med legale-med travail Flashcards
diagnotic morts
Signes positifs de la mort :
- Précoces : refroidissement cadavérique, lividités cadavériques, rigidité
- Tardifs : tache verte abdominale, circulation posthume, phlyctènes, désintégration des tissus et organes
Signes négatifs de la vie :
- Arrêt des fonctions cardiovasculaires : absence de pouls
- Arrêt des fonctions respiratoires : absence de mouvements respiratoires
- Arrêt des fonctions cérébrales : abolition de la conscience, aréflexie, m
annonce maladie grave
- Ce que le patient attend de cette consultation
- Les personnes qu’il a déjà rencontrées, l’information qu’il a déjà reçue, ce qu’il en a compris
- Ce qu’il souhaite savoir, aujourd’hui
- Les représentation qu’il a de cette maladie et de ses conséquences
- Les expériences personnelles (familles, proches), qu’il a de cette maladie et de ses conséquences.
- Sa situation familale personnelle (enfant, personne à charge, isolé ou entouré)
- Les soutiens possibles
- Sa situation matérielle, professionnelle, sociale
- La représentation qu’a son compagnon/ses enfants/son entourage de la maladie
- L’information qu’il souhaite que l’on donne à ses proches, s’il préfère qu’on l’aide à informer ses proches
- Les besoins ou les souhaites d’aide ou de soutien (psychologique, social pour lui ou ses proches)
règles d’hygiène pré-opératoire
- Retirer tout bijoux, maquillage, vernis avant la douche et ne pas les remettre
- Retrait des lentilles de contact et prothèses dentaires/ auditives
- Hygiène des dents
- Dépilation à la crème ou à la tondeuse mais pas au rasoir
- Port de linge propre
- Douche au coucher et le matin de l’intervention avec savon doux +/- chlorhexidine +/- povidone iodée en insistant sur les zones de plis (aisselles, cou, région anogénitale/ ombilique/inguinale) et les mains/pieds
les types de douleur
Nociceptive : Lésions tissulaires avec excès d’influs nerveux
Neuropathique : Dysfonction ou lésion du système nerveux
Nociplastique : Dysfonctionnement du système de contrôle de la douleur
gestions ttt en péri-opératoire
- Antiagrégant : poursuite dans la majorité des cas (en dehors de la neurochirurgie et de l’ophtalmologie)
- Anticoagulant : arrêt selon le type de procédure et la molécule
- Diurétique : arrêt
- Biguanide : arrêt
- Sulfamide ou glinide arrêt
- Insuline lente : poursuite
- Insuline rapide : arrêt ou adaptation
- Statines : poursuite
- Bétabloquants et inhibiteurs calciques : poursuite
- Corticothérapie au long cours : poursuite + opothérapie substitutive
- IEC/ARA2 : poursuite si traitement à visée néphroprotectrice, arrêt si visée antihypertensive
fdr entretien dlr chronique
- Une détresse affective
- Une anxiété
- Un épisode dépressif
- Une peur de la douleur et du traumatisme
- Des arrêts de travail prolongé
- Un conflit familial, conjugal, professionnel
- Une recherche e bénéfices secondaires
- Une insatisfaction au travail
- Un excès de sollicitude
- Une insécurité financière
- Des conflits et litiges avec des institutions de santé (Sécurité sociale, mutuelle…)
- Des fausses informations et des fausses croyances avec des comportements inappropriés (réduction de l’activité)
ttt douleur neuropathique
- Antiépileptique : prégabaline, gabapentine carbamazépine en cas de névralgie faciale
- Anti-dépresseur : amitryptiline, venlafaxine, duloxétine
- Topique : TENS, patch de lidocaïne, patch de capsaïcine
demande d’imagerie
- L’identification du patient et du prescripteur
- Le type d’acte demandé
- La localisation du côté si nécessaire
- Les antécédents du patient et les traitements pris
- Le contre-indications potentielles ou l’absence de contre-indications
- Si nécessité d’injection de produit de contraste, la dernière fonction rénale avec sa date
- Un résumé clinique pertinent
grands principes de radioprotection
- Justification : bénéfices > risques pour une indication donnée
- Optimisation (ALARA = as low as reasonably achievable) : maintenir l’exposition au niveau le plus bas possible
- Limitation de l’exposition individuelle aux radiations : respect des valeurs limites réglementaires
suivi cancéreux
- Chercher par l’interrogatoire et à l’examen clinique des signes de progression tumorale
