Problème 1 - Influenza Flashcards

1
Q

À quoi ressemble le virus de l’influenza ?

A
  • Famille des orthomyxoviridae.
  • Virus ARN enveloppé.
  • génome d’ARN sens négatif (8 segments distincts) : chacun des segments hélicaux de nucléocapside contient un ARN sens négatif associé avec une nucloéprotéine et une transcriptase.
  • protéines membranaires : M1 permet assemblage, M2 forme le canal à proton dans membrane nécessaire au déshabillage du virus (cible de l’amantadine et du rimantadine)
  • enveloppe lipidique d’où projettent des glycoprotéines de surface : développement d’anticorps contre HA et NA est critique à l’immunité.
    > Hémagglutinine (HA) permet liaison du virus à la surface épithéliale. Promeut fusion de l’enveloppe dans la membrane cellulaire à pH acide. Entraîne réaction immunitaire humorale (anticorps). 16 sous-types, mais seulement H1, H2 et H3 causent épidémies.
    > Neuraminidase (NA) : permet libération du virus par cellules infectées en dégradant récepteur. 9 sous-types, seulement N1 et N2 causent épidémies. Cible de oseltamivir (Tamiflu) et zanamivir (relenza).
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2
Q

Quels sont les types d’influenza ?

A

Influenza A :

  • Cause épidémies et pandémies.
  • Divisées en sous-types selon glycoprotéines H et N
  • Capacité de faire shift et drift antigénique.

Influenza B :

  • Cause épidémies
  • Seulement drift antigénique
  • Moins virulent que A
  • Résistant à tous les adamantanes

Influenza C :
- Cause mineure d’infection chez l’adulte, entraîne symptômes grippaux.

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3
Q

Quel est l’avantage pour l’influenza d’avoir une grande capacité de variation antigénique (instabilité génomique) ?

A

C’est ce qui explique pourquoi les épidémies de grippe reviennent à chaque 1-3 ans. Les changements antigéniques diminuent la probabilité que l’hôte ait immunité efficace contre le virus et la diversité de l’ARN du virus rend le développement de vaccins complexe et oblige la vaccination annuelle selon les données épidémiologiques.

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4
Q

Qu’est-ce qu’un shift antigénique ?

A

Changement majeur ou cassure antigénique.

  • Recombinaison de 2 souches virales : 2 souches infectent un hôte et échangent des gènes durant la réplication, souvent a/n de réservoirs animaux comme cochon, donc échanges avec souches aviaires.
  • Donne naissance à souche différente : absence d’immunité dans la population.
  • Impliqué dans l’apparition de pandémies.
  • Survient seulement dans influenza A.
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5
Q

Qu’est-ce que le drift antigénique ?

A

Dérive antigénique mineure.

  • Mutations ponctuelles du génome du virus.
  • Entraîne changement de la structure des glycoprotéines HA et NA.
  • Produit des souches contre lesquelles les humains ont une immunité variable : diminue reconnaissance et liaison des Ag. On a une certaine immunité croisée (protéines se ressemblent).
  • Impliqué dans épidémies de grippe saisonnière car les antigènes modifiés sont moins bien reconnus par l’immunité.
  • Survient dans influenza A et B.
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6
Q

Comment est-ce que l’influenza se transmet ?

A
  • Faible humidité et T°C froide stabilisent le virus (donc hiver avec proximité = augmente transmission du virus)
  • Aérosols des sécrétions respiratoires (gouttelettes) : générées par la toux, l’éternuement, la parole.
  • Par contacts des mains et parfois même fomites.
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7
Q

Quelle est l’épidémiologie de l’influenza ?

A
  • Affecte surtout jeunes enfants et personnes âgées (hommes > femmes)
  • Contagion précède les symptômes (1 jour avant) et dure 5-6 jours (+ long enfants)
  • Morbidité / mortalité plus élevée chez vieillards, immunodéprimés, maladies chroniques.
  • 90% de la mortalité est chez > 65 ans
  • Épidémies aux 2-3 ans surtout dans les mois d’hiver (janvier, février, mars)
  • Facteurs de risque : immunosuppression, fréquentation de lieux publics durant période d’épidémies, voyager en train ou en avion.
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8
Q

Comment l’influenza infecte-t-il l’épithélium respiratoire ?

