Psychopathologie: TD Flashcards

Mélissa Allé

1
Q

Psychologie Pathologique

A

Branche de la psychologie se concentrant sur les comportements anormaux ou dysfonctionnels et les processus mentaux. Cela implique des descriptions cliniques et des diagnostics de troubles mentaux.

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2
Q

Psychopathologie

A

Discipline à l’intersection de la psychologie et de la psychiatrie étudiant les origines, les mécanismes et la structure des troubles mentaux. Il cherche à comprendre les causes et les processus à l’origine des problèmes mentaux.

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3
Q

Critère statistique

A

Normalité définie par des moyennes statistiques. Un comportement est considéré comme normal s’il est observé chez la plupart des personnes au sein d’une population.

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4
Q

Critère statistique (pathologie)

A

Écart rare ou extrême par rapport à la moyenne statistique. Cependant, une rareté statistique (par exemple, un QI élevé) n’est pas toujours pathologique, et des affections courantes (par exemple, une dépression) peuvent l’être.

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5
Q

Critère des normes sociales

A

Normalité déterminée par les règles et les valeurs sociétales. Un comportement est normal s’il correspond aux attentes sociales.

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6
Q

Critère des normes sociales (pathologie)

A

Déviation des normes sociétales. Le concept de normalité change avec la culture et le temps (par exemple, certaines pratiques spirituelles peuvent être considérées comme normales dans certaines cultures mais pathologiques dans d’autres).

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7
Q

Critère d’absence de maladie

A

Normalité définie par l’absence de maladie mentale ou physique. Une personne est normale si elle ne présente aucun signe de maladie et conserve sa santé psychologique.

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8
Q

Critère d’absence de maladie (Pathologie)

A

Définie par la présence d’une maladie ou d’un dysfonctionnement provoquant des souffrances ou des difficultés d’adaptation à la vie quotidienne. Certaines formes de détresse peuvent ne pas être médicalement reconnues, tandis que d’autres peuvent être normales dans certains contextes.

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9
Q

Pathologie de la Normalité

A

Personne ou situation qui semble apparemment normale peut en fait être porteuse de souffrances ou de dysfonctionnements psychologiques. L’apparence de normalité ne garantit pas le bien-être mental.

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10
Q

Relation mère-enfant de Winnicott

A

Mère s’efforçant d’être trop parfaite pouvant créer des problèmes psychologiques chez l’enfant. Cette perfection excessive peut conduire l’enfant à ne pas développer son indépendance ou à faire face à la frustration.
L’enfant a besoin d’éprouver des frustrations modérées pour apprendre la résilience. Une mère « trop parfaite » empêche cela, ce qui peut paraître normal mais conduit à des résultats pathologiques.

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11
Q

Deuil normal

A

Individu traitant la douleur de la perte et acceptant progressivement la réalité, pour finalement réinvestir dans la vie.

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12
Q

Deuil pathologique

A

Personne restant coincée dans sa perte, souvent avec une culpabilité inconsciente et une auto-dépréciation, souffrant de douleurs chroniques et d’un sentiment d’impuissance.

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13
Q

Normalité

A

État d’être habituel, typique ou conforme à des normes de comportement, souvent défini par des moyennes statistiques, des normes sociétales ou l’absence de maladie.

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14
Q

Pathologie

A

Étude de la maladie ; en psychologie, il fait référence à un dysfonctionnement ou à une souffrance mentale.

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15
Q

Schizophrénie

A

Trouble mental grave caractérisé par des délires, des hallucinations et une pensée désorganisée. Elle est souvent associée à un risque plus élevé de violence, surtout lorsqu’elle n’est pas traitée.

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16
Q

Trouble bipolaire

A

Trouble de l’humeur caractérisé par des sautes d’humeur extrêmes, notamment des épisodes de manie (haute énergie) et de dépression (faible énergie). La toxicomanie peut augmenter le risque de violence chez les personnes atteintes de trouble bipolaire.

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17
Q

Abus de substances

A

Consommation nocive de substances comme l’alcool ou les drogues, qui augmente considérablement le risque de comportement violent chez les personnes souffrant de troubles mentaux.

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18
Q

Symptômes psychotiques

A

Comprend les délires (fausses croyances) et les hallucinations (voir ou entendre des choses qui n’existent pas), qui peuvent conduire à la violence, en particulier lorsque l’individu se sent menacé (par exemple, délires de persécution).

