DEMS Flashcards

1
Q

Diagnostic positif de l”AAE (PHS) !?

A

Repose sur un faisceaux d’argument :

1) Exposition professionnelle ou antigénique (à un agent organique ):
- Précipitines sériques: confirment l’exposition et non la maladie
- Curriculum laboris
- Rythmicité travail/ symptomes
2) Symptomes réspiratoires compatibles : crépitants bases
3) EFR: baisse de DLco +/- syndrome restrictif
4) LBA: lymphocytose > 15 % rapport CD8/CD4 diminuée
5) TDM : Micronodules centrolobulaires + Verre dépoli

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Mécanisme d’action toxique du CO !?

06

A

Anoxie secondaire à la Fixation du CO à 80% sur l’hémoglobine (affinité 220 fois + à O2) et donc la conversion de HbO2 en HbCO

Effet HALDANE : augmentation de l’affinité de Hb pour O2 = diminution de la quantité d’O2 disponible au niveau tissulaire.

La fixation de CO sur la myoglobine

La fixation (1% restant) sur les oxydases et les enzymes à structure héminiques comme le cytochrome P 450 (A3) le cytochrome c-oxydase et le peroxydase. va contribuer à les inactiver .

Modification dans érythrocyte de la concentration intracellulaire du 2-3 diphosphoglycérol ce qui reduit la libération d’O2 dans les tissus.

Le CO traverse très aisément la barrière placentaire et pourra se fixer sur l’Hb fœtale et avoir un effet sur la croissance foetale.

L’élimination du CO se fait par voie pulmonaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q
  1. Définissez la portée (intérêt, objectif) de la classification internationale du BIT des radiographies des pneumoconioses et donnez la classification des petites opacités. (06 points)
A
Potée : c’est la description et l’enregistrement systématique des anomalies radiographiques pulmonaires  provoquées par l’inhalation de poussières.
Classification des petites opacités :
Densité :
Catégorie : 0, 1, 2 et 3 (clichés types)
Subdivision : 0/-, 0/0, 0/1….3/+
Etendue :
Le poumon est divisé en 06 zones : supérieure, moyenne et inférieure, droites et gauches
Formes et tailles :
Petites opacités régulières :
p : diamètre < 1,5 mm
q : diamètre  1,5 – 3 mm
r : diamètre 3 – 10 mm
Petites opacités irrégulières :
s : largeur < 1,5 mm
t : largeur 1,5 – 3 mm
u : largeur 3 – 10 mm
Enregistrement : ex : q / p,  q / t,  s / t, r/ u,  p / p ….
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Citez les règles universelles de prévention dans les salles de soins et des laboratoires. (08 points)

A

Dans les salles de soins:
Ne pas remettre les capuchons des aiguilles
Dépôt des aiguilles après usage dans des contenaires adaptés imperforable
Porter des gants s’il y a risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques
Porter des gants systématiquement en cas de lésions des mains, même minime
Se laver les mains avant et après chaque geste
Porter une sur blouse et un masque étanche et lunette lorsque les soins exposent à des projections de sang et de liquide biologiques
Décontaminer les surfaces et sols souillés avec de l’eau de javel à 12 %
Transporter les prélèvements de sang ou liquide biologique dans les sacs plastiques jetables ou récipient lavables ou à usage unique

Dans les laboratoires :
Porter systématiquement des gants pour manipuler les tubes et récipients contenant du sang ou autres produits biologiques
Attendre quelques minutes après l’arrêt des centrifugeuses sur le système n’est pas automatique
Porter un masque et lunettes lorsqu’il y a risque de projection de sang
Ne jamais pipeter à la bouche
Tous les prélèvements de tous malade doivent être considérés comme état à risque

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q
  1. Comparez les modalités et les délais de déclaration de l’accident du travail et de la maladie professionnelle. (06 points)
A

Accident du travail

Survenue brutale
Délai de déclaration à la CNAS 48 h
Prolongation de délai jusqu’à 4 ans
Déclaration par l’employeur à la CNAS
Ne nécessite pas de figurer dans les tableaux de maladies professionnelles
Déclaration médicale sur modèle AT

Maladie professionnelle

Survenue progressive lente
Délai de déclaration à la CNAS 15 jours
Prolongation de délai jusqu'à 03 mois
Déclaration par la victime à la CNAS
Doit figurer dans les tableaux réglementés
Déclaration médicale sur modèle MP
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quelles sont les visites médicales réglementaires au cours desquelles le MT prend une décision d’aptitude ?

A

La visite d’embauche
La visite périodique (systématique)
La visite de reprise après un AT ou après arrêt maladie de plus de 21 jours
Décret exécutif n° 93-120 Du 15 mai 1993, relatif à L’organisation de la médecine du travail
Art. 17. - Les examens médicaux obligatoires de reprise prévus à l’art 17 de la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée ont lieu après une absence pour cause de maladie professionnelle ou d’accident du travail, après un congé de maternité, une absence d’au moins vingt et un (21) jours pour cause de maladie ou d’accident non professionnel, ou en cas d’absences répétées pour cause de maladie non professionnelle. Le médecin du travail est informé de ces absences par l’organisme employeur préalablement à la reprise de travail. Le médecin du travail n’est pas habilité à vérifier le bien-fondé des absences pour cause de maladie ou d’accident.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Donnez la classification du BIT des radiographies des pneumoconioses concernant les grandes opacités.
Grandes opacités !?

A

Catégorie A : une opacité dont le plus grand diamètre est entre 10 mm et 50 mm ou plusieurs opacités avec un diamètre plus grand que 10 mm et la somme ne dépassant pas 50 mm.

Catégorie B : une opacité ou plusieurs opacités dont la surface additionnées est inférieur à la zone supérieure droite

Catégorie C: une opacité ou plusieurs opacités dont la surface additionnées est supérieur à la zone supérieure droite.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Donnez les critères de reconnaissance d’une surdité professionnelle !?

A

Surdité de perception bilatérale et symétrique par atteinte endocochléaire.
Délai de prise en charge : 1 an
Délai d’exposition > 1 an
Profession figure sur la liste limitative des travaux
Déficit moyen calculé > 35
Déficit moyen sur la meilleure oreille
DM = 2x500 + 4x1000 + 3x2000 + 1x4000 = 35,5 dB
La pathologie est indemnisable car inscrite sur la liste des MP et le DM calculée sur la meilleure oreille est > à 35 dB A.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Donnez les différents types d’examens complémentaires nécessaires et utiles pour la détermination de l’aptitude au travail et citez un exemple pour chacun !?

A

Réglementaire ex : téléthorax à la VE
Spécifique au poste ex : audiogramme (exposition au bruit)
Non spécifique au poste ex : étayer un diagnostic (au choix 1 patho/1 examen)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Donnez le schéma vaccinal de l’hépatite B professionnelle !?

A

Arrêté du 25 avril 2000 relatif à la vaccination contre l’hépatite B
Schéma : 3 doses de 10 μg / 0-1-6 mois en IM dans le deltoïde (en sous cutané exceptionnellement, chez les personnes sujettes aux hémorragies). La 3ème dose peut être délivrée entre le 5ème et le 12éme mois.
Taux d’anticorps anti HBs protecteurs > 10 mUI/ml
Ac anti HBs apparaît chez 95 % des patients immunocompétents
Contre indications :
- allergie à 1 composant du vaccin,
- déficit immunitaire congénitaux ou acquis,
- dermatose étendue ou évolutive
- processus infectieux en cours
Absence de lien entre la vaccination et les maladies démyelinisantes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Donnez les différents critères de reconnaissance et d’indemnisation de la surdité professionnelle !?

A

Surdité de perception bilatérale et symétrique par atteinte endocochléaire
Sous réserve d’un délai d’exposition de 01 an ramené à 30 jours chez les travailleurs des réacteurs propulseurs
Délai de prise en charge de 01 an
Liste limitative des travaux : le poste doit figurer sur cette liste
Le déficit moyen > ou = 35 dBA calculé sur la meilleure oreille
DM = 2x500 + 4x1000 + 3x2000 + 1x4000 > ou = 35,5 dB A

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Définissez l’accident du travail !?

A

Est considéré comme accident de travail, tout accident ayant entraîné une lésion corporelle imputable à une cause soudaine, survenu dans le cadre de la relation de travail. Et est considéré comme accident du travail l’accident survenu
Lors d’une mission, d’un mandat ou des études hors du lieu de travail.
Lors d’un trajet (domicile/lieu de travail)
Lors d’un acte de dévouement ou de sauvetage

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Citez les règles universelles de prévention contre le risque infectieux dans les salles de soins et de laboratoire. (7 points)

A

Mesures universelles dans les salles de soins
1-ne pas recapuchonner les aiguilles
2-ne pas désadapter les aiguilles à la main
3-déposer immédiatement après usage les objets piquants ou tranchants dans des conteneurs adaptés.
4-mettre des gants s’il y a risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques, avec une surface ou du matériel souillé.
5-le port de gants sera systématique en cas de lésions des mains, même minime.
6-passer et couvrir toutes les plaies (surtout aux mains)
7-porter une sur-blouse et/ ou un masque et / ou des lunettes, lorsque les soins ou les manipulations exposent à des projections de sang ou de liquide biologique (endoscopie, accouchement, hématologie, aspiration ….)
8-se laver les mains avant et après chaque soin et après chaque acte technique : les désinfectants ensuite en cas de souillare avec du sang avec du sang ou des produits biologiques.
9-décontaminer les surfaces et les sols souillés par du sang ou des produits biologiques renversés ou projetés avec de l’eau de javel à 12° au moyen d’un absorbant à usage unique.
10-transporter tous les prélèvements de sang ou du liquide biologique dans les sacs plastiques et / ou des récipients lavables et désinfectantes ou à usage unique, hermétiquement clos, les feuilles d’examens seront séparées des prélèvements.
Mesures universelles dans les laboratoires :
Tous les prélèvements de tous les malades doivent être considérés comme étant à risque de transmission d’agent infectieux.
Porter systématiquement des gants pour manipuler tubes et récipients contenant du sang ou autres produits biologiques à la réception, durant les manipulations et lors du lavage des matériels réutilisables.
Attendre quelques minutes après l’arrêt des centrifugeuses si le système n’est pas automatique.
Porter un masque et des lunettes lorsqu’il y a risque de projection de sang .
Utilisation des hottes à pression négative et d’enceintes de sécurité microbiologiques.
Interdiction de pipeter à la bouche.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Décrire l’atteinte cutanéo-muqueuse dans l’arsenicisme. (04 points)

A
  1. Atteinte muqueuse
    Ulcération de la cloison nasale pouvant évoluer vers la perforation
    Irritation : de la muqueuse bronchique (toux)
    Oculaire
  2. Atteinte cutanée
    Manifestations précoces : œdème, prurit, eczéma
    Manifestations tardives : hyperchromie (mélanodermie) - hyperkératose palmo-plantaire - alopécie – lésions unguéales (bandes de Mees)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Donner le profil sérologique d’une hépatite virale aigue B. (02 points)

A

Absence de tout marqueur (Ag hbs, Anti hbs, Anti hbc…) : absebce de rencontre antérieure avec le virus B.

Présence d’anticorps anti hbs et anti hbc = protection immunitaire conférée par une infection ancienne et guérie.
Présence isolée des anti hbs = réponse efficiente à une vaccination contre le VHB, ou infection ancienne et guérie avec clairance spontanée des anti hbc.

Présence isolée des anti hbc = infection ancienne et guérie avec clairance spontanée des anti hbs et exceptionnellement, elle correspond à la phase de « fenêtre sérologique »d’une hépatite aigue (augmentation des transaminases) + infection occulte

Présence d’Ag hbs = infection par le VHB, les test sérologiques, voire la biopsie hépatique permettent de trancher entre infection aigue et chronique, réplication virale persistante ou non, hépatite chronique et portage sain.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Donner les critères diagnostics de l’asthme professionnel. 04 points)
Confirmer le diagnostic de l’asthme
Mettre en évidence un lien entre l’asthme et l’activité professionnelle (démontrer l’origine professionnelle)
Identifier l’agent responsable

A

Anamnèse : chronologie des troubles par rapport à l’exposition professionnelle.
Test d’éviction-réintroduction
Présence d’une ou plusieurs substances asthmogènes en milieu du travail.
Notion d’atteinte collective (cas similaire).
EFR en milieu du travail
Avant, pendant et après le travail
Paramètres mesurés : DEP, VEMS
Spiromètres portatifs ou débitmètres de pointe
↓ VEMS ou du DEP de façon significative (baisse de 20 %)
Tests cutanés (pricks-tests)
Recherche d’ige spécifiques
Test de provocation bronchique spécifique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q
  1. Citer les différents effets somatiques observés lors de l’exposition aux rayonnements ionisants (04 points)
    Irradiation aigue !?
A

1) Irradiation aiguë de l’organisme entier, dose > 250 rems
- Syndrome aigu des radiations : état de choc, symptômes digestifs, cardio-vasculaires, syndrome hémorragique
- Aplasie de la moelle osseuse
-Perforation de l’intestin
-Radio dermites précoces
1er degré : dermite érythémateuse
2ème degré : radio-épidermite bulleuse
3ème degré : radio dermite ulcéreuse
Intestin : mise à nu des cellules, infection
- Ovaires : castration définitive, aménorrhée, stérilité définitive
- Testicules : azoospermie, stérilité, diminution de la fertilité
Effet tératogène
Effet mutagène
Vieillissement précoce, altération de la réponse immunitaire

2) Irradiation chronique :
- Peau : radio dermite tardive avec 03 stades, atrophique, ulcéreux et cancéreux.
- Organes hématopoïétiques : leucémie, aplasie médullaire.
- Gonades : stérilité et mutation
- Cancer : thyroïde, leucémie, sarcome osseux, poumon.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Citez trois (03) substances responsables d’une atteinte rénale en milieu professionnel. (1,5 points)

A

Mercure, plomb, cadmium, arsenic, hydrogène arsénié, paraquat, certains hydrocarbures et solvant.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Citez les conséquences du travail posté sur la santé. (2,5 points)

A

Risques avérés
Troubles du sommeil : sont liés aux conditions de repos, détérioration du sommeil en qualité et en quantité avec état de prénevrose.
Syndrome métabolique

Risques probables 
 Les troubles psychosomatiques : névrotique, irritabilité.
 Troubles cognitifs Les troubles de la vigilance
 Obésité 
 Diabète 2
 Maladie coronarienne 
 Cancer 
Risques possibles 
 Dyslipidémies 
 HTA 
 AVC 
 Abrt
 Accouchement prématuré
 Retard de C intra-uterine 
 Fatigue  musculaire et mentale
 Les troubles digestifs : gastrite et ulcères 
on peut ajouter : 
Les accidents du travail
La désadaptation lors du vieillissement
Les répercussions sur la vie familiale et sociale.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q
  1. Définition de la posture de travail. (02 points)
A

La posture résulte d’un enchaînement harmonieux d’activités motrices et perceptives. Ces activités déterminent l’établissement entre l’home et le travail d’un certain nombre de liaisons matérielles ou non appelées liaisons obligées. L’existence de ces liaisons fixe la posture. Cette posture est d’autant plus contraignante que celles-ci sont plus nombreuses.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Décrire les atteintes neurologiques périphériques liées à l’intoxication au plomb

A

La paralysie pseudoradiale de Remak
De type motrice
Intoxication prolongée ou aigue
Déficit précoce des extenseurs des mains et des doigts donnant un aspect “fait les cornes”
Paralysie de type Aran-Duchenne ou Duchenne-Erb
Syndrome de sclérose latérale amyotrophique
La polynévrite sensitivo-motrice des membres inférieurs (= polynévrite éthylique)
Algies fulgurantes pseudotabétiques très invalidantes
Dans les formes sévères, l’EMG montre l’atteinte neurogène
Dans la forme latente, l’EMG montre des anomalies des vitesses de conduction nerveuses et sensitives
La neuropathie périphérique est réversible aux stades précoces, grevée de séquelles fonctionnelles majeurs en cas de retard thérapeutique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Décrire la radiodermite tardive des radiologistes

A

Elle évolue en plusieurs stades qui se succèdent après plusieurs années de latence.
1er stade atrophique : atrophie et télangiectasies
La peau sèche, pigmentée, chute de poils, zones d’hyperkératose, fissure autour des ongles et effacement des empreintes digitales.
2ème stade ulcéreux : ulcération provoquée par traumatisme ou une infection.
Ulcération douloureuse.
TRT : excision chirurgicale et greffe.
3ème stade cancéreux : transformation de l’ulcération, les bords s’épaississent, le fond bourgeonne, la base adhère aux plans profonds.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Décrire les lésions ostéo-articulaires provoquées par l’utilisation des marteaux piqueurs du BTP

A

Arthrose du coude : ostéophytose péri articulaire, évoluant à bas bruit (plusieurs années) avec limitations des mobilités articulaires. A la radio : ostéophytose péri articulaire (surfaces articulaires déformées)
Poignet :
Maladie de Kienback : osténécrose du semi-lunaire.
Maladie de Kholer : osténécrose du scaphoide.
Clinique : douleur du poignet ; radio et scintigraphie : microgéodes et/ou géodes et/ou microfractures et/ou arthrose

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Affections professionnelles consécutives à

l’inhalation des poussières d’amiante !?

A

Tableau N° 30

1) Asbestose :
- Fibrose pulmonaire diagnostiquée sur des signes radiologiques spécifiques, qu’il y ait ou non des modifications des explorations fonctionnelles respiratoires.
- Complications : insuffisance respiratoire aiguë, insuffisance ventriculaire droite.
2) Lésions pleurales bénignes : avec ou sans modifications des explorations fonctionnelles respiratoires :
- pleurésie exsudative ;
- plaques pleurale ± calcifiées bilatérales, pariétales, diaphragmatiques ou médiastinales
- Plaques péricardiques,
- Epaississement pleuraux avec ou sans irrégularités diaphragmatiques.
3) Mésothéliome malin primitif de la plèvre, du péritoine, du péricarde.
4) Autres tumeurs pleurales primitives.
5) Cancers broncho-pulmonaires primitifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q
  1. Citez la pathologie bénigne observée lors de l’exposition à l’amiante !?
A

asbestose

épaississement pleurale …

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quels sont les éléments diagnostiques de l’arsenicisme chronique ?

A

interrogatoire
Clinique
paraclinique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Citez les principaux organes cibles lors de l’intoxication chronique au plomb !?

A
Appareil digestif: les coliques de plomb
SNC: Encéphalopathie saturnine chronique
SN Périphérique: Neuropathies périphériques
Rein : Néphropathie saturnine chronique
Sang: Manifestations   hématologiques 
Manifestations diverses
Rôle immunodépresseur
Conséquences endocriniennes
Thyroïde 
Testicule 
HTA et affections cardiovasculaires
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Citez les contraintes posturales.

A
La précision du travail
Elle implique l'exigence visuelle, c'est la liaison obligée la plus difficile à aménager. Elle détermine:
La direction du regard
La position de la tête
La sollicitation du rachis
Le dimensionnement du poste de travail
Disposition, type de commandes
Type de pièces et outils
Mise en jeu des segments corporels
L'intensité des efforts
Résistances des commandes
Poids des outils et des pièces
Disposition et caractéristiques des points d'appui
La durée des liaisons obligées
Plus le temps de maintien de la liaison obligée est long, plus la posture est pénible
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Diagnostic clinique et sérologique de la leptospirose ictéro-hémorragique !?

A

Clinique:
Syndrome infectieux sévère : avec fièvre à 39° C et pouls accéléré
Syndrome algique majeur : avec douleurs abdominales pseudo-chirurgicale, des céphalées intenses et myalgies au niveau des mollets.
± Un syndrome méningé clinique, une hyperhémie généralisée
Des atteintes viscérales :

Atteinte hépatique : avec ictère flamboyant témoin clinique de la maladie, se voit entre le 4ème et le 6ème jour, franc, intense, orange et le foie est sensible et augmenté de volume.
Atteinte rénale : de la simple perturbation fonctionnelle biologique à l’insuffisance rénale aiguë.
Atteinte neurologique : avec méningite ou méningo-encéphalite, hémorragie cérébrale ou mononévrite et ou polynévrite.
Atteinte musculaire et articulaire : rabdomyolyse.
Atteinte oculaire : conjonctivite, uvéite et/ou choriorétinite
Atteinte cardiaque : modification à l’ECG
Atteinte pulmonaire : toux, hémoptysie
Manifestations hémorragiques très fréquentes : saignement au niveau du tractus respiratoire, digestif, rénal et/ou génital
Sérologie:
Réaction type ELISA spécifique
Sérodiagnostic de Martin et Petit ou MAT

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Donnez les principaux risques toxicologiques du benzène et décrire les effets néfastes sur la santé humaine.

