qualité de l’environnement local s’améliore.

(Grossman et Krueger, 1995)

A

La courbe de Kuznets environnementale

697
Q

Concept politique, économique et social qui prône la sortie du primat de la croissance dans ces disciplines.

A

La décroissance

698
Q

« situation dans laquelle aucun des joueurs ne peut trouver de meilleure stratégie de jeu, compte tenu des stratégies choisies par les autres joueurs » (Baumol et Oates, 1988)

A

Équilibre de Nash

(Sens strict)

699
Q

Marché des droits à polluer englobant toutes les transactions par lesquelles certains pays, juridictions ou entreprises, achètent de tels droits.

A

Système du « cap-and-trade »

700
Q

Une « Convention de Rio », l’une des trois adoptées lors du « Sommet de la Terre de Rio » en 1992*.

L’objectif ultime de la Convention est de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre « à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse (induite par l’homme) du système climatique ». Elle précise qu’« un tel niveau devrait être atteint dans un délai suffisant pour permettre aux écosystèmes de s’adapter naturellement au changement climatique, pour garantir que la production alimentaire ne soit pas menacée et pour permettre au développement économique de se poursuivre de manière durable ».

* Ses conventions soeurs sont la Convention sur la diversité biologique (CDB) et la Convention sur la lutte contre la désertification (CLD)

A

Convention cadre des Nations-unies sur le changement climatique

701
Q

Classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement.

(Règlement (UE) du 18 juin 2020)

A

La taxonomie verte

702
Q

Haut Conseil pour le climat

Instance consultative indépendante placée auprès du Premier ministre créée en 2018.

Elle rend chaque année un rapport sur le respect de la trajectoire de baisse des émissions de GES et rend un avis tous les cinq ans sur les projets de SNBC.

A

Le HCC

703
Q

« L’impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d’autorité, à titre définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges publiques ».

A

L’impôt

704
Q

Réflexion sur la production d’un pays, la croissance et la répartition de ses fruits.

A

Économie politique (political economy)

705
Q
  • Identification des acteurs : éléments de référence de la théorie ;
  • Établissement de lois : relations mathématiques fonctionnelles entre les quantités caractéristiques retenues ;
  • Vérification expérimentale de ces lois : statistique, économétrie.
A

Caractéristiques de la science économique

706
Q

Y + M = C + I + G + X

Où Y = production, M = importations, C = consommation, I = investissement et X = exportations.

A

L’égalité de l’offre et de la demande

707
Q

R = C + S + T

Où R = revenu, C = consommation, S = épargne et T = prélèvements obligatoires

A

L’équation de répartition du revenu

708
Q

L’augmentation de l’inflation incite les ménages à accroître leur taux d’épargne, étant donné que c’est à cette condition qu’ils pourront disposer du pouvoir d’achat dans le futur qu’ils souhaitent, et dont ils anticipent la diminution à volume d’épargne égal.

Ainsi, s’ils désirent disposer de 100 dans dix ans, mais que dans dix ans 100n = 200n+10 , les ménages mettront 200 de côté en année n ; si 100n = 100n+10, ils mettront 100 de côté.

(Pigou, 1943)

A

« Effet Pigou »

709
Q

Les ménages sont incités à se procurer davantage d’actifs en cas d’inflation, car ils constatent que plus ils attendent, plus leurs prix s’élèvent.

(Mundell, 1963 ; Tobin, 1965)

A

« Effet Mundell-Tobin »

710
Q

Y = R

Où Y= production et R = revenu.

«L’offre crée sa propre demande »:

Il n’y a jamais globalement surproduction et on ne manque jamais de pouvoir d’achat pour écouler ce qui a été produit.

Say pensait qu’une entreprise avait toujours intérêt à embaucher puisqu’elle est sûre d’écouler sa production, du moment qu’elle paye des salaires représentatifs du travail accompli.

→ En dynamique, cette équation pose des questions : il existe bien un chômage, en dépit de l’intérêt qu’aurait toute société à fournir aux chômeurs une activité créatrice de richesses.

→ En statique, la loi de Say est une simple identité comptable.

A

La loi de Say

711
Q

μV = pY.

Où μ = la masse monétaire, V = la vitesse de circulation de la monnaie, p = le facteur de déformation éventuelle des prix et Y = la production.

A l’équilibre initial de l’économie, p = 1. Il y a inflation si p > 1 et déflation si p < 1.

A

L’équation quantitative de la monnaie

712
Q

Si on remplace Y par R,
c’est-à-dire par C + S + T, on obtient :

C + S + T + M = C + I + G + X

soit, en simplifiant :

(S – I) + (T – G) = X – M

Cette équation appelle les commentaires suivants :

  • On observe un lien automatique entre action du secteur privé (S – I), de l’État (T – G) et la situation extérieure du pays ;
  • À l’équilibre, déficit budgétaire et déficit extérieur doivent être nuls : il y a égalité entre épargne et investissement, grâce à l’intermédiation du système financier ;
  • La politique budgétaire a un impact sur l’équilibre extérieur (ex : USA) → déficits jumeaux ;
  • Quand un pays accumule les déficits extérieurs, il donne à l’étranger de la monnaie. Il s’agissait autrefois de l’or, aujourd’hui ce sont les dollars. Pour les États-Unis, cela ne pose pas de problème, mais la crise de la dette de pays en voie de développement au début des années 1980, de l’Argentine ensuite, provient notamment de la difficulté à se procurer du dollar. Le FMI sera conduit à fournir ces liquidités en contrepartie d’une politique économique tendant à faire revenir à l’équilibre les comptes de ces pays en augmentant les impôts et en diminuant les dépenses publiques (« î ») ;
  • La France de 1982-83, soumise à un problème de déficit commercial, a mis en place une « politique de rigueur » conduisant à un résultat similaire à celui d’une politique d’ajustement structurel.
A

Formalisation de l’économie politique

713
Q

La baisse du taux de change de la devise d’un pays, qui permet de réduire le déficit extérieur, mais ne débouche pas nécessairement sur une réduction du déficit budgétaire.

A

La dévaluation

714
Q
  1. Le producteur met la production à disposition du consommateur par le biais du marché : système de prix autonome (≠ décision individuelle) reposant sur la monnaie gérée en dernier ressort par la banque centrale ;
  2. Le producteur redistribue la production sous forme de revenu au consommateur (loi de Say) ;
  3. Le consommateur met à disposition du producteur son épargne moyennant un taux d’intérêt.
A

Les trois liens majeurs entre producteurs et consommateurs

715
Q
  1. Le principe d’hédonisme : chacun agit selon son intérêt, c’est-à-dire en cherchant à obtenir le maximum tout en fournissant le minimum ;
  2. Le système productif a une capacité à accueillir tout accroissement nouveau de population (≠ Malthus) ;
  3. La productivité est croissante : le progrès technique est déterminant, et donc l’investissement, c’est-à-dire, pour la politique économique classique, 2 l’accumulation maximale du capital ;
  4. Les rendements sont décroissants. Si cette hypothèse est acceptée, la conséquence en est que plus les prix augmentent, plus les entreprises sont disposées à produire : la fonction d’offre est croissante.
A

Les quatre axiomes de William Nassau Senior (disciple de Ricardo, début du XIXe siècle)

716
Q

L’État alloue ou réalloue des ressources pour atteindre des objectifs jugés économiquement ou socialement plus satisfaisants que ceux qui résultent du marché.

C’est ce qu’il fait lorsque, par exemple, il augmente les prix du tabac pour gérer des externalités.

A

La fonction d’allocation

717
Q

L’État corrige la répartition initiale (« primaire ») des revenus afin de réduire les inégalités :

Notion de justice sociale, dont l’un est outils est la fiscalité.

A

La fonction de redistribution

718
Q

L’État doit assurer une croissance économique équilibrée, c’est-à-dire assurer le plein-emploi sans inflation et sans déficit extérieur.

A

La fonction de stabilisation

719
Q

Une hausse continue et auto-entretenue des prix.

A

L’inflation

720
Q

La différence entre la population occupée et la population active, exprimée dans son rapport par un taux.

A

Le chômage

721
Q

Le taux d’inflation (et non plus seulement celui des salaires) est inversement proportionnel à l’évolution du chômage.

(Samuelson et Solow, 1960)

A

Le dilemme (ou l’arbitrage) de Phillips

722
Q

Les rapports de cause à effet ne sont pas si évidents :

  • Plus d’inflation ne signifie pas nécessairement moins de chômage : stagflation des années 1970 ;
  • Moins d’inflation signifie rarement plus de chômage : l’Allemagne est parvenue, dans les années 1980, à réduire son inflation sans connaître un chômage aussi massif que celui de ses partenaires ;
  • Moins de chômage peut signifier plus d’inflation : la réduction du chômage fait apparaître des tensions de main-d’oeuvre dans certains secteurs, donc des hausses de salaires, donc de coûts, donc de prix ;
  • Plus de chômage signifie moins d’inflation : l’analyse des années 1980 valide cette affirmation.
A

Critique du dilemme de Philips

723
Q

I. A. Pour les classiques, un équilibre détermine le niveau de production et le niveau de prix. Une amélioration des conditions de production emporte une évolution du système de prix qui augmente la demande et conduit à une baisse des prix.

