CONTRÔLE QUALITÉ, GESTION ET BIOSTATISTIQUES Flashcards

1
Q

Nommez 2 méthodes de contrôle-qualité en contexte de congélation (outre la corrélation avec la lame définitive).

Nommer 2 indicateurs de qualité en examen extemporané (outre la corrélation avec les lames définitives)

A

Actions pour contrôle qualité:

  • Changer les bains de colorant (contrôle qualité analytique)
  • Faire un contrôle des colorations au début de la journée
  • Vérifier la température du cryostat
  • Identifier les lames au fur et à mesure
  • Faire un seul cas à la fois, éviter de mettre plus d’un cas dans le cryostat
  • Documentation de la transmission du résultat (contrôle qualité post-analytique)

Indicateurs de qualité:

  • Temps de réponse : 90% en < 20 minutes
  • Le taux de complétude des rapports.
  • Nombre d’évènements inattendus
  • Nb de cas avec défaut technique / % de cas nécessitant recoupes
  • % différé inapproprié (10% max)
  • Satisfaction des cliniciens
  • taux de consultation intra départementale
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2
Q

Quel est le ratio ASC:SIL qui doit être visé

A
  • 3:1
    • (ASCUS-ASCH) : (LSIL-HSIL)
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3
Q

Quel est le pourcentage acceptable de différences majeures entre une congélation et l’étude définitive

A

<3%

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4
Q

Nommez quatre raisons de faire une congélation

A
  • Étude d’une limite chirurgicale (ex: whipple, Mohs)
  • Quantité de tissu suffisante pour DX ultérieur (confirmation tissu lésionnel) ;
  • Triage du tissu pour tests complémentaires
  • Trouvaille fortuite per-opératoire (ex: nodule sur foie = est-ce une métastase?)
  • Identification de malignité ou d’une métastase qui changerait la prise en charge chirurgicale :
    • Poser un diagnostic de malignité
    • Carcinomatose
    • Évaluation d’un ganglion sentinelle ou non sentinelle
  • Urgence DX (Fasciite nécrosante, villosités dans un curetage)
  • Identification d’un tissu (ex: parathyroïde)
  • Recherche d’une infection : arthrite infectieuse, révision d’arthroplastie
  • Échantillonnage de tissu congelé pour un projet de recherche
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5
Q

Nommez deux types de tissu très difficiles ou impossibles à couper en congélation

A
  • Gras
  • Os ou tissu calcifié
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6
Q

Nommez trois façons d’examiner le tissu à l’état frais ou en congélation

A
  • Lame histologique congelée
  • Empreinte
  • Frottis/Écrasi (“squash”)
  • Macro/cyto/histo
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7
Q

Trois termes employés pour caractériser les corrélations congel/définitif

A
  • Concordant
  • Discordance mineure
  • Discordance majeure (viser < 3%)
  • Diagnostic différé – approprié
  • Diagnostic différé – inapproprié (10% acceptable selon ADASP)
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8
Q

Outre la corrélation entre une congélation et l’étude définitive, nommez 3 méthodes de contrôle-qualité permettant de détecter des erreurs en pathologie.

A
  • Consultation intra-départementale durant l’extemporané
  • Réviser le matériel antérieur du cas courant (biopsie antérieure, chirurgie, etc.)
  • Révision de cas (Aléatoire, Ciblée ou Périodique)
  • External proficiency program (CAP)
  • Révision des cas présenté aux tumors boards
  • Révision des cas envoyés en consultations ou à l’extérieurs
  • Double vérification de certaines entités par deux pathologistes (ex : nouveaux cas de cancers, dysplasie dans oesophage de Barrett)
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9
Q

Expliquez la différence entre un rapport amendé et un addendum

A
  • Rapport révisé ou amendé : changement de DX ou autre information importante avec impact significatif ; remplace l’ancien rapport ; une notification au clinicien doit être faite ; indicateur de qualité
  • Rapport addendum: ajout d’une information (peut changer ou non le Dx, mais sans altération significative) (ex : ajout de résultats de tests complémentaires, rapport de consultation externe) ; pas un indicateur de qualité

Autre:

Rapport corrigé: émis lorsqu’il y a eu une erreur de transcription, d’identification de patient, de site de spécimen… Le diagnostic final demeure inchangé, au contraire d’un rapport amendé

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10
Q

Définissez le concept de diagnostic critique

A

C’est un diagnostic qui requière une prise en charge urgente ou un diagnostic cliniquement significatif et inattendu.

