Psychopathologie Flashcards

Pascal Antoine/Claire Ducro/Fabrice Leroy/Mélissa Allé/Jean-Louis Nandrino

1
Q

Analyse sémiologique

A

Compréhension et interprétation des symptômes psychologiques pour diagnostiquer les troubles mentaux.

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2
Q

Psychanalyse

A

-Compréhension de la violence en relation avec la psychopathologie et examiner diverses approches en psychothérapie.
-Approche thérapeutique cherchant à explorer l’inconscient, développée par Sigmund Freud, en se concentrant sur les émotions et les expériences refoulées qui influencent le comportement actuel.

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3
Q

Psychopathologie

A

Étude des troubles mentaux, en se concentrant sur les causes, le développement et les symptômes du dysfonctionnement psychologique. Cela implique également d’étudier les expériences et les comportements des individus considérés comme « normaux » afin d’identifier les écarts.

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4
Q

Sémiologie

A

Étude des symptômes et des signes associés aux troubles mentaux, cruciale dans le diagnostic et la compréhension des troubles psychiatriques.

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5
Q

Troubles psychotiques

A

Troubles de santé mentale caractérisés par une pensée et une perception déformées, impliquant souvent des délires et des hallucinations, comme la schizophrénie.

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6
Q

Troubles de l’humeur

A

Catégorie de troubles de santé mentale affectant l’état émotionnel d’une personne, notamment la dépression et le trouble bipolaire.

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7
Q

Trouble de stress post-traumatique (SSPT)

A

Problème de santé mentale déclenché par l’expérience ou le témoignage d’un événement traumatisant, entraînant des symptômes tels que des flashbacks, une anxiété sévère et des pensées incontrôlables à propos de l’événement.

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8
Q

Anxiété/troubles névrotiques

A

Troubles psychologiques caractérisés par une peur ou une anxiété excessive, se manifestant souvent par des troubles paniques, des phobies ou un trouble obsessionnel-compulsif (TOC).

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9
Q

Psychothérapie

A

Méthode de traitement impliquant des techniques psychologiques pour aider une personne à changer de comportement et à surmonter les problèmes de la manière souhaitée, englobant plusieurs approches telles que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et la thérapie psychodynamique.

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10
Q

Symptôme

A

Signe d’un état mental ou physique, tel que la dépression, qui peut jouer un rôle défensif dans le psychisme.

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11
Q

Nosographie

A

Classification des maladies mentales.

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12
Q

Hypothèse diagnostique

A

Identification provisoire d’un trouble mental basée sur des symptômes et des syndromes.

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13
Q

Syndrome

A

Groupe de symptômes survenant systématiquement ensemble, signalant un état mental (par exemple, syndromes dépressifs, délirants ou autistiques).

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14
Q

Analyse diachronique

A

Analyse temporelle de la vie et des symptômes d’un patient (c’est-à-dire l’historique de l’état de santé de l’individu).

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15
Q

Analyse synchronique

A

Comment les symptômes actuels d’un patient sont liés à son contexte de vie.

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16
Q

Anamnèse

A

Histoire de la vie du patient, y compris les événements majeurs de la vie et les épisodes antérieurs de problèmes de santé mentale.

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17
Q

Placement Volontaire (Hospitalisation à la demande d’un tiers)

A

Sur base d’un certificat médical et de l’accord d’un proche, pour les patients qui refusent les soins mais présentent un danger pour eux-mêmes.

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18
Q

Placement Ordonné (Hospitalisation de cabinet)

A

Imposé par les autorités lorsque l’état d’un patient menace la sécurité publique.

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19
Q

Loi du 30 juin 1838

A

Institution d’un cadre pour le traitement et les droits des malades mentaux en France.

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20
Q

Loi du 27 juin 1990

A

Actualisation du cadre juridique de l’hospitalisation, exigeant deux certificats médicaux, et élargissement des droits des patients.

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21
Q

Loi du 5 juillet 2011

A

Autorise l’hospitalisation en cas de danger imminent et introduit des options de soins plus flexibles comme le traitement ambulatoire.

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22
Q

Philippe Pinel

A

Fondateur de la psychiatrie humaniste, connu pour libérer les malades mentaux des chaînes et pour développer une approche de « traitement moral ».

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23
Q

Jean-Étienne Esquirol

A

Éminent dans la réforme psychiatrique, ses travaux ont conduit à la loi de 1838 qui fixe les règles d’hospitalisation et de traitement des malades mentaux.

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24
Q

Préoccupations éthiques

A

Équilibre des droits des patients avec la nécessité du traitement. Par exemple, la possibilité d’hospitaliser sans consentement peut protéger les patients mais restreint également la liberté personnelle.

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25
Q

Hospitalisation involontaire

A

Les cadres juridiques garantissent que ce processus est supervisé par les autorités médicales et gouvernementales afin de prévenir les abus.

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26
Q

Symptôme

A

Caractéristique physique ou mentale indiquant une condition ou une maladie.

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27
Q

Traitement moral

A

Approche thérapeutique basée sur le respect et l’humanité envers les patients.

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28
Q

Hospitalisation sans consentement

A

Processus juridiques par lesquels les patients sont admis en soins psychiatriques sans leur accord, généralement en cas de risque ou de danger.

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29
Q

Diagnostic différentiel

A

Méthode permettant de différencier une maladie d’autres pathologies qui présentent des symptômes proches ou similaires.

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30
Q

Modes de défense

A

Stratégies psychologiques pour faire face aux difficultés.

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31
Q

Internement des fous

A

Pratique d’enfermement des personnes atteintes de troubles mentaux.

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32
Q

Hospitalisation d’office

A

Pour personnes dont les troubles mentaux compromettent la sécurité, selon la loi de 1990.

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33
Q

Soins psychiatriques

A

Remplace les termes d’hospitalisation volontaire et d’office, offre plus de flexibilité et répond aux besoins des patients, selon la loi de 2011.

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34
Q

Sujet normal

A

Individu ne souffrant généralement pas de maladie mentale ou de dysfonctionnement important, mais qui peut néanmoins éprouver des troubles psychologiques occasionnels (par exemple, des crises de panique).

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35
Q

Dysfonction mentale

A

Troubles temporaires ou récurrents du fonctionnement mental, qui ne sont pas nécessairement classés comme une maladie mentale à moins qu’ils ne deviennent chroniques (par exemple, des crises de panique se transformant en troubles anxieux).

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36
Q

Maladie mentale

A

Désigne les troubles psychiatriques diagnostiqués qui affectent gravement la capacité de fonctionner d’une personne, par exemple les troubles anxieux, la dépression.

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37
Q

Dysfonctionnement

A

Panne temporaire ou isolée des processus psychologiques normaux, comme une attaque de panique. En cas de récidive, cela peut évoluer vers un trouble mental comme l’anxiété.

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38
Q

Crise de panique

A

Apparition soudaine d’anxiété intense qui culmine en quelques minutes, souvent considérée comme un dysfonctionnement chez les personnes sans maladie mentale diagnostiquée. Des crises de panique récurrentes peuvent conduire à un trouble anxieux.

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39
Q

Psychothérapeute

A

Titre désormais légalement protégé, exigeant une formation formelle en psychologie pour traiter les troubles de santé mentale. Les thérapeutes travaillent souvent dans divers domaines comme la psychologie clinique, la neuropsychologie et la psychiatrie.