B. Une entreprise ne peut ni augmenter ses prix (pertes de marché), ni les baisser (profit négatif) → toute modification de la donne économique qui n’est pas due à une amélioration de la productivité se répercute sur les quantités produites.

II. Pour les keynésiens, la logique est poussée jusqu’au bout, en prenant en compte la rigidité des prix:

Les fluctuations de l’économie, plutôt que de se traduire par des périodes d’inflation et de déflation, se traduisent par des périodes de chômage et de suremploi des capacités de production.

A

Distinction entre classiques et keynésiens concernant le marché des biens et services

724
Q

I. Pour les classiques, un surcroît d’offre traduit un niveau de salaire trop élevé.

II. Pour les keynésiens, les entreprises ne jouent pas sur les salaires, mais sur les effectifs.

A

Distinction entre classiques et keynésiens concernant le marché du travail

725
Q

I. Pour les classiques, la monnaie permet purement l’échange. La neutralisation par thésaurisation (fascination pour l’or), notamment, stable dans le temps, est négligeable aujourd’hui.

II. Pour les keynésiens, il y a une préférence pour la liquidité chez les agents économiques : si les taux d’intérêt sont très bas, les agents préfèrent les conserver, réduisant la quantité de monnaie effectivement en circulation.

A

Distinction entre classiques et keynésiens concernant la monnaie

726
Q

I. A. Pour les classiques,la détermination de l’investissement s’opère sur un marché qui confronte l’épargne et l’investissement : le marché pertinent est celui de la confrontation entre l’épargne et l’investissement.

B. Ainsi, il existe une égalité parfaite entre l’épargne et l’investissement qui est en pratique une égalité de marché.

II. Pour les keynésiens, l’égalité entre l’épargne et l’investissement repose sur l’opportunité d’investir.

A

Distinction entre classiques et keynésiens concernant l’investissement

727
Q

Il joue le rôle d’ «employeur en dernier ressort».

📚 Cf. création des ateliers nationaux en février 1848.

A

Rôle de l’État en matière de politique du travail

728
Q

La concurrence entre les ouvriers, qui conduit à des salaires stagnants et donc à la sous-consommation, la concurrence entre les entreprises, qui les pousse à vendre à perte, et l’incertitude qui paralyse les investissements publics, vont détruire l’économie de marché.

⚠️ Il s’agit de considérer la demande plutôt que l’offre.

Jean de Sismondi, Nouveaux principes d’économie politique, 1819)

A

Explication technique de la « parabole de la manivelle de Sismondi »

729
Q

Y = f (K, L)

Où le capital est noté K et la quantité de travail mobilisable L; la production Y est le fruit de l’utilisation de ce capital.

A

Fonction de production

730
Q

I. Égalité entre l’offre et la demande : Y = C + I + G

Loi de Say : Y = R

La consommation, conformément à la théorie keynésienne, est plus importante que l’épargne en tant que but de l’activité économique, et relativement inerte. Elle est liée au revenu par une fonction de consommation : C = c (R – T)

En combinant les trois égalités : Y = c (Y – T) + I + G

En différentielle, un accroissement de production s’écrit :

dY = dG – cdT/1 – c

(1/1 – c) = multiplicateur keynésien

II. Quatre observations sur ce raisonnement :

  1. Inversion de la logique classique : au lieu d’augmenter les capacités d’offre en accumulant du capital, on incite les entreprises à embaucher pour faire face à une demande supplémentaire ;
  2. Si l’État accroît ses dépenses sans accroître sa dette (dT = dG), la production s’accroît avec un effet multiplicateur réduit à 1 ;
  3. Si l’augmentation des dépenses publiques est financée par l’emprunt, l’effet multiplicateur est maximal et égal 1/1 – c ;
  4. Si les impôts sont baissés plutôt que les dépenses augmentées, l’effet multiplicateur est de c/1 – c, c’est-à-dire qu’il est inférieur au multiplicateur précédent.
A

Théorème de Haavelmo

731
Q

I. A. Comme (S – I) + (T – G) = X – M, le déficit courant finit par imposer la réduction de T – G, c’est-à-dire un coup de frein.

B. Après avoir augmenté les dépenses en 1981, le gouvernement Mauroy a dû instituer une surtaxe de 1 % à l’impôt sur le revenu en 1983.

II. Le capital est noté K et la quantité de travail mobilisable L. La production Y est le fruit de l’utilisation de ce capital.
Y = f (K, L).

f est la fonction de production.
Le revenu R est égal à Y. La population active est notée n.

Les producteurs : production (Y), investissement (I), profit (π) ;

A

Origine de la contrainte extérieure

732
Q
  • Les producteurs : production (Y), investissement (I), profit (π) ;
  • Les consommateurs : reçoivent un revenu (R) qu’ils emploient en le partageant entre
    la consommation (C), l’épargne (S), et les impôts (T) ;
  • L’État : dépense (G) et prélève (T) ;
  • La banque centrale : gère la masse monétaire (μ) ;
  • Le monde extérieur ou reste du monde : les agents économiques qui ne dépendent pas du pouvoir de l’État ; voire, qui n’utilisent pas la devise de la banque centrale (selon cette définition, l’Allemagne n’est pas le reste du monde). Le monde extérieur achète les exportations (X) et vend les importations (M).
A

Les acteurs du cadre économique d’ensemble

733
Q

La France de 1789 a connu un drame avec un endettement de 80 % de son PIB.

Les États- Unis ont dépassé 100 % en 2011.

La moyenne de la dette publique des 27 États-membres de l’Union européenne s’élevait à 90,1 % du PIB au troisième trimestre 2021, contre 97,7 % dans la zone euro.

A

Absence de référence théorique ou pratique sur le caractère excessif de la dette

734
Q

I. L’égalité des dépenses et des recettes de l’État s’écrit :

T + déficit = G + dépenses d’intérêt.

La différence entre les impôts et les dépenses courantes constitue le solde primaire du budget (s). De son côté, B représente le stock de dette primaire et iB les dépenses d’intérêt (i).

II. La règle de stabilité de la dette publique s’écrit alors :
i – g = s/B

Si les États équilibrent à long terme leurs solde primaire, s = 0, et par conséquent, la stabilité correspond à i = g.

III. Cette règle fonde les éléments chiffrés du Pacte de croissance et de stabilité :

  • En supposant dans la zone euro une inflation de 2 % et une croissance de 3 %, g doit être égal en tendance à 5 % ;
  • Si le taux d’intérêt est de 5 % et si la dette représente 60 % du PIB, la charge d’intérêt est égale à 3 % du PIB.
A

Le solde primaire du budget en équations

735
Q

Le chômage qui apparaît lorsque les entreprises n’emploient pas une partie du capital qu’elles possèdent.

L’INSEE enquête en posant la question aux entreprises.

Lorsque le taux d’utilisation du capital est supérieur à 90 %, il y a absence de chômage keynésien.

A

Le chômage keynésien

736
Q

Chômage qui se produit lorsque les entreprises sont arrivées à saturation de leur stock de capital.

A

Le chômage classique

737
Q

La population qui perdure au chômage lorsque le chômage classique a disparu. Il se caractérise par l’impossibilité d’y répondre par des politiques économiques de court terme.

A

Le taux de chômage naturel

738
Q

Le chômage frictionnel, le chômage d’employabilité et le chômage volontaire.

A

Les catégories de chômage naturel

739
Q

Le chômage qui se compose des travailleurs se trouvant entre deux emplois.

Pour le réduire, on peut durcir les conditions de l’assurance-chômage :

Ainsi, la convention adoptée par l’UNEDIC en 2001 a réduit de 30 à 23 mois la durée maximale d’indemnisation des chômeurs.

A

Le chômage frictionnel

740
Q

Le chômage qui se compose des personnes dont la formation ne s’apparie pas aux emplois recherchés par le marché : éducation et formation.

A

Le chômage d’employabilité

741
Q

Le chômage qui se compose des des personnes pour lesquelles l’arbitrage travail/loisir penche du côté du loisir.

Pour le résoudre, l’État doit chercher à modifier la perception du travail.

A

Le chômage volontaire

742
Q

Le chômage qui se produit par manque de demande alors que les entreprises ont les disponibilités pour produire.

A

Le chômage conjoncturel

743
Q

Le chômage qui réunit le chômage classique et le chômage d’employabilité.

Dans cette perspective, le chômage naturel se réduit au chômage frictionnel.

