Maladies résultant d'ambiance et attitude de travail Flashcards

1
Q

les vibrations , tableau et réparation !?

A

Tableau N° 68 : Affections professionnelles provoquées par les vibrations et chocs transmis par certaines machines outils, outils et objets.
Affections ostéo-articulaires confirmées par des examens radiologiques :
- arthrose hyperostosante du coude 5ans
- ostéonécrose du semi-lunaire (maladie de Kienböck) ;
- ostéonécrose du scaphoïde carpien (maladie de Kölher). 1an
• Troubles angioneurotiques de la main, prédominant à l’index et au médius, pouvant s’accompagner de crampes de la main et de troubles prolongés de la sensibilité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

autres tableaux du RG en France réparant les vibration !?

A

T n° 97 Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de basses et moyennes fréquences transmises au corps entier

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

le port de charges lourdes est réparés selon le tableau n° … du RG !?

A

Tx n° 98 Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Classification des vibrations !?

A

Les vibrations sont en général classées en fonction de la fréquence. Cette fréquence correspond à celle d’une partie du corps humain, à partir de laquelle une résonance peut se produire.

  • Vibrations de très basse fréquence, < 2 hertz, résonance au niveau du vestibule ;
  • Vibrations de basse fréquence soit entre 2 et 20 hertz, résonance au niveau du rachis ;
  • Vibrations de haute fréquence de 20 – 40 hertz, résonance au niveau du membre supérieur.
  • Vibrations de haute fréquence de 40 à 300 hertz, résonance au niveau vasculaire.
  • Vibrations de haute fréquence de > 300 hertz, résonance au niveau neuromusculaire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

PROFESSIONS EXPOSEES aux vibrations !?

A

Les professions exposant les travailleurs aux vibrations sont données en fonction de la classification des vibrations en fonction de leurs fréquences :

  • Vibrations de très basses fréquence, < 2 hertz sont retrouvées dans les professions de transport aérien (conducteurs d’hélicoptère) et navales (marins).
  • Vibrations de basses fréquences soit entre 2 et 20 hertz : conducteurs d’engins mobiles de chantiers (Clark, grue…) et les utilisateurs de machine vibrante de fréquence comprise entre 20-40 hertz (ex meule).
  • Vibrations de hautes fréquences, soit > 20 hertz :
  • L’utilisation d’outils de fréquence comprise entre 20 et 40 hertz : les travailleurs du bâtiment et travaux publics, les tailleurs de haie électrique…).
  • L’utilisation d’outils de fréquence comprise entre 40 et 300 hertz : les mineurs, les utilisateurs des scies à main (les forestiers…).
  • L’utilisation d’outils de fréquence > 300 hertz : les sidérurgistes, les métallurgistes utilisant les polisseuses, les ébarbeuses….
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

les critères diagnostic des pathologies secondaires aux vibrations !?

A

Le diagnostic repose sur

  • Le tableau clinique,
  • La notion d’exposition (se rappeler de la liste limitative du tableau 68)
  • Les examens radiographiques (rachis, poignet coude…)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Lombalgies facteurs de risques !?

A
  • Les contraintes physiques lourdes au travail : pencher, pivoter, soulever, pousser, ou tirer fréquemment, -
  • Le travail répétitif,
  • Le maintien de postures,
  • Les facteurs de risque psychologiques incluant le stress, la détresse, l’anxiété, la dépression, les troubles cognitifs, les « comportements douloureux », l’insatisfaction
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Prévention des vibrations !?

A

-1-médicale :
 Information et éducation des travailleurs exposés au risque.
 Ecarter les sujets présentant des pathologies qui peuvent être aggravées par l’exposition aux vibrations
 Dépistage précoce des lésions.
-2- technique :
 diminution du temps d’exposition
 Vibrations liées aux engins :
- aménagement des voies de circulation, nivellement des pistes
- conception des engins : suspensions, amortisseurs
- ergonomie du poste de conduite : conception de l’assise, suspension du siège à faible fréquence de résonnance.

 Vibrations moyenne et haute fréquence :

  • ergonomie de conception des outils : amélioration de la prise en main, atténuation des vibrations par dispositifs de filtrage
  • Port de gants anti vibration ;
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

L’effet des Vibrations transmises à l’ensemble du corps dépend de certains facteurs , cite les !?

A

dépend de la posture, mais aussi de la morphologie corporelle, de l’activité exercée et des vêtements portés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

selon la norme ISO 2631, NF E 90-401, la sensation d’inconfort lors de l’exposition à des vibration commence à partir de …,!?

A

La valeur au-dessus de laquelle une sensation d’inconfort apparaît systématiquement est d’environ 1,4 m.s−2 (norme ISO 2631, NF E 90-401).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

que donnent les vibrations de très basses fréquences (< 2 Hz)

A

mal de transport

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Effets des vibrations de basses fréquences !?

A
(2–60 Hz) ont leurs effets sur 
- l’appareil ostéocartilagineux, 
- le système neuromusculaire et 
- le système cardiovasculaire. 
Elles peuvent provoquer
-  troubles de vision, 
- des troubles respiratoires, 
- des troubles digestifs 
-  une inhibition du contrôle postural.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

quelles sont les fréquences vibratiles néfastes !?

A

Les fréquences particulièrement néfastes sont comprises entre 25 et 250 Hz. Les effets dépendent de l’intensité et de la durée de l’exposition.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Valeur limite de vibration selon la norme

A

La normeLa norme ISO 5349 (NF E 90-402) indique comme valeur
à ne pas dépasser le chiffre de 2,8 m.s−2, accélération ne pouvant
entraîner de troubles pour 90 % de la population exposée. indique comme valeur à ne pas dépasser le chiffre de 2,8 m.s−2, accélération ne pouvant entraîner de troubles pour 90 % de la population exposée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

en matière de vibration corps entier, Valeur d’action en entreprise !?

A

Code du travail fixent 2 valeurs seuils d’exposition journalière (pour 8 heures de travail quotidiennes) :

Une valeur d’exposition journalière déclenchant l’action, dite valeur d’action : 0,5 m/s². Si cette valeur est dépassée, des mesures techniques et organisationnelles doivent être prises afin de réduire au minimum l’exposition.
Une valeur limite d’exposition journalière : 1,15 m/s². Cette valeur ne doit jamais être dépassée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

La grandeur utilisée pour évaluer les niveaux de vibration perçus par le corps !?

A

C’est l’accélération efficace a ; elle s’exprime en mètre par seconde au carré : m/s2.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Méthodes de mesure. Appareillage Vibration !?

A

vibromètre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Principes de prévention des risques liés aux vibration !?

A

La prévention des risques liés à l’exposition aux vibrations doit s’inscrire dans le cadre d’une démarche continue d’information et de formation des travailleurs sur les risques encourus, et aussi d’organisation du travail visant, en priorité, la limitation, la suppression des expositions et l’aménagement ergonomique des postes de travail.
Les moyens de réduire les vibrations à la source, ou au cours de leur propagation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Réduction des vibrations à la source !?

A
  1. Pour les machines portées à la main:
    - le choix lors de l’achat de machines les moins vibrantes (cahiers des charges):
    - choisir des machines adaptées aux travaux à effectuer - limiter les efforts de préhension
  2. Pour les engins mobiles:
    - la qualité, la régularité des surfaces de roulage,
    - la limitation de vitesse.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Réduction des vibrations lors de leur propagation !?

A
  • machines portées à la main : dispositifs amortisseurs anti-vibratiles
  • engins mobiles, reduire la transmission à plusieurs niveaux, par:
    • pneumatiques adaptés (dont certains chariots automoteurs sont dépourvus pour des questions de stabilité);
    • la suspension du châssis du véhicule par rapport aux roues ;
    • la suspension de la cabine de conduite par rapport au châssis ;
    • l’utilisation de sièges suspendus.
    Afin de jouer leur rôle d’amortisseurs et aussi d’être confortables, les sièges suspendus doivent permettre des réglages, notamment celui du poids du conducteur pour que, en position statique, le siège soit à mi-amplitude de la suspension.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quels sont les principaux facteurs de risque biomécaniques des lombalgies !?

A
  • Rythmes rapides de travail,
  • Mouvements répétitifs,
  • Temps de récupération insuffisants ,
  • Les levers de charge,
  • L’exposition du corps entier aux vibrations et
  • Les mouvements de flexion/extension du tronc,
  • Les postures contraignantes soutenues
  • Les contraintes psychiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

définition clinique de la lombalgie !?

A

la lombalgie est définie par une douleur lombaire chronique persistante avec raideur ,Il s’agit
de lésions disco-radiculaires de L2 à S1, réalisant des tableaux de cruralgie ou de sciatique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

les déterminants des vibration selon Temeson 2007 pour les chauffeurs !?

A
Le sol 
la vitesse 
le style de conduite 
Type et degré de gonflement des pneus
Suspension de la cabine, et du siège
Ajustement du siège
Mauvaises conditions du châssis 
Charge de véhicule trop lourdes 
Durée d’exposition
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Secteurs d’activité susceptibles d’exposer le travailleur aux rayonnements ionisants !?

