Problème 9 - Hypoacousie Flashcards
Fréquences conversationnelles ? (4)
0.5, 1, 2 et 4 kHz car sont utiles pour l’apprentissage du langage
Syndrome adénoïdien
- Définition
- Clinique
- Méthode dx (1)
- Hypertrophie ou inflammation des végétations adénoïdes
- Clinique : symptômes associent obstruction nasale, troubles du sommeil et épanchements de l’oreille moyenne avec perte auditive.
- Dx : nasopharyngoscopie au fibroscope flexible.
Clinique typique déviation septale (4)
–> Quand et comment traiter ?
- Obstruction nasales
- Sinusites (pincement infundibulum)
- Hyposmie ou anosmie (obstruction fente olfactive —> perte contact épithélium olfactif et air)
- Epistaxis (sécheresse excessive muqueuses due aux turbulences engendrées par défauts anatomiques)
—> TTT : si symptomatique, septoplastie chirurgicale
Différence entre son pur, son musical et bruit
Son pur : oscillations sinusoïdales
Son musical : fréquence de base et ses harmoniques.
Bruit : sons de plusieurs fréquences, qui ne sont pas spécifiquement les harmoniques les uns des autres.
Audiogramme tonal : méthode (2)
Stimuli tests sont des sons purs sinusoïdaux.
- Conduction aérienne : mesurée avec un casque
- Conduction osseuse : mesurée avec un vibreur que l’on pose sur la mastoïde, permettant ainsi aux vibrations de se transmettre directement de la mastoïde à l’oreille interne.
Quelles fréquences sont atteintes :
- Maladie de Ménière
- Presbyacousie
- Trauma
Atteinte dans les fréquences graves : maladie de Ménière
Atteinte dans les fréquences élevées : presbyacousie
Atteinte spécifique entre 4’000 et 6’000 Hz : traumatismes acoustiques.
Triade en cas d’atteinte oreille interne
hypoacousie, acouphènes, et symptômes vestibulaires
Etiologies acouphènes (5 localisations principales)
- OE : cérumen, CE, exostose
- OM : perforation tympanique, dysfonction tubaire, épanchement rétro-tympanique, otite, processus adhésif, immobilité de la membrane tympanique, tumeurs vasculaires (ex. tumeur glomique).
- OI : traumatisme acoustique (aigu ou chronique), barotraumatisme, surdité brusque, maladie de Menière, contusion labyrinthique, presbyacousie, médicaments ototoxiques.
- Nerf cochléaire : neurinome acoustique
- Centres auditifs supérieurs : méningite, encéphalite, hyper ou hypotonie, pathologie de l’articulation temporo-mandibulaire, anémie, troubles psychologiques, intoxication (ex. héroine).
PEC acouphènes
- PEC psychologique si décompensé : soutient, induire chgmt comportementaux (changer perception subjective de l’acouphène pour diminuer handicap)
- Appareil auditif ou générateur de bruit : appareil engendrant des bruits pour masquer l’acouphène, qui se portent comme une prothèse auditive
Hypoacousies d’origine cochléaire (7 étiologies)
Atteintes héréditaires (1/3 des surdités cochléaires) Traumatismes acoustiques Traumatismes OI Labyrinthite Ototoxicité Presbyacousie Surdité brusque
Formes d’atteintes héréditaires (2)
- Génétiques : dominantes (30%) ou récessives (70%), mitochondrial (rare)
- Phénoménologiques : syndromiques et non syndromiques
- Syndromique (1/3) : dès naissance
- Non syndromiques : naissance ou enfance / adulte
Formes de traumatismes acoustiques (4)
- Traumatismes acoustiques aigus (sur un bruit de type « transient ») : > 140 dB
- Otoscopie N
- Weber latéralisé, Rinne positif ddc
- Audiogramme tonal : déficit perception aux fréquences de 4 kHz environ - Traumatisme otologique par explosion : > 140 dB
- Hypoacousie aigue sur exposition au bruit : exposition brève à un bruit de forte intensité
+ Acouphène
- Réversible - Hypoacousie chronique sur exposition au bruit : irréversible (perte de seuil dans les fréquences aigues est définitive, puis fréquences moyennes)
Types de labyrinthite (3)
- Tympanogène : à travers fenêtre ronde, fenêtre ovale, ou fistule labyrinthique préexistante
- Toxique aigüe : atteinte précédée d’une infection bactérienne aigüe de l’OM —> méningite, surdité haut grade
- Purulente aigüe :atteinte précédée d’une infection bactérienne aigüe de l’OM (rare) —> mêmes risques
- Chronique : OMC, simple ou avec cholestéatome - Méningées : si CPT d’une méningite, labyrinthite svt bilatérale –> ++ pneumocoque
- Hématogène : typique d’infections virales ou bactériennes, comme la rougeole, les oreillons, le cytomégalovirus (CMV), la syphilis, ou la borréliose.