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11
Q

Nommez 3 exemple de dx critique en patho chirurgicale

A
  • Cas ayant des conséquences cliniques immédiates :
    • >50% croissants dans une biopsie rénale
    • Absence de villosités dans un curetage
    • Perforation d’un organe :
      • Cellules mésothéliales dans une biopsie cardiaque
      • Tissu adipeux dans une biopsie endométriale
    • Rejet aigu dans une greffe
    • Tumeur maligne dans un site anatomique important/critique
    • néo avec syndrome de la veine cave supérieure
  • Résultat inattendu ou divergent :
    • Tumeur maligne dans un site/spécimen peu commun (sac herniaire)
    • Tumeur maligne dans une situation clinique inattendue
    • Discordance importante entre l’extemporané et le diagnostic final
    • Discordance importante entre l’interprétation immédiate (ROSE) et le diagnostic final d’une cytologie
    • Discordance importante entre l’interprétation initiale du pathologiste et le résultat de la consultation à un pathologiste externe.
    • Tout rapport amendé : diagnostic est modifié de manière significative
  • Diagnostic d’une infection spécifique ou d’une maladie grave nécessitant un traitement immédiat :
    • Organismes potentiellement pathogènes dans tout échantillon de l’œil et LCR.
    • Bacilles acido-alcoolo-résistants chez tous patients (immunosupprimé ou non)
    • Bactéries sur une valve cardiaque ou moelle osseuse
    • Tout micro-organisme invasif ou fongique chez un patient immunosupprimé.
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12
Q

Nommez les 2 éléments les plus importants lors de la communication d’un résultat critique

A
  • Communiqué rapidement (le plus tôt possible, le jour même) et de vive voix le diagnostic à l’équipe traitante (MD traitant, sinon MD de garde, sinon chef de service, sinon DSP de l’hôpital)
  • Consigner au dossier (date, heure, à qui, comment)
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13
Q
  • Définir le contrôle qualité
  • Nommer des éléments faisant partie du contrôle de qualité
A
  • Processus qui assure la qualité technique des produits afin qu’ils soient dans les limites de tolérance préétabli (exp: machines, controles d’IHC)

Pré-analytique

  • Concernant la réception des spécimens :
    • Étamper la date et l’heure de réception du spécimen
    • Vérifier que les étiquettes des pots correspondent bien avec la requête
    • Vérifier que les renseignements cliniques, procédure, site de prélèvement sont bien indiqués
    • Inscription de chaque personne qui est impliquée dans la manipulation du spécimen
    • Vérifier le fixateur et l’état de fixation

Analytique

  • Concernant les appareils :
    • Revoir la calibration des appareils.
    • Entretien des appareils.
    • Renouvellement des solutions, colorants et solvants
    • Vérifier la température des frigidaires
  • Concernant la mise en cassettes :
    • Inscrire le nombre de prélèvements dans chaque cassette
    • Effectuer une identification des cassettes dans le rapport de pathologie
  • Concernant l’inclusion/coupes des blocs :
    • Vérifier que la coupe de paraffine correspond bien à ce qui est dans le bloc
    • Garder les rubans de paraffine pour analyse éventuelle
  • Concernant les coloration/immuno
    • Vérifier que les colorations sont adéquates sur des contrôles
    • Mettre les témoins positifs et négatifs sur les lames d’immunos
    • S’assurer de la qualité des contrôles négatifs et positifs d’immunohistochimie.

Post-analytique

  • Réviser les dictées transcrites et corréler avec lames
  • Utiliser des rapports synoptiques
  • Mentionner dans le rapport l’état de concordance entre définitif et congélation
  • Indiquer des références au besoin dans le rapport
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14
Q

Nommez les 3 étapes de l’évaluation d’un nouveau test diagnostic

A
  1. Planification
  2. Validation
  3. Implantation
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15
Q

Pour chaque étape de l’évaluation d’un nouveau test diagnostique, nommez 2 erreurs pouvant survenir

A
  • Planification
    • Mal évaluer les besoins cliniques et le volume
    • Choisir un mauvais type de test pour l’indication clinique ou le type de spécimen
    • Sous-évaluer le prix et les ressources disponibles
  • Validation
    • Formation inadéquate du personnel
    • Nombre de cas insuffisant pour valider
    • Ne pas valider avec le type de spécimen qui sera utilisé une fois le test validé
    • Ne pas comparer les résultats avec ceux du test standard
  • Implantation
    • Ne pas établir de procédure de contrôle/assurance qualité
    • Ne pas informer les personnes concernées de la disponibilité du test
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16
Q

Quelles sont les 3 phases d’un test diagnostic où il est possible d’avoir des erreurs

A

Pré-analytique

Analytique

Post-analytique

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17
Q

Pour chacune de ces 3 phases d’un test diagnostic (IHC), nommez deux erreurs possibles.

