Glandes salivaires (cours et ARC) Flashcards
Conséquences xérostomie (5)
Perte de dents Problèmes de mastication Problèmes de déglutition Problèmes d’élocution Problèmes d’infections
DD douleurs non liées à des tuméfactions douloureuses aux repas (7)
Articulation temporo-mandibulaire Dents Tumeur cavité buccale, oropharynx, hypopharynx Tumeurs glandes salivaires Mycoses, sécheresse buccale, gériatrie Névralgies Post radiothérapie
Types de tumeur cavité buccale, oropharynx, hypopharynx (3)
- Cancer dans la cavité buccale (gl saliv accessoire ou cancer du fumeur)
- Cancer de l’amygdale
- Cancer de l’hypopharynx (douleur irradiant dans la région de l’amygdale ou de l’oreille)
Douleur typique tumeur cavité buccale
Douleur « derrière l’angle de la mandibule »
PEC tumeur cavité buccale (3)
Spécialiste d’emblée :
- Imagerie (US ou CT ou IRM)
- Ponction aiguille fine éventuelle
- Puis chirurgie (toujours !)
Types de tumeur glandes salivaires et fréquence (2)
- Tumeurs bénignes
Parotides 80 %
Sous-maxillaires 20 %
Accessoires < 10 % - Tumeurs malignes
Parotides 20 %
Sous-maxillaires 80 %
Accessoires > 90 %
FdR cystadénolymphome
Tabac
Clinique typique tumeurs glandes salivaires
- Tumeurs bénignes (4)
- Tumeurs malignes (8)
1. Tumeurs bénignes : Pas de douleurs Pas de paralysie faciale Croissance lente Bien délimitées, «jolies»
2. Tumeurs malignes Douleur Paralysie faciale Croissance rapide Mal délimitées, invasives, « moche » Masse fixée 2-13% Trismus 4%, paralysie faciale 12-24%, ADP palpable 6-20%
EC tumeurs salivaires (2)
- Ponction : jusqu’à 30% de FN
- Biopsie : jamais
- Cytoponction : FN 3-17%
- Extemporanée per-opératoire : FN 3-16% - Radiologie : US, CT-Scan, IRM —> pas demandée de routine
Extension exacte
Précision de l’extension extra-glandulaire
Traitement tumeurs salivaires
Chirurgical
- Tumeurs bénignes : adénome pléomorphe, cystadénolymphome (= tumeur de Whartin, tumeur kystique)
- Tumeurs malignes : nombreux types
- Rares exceptions : hémangiome parotidien néonatal, lymphomes, tumeur + cytoponction en faveur d’une tumeur bénigne + patient âgé avec des risques anesthésiques
Traitement adénome pléomorphe
Excision complète : avec une marge de tissu parotidien normal
- Parotidectomie superficielle – lobe superficiel
- Parotidectomie subtotale – lobe profond
Facteur pronostic primordial tumeur salivaire
Type histologique : survie meilleure ca muco-épidermoïdes BD > ca épidermoïdes et adénocarcinomes
Autres facteurs pronostics tumeur salivaire
- Parotide (11)
- Sous-maxillaire (7)
1. Parotide : Age Douleur à la présentation Sexe masculin Taille tumeur (>3cm) Stade T4 K Invasion péri-nerveuse Paralysie faciale Extension au lobe profond Extension en dehors de la glande Marges chirurgicales positives Métastases ganglionnaires cervicales
2. Sous-maxillaire : Extension en dehors de la glande Métastases ganglionnaires cervicales Taille tumeur Stade Invasion péri-nerveuse Marges chirurgicales positives Histologie
Pathologies glandes accessoires (2)
Bénignes : sialométaplasie nécrosante
Malignes : cancers glandes salivaires accessoires
Calculs salivaires
- Clinique
- EC
- TTT
- Spécialiste ?
- Tuméfactions aux repas, compliquées de surinfections
- Ultrasons, CT ou sialo IRM
- AINS, ATB large spectre, Corticoides
- ORL : sialendoscopie, lithotrypsie extracorporelle
Traitement calculs salivaires
- Classique (2)
- Non chirurgicaux (2)
- Classique :
- Sous maxillaire : incision muqueuse (si calcul accessible), sous-maxillectomie
- Parotide : ttt médical, parotidectomie - Non chirurgicaux :
- Lithotrypsie extra-corporelle : vérification calculs résiduels par US avec une limite de 2mm, succès 40% si > 8mm et global de 50%
- Sialendoscopie = endoscopie du canal salivaire (diagnostic et interventionnelle —> notamment en cas de parotidite récidivante)
Risque parotidectomie (1)
Paralysie faciale +/- temporaire ou définitive
Sténoses salivaires
- Cause
- Clinique
- EC
- TTT
- Spécialiste ?
