Psychopathologie Flashcards
Pascal Antoine/Claire Ducro/Fabrice Leroy/Mélissa Allé/Jean-Louis Nandrino
Analyse sémiologique
Compréhension et interprétation des symptômes psychologiques pour diagnostiquer les troubles mentaux.
Psychanalyse
-Compréhension de la violence en relation avec la psychopathologie et examiner diverses approches en psychothérapie.
-Approche thérapeutique cherchant à explorer l’inconscient, développée par Sigmund Freud, en se concentrant sur les émotions et les expériences refoulées qui influencent le comportement actuel.
Psychopathologie
Étude des troubles mentaux, en se concentrant sur les causes, le développement et les symptômes du dysfonctionnement psychologique. Cela implique également d’étudier les expériences et les comportements des individus considérés comme « normaux » afin d’identifier les écarts.
Sémiologie
Étude des symptômes et des signes associés aux troubles mentaux, cruciale dans le diagnostic et la compréhension des troubles psychiatriques.
Troubles psychotiques
Troubles de santé mentale caractérisés par une pensée et une perception déformées, impliquant souvent des délires et des hallucinations, comme la schizophrénie.
Troubles de l’humeur
Catégorie de troubles de santé mentale affectant l’état émotionnel d’une personne, notamment la dépression et le trouble bipolaire.
Trouble de stress post-traumatique (SSPT)
Problème de santé mentale déclenché par l’expérience ou le témoignage d’un événement traumatisant, entraînant des symptômes tels que des flashbacks, une anxiété sévère et des pensées incontrôlables à propos de l’événement.
Anxiété/troubles névrotiques
Troubles psychologiques caractérisés par une peur ou une anxiété excessive, se manifestant souvent par des troubles paniques, des phobies ou un trouble obsessionnel-compulsif (TOC).
Psychothérapie
Méthode de traitement impliquant des techniques psychologiques pour aider une personne à changer de comportement et à surmonter les problèmes de la manière souhaitée, englobant plusieurs approches telles que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et la thérapie psychodynamique.
Symptôme
Signe d’un état mental ou physique, tel que la dépression, qui peut jouer un rôle défensif dans le psychisme.
Nosographie
Classification des maladies mentales.
Hypothèse diagnostique
Identification provisoire d’un trouble mental basée sur des symptômes et des syndromes.
Syndrome
Groupe de symptômes survenant systématiquement ensemble, signalant un état mental (par exemple, syndromes dépressifs, délirants ou autistiques).
Analyse diachronique
Analyse temporelle de la vie et des symptômes d’un patient (c’est-à-dire l’historique de l’état de santé de l’individu).
Analyse synchronique
Comment les symptômes actuels d’un patient sont liés à son contexte de vie.
Anamnèse
Histoire de la vie du patient, y compris les événements majeurs de la vie et les épisodes antérieurs de problèmes de santé mentale.
Placement Volontaire (Hospitalisation à la demande d’un tiers)
Sur base d’un certificat médical et de l’accord d’un proche, pour les patients qui refusent les soins mais présentent un danger pour eux-mêmes.
Placement Ordonné (Hospitalisation de cabinet)
Imposé par les autorités lorsque l’état d’un patient menace la sécurité publique.
Loi du 30 juin 1838
Institution d’un cadre pour le traitement et les droits des malades mentaux en France.
Loi du 27 juin 1990
Actualisation du cadre juridique de l’hospitalisation, exigeant deux certificats médicaux, et élargissement des droits des patients.
Loi du 5 juillet 2011
Autorise l’hospitalisation en cas de danger imminent et introduit des options de soins plus flexibles comme le traitement ambulatoire.
Philippe Pinel
Fondateur de la psychiatrie humaniste, connu pour libérer les malades mentaux des chaînes et pour développer une approche de « traitement moral ».
Jean-Étienne Esquirol
Éminent dans la réforme psychiatrique, ses travaux ont conduit à la loi de 1838 qui fixe les règles d’hospitalisation et de traitement des malades mentaux.
Préoccupations éthiques
Équilibre des droits des patients avec la nécessité du traitement. Par exemple, la possibilité d’hospitaliser sans consentement peut protéger les patients mais restreint également la liberté personnelle.
Hospitalisation involontaire
Les cadres juridiques garantissent que ce processus est supervisé par les autorités médicales et gouvernementales afin de prévenir les abus.