A
  • Pré-analytique :
    • Temps d’ischémie inadéquat
    • Temps de fixation inadéquat
    • Décalcification
    • Type de fixatif
  • Analytique :
    • Quel anticorps (clone) (ex : mono vs polyclonal)
    • Dilution inadéquate
    • Antigen retrieval inadéquat
    • temps d’incubation de l’anticorps inadéquat
    • Analyse de l’image par le pathologiste déficiente (“read-out”)
    • Interprétation du résultat du test inadéquate par le pathologiste
    • Interprétation des contrôles
  • Post-analytique :
    • communication du résultat du test au mauvais médecin traitant
    • erreur dans la transcription du rapport
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18
Q

Nommez 2 exemples d’erreurs pouvant être retrouvées dans chacune des étapes du processus diagnostic

A
  • Pré-analytique :
    • Mauvaise identification du patient
    • Inversion de spécimen
    • Mauvaise fixation du spécimen/ischémie froide prolongée
    • Mauvais renseignements cliniques sur la requête
  • Analytique :
    • Mauvais échantillonnage
    • Mauvaise interprétation histologique
    • Non-interprétation d’une lame/portion d’une lame
    • Faux positif ou négatif IHC
    • Perte du spécimen dans le processing
    • mauvais étiquetage du bloc ou de la lame
    • Mauvaise qualité de la technique
    • Absence de corrélation clinique, de prise en compte des informations du dossier ou antériorités
  • Post-analytique :
    • Erreur dans l’écriture/transcription du rapport
    • Mauvaise interprétation du rapport par le clinicien
    • Rapport qui porte à la confusion par sa formulation
    • Rapport non-transmis au clinicien / transmis au mauvais clinicien, clinicien en c.c. non-inclus
    • Ne pas transmettre une valeur critique
    • Rapport incomplet
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19
Q

Nommez 3 causes de discordance entre une congélation et l’étude définitive

(2007) 4 explications non-concordance cyto/histo/gynéco

A
  • Pré-analytique :
    • Mauvaise information clinique fournie par le personnel chirurgical
  • Analytique :
    • Composante technique
      • Erreur d’identification des lames produites
      • Mauvais échantillonnage macroscopique (70% du temps)
      • Inversion de spécimen dans la salle de congel (sur la table, cryostat)
    • Composante diagnostique
      • Mauvaise interprétation par le pathologiste (30% des cas)
      • Apparition ou disparition réelle d’une lésion sur les coupes définitives en raison de son positionnement tridimensionnel dans le bloc (rabottage)
      • Artéfacts techniques en lien avec la production des lames (ex. : mauvaises coupes, mauvaise coloration, cristaux de glace, bulles d’air, lame brisée…)
  • Post-analytique : tout ce qui suit l’interprétation du pathologiste
    • Mauvaise transmission verbale de l’information au chirurgien par le pathologiste
    • Mauvaise transcription du rapport par le pathologiste ou par le secrétariat
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20
Q

Nommez des causes de faux-négatifs liés au laboratoire en contexte de tests immunohistochimiques

A
  • Pre-analytique :
    • Tissu mal fixé
    • Usage d’un fixatif acide (Bouin)
    • Décalcification
    • Temps d’ischémie trop long
    • Mauvaise qualité du tissu : Nécrose, autolyse, cauthérisation
    • Mauvaise sélection de bloc
  • Analytique :
    • Dilution trop importante de l’anticorps
    • méthode de démasquage de l’antigène sous-optimale
    • Utilisation d’un anticorps monoclonal
    • Présence de l’Ag à une concentration inférieure à la limite de détection du système de détection utilisé
    • Marquage faible mal interprété
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21
Q

Nomme 3 indicateurs de bon fonctionnement lorsqu’on valide une étude immunohistochimique

A

Sensibilité: la plus petite quantité de substance dans un échantillon qui peut être détectée avec précision (niveau de détection d’un test IHC)

spécificité : la capacité d’un test IHC à détecter une substance particulière plutôt que d’autres

reproductibilité: est la capacité d’un test à produire les mêmes résultats lors de tests répétés au sein d’un laboratoire

robustesse: reproductibilité des tests face aux changements dans diverses conditions de test

justesse : Accord de lecture avec un étalon-or désigné

précision Reproductibilité intra-observateur et inter-observateur de la lecture

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22
Q

Nommez 2 facteurs pouvant affecter la validité d’un test immunohistochimique (necessité de revalider le test)

