Chapitre 2 Grèce antique Flashcards

1
Q
  1. Résumez les principales différences entre la religion olympienne et l’orphisme.
A

La religion olympienne et l’orphisme. La première vénérait les dieux olympiens qu’Homère avait décrits dans ses poèmes. l’orphisme, la deuxième grande religion d’importance à cette époque. Fondé sur le mythe de Dionysos, dieu du vin faisant aussi l’éloge des excès sexuels, et de son disciple Orphée,l’orphisme présentait l’idée de la transmigration de l’âme

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2
Q

Pourquoi les philosophes de la Grèce antique étaient- ils appelés « physiciens»? Indiquez ce qu’était la physis selon Thalès, puis selon Anaximandre, Héraclite, Parménide, Pythagore, Empédocle, Anaxagore et Démocrite.

A

Les premiers philosophes mettaient l’accent sur des explications naturelles plutôt que surnaturelles. Ils cherchaient l’élément primaire, appelé « physis », dont toute chose était issue. Pour Thalès, cette substance primaire était l’eau; pour Anaximandre, c’était l’infini; pour Héraclite, le feu; pour Parménide, l’« unité » ou la « permanence »; pour Pythagore, les nombres; pour Démocrite, l’atome; pour Hippocrate et Empédocle, les quatre éléments que sont l’eau, la terre, le feu et l’air; pour Anaxagore, enfin, c’était un nombre infini d’éléments.

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3
Q
  1. Quelle importante question épistémologique la philosophie d’Héraclite a-t-elle soulevée?
A

Le débat entre Héraclite, qui croyait que tout change constamment, et Parménide, qui postulait que rien ne change, souleva un certain nombre de questionsépistémologiques: par exemple, existe-t-il une chose suffisamment immuable pour être connue avec certitude, et comment l’expérience sensorielle, en supposant qu’elle renseigne uniquement sur un monde en perpétuel changement, peut être une source de connaissance.

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4
Q
  1. Donnez des exemples de la façon dont on utilisait lalogique pour défendre l’idée de Parménide selon laquelle le changement et le mouvement sont des illusions.
A

Parménide défendait son point de vue par la logique. Comme les premiers hommes, il considérait le fait de parler d’une chose ou d’y penser impliquait celle-ci existe (réification) puisqu’on ne peut pas pensé à quelque chose qui n’existe pas.

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5
Q
  1. Expliquez la différence entre l’élémentisme et leréductionnisme, puis donnez un exemple de chacun.
A

Le réductionnisme diffère de l’élémentisme en ce que le premier fait intervenir deux types d’explications, tandis que le second tente d’isoler les composantes les plus simples d’un phénomène complexe. Ainsi, expliquer le comportement humain par des processus biochimiques ou par la physique relève du réductionnisme, alors qu’expliquer les processus mentaux humains en les isolant pour les étudier séparément, ou le comportement humain, très complexe, en isolant des habitudes particulières ou des associations stimulus-réponse, relève de l’élémentisme.

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6
Q
  1. Quelles étaient les principales différences entre la médecine sacrée et le type de médecine exercée parAlcmaeon et Hippocrate ?
A

Cette médecine sacrée devint très populaire. Enfait, dans la mesure où les affections traitées étaient psychosomatiques (ou bénignes et passagères), il est tout à fait possible que cette médecine sacrée ait été efficace puisqu’elle s’appuyait fortement sur des rituels et des cérémonies. Par exemple, les patients devaient attendre avant de consulter le prêtre, boire une eau « sacrée », porter une robe spéciale et dormir dans un sanctuaire. Il arrivait souvent que, durant son sommeil, un des moments critiques du traitement, le patient, comme on l’appelait déjà, rêve qu’un prêtre ou un dieu le guérissait ou lui disait ce qu’il devait faire pour aller mieux. Alcmaeon (vers 500 av. J.-C.) fut parmi les premiers à délaisser la médecine sacrée au profit d’une approche plus rationnelle et naturaliste. Il considérait que la santé vient de l’équilibre entre la chaleur et le froid, l’humidité et la sécheresse, l’amer et le sucré, et que la maladie apparaît quand une ou plusieurs qualités prédominent dans le corps de la personne.Sa formation et ses observations poussèrent Hippocrateà conclure que toutes les maladies (tant mentales quephysiques) sont causées par des facteurs naturels tels quela prédisposition héréditaire, les lésions organiques et ledéséquilibre des fluides corporels.