A

Médical
-Radiodiagnostic
- Radiothérapie
- Médecine nucléaire
- Techniques interventionnelles sous rayons X (cardiologie, etc.)
Industrie nucléaire
- Extraction, fabrication, utilisation, retraitement du combustible
- Stockage, traitement des déchets
- Soudure Vérification de la qualité des soudures
- Industries diverses Détection de masses métalliques
Chimie sous rayonnement
- Stérilisation par irradiation
Laboratoires de recherche et d’analyse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Trois principes généraux président à la radioprotection !?

A

1) Justification de l’utilisation des rayonnements ionisants (balance bénéfices attendus/risques correspondants) ;
2) Optimisation de la dose ALARA (as low as reasonably achievable) ;
3) limitation des doses individuelles par le respect des valeurs réglementaires dans le but d’exclure les effets déterministes et de diminuer le risque d’effets stochastiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Moyens de protection collective en radioprotection !?

A

1) confinement des matières radioactifs
2) la limitation de la durée d’exposition,
3) éloignement ou le travail le plus à distance possible de la source d’émission,
4) l’utilisation d’écrans de protection appropriés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Limites normative en matière d’exposition au RI !?
Décret présidentiel n° 05-117 11 avril 2005, relatif aux Mesures de protection contre les rayonnements ionisants
CHAPITRE III : EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES
Article 18 : L’exposition professionnelle de tout travailleur doit être maîtrisée de sorte que les limites ci-après ne soient pas dépassées :

A

Dose efficace < 20 mSr/an en moyenne pendant 5 ans sans dépasser 50 mSv /an
Dose équivalente au cristallin de 150 millisivert en un an Dose équivalente aux extrémités (mains et pieds) ou à la peau de 500 millisivert

Pour les apprentis et pour les étudiants (de 16 à 18 ans):

  • Dose efficace de 6 millisivert en une seule année
  • Dose équivalente au cristallin de 50 millisivert en un an - Dose équivalente aux extrémités (mains et pieds) ou à la peau de 150 millisivert
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

les différents valeurs d’évaluations de la radio-exposition (Dose ) !?

A

Dose absorbée: Gy
quantité d’Energie cédée à la matière

Dose Equivalente: Sv (gray×fq) 1sv = 100rem).
Dose absorbée par le tissu suivant le type et l’Energie du rayonnement.
Donne une estimation de la dangerosité et des effets sur le corps humain.

Dose Efficace: Sv
Somme des doses équivalentes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Objectif de la radioprotection !?

A

1) La prévention d’effets déterministes (par ex des lésions tissulaires en maintenant les doses des rayonnements au dessous des seuils pertinents .)
2) L’assurance que toutes les mesures raisonnables soient prises pour limiter au minimum le risque d’effets stochastiques(par ex probabilité d’induction de cancer et d’effets héréditaires .)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Organismes et commissions en matière de la radioprotection !?

A

Le Commissariat à l’Energie Atomique(COMENA)
Le centre de recherche nucléaire d’Alger (CRNA)
Institut algérien de formation en génie nucléaire
Le Ministère de santé
L’Inspection Générale du Travail (IGT)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Médecin de travail , role en Radioprotection !?

A

Vérifie l’aptitude ,au recrutement, à travailler sous rayonnements.

Assure le suivi médical périodique .

Tient le registre de suivi médical des travailleurs
exposés incluant les résultats de dosimétrie.

Prend les mesures nécessaires en cas de surexposition.

S’assure de la salubrité des conditions de travail.

Contribue aux études de postes de travail.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Principes de la La radioprotection en cours d’exploitation !?

A

Evaluation de risque: Le zonage des installationset La signalisation
Reconnaissance de risque
- Limites d’exposition
- Classification des travailleurs

Surveillance du personnel
Formation et information à la radioprotection des travailleurs exposés
Contrôles techniques de radioprotection

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Classification des travailleurs exposées aux rayonnement ionisants !?
Article 19 : Les travailleurs dont l’exposition est susceptible de dépasser les limites de dose admises pour les personnes du public données par l’article 84 ci-dessous sont classés par l’employeur dans l’une des catégories suivantes :

A

Catégorie A: ce sont les personnes dont les conditions habituelles de travail sont susceptibles de dépasser les trois dixièmes des limites des doses annuelles d’exposition (l’exposition globale pourra être supérieure ou égale à 15 mSv par an).
Elles travaillent habituellement en zone contrôlée.

Catégorie B: ce sont les personnes dont les conditions normales de travail ne peuvent normalement pas entraîner le dépassement des trois dixièmes des limites d’exposition.
Les apprentis de 16 à 18 ans destinés à devenir du personnel exposé sont classés en catégorie B.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Dosimétrie RI : dose mesurée et types !?

A

La dosimétrie est la détermination; par calcul ou par mesure, la dose absorbée (unité: le Sievert) par une personne exposée à des RI.

On distingue deux types de dosimétrie: la dosimétrie active (ou opérationnelle) et dosimétrie passive (ou réglementaire)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

L’indice WBGT !? intérêt

A

L’indice WBGT (Wet Bulb Globe Temperature) permet de déterminer si une personne est capable de travailler dans une ambiance donnée sur une durée de 8 heures.
L’indice WBGT est utilisé pour :
évaluer le caractère tolérable ou non d’une tâche dans une Situation climatique donnée.
- Outil de dépistage de la contrainte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Formules de l’indice WBGT !?

A
WBGT = 0,7 thn + 0,3 tg (sans rayonnement solaire) ;
WBGT = 0,7 thn + 0,2 tg + 0,1 ta (avec rayonnement solaire).
thn = Température humide naturelle

tg = Température du globe noir

ta = Température de l’air

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

L’évaluation d’une situation de travail en ambiance chaude implique la connaissance de deux types de paramètres, lesquels !?

A
  • Paramètres propre au sujet
     bilan thermique (métabolisme, T° cutanée, isolement vestimentaire).
  • Paramètres propre à l’ambiance
     indice de contrainte thermique (T° et vitesse de l’air, pression partielle de vapeur d’eau, T° moy de rayonnement, T° de globe noir, T° humide naturelle).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Définition de l’ergonomie !?

A

L’ergonomie est l’ensemble des connaissances scientifiques relatives à l’homme, et nécessaire pour concevoir des outils, des machines, et des dispositifs qui puissent être utilisés avec le maximum de confort, de sécurité et d’efficacité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Risques encourus de la chaleur !?

A

Les principales conséquences possibles d’une exposition à la chaleur :

Œdème de chaleur
C’est un gonflement des tissus qui survient généralement chez les sujets non acclimatés à la chaleur. Il se manifeste surtout au niveau des chevilles. L’œdème disparaît après un ou deux jours dans une ambiance thermique confortable.

Eruptions miliaires
Elles consistent en l’apparition de minuscules points rouges à la surface de la peau, accompagnées de picotements. Les points rouges apparaissent lorsque les pores sont obstrués par une sudation trop abondante.

Crampes
Il s’agit de douleurs musculaires aiguës qui peuvent se manifester seules ou en association avec d’autres troubles dus à la chaleur. Elles sont attribuables à une perte excessive en sodium et surviennent le plus souvent lorsque le sujet boit abondamment pour compenser une perte hydrique, mais sans compenser les pertes minérales.

Epuisement
Il est attribuable à une perte des tissus en eau et en sels minéraux consécutive à une sudation trop abondante. Les signes et symptômes de l’épuisement sont nombreux : sudation abondante, sensation de faiblesse, étourdissements, soif intense, troubles de la vue, nausées, maux de tête, vomissements, difficultés respiratoires, palpitations, picotements et sensations d’engourdissement dans les mains et les pieds. Il faut placer la victime au repos dans une ambiance confortable et lui faire boire une solution salée fraîche.

Syncope
Elle se manifeste par une sensation de vertige et une perte de conscience, attribuables à une diminution temporaire du débit sanguin cérébral alors que le sujet est debout. Ce malaise est causé par la perte de liquides organiques à la suite d’une sudation abondante et par une chute de tension artérielle attribuable à un afflux de sang dans les membres inférieurs. La syncope de chaleur survient surtout chez les sujets non acclimatés. Les symptômes disparaissent rapidement lorsque la victime est soustraite aux conditions éprouvantes et mise au repos dans une ambiance confortable.

Coup de chaleur et hyper pyrexie
Elles sont les troubles les plus graves associés à la chaleur. Le coup de chaleur se manifeste par une température corporelle souvent supérieure à 41°C et par une perte de conscience partielle ou totale. L’hyper pyrexie produit les mêmes symptômes, à la différence que la peau demeure moite. Ils peuvent être graves et nécessitent une intervention et des soins médicaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Exposition au froid effets sur la santé !?

A

Perturbation de l’activité manuelle
Le froid donne lieu à une imprécision des gestes qui entraine un risque pour le travail et la sécurité du travailleur.

Gelures
La gelure est une brûlure par le froid. Comme pour une brûlure, la gelure peut être superficielle ou profonde. Elle peut parfois atteindre les muscles et les os.

Assoupissement
Attention, le sommeil et l’assoupissement dans le froid peuvent être mortel.

Crampes
Elles se définissent comme une contraction de courte durée, involontaire et douloureuse, d’un muscle ou d’un groupe de muscle.

Troubles Musculo Squelettiques (TMS)
Les TMS sont des pathologies affectant les muscles, les tendons ou les nerfs des membres et de la colonne vertébrale. Ils s’expriment par des douleurs, une perte de mobilité ou une perte de force. Cela peut aller jusqu’au recours à des opérations chirurgicales ou jusqu’à des incapacités fonctionnelles permanentes.

