Sémiologie du système cardiovasculaire Flashcards
Anamnèse en rapport avec le système CV ?
→ Antécédents personnels
1 - pathologie pulmonaire chronique : retentissement sir le coeur droit
2 - asthme : CI aux β bloquants (manque de sélectivité)
3 - pathologie rénale : HTA, risque CV
4 - , angines fréquentes, rhumatisme articulaire aigu dans l’enfance (complication non suppurée d’une pharyngite non traitée, due au Streptococcus pyogenes → complication grave = séquelles cardiaques valvulaires)
5 - pathologie thyroïdienne : troubles du rythme cardiaque
→ Antécédents familiaux ( ☞ *facteurs de risque majeur) 1- Histoire familiale de maladie CDV* IdM < 55 ans chez père ou frère IdM < 65 ans chez mère ou soeur AVC < 45 ans chez parents ou frère/ soeur 2- Dyslipidémie* 3- Diabète* 4- Hypertension artérielle*
→ Habitus, mode de vie 1- Tabac : début, fin, durée, quantité en paquet-année (1/2 paquet * 20 ans = 10 PA) 2- alcool 3 - autres drogues 4- Sédentarité
Pathologie CV : symptômes cardinaux ? douleurs thoraciques : étiologies fréquentes ? étiologies non C V ?
1- douleur thoracique
2-dyspnée
3-palpitation
4-syncope
DOULEURS THORACIQUE
- 50 % des douleurs thoraciques simulent ou sont une douleur d’origine cardiovasculaire
- Important de reconnaître l’origine cardiovasculaire = URGENCE
- Etiologies cardio-vasculaires fréquentes :
→ Insuffisance coronaire (angor ou infarctus du myocarde) - douleur médio-thoracique, rétrosternale dans 80% des cas
- survenant à l’effort
- le plus souvent de type constrictive
- irradiant au cou, à la mâchoire et aux membres supérieurs, surtout à gauche.
- Cessation lors de l’administration de trinitrine dans l’angor et
administration sans effet dans l’infarctus du myocarde
→ Péricardite aiguë
- douleur thoracique souvent violente, à début brusque, de différents types,
- augmentée par l’inspiration profonde, soulagée par la position penchée en avant.
- Parfois contexte viral
→ Embolie pulmonaire (obstruction d’une ou de plusieurs artères dans les poumons)
- douleur latérale d’une des bases thoraciques, de type pleurale, en coup de poignard, accompagnée de polypnée, augmentant à l’inspiration profonde et exacerbée par la toux
- présente dans 50-75 % des cas
☞ + Toux, tachypnée, tachycardie, hémoptysie
→ Dissection aortique (déchirure de l’intima de l’aorte provoquant un hématome qui se développe dans les parois de l’aorte, et qui a pour conséquence de séparer l’intima de la tunique externe (=l’adventice).)
Douleur très brutale, parfois compliquée d’un IdM
- douleur, très intense, migratrice
- débutant en avant, dans la région médio-thoracique, se localisant secondairement dans le dos, puis dans les lombes => la douleur suivant la progression de la dissection aortique.
- antécédent d’HTA
☞ Souffle diastolique
☞ Asymétrie tensionnelle > 25 mmHg
→ Certains troubles du rythme douloureusement ressentis
DOULEURS NON CV
-Angines précordiales d’origine nerveuse
-Douleurs cervico-brachiales : pathologie vertébrale ou scapulohumérale
-Douleurs pariétales
→ Pathologie pleuro-pulmonaire
→ Névrites (ex. zona)
-Douleurs d’origine digestive ou hépatique : Irradiation vers le thorax
Angor : définition ? quels sont les éléments à considérer ?
→ Caractéristiques de la douleur
- Angor typique
- Angor atypique
→ Circonstances de survenue
- d’effort
- spontané
- fonctionnel
→ Evolution dans le temps
- stable
- instable
- après infarctus ou révascularisation
Types d’angor en fonction des circonstances de survenue ?