A
  • Entraîne inflammation aigue et nécrose cellulaire.
  • réponse inflammatoire de la membrane muqueuse (monocytes, lymphocytes, neutrophiles)
  • oedème sous-muqueux
  • Virus cible d’abord les cellules ciliées, les cellules sécrétant du mucus et autres cellules épithéliales = destruction du mécanisme de défense primaire.
  • NA facilite le développement de l’infection en clivant les résidus de mucus = permet accès au tissu.
  • Réplication rapide dans cellules épithéliales et se propage dans épithélium respiratoire.
  • Si atteinte VRI : desquamation sévère de l’épithélium bronchique et alvéolaire jusqu’à possiblement membrane basale.
  • Influenza promeut adhésion de bactéries aux cellules épithéliales (surinfection bactérienne)
  • Formation d’anticorps contre des épitopes spécifiques aux HA et NA (protection diminuée si shift ou drift)
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9
Q

L’inflammation entraîne l’induction de plusieurs cytokines. Quels sont les avantages et désavantages ?

A
  • IFN et autres contrôlent le virus.

- Entraîne systèmes systémiques proéminents.

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10
Q

Comment se produit la réplication virale ?

A
  1. Liaison HA avec acide sialique.
  2. Internalisation dans une vésicule enveloppée et transférés à endosome.
  3. Acidification de l’endosome = change forme du HA et expose région hydrophobe profusionnante de la protéine.
  4. Fusion des protéines de l’enveloppe virale avec membrane de l’endosome.
  5. M2 forme canal permettant acidification de l’enveloppe, ce qui permet de briser les liens entre la protéine M1 et NP.
  6. Permet de briser enveloppe du nucléocapside et de le relâcher dans le cytoplasme.
  7. Transcription de ARN viral dans le nucléus en ARNm
  8. Synthèse de protéines par les ribosomes
  9. ARN du génome viral est répliqué dans le nucléus
  10. Formation de nucléocapside
  11. Budding à la surface apicale (surface de la voie respiratoire)
  12. Relâchement du virus environ 8h après infection
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11
Q

Quelles ont été les grandes pandémies de grippe ?

A

Grippe espagnole de 1918 :

  • Virus H1N1
  • Transmission oiseau à humain du virus H1N1 pour la première fois.

Grippe asiatique de 1957 :

  • Virus H2N2
  • Réassortiment d’un virus aviaire H2N2 et d’un virus humain H1N1
  • Contient 5 segments ARN de 1918

Grippe de Hong Kong de 1968 :

  • Virus H3N2
  • Réassortiment d’un virus aviaire H3 et d’un virus humain H2N2
  • Contient 5 segments ARN de 1918

Pandémie de H1N1 de 2009 :

  • Triple réassortiment
  • Personnes âgées moins touchées car elles auraient déjà été immunisées
  • Touche surtout jeunes et femmes enceintes
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12
Q

Quelles sont les manifestations typiques de l’influenza ?

A
  • Période d’incubation 1-4 jours
  • Prodrome bref de malaise et céphalées durant quelques heures
  • Début abrupt de symptômes systémiques : fièvre (assez haute, entre 38 et 41°C et dure 3-8 jours), frissons, malaise, myalgies, faiblesse et fatigue, perte d’appétit.
  • Symptômes respiratoires : toux sèche non productive (persiste après fin de fièvre), pharyngite (douleur à la gorge)
  • Adénopathies cervicales légères
  • Normalement guérison en 7-10 jours
  • Récupération peut être prolongée (3 semaines et +) avec fatigue et toux persistante.
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13
Q

Quelles sont les différences entre la grippe et le rhume ?

A

Rhume :

  • Étiologie : rhinovirus, coronavirus
  • Fièvre : rare ou faible.
  • Maux de tête : rares ou faibles.
  • Douleurs généralisées : rares ou faibles.
  • Fatigue et faiblesse : faible.
  • Écoulement nasal : courant.
  • Éternuement : courant.
  • Congestion : courant.
  • Maux de gorge : courant.
  • Toux : courant.
  • Complications : sinusite, otite.