- Indéterminée, maladies inflammatoires (Sjögren, parotidite chronique de l’enfant, post-radio-iode)
- Tuméfactions aux repas, compliquées de surinfections
- Sialo IRM plus précis
- AINS, ATB large spectre, Corticoides
- A l’ORL : sialendoscopie
Sténoses post radio-iode
- Cause
- Clinique
- EC
- TTT
- Spécialiste ?
- Radio-iode excreté par les glandes salivaires : le canal « reçoit la radioactivité »
- Tuméfactions aux repas, compliquées de surinfections
- Sialo IRM plus précis
- AINS, ATB large spectre, Corticoides
- A l’ORL : sialendoscopie pour dilater
DD sialadénites (3)
Virales : oreillons
Bactériennes aiguës
Chroniques (spécifiques) : tuberculose, actinomycose, syphilis
Etiologie oreillons
- Transmission
- Incubation
- Virémie
Paramyxovirus
- Transmission par l’air
- Incubation 2-3 semaines
- Virémie : 2-3 jours
Clinique oreillons
- Prodromes
- Symptômes
- Signes
- Prodromes : céphalées, myalgie, anorexie
- Symptômes : douleur augmentant pendant les repas, trismus
- Signes :
- Glandes gonflées
- Pas d’erythème
- 75% des cas les 2 parotides (souvent l’une après l’autre)
- Peu de fièvre
CPT oreillons (4)
Orchidite (20-30%)
Oophorite (5%) : ne résulte pas en stérilité
Méningite aseptique (10%)
Surdité profonde (0.5-4%) : labyrinthite
Facteurs étiologiques sialadénite aigüe (3 groupes)
- Déshydratation : NNé, gériatrie, post-chirurgie, xérostomie post-radique, médicaments, anorexie/boulimie, sjögren
- Sialolithiases
- Maladies systémiques : diabète, IH, IR, muco, hypoT3/4, dépression
Germes fréquents sialadénite aigüe (3)
- Staphylocoque doré (50-90%)
- Autres aérobes (plus rares)
- Pneumocoque, Streptocoque pyogène, Haemophilus
- Gram - : E. coli, Klebsiella, Pseudomonas - Rôle des anaérobes reconnu récemment (50%)
Clinique sialadénite aigue
- Symptômes
- Examen physique
- Symptômes : rouge et chaud, douloureux
- Début aigu en qq heures à jours
- Douleur : augmentée par les repas
- Tuméfaction diffuse de la glande
- Unilatérale d’une glande dans 90% - Examen physique :
- Glande tuméfiée diffusément, dure
- Douleur à la palpation
- Erythème de l’orifice du canal
- Pus à l’orifice du canal lors de la pression sur la glande
- Rarement zone fluctuante (abcès)
- Recherche de sialolithiase
Diagnostic sialadénite aigue (4)
Clinique Leucocytose avec déviation gauche Culture du pus exprimé dans la bouche PAS DE SIALOGRAPHIE Ultrason
Traitement sialadénite aigue (7)
- Réhydratation
- Anti-inflammatoires +/- analgésiques
- Éventuellement cortisone
- Antibiotiques per os : ampicilline-clavulinate OU clindamycine OU céphalosporines 2ème génération ± métronidazole
- Si pas d’amélioration après 48 h : ATB IV –> céphalo 3G (couvre G-) + couverture anaérobe
- MRSA : vancomycine (homes personnes âgés)
- Drainage abcès ?
DD Pathologies inflammatoires glandes salivaires (9)
- Syndrome de Sjögren
- Sarcoïdose
- Syndrome Melkersson-Rosenthal
- Parotides récidivantes de l’enfant
- Sialadénite post-radique ou post radio-iode
- Kystes
- Mucocèles : kyste lympho-épithélial parotidien, pseudokystes parotidiens de l’affection VIH
- Sialo(adéno)se
- Sialométaplasie nécrosante
Syndrome de Sjögren
- Cause
- Clinique
- EC
- TT
- Spécialiste ?
