cours 7.1 Flashcards

1
Q

rappel de la memoire sensorielle (visuelle, auditive) (les 3 propriétés)

A

❖ Grande capacité (presque tout champ visuel)
❖ Très courte durée (mémoire visuelle: < 1 sec.)
❖ Représentations non-interprétées

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2
Q

les 5 propriétés de la memoire à long terme (entreposage permanent d’info)

A

❖ Capacité pratiquement illimitée
❖ Très longue durée (quasi-permanent)
❖ Oubli dû à l’interférence
❖ Interprété: Tous types de codage
- (AVL(auditif, verbal, linguistique), visuel, sémantique, temporel…)
❖ Savoir abstrait

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3
Q

comment est considéré la MCT selon atkison & shiffrin (3,1-3,3-2)

A
  1. Considéré comme une mémoire de travail, i.e.,
    un système dans lequel:
    ❖ des décisions sont prises
    ❖ des problèmes sont résolus
    ❖ l’information circule
  2. Conscience vient de MCT
    (mais pas nécessairement l’inverse!) (je peux etre conscient de traiter info dans MCT, mais des fois info traitée dans MCT sans avoir conscience)
    ❖ Pensées et faits accessibles à la conscience sont ceux contenus dans la MCT
  3. Prédiction importante
    ❖ Le transfert éventuel de MCT vers la MLT est une caractéristique permanente du système (si info assez longtemps dans MCT sera transféré à MLT)
    ❖ Jusqu’à un certain degré toute l’information en MCT est transférée en MLT
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4
Q

quelles sont les propriétés de la MCT proposé (on va voir si c’est vrai avec les études) (6)

A
  1. Capacité limitée (?? items)
  2. Courte durée (15-30 secondes)
  3. Oubli causé par dégradation (decay) (si je suis pas en train de répéter activement ça s’efface tranquillement)
  4. Interprété: Codage Auditif-Verbal-Linguistique (AVL)
  5. Si le contenu est maintenu en MCT assez longtemps, il sera automatiquement transféré en MLT
  6. Contrôle répétition (rehearsal) et encodage
    - Construit unitaire (structure/processus)
    - Pas de sous-systèmes
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5
Q

« Chunking » et capacité de la MCT

quest ce qu’un chunk selon Miller (1956)

A

Petites unités combinées pour créer de plus grandes
unités significatives

ex : mots→expressions→phrases→paragraphes→histoires…

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6
Q

« Chunking » et capacité de la MCT

quest ce qu’un chunk selon Gobet et al. (2001)

A

Collection d’éléments qui sont fortement associés (en termes de sens) entre eux mais faiblement associés aux éléments d’autres chunks

DONC Chunks: pas une unité fixe d’information
❖ varie selon la connaissance préalable (subjectif)
❖ constamment réorganisés (pas coulé dans le béton)

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7
Q

quelle est la capacité de la MCT

A

7 +/- 2 chunks!

MAIS les chunks sont subjectifs, donc je peux regrouper pls elements dans un mm chunk dependament de ma connaissance

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8
Q

Chunking et échecs,

dans l’expérience de Groot (1965), quest ce qu’on realise sur la maniere dont les maitres vs débutants preparent leur prochain coup(4)

A

Pas de différence entre maîtres et débutants/intermédiaires sur les mesures suivantes:
❖ Même nombre de déplacements/possibilités considérés
❖ Mêmes heuristiques de recherche (la facon de faire la recherche)
❖ Même profondeur de recherche
❖ Capacité des maîtres à reconstruire impressionnante

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9
Q

si les maitres et debutant prepare pareil le prochain coup, pourquoi les maîtres joueurs d’échecs sont-ils meilleurs que les joueurs débutants? (hypothèse)

A

Augmentation de la capacité de la MCT avec la pratique

soit on passe de 7+/- 2 chunks à 12 +/- 2 ou plus d’espace par chunk

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10
Q

Chase & Simon (1973) Expérience

quel est le matériel, les participants, la procédure de l’expérience

A
  1. Matériel
    - Configuration d’échiquiers de
    vrais matchs d’échecs entre joueurs de haut niveau
  2. Participant(e)s
    - Maîtres
    - Intermédiaires (Classe A)
    - Débutant(e)s
  3. Procédure
    - Présentation de 5 secondes (on te montre 5 sec de vrai position d’échec vs fausse position)
    - Reconstruction avec vrai échiquier
    et pièces (tu remets les pièces commes elles étaient sur un autre échiquier)
    - Mesure d’exactitude: nombre de pièces correctement positionnées
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11
Q

Chase & Simon (1973)

quels sont les résultats (vrai vs fausse) entre les debutants et maitre et la conclu

A

vrai position : maitre de + position exacte
position aléatoire : maitre perd son avantage (POURQUOI?)

conclu : donc maitre a dev un plus grand empan mnésique pour les positions .. ou pas???