A

Le chômage structurel

744
Q

Elle est indirectement définie par ses trois fonctions principales d’intermédiaire des échanges, d’unité de compte et de réserve de valeur.

Par convention, on considère qu’un titre financier qui ne change pas de main avant les trois prochains mois n’est plus de la monnaie.

A

La monnaie

745
Q

La somme du passif des banques, nette de leurs fonds propres.

A

La masse monétaire

746
Q

En partant du postulat que les prix sont rigides, seuls trois facteurs d’inflation sont possibles :

  1. Une situation d’absence de concurrence permettant à un producteur de réclamer des prix plus élevés (exemple : syndicats imposant par la force une hausse des salaires) ;
  2. Une augmentation des prix contrôlés par l’État (exemple : hausse des impôts indirects sur le tabac) ;
  3. Une évolution des prix importés (exemple : hausse du prix du pétrole).
A

Les facteurs d’inflation dans la vision keynésienne

747
Q

p = k w/A

k est le taux de marge (mark up), w le salaire et A la productivité.
k mesure l’écart entre la situation économique et celle de la concurrence pure et parfaite, supposée non inflationniste.

→ La réponse pour contenir l’inflation repose alors sur une modification de k ou sur une négociation avec les syndicats pour faire évoluer w au rythme de A (politique des revenus).

A

Équation de Weintraub (1978)

748
Q

Dans le cadre de la théorie quantitative de la monnaie, si l’emprunteur de la banque crée de la richesse, quand μ augmente, Y augmente simultanément. Il peut alors y avoir inflation lorsque :

  • La banque a fait une erreur d’appréciation sur les capacités du producteur à produire des richesses en lui prêtant ;
  • La dette publique est monétisée : les banques prêtent à l’État qui ne produit rien à court terme. ⚠️ En cas de chômage keynésien, celui-ci peut conduire les entreprises à créer à produire davantage ;
  • Des prêts à la consommation sont attribués sans que les entreprises aient des réserves de production.

II. La politique monétaire est adaptée à l’inflation par la demande. Elle n’est en revanche pas adaptée au problème de la déformation des coûts.

A

L’inflation par la demande

749
Q

Selon le Federal Reserve Act de 1913, complété par le Humphrey-Hawkins Full Employment Act en 1978 :

-Maintenir en moyenne une croissance des agrégats monétaires et de la quantité de crédit compatible avec le potentiel de croissance de la production ;

  • De manière à tendre vers:
  1. Un taux d’emploi maximum ;
  2. Des prix stables ;
  3. Des taux d’intérêt à long terme peu élevés.
A

La mission de la Réserve fédérale américaine

750
Q

« maintenir la stabilité des prix. Sans préjudice de l’objectif de stabilité des prix, le Système européen de banques centrales (SEBC) apporte son soutien aux politiques économiques générales dans l’Union, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de l’Union, tels que définis à l’article 3 du traité sur l’Union européenne »

(art. 127 TFUE).

A

L’objectif principal du système européen de banque centrale

751
Q

I. rnominal =

rréel + α(taux d’inflation constaté – cible d’inflation)
+ ß(taux de croissance constaté – taux de croissance recherché)

où rnominal signifie le taux directeur de la banque centrale et rréel le taux d’intérêt réel à long terme.

II. En pratique, on prend α = ß = 0,5, mais la pondération constitue l’une des prérogatives de la banque centrale.

A

Équation de Taylor

752
Q

Quantitative easing (QE) is an unconventional form of monetary policy where a Central Bank creates new money electronically to buy financial assets, like government bonds. This process aims to directly increase private sector spending in the economy and return inflation to target.”

(Banque d’Angleterre)

A

L’assouplissement quantitatif

753
Q

Elle achète des titres (achats fermes) jugés peu sûrs, au lieu de les retenir en garantie.

La logique du qualitative easing est remplacé par celle du quantitative easing (Werner, 1991, à propos de la situation de l’économie japonaise et de la politique de la banque centrale du Japon au début des années 1990).

A

Exemple de politique non conventionnelle de la Banque centrale

754
Q

À partir de 2012:

  1. Un programme de prise en charge de titres longs (LTRO – Long Term Refinancing Operations) ;
  2. Un programme de prise en charge de titres mal notés, essentiellement de dettes publiques des États membres ayant perdu le AAA (OMTOutright Monetary Transactions).
A

Les premiers programmes de quantitative easing développés par la BCE

755
Q

Le déficit qui perdure au moment où le PIB réel devient égal au PIB potentiel.

A

Le déficit structurel

756
Q

I. Le déficit issu du cycle.

II. Il est égal à l’écart de production (output gap) multiplié par le taux de prélèvements obligatoires sur le PIB.

A

Le déficit conjoncturel

757
Q

Le solde structurel annuel des administrations publiques correspond à l’objectif à moyen terme spécifique à chaque pays, avec une limite inférieure du solde structurel de 0,5 % du produit intérieur brut aux prix du marché.

Cette limite peut être relevée à 1 % lorsque la dette publique est inférieure à 60 % et que les finances publiques sont considérées comme soutenables à long terme.

A

Situation budgétaire des administrations en excédent, au sens de l’art. 3 TSCG

758
Q
  1. Les quantités de capitaux qui entrent ou sortent de l’économie ;
  2. Le prix intérieur de sa monnaie, qu’elle facture aux banques de second rang ;
  3. Le prix extérieur de la monnaie, qu’elle facture aux étrangers qui souhaitent en acquérir.
A

Les paramètres à gérer pour une banque centrale

759
Q

La contrainte sur les quantités de monnaie échangées avec le reste du monde, qu’impose la Banque centrale en en limitant les mouvements.

On dit alors que la Banque centrale limite la convertibilité externe de la monnaie.

A

Le contrôle des changes

760
Q

La contrainte qui pèse sur le taux de change lorsque la Banque centrale est dans l’impossibilité de le prévoir (changes flottants).

L’absence de contrainte externe pour la Banque centrale consiste à disposer de la liberté de déterminer elle-même son taux de change et de l’imposer au marché (changes fixes).

A

La contrainte de la Banque centrale sur le prix externe

761
Q

Le fait de ne pas pouvoir fixer librement son taux d’intervention.

A

La contrainte de la Banque centrale sur le prix intérieur

762
Q

Une monnaie n’est pas un produit comme les autres :

  • Son coût de production est infime ;
  • Sa gestion est assurée par des banques centrales qui sont des monopoles ;
  • Son prix est double : le prix intérieur est celui qui est facturé aux banques de second rang (marché monétaire) et le prix extérieur est celui qui facturé aux étrangers qui souhaitent disposer de sa devise (marché des changes) ;
  • Son prix incorpore le temps.
A

Les éléments interdisant une égalisation des monnaies sur le marché des changes, malgré le flottement libre et la libre circulation des capitaux

763
Q

Première phase de la courbe en J

En cas de dévaluation, dans un premier temps, les volumes échangés avec les autres pays restent stables, mais le prix des exportations baisse tandis que celui des importations augmente.

A

La détérioration des termes de l’échange

764
Q

Deuxième phase de la courbe en J

En cas de dévaluation réussie, les exportations augmentent en volume, suffisamment pour que leur prix surpasse celui des importations.

A

L’accroissement des débouchés

765
Q

Vision de la politique économique où la gestion de la demande par les dépenses publiques débouche automatiquement sur la croissance.

(Hansen, plutôt pro-keynésien)

A

Le « keynésianisme hydraulique »

766
Q
  1. Principe d’hédonisme : « Chaque homme désire obtenir plus avec le moins de sacrifice possible » ;
  2. « la population du monde […] n’est limitée que par le mal moral ou physique, ou par la peur d’un manque de ces biens et richesses dont les individus ont besoin » ;
  3. « le pouvoir du travail » est d’« augmenter indéfiniment par l’utilisation de son produit comme moyen de production » ;
  4. Prévalence de la loi des rendements décroissants : « l’état de l’agriculture étant constant, tout travail supplémentaire sur cette terre produit en général un retour moins que proportionnel ».

Nassau William Senior, Cours dispensé à Oxford en 1825

A

Les quatre axiomes de Senior

767
Q

Pour Keynes (1936), en cas de surinvestissement lors de la période d’essor d’un cycle, « le remède ne consisterait pas à asséner une forte hausse du taux de l’intérêt, qui entraînerait probablement l’abandon de certains investissements utiles et affaiblirait encore la propension à consommer, mais à prendre des mesures énergiques, comme un changement de répartition du revenu, qui stimuleraient la propension à consommer ».

A

Politique contracyclique keynésienne

768
Q

Par opposition à l’économie classique qui serait « linéaire » (Extraction – Production – Consommation – Déchets) :

L’économie circulaire vise à réorganiser le processus de production de façon à limiter l’exploitation des ressources naturelles finies et épuisables. Elle s’appuie sur le réemploi, la réutilisation et, in fine, le recyclage.