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40
Q

Psychologue clinicien

A

Professionnel qui diagnostique et traite les problèmes de santé mentale dans divers contextes comme les hôpitaux, les prisons et les écoles, et aide les personnes à faire face aux handicaps, tant mentaux que physiques.

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41
Q

Phénoménologie

A

Se concentre sur l’expérience du patient face à son état.

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42
Q

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)

A

Examine le point de vue du patient sur lui-même et son environnement.

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43
Q

Psychiatrie

A

Étude des problèmes de santé mentale d’un point de vue biologique (par exemple, les déséquilibres des neurotransmetteurs dans la dépression).

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44
Q

Pathologie psychologique

A

Se concentre sur les troubles mentaux en tant que déviations du fonctionnement mental. Les psychologues et les psychiatres étudient ces problèmes mentaux.

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45
Q

Psychologie pathologique

A

Cherche à comprendre l’expérience vécue du patient. Il met l’accent sur une approche en deux étapes : d’abord clinique (comprendre le vécu du patient) puis théorique (expliquer les causes de ces expériences).

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46
Q

Quelles sont les deux approches en psychopathologie?

A

-Approche clinique : cherche à comprendre les expériences vécues par les patients.
-Approche théorique : se concentre sur l’identification des altérations fondamentales dans l’expérience d’un patient, qui conduisent à ses symptômes.

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47
Q

Psychopathologie de la douleur chronique

A

Étude de la souffrance mentale et des réactions psychologiques provoquées par des maladies chroniques comme le cancer ou les maladies neurologiques. Certaines personnes malades peuvent ne pas présenter de souffrance psychologique, ce qui indique que la psychopathologie est plus complexe que la simple douleur mentale.

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48
Q

Psychopathologie du deuil

A

Étude de la façon dont les gens vivent et traitent le deuil, comme la perte d’un être cher. En examinant les expériences des patients, les chercheurs peuvent émettre des théories sur les processus psychologiques impliqués dans le deuil.

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49
Q

Comportements déviants

A

Comportements qui diffèrent des normes sociétales et étant souvent perçus sous un angle social changeant. Ces comportements, autrefois pathologisés, pourraient désormais être mieux compris en raison de l’évolution des perspectives sociétales sur la santé mentale.

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50
Q

Charcot (1825-1893)

A

Connu pour ses travaux sur l’hystérie, utilisant l’hypnose pour traiter les patients, démontrant que ces symptômes étaient d’origine psychique.

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51
Q

Emminghaus (1845-1904)

A

Introduit le terme « psychopathologie », bien que sa définition soit plus étroite que celle d’aujourd’hui.

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52
Q

Kraepelin (1856-1926)

A

Fondateur de la psychiatrie moderne, connu pour ses descriptions précises d’affections comme la schizophrénie et la psychose maniaco-dépressive. Centré sur les symptômes observables (approche objectiviste).

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53
Q

Freud (1856-1939)

A

Psychanalyste mettant l’accent sur le rôle de l’inconscient dans les névroses. Introduit le concept de métapsychologie, analysant non seulement les symptômes mais aussi les rêves, les désirs et les fantasmes.

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54
Q

Bleuler (1857-1939)

A

Inventeur du terme “schizophrénie”, l’expliquant comme une fragmentation des émotions, au cœur des syndromes dissociatifs.

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55
Q

Jaspers (1883-1963)

A

Axé sur l’expérience vécue des individus, développant la phénoménologie, contrairement à l’accent mis par Freud sur l’inconscient.

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56
Q

Kretschmer (1888-1964)

A

A étudié l’interaction entre la personnalité et l’environnement dans la psychose, en se concentrant sur les délires paranoïaques.

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57
Q

Pavlov (1849-1936) et Skinner (1904-1990)

A

Ont développé des théories de l’apprentissage adaptées pour expliquer les troubles mentaux. Leurs travaux soutiennent les thérapies cognitivo-comportementales.

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58
Q

Ellis (1913-2007) et Beck (1921-)

A

Psychologues cognitifs ayant souligné le rôle des schémas de pensée dysfonctionnels dans la maladie mentale.

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59
Q

Thérapie par électrochocs

A

Inventée par Cerletti, offrant un espoir pour traiter les maladies mentales graves.

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60
Q

Que se passe t’il après la Seconde Guerre mondiale?

A

Désinstitutionnalisation et avènement de médicaments psychiatriques efficaces comme les neuroleptiques et les antidépresseurs (1954), déplaçant l’attention vers la psychiatrie biologique.

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61
Q

Ronald Laing

A

A critiqué la psychiatrie traditionnelle pour avoir aliéné davantage les malades mentaux, préconisant des approches alternatives.

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62
Q

Neurosyphilis

A

Trouble neurologique grave résultant d’une syphilis non traitée, entraînant une détérioration mentale et physique.

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63
Q

Hystérie

A

Terme désormais obsolète/dépassé utilisé pour décrire des symptômes psychologiques tels que la paralysie et l’anxiété, que Charcot croyait provenir d’un traumatisme psychologique.

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64
Q

Schizophrénie

A

Trouble mental grave caractérisé par une pensée, des émotions et un comportement déformés, conduisant souvent à une déconnexion de la réalité.

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65
Q

Phénoménologie

A

Approche philosophique en psychiatrie centrée sur l’expérience individuelle de la réalité, popularisée par Jaspers.

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66
Q

Behaviorisme

A

Théorie de l’apprentissage qui se concentre sur les comportements observables et le rôle du renforcement, fortement influencée par Pavlov et Skinner.

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67
Q

Anti-Psychiatrie

A

Mouvement critique des pratiques psychiatriques traditionnelles, arguant qu’elles peuvent être déshumanisantes ou nuisibles.

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68
Q

Désinstitutionnalisation

A

Mouvement ayant commencé après la Seconde Guerre mondiale pour réduire le recours aux asiles psychiatriques et s’orienter vers des soins communautaires.

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69
Q

Violence (définition de l’OMS)

A

Usage délibéré ou la menace de force physique contre soi-même, contre une autre personne ou contre un groupe qui entraîne ou risque de causer un traumatisme, la mort ou un préjudice.

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70
Q

Agression

A

Attaques violentes contre des personnes ou des biens, impliquant souvent des dommages physiques ou mentaux.

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71
Q

Agressivité

A

Intention d’être agressif sans nécessairement commettre un acte agressif.

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72
Q

Dangerosité psychiatrique

A

Expression symptomatique d’une maladie mentale pouvant se manifester par un comportement dangereux.

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73
Q

Dangerosité criminologique

A

Concept prennant en compte les facteurs environnementaux et situationnels pouvant conduire à des actions violentes.

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74
Q

Stigmate

A

Étiquette négative apposée sur des individus en raison de caractéristiques réelles ou supposées, pouvant conduire à une discrimination en matière d’emploi, de logement et de statut social.

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75
Q

Violence hétéro-agressive

A

Actes d’agression envers autrui pouvant découler de divers troubles de santé mentale.

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76
Q

Automutilation

A

Blessures auto-infligées, souvent observées chez les personnes souffrant de troubles de santé mentale graves tels que la schizophrénie ou le trouble bipolaire. Cela peut inclure le suicide, 12 à 15 % de ces patients se suicidant.

