infectio Flashcards
classification gustilo-anderson plaies
GRADE I Plaie punctiforme ou linéaire, sans décollement ni contusion, suture sans tension, de taille < 1 cm.
GRADE II Plaie à berges contuses ou associée à un décollement ou contusion cutanée, de taille > 1 cm.
GRADE IIIA Perte de substance cutanée ou musculo-aponévrotique, sans mise à nue de l’os, sans dépériostage
GRADE IIIB Perte de substance cutanée ou musculo-aponévrotique, avec mise à nue de l’os, avec dépériostage.
GRADE IIIC Perte de substance cutanée ou musculo-aponévrotique, avec ischémie du membre
pec morsure
- Exploration de la plaie, parage, lavage (eau savonneuse puis rinçage), antisepsie
- Selon profondeur, suture « large » pour permettre un drainage spontané des sécrétions
- Morsures de chat et d’homme : risque de surinfection très important = laisser la plaie ouverte et drainée par une mèche grasse en vue d’une fermeture secondaire
- Avis chirurgical dans le 24-72h si plaie majeure, délabrante et/ou avec complications vasculo nerveuses (retentissement esthétique, fonctionnel)
- Antibio probabiliste (augmentin, doxycycline si allergie):
o Morsure de chat ou d’homme
o Plaie vue tardivement après H12
o Plaie importante ou selon présentation clinique
o Morsure de chat ou de chien chez l’asplénique - Risque rabique = centre antirabique
- Plaie délabrante = établissement de santé avec chirurgien
- Morsure humaine avec risque viral (VHB) = avis infectiologue
interrogatoire fièvre
- Caractériser la fièvre + rechercher des signes associés
- atcd : d’infections sévères, maladies auto-immunes, inflammatoires, systémiques
- Matériel prothétique valvulaire, vasculaire ou articulaire
- Contexte post-op, soins dentaires, procédures invasives
- État vaccinal et traitement en cours
- Contexte épidémique ou voyage récent
- Loisirs : baignades en eau douce (leptospirose), exposition aux tiques, chasseur (tularémie)
- Profession (exposition aux animaux, eaux usées)
BMR/BHRe
Principales BMR :
o Entérobactéries sécrétrices de â-lactamases à spectre étendu (E-BLSE) (Escherichia coli, Klebsiella, Proteus…)
o Stahylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM)
- BHRe = Bactérie Hautement Résistante émergente :
o entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) et
o Enterococcus faecium résistant aux glycopeptides (ERG)
fdr BMR/BHRe
- Antécédent de portage de BMR/BHRe
- Hospitalisations répétées, lieu de vie (EPHAD)
- Séjour récent dans un pays à prévalence de BMR/BHRe élevée, surtout en cas hospitalisation
- Antibiothérapie récente notamment si antibiotique à large spectre (augmentin ou ceftriaxone par exemple)
arguments endocardite
- Signes cardiaques : souffle de novo, signes d’insuffisance cardiaque, bloc auriculo-ventriculaire
- Signes périphérique d’endocardite: purpura, faux panaris d’Osler, placard érythémateux de Janeway, arthrite/ spondylodiscite, accident vasculaire cérébral fébrile, splénomégalie, embolie pulmonaire dans les endocardites du coeur droit (opacités nodulaires multifocales)
- Signes généraux : caractère prolongé (plusieurs semaines) de la fièvre, de l’altération de l’état général
- Bactériémie répétée
- Germe très suspect d’endocardite: S.aureus, streptocoques oraux, S. gallolyticus, entérocoques
- ETT : végétations, perforations valvulaires, abcès péri-valvulaire, abcès septal
- Désinsertion prothétique récente
- Localisations extra-cardiaques : emboles cérébraux (IRM cérébrale), anévrysmes infectieux mycotiques, emboles des membres inférieurs, rate, reins et foie (TDM TAP), fond d’oeil pour rechercher des emboles et des tâches de Roth
indication retrait de KT de longue durée (PAC) si infection
- Signes de gravité (sepsis): urgence ++
- Signes inflammatoires locaux
- Selon l’étiologie : S.aureus, Candida spp.