A

L’économie circulaire

769
Q

Nouvelle forme d’organisation de la société qui s’appuie sur une plus grande mutualisation de tous les types de biens.

Idée que l’usage d’un bien est plus important que sa propriété exclusive, notamment du fait de l’obsolescence accélérée, conséquence du développement des innovations de rupture.

A

L’économie collaborative

770
Q

Processus d’élargissement de l’espace économique d’intervention des agents économiques associé à la libéralisation des échanges.

Elle débouche sur la perte d’autonomie des politiques économiques locales ou nationales.

A

La mondialisation

771
Q

Anglicisme pour mondialisation, qui évite la connotation de supranationalité attachée à ce terme.

Elle signifie :

  • D’une part, l’intégration des productions et l’interconnexion des biens et des services (globalisation réelle) et de la finance (globalisation financière) dans des marchés d’échelle mondiale ;
  • D’autre part, la définition de la stratégie des acteurs et des entreprises à un niveau mondial.

Elle a aussi pour synonyme la transnationalisation, car elle trouve son origine dans les travaux relatifs aux Sociétés transnationales (STN).

A

La globalisation

(synonyme)

772
Q

Le « processus conduisant à l’intensification des échanges de toute nature entre États nationaux définis par référence à un territoire ».

(Dufour, Crozet et Abdelmalki)

A

L’internationalisation

773
Q

Le fait pour une entreprise de recourir à un prestataire extérieur qui va se voir confier une ou plusieurs fonctions (système d’information, R&D…).

(outsourcing)

A

Une externalisation

(en anglais)

774
Q

Activité dans laquelle un donneur d’ordre fait réaliser par d’autres unités de production, une ou plusieurs opérations de conception, de transformation, de fabrication ou de maintenance d’un produit.

Elle peut aussi concerner les services.

A

Sous-traitance

775
Q

Transfert d’activité d’un espace à un autre pour profiter des différences de coût de production, pour se rapprocher des consommateurs, ou pour contourner des barrières à l’entrée sur un marché.

La délocalisation au sens large englobe tout investissement dans un pays à bas coût pour réimporter, même sans réduction concomitante de l’activité domestique.

La délocalisation partielle s’apparente à de l’externalisation.

Les investissements directs à l’étranger ne constituent pas une délocalisation, dans la mesure où ils ne sont pas des transferts d’activités.

(offshoring)

A

La délocalisation

(en anglais)

776
Q

Le fait, pour une entreprise, de déplacer un site de production à l’étranger afin de se rapprocher d’un nouveau marché et de vendre sa production sur place, plutôt que de produire dans le pays d’origine et d’exporter dans le pays étranger.

A

Une relocalisation

777
Q

Le recul de la part de l’industrie dans l’emploi total.

⚠️ La part de l’industrie peut baisser sans que l’emploi dans l’industrie ne recule.

A

La désindustrialisation

778
Q

Les chaînes d’approvisionnement internationales caractérisées par la segmentation des activités de production entre plusieurs sites et pays.

Elles sont rendues possibles par la divisibilité accrue des activités de production, qui peuvent être séparées en des opérations différentes exécutées en des lieux différents.

A

Les chaînes de valeur mondiale

779
Q

Regional Comprehensive Economic Partnership

L’accord d’intégration économique négocié depuis 2012 entre l’Asean, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

A

Le RECP

780
Q

Trans-Pacific Partnership

L’accord d’intégration économique signé en 2015 entre les États-Unis, le Canada, le Mexique, le Chili, le Pérou, le Japon, la Malaisie, Singapour, Brunei, le Vietnam, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

A

L’accord TTP

781
Q

Trans-Atlantic Free Trade Agreement

Le traité de libre-échange transatlantique, négocié depuis 2013 entre les États-Unis et l’Union européenne.

A

Le TAFTA

782
Q

Comprehensive Economic Trade Agreement

L’accord commercial de libre-échange signé en 2016 entre le Canada et l’Union européenne à 28, ratifiée par le parlement français en juillet 2019.

A

Le CETA

783
Q

Processus d’intégration économique et institutionnelle entre des pays dont le point commun est la proximité géographique.

A

La régionalisation

784
Q
  1. La régionalisation peut répondre à la globalisation pour éviter une trop forte homogénéisation de l’espace économique inhérent à la dynamique de la mondialisation ;
  2. Elle peut être une condition nécessaire à l’intégration au mouvement de la mondialisation, un moyen pour harmoniser les normes et conduire à une libéralisation multilatérale et une garantie contre le risque de marginalisation.
A

Ambiguïtés de la régionalisation

785
Q
  1. L’ouverture des frontières ;
  2. La concurrence accrue ;
  3. La plus forte compétitivité en matière de prix ;
  4. Une baisse du rythme annuel de l’inflation.
A

Quatre atouts de la mondialisation

786
Q

La demi-somme des exportations et des importations mondiales de biens et services en pourcentage du PIB, au taux de change courant.

A

L’ouverture commerciale

787
Q
  1. Les inégalités entre pays mesurent les inégalités de niveau moyen entre pays, comparées par le PIB par tête en parité de pouvoir d’achat ;
  2. Les inégalités internationales attribuent à chaque pays un poids proportionnel à sa population ;
  3. Les inégalités mondiales mesurent les inégalités de revenus entre les citoyens du monde, entre chaque pays, mais cette fois au travers de la distribution de ses revenus par déciles.
A

Les différentes mesures des inégalités dans le monde

788
Q

Si les êtres humains sont inégaux dès la naissance du fait de leur lieu de naissance et selon le niveau de vie moyen qu’ils peuvent espérer atteindre dans leur pays, ils sont aussi inégaux devant l’amplitude des inégalités auxquelles ils sont confrontés.

Ainsi, l’inégalité devant l’éducation engendre une égalité devant l’emploi et devant les revenus du travail. Les moins qualifiés sont également les personnes les moins susceptibles de pouvoir profiter de la mobilité internationale des talents

A

L’inégalité devant les inégalités

789
Q

Les économies à revenu par tête faible à intermédiaire qui ont mis en œuvre des programmes de réformes et de développement économétrique et qui représentent des acteurs majeurs dans l’économie mondiale.

Les critères varient : revenu par tête, diversification des exportations, degré d’intégration dans le système financier international

A

Les économies émergentes (FMI)

790
Q

L’Afrique du Sud, l’Argentine, le Bangladesh, le Brésil, le Chili, la Chine, la Colombie, la Hongrie, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, la Malaisie, le Mexique, le Pérou, les Philippines, la Pologne, la République tchèque, la Russie, la Thaïlande, la Turquie.

A

Les pays émergents selon l’OCDE

791
Q

L’instrument qui permet des comparaisons internationales en lissant les différentiel de taux d’inflation et de taux de change entre pays.

Il y a parité des pouvoirs d’achat de deux monnaies lorsqu’un même bien peut être acheté avec la même somme d’argent dans un pays comme dans l’autre après conversion.

La PPA permet de comparer la taille des marchés, la structure des économies et le pouvoir d’achat dans une monnaie.

A

Parité de pouvoir d’achat

792
Q

Un document comptable statistique qui mesure les transactions économiques et financières d’une économie avec le reste du monde au cours d’une année civile.
Si les échanges sont excédentaires, le pays est en situation de prêteur au reste du monde.

S’ils sont déficitaires, il est en position d’emprunteur.

A

La balance des paiements

793
Q

Y + M = C + I + G + X

L’équilibre en économie fermée étant Y = C + I + G, l’équilibre en économie ouverte implique que M = X

Du point de vue comptable, cet équilibre se lit:

Compte des transactions courantes + Compte de capital + Erreurs et omissions = Compte financier.

A

L’équilibre comptable de la balance des paiements

794
Q

Le solde des exportations et des importations de biens.

A

La balance commerciale

795
Q

Le solde:
- De la balance commerciale ;
- Des services ;
- Des revenus (les rémunérations des salariés et les revenus d’investissement) ;
- Des transferts courants (les biens, services, capitaux exportés ou importés sans contrepartie apparente – gratuitement) ;
+
- Le compte capital : les opérations qui donnent lieu au transfert de propriété d’un actif fixe sans que rien ne soit reçus en échange ; les acquisitions/cessions d’actifs non financiers non produits ;
- Le compte financier : investissements directs, investissements de portefeuille, produits financiers dérivés d’investissements, avoirs de réserve.

A

La balance des transactions courantes

796
Q

Les opérations sur titres négociables entre résidents et non-résidents, achats à l’émission, négociations et remboursements (BDF).

A

Les investissements de portefeuille

797
Q

Les avoirs extérieurs qui sont à la disposition immédiate et sous le contrôle des autorités monétaires pour leur permettre de financer les déséquilibres de paiements ou d’intervenir pour en réduire l’ampleur.