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77
Q

Violence et maladie mentale

A

Historiquement, la maladie mentale et la dangerosité étaient souvent confondues, mais des recherches menées dans les années 1980 montrent que les personnes atteintes de maladie mentale ne sont pas intrinsèquement plus dangereuses que la population en général.

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78
Q

Stigmatisation et maladie mentale

A

Il existe une stigmatisation sociétale importante associant la maladie mentale, en particulier la schizophrénie, à la violence, entraînant des conséquences sociales pour les personnes souffrant de ces troubles.

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79
Q

Risque de victimisation

A

Les personnes souffrant de troubles mentaux graves sont plus susceptibles d’être victimes de violence que les auteurs, avec des taux de victimisation 7 à 17 fois plus élevés que la population générale.

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80
Q

Quels sont les facteurs associés à la violence dans les troubles mentaux?

A

-Problèmes de comportement chez l’enfant
-Conditions comorbides (comme la toxicomanie)
-Troubles cognitifs
-Non-observance du traitement.

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81
Q

Méthode d’investigation

A

Concentration sur la signification inconsciente de la parole, des actions, des rêves et des fantasmes. La technique clé est « l’association libre », où les patients expriment librement leurs pensées, permettant au psychologue d’interpréter des éléments inconscients.

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82
Q

Méthode psychothérapeutique

A

Vise à soigner et à guérir le patient en interprétant les symptômes et en faisant prendre conscience des conflits inconscients, ce qui contribue au soulagement des symptômes.

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83
Q

Hystérie

A

Forme de névrose, caractérisée par des symptômes physiques comme la paralysie et l’anesthésie sans cause médicale, considérée comme le résultat d’un conflit psychologique inconscient.
Historiquement lié à la se*ualité, aux émotions et considérée comme une possession du diable à l’époque médiévale. Freud a introduit le concept de causes psychogènes, où le conflit est inconscient et se manifeste physiquement (conversion).

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84
Q

Pierre Janet

A

A étudié la névrose, en introduisant des termes comme « psychasthénie » (faiblesse de la force mentale) et a apporté ses premières contributions à la psychologie avec ses travaux sur le subconscient et la psychopathologie.

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85
Q

Jean-Martin Charcot

A

A étudié l’hystérie, en utilisant l’hypnose pour en démontrer les symptômes. Freud l’a suivi mais est allé au-delà des explications neurologiques de l’hystérie pour se concentrer sur les causes psychologiques.

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86
Q

Joseph Breuer

A

A collaboré avec Freud sur l’hystérie, notamment le cas d’Anna O., qui a contribué à développer la cure par la parole et le concept de transfert.

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87
Q

Wilhelm Fliess

A

Ami de Freud ayant partagé des idées sur la psychanalyse et les théories physiologiques, contribuant indirectement au travail de Freud.

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88
Q

Association libre

A

Technique psychanalytique où les patients expriment leurs pensées sans censure, permettant ainsi à des éléments inconscients de faire surface.

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89
Q

Névrose

A

État psychologique caractérisé par de l’anxiété et des symptômes comme l’hystérie, sans perte de contact avec la réalité (contrairement à la psychose).

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90
Q

Conversion

A

Processus en psychanalyse où les conflits psychologiques inconscients s’expriment à travers des symptômes physiques.

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91
Q

Transfert

A

Redirection des sentiments d’une personne (par exemple, les sentiments d’un patient envers un thérapeute) qui étaient initialement dirigés vers d’autres personnes dans le passé.

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92
Q

Psychasthénie

A

Terme inventé par Janet pour décrire une forme de névrose impliquant une fatigue ou une faiblesse mentale.

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93
Q

Subconscient

A

Concept lié à l’inconscient, notamment utilisé par Janet, que Freud a développé avec son idée de répression.

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94
Q

Appareil psychique

A

Système utilisé pour expliquer le fonctionnement de l’esprit, manipulant et transformant l’énergie psychique. Freud la décrit en systèmes ou « instances » et met en avant l’objectif de réduction de l’énergie psychique (tension), qu’il qualifie de principe de constance.

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95
Q

Métapsychologie

A

Cadre théorique en psychanalyse allant au-delà de l’expérience individuelle pour décrire la structure de l’esprit à l’aide de modèles conceptuels, comme la théorie des pulsions et du refoulement.

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96
Q

Quels sont les trois points de vue de la métapsychologie?

A

-Économique
-Dynamique
-Topique

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97
Q

Point de vue économique

A

Se concentre sur la distribution et le flux de l’énergie psychique (pulsions), faisant référence au concept « d’investissement » de cette énergie dans des pensées, des images, des parties du corps ou des objets.

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98
Q

Point de vue dynamique

A

Décrit les conflits et les forces psychiques, soulignant la manière dont les désirs et les pulsions interagissent et créent des luttes internes, conduisant à des phénomènes tels que la répression et la résistance.

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99
Q

Point de vue topique

A

Divise la psyché en différents « lieux » ou « systèmes » (premier et deuxième modèles topographiques).

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100
Q

Premier modèle topographique

A

Différence entre l’inconscient, le préconscient et le conscient.
L’inconscient contient des désirs refoulés.
Le préconscient contient des pensées pouvant devenir conscientes.
Le conscient est notre conscience.

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101
Q

Deuxième modèle topographique

A

Introduit dans les années 1920, divisant la psyché en le ça, le moi et le surmoi.

Ça : La source des pulsions et des désirs fondamentaux, fonctionnant sur le principe du plaisir.
Moi : La partie rationnelle, équilibrant les désirs du ça avec la réalité.
Surmoi: La conscience morale, intériorisant les normes et les attentes de la société.

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102
Q

Formation des symptômes

A

Symptômes de la névrose apparaissent comme un compromis entre la satisfaction des désirs inconscients et leur répression, reflétant un conflit caché.

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103
Q

Principe de constance

A

Concept de Freud selon lequel l’appareil psychique travaille à réduire l’accumulation de tension interne et à maintenir la stabilité.

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104
Q

Inconscient

A

Partie de l’esprit contenant les désirs et les impulsions qui ont été réprimés et ne sont pas accessibles à la conscience.

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105
Q

Répression

A

Mécanisme de défense par lequel des désirs ou des impulsions inacceptables sont repoussés dans l’inconscient.

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106
Q

Résistance

A

Force psychologique qui s’oppose à la découverte du matériel refoulé en thérapie.

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107
Q

Symptôme

A

Manifestation d’un conflit inconscient, souvent observé dans les troubles névrotiques comme un compromis entre le désir et le refoulement.

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108
Q

Énergie psychique

A

Énergie quantifiable dans les processus mentaux.

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109
Q

Investissement

A

Attachement énergétique à une pensée, une partie du corps ou un objet.

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110
Q

Investissements opposés

A

Lorsque l’énergie est attachée à des objets incompatibles, créant un conflit.

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111
Q

Conflit dynamique

A

Conflit constant entre les désirs inconscients et les forces qui les répriment.

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112
Q

Pulsion

A

Ce qui pousse à satisfaire les besoins fondamentaux.

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113
Q

Symptôme

A

Formation de compromis où un désir inconscient s’exprime tout en étant réprimé.