- Selon les complications : endocardite, thrombophlébite suppurée, localisations secondaires
- PAC non utilisé
- Échec de traitement conservateur (bactériémie persistante
suivi paludisme
● Suivi clinique : T°, tb digestifs, disparition des signes cliniques initiaux
→ Informer le patient de reconsulter si : réapparition de fièvre, diarrhées, frissons, syndrome pseudo grippal
● Suivi biologique à J3, J7, J28
→ Frottis sanguin (Objectif : charge parasitaire nég dès J7 et pas de repositivation à J28)
→ Si traitement par Artésunate : rechercher en plus l’apparition d’une anémie hémolytique retardée post ttt à J7, J14, J21, J28 avec une NFS, haptoglobine, LDH
→ Signes cliniques de l’hémolyse post-artésunate : dyspnée, pâleur, fièvre, hémoglobinurie
bilan IST
- Sérologie VIH
- Sérologie VHB
- Sérologie VHC
- Sérologie VHA chez les HSH
- Sérologie syphilis
- PCR gonocoque et chlamydia sur premier jet d’urine chez l’homme et auto-prélèvement vaginal chez la femme
+/- sur prélèvement de gorge et auto-prélèvement anal selon les pratiques sexuelles
bilan accès palustre
- NFS, ionogramme sanguin, glycémie, créatininémie, ASAT, ALAT, bilirubinémie, lactatémie
- Gaz du sang
- Électrocardiogramme (allongement du QT ?)
- Hémocultures
- Sérologie VIH à proposer systématiquement
- B-HCG si femme en âge de procréer
ttt accès palustre
- Forme non compliquée sans vomissement : association thérapeutique à base d’artémisinine (ACT) :
● Artéméther / luméfantrine
● Dihydroartémisinine / pipéraquine - Forme non compliquée avec vomissement : quinine en perfusion IV lente (> 4h)
- Forme compliquée : artésunate IV
bilan pré-thérapeutique tuberculose
- Sérologies VHB, VHC, VIH avec accord du patient
- Consultation ophtalmologique : fond d’œil, champ visuel et recherche de troubles de la vision des couleurs
- Uricémie
- Fonction rénale (créatinine et DFG)
- Transaminases et bilan hépatique complet à la recherche d’une insuffisance hépatocellulaire
- Recherche de grossesse
(ne pas oublier la B6 si risque de neuropathie : PVVIH, alcoolisme, dénutrition, grossesse, insuffisance rénale, antécédent de neuropathie)
surveillance ttt tuberculose
- Observance correcte : coloration des liquides biologiques en orange (rifampicine), dosage de l’uricémie augmenté les deux premiers mois par le pyrazinamide en cas de doute
- Efficacité clinique avec diminution des symptômes : apyrexie, diminution des expectorations et de la toux, arret de la perte de poids puis reprise du poids de forme
- Efficacité sur les éléments paracliniques : disparition des anomalies radiologiques (radiographie de thorax à J30, M2 et M6) et absence de BAAR au direct (recherche à J15)
Tolérance du traitement : - Rechercher des symptômes d’un effet indésirable
- Dosage NFS – plaquettes – transaminases à J7, J14, J30 puis tous les deux mois
- Consultation ophtalmologique pour dépistage de neuropathie optique provoquée par l’éthambutol
pec du partenaire IST
- Information par le patient
- Pour C. trachomatis à traitement d’emblée.
- Pour gonocoque à dépistage puis traitement si positif
- Pour la syphilis :
- Traitement d’emblée si exposition < 6 semaines,
- Sérologie et traitement si positive si > 6 semaines.
- Traitement Post-Exposition VIH : traitement idéalement dans les 4 heures, jusqu’à 48 heures.