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19
Q

Trouble de la personnalité antisociale

A

État mental dans lequel une personne ne montre systématiquement aucun respect pour le bien et le mal et ignore les droits et les sentiments des autres, conduisant souvent à un comportement agressif ou violent.

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20
Q

Stigmatisation

A

Processus par lequel les personnes atteintes de maladie mentale sont injustement qualifiées de dangereuses, souvent sur la base de perceptions exagérées du public, ce qui peut conduire à la discrimination.

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21
Q

Lésion cérébrale frontale

A

Blessure ou dysfonctionnement du lobe frontal du cerveau, qui peut altérer le jugement, le contrôle des impulsions et augmenter le risque de comportement violent.

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22
Q

Quels sont les facteurs de risque et facteurs des comportements violents en psychiatrie?

A

-Facteurs communs
-Facteurs spécifiques aux patients atteints de troubles mentaux
-Facteurs protecteurs

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23
Q

Quelles sont les pathologies les plus concernées par la violence?

A

-Troubles psychotiques (perte de contact avec la réalité), tels que la schizophrénie.
-Trouble de la personnalité antisociale : tendance à mépriser les normes sociales et les droits d’autrui.
-Trouble bipolaire : lorsque l’humeur fluctue de manière extrême, cela peut augmenter le risque de comportements violents.

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24
Q

Facteurs communs

A

-Âge (les jeunes adultes sont plus à risque)
-Genre (les hommes sont plus souvent impliqués dans des actes violents)
-Statut socioéconomique : chômage, pauvreté, et milieux défavorisés.
-Tranquillité du quartier : les résidents de quartiers instables sont plus à risque.
-Abus de substances (drogues, alcool).
-Antécédents de violence.

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25
Q

Facteurs spécifiques aux patients atteints de troubles mentaux

A

-Atteintes cérébrales frontales (déficits dans le cortex frontal liés à la régulation des comportements).
-Présence de symptômes psychotiques (hallucinations, délires).
-Traits de psychopathie.
-Arrêt des traitements (non-observance médicamenteuse).
-Suivi thérapeutique insuffisant.

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26
Q

Facteurs protecteurs

A

-Attitude positive envers l’autorité : les personnes qui respectent les règles et l’autorité sont moins susceptibles de se comporter de manière violente.
-Investissement dans la scolarité.
-Implication dans des activités prosociales : participation à des activités qui bénéficient aux autres.
-Support social solide : avoir un réseau social et familial stable.
-Attachement relationnel fort : lien affectif avec des proches.
-Traits de personnalité résiliente : capacité à rebondir face à l’adversité.

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27
Q

Dangerosité

A

Potentiel d’une personne à être violente ou à causer du tort à autrui.

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28
Q

Troubles mentaux graves

A

Maladies mentales sévères pouvant altérer la perception de la réalité, ex. : schizophrénie.

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29
Q

Psychose

A

État mental caractérisé par une perte de contact avec la réalité.

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30
Q

Schizophrénie

A

Trouble psychotique impliquant des hallucinations et des délires.

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31
Q

Trouble de la personnalité antisociale

A

Trouble caractérisé par un mépris des droits d’autrui et des comportements impulsifs et irresponsables.

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32
Q

Bipolarité

A

Trouble de l’humeur caractérisé par des phases d’exaltation et de dépression.

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33
Q

Cortex frontal

A

Région du cerveau impliquée dans la prise de décision, la régulation des comportements et les interactions sociales.

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34
Q

Non-observance médicamenteuse

A

Arrêt ou mauvaise gestion des traitements prescrits.

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35
Q

Psychopathie

A

Trouble de la personnalité caractérisé par un manque d’empathie, des comportements antisociaux et une impulsivité élevée.

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36
Q

Hospitalisation sans consentement en psychiatrie

A

Soins psychiatriques sans consentement utilisés lorsqu’une personne présente des troubles mentaux mettant en danger la sécurité d’autrui, constituant une menace grave pour l’ordre public, ou que son état nécessite des soins immédiats en raison de son incapacité à donner son consentement.

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37
Q

Loi du 05/07/2011

A

A réformé la prise en charge psychiatrique sans consentement, en introduisant des mesures de protection des droits des patients, dont un contrôle judiciaire obligatoire par un « juge des libertés et de la détention » dans les 12 jours suivant l’hospitalisation. Il a également introduit les soins ambulatoires sans consentement, qui n’étaient auparavant pas réglementés.