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114
Q

Clivage

A

Séparation de parties psychiques en entités distinctes et inconscientes en raison d’un conflit.

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115
Q

Sublimation

A

Transformation des impulsions inacceptables en activités socialement acceptables, comme l’art ou la science.

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116
Q

Inconscient freudien

A

Inconscient dynamique où le refoulement opère en permanence, différent du simple « non conscient ».

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117
Q

Schizophrénie

A

N’est pas une maladie incurable ; Un tiers des patients peuvent se rétablir sans avoir recours à un traitement psychiatrique continu. Malgré les idées fausses, la schizophrénie ne provoque pas automatiquement la violence, mais fait souvent en sorte que les patients en deviennent victimes.

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118
Q

Quels sont les symptômes de la schizophrénie?

A

Varient avec des phases aiguës où ils sont sévères et des phases de rémission où ils diminuent, permettant un travail thérapeutique.

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119
Q

Emile Kraepelin (fin du 19e siècle)

A

Introduit le terme « démence précoce » pour décrire la schizophrénie, en se concentrant sur son apparition précoce et son déclin cognitif.

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120
Q

Eugen Bleuler (1908)

A

A inventé le terme « schizophrénie », en mettant l’accent sur le « clivage » de la personnalité, ce qui a conduit à une association trompeuse du terme avec un trouble dissociatif de l’identité.

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121
Q

Quelle est la prévalence de la schizophrénie?

A

La schizophrénie touche environ 1 % de la population mondiale. L’espérance de vie est réduite de 10 à 15 ans en raison des risques de suicide, des troubles métaboliques dus aux médicaments et des disparités en matière de soins de santé liées à la stigmatisation.

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122
Q

Quelles sont le trois grandes catégories de symptômes?

A

-Positif : Hallucinations, délires, désorganisation de la pensée.
-Négatif: manque de motivation, d’expression émotionnelle et de retrait social.
-Désorganisation : Incapacité à produire un comportement ou un discours adapté au contexte.

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123
Q

Quels sont les symptômes positifs?

A

Hallucinations & Délires

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124
Q

Hallucinations

A

Perceptions sensorielles sans stimuli externes. Couramment auditives (70 % des cas), elles sont souvent négatives ou humiliantes.

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125
Q

Quels sont les types d’hallucinations?

A

Psychosensorielle (semble réel) vs intrapsychique (interne, semblable à la pensée).
Peuvent impliquer des ordres à la 2e personne (par exemple, s’automutiler) ou des commentaires sur les actions à la 3e personne.

126
Q

Délires

A

Fausses croyances, immuables malgré les preuves contraires.

127
Q

Quels sont les syndromes du délire?

A

-Systématisé (organisé autour d’un seul thème, par exemple la paranoïa).
-Non systématisé (thèmes multiples et désorganisés).
-Mécanismes : Intuition, contresens, imagination, illusions, hallucinations.

128
Q

Quels sont les thèmes communs du délire?

A

-Persécution: Croire que les autres veulent leur faire du mal.
-Influence : Croyance que des forces externes contrôlent les pensées/actions.
-Érotomanie : Fausse croyance que quelqu’un est amoureux d’eux.
-Mégalomanie : Délire de grandeur.
-Référence:Voir les messages cachés dans l’environnement.

129
Q

Quels sont les symptômes négatifs?

A

Volition (liée à la motivation et à l’initiative) & Expressivité (langage et émotion)

130
Q

Quels sont les types de volition?

A

-Avolition : Manque de volonté ou de motivation.
-Retrait social, anhédonie (manque de plaisir)
-Apathie (manque d’intérêt)
-Incurie (incapacité à prendre soin de soi).

131
Q

Quels sont les types d’expressivité?

A

-Alogia : diminution de la production vocale.
-Affect plat : expression émotionnelle limitée.

132
Q

Résistance au traitement

A

Les symptômes négatifs résistent davantage au traitement, mais peuvent être traités par une psychothérapie.

133
Q

Réintégration professionnelle

A

L’objectif central de la thérapie est d’aider les patients à retrouver leur fonctionnalité professionnelle et sociale malgré leurs symptômes.

134
Q

Symptômes négatifs

A

Diminution ou altération du fonctionnement normal.

135
Q

Désorganisation

A

Incapacité à maintenir un comportement ou un discours cohérent.

136
Q

Quels sont les symptômes de la désorganisation?

A

-Tangentialité
-Discours circonlocutoire
-Barrages (arrêts soudains du discours)
-Incohérence
-Pensée illogique
-Néologismes
-Paralogismes (mots utilisés avec des sens incorrects).

137
Q

Quels sont les symptômes émotionnels de la désorganisation?

A

-Ambivalence affective
-Affect discordant
-Comportements irrationnels
-Regard fixe ou évitant.

138
Q

Tangentialité

A

Modèle de discours dans lequel l’orateur s’écarte du sujet, ce qui rend difficile l’atteinte d’un point clair.

139
Q

Discours circonlocutoire

A

Utilisation d’un langage inutile ou trop détourné au lieu de déclarations directes.

140
Q

Néologismes

A

Nouveaux mots créés par une personne, souvent absurdes ou sans sens commun.

141
Q

Ambivalence affective

A

Avoir en même temps des émotions contradictoires ou mitigées à propos d’une personne, d’un objet ou d’une situation.

142
Q

Affect discordant

A

Inadéquation entre les émotions exprimées par une personne et le contenu de ses pensées ou de son discours.

143
Q

Déficiences neurocognitives

A

Déficits cognitifs courants affectant la mémoire, l’attention et le traitement de l’information.

144
Q

Quels sont les symptômes des déficiences neurocognitives?

A

-Vitesse psychomotrice lente
-Fonction exécutive altérée
-Diminution de la perspicacité (conscience de la maladie).

145
Q

Insight

A

-Conscience de son trouble et de ses symptômes
-Solution à un problème se présentant rapidement et sans avertissement

146
Q

En quoi l’Insight est important?

A

Les patients ayant une meilleure perspicacité sont plus susceptibles de suivre les traitements, tandis qu’une mauvaise perspicacité est liée à l’autostigmatisation et à une moindre observance du traitement.

147
Q

Troubles de l’humeur

A

États émotionnels à long terme affectant considérablement la vie d’une personne.

148
Q

DSM

A

Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.

149
Q

CIM

A

Classification internationale des maladies.

150
Q

Nosographie

A

Classification/catégorisation des troubles mentaux en familles ou en groupes.

151
Q

Comment J.Delay définit l’humeur?

A

“C’est une disposition émotionnelle fondamentale, riche de toutes les expériences émotionnelles et instinctives, qui donne à chacun de nos états émotionnels une tonalité soit agréable, soit désagréable, oscillant entre les deux extrêmes du plaisir et de la douleur.”

152
Q

Thymie

A

Ton affectif de la personne (base émotionnelle/disposition.)

153
Q

Signature pathologique

A

Comportements/réponses à des événements négatifs durant des semaines et affectant la santé mentale.

154
Q

Ruminations

A

Pensées ou idées négatives persistant dans le temps et pouvant devenir une caractéristique permanente de l’état émotionnel d’une personne.
Peuvent entraîner d’autres conséquences émotionnelles et affecter le bien-être mental.