A
  • Modifications de paramètres pré-analytiques
    • Changements du tissu (décal, fixation, spécimen cytologique, etc.)
    • Changement du clone
    • Changements dans les machines et protocoles de labo
  • Usage prévu du test (ex : ALK pour réarrangement dans les carcinomes pulmonaires VS ALK pour les lymphomes)
23
Q

Nommez 3 indices qu’une étude immunohistochimique doit être revalidée

A
  • Contrôles externes et internes inattendus
  • Absence de reproductibilité
  • Marquage aberrant ou inattendu (par rapport à la morphologie/grade de la lésion au H/E)
  • Bruit de fond excessif
  • test qui échoue a une évaluation de la qualité par un organisme externe
24
Q

Nommez 2 recommandations en ce qui concerne les contrôles utilisés pour les études immunohistochimiques

A
  • Controles traités avec les mêmes conditions que le tissu testé (fixation idem, contrôle décalcifié si le tissu testé sera souvent décalcifié)
  • Tissu normal/sain autant que possible
  • Avoir un contrôle + et - et un contrôle faible pour tester la sensibilité
  • Contrôles présents sur chaque lame (et non en batch)
25
Q

Nommez 3 marqueurs de contrôle-qualité devant être inscrit dans un rapport portant sur les biomarqueurs mammaires

A
  • Clone utilisé
  • Temps de fixation
  • Temps d’ischémie
  • Adéquation des contrôles internes et externes
  • Type de test (FDA, laboratoire, non-US based health system)
26
Q

Quel est le % max de discordances majeures attendues en contexte d’analyse par congélation

A

moins de 3%

27
Q

Trois exemples de révision par les pairs d’examen extemporané outre la corrélation congel-définitif

(2016) 3 contextes où la révision par les paires est indiquée

A

Exemples:
* Révision des diagnostics de l’extérieur
* Corrélation cyto-histo
* Révision aléatoire par les paires
* Réviser matériel antérieur du cas courant (biopsie antérieure, chirurgie, etc.)
* Révision interne focalisée (Aléatoire, Ciblée, Périodique)
* Clinique de tumeurs
* Conférence interdépartementale de contrôle-qualité
* revision par un 2e pathologiste lors d’un primo dx de cancer (exp:mesotheliome)
* Révision des cas lors du transfert d’un patient à notre institution

Indications:
* diagnostic difficile ou inhabituel
* demande du clinicien (discordance entre Dx patho et impressions cliniques, vérification de certaines informations avant d’aller de l’avant avec la chirurgie, …)
* Discordance cyto/histo ou congélation/définitif

28
Q

Nommez 3 méthodes de révision par les paires, en excluant l’analyse des discordances en contexte de congélation

A
  • Révisions internes systématique
  • Révision biopsie-exérèse
  • Consultation à un expert
  • Comité des tumeurs
  • Réunions de corrélation des pathologistes
  • Révision des antériorités d’un cas

En cyto ;

  • Révision des cas négatifs en cyto entre les cytotechniciens et avec cytopathologiste
  • Révision des cas de cytologie gynécologiques 3 ans précédant un nouveau diagnostic de HSIL/AIS
  • Révision cyto-patho
29
Q

Un tableau comparant un nouveau test à un gold standard. Calculez la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive, la valeur prédictive négative et la précision du test (*probablement qu’ils voulaient “accuracy”, donc justesse, pas précision)

A
  • Sensibilité : VP/(VP+FN)
    • Probabilité que ton test soit positif chez les malades
  • Spécificité : VN/(VN+FP)
    • Probabilité que ton test soit négatif chez les non-malades
  • VPP : VP/(VP+FP)
    • Probabilité que la personne soit malade si test positif
  • VPN : VN/(VN+FN)
    • Probabilité que la personne ne soit pas malade si test négatif
  • Accuracy (exactitude) : (VP+VN)/total
  • Précision du test : (sensibilité)(prévalence) / (spécificité)(1-prévalence)
  • Prévalence : (VP +FN)/(VP + FP + FN + VN)
30
Q

Donnez un exemple de contrôle interne pour

  • CD117
  • CD31
  • ER/PR
A
  • CD117 : cellules interstitielles de Cajal, mastocytes, mélanocytes, cellules hématopoïétique progénitrices, cellules germinales (testicule)
  • CD31 : cellules endothéliales, lymphocytes B de la zone du manteau, plasmocytes occasionnels, mégacaryocytes, macrophages
  • ER/PR : Col (cellules épithéliales pavimenteuses et endocervicales), sein (cellules épithéliales et stromales normales)
31
Q