(BDF)

A

Les avoirs de réserve

798
Q

I. Un solde des transactions courantes négatif signifie que l’économie a globalement plus importé qu’elle n’a exporté et qu’elle doit financer ce déficit.

II. Un solde des investissements directs négatif signifie que le pays a davantage investi à l’étranger que le reste du monde n’a investi sur son territoire. L’effet est alors globalement positif :
- Maintien de la part de marché à l’étranger ;
- Vitalité des sociétés transnationales d’origine nationale ;
- Mais ce déficit doit être financé.

A

L’interprétation de la balance des paiements

799
Q

Une chaîne globale de valeur est un réseau inter-organisationnel construit autour d’activités complémentaires impliquées par la conception, la production et la commercialisation d’un produit donné et qui relie des ménages, des entreprises et des États au sein de l’économie mondiale.

A

Palpacuer et Balas, 2010

800
Q

Une chaîne de valeur mondiale englobe l’ensemble des activités, de la conception à l’utilisation finale, menées par les entreprises, localement ou à l’étranger, pour mettre un produit sur le marché.

Elle va de la création d’un modèle (design) au support au client final.

A

OCDE, 2013

801
Q

La responsabilité sociétale des entreprises:

Leur responsabilité sociale, éthique et environnementale tout au long d’une chaîne de valeur.

A

La RSE

802
Q

Initiative des Nations Unies pour créer un cadre d’engagement volontaires par lequel des entreprises, associations ou organisations non-gouvernementales sont invitées à respecter dix principes universellement acceptés touchant les droits de l’Homme, les normes du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.

Les adhérents remettent chaque année un rapport qui est mis en ligne sur le site internet du Pacte.

En 2018, l’initiative totalisait 13 000 adhérents dont 10 000 entreprises.

A

Le Pacte mondial

803
Q

Transports, voyages, communication, assurance, informatique, redevances et droits de licence, services liés aux commerces, services personnels, culturels et de loisir.

A

Nature des services exportés

804
Q

Les investissements qu’une unité institutionnelle résidente d’une économie effectue dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une unité institutionnelle résidente d’une autre économie et d’exercer une influence significative sur sa gestion dans le cadre d’une relation à long terme.

Par convention, ils doivent représenter au moins 10 % des parts de la société concernée (INSEE).

A

Les IDE

805
Q

Une société transnationale est « une entreprise qui possède des filiales, qu’elle contrôle complètement ou en partie, dans plusieurs pays, voire même à l’échelle mondiale, mais dont la gestion et l’administration est centralisée ».

A

Verez, 2010

806
Q

L’offre mondiale étant inélastique:

  1. Effet consommation: baisse de la consommation domestique ;
  2. Effet production: hausse de la production domestique ;
  3. Effet importation: baisse des quantités importées ;
  4. Effet recettes fiscales (tarif douanier);
  5. Effet revenu: négatif pour les consommateurs nationaux et positif pour les producteurs nationaux.
A

Les effets du recours au protectionnisme par les prix pour un petit pays (si prix mondial > prix national)

807
Q

L’offre mondiale n’est pas inélastique :

  1. La diminution de la demande nationale fait diminuer la demande mondiale ;
  2. La diminution de la demande fait baisser le prix mondial ;
  3. Le pays importateur est gagnant car il allège sa facture d’importations, tandis que le pays exportateur perd une partie de ses recettes.

→ Il peut y avoir incitation à imposer un droit de douane.

A

Les effets du recours au protectionnisme par les prix pour un grand pays (si prix mondial > prix national)

808
Q
  1. Les consommateurs sont les perdants ;
  2. Les entreprises qui peuvent importer le bien pour le revendre sont gagnantes.
A

Les effets du protectionnisme par les quantités

809
Q
  • L’efficacité des prix ;
  • Les entreprises les plus compétitives perdurent, ce qui les encourage à investir, innover ;
  • Le choix des biens et services proposés est plus vaste ;
  • Les économies d’échelle sont plus importantes.
A

Les arguments en faveur du libre-échange

810
Q
  • L’ouverture des frontières peut être fatale à une économie nationale insuffisamment armée pour affronter la concurrence ;
  • Une firme installée dans un ou plusieurs pays bénéficie déjà d’économies d’échelle importantes, ce qui peut rendre impossible à une concurrente de rivaliser ;
  • Les politiques commerciales peuvent répondre à des pressions stratégiques d’acteurs différenciés, aux intérêts particuliers et opposés, ce qui peut les conduire à tricher ;
  • Le dumping;
  • La concurrence déloyale.
A

Les arguments contre le libre échange

811
Q

De l’anglais dump, « déblayer ».

Cette pratique consiste à vendre à perte sur un marché extérieur, le temps que les concurrents se retirent de la compétition.

Il ne doit pas être confondu avec le dumping temporaire, qui consiste à vendre le surplus au coût marginal.

Le terme a ensuite été employé pour désigner des pratiques déloyales :

  • dumping social: recours à une main-d’oeuvre immigrée à la rémunération inférieure au salaire légal;
  • dumping fiscal: niveau d’imposition plus faible proposé par un Etat pour attirer les sociétés, les personnes et les capitaux;
  • dumping environnemental: application de règles environnementales laxistes.
A

Le dumping

812
Q

Le principe de la nation la plus favorisée.

Le traitement national.

La consolidation des droits de douanes.

Le traitement spécial et différencié.

L’application des règles.

La transparence.

La surveillance.

A

Les principes fondamentaux de l’OMC

813
Q

Si une faveur est accordée à un partenaire commercial, elle doit être également accordée à tous les membres de l’OMC.

A

Le principe de la nation la plus favorisée

814
Q

Une fois sur le marché, les biens importés et produits localement doivent être traités de la même manière.

A

Le traitement national

815
Q

Une fois les taux tarifaires baissés, le pays doit s’engager à ne pas les accroître au-dessus de la nouvelle valeur convenue.

A

La consolidation des droits de douane

816
Q

Il est possible d’accorder un régime plus favorable aux pays en développement et aux pays les moins avancés, qui peuvent avoir plus de difficultés pour s’ajuster aux effets de la libéralisation.

A

Le traitement spécial et différencié

817
Q

Les règles contenus dans les accords doivent être appliquées.

Néanmoins, en l’absence d’autorité supranationale, le succès de la résolution des différends restent entre les mains des parties.

A

L’application des règles

818
Q

Elle contribue à renforcer le respect des engagements pris par les pays membres de l’OMC, et les entreprises à mieux appréhender leur environnement.

A

La transparence

819
Q

Elle sert à contrôler si les membres respectent leurs obligations. Il s’agit d’un dialogue se dérouant dans un cadre institutionnel.

A

La surveillance

820
Q

L’Association internationale de développement est le guichet destiné aux pays les plus pauvres, pour les aider en matière de santé, d’éducation, d’infrastructure, d’agriculture, de stimulation de la croissance économique et de renforcement des institutions.

Un cinquième des financements sont des dons, le reste des crédits sans intérêts.
Elle intervient d’abord en Afrique subsaharienne.

A

L’AID

821
Q

La Société financière internationale exerce une activité de conseil aux gouvernements pour créer les conditions favorables à l’épargne et à l’investissement.

Elle intervient davantage en Amérique latine et, dans une moindre mesure, en Asie et en Europe de l’Est, où l’investissement privé présente un risque mesuré.

A

La SFI

822
Q

Le Centre international des différents a été créé par la volonté de la BIRD, qui voulait disposer d’une instance d’arbitrage indépendante dans les litiges entre gouvernements et investisseurs privés.

A

Le CIRDI

823
Q

L’Agence multilatérale de garantie des investissements a pour objectif de faciliter les investissements privés productifs en assurant la couverture des risques par des émissions de garanties ou d’assurances contre les risques non commerciaux et fournir des conseils et de l’assistance technique pour améliorer l’environnement économique et financier des projets d’investissement.

Elle était particulièrement investie avec le Brésil, l’Argentine, le Pérou, la Turquie, la Russie.

A

L’AMGI

824
Q

XVIIe. Signifie la « société politiquement organisée c’est-à-dire l’État, puis le contraire, c’est-à-dire la société privée ou la société sans État».

Pour Locke, en 1690, la société civile possède en outre une signification économique qui implique la « conservation des droits essentiels que les hommes possèdent dans l’état de nature », soit la protection de la propriété privée.

La Banque mondiale désigne par société civile « le large éventail d’ONG à but non lucratif qui animent la vie publique, et défendent les intérêts et les valeurs de leurs membres ou autres, basés sur des considérations d’ordre éthique, culturel, politique, scientifique, religieux ou philanthropique ».

On peut parler d’ « organisations de la société civile » pour désigner groupements communautaires, ONG, syndicats, organisations de populations autochtones, etc. Si leur rôle est bien réel, il reste à déterminer leur efficacité.