Grippe (influenza) :

  • Étiologie : virus ARN influenza
  • Fièvre : forte (apparition soudaine et dure 3-4 jours)
  • Maux de tête : importants.
  • Douleurs généralisées : importantes.
  • Fatigue et faiblesse : extrême, peut durer jusqu’à 1 mois.
  • Écoulement nasal : parfois.
  • Éternuement : parfois.
  • Congestion : parfois.
  • Maux de gorge : courant.
  • Toux : courant.
  • Complications : bronchite, pneumonie, peut mettre la vie en danger.
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14
Q

Quelles sont les présentations atypiques de l’influenza ?

A
  • Symptômes respiratoires légers ressemblant au rhume.
  • Grippe aviaire se présente généralement de manière atypique : fièvre, toux, insuffisance respiratoire, diarrhée.
  • Enfant : sx GI (douleur abdo, vomissements), croup, bronchiolite, otite moyenne, convulsions fébriles (rare), myosite (inflammation du muscle).
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15
Q

Quels sont les groupes à risque de complication de la grippe ?

A
  • > 65 ans
  • Immunodéprimés
  • Résidents d’établissement de longue durée (peu importe l’âge)
  • Femmes enceintes ou postpartum (2 semaines post-accouchement)
  • Personnes avec maladies chroniques :
  • pulmonaire (asthme, MPOC, fibrose kystique)
  • maladie cardiaque
  • maladie métabolique (incluant diabète)
  • maladie rénale
  • hémoglobinopathies
  • cancer
  • toute condition pouvant compromettre la clairance des sécrétions respiratoires
  • Enfants traités de façon chronique avec de l’aspirine
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16
Q

Quelles sont les complications virales primaires de la grippe ?

A

Pneumonie virale, otite moyenne, laryngite, sinusite, exacerbation maladie pulmonaire.

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17
Q

Quelles sont les complications bactériennes de la grippe ?

A

Pneumonie bactérienne, otite moyenne, sinusite.

18
Q

Quelles sont les autres complications, plus rares, de la grippe ?

A

Myosite (peut entraîner rhabdomyolyse, douleurs extrêmes), myocardite, syndrome de Guillain-Barré (paralysie flasque ascendante, paresthésies), encéphalite (post influenza 2-3 sem après guérison), syndrome de Reye (chez enfants traités avec aspirine)

19
Q

Qu’est-ce que la pneumonie virale (complication de la grippe) ?

A
  • Progression rapide à l’insuffisance respiratoire (dyspnée et hypoxie avec cyanose)
  • Radiologie pulmonaire montre infiltrat interstitiel diffus bilatéral (présentation radiologique comme ARDS)
  • Peut progresser à ARDS fatal et hémorragie pulmonaire
  • Mortalité élevée
20
Q

Dans les complications de la grippe, qu’est-ce que la surinfection bactérienne ?

A
  • À cause du dommage à l’épithélium trachéobronchique qui promeut l’adhésion bactérienne et la perte des mécanismes de défense, les patients sont susceptibles à une surinfection bactérienne : pneumonie, otite, sinusite.
  • Pneumonie bactérienne :
  • strep. pneumoniae (cause #1 de pneumonie post-grippe)
  • staph. aureus (la plupart des pneumonies à s. aureus sont post-grippe)
  • haemophilus influenzae
    Vont avoir rechute après amélioration : réapparition de la fièvre, signes et sx de pneumonies bactériennes (toux, production de sputum purulent, signes physiques et radiologiques de consolidation)
21
Q

Dans les complications de la grippe, qu’est-ce que le syndrome de Reye ?

A
  • Complication sérieuse chez enfants traités avec aspirine.
  • Plus fréquent dans influenza B
  • Entraîne infiltration lipidique du foie avec altération de l’état de conscience (delirium, léthargie, coma)
  • Encéphalite aiguë + dysfonction hépatique
  • Mortalité jusqu’à 40%
22
Q

Dans les complications de la grippe, quelles exacerbations de maladie pulmonaire existante pouvons-nous trouver ?

A
  • Exacerbation de l’asthme

- Exacerbation de MPOC

23
Q

Quand devons-nous investiguer la grippe ?

A

Durant la saison épidémique, le diagnostic est surtout clinique.