- Indéterminée
- Sécheresse buccale, occulaire, douleurs articulaires… et parfois tuméfaction aux repas
- Sialo IRM sera le plus précis
- AINS, ATB large spectre, Corticoides
- A l’ORL : sialendoscopie
Types de Sjögren (4)
Forme glandulaire
Forme systémique
Sjögren primaire
Sjögren secondaire
Immunopathologie Sjögren (3)
- Infiltration focale des glandes salivaires par un infiltrat mononucléaire : infiltrats confluents, destruction de la glande
- Ag des cellules épithéliales
- Recrutement de lymphocytes T (75%)
- Activation des lymphocytes B (25%) : polyclonale, oligoclonale, monoclonale (lymphome), hypergammaglobulinémie, complexes Ag-Ac circulants - Ac contre cellules épithéliales salivaires
- Ag Ro (SSA) : ribonucléoprotéide de fonction
- Ag La (SSB) : ribonucléoprotéide
Clinique forme glandulaire Sjögren (2)
- Xérostomie
- Difficultés à mâcher et déglutir
- Caries dentaires, plaque
- Langue dépapillée
- Surinfection orale fungique
- Tuméfaction glandulaire diffuse
- Parotide»_space; sous-maxillaire
- Chronique ou récidivante - Xérophtalmie (keratoconjuctivitis sicca)
- Yeux secs
- Prurit et brûlures oculaires
- Test de Schirmer (<5mm/5min)
- Erosion cornée
Clinique forme systémique Sjögren (7)
- Respiratoire :
- Trachéo-bronchite sèche»_space;> toux
- Atteinte interstitielle pulmonaire - GI :
- Dysphagie
- Estomac : diminution des sécrétions (pepsine, gastrine), Ac cellules pariétales
- Pancréatite subclinique avec hyperamylasémie
- Foie : cirrhose biliaire primitive subclinique - Musculaire : fatigue, malaise, myalgies, arthralgies
- Vasculaire :
- Phénomène de Reynaud (30%)
- Vasculite des petits vaisseaux (30%)»_space;> lésions cutanées - GU : acidose tubulaire (type I), calculs
- Neurologique : mono- ou polyneuropathie
- Otologique : surdité de perception (20-40%)
Clinique Sjögren secondaire (4)
Arthrite rhumatoïde (25%)
LED
Sclérodermie
Cirrhose biliaire primitive
Diagnostic syndrome de Sjögren (3)
- Radiologie (Sialo IRM)
- Biopsie de glandes salivaires accessoires : infiltrat inflammatoire (positive dans 60-70% des cas)
- Ag anti-SSA et anti-SSB : corrélation sévérité
Traitement Sjögren (3)
- Xérostomie : boire fréquemment, sialagogues (pilocarpine), hygiène orale, Fl
- Xérophtalmie : climat humide, peu de vent, éviter la fumée, larmes artificielles
- AINS, corticostéroïdes
Syndrome de Heerfordt = Sarcoïdose de la parotide :
Synonyme : fièvre uvéo-parotidienne
1. Clinique
2. Traitement
- Clinique
- Tuméfaction parotide progressive, peu douloureuse
- Uvéite, rétinite, névrite optique
- Fièvre ondulante
- Possibilité paralysie faciale
- Symptômes GI - Traitement : nihil, stéroïdes, exérèse
DD Sialadénites granulomateuses (10)
Tuberculose Maladie des griffes du chat Actinomycose Syphilis Sarcoïdose Syndrome de Melkersson-Rosenthal Granulomatose de Wegener Réactions à des corps étrangers Obstruction canalaire (sialolithiase, tumeurs) Mycoses
Parotidite récidivante de l’enfant
- Etiologie
- Clinique
- Prise en charge : dx, traitement et spécialiste
- Evolution
- Inconnue
- Tuméfactions brusque, douloureuse, importante, durant de quelques heures a plusieurs jours —> tend à se résoudre à l’adolescence
- Prise en charge :
- Dx : US (pathognomonique)
- Traitement : symptomatique —> AINS, (ATB large spectre), (corticoïdes)
- Spécialiste : sialendoscopie - Evolution : tendance à la résolution à l’adolescence
Clinique sialadénite post-radique
Conséquence quasi-inévitable dès 50 Gy
- Phase aiguë : tuméfaction ± aiguë, douloureuse
- Phase chronique : atrophie glandulaire, xérostomie
Définition mucocèle (1) et ranula (2)
- Kystes rétentionnels contenant une salive épaisse, bordés d’une paroi (épithélium de canal salivaire ± modifié)
- RANULA = mucocèle du plancher buccal
Douleur articulation temporo-mandibulaire
- Etiologie
- Clinique
- Traitement
- Spécialiste
- Bruxisme
- Douleur centrée sur l’ATM
- « Mimant une otite » : irradiation dans la mâchoire et dans la tête
- Douleur à la palpation de l’ATM en serrant les dents - AINS (Ibuprofène 8j)
- Spécialiste : IRM, exercices de rééducation, gouttière mandibulaire (nuit)
Douleurs dentaires
- Etiologies (2)
- Clinique
- EC
- Traitement
- Spécialiste
- Caries / Abcès
- Douleur pouvant irradier dans la joue, dans la mâchoire (comme les glandes salivaires)
- Test au froid ou au chaud ou a la percussion de chaque dent, inspection à la recherche d’une tuméfaction
- AINS (Ibuprofène 8j) - Antibiotiques
- Spécialiste d’emblée ou après traitement si infection évidente : drainage de l’abcès, avulsion dentaire
Mycoses
- Etiologies
- Clinique
- EC
- Traitement
- Antibiotiques, hygiène (trop ou pas assez), déshydratation,
- Douleurs diffuses, irradiantes
- Examen attentif (on ne voit souvent rien !), rougeur, langue plicaturée, géographique, glossite rhomboide médiane. Prélèvement (40% négatifs !)
