uro Flashcards
1
Q
facteurs confondants BU +
A
- Pour l’hématurie : menstruations, prise de rifampicine ou d’autres traitements (vitamine B12), de betteraves, choux, mûres, contact avec antiseptiques, myoglobinurie, porphyrie…
- Pour la leucocyturie (détection à partir de 104 leucocytes/mL) : anomalie des voies urinaires, matériel en place, chirurgie récente
2
Q
BU avec protéinurie +
A
- Exploration complémentaire avec analyse quantitative (collecte des urines/24h ou RPC) et analyse qualitative (EPU) afin de différencier protéinurie glomérulaire, tubulaire ou encore de surcharge
- Bilan sanguin à la recherche d’une insuffisance rénale
- Dosage de l’albuminémie afin de diagnostiquer un syndrome néphrotique
- Examen clinique complet, notamment CV nécessaire.
3
Q
BU hématurie +
A
- ECBU afin de confirmer et quantifier l’hématurie
- Bilan minimal avec NFS, bilan de coagulation et bilan de la fonction rénale (créatininémie et DFG) à réaliser rapidement avec une protéinurie des 24 h ou sur échantillon à distance
- Examen clinique principalement néphrologique/urologique (HTA, œdèmes, colique néphrétique, facteurs de risques de
cancer urothélial = tabac, toxique professionnel, bilharziose) et infectieux (fièvre, frissons, signes fonctionnels urinaires) - Imagerie en cas de lithiase urinaire suspectée ou de tumeur urothélial/vésicale
4
Q
signes fonctionnels urinaires
A
- Phase de stockage : incontinence, énurésie, pollakiurie, nycturie, urgenturie, hyperactivité vésicale,
- Phase de vidange : dysurie, brûlures
- Phase post-mictionnelle : gouttes retardataires, sensation de vidange incomplète
5
Q
exploration dysurie
A
- calendrier mictionnel : report durant 72h des différentes informations de chaque miction (volume, présence de
fuites, heure, circonstances) + boissons - échographie des voies urinaires : visualisation des voies urinaires + RPM (< 50 ml)
- débitmétrie : patho si courbe hachée et un débit maximum inférieur à 15 mL/s.
6
Q
complications tb vidange
A
- aiguës : RAU, infection, hématurie, IRA
- chronique : rétention vésicale chronique avec globe vésical indolore, miction par regorgement, lithiase vésicale de stase, IRC, hernie, vessie de lutte
7
Q
ttt médicaux tb mictionnels
A
- Hypertrophie de prostate : alpha-bloquants et inhibiteurs de la 5-alpha-réductase
- Dyssynergie vésicosphinctérienne : alpha-bloquants
- Hypoactivité détrusorienne : peu de thérapeutiques
- Hyperactivité vésicale : anticholinergiques (oxybutine) et bêta-3-agonistes (mirabégron)
8
Q
tb érection
A
- interrogatoire : début, évolution ; fluctuant, permanent, phase concernée, situations favorisantes, capacité résiduelle érectile (score erection hardness) ; évènement traumatique ; mode de vie du patient ; atcd, ttt ; toxiques
- un examen cardiovasculaire à la recherche d’athérome, de cardiopathie et d’hypertension
- un examen urologique à la recherche d’andropause, de pathologie de la prostate notamment
- un examen endocrinologique à la recherche de signes de dysthyroïdie, diabète, de déficit androgénique…
- un examen neuro à la recherche de polyneuropathie sensitive, de pathologie dégénérative, de traumatisme médullaire…
9
Q
Facteurs de risque de complication d’infection urinaire :
A
- grossesse,
- anomalie organique ou fonctionnelle de l’arbre urinaire,
- insuffisance rénale sévère,
- immunodépression,
- âge > 75 ans, ou > 65 ans avec au moins 3 critères de Fried
/!\ Le diabète, type 1 ou 2, n’est pas un facteur de risque de complication
10
Q
faire ECBU
A
- Préparation : Ne pas uriner depuis 4 heures.
- Hygiène des mains : Laver avec du savon et de l’eau, ou utiliser une solution hydroalcoolique.
- Toilette intime : Nettoyer avec de l’eau et du savon, puis avec un antiseptique (d’avant en arrière pour les femmes).