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12
Q

Chase & Simon (1973)

quelles sont les interprétations que l’on peut faire avec les resultat (4)

A

❖ Maîtres étudient parties d’échecs passées (tournois avant)
❖ Pour se souvenir des positions, ils utilisent le chunking pour créer des configurations possibles
et significatives de pièces d’échecs
❖ Validé avec une étude de position oculaire (Simon & Barenfeld, 1969)
❖ Maîtres n’ont pas un empan mnésique en MCT plus
élevé que la moyenne, car ils utilisent aussi 7+/-2 chunks de connaissance à la fois…

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13
Q

quelle est l’étude de position oculaire (Simon & Barenfeld, 1969) qui confirme que maitre n’utilisent pas plus que 7+/-2chunks (4)

A

présente échiquier avec positions valides et regarde quels endroits les maitres regardent

  1. si maitre regarde un pion puis change regard en moins de 1/2sec, dans leur tête ç a fait partie d’un chunk
  2. si maitre regarde pion puis change en 1 1/2-2sec ca veut dire que il a finit son chunk et commence le prochain.
  3. ca rend compte que 1 chunk pour maitre cest 3 pions et 1/2 et donc 25 pions/3 1/2=7+/- 2
  4. DONC organisation a changé, chunk est + gros, mais garde 7 +/-2 chunks
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14
Q

donc une des propriétés de MCT est la capacité limitée

A

5-9 CHUNKS (pas items) VRAI

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15
Q

Mémoire à court terme Durée

dans l’étude de peterson et peterson (1959) Short-term retention of individual verbal items, quel est le but, le matériel, la procédure

A
  1. But: Tester capacité de rappel après courte période
  2. Matériel: 48 trigrammes (3 consonnes) tels que « CHJ »
  3. Procédure:
    - Chaque participant(e) devait se souvenir de huit trigrammes pour six intervalles de rappel différents
    - 3, 6, 9, 12, 15 et 18 secondes
    ❖ 48 essais au total
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16
Q

Le paradigme brown-Peterson

procédure (6)

A
  1. Pour débuter, l’expérimentateur(trice) prononce
    un trigramme pour le/la participant(e).
  2. Ensuite, l’expérimentateur(trice) prononce un nombre.
  3. Le/la participant(e) doit répéter le nombre à voix haute…
  4. …et soustraire « trois » du nombre de façon répétitive en suivant le rythme d’un métronome. Ceci l’empêche de pouvoir répéter le trigramme dans sa tête.
  5. Lorsqu’un signal lumineux est présenté…
  6. …le/la participant(e) doit rapporter le
    trigramme.

en jaune : l’intervalle de rappel (la quantité de temps qu’il faut maintenir l’info dans esprit sans être capable de répéter l’info) est la période de temps qui s’écoule entre le présentation du trigramme et le signal lumineux

DONC ca va nous dire combien de temps la MCT dure lorsque on est PSD activemment en train de maintenir le matériel (répéter)

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17
Q

peterson et peterson

quels sont les resultats (rappel correct selon l’intervalle)

A

Après
- 3 s.: Exactitude =50%
- 18 s.: Exactitude < 10%
estimation de la durée de la MCT sans répétition = 15-20 secondes
Si les participant(e)s ne
se souviennent pas du trigramme dans les premières secondes après le signal, c’est perdu…

18
Q

interférence proactive (peterson et peterson)

Est-ce que l’oubli est causé par l’interférence ou la dégradation? (resultats)

A

S’il y avait interférence proactive
- Exactitude diminuerait avec la pratique
- Ici, augmentation (ou pas de changement)
DONC Effet général de pratique

19
Q

Conclusions Peterson & Peterson (1959)

quelles sont les conclusions (3)

A

❖ Oubli en mémoire à long terme causé par interférence
❖ Oubli en mémoire à court terme NON causé par interférence (causé par dégradation de la trace)
❖ Indice que MLT/MCT pourraient être des systèmes distincts (?)