A

Risques toxicologiques du benzène :
Toxicité aigue
Irritation
Sensibilisation
Toxicité chronique
Mutagène
Cancérigène
Toxicité pour la reproduction
Effets sur la santé humaine :
Irritation de la peau, des yeux et des poumons
Intoxication aigue : état ébrio-narcotique
Légère : état ébrieux, céphalées, vertiges, vomissements et somnolence
Grave : état ébrieux, excitation nerveuse, dépression, nausées, vomissements et défaillance
cardiaque
Foudroyante : perte de connaissance, sueur, convulsions et coma

Intoxication chronique :
Psychosyndrome organique des solvants
Dermite irritative et allergique
Atteinte hépato-rénale
Grande hémopathie benzolique (3 syndromes)
Purpura, anémie, aleucie, état leucémoide, leucose, altération du caryotype

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Définir un rayonnement ionisant et décrire le syndrome aigu de l’irradiation de l’organisme entier.

A

Définition : les rayonnements sont qualifiés d’ionisants lorsque leur énergie est suffisante pour ioniser les structures atomiques et moléculaires.
Le syndrome aiguë de l’irradiation de l’organisme : doses supérieures à 250 rems débute par un état de choc, avec nausées, vomissements
– suivi d’une période de latex de quelques jours à deux semaines puis apparaissent les symptômes suivants :
- digestifs : diarrhée profuse , vomissements
- cvx : hypotension, tachy cardie arythnine
hémorragique avec hyperthernie

l’aplasie de la moelle osseuse et la perforation de l’intestin constituent les risques majeurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Citez les stigmates biologiques du pré-saturnisme (3 points)

A

Présaturnisme:
Absorption entièrement compensée par la fixation osseuse
Plombémie stationnaire < 60-70 µg/100 ml
Absorption excessive de plomb sans signes cliniques et biologiques requérant la mise en œuvre de mesures de prévention
Si libération du plomb osseux (ostéoporose sénile, grand âge, affection intercurrente) la clinique est patente
Et/ou
Tests métaboliques (action biologique, toxicité tissulaire)
ALA urinaire:
coproporphyrines urinaires (CPU)
protoporphyrines érythrocytaires (PPE)
Recherche d’hématies à granulations basophiles (HGB)
Inhibition de l’ala déshydrase globulaire
Inhibition de la pyrimidine-5’-nucléotidase
Hémoglobine est diminuée
Urée sanguine est élevée
Tests toxicologiques (tests d’exposition)
Plombémie  400 g/l
Plomburie
Plomburie provoquée
Plomb: osseux, phanères et salive; mais la contamination extérieure est importante

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Décrire les signes neurologiques de l’intoxication chronique par le mercure.

A
L’intoxication chronique par le mercure est la forme caractéristique de l’exposition  professionnelle. Elle entraîne essentiellement les troubles nerveux et digestifs.
Les troubles nerveux 
1-atteinte cérébelleuse : se manifestant par un tremblement intentionnel de type  cérébelleux dominanttouchant d’abord les doigts, les lèvres, les paupières, puis s’étendant aux membres. C’est un tremblement fin des extrémités exagéré par un mouvement précis, (l’écriture) 
Il est associé à : 
l’asynergie
l’adiadococinésie              
La démarche cérébelleuse 
le nystagumus
a parole scandée , monotone  
L’examen retrouve : 
myoclonies
rigidité extrapyramidale   
hyper-réflexie
Cet état est réversible si l’éviction est précoce
Les troubles du caractère et de la personnalité
timidité 
perte du self – contrôle    
irritation 
dépression
amnésie
insomnies                          
hallucination 
comportements maniaques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

décrire les 04 stades de la surdité professionnelle.

A

La surdité professionnelle évolue en 4 stades audiometriques et cliniques :
Stade 1 : scotome auditif à 4000 Hz.
C’est un stade marqué par l’apparition d’un scotome auditif aux 4000hz avec un déficit allant de 30 dz à 50dz.
C’est un stade réversible et infra clinique.
Stade 2 : scotome auditif permanent ou période de latence.
Le scotome auditif à 4000 hz décrent permanent stade infra clinique, ursidieux.
Stade 3 : - atteinte modérée des fréquences conversationnelles (500-1000-2000 hz)
-l’audition de la voix normale est perturbée
-la voix chuchotée n’est pas perçue
-présence d’acouphènes de façon transitoires.
Stade 4 : stade de surdité uranifeste.
atteinte importante des fréquences conversationnelles
les lésions des fréquences aiguës sont encore plus marquées et la courbe audiometrique devient plongeante vers les aiguës.
la voix normale n’est plus perçue
les acouphènes sont constants
stade de handicap sensoriel.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

décrire les manifestations cliniques de l’arsenisisme chronique (intoxication chronique par l’arsenic)

A
Troubles généraux :
- Altération de l’EG
- Asthénie 
- Febricule
Troubles gastro-intestinaux :
- Haléine aliacée
- Dhiophagie
- Goût metallique
- Stomatite
- Brûlures gastriques 
- Diarrhées
Lésions muqueuses :
- Ulcération de la cloison nasale
- Irritation bronchique (toux)
Manifestations cutanées :
- Précoces : oedeme, prurit, eczéma
- Tardives : hyperchrome (mélanodermie)  hyperkeratose (palmo-plantaioses)
- alopécie en plaques
- lésions ingueale bandes de mees
Manifestations neurologiques : 
les petits troubles : 
- Crampes, arthralgies
- Fourmillements
- Fatigabilité à la marche
- Abolition de réflexes achiléens céphalées 
- Amblyopie  
- hypoacousie
Polynévrite
Manifestations neoplastiques (très rares)
 - cancers cutanés, bronchique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Décrire la colique de plomb. (04 points)

A

Rencontrées dans l’intoxication aigue et l’intoxication chronique grave
Syndrome douloureux abdominal aigu, souvent pseudo chirurgical, douleurs initialement péri- ombilicales, très vives, diffusent rapidement à tout l’abdomen
Vomissements alimentaires et arrêt du transit peuvent simuler une occlusion.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Citez les critères diagnostics de l’asthme professionnel. (03 points)

A

Anamnèse : chronologie des troubles par rapport à l’exposition professionnelle.
Test d’éviction-réintroduction
Présence d’une ou plusieurs substances asthmogènes en milieu du travail.
Notion d’atteinte collective (cas similaire).
EFR en milieu du travail
Avant, pendant et après le travail
Paramètres mesurés : DEP, VEMS
Spiromètres portatifs ou débitmètres de pointe
↓ VEMS ou du DEP de façon significative (baisse de 20 %)
Tests cutanés (pricks-tests)
Recherche d’IgE spécifiques
Test de provocation bronchique spécifique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Citez les signes cliniques observés lors de la brucellose chronique. (03 points)

A

Brucellose ou « patraquerie » se traduit par :
Une asthénie physique ou psychique
Des troubles du caractère
Troubles fonctionnels variés peuvent coexister avec des foyers quiescents de brucellose volontiers
ostéo- articulaires.
Manifestations allergiques récidivantes : uvéites, iridocyclite, infiltrations pulmonaires, rhinite
obstructive, arthralgies et eczéma.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Décrire les manifestations neurologiques de l’intoxication chronique au mercure. (04 points)

A
L’intoxication chronique par le mercure est la forme caractéristique de l’exposition  professionnelle. Elle entraîne essentiellement les troubles nerveux et digestifs.
Les troubles nerveux 
1-Atteinte cérébelleuse : se manifestant par un tremblement intentionnel de type  cérébelleux dominant touchant d’abord les doigts, les lèvres, les paupières, puis s’étendant aux membres. C’est un tremblement fin des extrémités exagéré par un mouvement précis, (l’écriture) 
Il est associé à : 
l’asynergie
l’adiadococinésie              
La démarche cérébelleuse 
le nystagumus
la parole scandée, monotone  
L’examen retrouve : 
myoclonies
rigidité extrapyramidale   
hyper-réflexie
Cet état est réversible si l’éviction est précoce.
2- Les troubles du caractère et de la personnalité2-
timidité 
perte du self – contrôle    
irritation 
dépression
amnésie
insomnies                          
hallucinationS 
comportements maniaques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Citez les pathologies bénignes dues à l’inhalation de fibres dl’amiante. (02 points)

A

Fibrose pulmonaire
Pleurésie sérofibrineuse
Epaississements pleuraux diffus, hyalins et calcifiés
Plaques pleurales (épaississements localisés), hyalins ou calcifés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Traitement de l’intoxication aigue aux organophosphorés. (04 points)

A

Déshabiller et laver abondamment le malade
Traitement spécifique :
Contre les signes muscariniques :
Atropine en IVD 1 amp de 2 mg / toutes les 10 mn jusqu’à obtention d’une mydriase, d’un assèchement de la peau, d’une tachycardie et d’une diminution du bronchospasme (traitement pouvant être entamé en milieu du travail)

Réactivation des enzymes (en milieu hospitalier)
Contrathion (oxime) en perfusion lente de 200 mg dans du sérum salé, toutes les 6 heures en fonction du dosage de l’acétylcholine

Arrêt de toute exposition aux organophosphorés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

L’ORGANISATION ET LE FINANCEMENT DE LA MÉDECINE DU TRAVAIL. ++

A

La médecine du travail constitue une obligation pour l’organisme employeur. Elle est à la charge de celui-ci
L’exercice de la médecine du travail est structuré en fonction des possibilités de l’organisme employeur comme suit :

  • création d’un service de médecine » du travail propre à l’entreprise
  • participation à la création d’un organisme inter entreprise de médecine du travail,
  • établissement d’une convention selon le cas, avec :
     - le secteur sanitaire le plus proche, ou un centre hospitalo-universitaire

 - un médecin habilité : l’habilitation est prononcée par le ministre chargé de la santé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Dermatoses professionnelles liées à l’utilisation des ciments

A
  1. Brûlures chimiques 1
    Elles touchent souvent les extrémités des doigts ou des jambes ou encore aux avant-bras, aux cuisses ou aux jambes. 0.5
    Elles s’observent chez les apprentis et ceux qui ne travaillent le ciment que de façon occasionnelle 0.5
  2. Dermatites d’usure et d’irritation 2
    Fréquence importante des dermatites d’irritation dues à l’action caustique des ciments,
    Conduisant à des ulcérations parfois profondes des extrémités. 1
    Les actions surajoutés ; action traumatique du froid en hiver et de la sudation, traumatismes créés par la manipulation de parpaings ou par le lavage des mains avec des détergents ou des lessives très agressives. 1
  3. Eczémas d’hypersensibilité 5.5
    C’est l’eczéma allergique,
    Surtout par sensibilisation au :
    • chrome contenu, en qualité d’impuretés, dans la plupart des ciments. 1.5
    • résines époxydiques contenues dans des ciments très imperméables. 1.5
    • Les fluides ou huiles utilisés pour le coffrage (ciment coulé dans des moules et devant en être facilement séparable). Ils contiennent des antioxydants (amines phénoliques), des diluants (white spirit, essence, gazole, fioul léger), des agents anticorrosion et des métaux (chrome, nickel, cobalt), surtout dans les huiles de récupération, fréquemment utilisées. 1.5
    Le port de gants et de bottes en caoutchouc favorise la macération, l’apparition de dyshidroses bipolaires palmoplantaires et d’une allergie au caoutchouc, relativement fréquente dans cette profession 1
  4. Infections cutanées 1.5
    • Se sont Les intertrigos mycosiques des orteils, encore appelés « pied d’athlète » 0.5
    • Leur traitement préventif comporte l’utilisation de chaussures ou semelles individuelles, le port de compresses en accordéon entre les orteils, ou l’application de solutions antisudorales comme l’acide trichloracétique à 3 % en solution aqueuse. 0.5
    • La surinfection de lésions irritatives ou allergiques est à l’origine de pyodermites.0.5
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

contre indications absolues au trvail posté

A
tB SMEI 
PRISE D E ps TRPOPE
sPASMophilie latente en deompnsation
diabète 
Psychopathie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

melanome d’hoffman

A

hAP

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

caracteristiques de la SP :

A
  • Presance de recrutement au niveau de s fr léses

- irreversible mais non aggravé après arret

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

caracteristiques de la SP :

A
  • Presance de recrutement au niveau de s fr léses

- irreversible mais non aggravé après arret

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

facteurs influencant la SP

A

Dré
repet
emergence
intensit

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Effets du bruit sur l’organisme !?

A

Gène pertrbation de la communication …
Accident
Perturbation physiologiques : CV, HTA ,gastrite, neuropsychiques
SP

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Décrire la PN héxane !?

A

Devenu rare de nos jours mais préoccupante

  • Polynévrite sensitive et motrice prédominant au membres inférieurs
  • Début progressif avec des troubles subjectifs sensitifs (fourmillements, engourdissement) puis apparition de troubles moteurs (faiblesse des jambes) caractéristique de l’installation de la polynévrite sensitivo-motrice à l’hexane
  • peut s’accompagner de signes centraux à type de vertige ou de céphalée, une dégénérescence maculaire peut également être retrouvée.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Manifestations clinique lors de l’intoxication chronique au chrome !?

A

Les manifestations toxiques sont Gment attribuées aux Cr VI
1) Symptômes cutanés :
Dermite eczématiforme : éruption érythémateuse ou réticulopapilaire, suintante, prurigineuse, stt localisées aux avant-bras (bracelet de chrome).
Elle est très fr chez les sujets en contact avec le ciment (gale du ciment ou eczéma du ciment)
Le Cr VI peut pénètre dans la peau ou il est réduit en CrIII qui joue le rôle de l’haptène. En se fixant à une protéine,  Ag-complément
Le Cr III ne pénètre directement à travers la peau
Le dosage du chrome urinaire permet de confirmer l’origine professionnelle de l’eczéma
Ulcération chronique : ulcère de 5-10mm de ϴ à bords abrupts, non douloureux, parfois prurigineux pouvant atteindre les articulations, on leur donne le nom de « trou de chrome » ou de « pigeonneaux »
Coloration jaunâtre des dents et de la langue
2) Irritation des muqueuses :
Atrophie de la muqueuse nasale suivie d’ulcération puis de perforation (non dreuse, découvre à l’examen clinique)
La perforation de septum nasal peut être provoquée / divers toxique industriel : As, fulminante, Hg, Cl, poussière de ciment et sels de K
La lésion commence / catarrhe nasal, suivi d’obstruction nasale puis d’épistaxis. L’examen ORL montre d’abord une muqueuse hyperhémie, puis une croute noirâtre qui cache une ulcération puis perforation d’un septum
Autres lésion des muqu : Bronchite, Œsophagite, Gastrite, UG, BPCO
3) Affection respiratoires non cancerogènes :
Allergie respiratoire : + rare que les allergies cutanée parfois asthme Autres : Rhinorrhée, irritation et démangeaison nasale, épistaxis, atrophique de la muqueuse nasale, ulcération et propagation de cloison nasale, bronchite, Perturbation de l’EFR (↓VEMS), BPCO
4) Action cancérogène :
Kc bronchique +++ :
Industrie le + exposante : Chromage électrique (exposition à l’acide chromique très soluble)
Agent responsable principal (chromate de Ca++
Autres industries exposant au chrome favorisant le Kc bronchique : Soudage d’acier inoxydable, production de ferrochrome
Autres Kc : Kc ds cavités nasale, Kc laryngé
L’action mutagène : genotoxicité
Les sels de chrome sont mutagènes (anomalie chromosique des lymphocytes)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Clinique chrome !?

A
  • Symptômes cutanés
    • Dermite éczématiforme : aux avant-bras, gale de ciment
    • Ulcération chromique (pigeonneaux) : non douloureux, trou chromique (articulation), face dorsale des doigts, des ongles, face d’extension de la jambe, pieds, abdomen, visage, scrotum, cloison nasale, profession : chromage électrolytique, tanneurs, teinture
    • Coloration jaunâtre des dents et de la langue
  • Irritation de la muqueuse
    • Muqueuse nasale : atrophie, puis ulcération puis perforation avec anosmie
    • Rhinite, conjonctivite, prurit, dyspnée
    • Pharyngite, laryngite chronique
    • Muqueuse digestive : oesophagite, gastrite, ulcère gastrique
  • Allergie respiratoire
    • Crise d’asthme
    • Réaction bronchospastique avec réaction anaphylactique
    • Perturbation des paramètres spirométriques (diminution de VEMS)
    • BPCO
  • Action cancérigène
    • Classe I (chrome hexavalents) : cancer bronchique, de la cavité nasale, laryngé, gastrique (?)
  • Action génotoxique
    • Mutation génique, aberration chromosomique, échange entre chromatide sœur
  • Autres effets
    • Augmentation de la clairance rénale du chrome
    • Augmentation réversible de l’excrétion urinaire de protéine BPM
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

La néphropathie cadmique !?

A

1) Tubulopathie proximale caractérisée /excrétion accrue de protéine de faible PM :
Β2 µglobuline, alpha 1 µglobuline ; RBP.
S’accompagner ∑d de TONI -DEBRE FANCONI: enzymurie, aminoacidurie, glycosurie, Hypercalciurie, Hyperphosphaturie

2) Lithiase rénale : excrétion accrue de phosphate calcique

3) Tubulopathie distale,insuffisance rénale chronique tardive :
En cas d’exposition prolongée, l’atteinte tubulaire progresserait vers atteinte glomérulaire et ↓Tx FG
A un stade avancé, une tubulopathie distal avec trouble de l’acidification au nv de la concentration des urines et une IR progressive peut s’installer

 Atteinte glomérulaire avec protéinurie de haut PM (albuminurie, orosomucoide, transferrine, IgE) peut survenir isolement ou superposer à la protéinurie tubulaire classique et on parle de protéinurie mixte.

La NPC est considérée comme irréversible.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

les anémies graves , substances !?

A

Ce sont les anémies aplasiques, généralement accompagnées de leucopénie portant avant tout sur les neutrophiles ou encore d’un purpura hémorragique, réalisant la panmyélophtisie atteignant les trois lignées
Les deux causes principales sont :
-le benzène
-les radiations ionisantes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Substances avec toxicité hématologique

A
Solvants: 
-benzène et ses dérives 
 -- le trimethylbenzène et 
--- ses dérivés chloré comme mono, ortho,dichlorobenzène 
le Toluène et  le trinitrotoluène 
- Trichloréthylène 
Pesticides 
- Lindane ou hexachlorocyclohexane 
- les organochloré 
- DDT : Thrombopénie
Métaux et métalloïdes :
- Arsenic 
- Plomb 
- hydrogène arsenié
- hydrogène stibié
- Dinitrobénzène  
- Phénylhydrazine 
- Amines aromatiques
- Manganèse (polyglobulie)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Décrire la toxicité au fluor !?

A

Tx n ° 32 : affection ;provoqués par le Fluor, ac fluorhydrique et ses sels minéraux
Mécanismes toxique : Irritant II , hypocalcémiant et l’inhibiteur des métallo-enzymes.
Organes cibles : Os , Poumon, TD, peau, Coeur
Chronique
Pré fluorose
- troubles musculo-articulaires : arthropathie, fibrillation musculaire, douleur rétrosternale
- troubles neurologiques : céphalée, vertige, troubles de la vision, paresthésie
- troubles respiratoires : inflammation des VRS
- troubles digestifs : diarrhée, douleur abdominale, flatulence
- troubles urinaires : polyurie, polydipsie, cystite
- troubles dermatologiques : urticaire

2) Ostéoporose (hyperminéralisation du squelette avec zone d’hypominéralisation)
- localisation : vertèbres, bassin, côtes
- clinique : rachialgie, limitation des fonctions articulaires
- biologie : hypocalcémie, calciurie faible, fluorurie, phosphatase alcaline augmentée, réduction de la concentration sérique de l’acide sialique et augmentation celle des aminoglycans, rapport acide sialique/aminoglycan < 10 %
- radiologie : ankylose de la colonne vertébrale « dos de poker », ossification insertionnelle
- ligaments calcifiés, exostoses
- diagnostic différentiel : maladie de Bechterew (articulation sacro-iliaque intacte)
- critères diagnostic : augmentation de fluorurie, poly arthralgie, ossification insertionnelle
- fluor osseux : supérieur à 4000 ppm confirme le diagnosticA
Action cancérigène
- classe III : cancer de la vessie (?)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Citer les principaux mécanismes des toxines !?

A

1) Appauvrissement en énergie :
- As3+ bloque transformation pyruvate en acétyl COA donc bloque cycle de Krebs etproduction d’ATP
- CN se fixe sur CYP de la chaîne respiratoire → empêchent transfert d’e- donc production d’ATP(not. Contenant Co)
2) Mimétisme et compétition par exemple du plomb avec le calcium et blocage des canaux calciques
3) effet toxique direct sur les cellule : exemple As sur l’endothélium vasculaire, oule plomb sur les cellules gliale
4) stress oxydatif secondaire à la formation des radicaux libre oxydes H-O.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Mécanisme d’action de l’Arsenic !?