- Vaccination anti-VHB et/ou immunoglobulines spécifiques dans les 72 heures
précautions standards
- Hygiène des mains
- Port de gants uniquement si risque de contact avec produit biologique et si la peau du soignant est lésée
- Port de masque chirurgical si patient suspect d’infection respiratoire (toux +/- fièvre)
- Décontamination, stérilisation ou élimination des matériels souillés et des surfaces souillées en respectant les règles de
conditionnement pour le transport de prélèvements (déchets d’activité de soins à risque infectieux, DASRI) - Précautions pour la prévention des accidents d’exposition au sang en cas de manipulation d’objets piquants/ tranchants (collecteurs sécurisés, gants, matériel à
aiguille rétractable…)
FdR ISO
*Terrain: Ages extrêmes, obésité, dénutrition, diabète, immunodépression, tabac
*Hospitalisation prolongée avant la chirurgie, état de choc
*Niveau de contamination peropératoire, évalué par la classification d’Altemeier :
- Durée d’intervention longue
- Contexte d’urgence
- Manque d’expérience de l’équipe opératoire
- Défauts de gestion du risque opératoire : préparation cutanée, qualité de l’air au bloc, antibioprophylaxie inadaptée
- Hypothermie peropératoire
infections liées au KT
Infection liée au cathéter sans bactériémie :
- Hémocultures périphériques négatives
ET
- Régression totale ou partielle des signes infectieux dans les 48h d’ablation du cathéter
OU
- Pus franc . liquide puriforme dau niveau de l’émergence du cathéter ou présence d’une tunnellite
- Diagnostic de certitude : culture de cathéter positive : ³ 103 UFC/ml
Bactériémies / fongémie liée au cathéter :
- Au moins une hémoculture périphérique positive
ET
- Temps de pousse plus court de < 2h de l’hémoculture prélevée sur cathéter vs hémoculture prélevée en périphérie
- Culture de cathéter positive : ³ 103 UFC/ml au même pathogène qu’hémoculture périphérique
objectifs vaccination
- Protéger l’individu de l’infection ou des formes graves de l’infection
- Réduire la transmission de l’infection en cas de contage
- Parvenir à l’immunité de groupe (seuil d’immunité de groupe = pourcentage de la population immunisée pour
interrompre la transmission) - Diminuer la circulation des agents infectieux dans un objectif d’élimination
interrogatoire général
Sepsis
Frissons, sueurs, tolérance fièvre
statut vaccinal
voyages
VIH
loisirs
contage
matériel
vaccins vivants
ROR
BCG
VZV
fièvre jaune
rotavirus
dengue
grippe nasale
critères gravité palu
défaillance neuro
défaillance respi ( P/F < 300, spo2 < 92%, pao2 < 60, FR > 30, signes radios)
PAS < 80
lactates > 2
hémorragie (hospit si plaquettes < 50 G/L)
ictère ou bili > 50
anémie < 7 (hospit si < 10) ou ht < 20%
hypoglycémie < 2,2 mmol/l ou 0,4 g/l
bicar < 15 ou ph < 7,35
parasitémie > 4% (hospit si > 2%)
créat > 265 (hospit si > 150) ou urée > 20 ou diurèse < 400
atb neutropénie fébrile
< 7 jours: augmentin + C3G
> 7 jours : anti-pyo (cefepime, ceftazidime, tazo, aztreonam, amikacine, pénèmes sauf ertapeneme, fq)
sepsis : ajout aminoside et vancomycine
infection cutanée ou colonisation à SARM ou CG+ : ajout vancomycine
fdr eblse
- l’exposition à un atb (augmentin, C2G, C3G, fq) dans les 3 mois précédents
- une infection nosocomiale ou liée aux soins
- un atcd de colonisation ou d’infection à EBLSE dans les 3 mois
- un voyage à l’étranger dans les 3 mois dans les zones géographiques connues à risque (notamment le sous-continent indien, l’Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, le Bassin méditerranéen)
- une anomalie fonctionnelle ou organique de l’arbre urinaire (en cas d’infection urinaire)