15. Morale et Emotions Flashcards

1
Q

Quel est le constat entre les émotions et les jugements moraux ?

A

Constat de départ : Il semble y avoir un lien étroit entre émotions et jugements moraux

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2
Q

A quoi on s’attend d’après le constat globale sur les émotions et les jugements moraux ?

A
  • 1) On s’attend à ce que la formation d’un jugement moral soit accompagné d’émotions vives et proportionnés à cette évaluation. (Ex : Imaginez quelqu’un qui dit trouver une action révoltante, mais ne semble pas le moins du monde affecté.)
  • 2) Certains jugements moraux sont exprimés par un vocabulaire émotionnel (Ex : « je suis indigné! », « c’est méprisable ! », « c’est dégoutant ! », « quel sale type ! »)
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3
Q

Quels sont les 3 grands modèles que l’on peut distinguer concernant les émotions et les jugements moraux ?

A

On peut distinguer 3 grands modèles:

  • Jugement Moral -> Réaction émotionnelle (modèle rationaliste)
  • Réaction Émotionnelle -> Jugement moral (Modèle émotionnel)
  • Réaction émotionnelle = Jugement Moral
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4
Q

Selon la conception rationaliste, quel est la source des jugements moraux ?

A

La raison est la source de nos jugements moraux

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5
Q

Selon la conception sentimentaliste, quel est la source des jugements moraux ?

A

Les émotions sont la source de nos jugements moraux

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6
Q

Pour Kant, qu’es qui n’est pas moral ?

A

Faire quelque chose de bien par pur intérêt n’est pas moral (Ex : sauver quelqu’un pour la récompense).

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7
Q

Que pense Kant des émotions ?

A

Les émotions ne nous motivent que de façon égoïste (Ex : aider quelqu’un par pitié, c’est l’aider pour calmer notre propre douleur, pas de façon désintéressée).

Donc les émotions ne peuvent pas nous motiver d’elles-mêmes à agir moralement.

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8
Q

Quel lien fait donc Kant entre les émotions et les jugements moraux ?

A

Nos jugements moraux sont ce qui nous poussent à agir moralement.

Donc, les émotions ne peuvent être la source de la morale.

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9
Q

Que pense Hume de la raison ?

A

La raison ne peut nous faire connaître les choses que de deux façons : par « réflexion sur nos idées » (Ex : Logique, Mathématiques) et par « expériences ».

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10
Q

Que pense Hume de la morale ?

A

La morale ne peut être connue par expérience, car l’expérience ne nous dit que ce qui est et non ce qui doit être (il y a un écart entre la nature et la norme).

La morale ne peut être tirée de la simple réflexion sur nos idées, car des phrases comme « il est amusant de torturer des petits enfants pour s’amuser » sont atroces mais n’impliquent aucune contradiction.

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11
Q

Quel est la conclusion de Hume sur la fonction de la raison ?

A

Donc, la raison ne peut nous apprendre ce qui est bien ou mal, il faut trouver une autre source

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12
Q

Quel est l’argument utiliser par Hume qui lui permet d’avancer l’idée que ce sont les émotions qui nous apprennent ce qui est bien ou mal ?

A

L’argument de Hume est le suivant :
- Les jugements moraux nous motivent (Ex : si nous savons/pensons que quelque chose est mal, cela nous motive à ne pas le faire).

  • Les seuls types d’états mentaux qui nous motivent, ce sont les passions.
  • Donc les jugements moraux sont ou proviennent des passions.
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13
Q

Qu’es que la passion ?

A

« Passions » est un terme englobant des états aussi divers que les émotions, les désirs, les humeurs, etc.

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14
Q

Par quoi a été dominé la psychologie morale dans la seconde 20ème sciecle ?

A

Pendant toute la seconde partie du XXe siècle, la psychologie morale a été dominée par le paradigme de Piaget et son élève Kohlberg.

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15
Q

Qu’es que la psychologie morale ?

A

l’étude des processus mentaux permettant l’évaluation morale des agents et de leurs actions

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16
Q

Comment est considéré le paradigme de Piaget et Kohlberg

A

Leur paradigme peut être considéré comme rationaliste

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17
Q

Quel est l’idée principale du paradigme de Piaget et Kohlberg ?

A

L’idée principale était que le développement morale de l’enfant pouvait être considéré comme un développement de la capacité à raisonner à partir de principes moraux.