On fait une investigation pour…

  • Patients immunodéprimés ou à risque
  • Patients hospitalisés
  • Patients en contact avec personnes à risque (prophylaxie)
  • En dehors des périodes d’épidémies chez patient chez qui on suspecte influenza
24
Q

Qu’est-ce que l’ELISA ?

A

Définition :

  • Test d’immunofluorescence qui permet de détecter rapidement antigènes de l’influenza :
  • anticorps marqué d’une enzyme et dirigé contre antigènes du virus
  • détection de la liaison anticorps-antigène
  • On utilise échantillon du nasopharynx (aspiration nasopharyngée), car c’est le lieu de prédilection pour la réplication.
25
Q

Quelles sont les avantages et les désavantages de l’ELISA ?

A

Avantages : rapide (30 min), accessible, spécifique (> 95%)

Désavantages :

  • Sensibilité variable qui dépend de la prévalence d’influenza dans la communauté.
  • faux positifs lorsque la prévalence est basse
  • faux négatifs lorsque la prévalence est haute
  • moins sensible que PCR
26
Q

Qu’est-ce que le RT-PCR ?

A
  • On le fait sur aspiration nasopharyngée.
  • Reverse-transcriptase polymerase chain reaction.
  • Permet de détecter l’expression d’ARN par la création d’ADN complémentaire puis par amplification de cette séquence (sonde qui cible une partie de composante génétique liée à influenza et amplifie pour pouvoir la détecter)
  • Utilisation de différents « primers » est utile pour différencier type A ou B et pour identifier sous-types
27
Q

Quels sont les avantages du RT-PCR ?

A
  • Plus sensible qu’ELISA
  • Plus rapide que la culture
  • En général : permet d’identifier des pathogènes difficiles à faire pousser
28
Q

Qu’est-ce que la culture virale de spécimens respiratoires ?

A
  • Peu utilisées pour le diagnostic car long (prend plusieurs jours)
  • Méthode la plus spécifique
  • Utilisées pour suivi épidémiologique
  • Permet d’identifier résistance à antiviraux
  • Avec rein de singe ou cellules de rein Madid-Darby canine
29
Q

Qu’est-ce que la sérologie ?

A
  • Nécessite comparaison des anticorps sériques au moment de la maladie aigue et 10-14 jours plus tard : on recherche montée (> 4x) des anticorps montrant réaction immunitaire.
  • Pas utilisé en clinique.
  • Seulement utile en rétrospective.
30
Q

Comment traite-t-on la grippe ? (traitement symptomatique)

A
  • Préféré sauf si infection sévère ou haut risque de complications.
  • Acétaminophène ou AINS : soulage céphalées, myalgies, fièvre.
  • Éviter salicylates (aspirine) chez enfants, car peut causer syndrome de Reye.
  • Repos et hydratation.
  • Hygiène et retrait du travail pour éviter de transmettre le virus.
31
Q

Antiviraux : Que sont les inhibiteurs de la neuraminidase (NA) ?

A
  • Inhibe action de la glycoprotéine de surface neuraminidase : bloque libération des virions des cellules infectées.
  • Principales molécules :
  • oseltamivir (tamiflu) : oral. Effets secondaires : nausées/vomissements et chez enfants : attaques de panique, délirium, convulsions, dépression, perte de conscience, suicide.
  • zanamivir (relenza) : par inhalation. Peut entraîner bronchospasme chez asthmatique (donc pas recommandé chez asthme ou MPOC)
  • Diminue durée (de 1-2 jours) et sévérité des symptômes. Plus efficace si donné < 48h après le début de l’infection.
  • Traitement de 5 jours.
  • Efficace pour traitement et prophylaxie d’influenza A et B
32
Q

Antiviraux : qu’est-ce que l’adamantanes (amantadine) ?

A
  • Bloque décapsidation du virus dans la cellule hôte (nécessaire pour réplication) via inhibition de protéine M2.
  • Deux principales molécules : amantidine, rimantadine.
  • Seulement efficace contre influenza A
  • Pas utilisés, car taux de résistance élevée et plus d’effets secondaires. Utile si souche résistant aux inhibiteurs de neuraminidase.
33
Q

Quelles sont les indications de traiter avec des antiviraux ?