Symptôme
Caractéristique physique ou mentale indiquant une condition ou une maladie.
Traitement moral
Approche thérapeutique basée sur le respect et l’humanité envers les patients.
Hospitalisation sans consentement
Processus juridiques par lesquels les patients sont admis en soins psychiatriques sans leur accord, généralement en cas de risque ou de danger.
Diagnostic différentiel
Méthode permettant de différencier une maladie d’autres pathologies qui présentent des symptômes proches ou similaires.
Modes de défense
Stratégies psychologiques pour faire face aux difficultés.
Internement des fous
Pratique d’enfermement des personnes atteintes de troubles mentaux.
Hospitalisation d’office
Pour personnes dont les troubles mentaux compromettent la sécurité, selon la loi de 1990.
Soins psychiatriques
Remplace les termes d’hospitalisation volontaire et d’office, offre plus de flexibilité et répond aux besoins des patients, selon la loi de 2011.
Sujet normal
Individu ne souffrant généralement pas de maladie mentale ou de dysfonctionnement important, mais qui peut néanmoins éprouver des troubles psychologiques occasionnels (par exemple, des crises de panique).
Dysfonction mentale
Troubles temporaires ou récurrents du fonctionnement mental, qui ne sont pas nécessairement classés comme une maladie mentale à moins qu’ils ne deviennent chroniques (par exemple, des crises de panique se transformant en troubles anxieux).
Maladie mentale
Désigne les troubles psychiatriques diagnostiqués qui affectent gravement la capacité de fonctionner d’une personne, par exemple les troubles anxieux, la dépression.
Dysfonctionnement
Panne temporaire ou isolée des processus psychologiques normaux, comme une attaque de panique. En cas de récidive, cela peut évoluer vers un trouble mental comme l’anxiété.
Crise de panique
Apparition soudaine d’anxiété intense qui culmine en quelques minutes, souvent considérée comme un dysfonctionnement chez les personnes sans maladie mentale diagnostiquée. Des crises de panique récurrentes peuvent conduire à un trouble anxieux.
Psychothérapeute
Titre désormais légalement protégé, exigeant une formation formelle en psychologie pour traiter les troubles de santé mentale. Les thérapeutes travaillent souvent dans divers domaines comme la psychologie clinique, la neuropsychologie et la psychiatrie.
Psychologue clinicien
Professionnel qui diagnostique et traite les problèmes de santé mentale dans divers contextes comme les hôpitaux, les prisons et les écoles, et aide les personnes à faire face aux handicaps, tant mentaux que physiques.
Phénoménologie
Se concentre sur l’expérience du patient face à son état.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Examine le point de vue du patient sur lui-même et son environnement.
Psychiatrie
Étude des problèmes de santé mentale d’un point de vue biologique (par exemple, les déséquilibres des neurotransmetteurs dans la dépression).
Pathologie psychologique
Se concentre sur les troubles mentaux en tant que déviations du fonctionnement mental. Les psychologues et les psychiatres étudient ces problèmes mentaux.
Psychologie pathologique
Cherche à comprendre l’expérience vécue du patient. Il met l’accent sur une approche en deux étapes : d’abord clinique (comprendre le vécu du patient) puis théorique (expliquer les causes de ces expériences).
Quelles sont les deux approches en psychopathologie?
-Approche clinique : cherche à comprendre les expériences vécues par les patients.
-Approche théorique : se concentre sur l’identification des altérations fondamentales dans l’expérience d’un patient, qui conduisent à ses symptômes.
Psychopathologie de la douleur chronique
Étude de la souffrance mentale et des réactions psychologiques provoquées par des maladies chroniques comme le cancer ou les maladies neurologiques. Certaines personnes malades peuvent ne pas présenter de souffrance psychologique, ce qui indique que la psychopathologie est plus complexe que la simple douleur mentale.
Psychopathologie du deuil
Étude de la façon dont les gens vivent et traitent le deuil, comme la perte d’un être cher. En examinant les expériences des patients, les chercheurs peuvent émettre des théories sur les processus psychologiques impliqués dans le deuil.
Comportements déviants
Comportements qui diffèrent des normes sociétales et étant souvent perçus sous un angle social changeant. Ces comportements, autrefois pathologisés, pourraient désormais être mieux compris en raison de l’évolution des perspectives sociétales sur la santé mentale.