155
Q

Stabilité de l’humeur

A

Cohérence à long terme de l’état émotionnel, essentielle pour distinguer les fluctuations normales de l’humeur des troubles de l’humeur.

156
Q

Comportement compensatoire

A

Actions prises pour contrebalancer la détresse émotionnelle ou les événements négatifs.

157
Q

Adaptation

A

Processus d’ajustement des réponses émotionnelles pouvant devenir pathologiques lorsqu’elles sont fixées sur des pensées ou des comportements négatifs.

158
Q

Tristesse

A

Tristesse intense associée à une douleur émotionnelle importante. Cela entraîne une souffrance intérieure majeure : « Je souffre de cette tristesse avec une grande intensité ».

159
Q

Anhédonie

A

Perte de plaisir dans des activités auparavant appréciées, caractéristique de la dépression.

160
Q

Anesthésie affective

A

Sensation d’engourdissement émotionnel ou de froideur, où la personne ne ressent plus d’émotions.

161
Q

Perte des intérêts

A

Diminution de l’intérêt pour les activités ou les passe-temps, conduisant souvent au désengagement.

162
Q

Ennui

A

Sentiment omniprésent d’ennui, détachement des expériences agréables.

163
Q

Triade Cognitive

A

-Représentation négative de soi : Sentiments de culpabilité, dévalorisation de soi, auto-accusation.
-Représentation négative du monde : Le monde semble hostile, injuste et la personne se sent incomprise ou rejetée.
-Représentation négative du futur : Croyance que l’avenir sera négatif et immuable, conduisant au pessimisme et à des sentiments de désespoir (incurabilité).

164
Q

Ralentissement des pensées et des comportements

A

Diminution de l’activité mentale et physique, entraînant fatigue et manque d’initiative.

165
Q

Fatiguabilité

A

Fatigue accrue et énergie réduite, même pour des tâches simples.

166
Q

Aboulie

A

Perte de dynamisme ou de motivation vitale, rendant difficile la participation à des actions ou à des décisions.

167
Q

Ralentissement moteur

A

Lenteur physique, mouvements réduits et processus de prise de décision plus lents.

168
Q

Ralentissement psychique/Bradypsychie

A

Lenteur cognitive, où même des tâches simples deviennent difficiles.
La pensée devient répétitive, conduisant à la rumination : une boucle de pensées négative et répétitive. Cela peut dégénérer en mono-idéisme (monoïdisme), où la personne se concentre sur une seule idée.

169
Q

Insomnie

A

Difficulté à dormir, réveil souvent trop tôt.

170
Q

Hypersomnie

A

Dormir plus que d’habitude, se sentir excessivement fatigué.

171
Q

Comportements alimentaires problématiques

A

-Anorexie (pas nécessairement l’anorexie mentale)
-Hyperphagie (frénésie alimentaire)
-Boulimie

Dans de nombreux cas, une perte de poids est observée, mais certains peuvent se livrer à des excès alimentaires (avec des comportements compensatoires comme la purge).

172
Q

Perte de libido

A

Diminution de l’intérêt ou du désir pour l’activité se*uelle.

173
Q

Rechutes dépressives

A

-Environ 15-25% des patients rechutent chaque année.
-Sur 10 ans, environ 2/3 des patients auront au moins une rechute.
-Sur 15 ans, 85% des patients ayant vécu un épisode dépressif majeur qui a évolué favorablement vivront une rechute.
-80% des patients connaîtront au moins 2 épisodes dépressifs majeurs au cours de leur vie.

174
Q

Chronicité de la Dépression

A

20% des épisodes dépressifs se chronicisent, ce qui signifie que le traitement ne fonctionne pas, et l’épisode persiste sans amélioration.

175
Q

Cumul d’Événements Négatifs

A

Plus le nombre d’épisodes dépressifs augmente, moins il faut d’événements négatifs pour déclencher un nouvel épisode. Cela peut amener à une culpabilisation chez la personne.

176
Q

Idées Suicidaires

A

60% des personnes qui se suicident souffraient d’une dépression, souvent non diagnostiquée ou non traitée.
Le risque suicidaire est multiplié par 30 chez les personnes dépressives.

177
Q

Quelles sont les différentes variabilité des réponses (formes de dépression)?

A

-Formes cachées: Symptômes somatiques (troubles du sommeil).
-Formes comportementales: (adolescents (fugues)).
-Formes cognitives: Personnes âgées (troubles de mémoire sans Alzheimer).
-Formes addictives: Consommation de substances pour soulager la souffrance.

178
Q

Forme Mélancolique

A

État clinique sévère avec une intensité extrême de souffrance et de ralentissement, souvent associée à des idées délirantes.

179
Q

Symptôme Codard

A

Idée délirante d’une dégradation des organes internes, sensation de destruction interne.

180
Q

Gravité des Symptômes

A

Selon le DSM, la dépression peut être classée par intensité :
-Mineure: Symptômes légers, peu invalidants.
-Modérée: Symptômes plus envahissants, perturbant le quotidien.
-Majeure: Tous les symptômes sont présents avec une grande intensité

181
Q

Syndrome maniaque

A

Trouble de l’humeur caractérisé par une phase d’expansion de l’humeur marquée par une euphorie, une augmentation de l’énergie et des activités. Une durée d’au moins une semaine est nécessaire pour diagnostiquer un état maniaque.

182
Q

Manie

A

État complet avec des symptômes marqués sur tous les domaines (humeur, psychomoteur, pensée, somatique).

183
Q

Hypomanie

A

Forme atténuée de la manie, caractérisée par une hyperactivité physique et intellectuelle ainsi que des troubles du sommeil. Souvent non prise en charge.

184
Q

Quelles sont les perturbations de l’humeur?

A

-Euphorie
-Versatilité et labilité
-Irritabilité
-Hyperesthésie

185
Q

Euphorie

A

Sentiment de joie extrême et positive.

186
Q

Versatilité/labilité

A

Changements émotionnels rapides et imprévisibles.

187
Q

Irritabilité

A

Intolérance à la frustration, colères pour des causes mineures.

188
Q

Hyperesthésie

A

Hypersensibilité émotionnelle marquée.

189
Q

Quelles sont les perturbations psychomotrices?

A

-Hyperactivité
-Absence de fatigue
-Tachypsychie
-Logorrhée
-Distractibilité
-Illusion de performance

190
Q

Hyperactivité

A

Multiplication rapide et excessive des activités.

191
Q

Absence de fatigue

A

Perception de ne pas avoir besoin de repos.

192
Q

Tachypsychie

A

Accélération de la pensée et du débit d’idées.

193
Q

Logorrhée

A

Flux ininterrompu et abondant de paroles.

194
Q

Distractibilité

A

Difficulté à maintenir l’attention sur une tâche.

195
Q

Illusion de performance

A

Surestimation de la qualité et de la productivité personnelle.

196
Q

Mégalomanie

A

Surestimation de soi, sentiment d’importance et de grandeur

197
Q

Optimisme excessif

A

Croyance que tout ce qui est produit est excellent.

198
Q

Irréalisme

A

Déconnexion avec la réalité ou perception irrationnelle.

199
Q

Insomnie

A

Difficulté/incapacité à dormir malgré une absence de fatigue

200
Q

Désinhibition

A

Comportements impulsifs, parfois violents ou inappropriés, notamment sur le plan se*uel.