4 limites de l’examen extemporané

A
  • Tissu difficile/impossible à congeler ou à couper : Gras, eau (ex cerveau), os, etc.
  • Artéfacts de congélation, d’écrasement, de décollement
  • Échantillonnage :
    • Limitation des prélèvements
    • Échantillonnage par le pathologiste sur la pièce
    • Échantillonnage par le chirurgien
    • Tissu limité et sélection pour en garder pour définitif
  • Tests supplémentaires limités
    • Absence d’immunohistochimie : certains diagnostics impossibles à poser (ex. évaluation de marges en mélanome)
  • Non-disponibilité d’un consultant externe
  • Contrainte de temps pour poser un dx
32
Q

2 diagnostics critiques en dermato

A

Dermato

  • Infection fongique angioinvasive
  • Syndrome de Stevens-Johnson / nécrolyse épidermique toxique
  • GVH aigue
  • Pemphigoïde bulleuse
  • Calciphylaxie
  • Syndrome de Sweet
  • Pyoderma gangrenosum
  • Vasculite leucocytoclasique
33
Q

4 facteurs analytiques pouvant faire varier intensité colorations

A
  • Type d’anticorps : monoclonal vs polyclonal
  • Temps de démasquage
  • Dilution
  • Temps et température d’incubation
  • Température de séchage des lames
  • Validation nouveau lot
34
Q
  • Définir l’assurance-qualité
  • Nommer des mesures de la qualité en pathologie chirurgicale
A

Définir l’assurance-qualité

Assurance-qualité: Programme qui s’assure que les résultats finaux soient aussi corrects et précis que possibles (proactif)

Nommer des mesures de la qualité en pathologie chirurgicale

  • Précision : diagnostic émis représente la réalité et contient les informations attendues
  • Promptitude
  • Intégralité du rapport
35
Q
  • Nommer des indicateurs de performance pour l’assurance qualité
A

Nommer des indicateurs de performance pour l’assurance qualité

  • Nombre heures de formation /patho /cytotech
  • Nombre de cas satisfaisant et non satisfaisant (moins de 1%) : chaque pathologiste et cytotech
  • Nombre de chaque diagnostic : labo, pour chaque pathologiste et cytotech
    • Ratio ASCUS/SIL : 2-3 :1
    • Taux d’ASC : < 5% dans le laboratoire, ASCUS/ASC-H = 9 :1
  • Valeur prédictive positive :
    • Corrélation cyto-histo : des HSIL, carcinomes
    • Corrélation cyto-test virologique :
      • ASCUS VPH+ : 50%
  • Nombre de faux négatifs au rebalayage
  • Turn-around time : 4-6 semaines est approprié
  • Participer à un programme d’évaluation par un organisme ou un laboratoire extérieur et comparer ses résultats
  • Bon service clinique global
    • Disponibilité pathologiste
    • Satisfaction globale / service pertinent
    • Feedback des changements récents
    • # d’événements inattendus
  • Modification des rapports
    • # Rapports amendés/corrigés/audits
    • # dx changés après réunion d’ass qualité ou après consultation externe
    • Consultation externe
    • Révision demandé par cliniciens
36
Q
  • Nommer 4 mesures analytiques et 4 post-analytiques de qualité (cytologie et pathologie chirurgicale)
A

Nommer 4 mesures analytiques et 4 post-analytiques de qualité (cytologie et pathologie chirurgicale)

Concernant le comité d’assurance qualité :

  • Avoir un comité d’assurance qualité incluant un pathologiste, technicien
  • Faire des réunions du comité d’assurance qualité
  • Effectuer des rapports de chaque réunion

Guide d’assurance qualité/plan d’assurance qualité :

  • Monter un guide d’assurance qualité avec les diverses procédures à suivre que l’on nomme le manuel des politiques et procédures du département. C’est obligatoire pour la reconnaissance ISO et doit être mis à jour régulièrement
    • Liste des diagnostics urgents ou significatifs et inattendus
    • Liste de critères concernant le rejet de spécimens
  • Effectuer un plan d’assurance qualité annuel ainsi qu’un rapport annuel
    • Registre des erreurs
    • Indicateurs de performance du laboratoire
    • Résultats de proficiency testing

Faire approuver son labo par un organisme reconnu

Concernant les programmes d’évaluation des compétences du laboratoire (proficiency testing

