Psychologie cognitive: Mémoire Flashcards
A.Guerrien
Système à Mémoire
Dispositif naturel ou artificiel qui code, stocke et récupère des informations. Ce concept s’applique à la fois aux systèmes biologiques et artificiels.
Encodage
Transformer une information perceptive en une trace mnésique (représentation interne).
Stockage
Conservation des informations dans le temps (secondes, heures, décennies).
Récupération
Réactiver des informations stockées pour répondre à des questions ou effectuer des tâches.
Mémoire à court terme
Capacité limitée, contient environ 7 ± 2 éléments pendant environ 20 secondes sans répétition.
Mémoire à long terme
Capacité illimitée, stocke les informations pendant des périodes prolongées
De quoi est composée la mémoire à long terme?
-Mémoire déclarative : Faits et connaissances.
-Mémoire sémantique : Faits, significations, concepts (par exemple, « un canari est un oiseau »).
-Mémoire épisodique : événements personnels (par exemple, se souvenir d’un anniversaire).
-Mémoire procédurale : Compétences et habitudes (par exemple, faire du vélo).
Amnésie antérograde
Incapacité à créer de nouveaux souvenirs après un incident.
Amnésie rétrograde
Perte des souvenirs avant un incident.
Rappel libre
Récupération d’informations sans indices spécifiques.
Rappel indicé
Récupération d’informations avec des indices (par exemple, “Quelle était la fleur?”).
Test de reconnaissance
Identification d’éléments déjà vus à partir d’une liste, mélangés à de nouveaux.
Autorépétition
Répéter mentalement une information pour la retenir.
Autorépétition de maintien
Répétition simple pour conserver des informations en mémoire à court terme.
Autorépétition d’intégration
Création d’associations pour transférer des informations vers la mémoire à long terme.
Théorie des niveaux de traitement
Plus le traitement est profond (par exemple, se concentrer sur le sens), meilleure est la rétention à long terme.
Effets sériels
Éléments du début (effet de primauté) et de fin (effet de récence) d’une liste sont mieux rappelés que les éléments du milieu.
Mémoire Iconique
Mémoire sensorielle visuelle d’une durée d’environ 500 ms.
Mémoire Echoïque
Mémoire sensorielle auditive d’une durée de 3 à 4 secondes.
Expérience de Sperling
Existence d’une mémoire sensorielle à l’aide d’un tachistoscope pour montrer des stimuli visuels rapides.
Effet de contexte
Rappel meilleur lorsqu’il est testé dans le même environnement où l’apprentissage a eu lieu (étude Godden et Baddeley).
Quelles sont les caractéristiques du stockage mémoire?
-Durée: STM : Environ 20 secondes./ LTM : Illimité (avec défis de récupération).
-Capacité: STM : Limité à 7±2 articles./Durée de vie : illimitée.
-Codage: STM : Phonologique et visuo-spatial./LTM : Sémantique.
Déclin
Souvenirs s’estompant avec le temps.
Interférence
Nouveaux souvenirs pouvant déplacer les anciens dans la mémoire à court terme.
Empan mnésique
Nombre d’éléments (chiffres, mots) qu’une personne peut rappeler dans le bon ordre après présentation. La durée de mémoire moyenne est de 7 ± 2 éléments.
Chunking
Regroupement des éléments individuels en unités plus grandes et significatives pour augmenter la capacité de mémoire (par exemple, se souvenir de “1776” comme un morceau plutôt que comme quatre nombres individuels).
Mémoire de travail
Système cognitif permettant de conserver et de manipuler temporairement des informations.
De quoi est consistée la mémoire de travail?
-Boucle phonologique : Traite les informations verbales et auditives.
-Calepin visuo-spatial : Gère les informations visuelles et spatiales.
-Administrateur central : supervise l’attention et coordonne les sous-systèmes.
Tâche interférente
Introduction d’une tâche secondaire (par exemple, compter à rebours) pour perturber la répétition et tester la persistance des informations dans STM. Cela montre que sans répétition, le rappel diminue considérablement après 20 secondes.
Paradigme de Brown-Peterson
Méthode pour étudier la STM en empêchant les répétitions. Les sujets mémorisent un ensemble de lettres puis effectuent une tâche interférente. Les résultats montrent un oubli rapide si la répétition est bloquée pendant plus de 20 secondes.
Amnésie de fixation
Incapacité à former de nouveaux souvenirs à long terme après un incident, souvent due à des lésions de l’hippocampe, responsable de la consolidation de la mémoire.
Théorie des niveaux de traitement
Théorie suggérant qu’un traitement sémantique plus profond (centré sur le sens) conduit à une meilleure rétention qu’un traitement superficiel (centré sur l’apparence ou le son).
Codage sémantique
Informations codées en fonction de leur signification, ce qui conduit à une meilleure rétention à long terme par rapport au codage au niveau de la surface.
Problème de disponibilité
Informations pouvant ne plus exister en mémoire, souvent en raison d’une dégradation ou d’un dommage.
Problème d’accessibilité
Informations existant mais ne pouvant pas être récupérées, souvent en raison de différences contextuelles ou d’un manque d’indices.
Théorie de l’encodage spécifique
Rappel plus efficace lorsque le contexte lors de la récupération correspond au contexte lors de l’encodage.
Effet de contexte
Mémoire étant meilleure lorsque le contexte physique ou émotionnel lors de la récupération correspond à celui lors de l’encodage. Cela a été démontré par l’expérience sous-marine de Godden et Baddeley, où les plongeurs se souvenaient mieux de listes de mots lorsqu’ils étaient testés dans le même environnement où ils les avaient appris (par exemple, apprentissage et rappel sur terre plutôt que sous l’eau).
Théorie de l’oubli par interférence
Oubli se produisant parce que les nouveaux souvenirs perturbent la récupération des plus anciens.
Quelles sont les deux interférences de la théorie de l’oubli?
-Interférence proactive : les anciens souvenirs interfèrent avec l’apprentissage des nouveaux.
-Interférence rétroactive : Les nouveaux souvenirs perturbent le rappel des anciens.
Mémoire implicite
Implique des processus de mémoire inconscients, tels que les capacités motrices ou les réponses conditionnées (par exemple, faire du vélo).
Mémoire explicite
Implique un rappel conscient, y compris des souvenirs sémantiques et épisodiques.
Effet de récence
Éléments présentés en dernier dans une liste sont mieux rappelés en raison de leur apparence récente.
Effet de primauté
Éléments présentés en premier dans une liste sont bien rappelés en raison du temps supplémentaire de répétition.
Recodage de l’information
Lorsque nous récupérons un souvenir, nous pouvons le modifier ou le reconstruire, entraînant des changements progressifs au fil du temps. Chaque fois qu’une mémoire est récupérée, elle peut être réencodée sous une forme modifiée.
Réseaux sémantiques
Modèles conceptuels dans lesquels les mémoires et les connaissances sont stockées dans des nœuds interconnectés. Lorsqu’un concept est activé (par exemple « pomme »), des concepts associés (par exemple « poire », « fruit ») sont également déclenchés.
Diffusion de l’activation
Lorsqu’un concept est activé, les concepts associés dans le réseau de mémoire sont également plus facilement rappelés.