A

1) Appauvrissement cellulaire par blocage du cycle de Krebs et production d’ATP :
- As3+ bloque transformation pyruvate en acétyl COA
- AsV par similitude avec le phosphate peut remplacer le phosphore dans la molécule d’ATP

2) Interaction de l’arsenic minéral AsIII avec les protéines à fonction thiol entraînant leur inactivation
3) stress oxydant secondaire à la formation du radical hydroxyle (H-O•)
4) Fixation sur la Kératine et ↑ la synthèse de la mélanine (Mélanodermie)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Action primaire du toxique ; mécanisme toxicologique !?

A

1) Interférence avec le transport de l’oxygène =action sur l’hémoglobine.
2) Interférance avec l’utilisation de l’oxygéne et le stokcage de l’énérgie.
3) Action sur des enzymes.
- INHIBITION:
Caractéres de l’inhibition
Intérférence avec l’action d’un activateur ou d’un cofacteur
Inhibition de la synthése d’une enzyme
Autre agents toxiques
- STIMULATION
4) Toxicité par génération de radicaux libres.
5) Désordre métaboliques et trouble de l’équilibre acido-basique
6) Interférence avec le système:
-Immunodépression
-Immunostimulation
7) Affections allergiques
Hypersensibilité d’origine génétique
Action direct du toxique sur un récepteur
Action secondaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

Les differentes enquetes utilisables en milieu professionnelle !? Buts méthodes intérêt limites

A

1) Études Descriptives : Étude de la fréquence et de la distribution des problèmes de santé dans la population
- Évaluer les problèmes de santé dans une population ou une région géographique.
- Déterminer les besoins en équipements , ressources sanitaires.
- Surveiller les tendances des maladies.

2) Études Transversales : Étude de la prévalence d’un problème de santé et de ses déterminants
3) Études Analytiques : Étude des effets de l’exposition à des F.D.R. et la survenue d’une maladie
4) Études Expérimentales : Étude de l’impact sur la santé de l’application de mesures contrôlées ( préventives, curatives, sociales, éducatives..)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

Les différentes enquêtes utilisables en milieu professionnelle !? Buts méthodes intérêt limites

A

1) Études Descriptives : Étude de la fréquence et de la distribution des problèmes de santé dans la population
2) Études Transversales : Étude de la prévalence d’un problème de santé et de ses déterminants
3) Études Analytiques : Étude des effets de l’exposition à des F.D.R. et la survenue d’une maladie
4) Études Expérimentales : Étude de l’impact sur la santé de l’application de mesures contrôlées ( préventives, curatives, sociales, éducatives..)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

Décrire par ordre croissant les manifestations cliniques secondaires au travail à la chaleur !?

A

1) Œdème de chaleur
C’est un gonflement des tissus qui survient généralement chez les sujets non acclimatés à la chaleur. Il se manifeste surtout au niveau des chevilles. L’œdème disparaît après un ou deux jours dans une ambiance thermique confortable.

2) Eruptions miliaires
Elles consistent en l’apparition de minuscules points rouges à la surface de la peau, accompagnées de picotements. Les points rouges apparaissent lorsque les pores sont obstrués par une sudation trop abondante.

3) Crampes
Il s’agit de douleurs musculaires aiguës qui peuvent se manifester seules ou en association avec d’autres troubles dus à la chaleur. Elles sont attribuables à une perte excessive en sodium et surviennent le plus souvent lorsque le sujet boit abondamment pour compenser une perte hydrique, mais sans compenser les pertes minérales.

4) Epuisement
Il est attribuable à une perte des tissus en eau et en sels minéraux consécutive à une sudation trop abondante. Les signes et symptômes de l’épuisement sont nombreux : sudation abondante, sensation de faiblesse, étourdissements, soif intense, troubles de la vue, nausées, maux de tête, vomissements, difficultés respiratoires, palpitations, picotements et sensations d’engourdissement dans les mains et les pieds. Il faut placer la victime au repos dans une ambiance confortable et lui faire boire une solution salée fraîche.

5) Syncope
Elle se manifeste par une sensation de vertige et une perte de conscience, attribuables à une diminution temporaire du débit sanguin cérébral alors que le sujet est debout. Ce malaise est causé par la perte de liquides organiques à la suite d’une sudation abondante et par une chute de tension artérielle attribuable à un afflux de sang dans les membres inférieurs. La syncope de chaleur survient surtout chez les sujets non acclimatés. Les symptômes disparaissent rapidement lorsque la victime est soustraite aux conditions éprouvantes et mise au repos dans une ambiance confortable.

6) Coup de chaleur et hyper pyrexie
Elles sont les troubles les plus graves associés à la chaleur. Le coup de chaleur se manifeste par une température corporelle souvent supérieure à 41°C et par une perte de conscience partielle ou totale. L’hyper pyrexie produit les mêmes symptômes, à la différence que la peau demeure moite. Ils peuvent être graves et nécessitent une intervention et des soins médicaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

Formes cliniques de l’Asthme secondaire aux irritants !?

A

La European Academy of Allergy and Clinical
Immunology Asthma and Immunology a récemment publié une classification regroupant ces entités en AII certain (regroupant le SIB et l’AII d’apparition aiguë), AII probable (AII subaigu) et AII possible (AII pas si soudain, AII à faible dose, AII avec période de latence)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Décrire les manifestations cliniques chroniques secondaire à l’utilisation du Chlorure de vinyle !?

A

Intoxication chronique
A/ Lésion hépatique

1) Fibrose hépatique
- Hypertrophie des hépatocytes et des cellules endothéliales sinusoïdales
2) Angiosarcome
- Exposition forte et longue (> 10 ans), chez les décrotteurs d’autoclave
- Période de latence : 25 ans
- Signes généraux : asthénie, anorexie, amaigrissement
- Signes fonctionnels : douleur abdominale, troubles de transit, hémorragie digestive
- Signes physiques : hépato-splénomégalie, masse épigastrique, syn. œdémato-ascitique, ictère, métastase
- Signes biologiques : anémie hypochrome, tests hépatiques perturbés
- Signes radiologiques : échographie, TDM, artériographie cœliomésenterique (syn. tumoral avec hyper-vascularisation)
- Diagnostic positif : cytologie hépatique par ponction échoguidée ou par PBF
- Anatomopathologie : hypertrophie du foie, 4 formes (sinusoïdale, papillaire, caverneuse, anaplasique)
- Evolution : métastase locorégionale, à distance (poumon, plèvre, péricarde, intestin grêle, ganglions)
- Survie : 6 mois
- Traitement : transplantation hépatique

B/ Lésion extrahépatique

1) Acrosyndrome
1.a/ Troubles angioneurotiques
- paresthésie, picotement au bout des doigts, douleur (lésion osseuse associée), crise vasomotrice (syndrome de Raynaud)
- persistance de la lésion malgré la cessation de l’exposition (neuropathie périphérique distale associée)
- la thermographie pose le diagnostic
Atteinte cutanée
- infiltration sclérodermiforme, élargissement des ongles
- raccourcissement pseudo hippocratique des phalangettes
- installation insidieuse, asymétrique, ne dépassant pas les mains
- séquelles : gène des mouvements des doigts, raideur articulaire
1.b/Remaniement osseux
- douleur tenace, hippocratisme digital
- acro-ostéolyse des mains (ostéolyse en bande de la phalangette)
- évolution favorable
Autres atteintes
- fibrose pulmonaire (?)
- troubles mentaux organiques
Action cancérigène, mutagène, sur la reproduction
- classe I : foie, voie biliaire, poumon, cerveau, peau, système hémato-lymphatique
- aberration chromosomique, échange entre chromatide sœur
- risque d’avortement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

décrire les pathologie pleurales liées à l’utilisation de l’amiante !?

A

1) Asbestose :
- Fibrose pulmonaire diagnostiquée sur des signes radiologiques spécifiques, qu’il y ait ou non des modifications des explorations fonctionnelles respiratoires.
- Complications : insuffisance respiratoire aiguë, insuffisance ventriculaire droite.
2) Lésions pleurales bénignes : avec ou sans modifications des explorations fonctionnelles respiratoires :
- pleurésie exsudative ;
- plaques pleurale ± calcifiées bilatérales, pariétales, diaphragmatiques ou médiastinales
- Plaques péricardiques,
- Epaississement pleuraux avec ou sans irrégularités diaphragmatiques.
3) Mésothéliome malin primitif de la plèvre, du péritoine, du péricarde.
4) Autres tumeurs pleurales primitives.
5) Cancers broncho-pulmonaires primitifs

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

Syndromes de Raynaud, aspect, étiologie et réparation !?

A
  • sont des syndromes vasospastiques, caractérisés par des épisodes paroxystiques d’ischémie.
  • Les manifestations cliniques sont souvent rythmées par le froid, le stress, ou les vibrations .
  • Elles évoluent typiquement en trois phases :
    1- ischémie par spasme artériel (aspect blanc, livide des doigts, bien limité),
    2- cyanose par dilatation des capillaires et des veinules, 3- puis levée du vasospasme (aspect rouge clair des doigts, avec douleur pulsatile et sensation de chaleur).

La moitié de ces syndromes de Raynaud sont idiopathiques (maladie de Raynaud), l’autre moitié est secondaire à diverses pathologies, auto-immunes en particulier, mais également à la maladie des engins vibrants (phénomène de Raynaud), qui peut être reconnue, quand toutes les conditions sont remplies, par l’intermédiaire du Tableau 68 des Troubles angioneurotiques de la main,

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

DIAGNOSTIC D’UNE DERMATOSE PROFESSIONNELLE !?

A

L’anamnèse :
- Antécédents : atopie, dermatoses chroniques.
- Lésion : type , début , évolution , localisation initiale.
- Rythmicité avec le travail.
- caractère collectif ou non de la dermatose
Caractère professionnel des lésions:
- Poste de travail, produits, au procédé de travail.
- Recherche d’une corrélation entre le siège de la lésion et le geste professionnel.
- Aux moyens de protection.
Sources extra-professionnelles :
- Vêtements, médication et cosmétiques,
- Activité de loisirs , activités à domicile .
Examen clinique :
- Lésions et ensemble de la surface corporelle
- Dermatose primitive : psoriasis , pemphigus
- Eczéma, irritation ou mycose !!!
Examens complémentaires :
- Tests épicutanés.
- Recherche des IgE spécifiques.
- Examens mycologiques
- Biopsies cutanées
Epreuve éviction / réexposition

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

Les mycoses cutanées professionnelle !?

A

a) L’herpes circiné trichophytique :
Se présente sous forme de placards érythémato- squameux circulaires ou polycycliques, à maximum périphérique, parfois vésiculeux en bordures.
b) L’intertrigo des orteils :
Touche surtout les sujets travaillant en milieux chauds et humides, se traduisant par une macération des espaces inter orteils qui deviennent crevassés avec un fond érythémateux et des bords rendus blanchâtres par la macération.
c) Les onychomycoses :
Troubles trophiques unguéaux, l’ongle s’épaissit, prend une coloration jaune et s’effrite avec décollement partiel, se voit surtout chez les sujets travaillant dans un milieu humide et les porteurs de bottes en caoutchouc…

c) Périonyxis et onyxis : 76
Associe une inflammation des extrémités des doigts à la
périphérie de l’ongle, plus ou moins douloureuse,
- Confiseurs pâtissiers,
- Ouvriers manipulant des produits sucrés ( fruits sucrés et leur résidus, crèmes glacées, …),
- Utilisateurs de détergents ( plongeurs de restaurant, femme de ménage, …),
- Ouvriers dans les abattoirs de volailles.

d) L’eczéma marginé de Hébra des plis inguinaux :
- Favorisé par le travail en milieu chaud et humide.
- Ouvriers travaillent à hauteur des cuves contenant de l’eau à 100°C.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

Intoxication aux isocyanates !?

A
  • Pneumopathies aigues
  • AP
  • PHS
  • BPCO
  • ORL : rhinite et blépharo conjonctivites
  • Dermites rare
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
70
Q

pathologies liée a l’exposition aux isocyanates

A

a- pathologie respiratoire liées a l’exposition aux isocyanates
1) aigue
• broncho-pneumopathie aigue
• le risque de OAP lésionnel est au premier plan
• la pneumopathie hémorragique diffuse
• hyperréactivité bronchique
• l’évolution se fait dans 50 % des cas vers la bronchiolite oblitérante, voire BPCO avec emphysème diffus
• pour des expositions plus faibles, il est décrit des irritations bronchiques avec douleur thoracique
2) chroniques
1. - asthme professionnel
• les isocyanates sont la première cause chimique d’asthme professionnel

    • pneumopathie d’hypersensibilité
    • BPCO + surinfections bronchiques,
      dues à l’exposition chronique au TDI chez des sujets non asthmatiques et pour de faible niveau d’exposition,
      Dc confirmé par EFR, après élimination d’autres pathologies
    • effet mutagène et cancérogène
      • le CIRC a classé le TDI et MDI dans le groupe III

b- autres effets médicaux
• les signes irritatifs oculaires et ORL sont fréquents
• des rhinites, blépharoconjonctivites, et conjonctivites allergiques isolés ou associées à l’asthme sont observées
• les vrais eczémas sont rares avec les isocyanates/ amines et à la Résine E.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
71
Q

Toxicité de l’arsenic et de ses dérivées !?

A
  • ils ont un effet sur l’insuline sécrétée par le pancréas, l’ADAIII peut induire un diabète,
    • La cytotoxicité des différentes espèces diminue de AMAIII à ADAV.
      AMAIII > ADAIII > AsIII > AsV > AMAV > ADAV.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
72
Q

la néphropathie saturnine !?

A

Deux types de néphropathie sont induits par l’exposition au plomb :
• une néphropathie subaiguë, ;
- histologiquement caractérisée par une atteinte des cellules tubulaires proximales qui sont hyperplasiques, avec une atteinte mitochondriale et des inclusions intranucléaires
- Biologiquement, dans sa forme typique et complète, elle réalise un syndrome de Toni-Debré-Fanconi, avec une fuite urinaire de protéines de faible poids moléculaire (2-microglobuline, 1- microglobuline, retinol-binding protein), une enzymurie, une glycosurie, une aminoacidurie, une hypercalciurie et une hyperphosphaturie.

évolution : Cette atteinte rénale tubulaire précoce est de bon pronostic, elle guérit à l’arrêt de l’exposition
Rq: Un tel tableau ne s’observe que pour des contaminations massives, correspondant à une Pbs
supérieure à 1500 g/l [2].

2) une néphropathie tardive, qui s’observe après dix à 30 ans d’exposition au plomb, avec une dose interne correspondant à une Pbs d’au moins 600 g/l
L’atteinte est, cette fois, tubulointerstitielle et glomérulaire
- Elle est définitive. Elle peut être transitoirement améliorée par l’arrêt de l’exposition et/ou un traitement chélateur mais à moyen terme elle continue de s’aggraver, même après l’éviction du risque

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
73
Q

mode d’action du Pb inorganique sur le tissus hématopoïétique !?
Effets hématologique du Plomb ?

A
  • inhibition de la synthèse de l’hème : en inhibant la
    déshydratase de l’acide deltaaminolévulinique (ALAD)
    et la ferrochélatase (ou hème-synthétase)
    La coproporphyrinogène-décarboxylase est également
    inhibée, mais à un moindre degré.
  • Hyper-hémolyse (due à une déplétion érythrocytaire en
    glutathion et à une toxicité membranaire directe).
  • Inhibition de la synthèse de la globine, du transport du
    fer et de la production d’érythropoïétine.
  • Hématies à granulations basophiles:
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
74
Q

Surveillance de l’exposition professionnelle

au plomb !?

A
  • VE: un examen clinique, un hémogramme, une mesure de la créatininémie, de la Pbs et de la concentration érythrocytaire de PPZ ou de la concentration d’ALAu.
  • VP: Quand la Pbs est inférieure à 250 µg/l, elle est le seul indicateur d’exposition efficient .
    Au-delà, la PPZ peut utilement lui être associée.
    L’ALAu n’est pas un paramètre assez sensible quand la Pbs est inférieure à 600 µg/l ; il ne devrait donc plus être utilisé pour la surveillance des travailleurs exposés.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
75
Q

Surveillance biologique de l’exposition au plomb !?

A

Plombémie meilleur indicateur de l’exposition au plomb
Chez les individus qui n’ont pas d’exposition spécifique
au plomb, la Pbs est inférieure à 100 µg/l.

La plomburie provoquée est un bon indicateur de la dose interne de plomb.

Indicateurs biologiques d’effets précoces : la concentration urinaire d’ALA (ALAu) et la PPZ.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
76
Q

démontrer intérêt des méthodes épidémiologique dans le suivi en santé au travail !?

A
  • Effectuer systématiquement le recueil, le traitement statistique et l’interprétation de données démographiques, de problèmes de santé et de données décrivant l’activité professionnelle. ce qui permet :
  • de détecter, de comprendre afin de maîtriser , les problèmes de santé.
  • distinguer l’aléatoire de ce qui peut être mis
    en relation avec un ou plusieurs facteurs du milieu de travail : nuisances environnementales, procédés utilisés, modes opératoires et organisation de l’activité.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
77
Q

Clinique mercure !?

A

A/ Aigue
a) par ingestion :
- mercure métallique n’entraîne pas d’intoxication, car il est très peu absorbé,
- Sels inorganiques de Hg : (chlorure mercurique) (caustiques) :
Des douleurs abdominales, des vomissements sanglants, voire même des perforations digestives ont été observés compliques par Une stomatite, une gastroentérite et une colite ulcérohémorragique
- Le décès peut survenir sur un état de choc hémodynamique, une défaillance cardiovasculaire ou une insuffisance rénale aiguë anurique par nécrose tubulaire
b) par inhalation :
- pneumonie aigue : quelques heures après l’exposition une asthénie, une fièvre, des céphalées et une myalgie suivie de signes d’irritation
des voies respiratoires, avec une toux et une dyspnée, pouvant évoluer jusqu’au OAP
- encéphalopathie aigue
- IRA ( TNA) et cytolyse
- une stomatite, un érythème mercuriel avec des maculopapules prurigineuse
- dermatites de contact allergiques, urticaire, érythrodermie ou de purpura
B/ chronique
1) SNC :
- au debut des signes peu spécifiques : céphalées, asthénie, troubles de la personnalité et du caractère, troubles de la mémoire et de la concentration, tremblements intentionnels ( Dc = les tests psychométriques et les potentiels évoqués)
- Des troubles cognitifs 20 à 30g/g créatinine
- tremblements Hg > à 100g/g créatinine
À un stade plus avancé, encéphalopathie spécifique : un syndrome cérébelleux complet
2) SNP : une polyneuropathie sensitivomotrice distale est fréquente pour des taux de mercure urinaire de plusieurs centaines de microgrammes par litre. À plus faibles doses, il peut s’observer une forme infraclinique objectivée par une diminution des conductions sensitives et motrices
3) Stomatogingivite : ulcérations isolées ou diffuses,
une hypersialorrhée avec un goût métallique, des gingivorragies, voire une chute des dents
4) des tubulopathies dose-dépendantes et des glomérulonéphrites à dépôts extramembraneux
5) L’acrodynie ou pink disease ( exceptionnelle) ( enf)
6) Le mercurialentis: reflet brunâtre avec pigmentation du cristallin
7) Le mercure métallique et ses dérivés passent la barrière placentaire. potentiel tératogène et foetotoxique classé 3 par e CIRC

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
78
Q

Symptomatologie de l’intoxication à l’arsenic !?

A

A/Intoxication aiguë

  • irritation importante des voies digestives,
  • troubles neurologiques sévères,
  • des troubles cardiovasculaires
  • enfin une atteinte hépatique et rénale

B/ Intoxication chronique
- Les lésions cutanées, les plus précoces : l’hyperpigmentation,
les verrues et l’hyperkératose palmo-plantaires

  • Des neuropathies périphériques, des atteintes cardiovasculaires et vasculaires périphériques
  • Une incidence de diabète plus élevée chez les personnes exposées à l’arsenic
  • cancers :
    epithelioma SC , des poumons et de la vessie et possiblement des reins, du foie et du colon
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
79
Q

Piliers du diagnostic de l’encéphalopathie chronique induite par les solvants !?

A
  • Exposition à des solvants
  • Symptômes ecs Raleigh
  • Diagnostic différentiel
  • Tests neuropsychologiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
80
Q

prérogatives du MT

93-120 chapitre 3 !!!

A

1 Aptitude médicale au poste de travail préventives

  • La visite médicale d’embauchage
  • La visite médicale destinée au changement de poste.
  • Les visites médicales périodiques et spéciales.
  • Les visites médicales de reprise/ absence AT-MP, Maternité, IT 21 j, IT répétées
  • Les visites médicales à la demande

2 Activités préventives sur les lieux de travail

  • Les travaux de la Commission d’hygiène et sécurité.
  • Le médecin du travail est le conseiller de l’employeur:
  • Conditions de vie et de travail;
  • Hygiène générale lieux de travail ;
  • Hygiène restauration, bases de vie;
  • Adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail;
  • Protection contre les nuisances, les produits dangereux, et AT- MP;
  • Education : santé, hygiène sécurité en milieu de travail.