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38
Q

Hospitalisation à la demande d’un tiers (HDT)

A

L’hospitalisation à la demande d’un tiers impliquait une demande écrite d’un membre de la famille ou d’un proche, accompagnée d’un certificat médical confirmant la nécessité de soins psychiatriques pour la personne.

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39
Q

Hospitalisation d’office (HO)

A

Hospitalisation d’office décidée par les autorités publiques, généralement le préfet, lorsqu’une personne présente un danger pour l’ordre public ou la sécurité d’autrui en raison de son état psychique. Aucune demande d’un tiers n’était nécessaire, mais un certificat médical était requis

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40
Q

Suivi post-soin

A

Après des soins non consensuels, les patients subissent un suivi médical régulier, qui peut inclure des consultations psychiatriques ambulatoires, une réévaluation de leur santé mentale et des ajustements des plans de traitement. L’objectif est une transition structurée vers l’autonomie thérapeutique

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41
Q

Certificat médical circonstancié

A

Certificat médical détaillé décrivant la détérioration des facultés d’un individu, utilisé pour éclairer les décisions judiciaires concernant les soins psychiatriques.

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42
Q

Juge des libertés et de la détention

A

Autorité judiciaire chargée d’examiner et de confirmer la nécessité des hospitalisations psychiatriques non consensuelles.

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43
Q

Soins sans consentement

A

Traitement psychiatrique sans le consentement du patient, utilisé lorsque l’état de la personne présente un risque pour elle-même ou pour autrui.

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44
Q

Quelles sont les principales activités d’un psychologue clinicien?

A

-Évaluation et diagnostic: Processus d’évaluation de l’état psychologique d’un patient pour contribuer à un diagnostic.
-Thérapies et rééducation : Proposer des interventions thérapeutiques ou des techniques de rééducation pour résoudre des problèmes psychologiques.
-Consultation et intervention institutionnelle: Offrir des conseils d’experts ou participer à des interventions au niveau institutionnel, comme les hôpitaux ou les services de soins communautaires.
-Recherche et formation: Mener des recherches et former d’autres professionnels, y compris des psychologues.

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45
Q

Où travaillent les psychologues cliniciens?

A

Les psychologues cliniciens peuvent travailler dans des hôpitaux, des cabinets privés et des services de soins communautaires, en adaptant leurs activités en fonction de la structure de l’établissement et des besoins de leurs patients.

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46
Q

Évaluation psychologique

A

Processus de collecte de données pour évaluer l’état psychologique d’une personne avec deux méthodes :
-Tests systématiques (Batterie d’examens)
-Étude de cas

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47
Q

Quels sont les critères de classification des psychothérapies?

A

-Individuel ou groupe: la thérapie peut cibler une ou plusieurs personnes.
-Verbale ou non verbale: la thérapie peut impliquer une conversation (psychanalyse) ou des techniques non verbales (psychodrame).
-Orientation théorique: Différents cadres guident la thérapie, tels que les approches psychanalytiques, humanistes, systémiques ou cognitives.

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48
Q

Quelles sont les principales formes de psychothérapie?

A

-Psychanalyse
-Thérapies d’inspiration psychanalytique
-Psychothérapie de soutien
-Psychothérapie brève
-Thérapie systémique
-Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)

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49
Q

Psychanalyse

A

Développée par Freud, se concentre sur les processus inconscients à travers l’analyse des rêves et la libre association.

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50
Q

Thérapies d’inspiration psychanalytique

A

Techniques inspirées de la psychanalyse, comme le psychodrame ou la relaxation psychanalytique.

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51
Q

Psychothérapie de soutien

A

Vise à renforcer les capacités d’adaptation d’un patient, utiles en cas de crise.

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52
Q

Psychothérapie brève

A

Thérapie ciblée à court terme qui aborde des problèmes spécifiques.

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53
Q

Thérapie systémique

A

Se concentre sur les modèles de communication dysfonctionnels au sein de groupes naturels (par exemple, les familles).

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54
Q

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)

A

Vise à modifier les pensées et les comportements inadaptés en utilisant des techniques telles que la désensibilisation systématique.

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55
Q

Tests systématiques (Batterie d’examens)

A

Série de tests similaires aux évaluations médicales.

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56
Q

Étude de cas

A

Analyse approfondie adaptée aux problèmes spécifiques d’un individu.