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7
Q
  1. En quoi les sophistes différaient-ils des philosophes qui les avaient précédés ? Comment les sophistes voyaient-ils la connaissance? Sur quoi Socrate était-il d’accord avec eux, et sur quoi était-il en désaccord ?
A

La question n’était plus tant « De quoi est fait l’Univers ? » que « Qu’est-ce que les hommes peuvent savoir et comment peuvent-ils le savoir ? » En d’autres mots, on se tournait vers les questions épistémologiques. Appelé « sophiste » ils enseignaient la rhétorique et la logique, et soutenaient que la vérité est relative, aussi il n’en existe aucune qui soit unique. Socrate (vers 470-399 av. J.-C.) convenait avec les sophistes que l’expérience individuelle est importante. Il citait le commandement inscrit sur le portail du temple d’Apollon à Delphes, & Connais-toi toi-même », allait jusqu’à dire « qu’une vie non examinée vaut pas la peine d’être vécue » Cependant, il ne partageait pas l’idée des sophistes suivant laquelle aucune vérité autre que l’opinion personnelle n’existe.

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8
Q
  1. Quel était, pour Socrate, le but de la recherche philosophique ? Quelle méthode utilisa-t-il pourpoursuivre ce but ?
A

Ce que Socrate cherchait à découvrir, c’était l’essence de concepts tels que la beauté, la justice, la vérité, quelles étaient leur nature fondamentale, leurs caractéristiques propres et permanentes. Dans sa quête de la vérité, Socrate utilisait une méthode appelée méthodě appelée « définition inductive », « dialogue socratique » ou « méthode de la conversation », qui commençait par l’étude d’exemples de concepts tels que la beauté, l’amour, la justice et la vérité.

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9
Q
  1. Décrivez la théorie de Platon sur les formes ou idées.
A

Selon sa théorie des formes, toute chose du monde empirique est la manifestation d’une forme (idée) pure qui existe dans l’abstrait. Par conséquent, une chaise, un chariot, un chat, les Corinthiens sont des manifestations moindres des formes pures.

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10
Q
  1. Dans la philosophie de Platon, quelle est l’analogie de la ligne divisée ?
A

La véritable connaissance impliquait la saisie des formes elles-mêmes, et cela ne pouvait se faire que par la pensée rationnelle. Platon résuma ce point de vue dans sa célèbre analogie de la ligne divisée

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11
Q
  1. Résumez l’allégorie de la caverne de Platon et expliquezsa signification.
A

Les prisonniers enchaînés représentent les hommes confondent la réalité et le monde ombreux de expérience sensorielle. Le prisonnier libéré représente individu dont les actions sont dictées par la raison plutôt que par l’expérience sensorielle. Il voit que les objets réels (les formes) sont à l’origine des ombres et des objets de la caverne (information sensorielle); il est en présence de la vraie connaissance. Après une expérience aussi éclairante, il arrive souvent qu’on souhaite voir les autres sortir de leur ignorance pour leur montrer la voie de la connaissance

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12
Q
  1. Expliquez la théorie de la connaissance de Platon, axée la réminiscence
A

Selon la théorie de la connaissance de Platon, tout savoir est inné et ne peut être retrouvé que par l’intro- l’introspection, c’est-à-dire par l’examen des expériences inté- intérieures. Au mieux, l’expérience sensorielle aide l’individu se rappeler qu’il savait déjà. Par conséquent, pour Platon, toute connaissance vient de la réminiscence, du souvenir des expériences que l’âme avait déjà accumulées avant de s’incarner.