201
Q

Désinhibition se*uelle

A

Comportements seuels excessifs ou à risque, pouvant inclure des agressions seuelles.

202
Q

Troubles bipolaires

A

Alternance entre des épisodes maniaques (humeur positive, exaltée) et des épisodes dépressifs (humeur négative, effondrée).

203
Q

Trouble bipolaire de type I

A

Épisodes maniaques et dépressifs sévères et majeurs.
Alternance nette entre les deux extrêmes.

204
Q

Trouble bipolaire de type I

A

Épisodes maniaques modérés (hypomanie) et dépressifs majeurs.

205
Q

Cyclothymie

A

Alternance subtile entre des états légèrement euphoriques et légèrement dépressifs.
Pas d’épisodes maniaques ou dépressifs clairement définis.

206
Q

Dysthymie

A

État dépressif chronique léger avec des variations d’intensité.

207
Q

Cycles réguliers

A

Se manifestent tout au long de la vie, avec alternance espacée.

208
Q

Cycles rapides

A

Au moins 4 fluctuations entre épisodes maniaques et dépressifs sur une année.

209
Q

États mixtes

A

Combinaison transitoire de symptômes maniaques et dépressifs simultanés.

210
Q

Approche cognitive de la dépression (TCC)

A

Développée par Aaron Beck, repose sur l’idée que les symptômes dépressifs sont liés à des biais de traitement de l’information et à des schémas cognitifs dysfonctionnels. Ces biais et schémas contribuent à l’apparition, au maintien et à l’aggravation de l’état dépressif.

211
Q

Schémas précoces dysfonctionnels

A

Croyances profondément enracinées, développées à partir d’expériences passées, souvent en lien avec l’échec ou la perte.
“Je ne suis pas assez bien” ou “Je vais échouer dans tout ce que j’entreprends.”
Ces schémas influencent la perception de soi, des autres et du monde

212
Q

Distorsions cognitives

A

Façons biaisées de traiter l’information, qui renforcent les croyances négatives.

213
Q

Filtre négatif

A

Concentration sur les aspects négatifs tout en ignorant les positifs.

214
Q

Pensée dichotomique

A

Évaluation en tout ou rien, sans nuances (“Soit je réussis parfaitement, soit je suis un échec total”).

215
Q

Attention autocentrée

A

Focalisation excessive sur soi-même et négligence de l’environnement.

216
Q

Sur-généralisation

A

Tirer des conclusions globales à partir d’un événement isolé.

217
Q

Personnalisation

A

S’attribuer à tort la responsabilité des événements négatifs.

218
Q

Pensées automatiques négatives (PAN)

A

Réflexions spontanées et récurrentes associées à des émotions négatives, souvent orientées vers le passé ou des aspects d’échec et de perte.
“Je suis incapable de réussir quoi que ce soit”, “Je suis vraiment nulle.”

219
Q

Quels sont les objectifs Thérapeutiques en TCC?

A

-Identification des pensées automatiques négatives
-Modification des schémas cognitifs dysfonctionnels
-Réduction des distorsions cognitives
-Développement de compétences comportementales

220
Q

Synthèse des Niveaux de l’Organisation Cognitive

A

Structure (Schémas) : Croyances profondes liées à l’échec ou à la perte. (“Je suis incapable d’être aimé.”)
Processus (Distorsions cognitives) : Mécanismes biaisés influençant l’interprétation des situations. (Ignorer les réussites et se concentrer uniquement sur les échecs.)
Contenu (Pensées automatiques négatives) : Réflexions spontanées influencées par les schémas et les distorsions. (“Je ne mérite rien de bon.”)

221
Q

Troubles anxieux

A

Regroupent plusieurs pathologies psychiatriques caractérisées par une anxiété excessive et durable, impactant le fonctionnement quotidien.

222
Q

Quels sont les type de troubles anxieux?

A

-Phobies
-Attaques de panique
-Trouble d’anxiété généralisée (TAG).

223
Q

Phobies

A

Peurs irrationnelles et intenses déclenchées par un objet, une situation ou une activité spécifique.

224
Q

Phobies spécifiques

A

Peur d’objets ou de situations spécifiques (araignées, hauteur).

225
Q

Phobie sociale

A

Peur des situations d’interaction sociale.

226
Q

Agoraphobie

A

Peur des espaces publics ou des situations difficiles à fuir.

227
Q

Attaque de panique

A

Montée soudaine de peur ou d’inconfort intense, accompagnée de symptômes physiques (palpitations, sueurs, tremblements) et cognitifs (peur de mourir, de perdre le contrôle).

228
Q

Anxiété

A

État émotionnel désagréable caractérisé par une inquiétude excessive, une hypervigilance et des manifestations somatiques (tension musculaire, tachycardie).

229
Q

Comment différencier l’anxiété de la peur?

A

L’anxiété est anticipatoire et liée à des menaces futures, tandis que la peur est une réponse immédiate à une menace présente.

230
Q

Névroses obsessionnelles (TOC)

A

Trouble caractérisé par des obsessions (pensées intrusives et récurrentes) et des compulsions (actes répétitifs visant à réduire l’anxiété).

231
Q

Hystérie

A

Trouble anciennement associé à des symptômes physiques sans cause organique (paralysies, évanouissements), aujourd’hui davantage intégré sous le terme de trouble de conversion ou trouble somatoforme.

232
Q

Quelles sont les caractéristiques générales de la névrose?

A

-Rapport à la réalité : Préservé (contrairement à la psychose). Pas de délires ni d’hallucinations.
-Conscience du trouble
-Compréhension des symptômes
-Conflit intrapsychique : Selon la psychanalyse, les symptômes expriment un conflit entre le ça (désirs inconscients) et le surmoi (normes intériorisées).
-Absence de cause biologique
-Différence avec une anxiété réactionnelle : Par exemple, si une personne est anxieuse après une perte d’emploi, ce n’est pas une névrose.

233
Q

Quelle est la racine d’“angoisse”?

A

Vient du latin “angustus” signifiant “quelque chose d’étroit, de resserré.”

234
Q

Aiguë

A

Désigne une manifestation brève mais intense, par opposition à une condition chronique.

235
Q

Quels sont les symptômes d’une crise de panique?

A

Symptômes neurovégétatifs (physiques) :
-Palpitations, accélération du rythme cardiaque.
-Sensation de souffle coupé, impression d’étouffement, étranglement.
-Tremblements, secousses musculaires.
-Vertiges, instabilité. Sensation de tête vide ou d’évanouissement. Picotements ou engourdissements aux extrémités.
-Frissons ou bouffées de chaleur.
-Gêne ou douleur thoracique.

Symptômes psychiques :
-Peur de perdre le contrôle ou de devenir fou.
-Peur de mourir, souvent liée aux symptômes somatiques (douleurs thoraciques, souffle coupé).
-Déréalisation
-Dépersonnalisation

236
Q

Déréalisation

A

Sentiment d’irréalité par rapport à l’environnement (comme dans un rêve)

237
Q

Dépersonnalisation

A

Impression d’être détaché de soi, d’observer son propre corps de l’extérieur.

238
Q

Anxiété généralisée (AG)

A

Peur durable et une attente craintive excessive portant sur plusieurs situations ou objets.

239
Q

Quels sont les symptômes principaux de l’anxiété généralisée.