A

La société civile

825
Q

L’ensemble des activité générant un revenu de marché qui n’est pas déclaré à l’autorité publique:

  • le travail au noir: services personnels;
  • le travail au noir organisé: travailleurs non inscrits pour lesquels l’employeur ne paie pas les cotisations dues;
  • la non-déclaration partielle de la production.

⚠️ Elle apparaît partiellement dans les statistiques de la dépense.

A

L’économie au noir

826
Q

L’ensemble des activités illégales générant des revenus: drogue, contrebande, jeux de hasard interdits. Son poids dans l’économie est difficile à estimer.

A

L’économie criminelle

827
Q

« Les groupes structurés de trois personnes ou plus, existant depuis un certain temps et agissant de concert dans le but de commettre une ou plusieurs infractions graves […] pour en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier ou un autre avantage matériel. » (Convention des nations unies signée à Palerme en décembre 2000)

A

Définition de la criminalité organisée

828
Q

Un paradis fiscal « est une juridiction imposant peu ou pas d’impôt sur les revenus de capitaux et qui présente en plus l’une des trois caractéristiques suivantes : un manque de transparence, un refus de fournir des informations aux autorités étrangères, la possibilité d’établir des entreprises fictives ».

L’une des pratiques les plus courantes des firmes multinationales est le prix de transfert pour y localiser leur marge bénéficiaire, qui échappera de fait à l’impôt.

A

Chavagneux et Palan, 2007

829
Q

Un accord réciproque pour les pays signataires qui réduit ou élimine les tarifs douaniers entre eux.

Cependant :

  • Ils peuvent recourir à des barrières non tarifaires comme les quotas ;
  • Chaque pays membre de la zone de libre-échange est libre de fixer sa politique commerciale vis-à-vis des pays extérieurs à la zone ;
  • La plupart du temps, certains produits sont exclus (par exemple, les ressources naturelles).
A

La zone de libre échange (ZLE)

830
Q

L’Association européenne de libre échange (AELE) au sein de l’espace européen.

L’Association des nations du sud-est asiatique (ASEAN - Association of Southeast Asian Nations).

L’accord de libre échange nord-américain (ALENA ou NAFTA, North American Free Trade Agreement).

A

Les principales zones de libre échange

831
Q

Signé en 1992 par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, entré en vigueur le 1er janvier 1994.

Il n’a pas de vision intégrative.

Il vise à éliminer les barrières douanières et faciliter les échanges transfrontaliers des biens et services, établir les conditions d’une concurrence équitable et favoriser les investissements.

Les Etats-Unis représentent 80 % des exportations canadiennes et mexicaines, tandis que le Canada compte pour 25 % des exportations américaines.

A

L’ALENA

832
Q

Elle comprend 10 pays: Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam.

Elle vise à peser dans les négociations internationales, face à l’UE et à l’ALENA.

Si la Chine n’en est pas membre, elle y est représentée.

A

L’ASEAN

833
Q

Une zone de libre-échange assortie d’un tarif extérieur commun (TEC) que chaque pays adopte vis-à-vis des pays tiers.

De ce point de vue, les pays membres perdent une partie de leur souveraineté.

De plus, l’instauration d’une union douanière peut ne pas améliorer le bien être collectif, car il est possible que des échanges soient substitués à des importations plus compétitives provenant de l’extérieur de l’Union douanière, tandis que sont perdues certaines recettes fiscales (Viner, 1950, sous les hypothèses restrictives suivantes: approche statique, équilibre partiel, offres d’importation élastiques, petit pays).

Certains facteurs limitent les effets de détournement (Siroën, 2004).

En outre, les pressions protectionnistes sont plus limitées, car leur lobbying doit s’exercer auprès de tous les partenaires.

A

L’union douanière (UD)

834
Q

Les facteurs limitant les effets de détournement des unions douanières:

  1. Les écarts de compétitivité entre les futurs pays membres sont faibles;
  2. La protection initiale est élevée;
  3. L’intégration initiale des pays membres est forte;
  4. Les tarifs extérieurs communs sont baissés.
A

Siroën, 2004

835
Q
  1. La division du travail: chaque pays peut se spécialiser sur la base d’une proximité économique, des pays proches en niveau de développement finissent par échanger des biens similaires, à partir de combinaisons productives semblables et reposant sur une intensité capitalistique similaire (indicateur de Grübel Lloyd) ;
  2. La présence d’un grand marché permet des économies de dimension, et donc d’échelles : l’accroissement du volume de la production permet, toutes choses égales par ailleurs, de réduire les coûts de production unitaires et d’améliorer la compétitivité. Elle permet aussi de développer des secteurs pour lesquels le marché national serait insuffisant (exemple: aéronautique);
  3. Le renforcement de la concurrence au sein du marché : les firmes doivent innover pour les produits et les procédés, investir dans la R&D, attirer une main-d’oeuvre qualifiée, promouvoir la formation de leur personnel, améliorer leurs méthodes de gestion, rationaliser leurs activités et opter pour des spécialisations.
A

Les avantages du marché unique

836
Q

Indicateur du commerce intrabranche développé par Grübel et Lloyd:

GL = 1 – [Σ(Xi-Mi)/Σ(Xi+Mi)]
où Mi = importations du produit i et Xi = exportations du produit i.

A

Grübel-Lloyd (indicateur de), 1971

837
Q
  1. Les interventions monétaires d’un Etat peuvent fausser le jeu de la concurrence ;
  2. Dans un marché unique, l’interdépendance des pays membres rend préférable l’harmonisation de leurs politiques économiques à leur autonomie;
  3. L’instabilité des taux de change est préjudiciable aux investissements et aux politiques commerciales.
A

Les arguments en faveur de la création d’une union monétaire

838
Q

Les pays membres d’une union monétaire s’engagent à respecter les taux de change fixés entre eux, sans possibilité de les remettre en cause: la politique monétaire devient commune, ce qui n’empêche pas la coexistence de plusieurs monnaies.

La zone monétaire est « un ensemble géographique à l’intérieur duquel les taux de change bilatéraux sont stables […]. Les monnaies de la zone tendent à évoluer dans le même sens et dans les mêmes proportions par rapport aux monnaies tierces » (Siroën, 2004).”

A

Différence entre zone monétaire et union monétaire

839
Q

Un marché commun de l’Amérique du Sud créé par le traité d’Asuncion (capitale du Paraguay) en 1991, comprenant initialement l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, et l’Uruguay, puis le Venezuela en 2006 (suspension en 2017). Il intègre également des pays membres associés: Bolivie, Chili, Colombie, Equateur, Guyana, Pérou, Suriname.

Il comprend aujourd’hui 300 M hab., 82 % du PIB total de l’Amérique du Sud en 2019 et considéré comme le troisième bloc économique après l’Union économique et monétaire et l’ACEUM (accord États-Unis, Mexique, Canada).

A

le Mercosur

840
Q

Signé le 28 juin 2019, il devrait éliminer à termes plus de 90 % des droits de douanes imposés aux produits européens et l’UE, de son côté, 92 % des taxes appliquées aux biens sud-américains. Dans le secteur agricole, l’UE ouvre son marché par le biais de quotas. L’accord comprend un mécanisme de sauvegarde en cas d’augmentation inattendue d’importations.

La France a cependant mis son veto à l’accord, en invoquant le problème de la déforestation et des effets de l’accord sur celle-ci.

A

Accord UE-Mercosur

841
Q

Le traité porte non seulement sur la libéralisation des échanges, mais également sur la mise en conformité des lois, règlements et procédures entre les deux espaces, au moyen de l’arbitrage.

Il est envisagé que les États soient directement responsables devant les sociétés transnationales en cas de perte financière causée par une évolution de réglementation.

L’accord doit également porter sur la reconnaissance des Indications géographiques (IG) européennes (appellations d’origine contrôlée).

L’harmonisation de normes techniques («deep integration ») permettraient la simplification des opérations commerciales, des démarches, mais impliquerait en amont des coûts supplémentaires pour les fabricants.

Selon le CEPII, le surcroît de PIB serait de 0,3 % à l’horizon 2025.

A

Les enjeux du TAFTA

842
Q

Japan-EU Free Trade Agreement

Signé le 17 juillet 2018 et entré en vigueur le 1er février 2019.

Suppression des droits de douane sur 90 % des produits de l’UE exportés vers le Japon.

À un horizon de 20 ans, 97 % des marchandises exportées vers le Japon seront exemptées.

La zone représente 600 M d’habitants, représentant 30 % du PIB mondial.
Le Japon est le 6e partenaire commercial de la France hors UE et 8 000 entreprises françaises y exportent pour plus de 6 Md€.

A

Le JEFTA

843
Q

L’impact de la consommation d’une population donnée selon la surface de sol et d’océan nécessaire pour la produire et pour assimiler les déchets qu’elle génère.

Elle est calculée à partir des rendements des produits primaires par hectare pour calculer la superficie nécessaire aux activités données.

Comme le PIB, l’indice est quantitatif et grossier.