Hypothermie
Abaissement de la température corporelle centrale au dessous de 35° C. Elle nécessite une intervention médicale immédiate.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Mesure de l’ambiance thermique, différents paramètres !?

A

La température mesurée avec un thermomètre
L’humidité mesurée avec un hygromètre
La vitesse de l’air mesurée avec un anémomètre
La température moyenne de rayonnement mesurée avec un thermomètre à globe noir
La température humide naturelle mesurée avec un psychromètre (ou un hygromètre disposant de cette fonction)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Prévention du travail à la chaleur !?

A

Réduire les émissions de chaleur à la source

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Travail hyperbare définition !?

A

L’exposition hyperbare concerne toute situation de travail au cours de laquelle la pression barométrique ambiante est supérieure d’au moins 100 hPa à la pression barométrique locale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Aptitude médicale des agents travaillant en milieu hyperbare !? deux étapes

A
  • recherche des éléments médicaux susceptibles d’aggraver le risque naturel,
  • évaluer la compatibilité des éléments médicaux observés avec les risques spécifiques du poste de travail
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

norme NF EN ISO 15265 (décembre 2004) ambiance thermique

A

Elle détermine la « dure´e limite d’exposition » (DLE) qui indique la dure´e d’exposition avant que la situation ne devienne pathogènène ; et le « vote moyen prédictif » (PMV) ( la zone de confort (entre 0,5 et 0,5) ), qui chiffre le confort lié aux conditions de l’activité ; Il est compris entre 3 (sensation très froide) et +3 (sensation très chaude).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Méthodes d’évaluation de la charge physique !?

A

La cardiofréquencemétrie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

A propos d’un cas Ambiance thermique

A

C’est une patiente aˆge´e de 33 ans technicienne en
pue´riculture travaillant en re´animation ne´onatale au service de
pe´diatrie depuis 4 ans consultant pour des bouffe´es de chaleur et
des pics hypertensifs sur les lieux de travail. Ses ante´ce´dents
comptent une HTA essentielle suivie depuis l’aˆge de 15 ans, une
cardiopathie cyanogene (cœur tri-atrial) complique´e par deux accidents ische´miques transitoires et un syndrome d’apne´e de sommeil ne´cessitant sa mise sous CPAP a domicile. La cardiofre´quenceme´trie
a conclu a une charge de travail intole´rable (couˆt cardiaque relatif a
32 % sur 4 h 43 min). L’enqueˆte professionnelle a re´ve´le´ au moyen
de mesurages de l’ambiance thermique une tempe´rature moyenne
de l’air au poste de re´animation a 24,9 8C, l’humidite´ relative moyenne a 77 %. Le PMV a e´te´ estime´ a 2,18 et le PPD a 84 % soit
une sensation thermique tres chaude. Le WBGT a e´te´ e´value´ a
21,9 8C. L’estimation du PHS a permis de classer le poste de travail
en cate´gorie de condition climatique 3 concordant avec une geˆne a` long terme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Actuellement : quels indice pour évaluer la contrainte thermique !?
la Norme NF EN ISO 7933 (février 2005)

A

en 1989 fondait la contrainte thermique sur le calcul de la Sudation Requise.
- après (février 2005) fonde la contrainte thermique sur le calcul de l’Astreinte Thermique Prévisible qui tient davantage compte du métabolisme de travail et des vêtements portés par l’intervenant.
La méthode permet de prédire le débit sudoral, la température corporelle centrale et leur évolution dans une ambiance thermique chaude, renforçant ainsi l’evaluation de l’impact des conditions de travail et de l’organisation sur l’exposition au risque chaleur.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

ASTEC

A

Un nouveau logiciel appele (Analyse des Situations de Travail
en Environnement Chaud) remplace le logiciel Sudreq. ASTEC ne se
contente pas de fournir la DLE (Dure´e Limite d’Exposition) mais est un
outil d’aide a` l’organisation de l’activite´ ; c’est un ve´ritable outil de
simulation qui permet de cre´er plusieurs phases de travail entrecoupe´es de phases de repos, d’adapter la tenue vestimentaire, de modifier les conditions d’ambiance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Norme X35-203 (mars 2006)

A

Cette norme internationale présente des méthodes de prévision de la sensation thermique générale et du degré d’inconfort (insatisfaction thermique) général des personnes exposées à des ambiances thermiques modérées. Elle permet de déterminer analytiquement et d’interpréter le confort thermique. Spécifiquement développée pour les environnements de travail, elle peut cependant être appliquée à d’autres types d’environnement.
Cette norme préconise des échelles de températures à respecter:

Dans les bureaux à 20 à 22 °C
Dans les ateliers avec faible activité physique à 16 à 18 °C
Dans les ateliers avec forte activité physique à 14 à 16 °C.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

L’indice PMV : Vote moyen prédit

A

Il prédit la valeur moyenne des votes d’un grand groupe de personnes sur l’échelle de perception thermique à 7 points :

\+3 très chaud
\+2 chaud
\+1 légèrement chaud
0 ni chaud, ni froid
-1 légèrement froid
-2 froid
-3 très froid

Pour obtenir une ambiance thermique confortable, il est recommandé d’avoir un indice PPD inférieur à 10%, soit un indice PMV comprit entre -0,5 et +0,5.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

une méthode de prévision de la sensation thermique et du degré d’inconfort
Norme ISO 7730 (2005)

A
  • définir une ambiance thermique confortable pour les travailleurs.
  • Pour cela, la norme détermine des indices PMV et PPD.

La norme donne la correspondance entre les indices PMV et PPD
La norme précise que pour atteindre ce confort thermique :

La vitesse de l’air reste en dessous de 0,5 m/s.
L’humidité relative soit comprise entre 30 et 70% pour éviter des problèmes biologiques.
La différence de température entre 1,1m et 0,1m du sol soit inférieure à 3°C.
La température de surface du sol soit comprise entre 19 et 26°C.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

L’indice WBGT - « Ambiance chaude »

Wet Bulb Globe Thermometer

A
  • estimation de la contrainte thermique = diagnostic rapide, fiable et facilement utilisable en milieu industriel.
  • Cet indice est applicable pour l’évaluation de l’effet moyen de la chaleur sur les travailleurs durant une période représentative de leurs activités. (Il ne s’applique donc pas pour des contraintes thermiques de courtes durées ou proches de la zone de confort).
    Il est dérivé de la formule suivante :
    WBGT = 0,7 Tw + 0,2 Tg + 0,1 Td
    Tw = Température du thermomètre mouillé.
    Tg = Température du thermomètre à globe noir.
    Td = Température de l’air.

A l’intérieur, lorsque le rayonnement solaire est négligeable, on utilise la formule suivante :
WBGT = 0,7 Tw + 0,2 Tg

La réglementation stipule des valeurs maximales de WBGT en fonction de la charge du travail.
Exemples : Sur un travail de 5 jours à raison de 8 heures par jours :

Pour effectuer une tâche légère qui utilise seulement les mains ou les bras, et qui concerne moins de 25 % du temps de travail, l’indice WBGT ne devra pas dépasser 32,5.
Par contre, pour une tâche lourde comme tirer/pousser une charge, et ce pendant 50 à 75 % du temps de travail, l’indice WBGT ne devra pas dépasser 27,5.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

L’indice PHS (Predicted Heat Strain)

Norme ISO 7933

A

« Ambiance chaude »

  • analyse et interprète la contrainte thermique ,
  • le calcul de l’astreinte thermique prévisible.

Paramètres pris en compte :

  • L’ambiance thermique
  • L’activité
  • La tenue vestimentaire

ce calcul est complexe car il nécessite une adaptation à chaque entreprise, à chaque activité.
il est effectué uniquement par des spécialistes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Maladie de Ménière !?

A

maladie de Ménière est un trouble de l’oreille interne qui entraîne des vertiges, une perte de l’audition neurosensorielle fluctuante et des acouphènes. Il n’y a pas de test diagnostique fiable. Les vertiges et des nausées sont traités de façon symptomatique par des anticholinergiques ou des benzodiazépines lors de crises aiguës. Les diurétiques et un régime alimentaire pauvre en sel, la première ligne du traitement, diminuent souvent la fréquence et la gravité des épisodes. Dans les cas graves ou réfractaires, une aréflexie vestibulaire peut être obtenue avec de la gentamicine en administration locale ou une intervention chirurgicale.

56
Q

Quels sont les effets à long terme du travail en milieu hyperbare ?

A

1) Ostéonécroses dysbariques
- ON aseptiques , les extrémités et les têtes des os longs (genoux, épaules et hanches)
- Exceptionnelles en cas du respect des tables de décompression ( surtout pour des plongées profondes, en saturation > 30 mètres) .
- facteurs favorisants:
- surcharge pondérale, dyslipidémies, consommation d’alcool ou de corticoïdes.
- La longue durée de la station en milieu hyperbare( > 4 h)
- Antécédents de « bends ».
- surveillance radiologique régulière IRM

2) Atteinte chronique de l’audition
- surdité de perception due à des traumatismes sonore dans les plongées comportant l’utilisation d’outils bruyants, d’explosifs, ou le travail en caisson où le bruit peut atteindre 120 à 130 dB, la purge des gaz y étant parfois très bruyante.
- Des exostoses de l’oreille externe sont fréquentes (jusqu’à 40 % des plongeurs), asymptomatiques ou responsables d’otites externes par obstruction du conduit auditif externe, voire de surdités de transmission.
Elles sont provoquées par l’irritation du périoste par agression thermique et mécanique de l’eau et ne se voient donc pas que chez les plongeurs.