Certaines émotions (principalement l’empathie) jouent un rôle, mais dans la mesure où elles fournissent des informations pour le raisonnement.

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18
Q

Quels sont les stades du développement morale selon Kohlberg ?

A

Niveau 1: pré- conventionnel
- stade 1: Obéissance et évitement de la punition
- stade 2: Cherche à satisfaire ses
propres intérêts

Niveau 2: Conventionnel

  • stade 3: Accord interpersonnel et conformisme
  • stade 4: Tend a respecter l’autorité et la loi ainsi qu’à maintenir l’ordre

Niveau 3: Post-conventionnel

  • stade 5 : Stade du contrat social
  • stade 6: tend à réfléchir à partir de principes moraux universels
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19
Q

Le paradigme piagetien a été remis en cause au 21ème, quels sont les arguments ?

A

Cette remise en cause se fait en deux temps, qui reprennent les deux moments de l’argument de Hume :

1) Il y a de fortes raisons de croire que le raisonnement conscient ne joue pas un grand rôle dans nos jugements moraux.
2) Il y a de fortes raisons de penser que nos émotions jouent un rôle causal dans nos jugements moraux

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20
Q

Par qui à été développer l’argument principal contre le rationalisme ?

A

Par le psychologue Jonathan haidt

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21
Q

Quel est l’argument principal de Haidt contre le rationalisme ?

A

Cet argument repose sur l’étude d’un phénomène psychologique particulier : le moral dumbfounding (ahurissement moral).

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22
Q

Qu’es que le dumbfounding ?

A

il s’agit de notre incapacité à justifier nos jugements moraux sur la base de principes dont les tirerions par raisonnement

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23
Q

Donner un exemple de moral Dumbfounding

A

Image

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24
Q

Quel est l’exemple du “trolley Problem”

A

Deux scénarios:
- Il y a un train en marche et il va écraser 4 personnes mais si on bouge le levier le train changer de rail et écrase une personne

Ou alors

  • dans un autre scénario il faut pousser la personne du haut d’un pont pour arrêter le train
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25
Q

Quels sont les résultats du trolley problem ?

A

Les résultats ont reflété les intuitions des philosophes : dans le premier cas, 85% des participants ont répondu qu’il était moralement acceptable de tourner le train sur la personne seule, contre 12% seulement dans le second cas.

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26
Q

Es que les résultats du trolley problem varie en fonction de certaines facteurs comme le sexe, l’âge ..ect ?

A

Il est intéressant de noter que cette asymétrie a été retrouvée quels que soient les niveaux d’éducation, socio-économique, le sexe, l’âge, la religion, etc. Certaines personnes pensent qu’il s’agit là d’un véritable « universel » moral

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27
Q

Quels sont les justification apporté par les participants au trolley problems ?

A

Hauser et ses collègues ont demandé aux sujets qui avaient donné des réponses aux deux cas de justifier la différence. 70% des sujets ont donné des « justifications insuffisantes ».

Cela montre que la plupart des sujets ne savent pas pourquoi ils portent tels ou tels jugements : ils n’ont pas accès aux principes moraux qu’ils utilisent.

28
Q

Après l’expérience du trolley problems quel supposition on peut faire sur la provenance des jugements moraux ?

A

Il y a donc de bonnes raisons de douter que nos jugements moraux proviennent de raisonnements à partir de principes explicites : ils semblent plutôt être le produit de processus automatiques et inconscients.

Mais cela ne prouve pas que ce sont les émotions qui sont à la source de nos jugements moraux.

Il existe plein de processus qui remplissent ces critères sans être des émotions (perception du langage, intuitions grammaticales).

29
Q

Il y a 4 arguments en faveurs de la thèse sentimentaliste, lesquels ?

A
  1. Il y a une forte corrélation entre jugements moraux et réactions émotionnelles
  2. Il existe des corrélations entre dispositions à ressentir certaines émotions et jugements moraux
  3. Induire une émotion influe sur le jugement moral
  4. Les déficits moraux sont corrélés à des déficits émotionnels et non a des déficits de raisonnement
30
Q

Expliquer le premier argument en faveur de la thèse sentimentaliste:
1. Il y a une forte corrélation entre jugements moraux et réactions émotionnelles

A

De nombreuses études suggèrent un lien étroit entre jugements moraux et émotions

Par exemple, les études en économie expérimentale montrent que les jugements selon lesquels une offre est « injuste » corrèlent avec le niveau de colère ressentie

Mais cela ne prouve rien, car le rationaliste prédit la même corrélation, en acceptant que les évaluations morales puissent causer des réactions affectives

31
Q

Expliquer le deuxième argument en faveur de la thèse sentimentaliste

  1. Il existe des corrélations entre dispositions à ressentir certaines émotions et jugements moraux
A

Les études on montrés que :

Elles ont porté sur des émotions aussi diverses que : le dégoût, la tristesse, la colère, le rire, l’élévation.