- Evaluer de manière globale le patient : indice d’activité OMS, douleur, inconfort, AEG, état nutritionnel
- Chercher par l’interrogatoire des effets indésirables des traitements antitumoraux
- Donner les recommandations sur l’équilibre alimentaire, l’activité physique et l’exposition au tabac et à l’alcool
- Impliquer le médecin traitant dans le suivi et les autres professionnels de santé
- Evaluer le retentissement psychologique, social et professionnel de la maladie
- Evaluer le retentissement sur les aidants
- Anticiper la possible dégradation à venir et réfléchir au projet de soins avec le patient + ALD ±MDPH
check-list pré chimio
- Demande de prise en charge en ALD
- Pose d’une voie d’abord veineux centrale : PICC-line si ttt < 3 mois ou PAC si > 3mois
- Bilan clinique des grandes fonctions vitales :
o Bilan nutritionnel, évaluation de l’activité physique et de la sédentarité
o ECG
o Bilan biologique minimal : NFS, BH, bilan rénal, B-HCG chez la femme non ménopausée - Patient jeune et/ou en âge de procréer : orienter vers une consultation de fertilité CECOS
indication d’orientation vers le médecin du travail
- En cas de maladie à risque d’impacter le travail (ou inversement)
- En cas de visite du travail obligatoire :
*Si arrêt maladie d’au moins 30 jours si AT ou > 60 jours si origine non professionnelle
*Systématiquement en cas de congé maternité ou d’arrêt dans le cadre d’une maladie professionnel
procédure reconnaissance AT
- Signalement de l’accident du travail par le salarié à son employeur dans les 24 heures
- Déclaration de l’accident du travail par l’employeur à la CPAM dans les 48 heures et délivrance à la victime d’une feuille de soins accident du travail-maladie professionnelle.
A noter : En cas de refus de l’employeur, la victime de l’accident a 2 ans pour le faire. - Consultation du médecin par la victime :
- Rédaction du CMI
- Envoie de 2 exemplaires au médecin-conseil de la CPAM
- Remise de 2 exemplaires à la victime
- Rédaction d’un CMF à la fin des soins - Vérification par la CPAM de la matérialité de l’accident (service administratif) et de l’imputabilité des lésions à l’accident (médecin conseil)
risques au travail
- Identification et caractérisation des dangers
- Évaluation de l’exposition : mesure d’ambiance (atmosphère, dB…) ou indicateurs biologiques d’exposition
- Estimation du risque encouru
puis
1. Suppression du danger, si impossible étape 2.
2. Limitation du danger à la source, si impossible, étape 3.
3. Limitation de l’exposition individuelle au danger des employés : équipement de protection individuels
4. Évaluation de l’efficacité des mesures préventives
accès dossier médical
Le patient a accès à son dossier médical 48h au minimum après sa demande.
Si les données datent de plus de 5 ans, la durée maximale de communication est de 2 mois.
Si les données datent de moins de 5 ans, la durée maximale de communication est de 8 jours.
conditions accès dossier médical personne décédée
- Patient décédé
- Preuve de la qualité d’ayant droit
- Demande motivée par une des 3 raisons :
● Faire valoir ses droits
● Défendre la mémoire du défunt
● Connaître les causes de la mort - Communication uniquement des documents nécessaires pour répondre à la demande, en l’absence d’opposition du défunt de son vivant
interrogatoire CMI
- Demander une pièce d’identité et si le patient ne peut prouver son identité mentionner “Déclarant se nommer”
- Description des faits par le patient : date et heure des faits - description des violences
- Recherche des antécédents physiques et psychologiques
- Doléances :
o Sur le plan physique: douleurs, impotence fonctionnelle
o Sur le plan psychologique : troubles du sommeil, de l’appétit, hypervigilance, syndrome d’évitement, cauchemars - Rechercher des circonstances aggravantes :
o mineur de 15 ans
o personne vulnérable de par son âge
o personne vulnérable en raison d’une infirmité
o personne vulnérable en raison d’une déficience physique ou psychique
o femme enceinte (état de grossesse)
examen minimum pratique sportive
- Taille, poids, IMC
- Pression artérielle aux 2 bras, FC
- Examen cardiopulmonaire : auscultation, palpations des pouls distaux, recherche d’un souffle vasculaire, recherche de signes d’insuffisance droite ou gauche, palpation des mollets.