57
Q

Syndrome du canal carpien !?

A
  • compression du nerf médian lors de sa traversée du canal carpien:
  • la sensibilité de la face palmaire des trois premiers doigts et de la moitié radiale de l’annulaire, de la face dorsale des deuxième et troisième phalanges de l’index, du majeur et de la moitié radiale de l’annulaire,
  • la motricité des muscles de l’éminence thénar et des deux lombricaux externes
  • le plus fréquent des syndromes canalaires (1 % de la population),
  • survenant trois fois sur quatre chez la femme (post-ménopause, fin de grossesse) ;
  • bilatéral dans 50 % des cas, il prédomine du côté dominant
  • et est reconnu en tant que maladie professionnelle.
58
Q

Syndrome de la loge de Guyon (compression du nerf cubital au poignet)

A
  • la compression du nerf cubital au poignet beaucoup -
  • paresthésies et douleurs du cinquième doigt, reproduites à la percussion du pisiforme,
  • hypotrophie hypothénar,
  • des anomalies du nerf cubital à l’EMG.
  • Le traitement : infiltrations de corticoïdes et chirurgie
59
Q

Au membre inférieur (plus rares) citer les syndromes canalaire !?

A

– Méralgie paresthésique : compression du nerf cutané latéral (fémorocutané) responsable d’une hypoesthésie en raquette à la face externe de la cuisse ;
– Syndrome du canal tarsien : compression du nerf tibial postérieur ;
– Syndrome de Morton : nerf digital dans le tunnel intermétatarsien ;
– Syndrome d’Alcock : compression du nerf honteux

60
Q

Le syndrome du canal cubital !?

A

résulte de la compression ou de la traction du nerf ulnaire au niveau du coude. Les symptômes comprennent des douleurs du coude et des paresthésies dans le territoire du nerf cubital. Le diagnostic est suggéré par la symptomatologie et parfois par la mesure de la vitesse de conduction du nerf. Les traitements comprennent la pose d’une attelle et parfois une décompression chirurgicale.

61
Q

L’analyse du travail en ergonomie objectifs !?

A
  • étude les interrelations et les interactions entre les deux composantes du système homme-machine.
  • confronter les prescriptions élaborées par le concepteur et/ou service des méthodes,
  • mesurer l’écart entre le réel et le prescrit
  • permet d’identifier les dangers, classés en facteurs de risque physiques, chimiques, biologiques ergonomiques et sécuritaires.
62
Q

Les facteurs de nocivité du bruit !?

A
  • de la fréquence : les bruits aigus de fréquence supérieurs 1000 Hz sont plus nocifs que les bruits graves
  • de la pureté : un bruit pur est plus dangereux pour l’oreille qu’une association de bruits de fréquence très variée
  • de son intensité : le seuil de nocivité de bruit se situe entre 85 et 90 dB, plus l’intensité est forte, plus les lésions de l’ouie se produisent rapidement. Quand l’intensité dépasse 120 dB, il provoque une sensation douloureuse
  • de sa durée : un bruit intense peut provoquer des lésions auditives importantes en peu d’année, par contre un bruit plus faible peut entraîner des lésions identiques en un temps plus long
  • de sa répétition : les traumatismes sonores intermittents accumulent leurs effets nocifs
  • de son émergence : un bruit très intense qui se manifeste brusquement et se répète à des intervalles très courts à un effet nettement traumatisant
  • de son association avec les infra son et les vibrations : l’effet traumatisant du bruit augmente lorsque les infrasons ou les vibrations sont simultanément associés
63
Q

Blaste auriculaire!? professions exposants !?

A

Les militaires : pendant la guerre, ou dans les exercices de tir
Les chasseurs et les exercices préparatoires du tir de championnat
Chez les ouvriers d’une exploitation de mines, de carrières
Chez les téléphonistes de profession qui utilisent le casque: une décharge sonore inattendue dans un écouteur

64
Q

Blaste auriculaire !?Les symptômes

A

+ surtout cochléaire:
- la surdité :
* légères ( sons aigus ) réversibles
* modérés persiste une surdité des sons aigus
* graves, la surdité devient irréversible et les sons moyens, en particulier le 2000, peuvent être nettement diminués, la diminution de l’acuité peut même atteindre les sons graves, l’intelligibilité de la voie est gravement comprise
Dans les cas graves le vestibule peut être atteint, d’où apparition un état vertigineux et l’examen labyrinthique montre surtout de l’hyperexcitabilité, l’hypœxcitabilité ne survient que dans les cas les plus graves lors des explosions

65
Q

PATHOLOGIES COCHLEO-VESTIBULAIRES PROFESSIONNELLES en dehors de la SP !?

A

1- blaste auriculaire = surdité par détonation

2- traumatisme crânien Contusion labyrinthique

3- barotraumatisme Chez les tubistes et les aviateurs

4- brûlure tympanique
Par projection des particules en fusion (métal)

5- les accidents électrique
oreille interne atteinte.

6- étiologies toxiques diverses
a- le saturnisme
mais le vertige est plus fréquent
Le siège de la lésion semble être les noyaux vestibulaires

b- oxyde de carbone
Il frappe assez souvent l’appareil labyrinthique dans l’intoxication aigue
+ Vertiges + nystagmus spontané( cervelet) , celle-ci disparaît au bout d’un certain temps mais peut parfois persister ainsi que des vertiges

c- l’exposition chronique de sulfure de carbone entraîne des troubles vestibulaires que cochléaires

d- l’exposition professionnelle au chlorure et au bromure de méthyle entraîne des vertiges avec troubles vestibulaires
7- otopathie dysbarique

66
Q

deux types de rayonnements ionisants !?

A

les rayonnements ionisants :
Rayonnements électromagnétiques : X et gamma
Rayonnements corpusculaires : alpha, beta (+, −).

67
Q

classification des effets biologiques des RI!?

A
selon le moment d’apparition :
   - Effet précoce
   - Effet tardif
Selon que le dommage soit subi par la personne irradiée ou sa descendance :
  - Effet somatique
  - Effet génétique 
Selon le caractère :
- Aléatoire= stochastique
- Non aléatoire= non stochastique (déterministe)
68
Q

Effets biologiques des rayonnements ionisants

A

1 Effets moléculaires
L’action directe est due au transfert direct de l’énergie du rayonnement. La molécule ionisée ou excitée expulse son excédent d’énergie par émission de photons de fluorescence ou par rupture de liaisons chimiques qui pourront être à l’origine de lésions moléculaires.
Dans une cellule vivante, toutes les molécules peuvent être touchées, mais deux d’entre elles sont plus importantes : l’eau (par son abondance) et l’ADN (par les conséquences de son altération).
La radiolyse de l’eau : sous l’influence de rayonnements ionisants, une molécule d’eau se décompose en deux radicaux libres qui sont très réactifs, provocant des lésions sur les molécules voisines.
Les effets sur l’ADN sont dus soit à une action directe sur la molécule, soit à un effet indirect par radiolyse de l’eau. Les conséquences des lésions de l’ADN se divisent en deux grands types : les phénomènes de mortalité cellulaire et les mutations.
2 Les effets cellulaires
2.1 Mort cellulaire
Pour des doses très élevées (centaines de Gray), les lésions moléculaires peuvent engendrer la mort cellulaire
Si la dose est plus faible, la mort cellulaire est différée, les cellules ont perdu la capacité de division ; certaines meurent à leur première mitose, d’autres subissent quelques divisions avant de disparaître. Il s’agit des effets dits déterministes.
2.2 Mutations
Les cellules peuvent garder leur pouvoir de division mais transmettent alors à leurs descendance les anomalies induites : ce sont les mutations pouvant engendrer des cancers si elles touchent les cellules somatiques et des anomalies héréditaires si elles touchent les cellules germinales. Il s’agit des effets aléatoires.

2.3 Mitoses
La radiosensibilité varie ainsi selon de nombreux facteurs dont la nature et les caractéristiques du rayonnement, la teneur en O2 du milieu, la température, le type de tissu concerné, le cycle cellulaire … Les phases G2 et M sont les plus radiosensibles, la phase S est la plus radiorésistante. Les rayonnements ionisants retardent la mitose. Si on laisse aux mécanismes de réparation de l’ADN le temps d’agir, les conséquences des rayonnements ionisants sont limitées.
3 Les effets tissulaires
Ils sont la conséquence des effets cellulaires et ne s’expriment que lorsqu’un nombre suffisant de cellules est détruit. Ils n’apparaissent ainsi qu’au-delà d’une dose seuil. Au-delà de cette dose, les effets sont d’autant plus importants que la dose est importante. Les effets s’expriment différemment selon l’organisation du tissu touché et sa cinétique.
Les tissus les plus radiosensibles sont les tissus hématopoïétiques, les gonades, les poumons ; les moins radiosensibles sont le tissu nerveux adulte, le tissu musculaire.

