neuro Flashcards
interrogatoire coma
- début : brutal, rapidement progressif, progressif
- présence de fièvre, purpura
- présence d’un syndrome méningé
- présence de troubles oculomoteurs
- présence d’un traumatisme
- convulsions,myoclonies
- contexte :
o intoxication chronique : alcool, substances illicites
o lettre d’adieu, blisters vides
o seringues vides, traces de piqûres
o ordonnances avec antidiabétiques oraux ou insuline
o vétusté du logement (CO)
interrogatoire vertige
- Caractéristiques du vertige : sensation de déplacement des objets par rapport à l’individu ou déplacement de l’individu par rapport aux objets, sens de rotation, déplacement vertical ou horizontal…
- Mode d’installation et mode évolutif : premier épisode, vertige permanent ou paroxystique, installation brutale ou progressive depuis plusieurs jours/semaines, épisodes d’accalmie entre les vertiges, vertiges de plus en plus intenses évoluant sur un mode chronique
- Durée des épisodes de vertige
- Facteurs déclenchants : absence de facteur, traumatisme, changement de position, hyperpression (mouchage)…
- Présence de signes ORL associés : acouphènes, surdité
- Antécédents du patient et traitement
- Signes neurovégétatifs (nausées, vomissements, sueurs, pâleur) et neurologiques (céphalées, …)
sd cérébelleux
- Ataxie cérébelleuse : élargissement du polygone de sustentation, oscillations lorsque les pieds sont joints (romberg négatif), démarche ébrieuse avec enjambées irrégulières bilatérales et bras écartés du tronc
- Hypermétrie (doigt-nez, talon-tibia)
- Asynergie
- Tremblement d’action ou intentionnel
- Hypotonie
- Dysarthrie cérébelleuse
- Nystagmus pouvant être associé, multidirectionnel
sd vestibulaire central
- Troubles de l’équilibre +++
- Signe de Romberg et déviation des index non systématisés
- Symptômes neurovégétatifs non proportionnels
- Nystagmus central :
*une direction pure : vertical ++ ou rotatoire
*changeant de direction en fonction de la position du globe
oculaire
*ne concernant qu’un œil
*non inhibé par la fixation
*non proportionnel à l’intensité des symptômes
*non épuisable
*gaze nystagmus - Test de Halmagy (HIT) : absence de saccade horizontale
de compensation - Test of the skew : saccade verticale de correction
- Anomalie de l’examen neurologique général
tests de marche
- Test de marche de 6 minutes
- Timed up and go test : se lever d’une chaise avec accoudoirs, marcher 3 mètres, opérer un demi-tour pour se rasseoir.
*Si >20 secondes : risque de chute - Stop walking while talking test : demander au patient de compter pendant qu’il marche en ligne droite.
*En cas d’arrêt de la marche pendant la tache attentionnelle : risque de chute augmenté - Station unipodale : durée maximale sur un pied
*< 5 s ou besoin d’écarter les bras : risque de chute important
*> 30 secondes : risque faible de chute - Five times sit to stand test : se lever et s’asseoir 5 fois le plus rapidement possible sans aide des bras.
*Si > 15 secondes : risque de chute - Épreuve de Romberg
analyse visuelle de la marche
- Observer le patient pieds nus en ligne droite sur une courte distance avec demi-tour
- Évaluer la taille et la vitesse des pas
- Rechercher fauchage, boiterie, marche à petits pas,
steppage - Posture du tronc
- Mouvements des membres supérieurs
- Rechercher une aggravation des troubles lors du demi-tour, de la montée/descente des escaliers ou à la fermeture des yeux
pathologie rachidienne
- âge du patient,
- atcd douleurs similaires
- facteur déclenchant, le mode de début et d’évolution,
- douleurs d’horaires inflammatoires
- position(antéflexion) ou ttt soulageant,
- si le patient pratique une activité physique, a un mode de vie sédentaire et s’il est en surpoids.
- ATCD tumoraux, infectieux ou rhumatismal, immunodépression, la prise de ctc et une toxicomanie
- fièvre, AEG, ou encore des sueurs nocturnes.
A l’examen, on regarde : - Statique du rachis, avec la recherche d’une gibbosité.
- Souplesse rachidienne en flexion et en extension, mesure de l’ampliation thoracique
- Points douloureux à la palpation médiane (épineuse et interépineuse) et paravertébrale
- Douleur et raideur
- Contracture douloureuse de la musculature paravertébrale
- L’irradiation : vers l’occiput, l’épaule, la région inter-scapulo-vertébrale ou latérocervicale.