1) Angor d’effort
☞ Apparaît pour un effort constant : le seuil ischémique
- Le + souvent : effort de marche, escalier, acte sexuel
- Favorisé par le froid, le vent, la période post-prandiale
- Régresse à l’arrêt de l’effort
- Parfois, suite à une émotion, un stress, un cauchemar
2) Angor spontané
- Soit spasme sur coronaire apparemment saine = angor de Prinzmetal
- Soit sténose très serrée : pronostique péjoratif
3) Angor fonctionnel
- apparaît en présence d’une anémie, d’une tachycardie, d’une réduction de la réserve coronaire (sténose aortique, HVG) , en présence de coronaires normales
Types d’angor: évolution dans le temps
Angor stable
→ Survient à l’effort, toujours de même intensité
(stabilité su seuil ischémique)
Angor instable (prise en charge + agressive → Apparition des premières crises = angor de novo → Diminution du seuil d’effort = angor aggravé → Apparition de crises d’angor spontané
Angor après infarctus ou revascularisation (prise en charge agressive)
Infarctus du myocarde
Douleur identique à celle de l’angor, avec 3
particularités :
☞ Intensité : souvent intolérable, angoisse, sensation
de mort imminente
☞ Diffusion : très large, irradiations multiples
☞ Durée : > 15 min, persiste malgré repos et dérivé
nitré
URGENCE : hospitalisation par le biais du SMUR
Dyspnée : définition ? cas particuliers ?
- Sensation de manque d’air se traduisant par un essoufflement avec tachypnée superficielle
- Liée à ↑ de la pression capillaire pulmonaire :
=> ↓ de la compliance pulmonaire (capacité du poumon à modifier son volume en réponse à une variation de pression)
=> hypoxémie
=> acidose lactique - Stades dans l’insuffisance cardiaque (classification NYHA) :
I : dyspnée pour des efforts inhabituels ; aucune gêne dans la vie
courante
II : dyspnée pour des efforts importants de la vie courante (marche
rapide, montée > 2 étages)
III : dyspnée pour des efforts modestes de la vie courante (marche
en terrain plat,…) = au moindre effort
IV : dyspnée permanente, y compris au repos - Présente également dans l’insuffisance respiratoire, l’anémie, l’obésité, la désadaptation CDV, parfois d’origine nerveuse (phénomène du soupir, physiologique)
CAS PARTICULIERS
☞ Dyspnée paroxystique nocture
- Majoration de l’oedème pulmonaire la nuit, du fait
de ↑ du retour veineux
☞ OEdème aigu pulmonaire
- Détresse respiratoire brutale avec tachypnée superficielle, très rapide, angoisse, parfois douleur
- Signes de gravité : cyanose, hypotension artérielle, choc
Palpitations : définition ? points à relever ? situations possible de palpitation ?
- Perception anormale des battements cardiaques en
intensité, en fréquence ou caractère irrégulier - Parfois révélatrices d’un trouble du rythme cardiaque
Identifier :
- Mode de début
- Fréquence de survenue
- Durée des crises
- Perception des battements cardiaques, régulier ou non
3 situations :
1) Perception des battements du coeur en rythme sinusal
- Souvent ressentie la nuit
- Liée à l’hyperactivité du système nerveux sympathique (exercice, stress, prise de boisson stimulante, frayeur)
- En général, absence de pathologie cardiaque sous-jacente
2) Perceptions d’irrégularités occasionnelles
- Dues à des battements ectopiques (extrasystoles) d’origine auriculaires ou ventriculaires, pause compensatrice ressentie ++
- Souvent bénigne, même si ventriculaire (disparaît à l’effort)
3) Arythmies
- Début souvent brusque, durée de quelques minutes ou +
- Parfois, facteurs déclenchants : ex. exercice
- Rechercher une pathologie cardiaque sous-jacente
(cardiopathie ischémique ++)
- Origine possible à trois niveaux du système de conduction et du myocarde (atrial, jonctionnel,
ventriculaire)
Syncopes : définition ? étiologies ? cause la plus fréquentes syncope CV ?