69
Q

le signe de Tinel !? et autres épreuves !?

A

Des paresthésies du nerf médian sont reproduites en tapant à la face palmaire du poignet sur le site du nerf médian dans le canal carpien
La reproduction des picotements lors de la flexion du poignet (signe de Phalen) ou d’une pression directe sur le nerf au niveau du poignet en position neutre (test de compression du nerf médian) est également évocatrice

70
Q

Traitement du syndrome du canal carpien !?

A

Attelle du poignet en position neutre
Traitement des troubles sous-jacents ( Diabètes , polyarthrite rhumatoïde, hypothyroïdie)
Parfois, injection d’anesthésique/corticostéroïde
Parfois, décompression chirurgicale

71
Q

Examens complémentaires au court du syndrome du canal carpien !?

A

Si les symptômes sont graves ou si le diagnostic est incertain, des tests de conduction nerveuse doivent être effectués sur le bras affecté pour obtenir un diagnostic et exclure une neuropathie plus proximale.

72
Q

Diagnostics différentiels du syn Canal carpien !?

A

Sclérose latérale amyotrophique et autres maladies du motoneurone
Myasthénie

73
Q

Les facteurs de risques du syndrome du canal carpien !?

A

La plupart des cas sont idiopathiques.

  • la femme
  • âgée de 30 à 50 ans.
  • la grossesse (œdème) et ménopause
  • Pathologies sous-jacentes : polyarthrite rhumatoïde et autres arthrites du poignet (dont il est parfois le symptôme inaugural), le diabète sucré, l’hypothyroïdie, l’acromégalie, l’amylose primaire ou associée à la dialyse
  • Les activités ou les travaux qui nécessitent une flexion et une extension répétitives du poignet
74
Q

traitement de la surdité professionnelle !?

A

Aucun traitement curatif
En fonction du stade audiométrique et du retentissement social de la surdité professionnelle, une réhabilitation audioprothétique de la perte auditive sera envisagée.
Des perspectives, de traitements préventifs( des molécules protectrices vis-à-vis des surdités liées au bruit), telles que les antioxydants,

75
Q

Classification de la pathologie liée à l’hypoxie aiguë d’altitude

A

Les diverses manifestations d’une mauvaise adaptation à l’hypoxie d’altitude sont classées de la façon suivante:
– mal aigu des montagnes bénin (MAM) et œdème localisé de haute altitude (OLHA) ;
– mal des montagnes compliqué : œdème pulmonaire de haute altitude (OPHA), œdème cérébral de haute altitude (OCHA) ;
– accidents ischémiques, hémorragiques et thromboemboliques de haute altitude.
Le point commun à toutes ces manifestations est une altération de l’endothélium vasculaire qui se traduit par un œdème, une hémorragie ou une thrombose. Il existerait ainsi une maladie endothéliale ou oedémateuse d’altitude, s’exprimant sur divers organes : cerveau, poumons, reins, tissus sous-cutanés, rétine, etc.

76
Q

Mal aigu des montagnes (MAM)( AMS

Aspects cliniques

A
  • céphalées chez une personne non acclimatée
  • quelques heures après l’arrivée
  • altitude supérieure à 2500 mètres.
  • Les symptômes associés : inappétence, nausées, vomissements, insomnie, asthénie.
  • disparition spontanée après 24 à 48 heures.
  • Dans de rares cas, évolution vers un HACE:
  • Ataxie, des troubles de la coordination et une altération de l’état de conscience, qui peut aboutir rapidement au coma et au décès par herniation cérébrale.

Deux scores cliniques principaux sont utilisés pour évaluer l’intensité du Mal Aigu des Montagne et apprécier l’efficacité d’un traitement, le score de Hackett et le score de Lake Louise.
Le score de Hackett décrit huit symptômes. A chaque symptôme est attribué un nombre de points. Puis, on additionne les points pour établir le score :
- entre 1 et 3 points : il s’agit d’un MAM léger.
- de 4 à 6 points : on parle de MAM modéré.
- au-delà de 6 points : il s’agit d’un MAM sévère.
 Symptômes qui valent un point :
- Céphalée
- Nausée ou anorexie
- Insomnie
- Sensation vertigineuse
 Symptômes qui valent deux points :
- Céphalées résistantes aux antalgiques habituels
- Vomissements
 Symptômes qui valent trois points :
- Dyspnée de repos, fatigue anormale ou trop intense
- Diminution de la diurèse

77
Q

Eclairement lumineux ! ?

A

C’est le quotient du flux lumineux reçu par un élément
d’une surface sur la surface de cet élément.
Il caractérise la quantité de lumière reçue par unité de
surface.
Symbole: E; unité: Lux ( Lx )
E = Φ / S
1 lux = 1 lumen / m² .
Clair de lune: 1 lux
Jour d‘été: 100 000 lux

78
Q

Luminance !?

A

Grandeur qui détermine l’aspect lumineux d’une surface
éclairée ou d’une source dans une direction donnée et
dont dépend la sensation visuelle de luminosité.
Symbole: L; unité: Cd / m².
quantité de lumière renvoyée par unité de surface ou
d’une source

79
Q

Contraste(Rapport des luminances)

L2-L1 Lobjet - Lfond
L1 Lfond

A

C’est l’appréciation subjective de la différence
d’apparence entre deux parties du champ visuel vues
simultanément ou successivement. Il peut s’agir d’un
Contraste de couleur ou d’un contraste de luminance.

80
Q

Évaluation de l’éclairage !?

A

Évaluation des éclairements
Mesures photométriques
Appareil: Luxmètre
Vérifier l’uniformité de l’éclairement (Calculer le facteur d’uniformité de l’éclairement = Val. min / val.moy > 0,8

Évaluation des luminances
   Mesures photométriques: Luminances, rapports de 
   luminances
   Appareil: Luminancemètre
Évaluation des facteurs de réflexion
   Contraste: contraste affichage
   Facteurs de réflexion
81
Q

Effet de masque !?

A

Diminution de la perception d’un bruit donné par un bruit simultané plus intense défini comme
“bruit masquant

82
Q

Les accidents mécaniques : barotraumatisme !?

A

a- surpression pulmonaire
b- œdème pulmonaire
c- pneumothorax, pneumomédiastin, pneumopéritoine
d- atteinte de l’oreille moyenne
e- atteinte de l’oreille interne et du système vestibulaire
f- atteinte des sinus
g- atteinte des dents
h- atteinte du visage : placage de masque ou accident du casque
i- atteinte digestive

83
Q

Les accidents liés à la pratique de la plongée sous-marine ou du travail en milieu hyperbare sont de plusieurs ordres , citer les différents types d’accidents !?

A
  • Accidents dus au milieu : noyades, accidents liés au froid, pathologies en rapport avec la faune ou la flore ;
  • Accidents dus aux variations de pression et de volume en particulier dans les cavités de l’organisme humain, appelés barotraumatismes ;
  • Accidents dus aux gaz employés encore appelés accidents toxiques ;
  • Accidents aéroemboliques intra- et extravasculaires, appelés accidents de décompression, ou plus exactement accidents de désaturation.
84
Q

irradiations globales aiguës !?

A

accidentelles ou après irradiations corporelles totales thérapeutiques (préparation aux greffes de moelle)
1) Phase prodromique : - Asthénie, - Céphalées, - Nausées et vomissements, signe un peu plus tardif, - Erythème ,- Diarrhée, hypertension et hyperthermie

2) phase de latence pouvant durer jusqu’à 3 semaines.
3) ) Phase clinique: trois syndromes majeurs :
1. Syndrome hématopoïétique : - Granulopénie : infections - Thrombopénie : hémorragies - Anémie : pâleur cutanéo-muqueuse, asthénie, dyspnée…
2. Syndrome digestif : résulte de la destruction de l’épithélium intestinal, entraînant : - ulcérations digestives avec des infections (mort en 2 à 3 semaines), - et déséquilibre hydro-électrolytique
3. Syndrome neurovasculaire : Désorientation, détresse respiratoire, convulsions, coma.

85
Q

Prévention !?Protection contre les expositions externes

A
  • Choix optimal de l’équipement et utilisation optimale de l’installation
  • Eloignement de la source
  • Diminution du temps de séjour
  • Atténuation des rayonnements ionisants par un écran (blindage)
  • Cessation d’émission pour les appareils à rayon X et les accélérations.
86
Q

Prévention, Protection contre les expositions internes !?

A
  1. Précautions en cas de contamination radioactive :
    - Eviter l’extension de la contamination
    - Eviter les écoulements de liquides contaminés et le séchage de poussières radioactives
    - Baliser la zone contaminée
    - Enfermer les objets contaminant dans des enveloppes étanches
    - Prévenir la contamination des personnes par les moyens suivants : port de vêtements étanches (gants, cagoules, bottes, etc.), port d’un masque isolant, alimentation interdite dans les locaux contaminés et contrôle des personnes quittant une zone contaminée.
  2. Décontamination du matériel et des locaux
  3. Décontamination des personnes
  4. Matériels de protection
    - Protection individuelle et collective
    - Matériel d’intervention
    - Matériel de décontamination d’urgence
  5. Déchets radioactifs: le stockage doit se faire dans des fûts hermétiques et stockés dans un endroit isolé. 3. Respect des règles de surveillance et de protection des travailleurs contre les risques des rayonnements ionisants ainsi que celles relatives au contrôle de la détention et de l’utilisation des substances radioactives et des appareils émettant des rayonnements ionisants.
  6. Contrôle
    Le contrôle des équipements, des installations et des locaux doit être régulier et périodique.
  7. Surveillance médicale du personnel exposé La surveillance médicale lors des visites médicales préventives doit être clinique, biologique et dosimétrique
87
Q

Etiologies des accident en milieu hyperbare !?