A
  • Patients très âgés, très malades ou risque de complications si présentation en moins de 48h
  • Patients nécessitant hospitalisation
  • Patients immunodéprimés
  • On ne traite pas les jeunes en bonne santé
34
Q

Quelles sont les mesures générales de prévention contre la grippe ?

A
  • Lavage des mains
  • Mesures d’isolement gouttelettes (masque) et gants
  • Exclusion des travailleurs de la santé présentant fièvre et symptômes respiratoires pour au moins 24h si possible.
35
Q

Quelles sont les recommandations de chimioprophylaxie ?

A

Invididus à haut risque de complications ou femmes enceintes se présentant moins de 48h après avoir été en contact avec personne infectée et soit :

  • n’ayant pas été vaccinés
  • ayant été vaccinés dans les 2 dernières semaines
  • à risque de ne pas avoir bien répondu à vaccination (immunodéprimés)
36
Q

Quelles sont les modalités d’administration de la chimioprophylaxie ?

A
  • Vaccination devrait être administrée en même temps sauf si contre-indication forte
  • Traitement de 7 jours (jusqu’à 2 semaines dans les institutions de soins)
37
Q

Quelles sont les indications de vaccination antigrippale ?

A
  • Tous les individus de > 6 mois
  • Particulièrement indiqué et gratuit chez groupes à risque :
  • > 60 ans
  • enfants 6-23 mois
  • maladies cardiaques ou pulmonaires chroniques
  • états chroniques autres (diabète, obésité morbide, maladie hépatique, maladie rénale, hémoglobinopathies, asplénie, cancer)
  • immunodéprimés
  • conditions médicales entraînant une diminution de l’évacuation des sécrétions respiratoires ou des risques d’aspiration (trouble cognitif, épilepsie…)
  • enfants < 18 ans traités par aspirine de manière chronique
  • résidents de centres d’accueil / établissement de soins de longue durée
  • femmes enceintes (> 13 semaines)
  • Personnes susceptibles de transmettre la grippe à des personnes à risque : travailleurs de la santé, contact domiciliaires des groupes à risque de complication.
  • Personnes à risque d’exposition dans des contextes particuliers : travailleurs de la santé, travailleurs qui risquent d’être en contact avec de la volaille.
38
Q

Quelles sont les contre-indications de la vaccination antigrippale ?

A
  • Anaphylaxie suivant administration d’une dose antérieure du même vaccin ou d’un autre produit ayant un composant identique.
  • Précaution (mais pas contre-indication absolue) si :
  • allergie sévère aux oeufs
  • antécédents de syndrome oculo-respiratoire avec vaccination
  • antécédents de Guillain-Barré après vaccination
39
Q

Quels sont les types de vaccins antigrippaux ?

A
  • Vaccin trivalent inactivé : administration intramusculaire. Contient influenza A H1N1, A H3N2 et influenza B.
  • Vaccin vivant atténuant intranasal :
  • contre-indiqué chez : maladie chronique ou immunosuppression, < 2 ans ou > 49 ans, femmes enceintes, allergies aux oeufs, professionnels de la santé travaillant avec immunodéprimés.
40
Q

Quelle est l’efficacité des vaccins antigrippaux ?

A
  • Protection 50-80%
  • Dépend de l’âge et du statut immun du patient
  • Varie selon match entre souches contenues dans le vaccin et souches circulantes
41
Q

Quels sont les effets secondaires des vaccins ?

A
  • Réactions locales : douleur au site d’injection (50%), érythème et oedème au site d’injection (10-40%), ecchymose ou prurit au site d’injection (1-9%)
  • Symptômes systémiques (1-49%) : fièvre, frissons, myalgies, céphalées, fatigue.
  • Syndrome de Guillain-Barré : risque de 1 sur 1 million de doses dans les 6 semaines suivant administration du vaccin.
  • Syndrome oculorespiratoire (SOR) : apparition de rougeur oculaire, symptômes respiratoires (toux, respiration sifflante, oppression thoracique, dyspnée) ou oedème facial 24h suivant vaccin.
  • Anaphylaxie
42
Q

Quel est le moment d’administration du vaccin antigrippal ?

A
  • Automne
  • Vaccination annuelle pour maintenir immunité contre souches changeantes d’influenza : souches sélectionnées chaque années selon principales souches circulantes mondialement l’année d’avant et les prévisions épidémiologiques