3 Activités médicales curatives

  • Organise le traitement des MP,
  • Assure les soins d’urgence
  • Prend en charge et suit les traitements ambulatoires.
  • Fait les déclaration obligatoires (MCP et MDO)

4 Activités administratives:
Documents obligatoires
- Rapport annuel d’activité,
- Dossier médical individuel;
- Fiche de visite médicale individuelle;
- Registre d’activité et de visites médicales quotidiennes; - Registre spécifique aux postes exposés;
- Registre des vaccinations en milieu de travail;
- Registre des maladies professionnelles;
- Registre des visites d’ateliers.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
81
Q

Définissez la médecine du travail !?

A

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) désigne la médecine du travail comme étant une activité multidisciplinaire qui soutient et protège la santé des travailleurs dans le but de contrôler les accidents et les maladies en réduisant les conditions de risque.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
82
Q

Médecine Du Travail Définition et mission !?

PPIAREAC

A

= Spécialité médicale
- il s’agit d’une INSTITUTION LEGALE mise en œuvre par voie législative et réglementaire au sein des organismes et établissements qui emploient des travailleurs salarie
Algérie : Loi n° 88 – 07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène à la sécurité et à la médecine du travail ++
Missions :
• Sa mission Préventive est, ESSENTIELLEMENT et Curative, accessoirement
 Le plus haut degré de bien être physique et mental - - prévenir et protéger des risques d’Accident du Travail et de Maladie Professionnelle et tout dommage causé à la santé des travailleurs
 Identifier et surveiller en vue de les réduire ou les éliminer les facteurs de risques
 Adapter le travail à l’homme
 Réduire les cas d’invalidité
 Evaluer le niveau de santé des travailleurs
 Assurer les soins d’urgence, la prise en charge des traitements ambulatoires traitements des Maladies Professionnelles et Maladies à caractère professionnel.
 Contribuer à la sauvegarde de l’environnement
 S’exerce sur les lieux même de travail
 Partie intégrante de la politique nationale de santé
 Obligation des Organismes employeurs et à leur charge

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
83
Q

Démarche épidémiologique en santé au travail !?

A
  • la recherche bibliographique : si le phénomène est connu, ses déterminants sont bien identifiés = OK
  • Si non l’approche épidémiologique peut être mise en oeuvre
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
84
Q

Principaux modes de recueil des effets sur la santé et des expositions

A

Les questionnaires
Les relevés objectifs d’exposition
Les matrices emplois-expositions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
85
Q

Exemple d’utilisation d’études descriptives !?

A

Les outils utilisés par l’épidémiologie descriptive résident essentiellement dans :
• les statistiques de mortalité,
• les enregistrements permanents de morbidité (déclarations obligatoires, registre, …),
• les études ponctuelles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
86
Q

Principales méthodes en épidémiologie
Observationnelle : descriptive et analytique
Interventionnelle : évaluative (essaies trt )

A

1) Études Descriptives : Étude de la fréquence et de la distribution des problèmes de santé dans la population
2) Études Transversales : Étude de la prévalence d’un problème de santé et de ses déterminants
3) Études Analytiques : Étude des effets de l’exposition à des F.D.R. et la survenue d’une maladie
4) Études Expérimentales : Étude de l’impact sur la santé de l’application de mesures contrôlées ( préventives, curatives, sociales, éducatives..)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
87
Q

Champs d’application de l’épidémiologie en santé au travail !? Objectifs

A

1) Évaluation de l’état sanitaire ou mesure d’un problème de santé.
2) Identification des déterminants à l’origine de l’état sanitaire ou des facteurs de risque d’un problème de santé
3) Proposition et élaboration de programmes ou de stratégies destinés à améliorer l’état sanitaire ou lutter contre un problème de santé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
88
Q

La surveillance épidémiologique !?

A

La surveillance épidémiologique consiste en la collecte continue et systématique, l’analyse, l’interprétation des données et la formulation des recommandations.

Elle permet la détection précoce d’un problème de santé et permet ainsi la mise en place de mesures de lutte et de prévention rapide et efficaces.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
89
Q

Les differentes enquetes utilisables en milieu professionnelle !? Buts méthodes intérêt limites
descriptives

A

Intérêts:
 Facile à mettre en œuvre
 Estimation de la prévalence
 Génèrent les hypothèses étiologiques
 Préambule à une autre enquête
 Limites:
 Pas d’estimation d’incidence
 Pas de prise en compte de la chronologie: Interprétation difficile des liens observés entre maladie et expositions
 Observation des seuls cas du moment : Possibilité de biais de sélection
– Exclusion de patients absents au moment de l’enquête : pb si le fait d’être absent le jour de l’enquête est lié au phénomène étudié

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
90
Q

Les differentes enquetes utilisables en milieu professionnelle !? Buts méthodes intérêt limites
cohorte

A

Avantages
 Estimation des taux d’incidence, RR, RA
 Etude simultanée de plusieurs pathologies liées au même facteur de risque
 Meilleure qualité des données
 mesure plus fine de l’exposition
• peu de données manquantes
 Pas de biais de sélection / exposition
 Inconvénients
 Coût élevé (surtout si incidence maladie faible)
• études longues
• logistique lourde grand nbre de sujets
 Biais durée longue
• perdus de vue
• changement des expositions au cours du tps
• modification des critères diagnostiques ou de surveillance
 Non adaptées aux maladies rares

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
91
Q

Les differentes enquetes utilisables en milieu professionnelle !? Buts méthodes intérêt limites
cas témoin

A

Avantages
 Adaptée
– aux maladies rares
– aux maladies dont le délai entre exposition et apparition de la maladie est long
 coût plus faible / études de cohortes
 Inconvénients (enquêtes rétrospectives)
 impossible d’estimer l’incidence
– approximation du RR par l’OR
 choix des témoins difficile
– représentatifs de la pop sinon sur ou sous estimation du facteur
(biais de sélection)
 biais d’information
– exposition parfois anciennes (données manquantes, mémorisation,subjectivité de
l’enquêteur)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
92
Q

Mode d’action des métaux neurotoxiques !?

A

1) Mimétismes ioniques ou moléculaires :
- Le transporteur intestinal du fer
- Canaux calciques

2) stress oxydatif : = déséquilibres dans l’homéostasie pro- et antioxydante
3) Thioloprivation : Fixation aux groupes thiols présents dans de nombreuses protéines et enzymes jouant un rôle dans les mécanismes de défense cellulaire et la survenue d’apoptose à long terme
4) Effets neuro-immunotoxicologiques : auto-anticorps …

5) un rôle de médiateurs dans la neuro-dégénérescence
notamment dans l’agrégation protéique et le stress oxydatif

6) Rôle protecteur des métallothionéines et du glutathion (les phytochélatines) dans l’élimination de ces éléments métalliques de traces

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
93
Q

Intoxication chronique au manganèse !?

A

1) Système nerveux central (manganisme : syndrome extrapyramidal)
- Phase prodromale (stade infra clinique) : anorexie, asthénie, insomnie, somnolence, myalgie, céphalée, trouble de la sexualité, trouble de l’humeur

  • Phase précoce (maladie débutante) : dysarthrie, trouble de la coordination, tremblement intensionnel des extrémités, akinésie, faciès figée, sialorrhée, trouble de la marche, réflexe exagéré, hyperémotivité
  • Phase d’état (stade floride de syn. extrapyramidal) : troubles psychomoteurs importants(PMD) hypertonie extrapyramidale + mouvements involontaires. ,
  • IRM (dépôts métalliques dans le globus pallidus),
  • Anapath (lésion dégénérative de noyau caudé, putamen, globus pallidus)

2) Appareil respiratoire
- Bronchite aigue ou chronique, pneumonie, syn. obstructif

3) Autres effets
- Atteinte de la muqueuse : stomatite, rhinite avec épistaxis
- Troubles hormonales : hyperthyroïdie, réduction de l’excrétion urinaire de 17-cétostéroide, augmentation de la prolactinémie, augmentation de homovanillique urinaire ( phéochromocytome et le neuroblastome)
- Troubles sanguins : polyglobulie, augmentation lymphocytaire, diminution de polynucléaire
- Hyperthermie, hypercalcémie
Action sur la reproduction
- Hypersexualité puis perte de la libido et impuissance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
94
Q

Utilisation et sources d’intoxication professionnelle , Manganèse !?
Le manganèse est le métal le plus utilisé dans le monde après le fer, l’aluminium et le cuivre.

A

Les principales sources d’exposition sont les suivantes :
1/- Extraction proprement dite du minerai
2/- Agglomération opérée sur les minerais pulvérulents pour faciliter leur transport.
3/- Tamisage et ensachage à sec.
4/- Utilisations industrielles :
- Dans l’industrie métallurgique : En sidérurgie le manganèse est un élément essentiel de la production de l’acier. Il accroit l’élasticité, la dureté et la résistance à l’usure de celui-ci. L’acier au manganèse en contient jusqu’à 14 %. Il possède une résistance élevée contre la corrosion et est amagnétique. On utilise également ce type d’acier pour les barreaux et pour les portes de prisons : en le limant, on provoque un durcissement du métal ;
- Ensachage des scories de convertisseurs : Celles-ci forment le résidu de la transformation en acier des fontes riches en phosphore d’anciens convertisseurs par le procédé Thomas. Les scories thomas contiennent 50
% de chaux, 12 % d’acide phosphorique, 10 % de fer, 8 % d’oxyde de manganèse et des quantités moindre de vanadium. Elles étaient répandues comme engrais phosphaté, sur les sols acides. Les scories obtenues par le procédé moderne à l’oxygène ne contiennent plus que 0,2 à 0,5 % de manganèse et ne sont plus utilisées comme engrais.
- Le manganèse est également utilisé en alliage (alliage non ferreux) avec d’autres métaux tel, le cuivre, l’aluminium, le bronze, le nickel, le zinc et l’étain afin d’en améliorer la résistance à la corrosion.
5/- Dans l’industrie électrique : fabrication d’électrodes de condensateurs et surtout la fabrication de piles électrique sèche où il est utilisé comme dépolarisant.
6/- Dans l’industrie chimique : il est utilisé pour ses propriétés dé sulfurantes, désoxydante et comme catalyseur pour la fabrication de permanganate de
potassium, de colorant, de peinture ocre.
7/- Dans l’industrie du verre et de la céramique : les composés du Manganèse (MnO2) sont utilisés comme colorant ou alors comme oxydant pour décolorer le verre noirci (décoloration chimique).
8/- Dans la soudure à l’arc : utilisation d’électrodes à fortes teneurs en manganèse
9/- Autres utilisations :
- Additif alimentaire (bétail)
- Engrais : Le manganèse est un oligo-élément très important pour beaucoup de plantes, en particulier dans la culture des légumes et des agrumes. Pour compenser un manque de manganèse, on ajoute aux engrais du sulfate de manganèse (MnSO4) ou de l’acétate de manganèse {Mn(CH3COO) 2}.
- Pesticide : Maneb et Mancozeb
- Agent antidétonant dans l’essence sans plomb : le MMT
- Produit de contraste diagnostique pour l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) utilisé pour la détection de lésions hépatiques en cas de suspicion de pathologie métastatique ou de carcinome hépatocellulaire.
Comme complément en IRM pour aider à l’exploration des lésions focales pancréatiques : Mangafodipir (Teslacan*).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
95
Q

Sources d’exposition au solvants !?

A

1) Agents d’extraction , de purification et de synthèse dans l’industrie chimique , pétrolière, agroalimentaire, pharmaceutique +, et cosmétique
2) Dégraissants des pièces métalliques et textile (nettoyage à sec …)
3) Adjuvants et diluants ( peinture +++, encre , vernis, colle ..)
4) Décapants
5) Vecteurs de principes actifs médicamenteux et phytosanitaires (pesticides) non hydrosolubles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
96
Q

Dc différentiel Clinique entre Prkinson et manganisme !?

A

1) Parkinson :
Age > 60 ans
Tremblement de repos, asymétrie des signes cliniques.
2) Manganisme
- Age < 60 ans
- Tremblement d’action, symétrie des signes cliniques,
- instabilité posturale, et dystonie plus fréquente, propension à tomber en arrière,
- marche en pointe de coq,
- manifestations psychiatriques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
97
Q

Examens complémentaires , Dc différentiel Manganisme / Parkinson !?

A

1) Parkinson :
- Atteinte de la substantia nigra
- Présence de corps de lewy.
- Bonne réponse à la L-DOPA
- IRM Normal
- PET à la F-DOPA [PET F-DOPA]
Diminution de la captation de la fluorodopa au niveau du striatum
2) Manganisme :
- Atteinte du globus pallidus, striatum
(noyau caudé, putamen)
- Absence de corps de lewy
- Mauvaise réponse ou réponse transitoire.
- IRM Signal hyper intense en pondération T.
- PET : Normal mais une PET anormale n’exclue pas le diagnostic.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
98
Q

Traitement Intoxication au manganèse par ingestion !?

A

IA : N-acétyl cysteine

IC : cessation de l’exposition dans la phase précoce
anti-parkinsoniennes
chélation edta cana
ATB pneumonie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
99
Q

Examens qui peuvent êtres utiles pour le suivi des travailleurs exposés au manganèse !?

A

VE:
- spirométrie
- un dosage de manganèse sanguin et urinaire < à 2μ g/g de créatinine.
VP:
1) questionnaires standardisés et des tests psychométriques
2) La surveillance biologique des concentrations de manganèse sanguin ou urinaire est utile pour confirmer l’exposition récente.
pour exposition chronique : surtout comparaison des dosages de manganèse sanguin et urinaire aux examens antérieurs.
3) Imagerie IRM
4) EFR (courbe débit volume)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
100
Q

Prévention technique : manganèse et métaux en générale !?

A

1) Mesures collectives : Elles comprennent :
 Dans les mines : l’aspiration et le mouillage à l’eau des poussières.
 Dans l’industrie : aspiration des vapeurs et des poussières.
 Contrôle des concentrations dans l’air
- des fractions respirables et inhalables.
Cette pratique devrait permettre de couvrir des situations industrielles extrêmes comme le soudage, où la fraction respirable est plus pertinente, alors que la fraction inhalable est plus pertinente dans les mines.

2) Mesures individuelles :
- Lorsque les mesures collectives sont impossibles, il est nécessaire de doter les travailleurs de masques filtrants et vêtements protecteurs.
- Des mesures d’hygiène obligatoires seront instaurées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
101
Q

Intoxication chronique de cadmium !?

A

1) Dent jaune cadmique : s. clinique très caractéristique d’imprégnation cadmique (+++)

2) Troubles respiratoires :
↓ odorat.
Insuffisance pulmonaire après plusieurs années.
3) Troubles rénaux (néphropathie cadmique):

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
102
Q

Quelles sont les valeurs limites biologiques lors de l’exposition au cadmium et chez la population générale !?

A

L’ANSES préconise pour une population professionnelle une valeur limite biologique (VLB) pour le cadmium urinaire de 5 mg/g de créatinine, ainsi qu’une valeur seuil de 2 mg/g de créatinine pour la mise en place d’un suivi périodique des salariés. Le seuil pour une population générale est de 1 mg/g de créatinine pour des fumeurs et de 0,8 mg/g de créatinine pour des non-fumeurs.

Les 1 ers signes infra cliniques de toxicité tubulaire peut survenir lorsque Cd > 4µg/g de cérat

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
103
Q

Les néphrotoxiques tableaux (réparées) !?

A

Plomb 1
Mercure 2
Tétrachloréthane 3
Tétrachlorure de carbone 11
Hydrocarbures aliphatiques halogénés 12
Dérivés nitrés du phénol 14
Amines aromatiques 15
Hydrogène arsénié 21
Cadmium 60
Arsenic 20

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
104
Q

Les principaux secteurs d’activité exposant ou ayant exposé à l’arsenic et à ses dérivés !?

A

1) l’agriculture (fabrication et emploi de pesticides arsenicaux),
2) le traitement du bois,
3) la fonderie (cuivre, plomb, zinc), la sidérurgie, métallurgie (pour durcir le cuivre, le plomb, l’or sous forme d’alliage),
4) les mines et industries extractives d’arsenic et d’or (raffinage), la production métallurgie et fonderie des métaux non ferreux, extraction de l’arsenic des minéraux,
5) industrie du verre,
6) industrie électronique,
7) tanneries et travail du cuir,
8) industrie des colorants.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
105
Q

Signes dermatologiques de l’intoxication à l’Arsenic !?

+++

A

1) Syndromes dermatologiques :
 Mélanodermie Asale : (Hyperchromie) +++
 Hyperkératose palmoplantaire (risque de transformation maligne.)
 Maladie de Bowen Asale : réalise une dyskératose lenticulaire, évolue spontanément vers l’épithélioma spino-Caire.
 Dermite de contact : irritatives ou allergique.
 Troubles des phanères
• Bande de Mees
• Alopécie : Kc cutanée (spinocellulaire).

Pigeonneau Asal lésions ulcératives douloureuse au nv des mains + pieds

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
106
Q

L’H2S possède trois impacts toxiques majeurs

A
  • forte irritation de l’oeil et des voies aériennes,
  • Sidération olfactive (disparition de l’odeur),
  • paralysie de la respiration cellulaire et OAP
  • neurotoxicité centrale. Perte de connassance
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
107
Q

exposition chronique à l’hydrogène sulfuré

A

L’exposition réitérée à des pics de concentration comporte néanmoins un risque respiratoire, sous forme d’atteinte obstructive des petites bronches ou d’asthme aux irritant

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
108
Q

toxicocinètique H2S

A
  • respiratoire
  • dans le sang : H+ et slfhydrile
  • pas de formation significative de sulfhémoglobine
  • liposoluble
  • franchit la BHE
  • fixation du H2S au metalloproteines ( cytochrome oxy)
  • foie : oxydation des sulfhydriles en ions thiosulphate
  • élimination urinaire
  • pas d’accumulation dans l’organisme
    MA : hypoxie cellulaire cyanure , irritation , neurotoxicité direct
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
109
Q

Diagnostic biologique de la brucellose !?

A

Direct
- Isolement en CULTURE des Brucella (hémocultures, liquide articulaire, urine ) méthode de référence Dc certitude: coccobacilles à Gram négatif
- PCR (Diagnostic génomique)
- La spectrométrie de masse (MALDI-TOF) dc protéique
Indirect
- Le sérodiagnostic de Wright
- Le sérodiagnostic de Rose Bengale
renouvelées 4 semaines plus tard pour confirmer un diagnostic

110
Q

Devant un syndrome grippale « dengue-like » chez un sujet exposé aux leptospires , que faire ! ?

A

chercher les arguments cliniques (douleurs musculaires, toux, atteinte conjonctivale, ictère) et biologiques (thrombopénie, cholestase, rhabdomyo-lyse, élévation franche de la CRP) qui permettront d’évoquer le diagnostic et d’envisager rapidement une antibiothérapie avant l’évolution vers une forme sévère ictérohémorragique (maladie de Weil) ou respiratoire associée à une mortalité importante.

111
Q

Traitement de la leptospirose !?

A

Le traitement repose principalement sur l’usage de bêtalactamines injectables dans les formes sévères (céphalosporines) et sur l’amoxicilline, la doxycy-cline ou l’azithromycine dans les formes non sévères.

112
Q

Diagnostic biologique de la leptospirose !?

A

EXAMEN DIRECT :
examen direct rarement effectué en pratique courante
En pratique la culture n’est plus d’actualité en diagnostic de routine, du fait de sa fastidiosité.
Elle est supplantée par des techniques plus rapides, notamment la PCR en temps réel (quantitative ou non). Les techniques de PCR utilisées en routine ne permettent pas d’évaluer le sérogroupe responsable de l’infection.
EXAMEN INDIRECT :
Sérologie ( surtout après plus d’une semaine de l’infection) IgM détectable dès le 6 èm jours
Le test de confir-mation repose sur le test de micro-agglutination (MAT) effectuépresque exclusivement au centre national de référence à l’InstitutPasteur et qui permet de déterminer le sérogroupe infectant

Tests rapides (détectent les anticorps) LEPTO Dipstick®

113
Q

Des recommandations de la Haute Autorité de santé de 2011 replacent l’utilité de chacun des tests diagnostic de la leptospirose et leur indication en fonction du délai après le début de la fièvre !?

A

PCR temps réel san-guine jusqu’au 10e j, sérologie IgM Elisa à partir du 6e j (résultat à confirmer systématiquement par test MAT), PCR et Elisa à réaliser entre le 6e et le 10e j

114
Q

Classements des agents biologiques !?