Charcot (1825-1893)
Connu pour ses travaux sur l’hystérie, utilisant l’hypnose pour traiter les patients, démontrant que ces symptômes étaient d’origine psychique.
Emminghaus (1845-1904)
Introduit le terme « psychopathologie », bien que sa définition soit plus étroite que celle d’aujourd’hui.
Kraepelin (1856-1926)
Fondateur de la psychiatrie moderne, connu pour ses descriptions précises d’affections comme la schizophrénie et la psychose maniaco-dépressive. Centré sur les symptômes observables (approche objectiviste).
Freud (1856-1939)
Psychanalyste mettant l’accent sur le rôle de l’inconscient dans les névroses. Introduit le concept de métapsychologie, analysant non seulement les symptômes mais aussi les rêves, les désirs et les fantasmes.
Bleuler (1857-1939)
Inventeur du terme “schizophrénie”, l’expliquant comme une fragmentation des émotions, au cœur des syndromes dissociatifs.
Jaspers (1883-1963)
Axé sur l’expérience vécue des individus, développant la phénoménologie, contrairement à l’accent mis par Freud sur l’inconscient.
Kretschmer (1888-1964)
A étudié l’interaction entre la personnalité et l’environnement dans la psychose, en se concentrant sur les délires paranoïaques.
Pavlov (1849-1936) et Skinner (1904-1990)
Ont développé des théories de l’apprentissage adaptées pour expliquer les troubles mentaux. Leurs travaux soutiennent les thérapies cognitivo-comportementales.
Ellis (1913-2007) et Beck (1921-)
Psychologues cognitifs ayant souligné le rôle des schémas de pensée dysfonctionnels dans la maladie mentale.
Thérapie par électrochocs
Inventée par Cerletti, offrant un espoir pour traiter les maladies mentales graves.
Que se passe t’il après la Seconde Guerre mondiale?
Désinstitutionnalisation et avènement de médicaments psychiatriques efficaces comme les neuroleptiques et les antidépresseurs (1954), déplaçant l’attention vers la psychiatrie biologique.
Ronald Laing
A critiqué la psychiatrie traditionnelle pour avoir aliéné davantage les malades mentaux, préconisant des approches alternatives.
Neurosyphilis
Trouble neurologique grave résultant d’une syphilis non traitée, entraînant une détérioration mentale et physique.
Hystérie
Terme désormais obsolète/dépassé utilisé pour décrire des symptômes psychologiques tels que la paralysie et l’anxiété, que Charcot croyait provenir d’un traumatisme psychologique.
Schizophrénie
Trouble mental grave caractérisé par une pensée, des émotions et un comportement déformés, conduisant souvent à une déconnexion de la réalité.
Phénoménologie
Approche philosophique en psychiatrie centrée sur l’expérience individuelle de la réalité, popularisée par Jaspers.
Behaviorisme
Théorie de l’apprentissage qui se concentre sur les comportements observables et le rôle du renforcement, fortement influencée par Pavlov et Skinner.
Anti-Psychiatrie
Mouvement critique des pratiques psychiatriques traditionnelles, arguant qu’elles peuvent être déshumanisantes ou nuisibles.
Désinstitutionnalisation
Mouvement ayant commencé après la Seconde Guerre mondiale pour réduire le recours aux asiles psychiatriques et s’orienter vers des soins communautaires.
Violence (définition de l’OMS)
Usage délibéré ou la menace de force physique contre soi-même, contre une autre personne ou contre un groupe qui entraîne ou risque de causer un traumatisme, la mort ou un préjudice.
Agression
Attaques violentes contre des personnes ou des biens, impliquant souvent des dommages physiques ou mentaux.
Agressivité
Intention d’être agressif sans nécessairement commettre un acte agressif.
Dangerosité psychiatrique
Expression symptomatique d’une maladie mentale pouvant se manifester par un comportement dangereux.
Dangerosité criminologique
Concept prennant en compte les facteurs environnementaux et situationnels pouvant conduire à des actions violentes.
Stigmate
Étiquette négative apposée sur des individus en raison de caractéristiques réelles ou supposées, pouvant conduire à une discrimination en matière d’emploi, de logement et de statut social.
Violence hétéro-agressive
Actes d’agression envers autrui pouvant découler de divers troubles de santé mentale.