20
Q

Mémoire à court terme Oubli

on a vu avec peterson et peterson que la MCT oublie par dégradation de la trace et non par interférence, d’autres chercheurs sont en désaccord

A

ils disent que ca montre pas clairement qu’il n’y a pas d’interférence proactive

21
Q

Keppel & Underwood (1962)

quelle est l’hypothèse de l’interférence proactive

A

Hypothèse: Présence d’interférence proactive (IP)
❖ Contrée par l’effet de pratique donc invisible
❖ Problème: moyenner des ensembles d’essais (MAIS « …il est possible de concevoir des situations qui
détruiront cet équilibre et montrera la présence d’IP »)

22
Q

Keppel & Underwood (1962)

quel est le materiel et la procédure

A

❖ Presqu’identique à Peterson & Peterson (1959)
Seulement trois essais (!) par participant(e)
Intervalle: 3 sec. OU 9 sec. OU 18 sec.

1er participant : intervalle 3 sec seulement
2eme participant : 9 sec
3eme participant : 18 sec

donc ca fait trois groupes

23
Q

quels sont les facteurs qui interagissent en IP (Interférence proactive) en MLT(2)

A
  1. Nombre de présentations qui interfèrent
    - + de présentations préalables = + d’interférence
  2. Intervalle de rappel
    - Intervalle + long = ↑ probabilité de récupérer un item qui interfère
    - Explique l’effet du temps avant le rappel

Selon Keppel & Underwood, cette même interaction devrait apparaître en MCT

24
Q

Keppel & Underwood, IP MCT

quels sont les resultats

A
25
Q

Keppel et Underwood:

quelles sont les conclusions (3)

A
  1. pas d’oublis pour le 1er trigramme mm apres 18sec DONC pas de degradation
  2. interférence proactive tout au long de la tâche par interaction entre 2 facteurs
    - facteur 1 : nombre de trigrammes en mémoire (+ d’essais préalables = + d’interférence potentielle)
    - facteur 2 : Intervalle de rappel (Intervalle + long = ↑ probabilité de récupérer un item qui
    interfère (explique l’effet du temps avant le rappel)
  3. Aucune preuve pour deux types d’oubli dans deux systèmes de mémoire distincts (DONC oubli par interférence: MLT et MCT)
26
Q

est ce que la MCT a courte durée de 15-30sec (si répétition impossible)

A

OUI

27
Q

est ce que dans la MCT, l’oubli est causé par dégradation (decay)

A

NON, par interférence proactive (comme dans MLT)

28
Q

Mémoire à court terme Codage

Conrad (1964): Acoustic confusions in immediate memory
quel est le but, la tâche, le matériel, la procédure(2) et l’hypothèse

A
  1. But : Montrer utilisation du codage AVL en MCT
  2. Tâche ; Identification de lettres
  3. Matériel : Lettres: BCPTVFMNSX (en anglais) (pas simiralité visuelle, mais auditive)
  4. Procédure: 2 groupes
    - Auditif: Lettre présentée à toutes les 5 sec.
    ❖ Bruit de fond ajouté pour confusion
    ❖ Lettres écrites immédiatement
    - Visuel: Nouvelle lettre à l’écran toutes les 750 ms (une lettre à la fois)
    ❖ Séquences de 6 lettres
    ❖ Après séquence, lettres écrites dans l’ordre
  5. Hypothèse: Confusions AVL dans les deux groupes (si confusion, ca veut dire que on nomme dans notre tete (ressemblance auditive crée confusion)
29
Q

Mémoire à court terme Codage

quels sont les resultats pour la présentation auditive

A

ERREURS DE CONFUSION
95% d’erreurs de similarité auditive

il y a plus d’erreurs entre les lettres similaires auditivement (et pas vrm d’erreurs entre lettres sous-ensembles qui se ressemblent pas)

30
Q

Mémoire à court terme Codage

quels sont les resultats pour la presensation visuelle

A

ERREURS DE CONFUSION
❖ Pas de patrons d’erreurs de similarité visuelle
❖ 75% d’erreurs de similarité auditive !!!
❖ Corrélation élevée entre visuel et auditif