A

Groupe 1. N’est pas susceptible de provoquer une maladie chez l’homme, (germes saprophytes)
Groupe 2. Peut provoquer des maladies chez l’homme, mais la propagation est peu probable. Des traitements ou (et) des prophylaxies existent pour lutter contre, (strept, staph,…)
Groupe 3. Est pathogène pour l’homme et la propagation est possible, mais des traitements ou (et) des prophylaxies existent généralement, (méningo, BK, )
Groupe 4. Cause de maladies graves chez l’homme, risque de propagation élevé, et il n’existe pas de moyenTETANOS 7
CHARBON 18
LEPTOSPIROSE 19
BRUCELLOSE 24
ANKYLOSTOMOSE 28
TUBERCULOSE 40
HEPATITE VIRALES 45
MYCOSE CUTANEES 46
RICKTTSIOSES 52
POLYMYELITE 53
AMIBIASE 54
RAGE 55
TULAREMIE 70
MALADIE CONTRACTEES PAR LE PERSONNEL DE SANTE 75
PERIONYXIS ET ONYXIS 76
KERATOCONJONCTIVITE 79 prophylactique, ni de traitement efficace. (Ebola, zika)

115
Q

Prise en charge du sujet exposé à la brucellose !? +++

A

1° Évaluation de l’exposition (source et mode de transmission)

2° Mesures prophylactiques
vaccination conseillée dans les pays encore très touchés par cette zoonose.
Pas de traitement prophylactique sauf cas particuliers (laboratoire, grosesse).
Cas particulier du laboratoire
Certains proposent un traitement prophylactique après inoculation accidentelle ou manipulation au laboratoire sans précaution : association Doxycycline + Rifampicine 3 semaines.

3° Suivi médical
- Répéter le sérodiagnostic de Wright sur 3 mois minimum.
- En cas de grossesse
Après avis spécialisé, traitement prophylactique éventuel : triméthoprime-sulfamétoxazole pendant 3 semaines et suivi particulier de la grossesse.
- Réparation Tableau n° 24

116
Q

Traitement de la brucellose!?

A

Il est impératif de mettre en place un traitement rapidement pour éviter les infections chroniques.
Pas de monothérapie.
Dans les formes aigües plusieurs possibilités :

  • Doxycycline + Rifampicine 6 semaines (OMS) ;
  • Doxycycline 6 semaines + (Streptomycine 3 semaines (OMS) ou Gentamicine 7 jours) ;
  • Fluoroquinolone + Rifampicine

Femme enceinte : Triméthoprime-Sulfamétoxazole + Rifampicine.
ou Rifampicine p.o. 45 j en monothérapie

Brucellose focalisée secondaire Doxycycline p.o. 45 j à plusieurs mois + rifampicine
p.o. 45 j à plusieurs mois + streptomycine i.m.
14–21 j ou gentamicine i.v. ou i.m. 14–21 j

117
Q

Clinique de la brucellose !?

A

Souvent asymptomatique.
Forme aiguë septicémique : fièvre ondulante, asthénique, avec sueurs nocturnes, arthralgies, myalgies pendant 15 à 20 jours.
Formes focalisées : ostéoarticulaire surtout (polyarthrite au niveau périphérique ou des sacroiliaques, spondylodiscite), localisation urogénitale (orchi-épididymite, infection ovarienne), localisation cardiaque (endocardite notamment à l’origine de la létalité : 0,6 %), localisation neurologique, atteintes hépatiques…
Rechutes et réactivations possibles.
Forme chronique : évolution supérieure à un an, formes psycho-neurologiques.

118
Q

CAT en cas d’AES !?

A

1) Soins d’urgence :
En cas de piqûre, de blessure ou de contact avec une peau lésée :
- Ne pas faire saigner la plaie
- nettoyer immediatement la zone lésée ou infecté avec de l’eau et du savon
- désinfecter : Alcool 70 % (3mn), Betadine (5mn) et eau de javel 12 10 mn
2) Evaluation du risque infectieux :
Analyse des facteurs de risque :
- sévérité de l’exposition
- nature du liquide biologique et statut serologique de la personne source.
- statut vaccinal du victime

119
Q

L’instruction ministérielle relative à l’obligation de la vaccination contre l’hépatite virale B.!?

A
  • Arrêté du 25-04-2000, relative à la vaccination contre l’hépatite virale B
    Article 1er : En application des dispositions de l’article 3 du décret n°69-88 du 17 juin 1969, susvisé, la vaccination contre l’hépatite virale « B » est rendue obligatoire pour toute personne qui, dans un établissement ou organisme public ou privé de soins ou de prévention, exerce une activité professionnelle ou bénéficie d’une formation l’exposant à des risque de contamination à l’hépatite virale « B ».
  • L’instruction ministérielle N°14 du 10 septembre 2002 relative à l’obligation de la vaccination contre l’hépatite virale B.
    Dans un double objectif : les protéger d’une contamination par les patients, prévenir des contaminations soignants-soignés.
120
Q

LA PREVENTION DES RISQUES BIOLOGIQUES !?

A

Elle consiste à rompre la chaine de transmission des agents biologiques.
1.Prévention Technique
 Substitution des agents biologiques dangereux ;
 Mécaniser les tâches ;
 Ventilation et assainissement de l’air des locaux de travail ;
 Limitation du nombre de travailleurs exposés, de la durée d’exposition ;
 Maîtrise des réservoirs de germes : exemple abattage d’un troupeau en cas de brucellose…) ;
 Fermeture des portes de sorties : empêcher l’accès au réservoir par : la mise en oeuvre de procédures pour le traitement des déchets, pour les transports des agents biologiques ; signalisation et limitation d’accès des locaux ; Séparation des zones non contaminées (locaux administratifs, salle de restauration…) et des zones contaminées ;
 Etablissement des consignes de sécurité (interdiction de boire, manger …) sur les lieux de travail ;
 Etablissement des procédures en cas d’accident, d’incident, en cas de manipulation d’agents du groupe 3 et 4 ;
 Etablissement de plans à mettre en oeuvre en cas d’accidents impliquant des agents biologiques pathogènes
Mesures d’hygiène générale :
 Mesures d’hygiène et installations sanitaires ;.
 Des points d’eau pour le lavage des mains ;
 Vestiaire : Les placards dans les vestiaires seront à double compartiment : un côté pour la tenue de ville, un côté pour la tenue de soins. Ils devront être nettoyés et désinfectés une fois par semaine ;
 Formation à la sécurité du personnel et leur information sur les risques;
 Procédés de décontamination et de désinfection ;
 Collecteurs pour matériels piquants/tranchants et matériels de sécurité ;
 Mise à disposition de moyens adaptés de protection individuelle et de consignes d’utilisation

2.Prévention médicale
 Surveillance médicale spéciale des travailleurs susceptibles d’être exposés à des agents biologiques, avec visite médicale préalable à l’embauche puis tous les six mois.
 Visite de contrôle médicale après toute absence pour cause de maladie ou d’accident ;
 Vaccinations obligatoires : en Algérie, les vaccins exigés par la réglementation algérienne sont : le vaccin de l’hépatite virale B et du tétanos (DT)
 Vaccinations recommandées : un seul vaccin est recommandé en Algérie : le vaccin de la grippe saisonnière.

121
Q

Hépatite B Traitement prophylaxique

A
  • Vacciné: pas de surveillance sérologique ni de prophylaxie quel que soit le statut du patient source
  • Non vaccinée ou non répondeuse a la vaccination anti HVB :
    ° Dans les 48 heures : une injection IM de 500 UI d’Immunoglobulines humaines
    ° Vaccination: Ø 1er jour Ø 1 mois Ø 06mois
    Ø Surveiller l’acquisition des anticorps à Jo., M3,M6.
    Si le titre est élevé (>10UI) il est inutile de poursuivre
122
Q

Recommandations en prévention du risque d’AES !?

A

1) Matériels et sécurité
- Gants épais, résistants aux coupures
- Seringues, sysètme de prélevement, scalpels pourvus de manchon de protection qui recouvre l’aiguille après le geste
- Seringues autoretractables pour les prélèvements
- Filière de traitement des déchets
2) Vaccination
Vaccination du personnel soignant contre l’hepatite B
obligatoire par l’arrêté du 25 Avril 2000 relatif à la vaccination contre l’hépatite B, suivi de l’instruction ministérielle n°14 du 10 septembre 2002 relative à l’obligation de la vaccination

3) Information et formation du personnel
l’information et la formation des personnels et mise en place de protocoles de soins intégrant l’aspect sécurité très tôt dans la carrière professionnelle (écoles)

4) Mesures de précautions standards
- Hygiène et lavage des mains systématiquement entre 2 activités
- Port de gants: chaque geste= un gant
- Panser et couvrir toutes les plaies (surtout aux mains).
- Port de lunettes et masques pour les soins exposant au risque de projection
- Ne jamais recapuchaunner les aiguilles et les déposer dans les contenairs adaptés
- Les surfaces souillées doivent être nettoyées et désinfectées à l’eau de javel
- Le linge et les instruments souillés par le sang doivent être évacués dans un emballage fermé et étanc

123
Q

Clinique de l’hépatite virale aigue !?

A
  • Phase d’incubation: de 50 à 120 jours
  • Forme ictérique commune: l’ictère est souvent précédé
    d’une période préictérique de 04 à 10 jours caractérisée par:
    • un syndrome pseudo-grippale ( fièvre, céphalées, asthénie, myalgies, arthralgies…)
    • troubles digestifs: douleur épigastriques ou de HCD, VMST..
    • éruption cutanée
      L’ictère s’installe progressivement sa durée moyenne est de 02 à 06 semaines il témoigne une réponse immunologique efficace (la plupart des hépatites B ictériques sont spontanément résolutives). *
  • Forme anictérique: ce sont les formes les plus fréquentes:
    asthénie isolée accompagnée de troubles digestifs ( nausée, syndrome dyspeptique, douleurs de l’hypochondre droit).
124
Q

Les trois formes des hépatites B chroniques !?

A
  • Portage asymptomatique: Un 1/3
  • Hépatite chronique persistante (HCP) 1/3 (lésions stables)
  • Hépatite chronique active (HCA) ·1/3 lésions évolutives
125
Q

Complications des hépatites chroniques !?

A
  1. La cirrhose: constitue l’évolution néfaste d’environ 20% des hepatites chroniques virales entite anatomique souvent asymptomatique, elle est parfois compliquée (HTP, IHC et CHC)
  2. Carcinome hepatocellulaaire: les infections virales chroniques, la cirrhose et les carcinogènes chimiques s’intriquent pour favoriser l’incidence annuelle de 2 a 5% de CHC survenant sur cirrhose.
  3. su- .rinfection par le virus delta
126
Q

Hépatite virale B et aptitude au poste de travail

A
  • L’aptitude d’un professionnel de santé qui présente des antigènes HBs est déterminée en fonction de l’infectiosité.
  • Sont considérés comme signe d’infectiosité:
  • Détection de l’antigène HBe.
  • Ou ADN VHB > 1000 copies/ml.
    Trois situations:
    1. Si les signes d’infectiosité sont présents:
    Aptitude à déterminer en fonction de la nature des gestes invasifs ( en pratique: chirurgie, obstétrique, dentaire..
  1. Si les signes d’infectiosité sont absents:
    Aptitude sans limitation avec dosage trimestriel de l’antigène HBe et de l’ADN viral la première année, puis chaque année.

La possibilité de traitements antiviraux et leur réponse doivent également être prises en compte dans la détermination de l’aptitude.

127
Q

Hépatite chronique active, Traitement !?

A

But: stopper la multiplication virale et empêcher l’évolution vers la cirrhose voir le carcinome hépatocellulaire.

Des molécules antivirales sont maintenant utilisables dans le traitement des hépatites chroniques actives à virus B avec réplication virale (ADN HBV sérique +/- Ag HBe +/- ADN polymérase) :

interféron alpha-2 (Roféron): cytokine qui possède 3 propriétés :antivirale ,immunomodulatrice et antifibrosante
La dose : 2,5 et 5 million d’UI/m2 par voie SC 3 fois par semaine pendant 4 à 6 mois

Lamivudine : analogue L-nucléoside , inhibiteur de la transcriptase inverse du VHB
La dose : 100mg per os pendant au moins 1 année .

128
Q

Hépatite aigue ; Traitement !?

A

Pas de traitement spécifique

Des mesures générales à prendre :

 - Une surveillance clinique (signes d’encéphalopathie hépatique ) et biologique (TP) est nécessaire pour dépister rapidement une forme grave qui nécessite une hospitalisation.  
 - repos général lors de la phase ictérique car l’asthénie est souvent importante. 
 - Les médicaments métabolisés par le foie doivent être diminués ou supprimés ( AVK , neurosédatifs, les contraceptifs oraux ).
 - Aucun régime alimentaire ne doit être prescris en dehors de l’arrêt de l’alcool pendant la maladie et la convalescence.
129
Q

Hépatite c Aigue sérologie !?

A

ALAT élevée

Ac anti VHC (+) , ARN VHC(+)

130
Q

Difficulté rencontrées lors de la prise en charge des hépatites C !!

A

Se méfier des fenêtres sérologiques; des faux négatifs; des faux positifs : ne pas hésiter à rechercher le génome

Marqueurs parfois insuffisant pour distinguer :
hépatite aigue ou chronique : control biologique.

Pas corrélation : Biologie et Histologie : moment opportun des examens invasifs (PBF) : thérapeutique.

131
Q

Le rôle du médecin spécialiste en SST dans la prise en charge des Hépatites !?

A
  • Evaluer la phase de l’infection,
  • Détecter à temps les complications associées et
  • d’identifier les patients nécessitant un traitement ou une prise en charge en consultation spécialisée.
  • De plus, il assurera les suivis clinique et biologique des cas non traités ainsi que le dépistage du CHC;
  • Sans oublier son rôle unique et primordial qui est la décision de l’aptitude ainsi que l’intégration professionnelles.
132
Q

nouvelle classification des états chroniques de la maladie selon (EASL)

A

5 phases
- Infection chronique : Ag Hbe + ( Tolérance)
- Hépatite chronique : Ag Hbe + ( Immunoactive)
- Infection chronique : Ag Hbe - ( Non réplicative)
- Hépatite chronique Ag Hbe - ( Réactivation)
- Phase del latence
Elle est basée sur deux marqueurs indicatifs de la chronicité,
- la présence ou pas de l’antigène « e » du virus de l’hépatite B (HBeAg) et les niveaux sériques d’alanine aminotransférase (ALAT).

Intérêt : langage / aptitude

133
Q

Ac anti-HBc isolés !? situations

A

1) à la phase de convalescence d’une hépatite aiguë, phase dite de « fenêtre sérologique » entre la disparition de l’Ag HBs et l’apparition de l’anti-HBs qui, du fait de la formation de complexes avec l’antigène au début de sa production, est détecté plus tardivement. Dans ce cas, l’anticorps anti-HBe est présent et les IgM anti-HBc sont encore détectables,
2) à une infection ancienne guérie dont l’anti-HBs s’est négativé (chez les personnes âgées ou immunodéprimées),
3) plus rarement, à une hépatite B «occulte»: défaut de production quantitatif de l’Ag HBs alors que sa séquence nucléotidique est normale (ADN viral faible dans le sang et le foie)

134
Q

les indications thérapeutiques selon l’ AASLD 2018 Hepatitis B Guidance , devant une hépatite virale B !?

A

Indiqué à l’exception des cas suivants :

  • Hépatite minime (F0,F1)
  • Porteurs asymptomatiques: Transaminases normales charge virale B < à 20000 UI/mL
  • Immunotolérent < 30 ans avec des transaminases normale même si charge virale B élevé
135
Q

le traitement : instruction de 07 nov 2018

A

Anti viraux direct:
- Sofosled 400 mg Sofos 400 mg Dacla60mg touxige le nouveau protocole à base de l’association «SOFOSBUVIR- LEDIPASVIR»

  • le bilan pré-thérapeutique:
    Bilan biologique; Bilan virologique
    FS+/- Fibrotest+/- PBH
    Echodoppler hépatique + FOGD+ dépistage CHC ( alpha-FP)
    Téléthorax; ECG;Echographie cardiaque
    Avant d’entamer le traitement il faut toujours chercher une interaction médicamenteuse www.hepdruginteractions.org (Amiodarone +++ Statines ++++ Carbamazepine +++++)
    Le coût:
    SOFOS 300000 Da (2500 Euros) / patient ( maroc 816 Euros ) (336 dolars in Egypte)!!!
    SOFOSLED 450000 Da 3500 (Euros) / patient
136
Q

Aptitude des personnes atteintes d’une hépatite !?

Législation

A

En Algérie textes réglementaire aborde la question de l’aptitude d’une façon générale

  • Loi 88-07 et
  • le décret exécutif de 93-120, Art 14 et 15
  • AIM du 09/07/1997 fixant la liste des travaux fortement exposés:travaux comportant l’exposition aux risques infectieux et parasitaire)
  • Les modalité de surveillance du personnels soignants ne sont pas édifiées!!
  • Par contre l’existence d’une infection à VHB et /ou VHC chez un professionnel de santé ne peut en aucun cas être considéré comme motif d’inaptitude à condition que le professionnel de santé mette en œuvre les précautions permettant de minimiser le risque de transmission.
137
Q

Diagnostic différentiel des hépatite virales !?

A

la mononucléose infectieuse, les hépatites médicamenteuses ou toxiques, et en pays tropical la fièvre jaune.

138
Q

CAT AES !?

LES 24 HEURES

A
  • Faire une déclaration d’accident de travail
  • La piqûre doit faire systématiquement l’objet d’une déclaration d’accident auprès du service de médecine du travail.
    Elle permet la prise en charge non seulement de la lésion produite immédiatement (piqûre, blessure…) mais aussi les complications
    éventuelles et les suites ultérieures (infections…).
    Analyser l’accident
    Etudier les circonstances de l’accident afin d’éviter qu’il ne se reproduise.+++
139
Q

Conduite à tenir après accident avec exposition au sang (AES)

A

A- Mesures générales
La prévention de l’infection : nettoyage et désinfection de la plaie, rinçage abondant en cas de projection sur les muqueuses (conjonctives) ;
L’évaluation au cas par cas des risques de transmission virale en fonction de la nature et de la gravité de l’accident, d’une part, et du statut du patient d’autre part ; La prescription d’une prophylaxie ;
La surveillance sérologique et clinique ultérieure adaptée, incluant les aspects médico-légaux ; L’analyse des causes de l’accident, la formation et l’information du personnel exposé sur les mesures de prévention.
B- Evaluation du risque et prophylaxie

En cas d’AES, il est nécessaire de pratiquer un dosage de l’anticorps (Ac) antiHBs, sauf si on dispose d’une sérologie relativement récente (entre 1 et 2 ans).
En fonction du statut vaccinal de l’accidenté, on peut proposer la conduite à tenir suivante :
Victime vaccinée et correctement protégée (taux d’Ac antiHBs > 10) : pas de surveillance sérologique ni de prophylaxie quel que soit le statut du patient source.
Victime vaccinée et non protégée (taux d’Ac antiHBs < 10) ou non vaccinée ou de statut sérologique inconnu :
- Si le patient source est Ag HBs positif : en fonction de l’évaluation du risque de contamination, il est possible de proposer une prophylaxie par injection d’immunoglobulines spécifiques anti VHB, associées à une injection vaccinale dans un autre site, dans les 48 heures après l’accident ;
- Si le patient source est inconnu ou de statut inconnu dans les 48 heures : l’évaluation prend ici encore plus d’importance afin de discuter les immunoglobulines si l’accident est sévère et/ou si le contexte épidémiologique est évocateur, associées à l’injection vaccinale ;
- Si le patient source est Ag HBs négatif : c’est l’occasion d’effectuer un rappel anticipé ou de débuter une vaccination.

140
Q

Dans la deuxième situation ( inféctisité certaine ) quels sont les differents cas de figures et leur décision de l’aptitude !? HBV

A
  1. Si Ag HBs est détectable avec ADN HVBsupérieur ou égale à 10000 copies /ml
    - Les AHRES sont déconseillées
    - Les intervention invasives comportant un faible risque d’AES doivent être évaluées
  2. Si Ag HBs est détectable avec ADN HVBinferieur à 10000 copies /ml
    - Evaluer les AHRES exercé dans le cadre des l’activité professionnelles
    - Renforcer l’application des précautions standards
    - Contrôle annuel des ADN VHB: en cas d’augmentation la pratique des AHES est déconseillée.
  3. Si Ag HBs est détectable avec ADN HVBinferieur à 10UI/ml après traitement:
    - Les AHES peuvent de nouveau être effectuées
    l’application des précautions standards
    - Effectuer un contrôle de l’ADN virale chaque 3 mois les 2 premières années, puis une fois chaque année
141
Q

Secteurs professionnels exposant au risque biologique

A

Deux grandes types de situations de travail sont distingués :
Utilisation délibérée : situations ou les agents biologique sont à la base des procédés du travail.
Exposition potentielle: il s’agit d’activités pouvant conduire à l’exposition des travailleurs à des AB. +++

142
Q

risque biologique non infectieux !?mécanisme d’action du risque biologique non infectieux !?