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57
Q

Psychanalyse

A

Fondée par Freud, elle se concentre sur l’exploration des processus inconscients à travers l’analyse des rêves, des associations libres, et des fantasmes. Bien que discutée, la psychanalyse peut avoir des effets psychothérapeutiques, notamment dans certaines névroses

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58
Q

Psychothérapies d’inspiration psychanalytique

A

Techniques, plus souples que la psychanalyse stricte, incluant des pratiques comme le psychodrame analytique et la relaxation psychanalytique

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59
Q

Psychothérapies de soutien

A

Visent à renforcer les capacités adaptatives du patient et peuvent être utilisées dans des moments de crise ou en complément à d’autres formes de thérapie

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60
Q

Psychothérapies brèves

A

Inspirées de la psychanalyse, elles sont focalisées sur des aspects précis du problème du patient et sont caractérisées par une durée et une fréquence de séance réduites

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61
Q

Thérapies systémiques

A

S’attachent aux dysfonctionnements de la communication dans des groupes naturels, notamment familiaux

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62
Q

Thérapies cognitivo-comportementales (TCC)

A

Cherchent à modifier les comportements et les schémas de pensée à travers des techniques comme la désensibilisation systématique et la résolution de problèmes

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63
Q

Sémiologie

A

Étude des signes et symptômes en milieu clinique, notamment pour identifier les troubles de santé mentale.

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64
Q

Pourquoi la sémiologie est importante?

A

Fournit un cadre descriptif pour le diagnostic et la communication entre cliniciens.

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65
Q

Quels sont les avatanges et inconvénients de la sémiologie?

A

-Avantages: Facilite le diagnostic, aide à reconnaître des syndromes tels que les convictions délirantes et intègre la relation intersubjective entre le patient et le clinicien.
-Inconvénients: Peut être trop descriptif, négligeant potentiellement les dimensions subjectives et intersubjectives de l’expérience du patient.

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66
Q

Axiome de la défense

A

Idée selon laquelle tout phénomène pathologique a une fonction défensive dans la vie psychique du sujet.

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67
Q

Quelles sont les deux types de dimensions?

A

-Dimension diachronique : prend en compte l’histoire personnelle du sujet.
-Dimension synchronique : prend en compte le contexte dans lequel les symptômes apparaissent​

68
Q

Quels sont le trois types d’organisation psychique?

A

-Structure psychotique : Associée à l’anxiété de fragmentation et à la dépression psychotique./Déni.
-Structure névrotique : Définie par des conflits entre désirs et interdits, conduisant à une anxiété de culpabilité. (Répression).
-Organisation limite : Marquée par une anxiété d’abandon et des conflits internes entre le moi idéal et la réalité. (Clivage)

69
Q

Organisation psychique et pathologie mentale

A

L’organisation psychique détermine la vulnérabilité aux troubles mentaux et la manière dont les individus réagissent au traumatisme. Plus les défenses sont rigides, plus le risque de développer une pathologie mentale est élevé.

70
Q

Quels sont les trois types de nosographies?

A

-Nosographie Classique
-DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux)
-CIM-10 (Classification internationale des maladies)

71
Q

Nosographie Classique

A

Système de classification psychiatrique traditionnel du début du XXe siècle, catégorisant les psychoses, les névroses, les troubles de l’humeur et les troubles de la personnalité.

72
Q

DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux)

A

Système de classification nord-américain. Bien qu’athéorique, elle utilise des critères diagnostiques précis. Cependant, son manque de flexibilité est souvent critiqué.

73
Q

CIM-10 (Classification internationale des maladies)

A

Classification internationale de l’OMS, similaire au DSM mais plus flexible dans l’application des critères

74
Q

Recueil des informations

A

Collection des données, soit par des méthodes rigoureuses (questionnaires, des échelles) pour comparer le sujet à un standard, soit en écoutant attentivement le discours spontané du patient, en notant les erreurs, omissions, contradictions ou mécanismes de défense.

75
Q

Reconstruction

A

Analyse et l’interprétation des informations recueillies, souvent rédigées sous forme d’analyse narrative ou théorique. L’objectif est de fournir une représentation cohérente des symptômes et des interprétations psychologiques associées.

76
Q

Quelles informations sont recherchées pour une étude de cas ?

A

Signes et indications de troubles & Subjectivité du patient

77
Q

Signes et indications de troubles

A

Comprend les raisons de la consultation, les antécédents familiaux, les antécédents de troubles et les comportements observés.