Elles ont utilisé des techniques aussi diverses que : l’hypnose, les odeurs, des tâches de rappel, des environnements sales, des sons, des musiques, etc.

=> La plupart montrent qu’induire une émotion peut influencer nos jugements moraux.
Mais surtout dans le cas de scénarios ambigus (crimes sans victime, dilemmes moraux).

-> Etude d’induction

32
Q

Il existe des corrélations entre dispositions à ressentir certaines émotions et jugements moraux MAIS ?

A

Es que le désir sexuelle est la source de jugements moraux ?

Le désir sexuelle peut biaiser le jugement moral mais ce n’est pas la source. Donc les émotions ne seraient pas la source

33
Q

Quel est le problème des études d’induction ?

A

Un problème des études d’induction est qu’elles peuvent montrer que les émotions influencent nos jugement moraux…

… mais pas que c’est normalement le cas.

De plus, les rationalistes accepteraient certainement que nos émotions puissent venir influencer nos jugements moraux, à titre de biais

34
Q

Expliquer le quatrième argument en faveur de la thèse sentimentaliste:

  1. Les déficits moraux sont corrélés à des déficits émotionnels et non a des déficits de raisonnement

Quel exemple pourrait illustrer cet argument ?

A

Les psychopathes sont connus pour leurs exactions et un comportement profondément antisocial.

Par exemple, ils sont typiquement manipulateurs et ne ressentent jamais de culpabilité.

Nul doute que leur conduite morale pose
problème mais, pour certains, ils souffrent d’un déficit dans leurs jugements moraux mêmes

35
Q

Quel est la distinction importante à faire en psychologie morale ?

A

Une distinction importante en psychologie moralen est la distinction entre règles morales et règles conventionnelles

36
Q

Quel sont les 3 critères pour faire la distinction entre les 2 ?

A
  • Universalité
  • Dépendance à l’autorité
  • Gravité
37
Q

Universalité ?

A

Universalité : Tandis que les règles morales sont valables partout, les règles conventionnelles ne sont valables que localement et peuvent varier d’un endroit à l’autre (Ex : frapper quelqu’un est mal partout, mais parler sans lever le doigt est obligatoire uniquement dans les écoles où cette règle a cours)

38
Q

Dépendance de l’autorité ?

A

Dépendance à l’autorité : Tandis que les règles morales sont intouchables, les règles conventionnelles peuvent être créées ou dissoutes par les autorités compétentes (Ex : ce n’est pas parce que le professeur vous dit qu’il est permis de frapper vos camarades que cela l’est, par contre si elle vous dit que vous avez le droit de parler sans lever le doigt, cela n’est plus mal),

39
Q

Gravité ?

A

Gravité : Typiquement, les transgressions de règles morales sont plus graves que celles de règles conventionnelles

40
Q

Es que les enfants de 4 ans sont capable de faire la distinction entre morale et conventionnel ?

A

Cette distinction se retrouve partout, et surtout, que les enfants sont capables de la faire dès l’âge de 4 ans. Voilà par exemple les réponses d’une petite fille de 4 ans :

  • Morale : Tu as vu ce qui s’est passé ? - Oui. Ils étaient en train de jouer et John l’a tapé très fort. - Est-ce que c’est quelque chose qu’on peut faire ou quelque chose qu’on ne peut pas faire ? - Non, pas si fort, ça fait mal. - Est-ce qu’il y a une règle pour ça ? - Oui. - C’est quoi comme règle ? On doit pas taper trop fort. - S’il n’y avait pas de règle, est-ce qu’on pourrait taper fort ? - Non. - Pourquoi pas ? Parce qu’il peut avoir mal et alors il pleure.
  • Convention : Tu as vu ce qui s’est passé ? - Oui. Ils faisaient du bruit. - Est-ce que c’est quelque chose qu’on peut faire ou quelque chose qu’on ne peut pas faire ? - Quelque chose qu’on peut pas faire. - Est-ce qu’il y a une règle pour ça ? - Oui. - C’est quoi comme règle ? - On doit être calme. - S’il n’y avait pas de règle, est-ce qu’on pourrait faire du bruit ? - Oui. - Pourquoi ? - Parce qu’il n’y a pas de règle.
41
Q

Es que les psychopathes font la distinction entre moral et conventionnel ?