A

ils comprennent l’ensemble des micro-organismes suivants : les bactéries à Gram positif, les bactéries à Gram négatif et leurs endotoxines, les bactéries filamenteuses, l’ensemble des champignons avec leurs mycotoxines, les virus, les protozoaires .
-les acariens, les blattes, et les pollens sont exclus ainsi que les poussières organiques animales ou végétales sans contaminant microbiologique.
a- mécanisme immunoallergique
b- mécanismes irritatifs et cytotoxiques ou toxiniques
c- effets mutagène et cancérogène

143
Q

Effets sur la santé des AB !?

A
Infections
Effets immuno-allergiques
Effets toxiniques
Cancers
Effet reprotoxique  et mutagène
144
Q

Effets des fibres minérales artificielle sur la santé !?

A

. Effets dus aux fibres : (réaction mécanique)
irritation de la peau et dermite,
irritation des muqueuses (conjonctivite),
irritation des voies aériennes (rhinite, bronchite , congestion nasale, douleur à la gorge, toux)

• Effets dus aux liants et aux additifs :
réaction allergique, eczéma, asthme bronchique (résine à base de phénol).
Rq: dans les opérations de fabrication ou température à 200°C
• Effets dus aux antistatiques : ammonium quaternaire.

145
Q

Asthme ou dyspnée asthmatiforme confirmé par test ou par épreuves fonctionnelles, récidivant après nouvelle exposition.
• Insuffisance respiratoire chronique obstructive secondaire à la maladie asthmatique.
LISTE LIMITATIVE DES PRINCIPAUX TRAVAUX SUSCEPTIBLES DE PROVOQUER CES MALADIES

A
  • Elevage et manipulation de petits animaux y compris la préparation et le conditionnement d’arthropodes et de leurs larves.
  • Préparation et manipulation des fourrures.
  • Emploi de plumes et duvets.
  • Broyage des grains de céréales alimentaires, ensachage et utilisations de farines.
  • Préparation et manipulation des substances d’origine végétale suivantes : henné, Ipéca, quinine, ricin, résidus d’extraction des huiles de ricin, pollens et spores.
  • Manipulation ou emploi des macrolides, notamment spiramycine et oléandomycine.
  • Opération de fabrication dans les filatures de coton : ouverture des balles, cardage, peignage, filature de tissage.
  • Travaux d’imprimerie comportant l’emploi de gommes végétale pulvérisées (arabique notamment).
  • Préparation et manipulation du tabac.
  • Manipulation du café vert.
  • Préparation, emploi, manipulation de produits contenant de la séricine ou des persulfates alcalins.
  • Préparation, emploi, manipulation de chloplatinates, notamment dans la fabrication des catalyseurs.
  • Travaux exposant à l’inhalation d’anhydride phtalique, et l’anhydride triméllitique.
146
Q

les manifestions cliniques des isocyanates: 4 rubriques !?

A

Les syndromes irritatifs + S neurologiques : euphorie, ataxie, céphalées, difficulté de concentration, troubles de la mémoire, confusion, trbles de la personnalité, état dépressif.
Les Asthmes
Les BPCO
Les Pneumopathies d’Hypersensibilité

147
Q

Causes de l’asthme professionnel !?

A
Isocyanates (27 %)
Farine (17 %)
Poussières de bois (9 %)
Métaux (7 %)
Colles, résines (7 %)
Crustacés (6 %)
Autres (27 %)
148
Q

L’asthme professionnel (AP) est défini comme un type d’asthme causé par le milieu du travail décrire les différents formes !?

A

On en distingue deux formes :
- l’AP avec période de latence nécessaire à la sensibilisation, c’est la forme la plus fréquente ;

  • l’AP sans période de latence ou le syndrome d’irritation bronchique (SIB) où, à la suite d’un accident inhalatoire unique ou multiple, le travailleur présente des symptômes asthmatiques avec persistance d’hyperréactivité bronchique
149
Q

L’asthme relié au travail, les deux types !?

A

Asthme professionnel (AP) qui est de l’asthme causé par un agent spécifique présent sur le lieu de travail

Asthme exacerbé au travail qui est un asthme exacerbé
par des stimuli non spécifiques présents sur le lieu de travail mais qui n’est pas causé par ceux-ci.

150
Q

Agents de bas poids moléculaire (< 1000–5000 daltons) induisant habituellement un AP !?

A

Di-isocyanates Di-isocyanate de toluène, di-isocyanate de diphényl-méthylène, di-isocyanate d’hexaméthylène

Métaux Chrome, nickel, cobalt, platine

Biocides Formaldéhyde, glutaraldéhyde, ammonium quaternaire

Produits de coiffure Persulfates, produits colorants

Acrylates Cyanoacrylates, méthacrylates, di- et triacrylates

Acides anhydrides Anhydrides phtalique, trimellitique, maléique, tétrachlorophtalique

Colorants réactifs Réactif noir 5, dérivés de pyrazolone, sulfones de vinyle, carmine

Bois Cèdre rouge, bois exotiques, chêne et autres

151
Q

Asthme induit par des agents irritants formes ?

A

1) Le SIB ou RADS
- AP sans période de latence ni sensibilisation
- une exposition unique et massive à des agents irritants
- une inflammation bronchique persistante et une hyperexcitabilité bronchique.
2) Asthmes consécutifs à des expositions répétées à de plus faibles doses d’agents irritants. Plusieurs noms ont été proposés pour décrire ce phénotype d’asthme induit par des agents irritants (AII) :
1. SIB à faible dose (low-dose IIA) ,
2. AII pas si soudain (not so sudden IIA) et
3. IIA à faible dose avec période de latence (low-dose IIA with latency) .
La European Academy of Allergy and Clinical Immunology Asthma and Immunology a récemment publié une classification regroupant ces entités en AII certain (regroupant le SIB et l’AII d’apparition aiguë), AII probable (AII subaigu) et AII possible (AII pas si soudain, AII à faible dose, AII avec période de latence)

152
Q

asthme professionnel du aux isocyanates !?

A

• les isocyanates sont la première cause chimique d’asthme professionnel
• ils représentent 14-30 % des asthmes professionnels
• 56 % des cas sont décrits dans l’application de revêtement de surface (pulvérisation au pistolet de PU en carrosserie automobile, aéronautique, construction navale), 18 % de la production des mousses et 20 % pour des expositions aux colles et élastomère, et en fonderie
-physiopathologie
• des arguments en faveur de mécanisme immunologique medié ou non par les IgE : faible nombre des sujets malades/exposés, périodes de latence, manifestation clinique observé souvent pour des faibles expositions, marqueur immunologique sérique ou retrouvé par biopsie et aspiration bronchique
• l’asthme professionnel serait plus fréquent chez les sujets acétyleurs lents
• d’autres mécanismes sont impliqués :
- inhibition de stimulation de l’AMP cyclique membranaire, bloquant les récepteurs β-adrénergiques
- inhibition de l’acétylcholinestérase et des systèmes antiprotéasiques
- déshydratation cellulaire
- dénaturation des protéines
- importantes réactions inflammatoires avec mise en œuvre de leucotriène créant une HRBNS
-diagnostic
• l’asthme apparaît dans 40 % lors de la première année de l’exposition
• il est accompagné d’une rhinite une fois sur trois
• 85 % des crises surviennent la nuit
• il est typiquement rythmé par l’activité professionnelle mais le caractère suppression-réadmission disparaît pour des 10 % des cas évolués
• en France, l’utilisation de débitmetrie longitudinale de pointe est utilisée dans 41 % des cas et la spirometrie étagée dans 31 % des cas, avec 80 % des résultats positifs
• le recoure a des tests de provocation bronchique spécifique (TPBS), précédé d’un test a la méthacoline est très rare
• seul 40 a 67 % des AP aux isocyanates sont positifs a TPBS
• les tests cutanés sont souvent peu réalisés, en l’absence de kits corrects, il en est de même pour le dosage des IgE
• pour les AP au MDI et HDI, la positivité des IgE et IgG spécifique est retrouvée dans 36 % et 80 % des cas respectivement
• la grande fréquence de IgG anti-isocyanates retrouvées chez les exposés asymptomatiques montre leur caractère non prédictif d’un AP et les IgG sont considérée comme marqueur d’exposition
• le dosage de la protéine MCP-1 (monocyte chemotractant protein 1) est actuellement proposé celle-ci aurait une meilleur spécificité et sensibilité
-pronostic
• le pronostic est sévère car la pathologie s’aggrave si l’exposition persiste
• la symptomatologie n’est pas toujours améliorée par la diminution des niveaux d’exposition
• le pronostic est meilleur si la durée d’exposition symptomatique est faible (< 30 mois), si la fonction respiratoire est bonne au moment du diagnostic, si l’HRBNS est faible et s’il existe une réaction immédiate au TPBS

153
Q

Silicose , définition et types !?

A

Une pneumoconiose sclérogène résultant de l’inhalation de silice ou dioxyde de silicium.
Quand la silice est seul en cause : silicose stricto sensus
Quand la silice n’est qu’un élément dans une poussière on parle d’une pneumoconiose mixte
Affections engendrées par les poussières minérales contenant de la silice libre :
Silicose, pneumoconiose du houilleur, schistose, talcose, kaolinose, et autres pneumoconioses provoquées par ces poussières.

154
Q

Pneumoconiose, définition et types !?

A

affections caractérisées par un dépôt de poussières inorganiques, minérales ou métalliques au niveau du tissu pulmonaire:
P fibrogènes : évolution de la fibrose même après arrêt de l’exposition
P de surcharche: poussières inertes : Talcose, Kaolinose
P mixtes: silice + charbon+ fer + argile= anthraco-silicose, sidero-silicose.

155
Q

Devant une PID ; la TDM montre plusieurs aspects , chacun peut orienter vers une maladies , 7 aspects peuvent être résumé lesquels !?

A

Opacités réticulaires, Rayon de miel, diminution du volume pulmonaire : FPI , Asbestose
Nodule miliaire : Pneumoconioses , sarcoidoses ,PHS, Kc métastatique
Opacités en verre dépoli : PHS
Epaississement septa interlobulaire : Oeudème pulmonaire , Lymphangite carcinomateuse
Kyste, pneumothorax, distention thoracique
Pleurésie :
Adénopathies médiastinales : Pneumoconioses , sarcoidoses, lymphangite carcinomateuse

156
Q

Manifestations respiratoires d’origine infectieuse

A

Pneumopathie: fièvre Q, ornithose-psittacose, pasteurellose, brucellose, tularémie
Pleurésies: brucellose chronique, pasteurellose,fièvre Q, tularémie,charbon
Abcès pulmonaires: brucellose, pasteurellose
Nodules: brucellose aigue
IRA: psittacose, charbon
Tuberculose pulmonaire
Complications infectieuses d’une pneumoconioses (silicose…)

157
Q

les éléments diagnostic de la silicose !?

A

Dc clinique:
CL: SMS, évolution insidieuse
Bronchite chronique, DL thoracique, Dyspnée d’E et IR
Dc Radio :dépistage et Dc, “TDM” E de référence
Micro-nodules 2/3 sup et moy des deux Poumon>
Nodules = masses pseudo-tumorales + ADP en coquille d’œuf
EFR : évaluer le degré d’obstruction et de restriction

158
Q

Les complications de la silicose !?

A

C cardiovasculaires: insuffisance ventriculaire droite
C pleuro-pulmonaires:
Tuberculose; Nécrose cavitaire aseptique,Aspergillose
C non spécifiques : Pneumothorax ou pneumonies
C immunologiques:
Syndromes Caplan-colinet : Polyarthrite rhumatoïde
Syndrome d’Erasmus: + Sclérodermie
Cancer Broncho-pulmonaire

159
Q

La démarche préventive pour lutter contre la silicose!?

A

1) Eviter le risque :
2) Evaluer le risque qui ne peut-être évité :
3) Combattre le risque à la source :
4) Adapter le travail à l’homme :
5) Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est
moins :
6) Prendre des mesures de protection collectives
en priorité sur les protections individuelles :
7) Prendre des mesures de protection collectives
en priorité sur les protections individuelles :
Collectives: Ventilation, capotage, aspiration mobile, arrosage.
Individuelles: Appareil filtrant classe P3 ou mieux, isolant.
8) Formation, information des salariés :

160
Q

les facteurs pathogénique de la silicose !?

A

Quantité de poussières retenue par le poumon
Susceptibilité individuelle
Caractéristiques physico-chimiques des poussières

161
Q

Quelles sont les propriétés de l’amiante ?

A

Les principales propriétés de l’amiante sont :
1. la résistance au feu, une faible conductivité thermique, acoustique et électrique,
2. la résistance mécanique (à la traction, à la flexion et à l’usure),
3. la résistance aux agressions chimiques (acides et bases),
4. l’élasticité,
5. la possibilité d’être filé et tissé,
6. un faible coût.
Ces propriétés diffèrent selon la variété.

162
Q

Diagnostic de l’amiante !?

A

Clinique : signes d’insuffisance respiratoire non spécifiques
Imagerie : TLT; TDM aspect en verre dépoli = aspect en rayon du miel
EFR :
evolution des parametre au fil du temps pour un meme individue
syndrome restrictif ou mixte
altération précoce de la diffusion CO
LBA: Fibres d’amiante + corps asbestosiques

163
Q

Quelles sont les variétés de l’amiante les plus susceptible de provoquer un mésothélium!?

A

toutes les variétés sont incriminées mais le risque est plus important avec les Amphiboles ( chrosidolite et amosites) q’avec le chrysolite

164
Q

autres cancers associés à l’amiante !?

A

Mésothélium péritonéale
Rein
Cancers digestifs
Larynx

165
Q

Réponse respiratoire à une exposition à des polluants

A

Réponse aux agents irritants
Réaction fibreuse
Réponse allergique
phénomène de sensibilisation
Réponse infectieuse
Réponse cancéreuse
Arsenic et ses dérivés, chromates, silice, hydrocarbures
aromatiques polycycliques, certaines poussières
contenant du nickel. Les fibres d’amiante, particules
radioactives…
Réponse systémique

166
Q

Atteintes pleurales bénignes dues à l’amiante !?

A

On distingue plusieurs lésions pleurales qui peuvent coexister ou se succéder :

  • pleurésie bénigne : épanchement de liquide
  • fibrose pleurale diffuse : sclérose consécutive à une pleurésie
  • plaques pleurales (ou fibrose pleurale circonscrite) pouvant se calcifier au fil du temps,
  • atélectasie par enroulement : masse bénigne se développant au contact d’un épaississement de la plèvre.

Considérées comme un “marqueur d’exposition’’ à l’amiante, les plaques pleurales sont en général sans conséquence mais il arrive qu’elles entraînent des douleurs, voire une légère diminution de la capacité respiratoire.
Elles ne dégénèrent jamais en tissu cancéreux. La présence de plaques pleurales ne présage en rien du risque d’apparition d’un éventuel mésothéliome.+++

167
Q

Critères diagnostiques de l’asbestose

American Thoracic Society

A

Des critères diagnostiques ont été proposés par l’American Thoracic Society pour l’asbestose et les autres maladies bénignes liées à l’amiante.
Ces critères sont :
• l’existence de lésions structurelles compatibles ;
• la preuve d’une exposition ;
• l’exclusion d’autres causes plausibles pour la maladie constatée.

168
Q

8 critères définissent le syndrome de Brooks !?

A

C’est l’apparition d’une maladie asthmatique (non allergique) après une exposition accidentelle unique à un irritant à fortes concentrations.

  1. Absence d’antécédent respiratoire
  2. Exposition unique
  3. Exposition à des irritants à fortes concentrations
  4. Symptomatologie asthmatiforme (toux, sibilance, dyspnée…)
  5. Symptomatologie survenant dans les 24 heures et persistant plus de 3 mois après l’exposition
  6. Syndrome obstructif à l’exploration fonctionnelle respiratoire
  7. Test de procovation positif (méthacholine), mesurant une hyperréactivité bronchique non spécifique
  8. Elimination d’une autre étiologie broncho-pulmonaire

Les irritants les plus fréquemment en cause sont le chlore et l’acide chlorhydrique.

169
Q

Définition de la Maladie professionnelle !?

A

Une maladie est dite professionnelle si elle est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à une nuisance physique, chimique ou biologique ou si elle résulte des conditions dans lesquelles il exerce d’une façon habituelle son activité professionnelle.

170
Q

Definir l’aptitude médical au travail !?

A

C’est l’appréciation de la compatibilité, l’absence de compatibilité ou le degré de compatibilité entre l’etat de santé d’un salarié et les contraintes, les exigences et les risques qui s’attachent son emploi.

171
Q

selon ARRETE 16 OCTOBRE 2001 FIXANT LES NORMES EN MATIERE DE MOYENS HUMAINS, DE LOCAUX ET D’EQUIPEMENT DE SERVICES DE MEDECINE DU TRAVAIL Lorsque les examens médicaux sont effectués au sein du service de médecine du travail autonome de l’organisme employeur, les normes minimales en matière de moyens humains à respecter sont !?

A
  • 1 médecin du travail à temps plein pour 1730 travailleurs fortement exposés aux risques Professionnels,
  • 1 médecin du travail à temps plein pour 2595 travailleurs moyennement ou peu exposé aux risques professionnels,
172
Q

Prévention secondaire !?

A
Technique :
Reduction des risques au niveau le plus bas possible
Metrologie et VLE
EPI
Etiquetage
traitement des dechets
les premiers secours
l'evaluation à posteriori en cas de AT MP
Médicale:
VP
surveillance
Soins d'urgence
173
Q

Prévention primaire !?

A
Moyens techniques:
Evaluation à priori des risques
La suppression des risques
Instauration d'une politique de prévention intégrée
Information et formation des salariés
Respect des consignes
Mesures d'hygiène
Signalisation des risques
Moyens médicaux :
Etude préalable des poste de travail afin de déterminer leurs profils d'aptitude et de dégager leurs CI
Visites d'embauche
Mise à jour des vaccinations.
174
Q

Les avantages de reconnaissance en MP !?

La législation sur les accidents du travail et les maladies professionnelles vous permet de bénéficier :

A

Des prestations en nature : remboursées au taux de 100% des tarifs réglementaires (soins, médicaments, appareillages…).
Des indemnités journalières : pour compenser la perte de salaire, versées au taux de 100% du salaire de référence. L’indemnité journalière est payée à partir du jour qui suit l’arrêt de travail. La journée de travail au cours de laquelle s’est produit l’accident reste à la charge de l’employeur.
D’une rente mensuelle payée à terme échu lorsque le taux d’incapacité est égal ou supérieur à 10%.
D’un capital représentatif de rente, lorsque ce taux est inférieur à 10%.
Le taux d’incapacité est révisé en fonction des modifications pouvant intervenir dans l’état de l’assuré.

En cas d’accident du travail mortel, les ayants-droit de la victime bénéficient :
D’un capital décès
De rentes d’ayants droit

175
Q

urveillance médicale spéciale !?
Décret exécutif n° 93-120 Chapitre II : Prérogatives du médecin du travail
Art. 16. - Outre les apprentis, soumis à une surveillance médicale particulière conformément à l’art 17 de la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée, les travailleurs prévus à l’article précédent soumis à des examens périodiques et spéciaux sont:

A

2 fois par an au moins : examens périodiques spéciaux ou surveillance médicale spéciale.
 Tv particulièrement exposés aux risques professionnels (arrêté interministériel du 09 Juin 1997)
 Tv affectés à des postes de sécurité
 Tv < 18 ans ou >55 ans.
 Personnel de restauration
 Handicapés physiques et malades chroniques
 Femmes enceintes et mères de bébé < 2 ans

176
Q

les formes d’organisation de la MT !?

A

Plusieurs formes d’organisation : / Elle peut être organisée sous forme de :
 Service de médecine du travail de l’organisme employeur
 Service Inter – organismes médecine du travail
Ou bien par le biais de :
 Convention avec le secteur sanitaire (actuellement EPH, ERS, ou CHU)
Sinon
 Structure compétente en médecine du travail
Ou
 Médecin habilité à exercer la médecine du travail.

177
Q

Les prestations fournies pour les Accidents du travail et maladies professionnelles !?

A

Des prestations en espèces en cas d’incapacité temporaire et permanente et des prestations en nature: soins et appareillage sont fournies par l’organisme de sécurité sociale. Le droit aux prestations en nature et en espèces est ouvert indépendamment de toute condition de période de travail.

178
Q

La législation Algérienne et la réparation des maladies professionnelles et accidents du travail !?

A

Les textes législatifs suivant constituent les références algériennes sources :
La loi n°83-13 du 02 Juillet 1983, relative aux accidents de travail et aux maladies professionnelles, modifié par ordonnance n°96-19 du 06 Juillet 1996, constitue la source essentielle pour réparation et la prévention.
L’arrêté du 18 octobre 1966 institue une commission des maladies professionnelles, cette commission est chargée de présenter toutes dispositions au ministre du travail et des affaires sociales, en vue de la confection, de la révision et de l’extension des tableaux de maladies professionnelles, il est modifié par l’arrêté interministériel du 5 mai 2010.
L’arrêté du 05 mai 1996 fixe la liste des maladies présumée d’origine professionnelle ainsi que ses annexes 1 et 2.
L’arrêté du 1er Juillet 1971 est lui relatif à la classification des maladies professionnelles.