- Inégalité de longueur des membres inférieurs
caractériser une douleur
LITHIASE
- localisation
- intensité
- type
- horaire
- irradiation
- facteurs aggravant ou améliorant
- signes associés
- évolution
testing moteur
- marche
- station debout
- tonus musculaire (spastique, rigide, hypotonique)
- force musculaire (MRC)
- ROT
- RCP
- coordination (doigt-nez, marionnettes)
- nerfs crâniens
causes de céphalées aiguës
- HSA
- dissection vertébrale ou carotidienne
- horton
- méningite et méningo-encéphalites
- AVC
- TVC
- crise hypertensive / pré-éclampsie
- SVRC
- sd hypotension cérébrale idiopathique
- sd post-PL
- céphalées post trauma
- sinusite
- glaucome à angle fermé
- intox CO
- névralgies
confusion
- Perturbation de l’attention et de l’orientation
- Installation sur un temps court (aigu ou subaigu) : quelques heures à quelques jours et rupture avec l’état antérieur
- Caractère fluctuant +++ (inversion du rythme nycthéméral)
- Trouble de la mémoire à court terme
- Désorganisation de la pensée et caractère décousu du langage
- Troubles du comportement : anxiété, agitation, agressivité, délire onirique, hallucinations visuelles…
médicaments confusiogènes
- benzodiazépine,
- médicaments anticholinergiques,
- antidépresseurs,
- corticoïdes,
- opiacés
facteurs favorisants convulsions
- Dette de sommeil
- Exposition prolongée aux écrans et jeux vidéo
- Aliments ou drogues pro-convulsivantes (alcool, cocaïne, héroïne…)
- Sevrage en benzodiazépines
- Non-adhésion au traitement
- Certaines plantes à éviter (sauge, thym, eucalyptus…)
CAT convulsions
- Noter l’heure de début
- Libérer les voies aériennes supérieures (ne pas introduire les doigts ou tout objet)
- Mise en position latérale de sécurité si possible
- Éloigner les objets dangereux et protéger la tête
- Desserrer les vêtements et enlever les lunettes
- Ne pas restreindre les mouvements
- Surveiller les signes vitaux
- Mise en condition :
- Libération des voies aériennes supérieures
- Oxygénothérapie
- Pose de 2 voies veineuses périphériques
- Surveillance en soins continus voire en réanimation
- Prise de sang initial : glycémie +++, ionogramme sanguin, pH, bilan hépatique, toxiques
surveillance et PEC ACSOS
- Maintien de la glycémie entre 0,5 et 1,8 g/l
- Maintien de la température < 38°
- Maintien d’une SaO2> 94 %
- Bon contrôle tensionnel +++
- Surveillance de la capnie et de la natrémie
tb de la conscience examen clinique
- paramètres vitaux avec GLYCEMIE
- éliminer un ACR et une obstruction des VAS
- glasgow
- signes de souffrance du TC / engagement : décortication ou décérébration, RPM, réflexe cornéen, mydriase, signes neurovégétatifs par atteinte du bulbe, hémiplégie
- purpura fulminans ?
- fièvre / sd méningé
- plaie, ecchymose, hématome
- traces d’injection
convulsion épileptique symptômes
- phase tonique : abolition conscience, contraction tonique, pas de prodrome, apnée avec cyanose,mydriase, rougeur du visage, hypersécrétion bronchique et salivaire, morsure latérale de la langue
- phase clonique : secousses bilatérales, synchrones, s’espaçant progressivement
- phase post-critique : hypotonie généralisée, énurésie, respiration stertoreuse, réveil progressif et confus, céphalées, courbatures, douleurs endobuccales
bilan perte de connaissance sans anomalie post-critique
ECG
imagerie cérébrale injectée dans les 24h
EEG dans les 24h
PAS de ttt antiépileptique systématique devant une 1e crise
névralgie MI examen clinique
- paramètres vitaux
- hyperalgie
- sd rachidien avec raideur et signe de la sonnette
- signe de lasègue / léri
- déficit moteur et sensitif
- ROT
- tb génito-sphinctériens : anesthésie en selle, perte tonus sphincter anal, rétention/incontinence urinaire ou fécale, sensation de passage des urines / selles conservée
- sd médullaire : ROT, babinski, abolition réflexes cutanés abdominaux, niveau sensitif, trépidation épileptoïde
crise cholinergique vs myasthénique
- cholinergique : fasciculations diffuses, nausées et vomissements, diarrhées, myosis, bradycardie
- myasthénique : ophtalmoplégie, encombrement, essoufflement, orthopnée, toux inefficace, fausses routes, faiblesse musculaire très marquée, tb phonation, aucune manif végétative
examen clinique suspicion parkinson
- tremblement (de repos, lent, des extrémités, asymétrique, aggravé par émotions et calcul mental)