31
Q

Mémoire à court terme Codage

quelle est l’interprétation des resultats (3)

A
  1. Erreurs de confusion dans condition visuelle sont causées par similarité auditive (PAS similarité visuelle)
  2. Pour expliquer ce résultat, l’entrée visuelle a dû être traduite en un code de type AVL dans la MCT
  3. Donc Codage AVL utilisé en MCT Mais pas codage visuel…
32
Q

Mémoire à court terme Codage

Zhang & Simon (1985): STM capacity for Chinese words and idioms…

on dit que pas de codage visuel, voyons avec cette etude avec symboles chinois. explique le but, le matériel et la procédure

A

1.But : Déterminer si postulat du code AVL est trop strict
2. Matériel : Idiomes de l’alphabet mandarin
- Radicaux (pas de son)
- Caractères (radical sans son + autre radical avec son)
3. Procédure : Reproduction d’une série de radicaux ou caractères
présentés visuellement un à la fois

33
Q

quelle est la différence entre un radical avec son vs un radical sans son

A

radical avec son, tu peux le dire (nommer) sans qu’il soir pairé avec un autre idiome
radical sans son, tu peux pas le nommer sans qu’il sit pairé avec un autre idiome

34
Q

Zhang & Simon (1985) Hypothèse/Résultats/Interprétation

hypothèse/Résultats/Interprétation(2)

A
  1. Hypothèse:
    ❖ Si codage en MCT est
    strictement AVL, alors impossible de reproduire des radicaux sans son (si capable de retenir radical sans son alors il existe codage visuel)
  2. Résultats:
    ❖ Sans surprise, participant(e)s
    peuvent reproduire une suite
    de 6.4 caractères
    Mais aussi une suite de
    2.7 radicaux sans son !!!
  3. Interprétation:
    ❖ Codage AVL insuffisant pour expliquer performance
    ❖ Codage visuel aussi utilisé en MCT
35
Q

Mémoire à court terme Codage

Wickens, Dalezman & Eggemeier (1976): Multiple encoding of word attributes in memory, d’autres chercheurs étudient le codage aussi, pourquoi? (but, tâche et matériel (4))

A
  1. But
    ❖ Déterminer si postulat du code AVL est trop strict dans le modèle modal de mémoire
  2. tâche : Style « Brown-Peterson » (Intervalle de rappel: 18 s.) (mais 3 mots donc pas trigrammes, pcq sens)
  3. matériel : 4 catégories de mots et un controle (en parenthèse le nbr de propriétés partagées avec controle)
    - Fruits (contrôle): consommable + pousse du sol
    - Légumes (2): consommable + pousse du sol
    - Fleurs (1): pousse du sol
    - Viandes (1): consommable
    - Professions (0): …

donc en gros si la ressmblance (proriété) a un effet dans la perfo alors on traite le sens aussi, si pas effet alors on traite mots comme des sons

36
Q

relachement de l’IP

quelle est la procédure (4)

A

❖ Expérimentateur(trice) dit triade de mots + nombre
❖ Participant(e) doit soustraire 3 du nombre (18 sec.)
❖ Participant(e) rapporte les mots
4 essais par condition

37
Q

relachement de l’IP

quelles sont les prédictions 1 (Soutien pour modèle modal) (2)

A

❖ Si seul codage AVL a lieu, IP pour toutes catégories
❖ Sémantique n’a aucun rôle dans l’oubli

38
Q

relachement de l’IP

quelles sont les predictions 2 (À l’encontre du modèle modal) (2)

A

❖ Si codage sémantique utilisé, IP dépend de similarité
❖ Moins de propriétés communes = + de relâchement de l’IP (moins de chance de faire IP donc + de perfo)

39
Q

relachement de l’IP

quels sont les resultats et l’interprétation

A
  1. Relâchement d’IP dans conditions expérimentales
    - Taux d’exactitude + élevé au 4e essai
    - Moins de similarité = + de relâchement de l’IP DONC Augmentation performance quand catégorie change
  2. interprétation
    - Sens est traité dans la MCT
    ❖ Codage sémantique utilisé en MCT
40
Q

donc est ce que on fait codage Auditif-Verbal-Linguistique en MCT

A

NON, pas juste

on code aussi de maniere visuelle seulement et aussi avec le sens