78
Q

Subjectivité du patient

A

Se concentre sur les mécanismes de défense, les types d’anxiété, les relations interpersonnelles et l’histoire personnelle.

79
Q

Approche Sémiologique

A

Méthode identifiant et analysant les signes et indications pour reconnaître un état pathologique et diagnostiquer en fonction de leur présence ou de leur absence.

80
Q

Signes

A

Phénomènes observables qui révèlent un état pathologique (par exemple, ralentissement de la pensée).

81
Q

Indices

A

Manifestations complémentaires qui, associées à d’autres signes, facilitent le diagnostic.

82
Q

Quelles sont les étapes de l’analyse sémiologique?

A

-Reconnaître les symptômes.
-Regrouper les symptômes en syndromes.
-Établir un diagnostic différentiel en excluant les autres diagnostics possibles.

83
Q

Démarche Diagnostique

A

Approche structurée de formulation d’un diagnostic médical ou psychologique, impliquant :

-Collection des signes observables.
-Regroupement des signes dans un tableau clinique cohérent.
-Formulation des hypothèses sur la maladie ou/trouble.
-Exclusion des autres diagnostics possibles (diagnostic différentiel).

84
Q

Schizophrénie (type paranoïaque)

A

Trouble mental chronique caractérisé par des hallucinations, des délires et des défis cognitifs.

85
Q

Trouble schizoaffectif

A

Trouble de santé mentale combinant des symptômes de schizophrénie avec des symptômes de troubles de l’humeur (dépression ou manie).

86
Q

Trouble de la personnalité schizotypique

A

Trouble caractérisé par des comportements étranges, des schémas de pensée et des perceptions sans symptômes psychotiques à part entière.

87
Q

Trouble délirant

A

Condition psychiatrique avec des délires persistants et non bizarres sans autres symptômes majeurs de la schizophrénie.

88
Q

Médicaments antipsychotiques

A

Médicaments utilisés pour gérer les symptômes de psychose (par exemple, délires, hallucinations).

89
Q

Alliance thérapeutique

A

Construction d’une relation de confiance entre le patient et le fournisseur de santé mentale.

90
Q

Psychothérapie

A

Thérapie de conversation pour aider l’individu à comprendre et à gérer ses pensées et ses comportements.

91
Q

Surveillance à long terme

A

Soins psychiatriques continus pour suivre et gérer les symptômes au fil du temps

92
Q

Phase prodromale

A

Symptômes et signes précoces avant l’apparition complète de la schizophrénie, y compris souvent le retrait social, un comportement étrange et une diminution du fonctionnement.

93
Q

Délires de grandeur

A

Fausses croyances d’avoir des capacités, une renommée ou une importance exceptionnelles

94
Q

Délires de persécution

A

Fausses croyances d’être ciblée ou blessée par d’autres

95
Q

Symptômes positifs (symptômes psychotiques)

A

Symptômes tels que délires et hallucinations, reflétant un excès de fonction normale.

96
Q

Symptômes négatifs

A

Symptômes tels que le manque de motivation (avolition), l’incapacité à ressentir du plaisir (anhédonie), le retrait social et la réduction de l’expression émotionnelle.

97
Q

Mauvaise perspicacité

A

Manque de conscience ou de compréhension de son propre état de santé mentale et du besoin de traitement.

98
Q

Clinophilie

A

Tendance à passer trop de temps au lit, souvent en raison d’un manque de motivation ou d’intérêt social.

99
Q

Alogie

A

Pauvreté de la parole ou contenu limité de la parole, souvent observée dans la schizophrénie.

100
Q

Épisode psychotique

A

Période de temps où un individu éprouve des symptômes psychotiques intenses comme des délires ou des hallucinations, impactant sa connexion à la réalité.

101
Q

Anosognosie

A

Manque de conscience ou de déni de son état de santé mentale ; souvent observé dans les troubles psychotiques, contribue à une mauvaise compréhension.

102
Q

Spectre du trouble psychotique

A

Gamme de troubles mentaux caractérisés par différents niveaux de symptômes psychotiques, y compris la schizophrénie, le trouble schizoaffectif et le trouble de la personnalité schizotypique.

103
Q

Test de réalité

A

Capacité à faire la distinction entre ce qui est réel et ce qui est imaginé. Les tests de réalité altérés sont courants dans les troubles psychotiques où les délires ou les hallucinations faussent la perception.