A

Psychologiques :
-Sentiment d’être nerveux, survolté, à bout.
-L’angoisse mobilise une grande quantité d’énergie psychique.
-Difficulté à se concentrer, trous de mémoire.
-Tendance à s’énerver rapidement, colère fréquente.

Physiques :
-Corps crispé, douleurs liées à la tension.
-Difficultés d’endormissement fréquentes.

240
Q

Anxiété normale

A

Liée à un facteur de stress connu (examen, perte d’un être cher).
Elle disparaît lorsque le facteur de stress est résolu.

241
Q

Anxiété généralisée

A

Non limitée à une cause externe identifiable.
Présente de manière permanente et disproportionnée.

242
Q

Critère de durée

A

Persistance des symptômes pendant au moins 6 mois.

243
Q

Phobie

A

Trouble anxieux caractérisé par une angoisse disproportionnée déclenchée par l’exposition à un objet ou une situation spécifique (objet phobogène).

244
Q

Quelles sont les principales caractéristiques de la phobie?

A

-La peur survient systématiquement lors de la confrontation à l’objet ou à la situation.
-Le sujet est apaisé en l’absence de l’objet phobogène.
-L’intensité de la peur ou de l’évitement détermine le degré d’impact sur la vie quotidienne.

245
Q

Agoraphobie

A

Peur ou angoisse déclenchée par des endroits ou situations perçus comme difficiles à fuir ou où il serait impossible de recevoir de l’aide en cas de crise.

246
Q

Quelle est la prévalence de l’agoraphobie?

A

Entre 8% et 20% de la population générale.
Plus fréquente chez les femmes (80% des cas).

247
Q

Phobie sociale

A

Trouble anxieux caractérisé par une peur intense du jugement ou de l’évaluation négative par autrui, souvent liée à des situations où une personne est observée ou évaluée. Cette peur entraîne une réaction anxieuse et des comportements d’évitement.

248
Q

Quelle est la prévalence de la phobie sociale?

A

Environ 15% de la population est concernée.

249
Q

Quels sont les principaux symptômes de la phobie sociale?

A

-La personne craint d’être évaluée négativement ou de faire une erreur embarrassante en public (rougir, trembler, oublier des mots).

-Peur de perdre le contrôle : Rougir, trembler, avoir des trous de mémoire.

-Difficulté à se concentrer et de gérer les pensées en situation de stress.

250
Q

Anxiété anticipatoire

A

Peur ressentie avant même que la situation ne se produise.

251
Q

Timidité

A

Plus légère, avec peu d’impact sur la vie quotidienne. Les personnes timides peuvent être rassurées, ce qui diminue leur anxiété.

252
Q

Anxiété de performance

A

Crainte de ne pas être à la hauteur d’une tâche (examen, compétition) sans crainte excessive du jugement des autres.

253
Q

Quelles sont les conséquences possibles suite à une phobie sociale?

A

-Dépression : Environ 60% des personnes ayant une phobie sociale souffrent ou ont souffert de dépression.
-Comportements d’évitement : Limitation des interactions sociales, entraînant l’isolement.
-Consommation d’alcool : Pour réduire l’anxiété sociale, pouvant mener à une dépendance.

254
Q

Phobies simples

A

Troubles anxieux dans lesquels l’angoisse ou la peur est liée à un seul objet ou une situation spécifique. Elles concernent environ 8% de la population et apparaissent souvent pendant l’enfance.

255
Q

Comportement d’évitement

A

Comportement visant à éviter l’objet ou la situation phobique pour réduire l’anxiété.

256
Q

Pronostic favorable

A

Possibilité de rétablissement ou de réduction significative du trouble, surtout si l’évitement n’est pas trop invasif.

257
Q

TOC (Trouble obsessionnel compulsif)

A

Trouble mental caractérisé par la présence d’obsessions et/ou de compulsions, pouvant prendre un temps considérable et perturber gravement la vie quotidienne.

258
Q

Obsessions

A

Pensée/représentation/idée assiégeant le sujet et s’imposant à lui de manière persistante et incontrôlable. Ces pensées ne peuvent être écartées malgré les efforts du sujet et sont souvent répétitives, pénibles, agaçantes ou torturantes.

259
Q

Quelle est l’étymologie du terme “obsession”?

A

Vient du latin obsidere, qui signifie “assiéger” (comme lorsque l’on assiège un lieu ou une place).

260
Q

Quelles sont les principales caractéristiques des obsessions?

A

-Reconnaissance par le sujet
-Origine interne: Le sujet identifie ces pensées comme provenant de son activité psychique (contrairement aux psychoses où les idées semblent venir de l’extérieur).
Tentative de lutte
-Absence de passage à l’acte

261
Q

Obsession phobique

A

Crainte spécifique d’un objet ou d’une situation. L’angoisse peut survenir même en l’absence de l’objet ou de la situation redoutée.

262
Q

Donner un exemple d’obsession phobique

A

Nosophobie : Crainte des maladies, accompagnée d’une peur de contamination. (Évitement de contact, lavage répétitif, ou “folie du toucher”.)

263
Q

Obsession idéative

A

Ruminations obsédantes sur des thèmes tels que la morale, la religion, la philosophie, ou la symétrie. Ces idées peuvent inclure des mots injurieux ou des séries de chiffres/objets.

264
Q

Donner un exemple d’obsession idéative

A

Folie du doute : Crainte d’avoir oublié quelque chose, entraînant des rituels de vérification interminables (recompter, vérifier si une porte est bien fermée).

265
Q

Obsession impulsive

A

Crainte de commettre un acte absurde, ridicule, sacrilège ou criminel, bien que cet acte ne soit jamais réalisé.

266
Q

Donner des exemples d’obsessions impulsives.

A

-Peur de prononcer des mots interdits dans un lieu sacré.
-Crainte de tenir des propos grossiers en public ou à table.
-Obsession de commettre un homicide ou de se défenestrer.

267
Q

Nosophobie

A

Crainte excessive des maladies.

268
Q

Folie du toucher

A

Évitement extrême du contact physique, souvent lié à une peur de contamination.

269
Q

Folie du doute

A

Crainte obsessionnelle d’avoir oublié une action, menant à des vérifications répétées.

270
Q

Phobie d’impulsion

A

Terme désignant la peur de commettre un acte impulsif non désiré.

271
Q

Rumination

A

Processus mental consistant à ressasser des pensées ou idées de façon obsessionnelle.

272
Q

Compulsions

A

Actes/comportements répétitifs et contraignants, équivalents aux obsessions dans leur logique interne. Elles s’imposent au sujet de manière irrépressible, sont reconnues comme absurdes, et n’apportent aucun plaisir, seulement un soulagement temporaire.

273
Q

Quelles sont les principales caractéristiques des compulsions?

A

-Actes répétés et pénibles
Reconnaissance par le sujet
-Absence de plaisir : Les compulsions n’apportent pas de satisfaction ou de plaisir, mais uniquement un soulagement temporaire (exemple : se laver 30 fois par jour).
Organisation rituelle : Actes devant être effectués selon un ordre ou un rituel précis, souvent complexe et conjuratoire (visant à éviter un événement redouté).

274
Q

Compulsions simples

A

Correspondent à une obsession unique.