- Prélevement : Écarter les grandes lèvres ou le prépuce. Jeter le 1er jet d’urine, puis recueillir le 2ème jet dans le récipient stérile fourni
- Fermer le flacon et étiqueter
- Amener le prélèvement au laboratoire le plus rapidement possible (conservation possible quelques heures au réfrigérateur)
11
Q
bilan IST
A
- Sérologie VIH
- Sérologie syphilis
- Sérologie hépatite C
- Sérologie hépatite B : Ag HBs, Ac anti-HBc, Ac anti-HBs
- PCR gonocoque et Chlamydia sur premier jet d’urine (homme) ou sur auto-prélèvement vaginal (femme)
- Si écoulement : prélèvement pour PCR C. trachomatis, gonocoque et Mycoplasma genitalium
± Sérologie hépatite A chez HSH
± PCR gonocoque et Chlamydia sur prélèvement de gorge
± PCR gonocoque et Chlamydia sur auto-prélèvement anal
12
Q
à rechercher à l’examen clinique écoulement urétral
A
- Un écoulement spontané, en dehors des phases mictionnelles en précisant s’il est purulent (orientant vers une gonococcie) ou plutôt clair et intermittent (orientant alors vers une chlamydiose)
- Une douleur du scrotum évocatrice d’une épididymite ou d’une orchite et des signes de prostatite
- Des brulures mictionnelles, des signes généraux type frissons/fièvre (rare en cas d’IST)
- Des anomalies muqueuses et de la peau : recherche de syphilides, d’ulcérations, de douleurs…
- Une anorectite, un prurit anal ou écoulement rectal, des saignement anorectaux ou un syndrome rectal
- Un syndrome oculo-uréthro-synovial évocateur de chlamydiose : urétrite, conjonctivite, balanite, arthrite
- Des adénopathies, notamment au niveau inguinal
13
Q
causes RAU
A
- Homme : hpb, prostatite, k de la prostate
- Femme : prolapsus génital sévère, k du col utérin
- Lithiase, caillotage endovésical, fécalome, corps étranger vésical/urétral, tumeur de vessie, tumeurs pelviennes, sténose urétrale, constipation
- Cause Iatrogène +++ : anticholinergiques, opiacés, antiparkinsoniens, benzodiazépines, analgésie péridurale
- Neuropathies périphériques : Polyneuropathie diabétique/ alcoolique, SGB, sd QdC, postop (chirurgie pelvienne)
- Neuropathies centrales : SEP, syndromes parkinsoniens, lésions cérébrales ou médullaires…
14
Q
complications RAU
A
- hyperpression intravésicale et IRA
- sd de levée d’obstacle
- hématurie a vacuo
- claquage de vessie
15
Q
éducation SAD / KT
A
- bonne hygiène avec un nettoyage quotidien à l’eau et au savon du site de cathétérisme et des soins de la sonde.
- ne pas couder les tubulures et ne pas tirer sur le drain ou la sonde.
- maintenir le sac en position déclive et si sac de jambe pour la journée, penser à le vider plusieurs fois par jour.
- le pansement du drain sus-pubien doit être refait deux à trois fois par semaine par un infirmier et le drain sus-pubien est à changer tous les trois mois environ
- la sonde doit être changé au bout d’environs 1 mois.
- surveillance des signes d’infection et prévention (hydratation)
16
Q
RHD incontinence urinaire
A
- Perte de poids pour les patients obèses ou en surpoids
- Bonnes habitudes urinaires :
- Ne pas forcer en urinant
- Uriner complétement
- Ne pas se retenir trop souvent
- Boire suffisamment sans excès
- Prévenir la constipation par une alimentation saine
- Rééducation périnéale +++
- Limiter les aliments irritants (caféine, épices) et arrêter le tabac
- Pratiquer une activité physique régulière douce
17
Q
ttt incontinence urinaire
A
- rééducation périnéale,
- traitement médicamenteux selon le cas (anticholinergiques, oestrogènes en local)
- bandelette sous urétrale (TOT ou TVT),
- thérapie par stimulation tibiale postérieure (Urostim),
- injection de toxine botulique,
- thérapie par neuromodulation sacrée,
- sphincter urinaire artificiel.
18
Q
leucocyturie aseptique
A
- Prise d’antibiotique
- IST avec urétérite,
- colique néphrétique,
- néphropathie,
- cystites non bactériennes (origine tumorale/ lithiasique/ iatrogénique)
- Vaginite
- Tuberculose urogénitale
- Sujet âgé incontinent
19
Q
interrogatoire consult
A
- Hématurie
- Douleur lombaire
- Fièvre (Pyélonéphrite aiguë/colique néphrétique)
- Anomalie neuro
- Symptômes du bas appareil urinaire (3 phases de la miction, IU à répétition)
- Rétention aiguë d’urine
- Prolapsus
- Dysfonction sexuelle associée