Automutilation
Blessures auto-infligées, souvent observées chez les personnes souffrant de troubles de santé mentale graves tels que la schizophrénie ou le trouble bipolaire. Cela peut inclure le suicide, 12 à 15 % de ces patients se suicidant.
Violence et maladie mentale
Historiquement, la maladie mentale et la dangerosité étaient souvent confondues, mais des recherches menées dans les années 1980 montrent que les personnes atteintes de maladie mentale ne sont pas intrinsèquement plus dangereuses que la population en général.
Stigmatisation et maladie mentale
Il existe une stigmatisation sociétale importante associant la maladie mentale, en particulier la schizophrénie, à la violence, entraînant des conséquences sociales pour les personnes souffrant de ces troubles.
Risque de victimisation
Les personnes souffrant de troubles mentaux graves sont plus susceptibles d’être victimes de violence que les auteurs, avec des taux de victimisation 7 à 17 fois plus élevés que la population générale.
Quels sont les facteurs associés à la violence dans les troubles mentaux?
-Problèmes de comportement chez l’enfant
-Conditions comorbides (comme la toxicomanie)
-Troubles cognitifs
-Non-observance du traitement.
Méthode d’investigation
Concentration sur la signification inconsciente de la parole, des actions, des rêves et des fantasmes. La technique clé est « l’association libre », où les patients expriment librement leurs pensées, permettant au psychologue d’interpréter des éléments inconscients.
Méthode psychothérapeutique
Vise à soigner et à guérir le patient en interprétant les symptômes et en faisant prendre conscience des conflits inconscients, ce qui contribue au soulagement des symptômes.
Hystérie
Forme de névrose, caractérisée par des symptômes physiques comme la paralysie et l’anesthésie sans cause médicale, considérée comme le résultat d’un conflit psychologique inconscient.
Historiquement lié à la se*ualité, aux émotions et considérée comme une possession du diable à l’époque médiévale. Freud a introduit le concept de causes psychogènes, où le conflit est inconscient et se manifeste physiquement (conversion).
Pierre Janet
A étudié la névrose, en introduisant des termes comme « psychasthénie » (faiblesse de la force mentale) et a apporté ses premières contributions à la psychologie avec ses travaux sur le subconscient et la psychopathologie.
Jean-Martin Charcot
A étudié l’hystérie, en utilisant l’hypnose pour en démontrer les symptômes. Freud l’a suivi mais est allé au-delà des explications neurologiques de l’hystérie pour se concentrer sur les causes psychologiques.
Joseph Breuer
A collaboré avec Freud sur l’hystérie, notamment le cas d’Anna O., qui a contribué à développer la cure par la parole et le concept de transfert.
Wilhelm Fliess
Ami de Freud ayant partagé des idées sur la psychanalyse et les théories physiologiques, contribuant indirectement au travail de Freud.
Association libre
Technique psychanalytique où les patients expriment leurs pensées sans censure, permettant ainsi à des éléments inconscients de faire surface.
Névrose
État psychologique caractérisé par de l’anxiété et des symptômes comme l’hystérie, sans perte de contact avec la réalité (contrairement à la psychose).
Conversion
Processus en psychanalyse où les conflits psychologiques inconscients s’expriment à travers des symptômes physiques.
Transfert
Redirection des sentiments d’une personne (par exemple, les sentiments d’un patient envers un thérapeute) qui étaient initialement dirigés vers d’autres personnes dans le passé.
Psychasthénie
Terme inventé par Janet pour décrire une forme de névrose impliquant une fatigue ou une faiblesse mentale.
Subconscient
Concept lié à l’inconscient, notamment utilisé par Janet, que Freud a développé avec son idée de répression.
Appareil psychique
Système utilisé pour expliquer le fonctionnement de l’esprit, manipulant et transformant l’énergie psychique. Freud la décrit en systèmes ou « instances » et met en avant l’objectif de réduction de l’énergie psychique (tension), qu’il qualifie de principe de constance.
Métapsychologie
Cadre théorique en psychanalyse allant au-delà de l’expérience individuelle pour décrire la structure de l’esprit à l’aide de modèles conceptuels, comme la théorie des pulsions et du refoulement.
Quels sont les trois points de vue de la métapsychologie?
-Économique
-Dynamique
-Topique
Point de vue économique
Se concentre sur la distribution et le flux de l’énergie psychique (pulsions), faisant référence au concept « d’investissement » de cette énergie dans des pensées, des images, des parties du corps ou des objets.