  • Participer à des programmes d’évaluation des compétences reconnus en lien avec l’immunohistochimie, la biologie moléculaire
  • Donner suite aux recommandations de ces programmes d’évaluation des compétences

Concernant le maintien des compétences

  • Faire des clubs de lectures b
  • Participer à des programmes de maintien des compétences par des organismes reconnus
  • Participer à la formation continue du personnel technique

Au quotidien :

  • Participer à des cliniques de tumeurs/réunion multidisciplinaires
  • Effectuer des réunions inter-pathologistes pour revoir en groupes les cas litigieux
  • Envoyer en consultation hors établissement les cas très litigieux
  • Revoir les lames des patients dont les diagnostics ont été effectués à l’extérieur
  • Faire réviser par un deuxième pathologiste tous les premiers cas de cancer
  • Revoir les antécédents/dossier électronique d’un cas complexe
  • Discuter avec le clinicien de cas litigieux pour clarifier un contexte clinique
  • Revoir 1% des spécimens de pathologie chirurgicale (selon le CAP
  • Revoir 10% des autopsies (selon le CAP)
  • Prendre des photos des spécimens macroscopiques complexes reçus
  • S’assurer de la satisfaction des cliniciens
37
Q

Nommez 3 facteurs non-analytiques (pré-post) à surveiller dans un programme d’assurance qualité

A
  • Requêtes non-conformes (identification du patient, site, procédure, renseignements cliniques, coordonnées du médecin préleveur, …)
  • transport du spécimen, milieu de transport, type de fixateur
  • Temps d’ischémie froide
  • Temps de fixation
  • Turnaround time
  • Nombre de rapports amendés
  • Satisfaction des cliniciens
38
Q

Nommez 4 facteurs analytiques pouvant faire varier l’intensité d’une immunohistochimie

A
  • Laboratoire :
    • Type d’anticorps (Source de l’anticorps (“supplier”), Clone de l’Ac, mono vs polyclonal)
    • Antigen retrieval (méthode de démasquage de l’Ag)
    • Dilution de l’Ac
    • Blocage de la phosphatase alcaline et peroxydase intrinsèque
    • Temps d’incubation de l’Ac
    • Température de séchage
    • Protocole de coloration : Chromogène, Counterstain
    • Méthode de détection du signal
    • Méthode d’amplification du signal
  • Analyse (erreur indirecte car l’intensité sur la lame ne va pas varier ici):
    • Pathologiste
    • Analyse d’image
39
Q

Donnez 4 causes de résultats négatif en cas d’étude immunohistochimique.

A
  • Vrai négatif (verifier si concorde avec le diagnostic et envisager autres DDx)
  • Faux négatifs :
    • Hétérogénéité tumorale
    • Temps de fixation trop/pas assez long
    • Exposition à la chaleur (cautérisation)
    • Temps d’ischémie froide trop long
    • Antigen retrieval insuffisant
    • Mauvaise dilution de l’anticorps (concentration trop faible)
    • Anticorps périmé
    • Fixatif avec un pH trop acide
    • Décalcification
40
Q

Nommez 3 façons d’établir une politique de diagnostic critique

3 façons d’appliquer la politique de diagnostic critique

A
  • S’inspirer des protocoles d’autres laboratoires, revue de la littérature, recommendations du CAP
  • Établir la liste de DX critique : Rencontre avec un représentant de chaque sur-spécialité pathologique pour établir les DX critique de sa spécialité et obtenir l’avis des cliniciens
  • Établir un système d’alerte immédiate (avec assurance de la réception) :
    • Établir le délai dans lequel il faut transmettre le message au clinicien et établir une façon de contacter un clinicien alternatif si le premier ne répond pas dans les délais émis.
  • Établir un protocole de contrôle qualité pour le suivi des diagnostics critiques et l’application de la procédure
  • Rendre le protocole disponible pour tous les pathologistes et faire une réunion pour en discuter

3 façons d’appliquer la politique de diagnostic critique: Il faut une procédure qui inclut :

  • Liste des diagnostics critiques
  • Procédure de communication des diagnostics critiques : délai, mode (téléphone), à qui (médecin traitant, médecin de garde, chef de service, DSP)
  • Obligation de documenter la communication avec le clinicien (heure, comment, à qui) dans le rapport
41
Q

Nommez 4 mesures de contrôle qualité analytique et 4 mesures post-analytiques cyto

A

En cytologie :

Analytiques :