A

Les principales étiologies sont représentées par

1) l’accident de désaturation lié à un relargage de gaz sous forme bullaire en fin de plongée,
2) les barotraumatismes consécutifs aux variations des volumes gazeux dans les cavités aériques de l’organisme lors des variations de pression,
3) l’accident cardiovasculaire d’immersion provoqué par une surcharge myocardique liée aux contraintes environnementales.

88
Q

La règle quand on a affaire à quelqu’un qui présente un symptôme les 24 h après la plongé !?

A

Le polymorphisme clinique impose que tout signe apparaissant dans les 24 heures qui suivent une plongée soit considéré comme un accident de plongée jusqu’à preuve du contraire

89
Q

TRT préhospitalier d’un accident de plongé sous marine !?

A

Le traitement préhospitalier associe au minimum une oxygénation à 15 litres/min et une réhydratation.

90
Q

Des signes cardiothoraciques en post plongé , que cherchez !?

A

Les signes cardiothoraciques doivent faire rechercher en priorité
un accident de désaturation thoracique (chokes),
un pneumothorax,
un oedème pulmonaire
et une noyade.

91
Q

Déstresse vitale accident de plongé !?

A

En cas de détresse vitale, l’accident de plongée est considéré comme un accident cardiovasculaire d’immersion, noyé et potentiellement victime d’un barotraumatisme du thorax associé à une embolie gazeuse systémique.

92
Q

Facteurs de risques environnementaux de survenue d’un accident de désaturation.!?

A
Paramètres de la plongée :
– non-respect de la procédure
– profondeur (> 40 mètres)
– durée prolongée (nombreux paliers)
– répétition des plongées (successives)
– variations d’immersion (yo-yo)
– températures extrêmes
– vol aérien après plongée (< 24 heures)
93
Q

Facteurs de risques individuels de survenue d’un

accident de désaturation.!?

A
Âge (> 40 ans)
Shunt droite–gauche
Antécédent d’accident de désaturation
Manque d’entraînement à la plongée
Mauvaise condition physique (endurance)
Effort intense pendant et après la plongée
Surcharge pondérale
Tabagisme
94
Q

Différents types d’accidents de désaturation. ADD

A
Accidents de type I:
– ostéomyoarticulaires
– cutanés
– constitutionnels (asthénie, céphalées)
Accidents de type II :
– neurologiques médullaires cérébraux
– cochléovestibulaires
– cardiorespiratoires
95
Q

Les ADD les plus graves !?

A

Les ADD médullaires sont les plus redoutables, car ils sont les plus fréquents et les plus graves avec 20 à 30 % de séquelles, à l’issue de la prise en charge en centre hyperbare

96
Q

Physiopathologie des ADD !?

A

1) phase de saturation de l’organisme: les gaz en bouteilles (l’oxygène et l’azote) ventilés en pression diffusent à travers la membrane alvéolocapillaire et vont se dissoudre dans le sang avant d’être distribués à l’ensemble des tissus.
2) Lors de la remontée, l’oxygène est déjà consommé par les métabolismes cellulaires, cependant l’azote se trouve en sursaturation, ( en excès de concentration) dans les tissus.

3) Phase de désaturation
L’azote doit être transporté par la circulation veineuse puis éliminé grâce à l’échangeur pulmonaire . Le gaz peut être véhiculé sous forme dissoute mais également sous forme de microbulles. Une présence excessive de bulles tissulaires et vasculaires dans l’organisme peut aboutir à l’ADD.

On distingue

  • accident bullaire initial, à l’origine d’effets mécaniques ou occlusifs immédiats expliquant les premiers signes après la plongée
  • la maladie de décompression ; celle-ci correspond à l’activation secondaire de processus rhéologiques, humoraux et immunoinflammatoires, responsables de l’évolution des symptômes au cours des 24 premières heures
97
Q

organes ORL cibles des otopathies dysbariques !?

A

Les conséquences lésionnelles peuvent toucher l’audition par atteinte de l’oreille moyenne et de l’appareil cochléaire, et / ou l’équilibre par atteinte de l’appareil vestibulaire

98
Q

MECANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES des otopathies dysbariques !?

A

Ces barotraumatismes sont la conséquence directe de la loi de BOYLE-MARIOTTE par variation de volume des gaz enclos dans l’oreille moyenne.

” A température constante le volume occupé par une masse gazeuse est inversement proportionnel à la pression à laquelle il est soumis.”

Pression x Volume = Constante

L’équilibration de ces pressions est assurée par la trompe d’Eustache, dont la dysperméabilité est la cause de survenue des barotraumatismes.

2 / L’équilibration tympanique :

Lors de la compression il y a diminution du volume gazeux dans l’oreille moyenne, l’ouverture de la T.E. par manœuvres actives, afin d’insuffler de l’air du rhino-pharynx vers l’oreille, permet la compensation (état d’équipression).
Si le gradient de pression est > 60 à 100 mm Hg (19) , il y a blocage tubaire (la T.E. est collabée).

A la remontée la trompe d’Eustache s’ouvre de façon passive dès que le gradient de pression > 10-20 mm Hg selon les auteurs. Mais si la T.E. a été forcée lors de la descente, l’ouverture est parfois impossible

99
Q

Atteinte de l’oreille moyenne dysbarique !?

A

Appelée couramment otite barotraumatique.
Si la fonction équipressive de la trompe d’Eustache est défectueuse, il y a hyperpression au niveau du tympan, non compensée par la dépression au niveau de la caisse tympanique et apparition de lésions classées en 5 stades selon HAINES et HARRIS (reprise par RIU et FLOTTES).
Une dépression endotympanique :
> 400mmHg entraîne une rupture tympanique

> 600mmHg entraîne une rupture de la fenêtre ronde aboutissant à un barotraumatisme mixte par atteinte de l’oreille moyenne et de l’oreille interne.

Sur le plan clinique on retrouve une otalgie profonde associée à une hypoacousie de transmission (sensation d’oreille bouchée). L’aspect otoscopique du tympan correspond à la classification de HAINES et HARRIS.

100
Q

Classification de HAINES et HARRIS (reprise par RIU et FLOTTES).

A

stades selon HAINES et HARRIS (reprise par RIU et FLOTTES).

stade I : hyperhémie du manche du marteau et de la membrane de SCHRAPNELL.

stade II : hyperhémie diffuse du tympan qui est rétracté et plus ou moins mobile.

stade III : myringite hémorragique et épanchement séreux de la caisse du tympan.

stade IV : hémotympan (épanchement sérohématique au niveau de la caisse du tympan).

stade V : perforation tympanique linéaire, paracentrale à bords invaginés dans la caisse.

101
Q

Moyens de protection individuels en radioprotection !?

A
Equipements plombés: 
-blouse 
- lunettes 
cache thyroide
- Gants
Equipements individuels en cas de risque de contamination 
- Masque respiratoire
- Sur-bottes
- Gants 
- Tenu ventilée
102
Q

Mesures organisationnelles en matière de radioprotection !?

A

1) Désignation d’une personne PCR radio-competente
2) Information du personnel sur : la nécessité de
- Localisation des source
- eloignement
- diminuer la durée d’exp
3) Evaluation du risque :
- détermination et signalisation des zones et des sources: Zones : public,surveillée, contrôlée, réglementé , interdite
- Classement des personnels et respect des valeurs limites
- Dosimétrie :
- D. externe :

103
Q

Radioprotection dose équivalente limite de la femme en ceinte !?

A

1mSv sur le s09 mois de la grossesse

104
Q

Le dosimétrie réglementaire , Caractéristique !?

A
  • externe
  • passive
  • à lecture différé
  • individuelle et nominative
  • Porté en zone controlé ou surveillée , pendant : 01 mois cat A, et 03 mois Cat B , sous le matériel plombé,
  • seuil d’enregistrement est généralement de 0.05 mSv
105
Q

Le dosimètre opérationnel !?

A
  • externe
  • lecture en temps réel
  • même appareil utilisé par plusieurs personne donne des donnés opour chaque individu
  • port en Zone contrôlé en plus du DP
  • seuil de 0.01 mSv
106
Q

La dosimétrie interne !?

A

Mesure de la contamination interne :

  • Examens anthropo-gamma-métriques
  • Analyses radio-toxicologiques
107
Q

Contrôles d’ambiance en radioprotection !?

A

Surveillance du rayonnement
- Radiamètre, dosimètres d’ambiance
Surveillance de contamination :
- Contaminomètre

108
Q

Surveillance médicale du personnel exposé aux RI !?

A
  • SMR
  • Suivi annuelle pour les travailleurs du categorie A
  • Carte individuelle de suivi médical
  • Surveillance post-professionnelle
109
Q

Traçabilité des matiéres radio-actives !?

A

importante

110
Q

Déchets Radioactives collécte et élimination !?

