HGE Flashcards
Hépatotoxiques en milieu prof !?
A- les hydrocarbures aliphatiques halogénés 1. dérives chlorés 2. dérives nitres, bromés, fluorés B- les hydrocarbures cycliques halogénés C- les métaux D- dérives amides E- cas de l’halothane F- autres solvants organochlorés G- substances divers
Mécanisme de la toxicité des xénobiotiques au niveau du foie ?
1) Hépatotoxicité « directe » : dose dépendantes, reproductibles chez l’animal et donc décelables lors du criblage toxicologique.
- action directe sur la cellule hépatique : (c’est le cas du phosphore par exemple) et entraînent alors des lésions dans les régions périportales des lobules hépatiques, qui sont les plus vascularisées ;
- après oxydation par le système microsomial situé dans le réticulum endoplasmatique lisse et les lésions débuteront alors dans les zones centrolobulaires, les plus riches en ce type d’organite subcellulaire.
2) l’hépatotoxicité « indirecte » : liée à un mécanisme immunoallergique, c’est de l’halothane par exemple, où la symptomatologie est indépendante de la dose mais très liée à la répétition des expositions et s’accompagne de manifestations extrahépatiques de type allergie,
fièvre, éosinophilie.
Diagnostics différentiels d’une hépatite toxique !?
il convient d’éliminer systématiquement les autres causes d’hépatites aiguës par l’interrogatoire, l’examen clinique et les examens biologiques :
1-Hépatites virales( marqueurs viraux)
2- Hépatite médicamenteuse( à l’interrogatoire: la notion d’ingestion accidentelle de toxique ou une tentative d’autolyse)
3- Hépatite toxique non professionnelle: ex ingestion d’arsenic lors des intoxications criminelles)
4- Etiologies divers: H alcoolique, H auto immune, le syndrome de BUDD CHIARI et l’atteinte cardiaque aigue.
Le syndrome de Budd-Chiari
peu fréquent, résulte de l’obstruction d’au moins une des trois veines sus-hépatiques par une thrombose ou une tumeur. Il peut également être dû à une compression d’au moins une de ces veines par un kyste hydatique du foie.
Tétrachlorure de carbone
manifestation clinique
Hyperexcitation du SNC
12H à 24H: cytolyse hépatique par nécrose centrolobulaire
2 j- 3j: tubulopathie aigue oligoanurique
Trichloréthylène: atteinte hépatques !?
chloroforme
Nécrose centrolobulaire et stéatose hépatique
décès
LES DÉRIVÉS CHLORÉS
Tétrachlorure de carbone Trichloréthylène 1,2 dichloroéthane 1,2 dichloropropane 1, 1, 2,2 tétrachloréthane
LES DÉRIVÉS NITRES, BROMES, FLUORES
H-alip-nitrés 2. nitropropane
H-alip-bromés 1.2 dibromopropane
H-alip-fluorés Hydro chlorofluorocarbone
HYDROCARBURES ALIPHATIQUES HALOGÉNÉES
Dérivés chlorés du benzène monochlorobenzene
Dérives bromés du benzène: bromobenzène
METAUX et VAPEURS
arsenic et hydrogène arsenié
phosphore
DERIVES AMIDES
diméthyleformamyde
L’HALOTHANE
- dérivé halogéné de l’éthane:
le 2 bromo 2 chloro 1,1,1, trifluoroéthane. - un anesthésique volatil utilisé sous forme gazeuse par inhalation.
- vue sa toxicité hépatique, il a été remplacé par d’autre anesthésiques moins nocifs. Mais il sert toujours à l’induction anesthésique chez l’enfant, à l’entretien d’anesthésie chez l’adulte, à l’anesthésie des patients asthmatiques, l’anesthésie ambulatoire.
- Utilisé chez l’animal en laboratoire ou en cliniques des vétérinaires
Sources d’exposition à l’Halothane
- Le personnel du bloc opératoire : des concentrations minimes du fait des mesures préventives mises en place
- Des cas d’intoxication mortelles ont été vue :
- suicide chez le personnel de salle d’opération
- accidents d’anesthésie
- toxicomanies du bloc opératoire
Mécanisme d’action:
- l’halothane est métabolisé par le cytochrome P450 2 E 1 en acide trifluroacétique avec formation de bromine.
- L’acide trifluroacétique se lierait à certain protéines du foie ayant subi une acétylation avec formation d’AC antiprots du foie, et c’est AC sont responsables des hépatites graves à l’halothane,
- les formes modérées quant à elles seront dues à une production de radicaux libres avec peroxydation lipidiques.
la clinique de l’intoxication à l’halothane !?
- Après une exposition répétée à intervalle de 05j, apparaît un ictère cytolytique avec fièvre, rash cutané et hyperéosinophilie
C’est une hépatite cytolytique sévère le plus souvent fulminante suivi d’un décès, si évolution favorable une transplantation hépatique sera nécessaire.
Les formes les plus graves ont été observées chez des femmes obèses d’age moyen avec expositions répétées à l’halothane (anesthésistes de réanimation pédiatriqu