104
Q

Trouble de la pensée

A

Pensée désorganisée, conduisant souvent à un discours incohérent ou à des processus de pensée inhabituels.

105
Q

Isolement social

A

Manque d’interaction avec les autres, qui peut être à la fois un symptôme et une conséquence de troubles psychotiques, contribuant au sevrage et à la diminution de la fonctionnalité.

106
Q

Paranoïa

A

Méfiance irrationnelle à l’égard des autres, se manifestant souvent par des croyances selon lesquelles on est persécuté, suivi ou blessé.

107
Q

Avolition

A

Réduction de la motivation à initier et à effectuer des activités ciblées autodirigées, ce qui entraîne un manque de comportement axé sur les objectifs.

108
Q

Fonctionnement psychosocial

A

Capacité d’une personne à jouer et à remplir des rôles sociaux

109
Q

Déclin cognitif

A

Diminution progressive des capacités cognitives telles que la mémoire, l’attention et la prise de décision ; souvent observée dans la schizophrénie et la phase prodromale

110
Q

Affect émoussé

A

Expression émotionnelle restreinte ou réduite, courante dans la schizophrénie et souvent liée à des symptômes négatifs.

111
Q

Idéation paranoïaque

A

Type de pensée marqué par une suspicion persistante et intense des autres, en particulier la croyance que les autres signifient du mal.

112
Q

Trouble de la pensée formelle

A

Pensée désorganisée affectant le flux et la structure de la parole, parfois observée à des stades plus avancés des troubles psychotiques.

113
Q

Agitation psychomotrice

A

Agitation physique liée à la tension mentale ou à la détresse

114
Q

Antipsychotiques de deuxième génération (antipsychotiques atypiques)

A

Classe de médicaments souvent utilisés pour traiter la schizophrénie et les troubles psychotiques connexes, car ils sont efficaces avec moins d’effets secondaires par rapport aux antipsychotiques de première génération.

115
Q

Thérapie orientée vers la perspicacité

A

Approche thérapeutique visant à améliorer la conscience de soi et la compréhension de ses pensées, de ses sentiments et de ses comportements, ce qui peut être utile pour les patients ayant une mauvaise compréhension.

116
Q

Dysphorie

A

Trouble de l’humeur marqué par de l’irritabilité et un sentiment désagréable et omniprésent de tristesse et d’anxiété.

117
Q

Anhédonie

A

Incapacité à ressentir du plaisir dans des activités normalement agréables.

118
Q

Abstinence

A

Évitement volontaire et soutenu de substances ou de comportements addictifs, faisant souvent référence à l’alcool ou aux drogues.

119
Q

Trouble schizo-affectif

A

Problème de santé mentale présentant des symptômes de schizophrénie et de troubles de l’humeur (comme la dépression).

120
Q

Trouble bipolaire de type I

A

Trouble de l’humeur avec au moins un épisode maniaque, pouvant inclure une énergie extrême, une euphorie, une impulsivité et un comportement à risque.

121
Q

Sertraline

A

Inhibiteur sélectif du recaptage de la sérotonine (ISRS) utilisé pour traiter la dépression et les troubles anxieux.

122
Q

Clozapine

A

Médicament antipsychotique destiné aux patients schizophrènes ne répondant pas aux autres traitements.

123
Q

Avolition

A

Diminution de la motivation à initier ou à maintenir des activités axées sur un objectif.

124
Q

Boulimie

A

Alimentation compulsive suivie de comportements compensatoires, tels que purger, pour éviter une prise de poids.

125
Q

Anergie/Apathie

A

État d’indifférence et de manque d’énergie, conduisant souvent à l’inactivité.

126
Q

Psychose

A

Trouble mental grave avec perte de contact avec la réalité ; comprend les délires et les hallucinations.

127
Q

Dépression

A

Mauvaise humeur persistante, perte d’intérêt et manque de motivation.

128
Q

Anxiété

A

État émotionnel marqué par la nervosité, la peur et souvent des symptômes physiques comme des palpitations.

129
Q

Abus de cannabis/alcool

A

Consommation excessive ou problématique de substances.

130
Q

Crises de panique

A

Épisodes soudains de peur intense accompagnés de symptômes tels que des palpitations, des sueurs et la peur de la mort.

131
Q

Délires

A

Fortes croyances en quelque chose de faux.

132
Q

Hallucinations

A

Perceptions sans stimuli externes.