- Perte de connaissance brève liée à une diminution
transitoire de débit sanguin cérébral
≠ « malaises » sans perte de conscience vraie : lipothymie
- Anamnèse = 50 % du diagnostic : • âge • circonstances de survenue • signes associés (avant – pendant) • traitements • antécédents
-Etiologies
• Causes cardiaques : troubles du rythme (de conduction), obstacle à l’érection cardiaque, trouble de remplissage
• Causes vasculaires : hypotension orthostatique, syncope vaso-vagale,…
• Causes neurologiques : épilepsie
• Causes métaboliques : hypoglycémie ou hypocalcémie
• Cause psychiatrique
• Cause toxique
SYNCOPES CDV Fréquentes
1) Syncope vaso-vagale
- Cause la plus fréquente de syncope par dysfonctionnement temporaire du SNA
- Début souvent progressif, prodromes (malaise général, nausée, bourdonnement d’oreilles, sueurs)
- Circonstances favorisantes : atmosphère confinée, surchauffée, période postprandiale, émotion
- Perte de connaissance incomplète : le patient entend ce qui se passe
- Retour à la normale progressif (parfois vomissements et asthénie)
- Bénignes, mais parfois gênantes par leur fréquence
2) Syncope Stocke-Adams
- Rechercher une étiologie cardiaque +++
- Début brutal, sans prodrome et sans facteur déclenchant
- Chute systématique, risque de traumatisme
- Parfois, quelques mouvements convulsifs
- Perte de connaissance brève, retour à la conscience rapide
1) Syncope vaso-vagale
- Cause la plus fréquente de syncope par dysfonctionnement temporaire du SNA
- Début souvent progressif, prodromes (malaise général, nausée, bourdonnement d’oreilles, sueurs)
- Circonstances favorisantes : atmosphère confinée, surchauffée, période postprandiale, émotion
- Perte de connaissance incomplète : le patient entend ce qui se passe
- Retour à la normale progressif (parfois vomissements et asthénie)
- Bénignes, mais parfois gênantes par leur fréquence
2) Syncope Stocke-Adams
- Rechercher une étiologie cardiaque +++
- Début brutal, sans prodrome et sans facteur déclenchant
- Chute systématique, risque de traumatisme
- Parfois, quelques mouvements convulsifs
- Perte de connaissance brève, retour à la conscience rapide
Système CV : examen clinique ?
EXAMEN GENERAL
- Poids/taille, tour de taille
- Morphotype : maladies génétiques
- OEil : ☞ xanthélasma (dépôt cutanés périorbitaire de cristaux de cholestérol) = hypercholestérolémie
- Peau et muqueuses : pâleur, cyanose, ictère, mélanodermie, pétéchies (tache cutanée de couleur rouge ne blanchissant pas sous pression)…
- OEdèmes
- Thorax : forme, auscultation pulmonaire
- Abdomen : foie (hépatomégalie), reins
EXAMEN CARDIOVASCULAIRE
- Mesure de la pression artérielle : sphygmomanomètre (tensiomètre)
→ Mesure initiale aux 2 bras puis poursuivre du côté avec la TA la plus élevée
→ 3 mesures x 2 consultations avant de poser le diagnostic d’HTA
→ HTA si PAS > 140 ou PAD > 90
- Examen du coeur
- Examen veineux
- Examen artériel
- Acrosyndromes
Stades de HTA ?
HTA si PAS > 140 ou PAD > 90
Stade 1 : PAS : 140 - 159 ou PAD : 90 - 99
Stade 2 : PAS : 160 - 179 ou PAD : 100 - 109
Stade 3 : PAS : > 180 ou PAD : > 110
HTA systolique 140 et < 90
En cas de discordance entre la systolique et la diastolique, choisir la catégorie la plus élevée
Optimale PAS < 120 et PAD < 80
Normale PAS < 130 et PAD < 85
Limite PAS 130 - 139 ou PAD 85 - 89
Hypotension orthostatique
- A rechercher dans le cadre du diagnostic étiologique des « malaises »
- A rechercher chez les patients hypertendus traités ;
contrôle de la tolérance au traitement
☞ Définition:
- Baisse de la PAS ≥ 30 mmHg (PAS < 90 mmHg)
- et/ou Baisse de la PAD ≥ 20 mmHg (PAD < 60 mmHg)
- Se maintenant après 5 minutes en position debout
- Evaluation de la réponse de la FC
si ↑ ≥ 10 bpm : rechercher l’hypovolémie
si ↑ < 10 bpm : rechercher une dysautonomie
Examen veineux et pathologies ?
1) insuffisance veineuse
- Présence de varices = dilatation du réseau veineux
superficiel, à l’origine de lourdeur et d’oedème vespéral
- Perles variqueuses: petites dilatations ampullaires
saillantes sur le trajet distal d’une varice
- Dermite ocre : coloration brunâtre accompagnant
l’insuffisance veineuse : dépôt d’hémosidérine
- Ulcères variqueux: mollets-chevilles, douloureux,
rebords irréguliers, rougeâtre
2) thrombose veineuse profonde (TVP)
- Signes sont inconstants : douleur du mollet
- Augmentation du volume
- Inflammation : rougeur, chaleur
- ↑ du réseaux veineux superficiel
- Signe de Homans : douleur à la dorsiflexion du
pied
3) thrombose veineuse superficielle
Cordon inflammatoire, douloureux, sur le trajet
d’une veine superficielle