179
Q

CLASSIFICATIONS DES FACTEURS DE RISQUE ET AGRESSEURS !?

A

04 classes de facteurs de risque et d’agresseurs en milieu professionnel:

Physiques:
- Rayonnements ionisants
- Rayonnements non ionisants
- Bruit
- Vibrations
- Pression
- Ambiances thermiques (ambiances chaudes et froides)
- Pression (milieu hypo ou hyperbare)
Électricité
Etc.
Chimiques : Leur classification dépend de leur :
- forme physique:poussières, fumées, vapeurs, gaz ..
- structure chimique: métaux, cétones, amines,
- usage: insecticides, herbicides, pigments, solvants, etc.
- effet toxique: cancérigènes, allergènes
- industrie ou profession: métallurgie, les soudeurs..
Biologique :
les micro-organismes, y compris les microorganismes génétiquement modifiés, les cultures cellulaires et les endoparasites humains qui sont susceptibles de provoquer une infection, une allergie ou une intoxication

Ergonomiques :

  • les facteurs de risque liés à la conception tels que le plan de travail (facteurs anthropométriques, confort postural, disposition), encombrement, accessibilité et organes de dialogue.
  • les facteurs de risque liés à l’environnement physique et chimique : ambiance thermique, ambiance sonore, ambiance lumineuse, ambiances chimiques …
  • les facteurs de risque liés à l’organisation du travail: durée de la tâche, relations, autonomie, travail en équipe…
180
Q

Classification des techniques d’identification des risques !?

A

Descriptive : a priori (inspection) ou a posteriori ( statistiques)
Analytique : a priori ( AST, Analyse ergonomique) ou à posteriori ( enquête AT)

181
Q

L’article constitutionnel qui met en exergue la garantie du droit à la protection à l’hygiène et à la sécurité dans le milieu professionnel !?

A
  • Article 62 de la constitution : « L’état garantit le droit à la protection, à l’hygiène et à la sécurité dans le travail
182
Q

Loi relative à la protection et à la promotion de la santé.

A

n° 85-05 du 16 février 1985

183
Q

Loi relative aux relations de travail

A

n° 90-11 du 21 avril 1990

Chapitre I : Droits des travailleurs : hygiène, sécurité et médecine du travail,

184
Q

Arrêté interministériel fixant la convention type relative à la médecine du travail établit entre l’organisme employeur et le secteur sanitaire ou la structure compétente ou le médecin habilité.

A

du 02/04/1995

185
Q

Réglementation Amiante !?

A

Décret exécutif n° 99-05 du 19/04/1999 relatif à la prévention des risques liés à l’amiante.

Arrêté interministériel du 15/06/1999 relatif aux règles techniques que doivent respecter les entreprises effectuant des activités de confinement et de retrait de l’amiante.

Arrêté interministériel du 06/09/2003 relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à l’inhalation des poussières d’amiante.

186
Q

Grandes lignes de la démarche préventive contre le travail de nuit !?

A

1) Agir sur l’organisation du travail :
- adopter un rythme de rotation rapide tous les 2, 3 jours ce qui diminue l’impact sur la santé
- faire participer les salarier à la mise en place des horaires de travail
2) Agir sur l’aménagement des locaux :
- adapter une salle de pose pour permettre aux salarier de réaliser des micros siestes
3) surveillance médicale étroite et continuer les études sur la pénibilité du travail de nuit pour faire la reconnaître
4) Informer et former les salariés.
- sur les effets du travail de nuit et les moyens de s’en prémunir
- Le repos de sécurité : ne pas enchaîner et travailler le jour après un travail de nuit et bénéficier de son récupération
- sur la gestion de leurs sommeil et de leur alimentation
- dormir à heure fixe
- exposition lumineuse stable
- obscurité de la pièce à coucher
- se protéger du bruit

187
Q

travail de nuit définition législation algérienne!?

A

Loi 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de
travail
Dans section 2 : le travail de nuit

Art 27. - Est considéré comme travail de nuit, tout travail exécuté entre 21 heures et 5 heures.
Les règles et les conditions du travail de nuit, ainsi que les droits y afférents sont déterminés par les conventions ou accords collectifs.

Art 28. - Les travailleurs de l’un ou de l’autre sexe, âgés de moins de 19 ans révolus ne peuvent occuper un travail de nuit.
Art 29. Il est interdit à l’employeur de recourir au personnel féminin pour des travaux de nuit.

188
Q

Le burn-out ! facteurs de risque ?

A

« syndrome d’épuisement professionnel »:

  • L’augmentation de la charge de travail
  • la participation émotionnelle du travailleur.
  • la non-reconnaissance des efforts consentis (= vécu d’insuffisance, d’incompétence, de doute sur soi, voire de honte)
  • L’accroissement de l’engagement et hyperactivité professionnelle .

facteurs aggravants :
- L’automédication et augmentation de la consommation de médicaments ou de substances psychoactives ( dopage).

189
Q

SURVEILLANCE DES TRAVAILLEURS EN POSTE !?

A

1) Pendant la première année :
• Revoir le S dans un délai de 2 mois, 6 mois et 1 an pour apprécier l’adaptation dans la réalité
2) Pendant les années en poste : rechercher les signes d’inadaptabilité
• perturbation du sommeil (la plus précoce.)
• prise des somnifères
• perturbation de la vie sociale, familiale
• rechercher les situations qui peuvent mettre en cause l’adaptation aux postes( perturbation de la vie sociale, la survenue d’une pathologie intermittente, tout changement dans l’organisation du travail, toute évolution technique

190
Q

LES CONTRE-INDICATIONS au travail posté !?

A

• troubles de sommeil sévères
• troubles psychiatriques
• spasmophilie latente ou décompensée
• troubles endocriniens, diabète au premier rang
• traitements continus par psychotropes.
• Il n’existe pas actuellement d’examens complémentaires permettant de préciser l’adaptabilité d’un homme aux horaires alternants.
Loi 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de
travail
Dans section 2 : le travail de nuit
Art 28. - Les travailleurs de l’un ou de l’autre sexe, âgés de moins de 19 ans révolus ne peuvent occuper un travail de nuit.
Art 29. Il est interdit à l’employeur de recourir au personnel féminin pour des travaux de nuit.

191
Q

Aménagement des conditions du travail posté !?

A

Prise de poste du matin soit retardée 6h ou 7h.
Roulements courts : 2 jours.
Réserver au travailleur quelques heures de sommeil
nocturne
Dormir sur place par demi équipe ou bien en doublant le poste de nuit, un signal sonore les éveillant instantanément en cas d’urgence.
Rendre le travail moins pénible en appliquant l’ERGONOMIE

192
Q

lésions dermatologique imputables aux HCA !?

A

Cliniquement, ces molécules sont responsables de kératoses, des macules hyperpigmentées, des tumeurs bénignes (papillomes, kérato-acanthomes) au potentiel évolutif important vers des lésions néoplasiques, et des tumeurs malignes (carcinomes baso-cellulaires parfois extrêmement nombreux, carcinomes épidermoïdes) apparaissant de novo ou après l’évolution d’une lésion papillomateuse bénigne. Ces lésions sont situées surtout sur les zones de contact avec le toxique. En cas d’exposition concomitante aux UV, une photodistribution est possible (effet synergique avec les UV) .

193
Q

Classification des dermatoses professionnelles DP !

A

Actuellement, on classe les dermatoses professionnelles en fonction de leurs étiologies :
• dermatoses dues à des agents physiques ;
• dermatoses dues à des agents chimiques ;
• et dermatoses infectieuses, dues à des agents bactériens, viraux, mycosiques ou parasitaires.

194
Q

Dermatoses dues à des agents physiques !?

A
Agents mécaniques, microtraumatismes
Callosité: une hyperkératose
Ulcérations : pertes de substances
Rhagades
Pénétrations transcutanées de corps étrangers
Ambiance thermique, rayonnements:
Chaleur : Brûlures , urticaire ...etc
Froid : Gelures; Crevasses et engelure ; Urticaire; panniculite , Raynaud
Rayonnements
195
Q

DIAGNOSTIC D’UNE DERMATOSE PROFESSIONNELLE !?

A

L’anamnèse :
- Antécédents : atopie, dermatoses chroniques.
- Lésion : type , début , évolution , localisation initiale.
- Rythmicité avec le travail.
- caractère collectif ou non de la dermatose
Caractère professionnel des lésions:
- Poste de travail, produits, au procédé de travail.
- Recherche d’une corrélation entre le siège de la lésion et le geste professionnel.
- Aux moyens de protection.
Sources extra-professionnelles :
- Vêtements, médication et cosmétiques,
- Activité de loisirs , activités à domicile .
Examen clinique :
- Lésions et ensemble de la surface corporelle
- Dermatose primitive : psoriasis , pemphigus
- Eczéma, irritation ou mycose !!!
Examens complémentaires :
- Tests épicutanés.
- Recherche des IgE spécifiques.
- Examens mycologiques
- Biopsies cutanées
Epreuve éviction / réexposition

196
Q

Les ulcération cutanées et les pigeonneaux !? Etiologies professionnelles

A

le chromage électrique des métaux, l’utilisation d’acide chromique ( polisseurs, tourneurs ) l’utilisation de certains produits de nettoyage, riches en sels de chrome, dans les teintureries.

L’emploi prolongé du banal chlorure de sodium chez les marin-pêcheurs ou les ouvriers des mines se sel

Les composés arsenicaux, le nickel ( nickelage électrique) et le cobalt ont également été incriminés.

197
Q

Les troubles de la pigmentation au milieu professionnel!?

A

Dépigmentations ( leucodermies, achromies )

  • Signalées avec des dérivés des phénols,
  • Utilisée dans certains teintures pour cheveux,
  • Produits utilisés en photographie.

La mélanodermie arsenicale :

  • Devenue exceptionnelle.
  • Pigmentation en taches ou plaques localisés aux paupières, à la nuque, aux mamelons, aux aisselles, au dos.
  • Due à la transformation de tyrosine en dopa.
198
Q

As sanguin : La limite de Nle !?

A

10µg/l

199
Q

a) Moyens thérapeutiques contre les dermatophytoses !?

A

1) locaux
Les antifongiques locaux actifs sur les dermatophytes sont nombreux : les plus utilisés sont les dérivés imidazolés comportant un grand nombre de spécialités (Daktarin®, Fazol®, Pevaryl®, Trimysten®, Trosyd® d’application biquotidenne ; Amycor®, Fongamil®, Kétoderm®, Myk® d’application monoquotidienne) la cyclopiroxolamine (Mycoster®), la terbinafine (Lamisil®), la sporiline (Tolnaftate®). Il est important d’adapter la forme galénique à l’aspect clinique : gel, lotion, solution, émulsion, poudre en cas de lésions macérées ou suintantes et crème en cas de lésions sèches. Rappelons qu’il n’y a pas d’indication à associer un corticoide topique et que l’amphotéricine (Fungizone®) n’est pas active sur les dermatophytes.

Antifongiques généraux

Les antifongiques per os ayant l’autorisation de mise sur le marché pour traiter les dermatophytoses sont limités : griséofulvine, kétoconazole, terbinafine. Ce dernier n’est pas autorisé chez l’enfant. Aucun n’est autorisé chez la femme enceinte.

200
Q

Classification des vibrations !?

A

Les vibrations sont en général classées en fonction de la fréquence. Cette fréquence correspond à celle d’une partie du corps humain, à partir de laquelle une résonance peut se produire.

  • Vibrations de très basse fréquence, < 2 hertz, résonance au niveau du vestibule ;
  • Vibrations de basse fréquence soit entre 2 et 20 hertz, résonance au niveau du rachis ;
  • Vibrations de haute fréquence de 20 – 40 hertz, résonance au niveau du membre supérieur.
  • Vibrations de haute fréquence de 40 à 300 hertz, résonance au niveau vasculaire.
  • Vibrations de haute fréquence de > 300 hertz, résonance au niveau neuromusculaire.
201
Q

PROFESSIONS EXPOSEES aux vibrations !?

A

Les professions exposant les travailleurs aux vibrations sont données en fonction de la classification des vibrations en fonction de leurs fréquences :

  • Vibrations de très basses fréquence, < 2 hertz sont retrouvées dans les professions de transport aérien (conducteurs d’hélicoptère) et navales (marins).
  • Vibrations de basses fréquences soit entre 2 et 20 hertz : conducteurs d’engins mobiles de chantiers (Clark, grue…) et les utilisateurs de machine vibrante de fréquence comprise entre 20-40 hertz (ex meule).
  • Vibrations de hautes fréquences, soit > 20 hertz :
  • L’utilisation d’outils de fréquence comprise entre 20 et 40 hertz : les travailleurs du bâtiment et travaux publics, les tailleurs de haie électrique…).
  • L’utilisation d’outils de fréquence comprise entre 40 et 300 hertz : les mineurs, les utilisateurs des scies à main (les forestiers…).
  • L’utilisation d’outils de fréquence > 300 hertz : les sidérurgistes, les métallurgistes utilisant les polisseuses, les ébarbeuses….
202
Q

Lombalgies facteurs de risques !?

A
  • Rythmes rapides de travail,
  • Mouvements répétitifs,
  • Temps de récupération insuffisants ,
  • Les levers de charge,
  • L’exposition du corps entier aux vibrations et
  • Les mouvements de flexion/extension du tronc,
  • Les postures contraignantes soutenues
  • Les contraintes psychiques
  • Les facteurs de risque psychologiques incluant le stress, la détresse, l’anxiété, la dépression, les troubles cognitifs, les « comportements douloureux », l’insatisfaction
203
Q

Effets des vibrations de basses fréquences !?

A
2–60 Hz) ont leurs effets sur
- l’appareil ostéocartilagineux,
- le système neuromusculaire et
- le système cardiovasculaire.
Elles peuvent provoquer
- troubles de vision,
- des troubles respiratoires,
- des troubles digestifs
- une inhibition du contrôle postural.
204
Q

Secteurs d’activité susceptibles d’exposer le travailleur aux rayonnements ionisants !?

A

Médical
-Radiodiagnostic
- Radiothérapie
- Médecine nucléaire
- Techniques interventionnelles sous rayons X (cardiologie, etc.)
Industrie nucléaire
- Extraction, fabrication, utilisation, retraitement du combustible
- Stockage, traitement des déchets
- Soudure Vérification de la qualité des soudures
- Industries diverses Détection de masses métalliques
Chimie sous rayonnement
- Stérilisation par irradiation
Laboratoires de recherche et d’analyse

205
Q

Trois principes généraux président à la radioprotection !?

A

1) Justification de l’utilisation des rayonnements ionisants (balance bénéfices attendus/risques correspondants) ;
2) Optimisation de la dose ALARA (as low as reasonably achievable) ;
3) limitation des doses individuelles par le respect des valeurs réglementaires dans le but d’exclure les effets déterministes et de diminuer le risque d’effets stochastiques.

206
Q

Limites normative en matière d’exposition au RI !?
Décret présidentiel n° 05-117 11 avril 2005, relatif aux Mesures de protection contre les rayonnements ionisants
CHAPITRE III : EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES
Article 18 : L’exposition professionnelle de tout travailleur doit être maîtrisée de sorte que les limites ci-après ne soient pas dépassées :

A

Dose efficace < 20 mSr/an en moyenne pendant 5 ans sans dépasser 50 mSv /an
Dose équivalente au cristallin de 150 millisivert en un an Dose équivalente aux extrémités (mains et pieds) ou à la peau de 500 millisivert

Pour les apprentis et pour les étudiants (de 16 à 18 ans):

  • Dose efficace de 6 millisivert en une seule année
  • Dose équivalente au cristallin de 50 millisivert en un an - Dose équivalente aux extrémités (mains et pieds) ou à la peau de 150 millisivert
207
Q

les différents valeurs d’évaluations de la radio-exposition (Dose ) !?

A

Dose absorbée: Gy
quantité d’Energie cédée à la matière

Dose Equivalente: Sv (gray×fq) 1sv = 100rem).
Dose absorbée par le tissu suivant le type et l’Energie du rayonnement.
Donne une estimation de la dangerosité et des effets sur le corps humain.

Dose Efficace: Sv
Somme des doses équivalentes

208
Q

Médecin de travail , role en Radioprotection !?

A

Vérifie l’aptitude ,au recrutement, à travailler sous rayonnements.

Assure le suivi médical périodique .

Tient le registre de suivi médical des travailleurs
exposés incluant les résultats de dosimétrie.

Prend les mesures nécessaires en cas de surexposition.

S’assure de la salubrité des conditions de travail.

Contribue aux études de postes de travail

209
Q

Principes de la La radioprotection en cours d’exploitation !?

A

1) Evaluation de risque: Le zonage des installations et La signalisation
2) Reconnaissance de risque
- Limites d’exposition
- Classification des travailleurs

3) Surveillance du personnel
4) Formation et information à la radioprotection des travailleurs exposés
5) Contrôles techniques de radioprotection

210
Q

Classification des travailleurs exposées aux rayonnement ionisants !?
Article 19 : Les travailleurs dont l’exposition est susceptible de dépasser les limites de dose admises pour les personnes du public données par l’article 84 ci-dessous sont classés par l’employeur dans l’une des catégories suivantes :

A

Catégorie A : ce sont les personnes dont les conditions habituelles de travail sont susceptibles de dépasser les trois dixièmes des limites des doses annuelles d’exposition (l’exposition globale pourra être supérieure ou égale à 15 mSv par an).
Elles travaillent habituellement en zone contrôlée.

Catégorie B : ce sont les personnes dont les conditions normales de travail ne peuvent normalement pas entraîner le dépassement des trois dixièmes des limites d’exposition.
Les apprentis de 16 à 18 ans destinés à devenir du personnel exposé sont classés en catégorie B.

211
Q

Définition de l’ergonomie !?

A

L’ergonomie est l’ensemble des connaissances scientifiques relatives à l’homme, et nécessaire pour concevoir des outils, des machines, et des dispositifs qui puissent être utilisés avec le maximum de confort, de sécurité et d’efficacité

212
Q

Exposition au froid effets sur la santé !?

A

Perturbation de l’activité manuelle
Le froid donne lieu à une imprécision des gestes qui entraine un risque pour le travail et la sécurité du travailleur.

Gelures
La gelure est une brûlure par le froid. Comme pour une brûlure, la gelure peut être superficielle ou profonde. Elle peut parfois atteindre les muscles et les os.

Assoupissement
Attention, le sommeil et l’assoupissement dans le froid peuvent être mortel.

Crampes
Elles se définissent comme une contraction de courte durée, involontaire et douloureuse, d’un muscle ou d’un groupe de muscle.

Troubles Musculo Squelettiques (TMS)
Les TMS sont des pathologies affectant les muscles, les tendons ou les nerfs des membres et de la colonne vertébrale. Ils s’expriment par des douleurs, une perte de mobilité ou une perte de force. Cela peut aller jusqu’au recours à des opérations chirurgicales ou jusqu’à des incapacités fonctionnelles permanentes.

Hypothermie
Abaissement de la température corporelle centrale au dessous de 35° C. Elle nécessite une intervention médicale immédiate.

213
Q

Mesure de l’ambiance thermique, différents paramètres !?

A

La température mesurée avec un thermomètre
L’humidité mesurée avec un hygromètre
La vitesse de l’air mesurée avec un anémomètre
La température moyenne de rayonnement mesurée avec un thermomètre à globe noir
La température humide naturelle mesurée avec un psychromètre (ou un hygromètre disposant de cette fonction)

214
Q

Travail hyperbare définition !?

A

L’exposition hyperbare concerne toute situation de travail au cours de laquelle la pression barométrique ambiante est supérieure d’au moins 100 hPa à la pression barométrique locale.

215
Q

Quels sont les effets à long terme du travail en milieu hyperbare ?

A

1) Ostéonécroses dysbariques
- ON aseptiques , les extrémités et les têtes des os longs (genoux, épaules et hanches)
- Exceptionnelles en cas du respect des tables de décompression ( surtout pour des plongées profondes, en saturation > 30 mètres) .
- facteurs favorisants:
- surcharge pondérale, dyslipidémies, consommation d’alcool ou de corticoïdes.
- La longue durée de la station en milieu hyperbare( > 4 h)
- Antécédents de « bends ».
- surveillance radiologique régulière IRM

2) Atteinte chronique de l’audition
- surdité de perception due à des traumatismes sonore dans les plongées comportant l’utilisation d’outils bruyants, d’explosifs, ou le travail en caisson où le bruit peut atteindre 120 à 130 dB, la purge des gaz y étant parfois très bruyante.
- Des exostoses de l’oreille externe sont fréquentes (jusqu’à 40 % des plongeurs), asymptomatiques ou responsables d’otites externes par obstruction du conduit auditif externe, voire de surdités de transmission.
Elles sont provoquées par l’irritation du périoste par agression thermique et mécanique de l’eau et ne se voient donc pas que chez les plongeurs.

216
Q

Syndrome du canal carpien !?