A

L’empreinte écologique

844
Q

La superficie des terres productives d’un pays disponibles pour produire des ressources ou absorber les déchets de dioxyde de carbone.

Elle est mesurée en unité standard appelée hectares globaux.

A

La biocapacité

845
Q

Lorsque la biocapacité d’un pays est supérieure à son empreinte écologique, elle dispose d’une réserve écologique.

La situation inverse se caractérise par un déficit écologique.

A

La réserve écologique

846
Q

Situation dans laquelle la demande en eau dépasse les ressources en eau disponibles

A

Le stress hydrique

847
Q

Un seul critère est suffisant, parmi les cinq suivants:

  1. Logement ne protégeant pas contre les conditions climatiques extrêmes;
  2. Surface de vie insuffisante (> 3 personnes/pièce);
  3. Pas d’accès à l’eau potable;
  4. Pas d’accès à des services sanitaires;
  5. Pas de sécurité et de stabilité d’occupation.

ONU Habitat

A

Les critères d’un logement de bidonville

848
Q

Une personne qui réside dans un pays où il n’est pas né.

(Banque mondiale)

A

Un immigré

849
Q

Une personne qui ne possède pas la nationalité du pays où il réside.

A

Un étranger

850
Q

L’ensemble des pratiques économiques liées à la diffusion, à l’accès et à l’extension d’internet et du web.

A

La « net économie »

851
Q

L’économie dont les facteurs de croissance, de productivité et de compétitivité se déplacent du capital technique et financier vers les actifs immatériels et la connaissance.

L’ÉCONOMIE DE L’IMMATÉRIEL EN
PERSPECTIVES

Cf Marie-Ange Andrieux, « L’économie de l’immatériel en perspectives »

A

L’économie immatérielle

852
Q

Selon John Mccarthy, pionnier de l’intelligence artificielle : « la science et l’ingénierie de la fabrication de machines intelligentes, en particulier de programmes informatiques intelligents ».

A

L’intelligence artificielle

853
Q

Le modèle social européen est «l’ensemble des règles protectrices et des institutions redistributives qui inscrivent les relations individuelles de travail dans un statut collectif assurant un degré élevé – à l’échelle de l’ensemble des pays riches – de stabilité d’emploi et de continuité du revenu»

(Fondation Robert Schuman, septembre 2008, n° 109, Le modèle social européen est—il soluble dans la mondialisation ?)

A

Définition du MSE

854
Q

Elle porte sur:

  • Le niveau des prélèvements obligatoires (PO) rapportés au PIB;
  • L’assiette des PO: travail ou capital;
  • Le caractère direct ou indirect des taxes.

II. En outre, les prélèvements obligatoires doivent-ils servir à financer en priorité des dépenses de fonctionnement ou d’investissement?

A

L’hétérogénéité fiscale internationale

855
Q

Les « 3 D »:

  • La déréglementation: abolition du contrôle des changes et des mesures restreignant la circulation des capitaux;
  • La désintermédiation: suppression du monopole de l’intermédiation des banques et accès direct des opérateurs économiques aux sources de financement;
  • Le décloisonnement: suppression des cloisons entre les marchés boursiers, monétaires et obligataires.

(Henri Bourguinat, 1987)

A

L’évolution de la finance dans les années 1980

856
Q

«L’acquisition des marques de la puissance économique ensuite converties sur le plan politique et stratégique, d’abord régional, ensuite international».

Une telle conception est dépendante du point de vue de ceux qui la formulent (Régragui, 2012).

A

L’émergence

857
Q

Pays en développement

États dont le niveau de vie par habitant est parvenu à s’engager dans un processus de progression fondé sur une évolution positive de sa croissance économique et un progrès social.

A

PED

858
Q

Pays moins avancés

A. Les États les plus pauvres et les plus vulnérables de la communauté internationale face aux aléas économiques, environnementaux, humains et épidémiques.

B. Les Nations unies les déterminent en fonction de trois critères cumulatifs :

  1. Un revenu moyen par habitant inférieur à 745 dollars par an ;
  2. Une faiblesse des ressources humaines (taux d’alphabétisation des adultes, scolarisation dans le secondaire, nutrition et mortalité infantile) ;
  3. Une forte vulnérabilité économique (part du secteur agricole dans le PIB, diversité des produits exportés, instabilité de la balance commerciale, densité de la population et proportion de sans-abris liée aux catastrophes naturelles).
A

PMA

859
Q

Nouveaux pays industrialisés

D’anciens PVD qui sont parvenus à combler leur retard économique par rapport aux pays développés. Leur industrialisation et leur forte croissance leur ont ainsi permis d’intégrer ce dernier groupe.

A

NPI

860
Q

Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud

(O’Neill, économiste de Goldman Sachs en 2001 – ajout de l’AS en 2011): poids démographique, potentiel de croissance économique, stabilité macro-économique, capacités technologiques, capital humain, environnement politique.

A

BRICS

861
Q

Portugal, Italie, Grèce, Espagne

A

PIGS

862
Q

Colombie, Indonésie, Vietnam, Egypte, Turquie, Afrique du Sud (HSBC, 2011):

Économies dynamiques, diversifiées, à population importante et jeune et caractérisées par un régime politique stable.

A

CIVETS

863
Q
  1. Selon Morgan Stanley Capital International(1988): développement économique du pays, conditions de liquidité des marchés, accès au marché ;
  2. Selon la Banque mondiale: taille de l’économie et seuil du RNB/tête en PPA;
  3. Selon le FMI: les économies à revenu par tête faible à intermédiaire qui ont mis en oeuvre des programmes de réformes et de développement économique et qui représentent des acteurs majeurs dans l’économie mondiale pas de seuil précis): 39;
  4. L’OCDE en identifie une vingtaine sans préciser de critères”
A

Diverses classifications de l’émergence

864
Q

Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie, Turquie, Union européenne.

A

Composition du G20

865
Q
  1. Les taux d’intérêt proches de zéro pratiqués par les banques centrales des pays riches pour soutenir l’activité alimente un flux de capitaux flottants vers les pays émergents qui pratiquent des taux plus élevés.

Une remontée des taux dans les pays riches raréfierait les flux vers les pays émergents.

  1. La création massive de liquidités pratiquée par la Fed a conduit à une dépréciation du dollar et a favorisé l’endettement en dollar dans de nombreux pays émergents.

Or l’endettement en devises étrangères augmente la probabilité de fuites massives de capitaux provoquant une perte de PIB.

(CEPII, 2016)

A

Le problème posé par les taux bas dans les pays riches

866
Q

I. Pour lutter contre l’inflation dans les pays émergents, l est possible d’inciter les ménages à épargner un peu plus et les banques à limiter modérément leurs facilités de crédit.

II. Cependant:

  1. Cela va réduire les investissements et ralentir la croissance;
  2. Toutes choses égales par ailleurs, tout différentiel entre les pays émergents et leurs partenaires économiques pénalise leur compétitivité et freine l’expansion de leurs entreprises.
A

Le problème posé par l’inflation dans les pays émergents

867
Q

I. Les pays occidentaux ont demandé à la Chine de renoncer à la sous-évaluation du renminbi de 30 %.

II. Une monnaie sous-évaluée permet à la Chine de conserver sa compétitivité économique, mais si elle veut devenir une puissance à part entière, elle doit tenter de promouvoir sa monnaie au rang de monnaie mondiale, à la fois comme monnaie de règlement des échanges de biens et de services et comme monnaie de réserve des banques centrales.

III. Lorsque l’Angleterre a dominé économiquement le monde jusqu’à la Première guerre mondiale, puis les Etats-Unis après la Seconde guerre mondiale, la livre sterling puis le dollar sont successivement devenues les monnaies de référence.

A

La problématique de la monnaie chinoise sous-évaluée

868
Q

I. Le Brésil dispose d’un des sous-sols les plus riches du monde (fer, bauxite, manganèse, chrome, zinc, cuivre, plomb) et est un géant agricole (canne à sucre, soja, maïs, production animale).

II. La Russie a des comptes excédentaires grâce à ses hydrocarbure.

III. La Chine et l’Inde ont misé sur la production de biens bas de gamme, exportés dans le monde entier, puis ils ont produit des biens à forte intensité capitalistique.

IV. L’Indonésie, malgré sa géographie (un archipel d’un millier d’îles habitées) a su se doter d’infrastructures, dispose d’une classe moyenne et donc d’une demande intérieure.

A

Les modèles de croissance des pays émergents

869
Q

I. De grands progrès ont été réalisés dans les dernières décennies, dans les pays émergents, en matière de santé et d’accès aux cycles d’enseignement.

II. Néanmoins, le rattrapage va prendre du temps, car il nécessite:

  • Une croissance économique régulière;
  • Des choix en matière de répartition favorables aux dépenses d’éducation et de santé.
A

Les défis du développement humain dans les pays émergents.

