Psychologie cognitive: Représentations Flashcards

Dominique Knutsen

1
Q

Corrélation neurale

A

Correspondance entre activité cérébrale et comportements.

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2
Q

Matérialisme (réductionnisme)

A

Corps et esprit sont identiques.
L’esprit est une simple activation neuronale.
Vision physicaliste : Cognition expliquée uniquement par la biologie.

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3
Q

Dualisme ontologique

A

Sciences de la nature (biologie) ≠ sciences de l’esprit (immatériel).
Objets d’étude différents ; nécessitent des méthodologies distinctes.

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4
Q

Matérialisme non réductionniste

A

L’esprit ne se réduit pas à l’activation neuronale.
Exemple : Connaître la perception neuronale ne suffit pas à comprendre l’apprentissage.

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5
Q

Dualisme non ontologique

A

L’esprit n’est pas indépendant du cerveau mais émerge de son activité.

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6
Q

Émergence

A

Apparition de propriétés complexes, irréductibles à leurs éléments constitutifs

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7
Q

Survenance

A

L’esprit dépend de l’activité cérébrale sans être réductible à celle-ci.

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8
Q

Dualisme corps-esprit

A

Distinction entre esprit immatériel et corps matériel (Descartes).

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9
Q

Fonctionnalisme

A

Théorie selon laquelle l’esprit est une fonction du cerveau, non réductible à son substrat biologique.

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10
Q

Micropropriétés neuronales

A

Propriétés et de processus à petite échelle se produisant au niveau des neurones et de leurs réseaux, tels que l’activité synaptique, les signaux électriques (potentiels d’action), la libération de neurotransmetteurs et les connexions structurelles entre les neurones.

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11
Q

Macropropriétés mentales

A

Propriétés émergentes à grande échelle de l’esprit, telles que les pensées, les émotions, les intentions, les perceptions et la conscience.
Décrivent les aspects fonctionnels/expérientiels de la cognition et du comportement.

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12
Q

Que signifie “représentation”? (Representare)

A

“Rendre présent” – créer une image mentale d’un objet absent du champ perceptif ou d’action.

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13
Q

Quelle est la différence entre perception et représentation ?

A

-Perception : Stimulus présent.
-Représentation : Fonction cognitive qui opère en absence de stimulus, substituant un objet mental à l’objet réel

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14
Q

Intériorisation du monde

A

Substitution des objets réels par des objets mentaux.

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15
Q

Quels sont les 4 éléments de la représentation?

A

-Le représenté (O) : L’objet réel (un ours polaire).
-Le représentant (R) : L’image mentale ou les caractéristiques associées à l’objet (il est blanc, il mange).
-Lien de référence : Relation entre le représentant et le représenté (lien cognitif).
-L’agent cognitif : Celui qui établit le lien (l’esprit humain ou l’enfant).

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16
Q

Intentionnalité

A

Lien actif entre le représenté et le représentant.

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17
Q

Permanence de l’objet

A

Capacité de percevoir un objet comme existant en dehors de sa perception directe (Piaget).

18
Q

Représentation mentale

A

Processus cognitif rendant présent un objet mental en absence de l’objet réel.

19
Q

Représentations propositionnelles

A

Codage abstrait basé sur le langage, exprimant des relations prédicatives évaluables en termes de vrai ou faux.

20
Q

Comment s’organisent les représentations propositionnelles?

A

-Réseaux relationnels : Système organisé reliant objets et propriétés (canari → oiseau → sait voler).
-Schémas (Frames) : Blocs de connaissances générales (aller au restaurant). Ces schémas aident à comprendre des situations courantes.

21
Q

Représentations imagées

A

Codage analogique basé sur les propriétés spatiales, visuelles ou topologiques d’un objet.

22
Q

Théories de Paivio (1972)

A

Les mots concrets (casque) sont plus mémorisés grâce à un double codage : propositionnel (sens) et imagé (visualisation).

23
Q

Théories de Kosslyn (1978)

A

Les images mentales conservent les propriétés spatiales des objets.

Expérience avec une île : le temps pour “parcourir mentalement” une distance est proportionnel à la distance réelle.

24
Q

Théories de Shepard et Metzler (1971)

A

Rotation mentale des objets suit les mêmes lois que la rotation physique, avec un temps proportionnel à l’angle de rotation.