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13
Q

Comparez l’attitude d’Aristote et celle de Platon à l’égard de l’expérience sensorielle.

A

Pour Platon, elles correspondaient aux formes qui existaient indépendamment de la nature et on ne pouvait y accéder qu’en ignorant l’expérience sensorielle et en dirigeant ses pensées vers l’intérieur. Pour Aristote, les essences existaient, mais la meilleure manière de les connaître était d’étudier la nature.

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14
Q
  1. Selon Aristote, quelles sont les quatre causes de toute Selon chose?
A

Pour connaître une chose, selon Aristote, il faut en comprendre quatre aspects. Plus précisément, toute chose aurait quatre causes. La cause matérielle est la matière dont l’objet est com- composé. Par exemple, une statue est faite de marbre. cause formelle est la forme particulière ou le modèle d’un objet. Par exemple, un morceau de marbre peut prendre la forme de Vénus. La cause efficiente ou motrice est la force qui transformela matière. Par exemple, l’énergie du sculpteur transforme le bloc de marbre. La cause finale est la fin ou le motif en vue duquel l’objet existe. Dans le cas de la statue, le motif peut êtred’apporter du plaisir à celui qui la voit. La cause finale est la raison pour laquelle une chose existe.

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15
Q
  1. Expliquez le concept d’entéléchie d’Aristote.
A

L’entéléchie conserve à un objet son mouvement ou son développement dans la direction prévue jusqu’à ce qu’il atteint son plein potentiel. Pour Aristote, la cause finale une chose vivante fait partie de sa nature; elle existe en tant que potentiel dès sa formation.

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16
Q
  1. Décrivez la scala natura d’Aristote et indiquez comment ce concept renvoie à une psychologie comparative.
A

Aristote affirmait que les catégories deséléments naturels demeurent fixes, ceci excluant l’évolution,mais il pensait qu’une hiérarchie existe parmi les choses. Sascala naturæ (échelle de la nature ou échelle des êtres, chaînedes êtres) faisait référence à l’idée que la nature s’organiseselon une hiérarchie qui part de la matière neutre jusqu’auPremier Moteur (ou Premier Moteur immobile). Le PremierMoteur, pour Aristote, est une réalité pure et la cause de toutechose naturelle, à quoi il donne sa raison d’être. Dans sonéchelle de la nature, plus une chose est proche du Premier Moteur, plus elle est parfaite.

17
Q
  1. Expliquez la façon dont Aristote concevait l’âme.
A

Pour Aristote comme pour la plupart des philosophes grecs, l’âme constituait le principe qui donnait la vie; par conséquent, toute chose vivante en possédait une. Selon Aristote, il existait trois types d’âme, chacun déterminant le potentiel d’une chose vivante (sa raison d’être). L’âme végétative (ou nutritive) se trouvait dans les plantes. Elle permettait uniquement la croissance, l’assimilation de nourriture et la reproduction. sensitive était celle qui habitait les animaux mais pas les plantes. En plus d’assumer des fonctions végétatives, les organismes qui possédaient une âme sensitive percevaient l’environnement et réagissaient face à lui, ils expérimentaient le plaisir et la douleur, et avaient une mémoire. L’âme rationnelle (ou intellective, raisonnable) était propre aux hommes. Elle avait toutes les fonctions des deux autres types, mais elle permettait également la pensée rationnelle.