- rigidité plastique
- a/brady/hypokinésie : marche lente à petit pas, perte du ballant du bras, micrographie, ralentissement des gestes alternatifs rapides, pauvreté des mvmts spontanées (clignement des yeux etc.), hypomimie et voix monocorde
- sensibilisation par la manoeuvre de froment
- apparition pouvant précéder les troubles moteurs : déficit de l’odorat, tb comportement en sommeil paradoxal, constipation, perte de poids, apathie, dépression et anxiété
- drapeaux rouges: chutes précoces, atteinte cognitive, dysautonomie, sd pseudo-bulbaire, sd cérébelleux, atteinte pyramidale, tb oculomoteurs, signes corticaux, absence de réponse prolongée au traitement dopaminergique
tremblement essentiel
- tremblement d’action (postural et/ou intentionnel)
- rapide
- bilatéral et symétrique pouvant toucher voix et chef
- amélioré par la prise d’alcool
- composante familiale fréquente
- pas de signes extrapyramidaux associé (akinésie/rigidité)
syndrome cérébelleux
statique (vermis) :
- ataxie cérébelleuse
- élargissement polygone de sustentation
- marche ébrieuse
- danse des tendons
cinétique (hémisphères) :
- hypermétrie
- dysarthrie (parole scandée, explosive)
- hypotonie (ROT pendulaires)
- asynergie
- dyschronométrie (manœuvre de stewart holmes)
- adiadococinésie
- nystagmus
- tremblement d’action
complications ttt dopaminergique (4-5 ans après)
Réapparition des signes parkinsoniens à distance du ttt :
- Phénomène ON/OFF : passage assez brutal d’un état non parkinsonien « ON » à un état parkinsonien « OFF »
- Akinésie de fin de dose : réapparition des symptômes parkinsoniens avant la prochaine prise
- Akinésie de nuit et du petit matin : lenteur, crampes des mollets et des orteils, difficultés à se tourner dans le lit
Effets indésirables du ttt :
- Dyskinésie de milieu de dose : mouvement involontaire apparaissant à la phase d’activité maximum du médicament
- Dyskinésie biphasique : Mouvements involontaire douloureux à la transition entre l’état parkinsonien et l’état non parkinsonien
mesures générales face à une confusion
- chambre individuelle, éclairée et calme
- éviter la contention physique
- favoriser la présence de proches
- surveillance et prise régulière des constantes
- personnel attentif à la communication verbale et non verbale, attitude apaisante
- conseiller aux patients de mettre lunettes et appareils auditifs (lutte contre isolement sensoriel)
- favoriser la reprise de repères spatio-temporels (horloge, calendrier, etc.)
- favoriser l’élimination : accès aux toilettes ou urinal, laxatifs
facteurs de risques + protecteurs de la démence
Facteurs de risque :
- Age avancé : à partir 70 ans
- Sédentarité, isolement
- Bas niveau d’éducation
- Susceptibilité́ génétique : atcd familiaux ou personnel
- Consommation d’alcool ou de toxiques
- FDR cardiovasculaires
Facteurs protecteurs :
- Activité́ physique
- Activités intellectuelles et sociales
- Haut niveau d’éducation
- Pas ou peu de consommation d’alcool
- Traitement de l’HTA
démence à corps de lewy
- Présentation clinique initiale identique à une maladie d’Alzheimer ou de Parkinson :
- Fluctuations +++
- Syndrome parkinsonien akinéto-rigide asymétrique
- Troubles cognitifs précoces avec fluctuations majeurs
- Hallucinations visuelles ou auditives précoce
- tb du sommeil : cauchemars violents, hyper/hyposomnie
- Troubles psychiatriques (dépression, troubles psychotiques)
- Dysautonomie
- Hypersensibilité aux neuroleptiques
interventions non médicamenteuses alzheimer
- Remédiation cognitive par un orthophoniste
- Surveillance nutritionnelle à nutritioniste
- Évaluation et prévention du risque de chutes
- Activité physique recommandée
- Mise en place d’aides après évaluation régulière du retentissement des troubles cognitifs sur l’indépendance
fonctionnelle : APA, Aide à domicile… - Séance de réhabilitation cognitive par une équipe spécialisée Alzheimer
diagnostic alzheimer
- évaluation neuropsychologique,
- IRMc : atrophie hippocampes (échelle de Scheltens)
- bilan biologique (élimine DD)
il est possible de faire en cas de diagnostic difficile : - une ponction lombaire : diminution du taux de protéine β-amyloïde et une augmentation de Tau-p
- une scintigraphie de perfusion ou un PET au 18FDG : hypométabolisme des régions corticales associatives et temporales internes.