870
Q

I. Nouvel indicateur statistique élaboré en 2010 et utilisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour mesurer les inégalités et la pauvreté dans le monde.

II. Il appréhende les privations à travers trois dimensions (qui sont aussi celles prises en compte par l’Indicateur de développement humain – IDH) : le niveau de vie, la santé et l’éducation.

A

La pauvreté multidimensionnelle

871
Q

I. Le qualificatif est vague, tandis que la notion apparaît protéiforme et évolutive.

II. Les classifications et acronymes divers (BRICS par exemple) masquent des réalités contrastées et exigent une analyse plus rigoureuse.

A

Conclusion sur la notion d’émergence

872
Q
  1. Après la deuxième guerre mondiale: politiques interventionnistes recherchant l’accumulation du capital pour permettre la croissance et la hausse du revenu par habitant. La pensée dominante est keynésienne : organisation, capitalisme d’Etat ;
  2. Années 1970 à 1990 : crise remettant en cause la régulation, avec rupture des trends de la croissance. Les institutions de Bretton Woods exercent un leadership doctrinal et imposent le consensus de Washington ;
  3. À partir des années 2000, critique du consensus de Washington. Réflexion sur le retour à l’institutionnalisme, la microéconomie du développement, la théorie des droits et la conception éthique du développement ;
  4. 2008 puis années 2010 : crise financière, puis crise des dettes souveraines. Les interactions entre l’Etat et le marché sont réhabilitées. Les nouveaux développements de la réflexion portent sur la croissance inclusive, la bonne gouvernance, le rôle des communautés locales. Développement des micro-institutions (exemple des tontines asiatiques ou africaines).
A

L’évolution historique des stratégies de développement

873
Q

Le développement est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global ».

A

Perroux, 1966

874
Q

La croissance est « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs longues périodes d’un indicateur de dimension ; pour une nation : le produit global brut ou net en termes réels ».

A

Perroux, 1981

875
Q

Contexte de rationalité limitée de Simon (1961) :

  • L’information est contrainte ;
  • Le très court terme s’impose ;
  • Les contraintes communautaires se superposent à la logique individualiste maximisatrice, ce qui limite le calcul utilitariste et confère stratégique à la décision, qui doit tenir compte d’une nécessaire coordination avec d’autres acteurs.
A

La décision économique en Afrique

876
Q
  1. L’épargne, l’accumulation du capital et la productivité des facteurs jouent un rôle clé dans la croissance;
  2. La stabilité macroéconomique (inflation, taux de change, fiscalité) est souhaitable;
  3. La croissance doit permettre le développement humain;
  4. La croissance et le développement ne doivent pas se faire au détriment du capital naturel;
  5. Le rôle de l’Etat est incontournable.
A

Les facteurs du développement faisant l’objet d’un consensus

877
Q

Avec l’impact de la population mondiale sur les ressources naturelles et l’environnement, les thèses de Malthus ont trouvé un regain d’intérêt.

A

Néomalthusianisme

878
Q

État se prolongeant pendant au moins un an dans lequel se trouve une personne qui ne parvient pas à se procurer assez de nourriture pour satisfaire ses besoins énergétiques alimentaires (FAO).

A

Définition de la sous-alimentation

879
Q

«La capacité qu’a un individu de lire et d’écrire, en le comprenant, un énoncé simple et bref en rapport avec sa vie quotidienne.»

(Rapport mondial sur le suivi de l’éducation pour tous, UNESCO, 2012)

A

Définition de l’alphabétisme

880
Q
  1. L’indice d’espérance de vie ajusté aux inégalités: plus il est bas, plus l’inégalité est forte. Il est le plus faible en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud ;
  2. Le taux de mortalité maternelle : il s’élève à 176 pour 100 000 naissances dans les Etats arabes et 149 sur 100 000 en Afrique subsaharienne (PNUD 2018). Le nombre de médecin pour 100 000 personnes.
A

Les mesures de l’inégalité devant la santé

881
Q

L’indice de développement humain ajusté aux inégalités

Il est développé par le PNUD à partir de 2010 pour tenir compte non seulement des avancées moyennes d’un pays en matière de santé, d’éducation et de revenu, mais en examinant la façon dont ces avancées sont réparties par sa population en réduisant les valeurs moyennes en fonction de son degré d’inégalité (ce que ne fait pas l’IDH et qui constitue l’une de ses faiblesses).

A

L’IDHI

882
Q

Elle est mesurée par la différence entre l’IDH et l’IDHI.

Elle dépasse 30 % dans les pays de l’Afrique subsaharienne, contre presque 12 % dans les pays de l’OCDE (PNUD, 2018).

A

La perte due aux inégalités dans la répartition de l’IDH

883
Q

Deux autres indices:

  1. L’indice de pauvreté multidimensionnelle;
  2. L’indice de développement de genre.
A

Les indices supplémentaires du PNUD pour mesurer la réalité de chaque pays en matière de développement humain

884
Q

Il mesure les multiples privations subies par les populations des pays en développement dans les domaines de l’éducation, de la santé et du niveau de vie.

A

L’indice de pauvreté multidimensionnelle

885
Q

Il mesure les différences d’IDH par sexe.

Plus il se rapproche de 1, plus l’écart se réduit.

A

L’indice de développement de genre

886
Q

Une série de 17 objectifs établis par les Etats membres des Nations Unis, rassemblés dans l’Agenda 2030 adopté par l’ONU en 2015 après deux ans de négociations.

Ils couvrent à peu près tout le champ des problèmes que peuvent rencontrer les pays en développement:

Éradication de la pauvreté extrême et de la fin ;

Promotion de la santé et de l’éducation, de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes ;

L’accès à l’eau, à l’énergie, à des emplois décents ;

Le développement des infrastructures, la réduction des inégalités ;

La lutte contre le changement climatique, l’exploitation durable des mers et océans, la préservation des écosystèmes ;

L’avènement de sociétés pacifiques et la revitalisation du Partenariat mondial pour le développement durable.

A

Les objectifs de développement durable

887
Q

Document officiel publié en 2015 par la Commission de l’Union africaine, qui cite les principaux enjeux des pays africains.

Il fixe des objectifs ambitieux sans contenir de précisions, de données chiffrées et de modalités organisationnelles.

Il ne tient ni compte de l’hétérogénéité du continent, ni des conflits multiples :

  • Égypte attaquée par des terroristes dans le Sinaï, guerre civile en Libye ;
  • Mali infesté de terroristes et dont les problèmes se répandent dans ses pays voisins, le Burkina Faso et le Niger ;
  • Niger alliée avec le Nigeria dans la guerre contre Boko Haram.
A

L’Agenda 2063

888
Q

UMA: Union du Maghreb arabe

CEN-SAD: Communauté des États sahélo-sahariens

COMESA: Marché commun des États de l’Afrique de l’Est

CAE: Communauté de l’Afrique de l’Est

CEEAC: Communauté économique des États de l’Afrique centrale

CEDEAO: Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest

IGAD: Autorité intergouvernementale pour le développement

SADC: Communauté de développement de l’Afrique australe

A

Les accords régionaux en Afrique

889
Q

Convention de Yaoundé (1963-1975);

Convention de Lomé (1975-2000);

Accord de Cotonou (2000-2020);

Accord de Samoa ;

Accord de partenariat UE – Afrique-Caraïbes-Pacifique en 2021.

A

Les accords commerciaux entre l’Afrique et l’Union européenne

890
Q

Une économie respectueuse des ressources dans un contexte d’épuisement progressif des ressources naturelles.

Elle s’incarne dans une économie de pair à pair, qui repose sur le partage ou l’échange entre particuliers de biens, de services ou de connaissances, avec ou sans échange monétaire (vente, location, prestation de service) ou sans échange monétaire (dons, troc, volontariat), par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation.

A

L’économie collaborative

891
Q

I. La logique marchande reste prédominante.

II. Pouvoir consommer plus facilement des biens d’occasion peut aussi accroître la consommation de biens neufs, ce qui va à l’encontre des motifs de l’économie collaborative.

III. L’économie collaborative peut être un prétexte pour se soustraire à des obligations réglementaires (AirBNB, Uber).

A

Critiques de l’économie collaborative

892
Q

Un revenu versé par une communauté politique à tous ses membres, sur la base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement.

(Vanderborght et Van Parijs, 2005)

A

Le revenu universel

893
Q

L’Utopie, 1516, Thomas More.

Prémière évocation du revenu universel.

L’auteur imagine une société où chacun serait assuré des moyens de sa subsistance sans qu’ils soient liés à un quelconque travail.

A

Origine de l’allocation universelle

894
Q

Fondation de l’Association pour l’instauration d’un revenu d’existence (AIRE) en 1989.

Selon sa conception, le «Revenu d’Existence est dû à chacun non pour exister, mais parce qu’il existe».

A

Promotion en France du revenu universel