A

réglementation

111
Q

Deux catégories d’effets pathologiques spécifiques des ambiances chaudes !? mécanismes

A
  • Accidents dus à une défaillance de la thermorégulation

- Troubles dus à une thermorégulation importante.

112
Q

L’hyperpyrexie

A

est un terme médical pour désigner des augmentations extrêmes de la température corporelle dans un contexte de fièvre. La limite fixée est une température supérieure à 41,5 °C ; c’est en ce sens que l’hyperpyrexie est différente de l’hyperthermie.

113
Q

Dysphonie professionnelle

A
  • Travaux exposant au surmenage des cordes vocales chez les enseignants
    15j Sous réserve d’une durée d’exposition de 2ans
     Dysphonie grave chronique
     Le Dc nécessaire :
  • une laryngoscopie indirecte
  • une nasofibroscopie
  • une laryngoscopie directe
     Ces investigations permettront d’apprécier l’aspect des cordes vocales notamment :
     L’épaississement des muqueuses
     L’existence de nodules (Kissing-nodules)
     L’existence d’une bascule de l’aryténoïde
114
Q

Outils et méthodes d’analyse des AT !?

A
  1. à priori :
    a) descriptive
    - Check listes : vérification et contrôle
    b) analytique
    - analyse Ergonomique
    - Etude des postes
    - AMDEC (analyse des modes de défaillance et de leurs effets)
    - outil AZOT
    - La modélisation
  2. à posteriori
    a) descriptive
    - l’étude clinique
    - Statistique
    b) Analytique
    - Arbre des causes
115
Q

Donner le schéma directeur de l’arbre des causes lors de l’analyse des AT !?

A

1- l’énoncé de l’accident : circonstance de survenu de l’accident
2- Analyse de l’accident : composée de deux phases :
- A/ Recueil de donnée
- B/ enquête proprement dite , sur le lieu même de l’A
* observations
* entretiens
au terme on peut établir une liste des faits :
- Classer en deux types de faits : Permanents et inhabituels
-C/Analyse chronologique et logique des événements:
elle commence par le fait ULTIME en se posant les questions suivantes :
- qu’a-t-il fallut pour que ce fait survient !?
- est ce que ce fait a été nécessaire ,
- est ce qu’il a fallut d’autres causes pour que ce fait survient ( est ce qu’il a été suffisant : si suffisant = enchaînement , si plusieurs faits ont concouru au fait c’est une conjonction )
- D/ la construction de l’arbre qui démarre à partir du fait ultime jusqu’aux fait bien en amont de l’accident
2. phase d’exploitation de l’arbre des causes :
permet d’étoffer l’AC et de l’optimiser
- dessiner le tableau :
- Corriger chaque fait ( déterminer la cause et la solution)
solution respectent certain critère
- réglementaire
- réalisable
- coût raisonnable
- ne pas déplacer ou créer un autre risque

116
Q

Démarche à suivre en hygiène du travail !? ( dans la gestion du risque professionnel)

A
  1. Anticiper les dangers et les risques :
    -études de planification et de l’aménagement des postes de travail lors de la conception
    - outils : APR (analyse préliminaire du risque ) : arbre de défauts
  2. Identification des risques et détection des dangers
  3. Évaluation des risques ( fréquence de survenu + gravité) estimation des niveaux des risques ( matrice de risque Fq- gravité , échelle ( légère < graves)
    on peut utiliser l’AMDEC ( facteur de criticité : système de détection de 1- 10)
  4. hiérarchisation
  5. la Maîtrise du risque :
    Prévention I
    Prévention II
    Prévention III : prise en charge d’un victime du risque
    n’oublier pas former et informer
117
Q

Entreprise de l’industrie chimique , employant 150 personne , produisant des détergents liquides et poudres
Elle a mis en place depuis un an une nouvelle organisation du travail dans un but d’optimiser l’outil de production : elle a introduit un nouveau procédé de travail , du nouveau matériel et elle a instaurer le travail posté ,
malgré le processus de modernisation le nombre d’accident de travail a fortement augmenté , une demande est faite au médecin du travail de proposer une démarche à suivre pour trouver une solution !?

A

Démarche d’analyse ergonomique
- analyse de la demande : origine, objet précis de la D, analyse préliminaire des situations de travail , situer la demande par rapport au système ( rechercher des ramification avec d’autre ..)
analyse des tâches , des moyens et reformuler la demande ( en fonction de nos possibilité) pour être validé
- analyse des taches et du système
on sort avec un pré-dc , qui sera soumis à vérification par le biais de l’analyse de l’activité
- analyse de l’activité
- Mesure de solution ( correction)
- Réalisation des action
- suivis et Retour d’expérience
outils d’analyse d’un AT

118
Q

Évaluation de l’ambiance thermique !?
à la suite d’une plainte d’un travailleur sur des conditions climatique défavorable
expliquer votre démarche et les outils d’analyse qui permettre d’expliquer les

A

1- Analyser le travail :
- identifier les sources de chaleur ou de froid
- ACT
- personne exposée
2- Outils : selon la situation de travail exposante
- exposé à la chaleur / ou bien au froid ( intempéries)7
si exposé à la Chaleur
- WBGT : un indice empérique qui permet d’evaluer une situation de contrainte thérmique à la chaleur ou non
température du globe noir
température de l’air si il est à l’extérieur
température humide
calculé au niveau de tête , ventre , pied
le WBGT : tête + 2 ventre + pied / 4
il existe un appareil qui calcule directement le niveau WBGT
- comparer avec le tableau selon les même condition d’e
travail lourd / léger / moyen , métabolisme, le clos : tenu de travail , de ville ..WBGT limite : si notre WBGT ne dépasse pas le WBGT limite , on est dasn une situation d’inconfort = don j’utilise le PNV PPD
PNV : tableau
PPD : pourcentage de personne insatisfaite
-05 et +05 = neutralité thermique ( 10 % insatisfaite ) au dela c’est de l’inconfort thérmique

si iles t superieur , c’est une situation de contrainte thérmique donc j’utilise le PHS
le PHS : calcule la sudation requise sudreq et donne les durées limites d’exposition : il faut que le débit sudorale mesuré ne depasse pas le débit prédit
en fonction du stockage de chaleur qui est calculé à partir de la sudreq , on estime la durée d’edxposition limite
le PHS a rajouté l’indice de stockage et l’indice de

en cas de foroid : vitesse de l’air très importante ( 60 km/h par exp ) = indice de refroidissement éolien = la température ressenti diminue
l’indice d’isolement requis

119
Q

Situations de travail augmentant les risques de lombalgie

A
  • Évolution sur un terrain irrégulier ou sur une surface dégradée, à une vitesse inadaptée
  • Utilisation d’un engin sur une surface inadaptée ou pour une tâche pour laquelle il n’est pas conçu
  • Exposition régulière et de longue durée
  • Postures contraignantes fréquentes et/ou maintenues (angles de confort non respectés, torsion ou inclinaison du buste…) dues au manque de visibilité, à
    l’inaccessibilité des commandes, au type de tâches à réaliser…
  • Vétusté, manque d’entretien de l’engin, mauvais état du siège (défaut d’entretien de la suspension, de l’assise et/ou des réglages)
  • Mauvais réglage du siège (absence de formation du conducteur, mauvaise utilisation des réglages…)
  • Montée et descente fréquentes de l’engin
  • Manutention manuelle
120
Q

Article 4 : La protection contre l’exposition à des rayonnements ionisants doit être fondée sur les principes généraux suivants :

A

—toute pratique impliquant une exposition aux rayonnements ionisants doit pouvoir être justifiée par le bénéfice net qu’elle procure en tenant compte des facteurs économiques et sociaux. Sont interdites les pratiques donnant lieu à l’incorporation de substances radioactives lors de la fabrication et de la mise en vente d’aliments, de boissons, de cosmétiques, jouets, bijoux, parures, ou tout autre produit à usage domestique ;
—sans préjudice des dispositions relatives aux expositions exceptionnelles liées aux situations d’urgence, l’exposition de toute personne doit être restreinte de façon que ni la dose efficace totale, ni la dose équivalente totale aux organes ou tissus concernés, ne dépassent la limite de dose applicable. En outre les expositions médicales ne sont pas soumises aux limites de dose ;
—la protection radiologique et la sûreté doivent être optimisées de façon que l’ampleur des doses individuelles, le nombre des personnes exposées et la probabilité des expositions soient maintenus au niveau le plus bas qu’il est raisonnablement possible d’atteindre, compte tenu des facteurs économiques et sociaux.

121
Q

Effets sur la santé du travail à la chaleur

A
  • Pathologies aigues locales: coup de soleil, brûlures, réaction photo allergique
  • Pathologies aigues généralisées: hyperthermie (troubles neurologiques, déshydratation)
  • Troubles chroniques: troubles cutanés, anhidrose
  • Révélations de troubles latents ou amplification de pathologies existantes:
    Troubles circulatoires: insuffisance veineuse
    Manifestations allergiques: urticaire à la chaleur
    Troubles cardiaques: Angor, insuffisance cardiaque
    Risques liés à la baisse de la vigilance
122
Q

Analyse des facteurs de charge de travail

A
Le poste de travail
- L'activité
- L'ambiance de travail
- L'entreprise
Les autres contraintes :
- le transport 
- le temps de récupération après le travail
- les contraintes familiales 
- les activités  extra-professionnelles
123
Q

mécanisme d’action de la survenue des pathologies liées au travail en altitude !?