A

Les psychopathes se révèlent incapables de faire cette distinction (Blair, 1995). Il leur est impossible de distinguer, comme un enfant de 4 ans, les normes conventionnelles de normes morales : pour eux, tout est universel, tout est indépendant de l’autorité, etc

42
Q

Comment les psychopathes et les personnes normales justifient leurs réponses pour la distinction entre morale et conventionnel ?

A

Tandis que les sujets contrôles (enfants, adultes, criminels non-psychopathes) font en majorité appel au bien-être de la victime, les psychopathes avaient plus tendance à se justifier en faisant appel à l’autorité et à la convention.

-> les psychopathes souffrent d’un déficit du jugement moral

43
Q

Dans une étude où les participants sont placé dans une salle noire a qui on présente des photos de personnes mutilé. quel est la différence entre une personne normale et un psychopathe ?

A

Les psychopathes ont une capacité intacte mais des réactions émotionnelles à la souffrance d’autrui très faibles

-> Il semble donc que le déficit moral des psychopathes proviennent de leur déficit émotionnel

44
Q

Quel est la différence entre les personnes atteintes du syndrome de Down et les psychopathes concernant le jugement moral ?

A

Les personnes du Syndrome de Down ont une capacité de raisonnement inférieure, des réactions émotionnelles intactes, et savent faire la différence entre les deux types de règles

45
Q

Qu’es que le modèle dual de la cognition morale ?

A

Des théoriciens développent un modèle dual de la cognition morale, dans lequel émotions et raison sont deux sources possibles du jugement moral, qui peuvent parfois entre en conflit.

46
Q

Qu’elle est l’explication de Joshua Green sur les dilemmes moraux ?

A

Joshua Greene s’est principalement intéressé aux dilemmes moraux (et au Trolley Problem). Il a proposé une explication du phénomène selon laquelle, dans ces dilemmes, deux
réponses sont en conflit : une réponse déontologique (selon laquelle il ne faut pas tuer quoiqu’il arrive) et une réponse utilitariste (selon laquelle il faut maximiser le nombre de survivants).

47
Q

Qu’es que la réponse utilitariste ?

A

la réponse utilitariste est le produit du raisonnement abstrait et de processus cognitifs de haut niveau.

48
Q

Qu’es que la réponse déontologique ?

A

La réponse déontologique, elle, serait le fruit de réactions émotionnelles, déclenchées par la violence directe

49
Q

Quel serait donc l’explication du trolley problem selon Greene ?

A

Dans le cas où le train est détourné, cette violence indirecte déclencherait de faibles réponses. Mais, dans le cas où la personne est directement jetée sur la voie, les réponses seraient assez violentes pour contrer le raisonnement
utilitariste.

50
Q

Quel est le premier argument de Greene ?

A

Argument 1 : Dans une première étude IRMf, Greene et al. (2001) ont observé des participants faisant des décisions au sujet de dilemmes personnels (avec violence directe) et impersonnels (avec violence indirecte).

Ils ont observé que les dilemmes personnels suscitaient une plus grande activité dans les aires liées aux émotions, tandis que les dilemmes impersonnels suscitaient une activité plus grande dans les aires liées à la
mémoire de travail.

51
Q

Quel est le deuxième argument de Greene ?

A

Argument 2 : Dans cette même étude, les réponses utilitaristes prenaient plus de temps que les réponses déontologiques (pour les dilemmes personnels seulement)

Cependant, les résultats sur les temps de réaction semblent être un artefact dû au fait que certains scénarios « personnels » sont clairement et indubitablement moralement inacceptables (e.g. vendre sa fille à des pornographes pour de l’argent)

52
Q

Quel est le troisième argument de Greene ?

A

Argument 3 : Dans une autre étude, Greene et al. (2008) ont trouvé qu’une charge cognitive ralentissait les réponses utilitaristes mais pas les réponses déontologiques (pour les dilemmes personnels seulement).