25
Q

Représentations liées à l’action (énactives)

A

Codage basé sur la sensori-motricité et les gestes nécessaires pour exécuter une action.

26
Q

Théories de Bruner (1966)

A

Les représentations énactives précèdent les représentations abstraites dans le développement (ontogenèse)

27
Q

Théorie de Piaget

A

Les concepts abstraits dérivent de l’interaction motrice avec les objets (cuillère liée aux gestes de manger).

28
Q

Approche conceptualiste (codage unique)

A

Toutes les informations sont codées sous un format propositionnel unique, indépendant des modalités.

29
Q

Approche plurimodale (codages multiples)

A

Les formats de représentation varient selon la nature de l’information et le mode de traitement requis.

30
Q

Représentations analogiques

A

Reproduisent les propriétés structurales de l’objet.
Exemple: Une photo ou un tableau de Venise.

31
Q

Représentations non-analogiques

A

Liens arbitraires, sans correspondance directe avec l’objet réel.
Exemple: Un mot écrit (Venise), une partition musicale, ou un objet virtuel

32
Q

Que se passe t’il lorsque l’on a peur?

A

-Au niveau mental : Pensées anxieuses, sensation de danger, augmentation de la vigilance.
-Au niveau physique (cerveau)) : Activation de l’amygdale, libération d’adrénaline, augmentation de l’activité dans les circuits neuronaux associés à la réponse de la fuite/lutte.

33
Q

L’esprit/cognition et le cerveau sont-ils pareils?

A

Non.
Le cerveau est l’organe physique, tandis que l’esprit (ou cognition) correspond aux fonctions mentales et aux processus abstraits comme la pensée, la mémoire ou les émotions. Ces processus émergent de l’activité cérébrale, mais ils ne sont pas identiques à la matière cérébrale.

34
Q

Le cerveau ressent-il telle ou telle émotion?

A

Partiellement vrai.
Le cerveau ne “ressent” pas d’émotions au sens subjectif. Cependant, il est responsable de générer et de réguler les émotions à travers des structures spécifiques comme le système limbique, en collaboration avec le corps (via les hormones, les nerfs, etc.).

35
Q

La mémoire se situe t’elle dans l’amygdale?

A

Non.
La mémoire n’est pas localisée dans une seule région. L’amygdale joue un rôle crucial dans les souvenirs émotionnels, mais d’autres parties du cerveau comme l’hippocampe, le cortex préfrontal et le cortex cérébral en général sont également impliquées dans différents types de mémoire.

36
Q

Le cerveau permet-il de prendre des décisions?

A

Oui.
Les décisions sont prises grâce aux interactions complexes entre différentes régions cérébrales, notamment le cortex préfrontal, qui gère la planification, l’analyse et le contrôle des impulsions.

37
Q

Qu’est-ce que la survenance ?

A

Dépendance des états mentaux aux états cérébraux : un changement dans le cerveau implique un changement dans l’esprit, mais ce dernier n’est pas réductible au cerveau.

38
Q

Expérience de Jean Piaget (1968)

A

Les enfants vont progressivement apprendre (entre 18 et 24 mois) que les objets existent d’eux même, sans leur influence.
Jouer avec un bébé puis cacher le jouet sans qu’il le voit. Observer s’il va faire des efforts pour le trouver (Conclusion : Représentation mentale) ou s’énerver car il a disparu.

39
Q

Quels sont les 4 composantes d’une représentation ?

A

-Support : Substrat cérébral/mental sur lequel repose la représentation.
-Contenu : Information/propriétés associées à ce qui est représenté.
-Référent : Objet/concept auquel la représentation fait référence.
-Processus : Mécanismes cognitifs permettant de créer, utiliser ou modifier la représentation.

40
Q

La représentation est-elle une réalité mentale ou une réalité cérébrale ?

A

La représentation est à la fois une réalité mentale et cérébrale. Mentalement, elle correspond aux processus subjectifs de pensée, et cérébralement, elle repose sur l’activité neuronale qui en est le support.

41
Q

Représentation propositionnelle

A

Représentation d’une relation spatiale « le livre est sur la table ».
Sujet « livre » ; Prédicat « être sur » (noté P) ; Objet de la relation « table »

42
Q

Représentation d’une relation causale

A

« Si une personne est exposée à un allergène, elle peut développer une relation allergique »
« Être exposé.e à un allergène » (E) « Développer une réaction allergique » (R)