A

1) HYPOXIE , due à
- la diminution de la pression atmosphérique,
- le froid,
- l’exposition aux rayons ultraviolets et
- l’effort physique.

2) L’hypoxie est responsable de trois problèmes médicaux:
- le mal aigu des montagnes (acute mountain sickness – AMS),
- l’oedème cérébral de haute altitude (high altitude cerebral edema – HACE) et
- l’oedème pulmonaire de haute altitude (high altitude pulmonary edema – HAPE).

124
Q

Les facteurs de risque communs aux trois entités :
AMS
HAPE
HACE

A
  • antécédents de mal d’altitude,
  • l’altitude absolue,
  • la durée du séjour,
  • la rapidité de l’ascension,
  • l’intensité de l’effort physique,
  • la résidence habituelle à une altitude inférieure à 900 mètres et
  • un âge inférieur à 50 ans.

Rq : Une bonne condition physique n’est pas un facteur protecteur.

125
Q

Les facteurs de risque spécifiques au HAPE !?

A
  • le sexe mâle,
  • les infections des voies aériennes,
  • les anomalies préexistantes de la circulation pulmonaire,
  • la persistance du foramen ovale, et
  • le froid (probable)
126
Q

PATHOLOGIES LIEES A L’HYPOXIE D’ALTITUDE :

A
  • Mal aigu des montagnes bénin
  • OEdème localisé de haute altitude
  • Mal des montagnes compliqué
  • OEdème pulmonaire de haute altitude
  • OEdème cérébral de haute altitude
  • Accidents thromboemboliques de haute altitude
  • Polyglobulie de haute altitude ou maladie de Monge.
127
Q

Physiopathologie du AMS /MAM

A

Mal-connue. 3 explication possibles :

  • L’hypoventilation relative,
  • l’augmentation de l’activité sympathique et
  • la rétention hydro-salée

Hackett et Roach ont proposé le modèle suivant : l’hypoxémie induit une augmentation du flux cérébral et du volume sanguin intracrânien ainsi qu’une augmentation de la perméabilité de la barrière hématoencéphalique.
Ceci mène à une augmentation du volume cérébral, conduisant au développement d’une AMS et/ou d’un HACE.
L’hypoxémie causée par un oedème pulmonaire de haute altitude peut précipiter l’apparition du HACE.

128
Q

caractères et diagnostic de la surdité par traumatisme sonore

A

1- au début le scotome est localisé à 4000 Hz
2- l’atteinte est le plus souvent bilatérale et symétrique
3- le type de perception pure (les conductions aériennes et osseuses sont superposées) atteinte de la cochlée
4- la présence de recrutement sur les fréquences lésées
5- une surdité plus marquée en audiométrie vocale qu’en audiométrie tonale (son pur)
6- irréversibilité de ces surdités (dégénérescence des cellules ciliées de l’organe de corti)
7- l’absence d’aggravation lors du retrait au milieu bruyant (mais ce dernier caractère n’est pas constant) : l’aggravation peut se voir ; la dégénérescence nerveuse des cellules déjà atteintes par le bruit peut se voir d’où augmentation de la surdité ; si l’aggravation est due à des facteurs individuels, la surdité n’aurait pas atteint un tel degré, si le traumatisme sonore ne l’avait rendue évolutive

129
Q

La surdité professionnelle est la conséquence d’une exposition prolongée au bruit d’origine professionnelle
En pratiquant des audiogrammes la surdité évolue en 4 périodes :

A

La première période : scotome au 4000 Hz
Elle est caractérisée par l’installation d’un trou auditif, ou scotome au 4000 Hz qui présente une chute de 30 à 50 dB. Cette élévation du seuil de sensibilité peut même atteindre 70 dB si l’exposition est trop prolongée et l’intensité très forte (120 dB)
Cette chute disparaît les jours suivants si l’ouvrier est soustrait au risque. C’est un phénomène de fatigue

La deuxième période : période de latence
Permanence du trou auditif limité à la fréquence de 4000 Hz. L’audition à la voix n’est pas altéré, cette lésion ne porte que sur les sons aigus et fins, sonnerie, tic-tac des montres, bracelet
Le début est insidieux, l’ouvrier ne s’alarme pas à cette phase

La troisième période : perte de l’audition de la voix
L’audition montre que les fréquences voisines de 4000 Hz, c’est-à-dire 4000 +++ et le 8000 sont également touchées. La voix chuchotée est mal perçue ou pas du tout
L’intelligibilité des phrases entendues est compromise par l’audition défectueuse des sons aigus surtout phrases brèves et mots mono syllabiques

Quatrième période : surdité manifeste
Les sons graves sont encore respectés, mais la courbe devient plongeant vers les sons aigus, plus le son devient aigu, plus son déficit devient considérable. L’atteinte sur les fréquences usuelles de 500 à 2000 Hz devient très marquée, elle ne permet plus la perception de la voix normale. La gêne professionnelle et sociale est très grande et les acouphènes deviennent constants

130
Q

Nos distinguerons 3 types de surdité de perception selon les siège de l’atteinte :

A
  • surdité de perception endo-cochléaire
  • surdité de perception radiculaire
  • surdité de perception centrale
131
Q

SURDITE DE PERCEPTION ENDO-COCHLEAIRE

A

a- les surdités brusques : l’occlusion vasculaire par l’athérosclérose ou neurothrombose, labyrinthite virale
b- les surdités toxiques : les intoxication médicamenteuse : les amino glycosides (streptomycine, néomycine, kanamycine, gentalline), d’autres toxiques médicamenteux de moindre importance : dérivés salicylés, dérivés de la quinine
Parmi les intoxications non médicamenteuses : CO, Pb, CS2, benzol, alcool, tabac
c- la presbyacousie : elle est liée au vieillissement physiologique des structures neurosensorielles de l’oreille interne mais aussi des centres d’intégration auditive
d- la maladie de minière : elle est liée à un hydrops endolabyrinthique d’étiologie inconnu. Dans la forme complète cette hypertension liquidienne intéresse la totalité du labyrinthe membraneux, cochléaire et vestibulaire
La maladie de minière se caractérise sur le plan clinique par des crises aigues constituées de trois symptômes :
- vertige (parfois nausée, vomissement)
- bourdonnement (souvent aigu)
- surdité avec sensation de plénitude de l’oreille
A la longue, la répétition des crises entraîne une hypoacousie permanente de plus en plus marquée, c’est une surdité de perception pure

132
Q

SURDITE DE PERCEPTION D’ORIGINE INFECTIEUSE

A

a- bactériennes :

  • labyrinthite séreuse
  • labyrinthite aigue suppurée
  • surdité post méningitique

b- virales
- labyrinthite virale après rougeole, oreillon
- infection des voies respiratoires supérieures
- mononucléose, rubéole
c- la syphilis : rare, le signe pneumatique d’henrebert (signe pathognomonique) : la compression de l’air dans le conduit auditif provoque instantanément l’apparition d’un nystagmus dirigé du coté opposé

133
Q

3/SURDITE DE PERCEPTION D’ORIGINE TRAUMATIQUE

A

a- traumatisme accidentel : qui entraîne la fracture du rocher et/ou rupture de la fenêtre ronde
b- traumatisme chirurgical (ORL)
c- traumatisme dù aux instruments de musique et aux amplificateurs

134
Q

4/SURDITE DE PERCEPTION RADICULAIRE

A

Elle est dominée par le schwannome du nerf auditif dont le diagnostic doit être évoqué devant toute anomalie unilatérale de la VIIIe paire crânienne

135
Q

5/SURDITE DE PERCEPTION CENTRALE :

A

Atteinte du lobe temporale, du tronc cérébral

136
Q

la surveillance médicale des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.
Arrêté du 27 Moharram 1437 correspondant au 10 novembre 2015 relatif à la surveillance médicale des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.

A

I modalité de la SM
1) La surveillance médicale s’effectue :
— avant l’affectation au poste de travail,
— périodiquement, au moins, deux fois par an pour les
travailleurs de la catégorie A et une fois par an pour les
travailleurs de la catégorie B,
— à la reprise du travail,
- VS
2) Pour les travailleurs de la catégorie A, un dossier
médical spécial est annexé au dossier médical individuel comprenant la fiche de poste de travail, la fiche de suivi dosimétrique et les dates et résultats des examens médicaux.
II Exm clinique : dépistage
- risque d’irradiation externe, hématologique, ophtalmologique et dermatologique.
contamination interne:
— respiratoires ;
— la peau et des voies digestives ;
— foie ou rein ;
— soit des difficultés de décontamination de la peau ou
des oreilles.
III EXM comp :
- un hémogramme complété, si besoin, par un bilan
hépatique et rénal ;
— une radiographie standard pour les travailleurs
soumis à un risque de contamination interne complété par des épreuves fonctionnelles respiratoires.
IV MESURES A PRENDRE EN CAS DE SUREXPOSITION AUX RAYONNEMENTS IONISANTS
La dose reçue par le travailleur est évaluée
par le service de dosimétrie compétent.
Le médecin du travail participe à l’enquêt pour déterminer les causes et les circonstances ayant été à l’origine de la surexposition