53
Q

Que peut on déduire sur le role des émotions ?

A

Les émotions semblent donc pouvoir influencer nos jugements moraux.

Cependant, il n’est pas évident qu’elles soient la seule et unique source de nos jugements moraux, ni même la principale.

Dans certains cas, il semble même que la présence d’émotions ne soit pas suffisante pour déclencher une condamnation morale (par exemple : on peut trouver l’excision, ou la peine de mort émotionnellement perturbant sans les condamner).

=> Les relations entre règles morales, raisonnement et émotions sont donc encore largement ignorées.

54
Q

Certaines émotions sont censé avoir un lien plus étroit avec le jugement moral que d’autres, comment elles s’appellent ?

A

Ce sont les émotions morales

55
Q

Quels est la définitions de la version faible des émotions morale ?

A

Version faible: Les émotions qui jouent généralement un rôle dans la formation des jugements moraux (ex: empathie).

56
Q

Quels est la définitions de la version intermédiaire des émotions morale ?

A

Version intermédiaire : Les émotions qui peuvent être déclenchées par un appraisal moral (ex : colère).

57
Q

Quels est la définitions de la version forte des émotions morale ?

A

Version forte : Les émotions qui ne sont déclenchées

QUE par des appraisal moraux (ex : remords).

58
Q

Qu’es que l’hypothèse CAD ?

A

Image

  • Autonomy: quand on se soucie des droits et de l’autonomie des individus
  • Community: respecter notre place et la loyauté au sein d’un groupe
  • Divinity: les actes qui sont impure

Chacune de ces éthiques correspond a une émotion particulière

59
Q

De quoi s’inspire le modèle CAD ?

A

Le modèle CAD s’inspire d’une classification anthropologique des « domaines moraux » pour faire correspondre chacun d’entre eux à une émotion négative particulière.

60
Q

Pour quoi l’association mépris et dégout semblent être plus difficile ?

A

Le dégoût, notamment, semble pouvoir être déclenché (dans sa forme morale) par une très grande variété de violations morales.

Par exemple, on peut ressentir du dégoût pour les Nazis sans pour autant leur supposer des moeurs sexuelles étranges

61
Q

Es qu’il y a des émotions morale positive ?

A

Récemment, certains chercheurs (en particulier : Algoe & Haidt, 2009) ont crée le terme d’élévation pour désigner l’émotion positive que nous ressentons quand nous voyons quelqu’un agir de manière vertueuse.

62
Q

Qu’es que l’élévation ?

A

L’élévation est une émotion plaisante, caractérisée par une agréable sensation de chaleur au niveau du torse (on a « chaud au coeur »).

Elle nous pousse à vouloir devenir meilleurs, et à vouloir aider les autres

63
Q

Donner un exemple d’une situation d’élévation

A

Film: Homme noir dont la vie allait être terrible mais un prof de musique le prend sous son aile et l’aide a devenir un grand musicien et il aide les autres a son tour

64
Q

Expérience sur l’élévation et résultats

A

On prend les participants et ont leurs dis qu’ils doivent tester des stimuli émotionnel. Ils regardent un vidéo (contrôle/ amusante/ élévation) -> question sur les émotions puis le programme plante, expérience est fini mais il lui demande avant de partir de l’aide sur une expérience avec des pbl mathématiques. Ils sont pas obligé ils acceptent ou pas -> quand ils acceptent il le laisse avec des questionnaires il chronomètre le temps qu’il reste dans la salle.

Ils restent plus longtemps quand ils ont vue la vidéo d’élévation

65
Q

Expérience et résultat sur ce que est “être ému”

A

Cova & Deonna (2014) ont étudié ce que les gens veulent dire quand ils disent qu’ils sont émus.

En se basant sur une tâche de mémorisation, ils sont parvenus aux conclusions suivantes : Etre ému désigne soit un phénomène positif soit un phénomène négatif. Ils se sont concentrés sur le premier

66
Q

Par quoi est caractérisé le fait d’être emu ?

A

Etre ému (au sens positif) a pour objet une valeur importante (famille, amitié, morale, succès).

Etre ému est caractérisé par un sentiment de chaleur agréable dans la poitrine, d’une boule dans la gorge et d’une envie de pleurer.

Etre ému conduit à réviser ses priorités