Point de vue dynamique
Décrit les conflits et les forces psychiques, soulignant la manière dont les désirs et les pulsions interagissent et créent des luttes internes, conduisant à des phénomènes tels que la répression et la résistance.
Point de vue topique
Divise la psyché en différents « lieux » ou « systèmes » (premier et deuxième modèles topographiques).
Premier modèle topographique
Différence entre l’inconscient, le préconscient et le conscient.
L’inconscient contient des désirs refoulés.
Le préconscient contient des pensées pouvant devenir conscientes.
Le conscient est notre conscience.
Deuxième modèle topographique
Introduit dans les années 1920, divisant la psyché en le ça, le moi et le surmoi.
Ça : La source des pulsions et des désirs fondamentaux, fonctionnant sur le principe du plaisir.
Moi : La partie rationnelle, équilibrant les désirs du ça avec la réalité.
Surmoi: La conscience morale, intériorisant les normes et les attentes de la société.
Formation des symptômes
Symptômes de la névrose apparaissent comme un compromis entre la satisfaction des désirs inconscients et leur répression, reflétant un conflit caché.
Principe de constance
Concept de Freud selon lequel l’appareil psychique travaille à réduire l’accumulation de tension interne et à maintenir la stabilité.
Inconscient
Partie de l’esprit contenant les désirs et les impulsions qui ont été réprimés et ne sont pas accessibles à la conscience.
Répression
Mécanisme de défense par lequel des désirs ou des impulsions inacceptables sont repoussés dans l’inconscient.
Résistance
Force psychologique qui s’oppose à la découverte du matériel refoulé en thérapie.
Symptôme
Manifestation d’un conflit inconscient, souvent observé dans les troubles névrotiques comme un compromis entre le désir et le refoulement.
Énergie psychique
Énergie quantifiable dans les processus mentaux.
Investissement
Attachement énergétique à une pensée, une partie du corps ou un objet.
Investissements opposés
Lorsque l’énergie est attachée à des objets incompatibles, créant un conflit.
Conflit dynamique
Conflit constant entre les désirs inconscients et les forces qui les répriment.
Pulsion
Ce qui pousse à satisfaire les besoins fondamentaux.
Symptôme
Formation de compromis où un désir inconscient s’exprime tout en étant réprimé.
Clivage
Séparation de parties psychiques en entités distinctes et inconscientes en raison d’un conflit.
Sublimation
Transformation des impulsions inacceptables en activités socialement acceptables, comme l’art ou la science.
Inconscient freudien
Inconscient dynamique où le refoulement opère en permanence, différent du simple « non conscient ».
Schizophrénie
N’est pas une maladie incurable ; Un tiers des patients peuvent se rétablir sans avoir recours à un traitement psychiatrique continu. Malgré les idées fausses, la schizophrénie ne provoque pas automatiquement la violence, mais fait souvent en sorte que les patients en deviennent victimes.
Quels sont les symptômes de la schizophrénie?
Varient avec des phases aiguës où ils sont sévères et des phases de rémission où ils diminuent, permettant un travail thérapeutique.
Emile Kraepelin (fin du 19e siècle)
Introduit le terme « démence précoce » pour décrire la schizophrénie, en se concentrant sur son apparition précoce et son déclin cognitif.
Eugen Bleuler (1908)
A inventé le terme « schizophrénie », en mettant l’accent sur le « clivage » de la personnalité, ce qui a conduit à une association trompeuse du terme avec un trouble dissociatif de l’identité.
Quelle est la prévalence de la schizophrénie?
La schizophrénie touche environ 1 % de la population mondiale. L’espérance de vie est réduite de 10 à 15 ans en raison des risques de suicide, des troubles métaboliques dus aux médicaments et des disparités en matière de soins de santé liées à la stigmatisation.
Quelles sont le trois grandes catégories de symptômes?
-Positif : Hallucinations, délires, désorganisation de la pensée.
-Négatif: manque de motivation, d’expression émotionnelle et de retrait social.
-Désorganisation : Incapacité à produire un comportement ou un discours adapté au contexte.
Quels sont les symptômes positifs?
Hallucinations & Délires
Hallucinations
Perceptions sensorielles sans stimuli externes. Couramment auditives (70 % des cas), elles sont souvent négatives ou humiliantes.