- Traitement d’épreuve anti-mycotiques (long 2-4 semaines, parfois plusieurs mois)
Névralgies
- Etiologies
- Clinique
- Spécialiste
- Trijumeaux, indéterminées
- Douleurs diffuses, irradiantes
- Au neurologue : traitement antalgique adapté
Douleurs post-radiothérapie
- Etiologie
- Clinique
- Traitement
- Spécialiste
- Radiothérapie externe pour néo ORL
- Douleurs diffuses, irradiantes
- Hydratation, traitement de la mycose très fréquente
- A l’ORL ou aux oncologues pour exclure une récidive : IRM, PET, traitement symptomatique
Rôle salive (7)
- Transport bol alimentaire
- Digestion :α-amylase (parotide ++)
- Protection des muqueuses et des dents
- Défense antimicrobienne :sialomucines (non spécifique), sécrétion d’anticorps (principalement des IgA)
- Excrétion : substances / particules –> endogènes (facteurs de coagulation, antigènes du système ABO, iode,…) et exogènes (avant tout des virus)
- Sensation gustative
- Equilibre hydrique : sensation de soif (salive diminuée)
Diagnostic oreillons
- Sérologie (si doute) : anticorps spécifiques.
- PCR: ARN viral à partir d’un prélèvement pharyngé, salivaire, urinaire ou de liquide céphalo-rachidien.
Quel type de kyste est plus fréquent chez les personnes HIV+ ?
Kyste lympho-épithélial
FdR sialadénite bactérienne (6)
Malnutrition chronique Mauvaise hygiène buccodentaire Nutrition parentérale, induisant une hypostimulation des sécrétions salivaires Tumeurs Diabète Immunosuppression
Risque parotidite récidivante chez l’adulte
Risque de fibrose du parenchyme salivaire —> baisse considérable de la production de salive et une sécheresse buccale.
Traitement parotidite récidivante
- Poussée aigüe
- Enfant
- Adulte
- Poussées aiguës : conservateur comme les parotidites bactériennes aiguës.
- Enfant :
- Conservateur
- Chirurgie : en cas de complications (abcès, fistule). - Adultes : parotidectomie en cas d’évolution défavorable.
Qu’est ce que la tumeur de Küttner ?
Suite à une obstruction du canal de Wharton (par une sialolithiase, ou plus rarement une tumeur), stase salivaire peut s’installer et engendrer des infections récidivantes du parenchyme glandulaire —> stades avancés = inflammation chronique et sclérosante de la glande avec destruction des acini.
- Douleurs post-prandiale
- Tuméfaction indurée, constante et peu douloureuse de la glande, difficile à différencier d’une néoplasie à la palpation.
PEC tumeur de Küttner
- Eventuel calcul : sialendoscopie ou par incision du canal de Wharton, ou par un une sousmaxillectomie, qui représente le traitement de choix.
- Extirpation complète de la glande avec analyse histopathologique : thérapeutique et diagnostique.
Traitement sialadénite post-radique
- Administration de solutions salivaires de substitution
- Apport liquidien suffisant et régulier
- Stimulation de la production de salive au moyen de parasympaticomimétiques
Critères diagnostics Sjögren
2/3 au moins :
- Kératoconjonctivite sèche
- Xérostomie
- Symptômes rhumatologiques.
Clinique sialadénose
Tuméfaction récurrente ou chronique, indolore, indépendante des apports alimentaires.
Symptômes peuvent parfois survenir au décours d’une xérostomie.
Citez 3 types de sialadénose
- Sialadénose endocrines : diabète sucré, tb ovarien ou endocrinien physiologique (grossesse, allaitement, menstruations), trouble hypophysaire (acromégalie, diabète insipide, maladie de Cushing, etc.) ou par fonction insuffisante des glandes salivaires.
- Sialadénose dystrophique :au décours d’un alcoolisme chronique, d’un déficit protéique, d’une carence nutritionnelle (anorexie), d’un trouble boulimique ou d’une hypovotaminose.
- Sialadénose médicamenteuse :antidépresseurs, antihypertenseurs.