Chapitre 5 L'empirisme, le sensualisme et le positivisme Flashcards
- Définissez l’empirisme. À quelles autres philosophies l’empirisme s’opposait-il?
L’empirisme est la théorie de la connaissance qui affirme que le témoignage des sens fournit la matière première de toute connaissance, que la connaissance ne peut pas exister sans ce témoignage préalable, et que tous les processus intellectuels subséquents ne doivent utiliser que ces témoignage pour formuler sur le monde réel des propositions qui soient recevables. Par conséquent, ce n’est pas la reconnaissance des processus mentaux qui distingue l’empiriste du rationaliste,mais plutôt leur vision quant à l’objet de ces processus.
Selon vous, pourquoi peut-on affirmer que Hobbes était un empiriste, un mécaniste et un matérialiste?
Nous pouvons affirmer qu’il était matérialiste, parce qu’il croyait que tout qui existait était matériel; mécaniste, car il considérait l’Univers et tout ce qu’il contenait comme des machines et empiriste, parce qu’il croyait que toute la connaissance découlait de l’expérience sensorielle;
- Comment Hobbes expliquait-il la motivation humaine?
Il croyait que la motivation principale du comportement humain est la recherche du plaisir et l’évitement de la douleur.
- Selon Locke, quelle était la différence entre les qualités premières et les qualités secondes? Comment le paradoxe des bassins de Locke illustrait-il cette différence?
Avec les qualités premières, il existe un lien entre ce qui existe physiquement et ce qui est vécu psychologiquement. les qualité secondes des objets possèdent également le pouvoir de produire des idées, mais celles-ci ne correspondent nullement à ce qui existe dans le monde physique. Locke cherchait à montrer que certaines expériences psychologiques reflétaient le monde physique tel qu’il était réellement (celles qui étaient en lien avec les qualitéspremières), alors que d’autres ne le reflétaient pas (celles qui étaient en lien avec les qualités secondes).
- Expliquez l’énoncé de Berkeley: « Être, c’est êtreperçu. » Berkeley niait-il l’existence d’une réalitéexterne? Expliquez.
Il tenta de démontrer que la matière n’existe pas et que tous les principes présentés par la philosophie matérialiste étaient, par le fait même, erronés.
- Résumez l’explication de Berkeley sur la perception de la distance.
Afin d’évaluer adéquatement la distance par rapport à un objet, il faut associer plusieurs perceptions. Par exemple, lorsqu’elle regarde un objet et avance en sa direction, une personne reçoit une stimulation tactile. Après plusieurs expériences avec une même distance et avec des distances différentes, les caractéristiques visuelles d’un objet suggèrent à elles seules la distance qui le sépare de cette personne. En d’autres mots, un objet plus petit suggère une distance plus grande et un objet plus gros suggère une distance moins grande.
- Présentez les principes associatifs de contiguïté, de ressemblance et de cause à effet de la manière dont Humeles utilisait.
Selon la loi de la ressemblance (qui s’apparente à ce que d’autres appellent la loi, ou le principe, de similarité), nos pensées peuvent facilement passer d’une idée à d’autres similaires, par exemple lorsque le fait de penser à un ami stimule le souvenir d’autres amis. Selon la loi de la contiguïté, le fait de penser à un objet amène à se remémorer des objets dont nous avons fait l’expérience même moment et au même endroit que l’expérience de Objet auquel nous pensons, par exemple lorsque le souvenir d’un cadeau stimule les pensées à propos de la personne qui l’a offert. Selon la loi de cause à effet, le fait de penser à un résultat (effet) amène une tendance à penser événements qui précèdent habituellement ce résultat, par exemple lorsque nous apercevons un éclair et que nous anticipons le tonnerre.
- Résumez l’analyse de la causalité de Hume.
Hume désapprouvais complètement cette analyse de la causalité. Pour lui, il était impossible de savoir s’il existait un lien entre deux événements à moins d’avoir expérimenté ce lien. En fait, selon Hume, une relation de causalité se définissait par une relation observée de manière continue, et rien d’autre. La causalité n’était pas une nécessité logique, mais une expérience psychologique.]
- Quels étaient selon Hume les déterminants ultimes du comportement ? Expliquez.
La passion issue de ces impressions et de ces idées déterminera le comportement d’une personne.
- Quel était l’objectif philosophique de Hartley? En quoi pourrait-il être considéré comme le premier psychologue moderne?
Pour lui, le comportement volontaire était déterminé par la loi de la contiguïté, qui signifie qu’il n’y avait pas de libre choix. Plusieurs éléments contenus dans l’explication de Hartley se retrouvent dans les théories modernes de l’apprentissage.
- Résumez l’explication de l’association selon Hume.
Pour lui, il existait une grande similitud entre les associations faites par tous les êtres humains et cette similitude devait être expliquée. considérait plutôt les associatives comme une « force bienveillante » qui crée certaines associations par rapport à d’autres.
- Comment, selon Hartley, le comportement involontairese transformait-il en comportement volontaire ?
Ainsi, le comportement est d’abord involontaire puis devient de plus en plus volontaire au fur et à mesure que stimuli provoquent le comportement grâce au processus associatif. Finalement, lorsque l’action volontaire devient habituelle, on dit qu’elle est «_space;automatique secondaire»_space; Précisons ici que Hartley n’employait pas le mot « volontaire » dans le sens de « délibéré ».
Quel rôle jouait l’émotion dans la philosophie de Hartley?
Hartley croyait que les impressions sensorielle produisaient des vibrations dans les nerfs, lesquelles staient transmises au cerveau et causaient des vibrations similaires dans la « substance médullaire » de ce dernier. Les vibrations du cerveau causées par les impressionssensorielles engendrent des sensations.
- Résumez l’associationnisme selon James Mill.
Mill tenta de montrer que l’esprit était fait de sensations et d’idées réunies par contiguïté. Il insista sur la possibilité de ramener l’expérience mentale aux idées simples qui en étaient l’origine.
- Comparez la « physique mentale»_space; de James Mill avec la « chimie mentale » de son fils, John Stuart Mill.
John Stuart s’opposa à son père sur une question importante. Refusant de considérer les idées complexes comme étant invariablement des agrégats d’idées simples, il proposa plutôt un type de chimie mentale. Il était impressionné par le fait que des éléments se combinent pour former une substance entièrement différente des éléments de départ.