133
Q

Hospitalisation

A

Soins hospitaliers requis en raison d’épisodes graves de santé mentale.

134
Q

Antipsychotiques

A

Médicaments pour gérer la psychose.

135
Q

Antidépresseurs

A

Médicaments pour traiter la dépression.

136
Q

Idées suicidaires

A

Pensées d’automutilation ou de suicide, constatées lors d’épisodes dépressifs.

137
Q

Isolement social

A

Retrait des interactions sociales.

138
Q

Psychothérapie

A

Méthode de traitement psychologique.

139
Q

Parasitose délirante

A

Trouble psychiatrique dans lequel une personne croit être infestée de parasites malgré l’absence de preuve médicale.

140
Q

Bref épisode psychotique

A

Trouble psychotique à court terme déclenché par le stress, durant moins d’un mois, caractérisé par des délires, des hallucinations ou une pensée désorganisée.

141
Q

Traits de personnalité obsessionnels-compulsifs

A

Modèles de préoccupation pour l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle qui peuvent amplifier l’anxiété dans des situations stressantes.

142
Q

Hallucinations

A

Perceptions de sensations (par exemple, la vue, l’ouïe, le toucher) qui ne sont pas présentes dans la réalité.

143
Q

Insight

A

Conscience et compréhension de son propre problème de santé mentale/

144
Q

Facteurs de stress

A

Facteurs externes provoquant une pression psychologique importante, comme des difficultés financières ou des maladies familiales, pouvant déclencher des problèmes de santé mentale.

145
Q

Psychothérapie

A

Méthode de traitement impliquant le dialogue et le conseil pour répondre aux problèmes de santé mentale.

146
Q

Compulsion

A

Comportement répétitif, souvent irrationnel, motivé par un besoin de réduire l’anxiété, comme un nettoyage obsessionnel.

147
Q

Logorrhée

A

Discours excessif, rapide et incontrôlable, souvent observé en cas d’hypomanie ou de manie.

148
Q

Hypomanie

A

Forme de manie moins intense, caractérisée par une humeur élevée, une hyperactivité et une grandeur.

149
Q

Manie

A

État mental marqué par une élévation extrême de l’humeur, des comportements impulsifs et une hyperactivité.

150
Q

Grandiose

A

Sentiment exagéré de suffisance ou de capacités.

151
Q

Dysthymie

A

Dépression chronique de faible intensité persistant pendant des années.

152
Q

Cyclothymie

A

Forme plus légère de trouble bipolaire avec une alternance d’épisodes d’hypomanie et de dépression légère.

153
Q

Trouble bipolaire de type I

A

Implique des épisodes maniaques à part entière alternant avec la dépression.

154
Q

Trouble bipolaire de type II

A

Présente des épisodes hypomaniaques alternant avec des épisodes dépressifs plus graves.

155
Q

Dysphorie

A

État de malaise ou d’insatisfaction, accompagnant souvent la dépression.

156
Q

Agitation psychomotrice

A

Agitation physique souvent observée dans les troubles de l’humeur comme la manie ou les épisodes mixtes.

157
Q

Insomnie

A

Difficulté à s’endormir ou à rester endormi, caractéristique des états dépressifs et maniaques.

158
Q

Dépression récurrente

A

Dépression qui va et vient avec le temps, souvent observée dans les troubles de l’humeur.

159
Q

Dysrégulation de l’humeur

A

Difficulté à contrôler les sautes d’humeur, conduisant souvent à une alternance d’états de dépression et d’hypomanie/manie.

160
Q

Facteurs de risque de suicide

A

Présence d’antécédents familiaux de suicide.

161
Q

Utilisation du clonazépam

A

Utilisation d’une benzodiazépine pour traiter l’anxiété ou l’insomnie, ce qui pourrait contribuer à la variabilité de l’humeur ou aux problèmes de dépendance.

162
Q

Discours rapide (parole sous pression)

A

Symptôme d’hypomanie ou de manie, où la parole est anormalement rapide et difficile à interrompre.

163
Q

Dysfonctionnement professionnel

A

Problèmes professionnels découlant de symptômes liés à l’humeur.

164
Q

Non-observance du traitement

A

Évitement des évaluations psychiatriques pendant les phases hypomaniaques et la psychothérapie sporadique.

165
Q

Comorbidités

A

Conditions concomitantes potentielles telles que l’abus d’alcool ou l’anxiété pouvant compliquer le traitement.