- Examen de l’appareil locomoteur : en fonction des plaintes et examen du rachis (mesure de l’indice de Shoeber, inspection), des MS/MI (amplitude, pas de déficit sensitivo-moteur)
- ECG : à partir de 12 ans, puis tous les 3 ans jusqu’à 20 ans, puis tous les 5 ans jusqu’à 35 ans puis tous les 1 à 2 ans.
- épreuve d’effort si :
*douleur thoracique, essoufflement ou fatigue anormale, palpitations, malaises liés à l’effort,
*cardiopathie (HTA comprise)
*±après 35 ans selon : le niveau de sédentarité, le type de pratique sportive envisagé, le niveau de risque CV individuel (systématique si > de 2 FdR, à discuter si 0 ou 1 FdR)
complications à surveiller soins pal
douleur
asthénie
anxiété
confusion
constipation
dyspnée
nausées / vomissements
sécheresse buccale
soigner si précarité
- PASS : accès gratuit aux soins hospitaliers pour les personnes sans couverture sociale, aide à l’ouverture des droits sociaux et médicaux.
- Aide médicale d’état (AME) : étrangers en situation irrégulière résidant depuis plus de 3 mois en France
- Complémentaire santé solidaire (CSS) : Dès 16 ans, sous conditions de ressources, pour les personnes qui vivent en France de façon stable et régulière
- Protection universelle maladie (PUMa) : Pour les personnes majeures résidant de manière stable et régulière en France ou travaillant en France non couvertes par un régime d’assurance maladie
- Revenu de solidarité active (RSA) : > 25 ans résidant en France avec revenus < seuil
- Allocations particulières : AAH, APA
refus ttt
- Informer oralement de façon claire, loyale et intelligible le malade ou ses représentants légaux sur sa pathologie, sur le ttt et sur les risques s’il refuse la prise en charge médicale
- Proposer avec le patient et ses proches la possibilité de réaborder dans un second temps les questions pouvant être soulevées et se rendre disponible malgré le refus de ttt
- Si le refus persiste le médecin doit mettre par écrit les informations données oralement, tout en respectant les règles relatives au secret professionnel
- Remettre le document rédigé au malade en présence d’un tiers soignant. Le caractère impératif de l’information médicale est donné par un médecin
- Signature par le malade ou son représentant légal précédé d’une relecture orale en s’assurant que tous les termes sont compris
- Si le malade refuse la signature du document un procès-verbal de constat de refus de signer est établi en présence d’un tiers soignant - Informer le médecin traitant en lui adressant un courrier précisant les conditions de sortie si le patient souhaite une sortie contre avis médical
- S’assurer du retour à domicile du malade
exemples de surveillance de classes thérapeutiques
- Anticoagulants oraux AVK : surveillance de l’INR (INR au minimum une fois par mois)
- Hypoglycémiants oraux : Contrôle de la glycémie à jeun et de l’HbA1c tous les 3 mois.
- Statines : Bilan hépatique (transaminases) avant initiation, puis à 3 mois associé +/- à un dosage de CPK si douleur
musculaire ou antécédents à risque (IR, hypothyroidie…) - Contraception oestroprogestative : mesure à jeûn de la glycémie, du cholestérol total et des triglycérides plasmatiques à 3 mois puis tous les 5 ans
expliquer un ttt au patient
- bénéfices attendus : objectifs du traitement
- délais d’efficacité
- risques éventuels : effets secondaires possibles, leur fréquence et leur gravité.
- Conduite à tenir en cas d’effet indésirable
critères de gravité d’un évènement indésirable
- Évènement nécessitant une hospitalisation
- Prolongement de la durée d’hospitalisation
- Séquelles ou incapacités à la fin de l’hospitalisation
- Handicap
- Nécessité de soins supplémentaires
- Décès ou mise en jeu du pronostic vital