275
Q

Compulsions complexes

A

Impliquent plusieurs rituels ou actes enchaînés.

276
Q

Rituel

A

Acte visant à éviter un événement ou un “mauvais sort” (souvent sans rapport avec l’objet redouté).

277
Q

Compulsion

A

Acte destiné à “réparer” une idée ou une situation perçue comme problématique (lavage pour “réparer” l’idée d’être sale).

278
Q

Quelles sont les compulsions fréquentes?

A

-Lavage : En réponse à une obsession de saleté ou de maladie.
-Vérification : En réponse à une peur d’avoir commis une erreur ou oublié quelque chose.

279
Q

Recherche incessante de signification

A

Répétition de la recherche de la signification des mots.

280
Q

Calculs mentaux

A

Effectuer des calculs de plus en plus complexes, nécessitant de tout recommencer en cas d’hésitation.

281
Q

Rituel d’habillement

A

Ordre précis pour enfiler des vêtements (souvent observé chez les enfants).

282
Q

Conjuration

A

Acte accompli pour éviter un mauvais sort ou un événement perçu comme négatif.

283
Q

Évolution d’allure périodique (TOC)

A

-Alternance entre périodes de rémission (absence de symptômes) et rechutes inévitables.
-Avec l’âge, les symptômes tendent à diminuer.
-Une vie professionnelle et sociale est souvent possible pendant les périodes de rémission.

284
Q

Évolution progressive (TOC)

A

-Aggravation progressive des symptômes, menant à une paralysie sociale et professionnelle.
-Réduction des symptômes pour une moitié des cas, mais renforcement des symptômes pour l’autre moitié.
-Dépression réactionnelle / Épisodes de dépersonnalisation

285
Q

Dépression réactionnelle

A

Développement de dépression liée à l’impact des symptômes (exemple. : isolement, désespoir).

286
Q

Épisodes de dépersonnalisation

A

Sensation d’être détaché de soi, souvent liée à une invasion d’idées obsessionnelles.

287
Q

Personnalité obsessionnelle

A

Préoccupation pour l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle (de soi et des autres).
Réduction de la souplesse comportementale, de l’ouverture d’esprit et de l’efficacité.

288
Q

Quelles sont les principales caractéristiques de la personnalité obsessionnelle?

A

-Préoccupation excessive pour les détails, souvent au point d’en oublier l’objectif principal d’une activité.
-Correction continue de son travail, souvent inachevé ou mal avancé.
-La quête de perfection réduit l’efficacité.
-Importance excessive donnée au travail et à l’activité, au détriment des loisirs, des plaisirs et des relations sociales.
-Exigences strictes envers soi-même, souvent sans compromis.
-Incapacité à jeter des objets, même sans valeur sentimentale ou utilité.
-Préférence pour tout contrôler soi-même.
-Rétention excessive des ressources, à la fois pour soi-même et pour les autres.
-Difficulté à lâcher prise et tendance au contrôle excessif.

289
Q

Comment sont les relations de l’individu atteint de personnalité obsessionnelle?

A

Superficielles, marquées par une méfiance non paranoïaque (volonté de contrôle plutôt que suspicion).

290
Q

Comment sont les émotions de l’individu atteint de personnalité obsessionnelle?

A

Crainte des débordements émotionnels.
Préférence pour une gestion rationnelle et analytique des émotions.

291
Q

Intellectualisation

A

-Tendance à analyser et raisonner pour éviter ou contrôler les émotions.
-Conception que les émotions peuvent être planifiées et gérées intellectuellement.

292
Q

Perfectionnisme paradoxal

A

Quête de perfection entraînant une inefficacité et un inachèvement des tâches.

293
Q

Névrose obsessionnelle

A

Association d’obsessions, de compulsions et de traits de personnalité obsessionnelle.

294
Q

Quelle est l’étymologie d’“hystérie”?

A

Provient du grec ancien hysteria, dérivé de hystera (utérus).
Les Grecs associaient les troubles psychiques à des causes organiques, notamment l’utérus chez les femmes.

295
Q

Croyances historiques sur l’hystérie

A

Jusqu’au XVIIᵉ siècle, les symptômes d’hystérie étaient souvent interprétés comme des manifestations d’un problème utérin ou de sorcellerie.
À l’époque moderne, les femmes présentant des contorsions ou spasmes étaient parfois persécutées comme sorcières.

296
Q

Théorie organogénétique (Charcot)

A

L’hystérie est causée par une lésion ou un dysfonctionnement du système nerveux.

297
Q

Théorie psychogénétique (Freud)

A

Les troubles proviennent de conflits psychologiques refoulés, donnant lieu à des symptômes corporels (conversion hystérique).

298
Q

Conversion hystérique (Freud)

A

Phénomène où une angoisse/représentation refoulée s’exprime par des symptômes corporels (somatiques).
Le refoulement est le mécanisme de défense central.

299
Q

Caractéristiques générales de la conversion hystérique

A

-Perte ou altération de fonctions physiques ou psychiques sans cause organique identifiable.
-Symptômes influencés par l’environnement et réversibles.
-Détachement émotionnel apparent
-Les symptômes peuvent temporairement disparaître, mais réapparaissent souvent plus tard.

300
Q

Quels sont les symptômes psychiques (Conversion sommatique)?

A

-Moteurs
-Sensitifs
-Fonctions sensorielles

301
Q

Symptômes moteurs

A

-Convulsions
-Troubles de la marche et de l’équilibre
-Atteinte de la voix : Dysphonie, aphonie (perte de la voix).
-Faiblesse musculaire (asthénie).

302
Q

Convulsions

A

Crises spectaculaires pouvant ressembler à des crises épileptiques (grande crise hystérique, pseudo-paralysies).

303
Q

Symptômes sensitifs

A

-Hypoesthésie/Anesthésie
-Hyperesthésie
-Douleurs : Céphalées, cervicalgies, algies chroniques.

304
Q

Hypoesthésie/Anesthésie

A

Réduction ou absence de sensibilité au froid, à la chaleur ou à la douleur.

305
Q

Hyperesthésie

A

Sensibilité accrue et douloureuse à certains endroits du corps.

306
Q

Fonctions sensorielles affectées

A

-Audition : Acouphènes, surdité.
-Vision : Troubles visuels allant du flou à la cécité.
-Goût et odorat : Rarement atteints.

307
Q

Symptômes psychiques (conversion psychique)

A

-Troubles dissociatifs / Fabulations, somnambulisme, états de dépersonnalisation.
-État modifié de conscience : Semblable à l’hypnose, associé à des tremblements ou convulsions.

308
Q

Troubles dissociatifs

A

Altération brutale des fonctions cognitives (mémoire, conscience)

309
Q

Que ressent le sujet ayant une personnalité obsessionnelle?

A

-Recherche d’être au centre de l’attention./Théâtralisme dans les interactions (expressions et gestes exagérés).
-Réactions émotionnelles intenses, accès de colère ou de pleurs soudains.
-Focalisation sur soi, quête constante d’approbation et de valorisation.
-Comportements séducteurs artificiels. Peur des relations se*uelles ou anxiété associée à celles-ci.
-Affect artificiel, impression de manque d’authenticité dans les émotions.

310
Q

Belle indifférence

A

Attitude détachée vis-à-vis des symptômes physiques handicapants.