PEC labyrinthite (3)
Drainage cavité OM +/- mastoïdectomie
Corticoïdes haute dose recommandés
ATB
Substances ototoxiques (3)
- Médicaments ototoxiques
- Aminoglycosides : streptomycine, gentamycine, tobramycine, nétilmicine, amikacine
- Diurétiques : furosémide
- Cytostatiques : cisplatine, Cyclophosphamide
- Autres : salicylés, quinines - Substances industrielles ototoxiques
- Métaux lourds : plomb, mercure, arsenic - Supéfiants ototoxiques
- Alcool, héroïne, cocaïne
Clinique presbyacousie
Difficultés de compréhension (conversation dans le bruit)
Acouphènes
Examen clinique N
Audiogramme tonal : hypoacousie de perception symétrique, en péjoration dans les fréquences aiguës.
Traitement presbyacousie
Appareillage auditif
Réhabilitation (améliore capacités de communication)
Surdité brusque : diagnostic ? (3)
- Test de Weber : latéralisé du côté de l’oreille saine.
- Audiogramme tonal : hypoacousie neuro-sensorielle unilatérale.
- Examens complémentaires : permettent d’exclure que l’hypoacousie est la conséquence d’une autre pathologie connue
- Chimie
- Sérologies (Borrelia, syphilis, toxoplasmose, oreillons, zona)
- IRM et potentiels évoqués acoustiques (PEA) : afin d’exclure une tumeur de l’angle ponto-cérébelleux (cave ! Eviter toute charge sonore excessive).
Hypoacousie d’origine rétro-cochléaire (2 étiologies)
- Tumeurs : conduit auditif interne et angle ponto-cérébelleux —> schwannome vestibulaire / neurinome de l’acoustique (tumeur la plus fréquent du conduit auditif interne et de l’angle ponto-cérébelleux), méningiome, carcinome épidermoïde, paragangliome jugulaire, cholestéatome, ou métastase.
- Atteintes inflammatoires et dégénératives du nerf cochléaire / voies auditives centrales : SEP
Clinique hypoacousie rétro-cochléaire (2)
- Otoscopie : dans la norme
- Acoumétrie : surdité neuro-sensorielle
- Weber latéralisé du côté sain
- Rinne positif des deux côtés
Examen clinique hypoacousie rétro-cochléaire (3)
- Audiométrie : audiogramme tonal :
- Surdité de perception
- Atteinte de discrimination typiquement plus élevée par rapport au déficit mis en évidence par l’audiogramme tonal. - Potentiels évoqués auditifs (PEA) : pathologiques
- IRM : indiqué pour déterminer la surdité rétrocochléenne
Mesures de réhabilitations générales (8)
- Traitements médicaux rarement possibles.
- Mesures chirurgicales : ossiculoplastie et stapédotomie.
- Appareillage
- Implant actif de l’oreille moyenne
- Implant cochléaire
- Autres moyens techniques d’aide auditive :
- Outils de communication écrite passant par les écrans (fax, télétexte, SMS).
- Matériel non acoustique tel que le réveille-matin optique ou vibratoire, les alarmes lumineuses.
- Matériel acoustique : amplificateur de téléphone, matériel utilisant les ondes FM, écouteurs pour la télévision, moyens de communication télénumériques comme le téléfax, texte apparaissant sur un écran, ou internet. - Installation sonore inductive dans les lieux publics (églises, salles de conférences, …)
- Apprentissage (audiologiques) :
- Ecoute sélective (entraînement, tactique d’écoute)
- Maniement des appareils auditifs et des autres mesures de réadaptation
- Lecture labiale
Indication appareillage
- Motivation : patient prêt à porter et manier un appareil auditif.
- Etat cognitif adéquat : capable de porter et manier un appareil auditif.
- Hypoacousie à l’audiogramme tonal : perte de plus de 30 dB dans la meilleure oreille, touchant au moins 2 fréquences testées.
- Prise en charge chirurgicale impossible ou ayant un mauvais pronostic.
- Eléments sensoriels de la cochlée doivent assurer de manière suffisante le traitement et transmission des informations sonores.
Critères implant cochléaire (5)
- Existence d’une lumière cochléaire permettant de poser les électrodes.
- Nerf cochléaire partiellement fonctionnel, qui doit être capable de réagir aux stimulations de l’implant.
- Le patient doit pouvoir supporter l’intervention. Il est généralement établi que la pose de l’implant est une procédure standardisée, pauvre en effets secondaires, et relativement sûre.
- Hypoacousie de haut grade à prédominance cochléaire, pour laquelle un appareillage bilatéral s’est avéré insuffisant.
- Etat cognitif, psychosocial, et motivation adéquats pour permettre le bon réglage postopératoire du processeur de traitement vocal et l’apprentissage de l’ouïe « électrique ».