18
Q
  1. Expliquez la relation entre l’expérience sensorielle, le sens commun, la raison passive et la raison active.
A

l’expérience sensorielle était un élément nécessaire, mais non suffisant, pour parvenir à la connaissance. Tout d’abord, pour Aristote, chaque système sensoriel apportait, au sujet de l’environnement, une information isolée qui, en soi, n’était pas très utile. C’était donc l’information unifiée fournie par l’ensemble des sens qui permettait les interactions les plus efficaces avec l’environnement.Le sens commun était un mécanisme qui coordonnait l’information recueillie par les sens. Le philosophe le situait, comme toutes les autres fonctions mentals dans le cœur. Le sens commun avait pour fonction de synthétiser l’expérience sensorielle et de la rendre ainsi plus significative. Cependant, l’information sensorielle, même une fois synthétisée, ne renseignait que sur les manifestations particulières des choses. C’est la raison passive qui avait pour fonction d’utiliser l’expérience sensorielle pour fonctionner dans la vie quotidienne, mais la raison passive ne menait pas à une compréhension des essences, principes premiers. Pour qu’un individu arrive à l’abstraction des principes premiers à partir de ses nombreuses expériences sensorielles, il devait utiliser sa raison active, considérée comme la forme la plus élevé de la pensée. Aristote détermina donc des niveaux de connaissance ou de compréhension très semblables à la ligne divisée de Platon.

19
Q
  1. Expliquez la relation entre l’expérience sensorielle, le sens commun, la raison passive et la raison active.
A

Nous avons vu que la philosophie d’Aristote comporte à la fois des éléments rationnels et des éléments empiriques. On remarque la même chose dans son explication sur l’imagination et le rêve. Selon Aristote, la perception d’une sensation entraîne des images qui perdurent beaucoup plus longtemps que la stimulation qui les a produites. La rétention de ces images constitue la mémoire. Ces images créent aussi un lien important entre la sensation et la pensée rationnelle, car c’est sur ces images produites par l’expérience qu’agissent raison passive et la raison active. L’imagination est la somme des effets subsistants de l’expérience sensorielle.

20
Q

Expliquez la façon dont Aristote voyait le bonheur. Qu’est-ce qui, selon lui, procure le plus grand bonheur ? Décrivez ce qu’est une existence vécueconformément au juste milieu.

A

Aristote affirme que la meilleure vie est celle vécue dans la modération, c’est-à-dire selon le juste milieu. Par exemple, il considère lecourage comme le juste milieu entre la lâcheté et la témérité, la tempérance comme celui entre l’abstinence et l’excès, et la générosité comme celui entrel’extravagance et l’avarice. Une vie de modération nécessite, selon Aristote, la maîtrise rationnelle de ses appétits.

21
Q
  1. Expliquez l’idée d’Aristote sur les émotions.
A

En général, dans la philosophie aristotélicienne, les émotions ont pour fonction d’amplifier toute tendance existante. De même, les émotions donnent une raison d’agir Mais les émotions jouent aussi sur la façon dont les gens perçoivent les choses, c’est-à-dire qu’elles peuvent causer une perception sélective.

22
Q

Dans la philosophie d’Aristote, quelle est la fonction du Premier Moteur ?

A

Le Premier Moteur, pour Aristote, est une réalité pure et la cause de toute chose naturelle, à quoi il donne sa raison d’être. Dans son échelle de la nature, plus une chose est proche du Premier Moteur, plus elle est parfaite.

23
Q
  1. Décrivez les lois de l’association qu’Aristote proposa.
A

Les lois de l’association d’Aristote constituèrent le fondement de la théorie de l’apprentissage pendant plus de 2000 ans. En fait, le concept de l’association mentale est encore au cœur de la plupart des théories de l’apprentissage. L’idée selon laquelle on peut utiliser une ou plusieurs lois d’association pour expliquer l’origine des idées, mémoire et la formation d’idées complexes à partir d’idées simples est appelée « associationnisme ».

24
Q
  1. Résumez pourquoi la philosophie grecque joua un rôle important dans le développement de la civilisation occidentale.
A

Les philosophes de la Grèce antique sont importants parce qu’ils ont remplacé les explications surnaturelles par des explications naturalistes et parce qu’ils ont incité à lacritique ouverte et à l’évaluation des idées.