  • Contrôle qualité :
    • Concernant les appareils :
      • Vérifier la calibration et la température des appareils
      • Entretien des appareils.
      • Renouvellement des solutions, colorants et solvants
      • Concernant les colorations : Faire une vérification quotidienne des colorations de routine
    • Concernant les cytotechnologistes :
      • Formation à jour
      • Charge de travail des cytotechniciens (max 80 lames/jour avec 10 lames/h, ajusté au pro-rata du nombre d’heures travaillées)
    • En cyto gynéco : Retamisage :
      • Pré-tamisage (humain ou machine avec analyse d’images (focal point))
      • Retamisage rapide prospectif des cas négatifs, aléatoire (10%) et ciblé (selon les ATCD, cas haut risque)
      • Retamisage rétrospectif des 3 dernières années pour les nouveaux cas + (LIGE/AIS ou +)
      • Revus de tous les cas qui ne sont pas négatifs (sauf réparation) ou insatisfaisants par pathologiste
  • Participation à des programmes externes de qualité (external proficiency programs)
  • Indicateur de performance (QA) :
    • Corrélation
      • cyto-histo ou HPV
    • Nombres de cas envoyés en consultation
    • Nombre de cas satisfaisant et non satisfaisant (moins de 1%) : chaque pathologiste et cytotech
    • Nombre de cas sans zone de transformation (cyto gyn)
    • Nombre de chaque diagnostic : labo, pour chaque pathologiste et cytotech
    • Ratio ASCUS/SIL : 2-3 :1 ; Taux d’ASC : < 5% dans le laboratoire, ASCUS/ASC-H = 9 :1
    • Turn-around time : 5 jours ouvrables cyto non gyn et gyn colpo, 60 jours ouvrables gyn dépistage

Post-analytiques :

  • Contrôle qualité:
    • utiliser des rapports synoptiques
    • utiliser la terminologie standardisée
    • mettre les recommandations de suivi selon des organismes reconnus dans le rapport
    • Politique de rétention des requête et des lames
  • Indicateurs de performance (QA):
    • Complétude des rapports
    • Documentation des valeurs critiques
    • Nombre de rapport amendé/révisé
    • TAT
    • Satisfaction des cliniciens
    • Nombre de cas envoyés en consultation, demande de révision par les cliniciens
42
Q

Nommez des procédures de contrôle-qualité en cytologie

A

Contrôle-qualité: activité évaluant l’uniformité des procédures

  • Pré-analytique/analytique technique (vérifications en lien avec identifications, fixation, coloration, maintien/calibration de l’équipement, contrôles des IHC etc)
  • Détection de faux négatif (retamisage pro/rétrospectif, corrélation cyto-histo)
  • Corrélation cytologie-virologie
  • Post-analytique : réviser dictées transcrites en corrélant avec les lames, écrire dans le rapport que les rapports antérieurs ont été révisés, utiliser des rapports standardisés, mettre dans le rapport les recommendations de suivi selon les lignes directrices d’organismes reconnus
  • Participation en programme externe d’évaluation de la qualité
  • Charge de travail maximale des cytotech (nb d’heures par jour, nb de cas par jour)
  • Tous les cas non-gyn et les gyn autres que NILM et insatisfaisants sont revus par un pathologiste
  • Retamisage rapide prospectif des cas négatifs, aléatoire (10%) et ciblé (selon les ATCD, cas haut risque)
  • Retamissage rapide de tous les cas négatifs et insatisfaisants par un 2e cytotech
  • Retamisage rétrospectif des 3 dernières années pour les nouveaux cas + (LIGE/AIS ou +)
43
Q

Nommer 3 utilités de l’implantation éventuelle de l’intelligence artificielle en pathologie

A

Applications de l’IA:

  • détection de cancer et métastase sur lames numérisées (pre-screening)
  • interprétation d’études IHC qui nécessitent un décompte (ex : Ki-67, PD-L1)
  • décompte mitotique
  • décompte des lymphocytes intra-tumoraux
  • Grader certaines tumeurs (carcinome mammaire, Gleason-prostate, …)
  • Prédiction du sous-type moléculaire par analyse de la lame numérisée H/E grâce au deep-learning
  • Classification des tumeurs par deep-learning, soit des lames numérisées ou données de séquençage NGS
  • Vérification de la complétude des rapports et de l’utilisation de rapports synoptiques à jour
  • Transcription des dictées par logiciel de reconnaissance vocale (au lieu des secrétaires)
  • Projets de recherche

Avantages de l’IA:

  • économie de temps via les décomptes et le pré-screening
  • Reproductibilité supérieure aux humains pour les décomptes
  • Réduction des erreurs diagnostiques via la classification par l’IA et les décomptes

Avantages de la pathologie numérique :

  • facilité pour téléconsultation et travail à distance
  • risque diminué d’erreur d’identification de patients ou de mélange
  • risque diminué de perte de matériel ou matériel endommagé (ex casser une lame)
  • facilité de suivre les cas et retracer

pour répondre à la question:
- Diagnostic
- Gradation des tumeurs
- Quantification des biomarqueurs
- Assurance qualité

44
Q

Nommer 3 défis liés à l’utilisation de de l’intelligence artificielle en pathologie

A
  • Besoin de bases de données de grande taille, diversifiées et de qualité.
  • nécessite ressources informatiques importantes (espace de stockage, mémoire vive RAM, bande internet, personnel spécialisé expert en informatique…)
  • Plusieurs types d’IA nécessaires pour plusieurs tâches (pas de modèle unique applicable partout)
  • Grande influence du pré-analytique sur la performance (beaucoup de difficultés potentielles au labo technique)
  • Nécessite formation des pathologistes pour utiliser l’intelligence artificielle et acceptabilité de la part des pathologistes
  • Nécessité de validation de ces nouvelles techniques (risques de biais, nécessite beaucoup de travail pour annoter les lames par des experts pour entraîner l’IA)
  • nécessite images de qualité (numériseur)
  • intégration/compatibilité avec les systèmes/logiciels informatiques pré-existants (LIS, DPE)
45
Q

Nommer 3 façons dont l’intelligence artificielle peut aider le pathologiste dans la complétion des rapports en cancer du sein.

A
  • Diagnostic (détection et typage des tumeurs)
  • Gradation (Nottingham)
  • Quantification (Biomarqueurs)
  • Productivité (Efficacité, standardisation, assurance qualité)
  • Innovation (Nouvelles avancées)
46
Q

Concernant l’amélioration de la qualité d’un laboratoire:

Nommez 4 indicateurs de performance d’assurance qualité souvent utilisé en pathologie diagnostique

A
  • Turn-around time
  • # d’évènements inattendus
  • # de cas envoyés en consultation
  • Résultat de participation à un programme d’évaluation par organisme ou un laboratoire exterieur
  • Corrélation cyto/histo et extempo/définitif
47
Q

Concernant l’amélioration de la qualité d’un laboratoire:

Nommez 3 raisons pour lesquelles on voudrait faire une revue prospective interdépartementale (possiblement une question sur la révision par les pairs)

A
  • Diagnostic difficile ou inhabituel
  • Demande du clinicien (discordance entre Dx pathologique et impression cliniques, vérification de certaines informations avant d’aller de l’avant avec la chirurgie)
  • Discordance cyto/histo ou extempo/histo
48
Q

Concernant l’amélioration de la qualité d’un laboratoire:

Nommez 2 méthodes pour effectuer une analyse des causes profondes (root cause analysis)

A

Fishbone analysis (5 why’s)

49
Q
A
49
Q

Nommez 6 facteurs pré-analytiques ayant un effet sur l’immunohistochimie

A
  • Mauvaise identification
  • Hétérogénéité tumorale (échantillonage)
  • Temps de fixation trop/pas assez long
  • Temps d’ischémie froide trop long ou trop court
  • Fixatif avec un pH trop acide
  • Décalcification
50
Q

Nommez 5 facteurs analytiques ayant un effet sur l’immunohistochimie

A
  • Antigen retrieval insuffisant
  • Incubation insuffisante ou trop longue
  • Mauvaise dilutiion d’anticorps
  • Anticorps périmé
  • Mauvaise interprétation du pathologiste
51
Q

Nommez 2 facteurs post-analytiques ayant un effet sur l’immunohistochimie

A
  • Transcription du rapport
  • Transmission du résultat au clinicien
  • Compréhension du clinicien
52
Q

Concernant le système de stadification des tumeurs de l’AJCC:

  1. Nommez 3 éléments anatomiques le caractérisant
  2. Nommez 2 objectifs de l’AJCC
  3. Nommez le préfixe d’un stade émis post-NACT
  4. Nommez le préfixe d’un stade d’une récidive d’une maladie sans maladie dans l’intervalle ou sans maladie répertoriée (incertitude sur la formulation)
  5. Nommez le préfixe d’un stade émis suite à une autopsie
A
  1. T (tumeur); N (ganglion); M (métastase)
  2. Pronostic et traitement
  3. y
  4. r
  5. a