A
  • compression du nerf médian lors de sa traversée du canal carpien:
  • la sensibilité de la face palmaire des trois premiers doigts et de la moitié radiale de l’annulaire, de la face dorsale des deuxième et troisième phalanges de l’index, du majeur et de la moitié radiale de l’annulaire,
  • la motricité des muscles de l’éminence thénar et des deux lombricaux externes
  • le plus fréquent des syndromes canalaires (1 % de la population),
  • survenant trois fois sur quatre chez la femme (post-ménopause, fin de grossesse) ;
  • bilatéral dans 50 % des cas, il prédomine du côté dominant
  • et est reconnu en tant que maladie professionnelle.
217
Q

Les facteurs de nocivité du bruit !?

A
  • de la fréquence : les bruits aigus de fréquence supérieurs 1000 Hz sont plus nocifs que les bruits graves
  • de la pureté : un bruit pur est plus dangereux pour l’oreille qu’une association de bruits de fréquence très variée
  • de son intensité : le seuil de nocivité de bruit se situe entre 85 et 90 dB, plus l’intensité est forte, plus les lésions de l’ouie se produisent rapidement. Quand l’intensité dépasse 120 dB, il provoque une sensation douloureuse
  • de sa durée : un bruit intense peut provoquer des lésions auditives importantes en peu d’année, par contre un bruit plus faible peut entraîner des lésions identiques en un temps plus long
  • de sa répétition : les traumatismes sonores intermittents accumulent leurs effets nocifs
  • de son émergence : un bruit très intense qui se manifeste brusquement et se répète à des intervalles très courts à un effet nettement traumatisant
  • de son association avec les infra son et les vibrations : l’effet traumatisant du bruit augmente lorsque les infrasons ou les vibrations sont simultanément associés
218
Q

Blaste auriculaire !?Les symptômes

A

+ surtout cochléaire:
- la surdité :
* légères ( sons aigus ) réversibles
* modérés persiste une surdité des sons aigus
* graves, la surdité devient irréversible et les sons moyens, en particulier le 2000, peuvent être nettement diminués, la diminution de l’acuité peut même atteindre les sons graves, l’intelligibilité de la voie est gravement comprise
Dans les cas graves le vestibule peut être atteint, d’où apparition un état vertigineux et l’examen labyrinthique montre surtout de l’hyperexcitabilité, l’hypœxcitabilité ne survient que dans les cas les plus graves lors des explosions

219
Q

PATHOLOGIES COCHLEO-VESTIBULAIRES PROFESSIONNELLES en dehors de la SP !?

A

1- blaste auriculaire = surdité par détonation

2- traumatisme crânien Contusion labyrinthique

3- barotraumatisme Chez les tubistes et les aviateurs

4- brûlure tympanique
Par projection des particules en fusion (métal)

5- les accidents électrique
oreille interne atteinte.

6- étiologies toxiques diverses
a- le saturnisme
mais le vertige est plus fréquent
Le siège de la lésion semble être les noyaux vestibulaires

b- oxyde de carbone
Il frappe assez souvent l’appareil labyrinthique dans l’intoxication aigue
+ Vertiges + nystagmus spontané( cervelet) , celle-ci disparaît au bout d’un certain temps mais peut parfois persister ainsi que des vertiges

c- l’exposition chronique de sulfure de carbone entraîne des troubles vestibulaires que cochléaires

d- l’exposition professionnelle au chlorure et au bromure de méthyle entraîne des vertiges avec troubles vestibulaires
7- otopathie dysbarique

220
Q

classification des effets biologiques des RI!?

A
selon le moment d’apparition :
- Effet précoce
- Effet tardif
Selon que le dommage soit subi par la personne irradiée ou sa descendance :
- Effet somatique
- Effet génétique
Selon le caractère :
- Aléatoire= stochastique
- Non aléatoire= non stochastique (déterministe)
221
Q

Effets biologiques des rayonnements ionisants

A

1 Effets moléculaires
L’action directe est due au transfert direct de l’énergie du rayonnement. La molécule ionisée ou excitée expulse son excédent d’énergie par émission de photons de fluorescence ou par rupture de liaisons chimiques qui pourront être à l’origine de lésions moléculaires.
Dans une cellule vivante, toutes les molécules peuvent être touchées, mais deux d’entre elles sont plus importantes : l’eau (par son abondance) et l’ADN (par les conséquences de son altération).
La radiolyse de l’eau : sous l’influence de rayonnements ionisants, une molécule d’eau se décompose en deux radicaux libres qui sont très réactifs, provocant des lésions sur les molécules voisines.
Les effets sur l’ADN sont dus soit à une action directe sur la molécule, soit à un effet indirect par radiolyse de l’eau. Les conséquences des lésions de l’ADN se divisent en deux grands types : les phénomènes de mortalité cellulaire et les mutations.
2 Les effets cellulaires
2.1 Mort cellulaire
Pour des doses très élevées (centaines de Gray), les lésions moléculaires peuvent engendrer la mort cellulaire
Si la dose est plus faible, la mort cellulaire est différée, les cellules ont perdu la capacité de division ; certaines meurent à leur première mitose, d’autres subissent quelques divisions avant de disparaître. Il s’agit des effets dits déterministes.
2.2 Mutations
Les cellules peuvent garder leur pouvoir de division mais transmettent alors à leurs descendance les anomalies induites : ce sont les mutations pouvant engendrer des cancers si elles touchent les cellules somatiques et des anomalies héréditaires si elles touchent les cellules germinales. Il s’agit des effets aléatoires.

2.3 Mitoses
La radiosensibilité varie ainsi selon de nombreux facteurs dont la nature et les caractéristiques du rayonnement, la teneur en O2 du milieu, la température, le type de tissu concerné, le cycle cellulaire … Les phases G2 et M sont les plus radiosensibles, la phase S est la plus radiorésistante. Les rayonnements ionisants retardent la mitose. Si on laisse aux mécanismes de réparation de l’ADN le temps d’agir, les conséquences des rayonnements ionisants sont limitées.
3 Les effets tissulaires
Ils sont la conséquence des effets cellulaires et ne s’expriment que lorsqu’un nombre suffisant de cellules est détruit. Ils n’apparaissent ainsi qu’au-delà d’une dose seuil. Au-delà de cette dose, les effets sont d’autant plus importants que la dose est importante. Les effets s’expriment différemment selon l’organisation du tissu touché et sa cinétique.
Les tissus les plus radiosensibles sont les tissus hématopoïétiques, les gonades, les poumons ; les moins radiosensibles sont le tissu nerveux adulte, le tissu musculaire.

222
Q

Les facteurs de risques du syndrome du canal carpien !?

A

La plupart des cas sont idiopathiques.

  • la femme
  • âgée de 30 à 50 ans.
  • la grossesse (œdème) et ménopause
  • Pathologies sous-jacentes : polyarthrite rhumatoïde et autres arthrites du poignet (dont il est parfois le symptôme inaugural), le diabète sucré, l’hypothyroïdie, l’acromégalie, l’amylose primaire ou associée à la dialyse
  • Les activités ou les travaux qui nécessitent une flexion et une extension répétitives du poignet
223
Q

Classification de la pathologie liée à l’hypoxie aiguë d’altitude

A

Les diverses manifestations d’une mauvaise adaptation à l’hypoxie d’altitude sont classées de la façon suivante:
– mal aigu des montagnes bénin (MAM) et œdème localisé de haute altitude (OLHA) ;
– mal des montagnes compliqué : œdème pulmonaire de haute altitude (OPHA), œdème cérébral de haute altitude (OCHA) ;
– accidents ischémiques, hémorragiques et thromboemboliques de haute altitude.
Le point commun à toutes ces manifestations est une altération de l’endothélium vasculaire qui se traduit par un œdème, une hémorragie ou une thrombose. Il existerait ainsi une maladie endothéliale ou oedémateuse d’altitude, s’exprimant sur divers organes : cerveau, poumons, reins, tissus sous-cutanés, rétine, etc.

224
Q

Mal aigu des montagnes (MAM)( AMS

Aspects cliniques

A
  • céphalées chez une personne non acclimatée
  • quelques heures après l’arrivée
  • altitude supérieure à 2500 mètres.
  • Les symptômes associés : inappétence, nausées, vomissements, insomnie, asthénie.
  • disparition spontanée après 24 à 48 heures.
  • Dans de rares cas, évolution vers un HACE:
  • Ataxie, des troubles de la coordination et une altération de l’état de conscience, qui peut aboutir rapidement au coma et au décès par herniation cérébrale.

Deux scores cliniques principaux sont utilisés pour évaluer l’intensité du Mal Aigu des Montagne et apprécier l’efficacité d’un traitement, le score de Hackett et le score de Lake Louise.
Le score de Hackett décrit huit symptômes. A chaque symptôme est attribué un nombre de points. Puis, on additionne les points pour établir le score :
- entre 1 et 3 points : il s’agit d’un MAM léger.
- de 4 à 6 points : on parle de MAM modéré.
- au-delà de 6 points : il s’agit d’un MAM sévère.
 Symptômes qui valent un point :
- Céphalée
- Nausée ou anorexie
- Insomnie
- Sensation vertigineuse
 Symptômes qui valent deux points :
- Céphalées résistantes aux antalgiques habituels
- Vomissements
 Symptômes qui valent trois points :
- Dyspnée de repos, fatigue anormale ou trop intense
- Diminution de la diurèse

225
Q

Les accidents mécaniques : barotraumatisme !?

A

a- surpression pulmonaire
b- œdème pulmonaire
c- pneumothorax, pneumomédiastin, pneumopéritoine
d- atteinte de l’oreille moyenne
e- atteinte de l’oreille interne et du système vestibulaire
f- atteinte des sinus
g- atteinte des dents
h- atteinte du visage : placage de masque ou accident du casque
i- atteinte digestive

226
Q

es accidents liés à la pratique de la plongée sous-marine ou du travail en milieu hyperbare sont de plusieurs ordres , citer les différents types d’accidents !?

A
  • Accidents dus au milieu : noyades, accidents liés au froid, pathologies en rapport avec la faune ou la flore ;
  • Accidents dus aux variations de pression et de volume en particulier dans les cavités de l’organisme humain, appelés barotraumatismes ;
  • Accidents dus aux gaz employés encore appelés accidents toxiques ;
  • Accidents aéroemboliques intra- et extravasculaires, appelés accidents de décompression, ou plus exactement accidents de désaturation.
227
Q

irradiations globales aiguës !?

A

accidentelles ou après irradiations corporelles totales thérapeutiques (préparation aux greffes de moelle)
1) Phase prodromique : - Asthénie, - Céphalées, - Nausées et vomissements, signe un peu plus tardif, - Erythème ,- Diarrhée, hypertension et hyperthermie

2) phase de latence pouvant durer jusqu’à 3 semaines.
3) ) Phase clinique: trois syndromes majeurs :
1. Syndrome hématopoïétique : - Granulopénie : infections - Thrombopénie : hémorragies - Anémie : pâleur cutanéo-muqueuse, asthénie, dyspnée…
2. Syndrome digestif : résulte de la destruction de l’épithélium intestinal, entraînant : - ulcérations digestives avec des infections (mort en 2 à 3 semaines), - et déséquilibre hydro-électrolytique
3. Syndrome neurovasculaire : Désorientation, détresse respiratoire, convulsions, coma.

228
Q

Etiologies des accident en milieu hyperbare !?

A

Les principales étiologies sont représentées par

1) l’accident de désaturation lié à un relargage de gaz sous forme bullaire en fin de plongée,
2) les barotraumatismes consécutifs aux variations des volumes gazeux dans les cavités aériques de l’organisme lors des variations de pression,
3) l’accident cardiovasculaire d’immersion provoqué par une surcharge myocardique liée aux contraintes environnementales.

229
Q

Facteurs de risques environnementaux de survenue d’un accident de désaturation.!?

A
Paramètres de la plongée :
– non-respect de la procédure
– profondeur (> 40 mètres)
– durée prolongée (nombreux paliers)
– répétition des plongées (successives)
– variations d’immersion (yo-yo)
– températures extrêmes
– vol aérien après plongée (< 24 heures)
230
Q

Facteurs de risques individuels de survenue d’un

accident de désaturation.!?

A
Âge (> 40 ans)
Shunt droite–gauche
Antécédent d’accident de désaturation
Manque d’entraînement à la plongée
Mauvaise condition physique (endurance)
Effort intense pendant et après la plongée
Surcharge pondérale
Tabagisme
231
Q

Différents types d’accidents de désaturation. ADD

A
Accidents de type I:
– ostéomyoarticulaires
– cutanés
– constitutionnels (asthénie, céphalées)
Accidents de type II :
– neurologiques médullaires cérébraux
– cochléovestibulaires
– cardiorespiratoires
232
Q

Physiopathologie des ADD !?

A

1) phase de saturation de l’organisme: les gaz en bouteilles (l’oxygène et l’azote) ventilés en pression diffusent à travers la membrane alvéolocapillaire et vont se dissoudre dans le sang avant d’être distribués à l’ensemble des tissus.
2) Lors de la remontée, l’oxygène est déjà consommé par les métabolismes cellulaires, cependant l’azote se trouve en sursaturation, ( en excès de concentration) dans les tissus.

3) Phase de désaturation
L’azote doit être transporté par la circulation veineuse puis éliminé grâce à l’échangeur pulmonaire . Le gaz peut être véhiculé sous forme dissoute mais également sous forme de microbulles. Une présence excessive de bulles tissulaires et vasculaires dans l’organisme peut aboutir à l’ADD.

On distingue

  • accident bullaire initial, à l’origine d’effets mécaniques ou occlusifs immédiats expliquant les premiers signes après la plongée
  • la maladie de décompression ; celle-ci correspond à l’activation secondaire de processus rhéologiques, humoraux et immunoinflammatoires, responsables de l’évolution des symptômes au cours des 24 premières heures
233
Q

MECANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES des otopathies dysbariques !?

A

la loi de BOYLE-MARIOTTE

Pression x Volume = Constante

L’équilibration de ces pressions est assurée par la trompe d’Eustache, dont la dysperméabilité est la cause de survenue des barotraumatismes.

2 / L’équilibration tympanique :

Lors de la compression il y a diminution du volume gazeux dans l’oreille moyenne, l’ouverture de la T.E. par manœuvres actives, afin d’insuffler de l’air du rhino-pharynx vers l’oreille, permet la compensation (état d’équipression).
Si le gradient de pression est > 60 à 100 mm Hg (19) , il y a blocage tubaire (la T.E. est collabée).

A la remontée la trompe d’Eustache s’ouvre de façon passive dès que le gradient de pression > 10-20 mm Hg selon les auteurs. Mais si la T.E. a été forcée lors de la descente, l’ouverture est parfois impossible

234
Q

Mesures organisationnelles en matière de radioprotection !?

A

1) Désignation d’une personne PCR radio-competente
2) Information du personnel sur : la nécessité de
- Localisation des source
- eloignement
- diminuer la durée d’exp
3) Evaluation du risque :
- détermination et signalisation des zones et des sources: Zones : public,surveillée, contrôlée, réglementé , interdite
- Classement des personnels et respect des valeurs limites
- Dosimétrie :
- D. externe :

235
Q

Surveillance médicale du personnel exposé aux RI !?

A
  • SMR
  • Suivi annuelle pour les travailleurs du categorie A
  • Carte individuelle de suivi médical
  • Surveillance post-professionnelle
236
Q

Dysphonie professionnelle

A
  • Travaux exposant au surmenage des cordes vocales chez les enseignants
    15j Sous réserve d’une durée d’exposition de 2ans
     Dysphonie grave chronique
     Le Dc nécessaire :
  • une laryngoscopie indirecte
  • une nasofibroscopie
  • une laryngoscopie directe
     Ces investigations permettront d’apprécier l’aspect des cordes vocales notamment :
     L’épaississement des muqueuses
     L’existence de nodules (Kissing-nodules)
     L’existence d’une bascule de l’aryténoïde
237
Q

Outils et méthodes d’analyse des AT !?

A
  1. à priori :
    a) descriptive
    - Check listes : vérification et contrôle
    b) analytique
    - analyse Ergonomique
    - Etude des postes
    - AMDEC (analyse des modes de défaillance et de leurs effets)
    - outil AZOT
    - La modélisation
  2. à posteriori
    a) descriptive
    - l’étude clinique
    - Statistique
    b) Analytique
    - Arbre des causes
238
Q

Donner le schéma directeur de l’arbre des causes lors de l’analyse des AT !?

A

1- l’énoncé de l’accident : circonstance de survenu de l’accident
2- Analyse de l’accident : composée de deux phases :
- A/ Recueil de donnée
- B/ enquête proprement dite , sur le lieu même de l’A
* observations
* entretiens
au terme on peut établir une liste des faits :
- Classer en deux types de faits : Permanents et inhabituels
-C/Analyse chronologique et logique des événements:
elle commence par le fait ULTIME en se posant les questions suivantes :
- qu’a-t-il fallut pour que ce fait survient !?
- est ce que ce fait a été nécessaire ,
- est ce qu’il a fallut d’autres causes pour que ce fait survient ( est ce qu’il a été suffisant : si suffisant = enchaînement , si plusieurs faits ont concouru au fait c’est une conjonction )
- D/ la construction de l’arbre qui démarre à partir du fait ultime jusqu’aux fait bien en amont de l’accident
2. phase d’exploitation de l’arbre des causes :
permet d’étoffer l’AC et de l’optimiser
- dessiner le tableau :
- Corriger chaque fait ( déterminer la cause et la solution)
solution respectent certain critère
- réglementaire
- réalisable
- coût raisonnable
- ne pas déplacer ou créer un autre risque

239
Q

Démarche à suivre en hygiène du travail !? ( dans la gestion du risque professionnel)

A
  1. Anticiper les dangers et les risques :
    -études de planification et de l’aménagement des postes de travail lors de la conception
    - outils : APR (analyse préliminaire du risque ) : arbre de défauts
  2. Identification des risques et détection des dangers
  3. Évaluation des risques ( fréquence de survenu + gravité) estimation des niveaux des risques ( matrice de risque Fq- gravité , échelle ( légère < graves)
    on peut utiliser l’AMDEC ( facteur de criticité : système de détection de 1- 10)
  4. hiérarchisation
  5. la Maîtrise du risque :
    Prévention I
    Prévention II
    Prévention III : prise en charge d’un victime du risque
    n’oublier pas former et informer
240
Q

Évaluation de l’ambiance thermique !?
à la suite d’une plainte d’un travailleur sur des conditions climatique défavorable
expliquer votre démarche et les outils d’analyse qui permettre d’expliquer les

A

1- Analyser le travail :
- identifier les sources de chaleur ou de froid
- ACT
- personne exposée
2- Outils : selon la situation de travail exposante
- exposé à la chaleur / ou bien au froid ( intempéries)7
si exposé à la Chaleur
- WBGT : un indice empérique qui permet d’evaluer une situation de contrainte thérmique à la chaleur ou non
température du globe noir
température de l’air si il est à l’extérieur
température humide
calculé au niveau de tête , ventre , pied
le WBGT : tête + 2 ventre + pied / 4
il existe un appareil qui calcule directement le niveau WBGT
- comparer avec le tableau selon les même condition d’e
travail lourd / léger / moyen , métabolisme, le clos : tenu de travail , de ville ..WBGT limite : si notre WBGT ne dépasse pas le WBGT limite , on est dasn une situation d’inconfort = don j’utilise le PNV PPD
PNV : tableau
PPD : pourcentage de personne insatisfaite
-05 et +05 = neutralité thermique ( 10 % insatisfaite ) au dela c’est de l’inconfort thérmique

si iles t superieur , c’est une situation de contrainte thérmique donc j’utilise le PHS
le PHS : calcule la sudation requise sudreq et donne les durées limites d’exposition : il faut que le débit sudorale mesuré ne depasse pas le débit prédit
en fonction du stockage de chaleur qui est calculé à partir de la sudreq , on estime la durée d’edxposition limite
le PHS a rajouté l’indice de stockage et l’indice de

en cas de foroid : vitesse de l’air très importante ( 60 km/h par exp ) = indice de refroidissement éolien = la température ressenti diminue
l’indice d’isolement requis

241
Q

Effets sur la santé du travail à la chaleur

A
  • Pathologies aigues locales: coup de soleil, brûlures, réaction photo allergique
  • Pathologies aigues généralisées: hyperthermie (troubles neurologiques, déshydratation)
  • Troubles chroniques: troubles cutanés, anhidrose
  • Révélations de troubles latents ou amplification de pathologies existantes:
    Troubles circulatoires: insuffisance veineuse
    Manifestations allergiques: urticaire à la chaleur
    Troubles cardiaques: Angor, insuffisance cardiaque
    Risques liés à la baisse de la vigilance
242
Q

mécanisme d’action de la survenue des pathologies liées au travail en altitude !?

A

1) HYPOXIE , due à
- la diminution de la pression atmosphérique,
- le froid,
- l’exposition aux rayons ultraviolets et
- l’effort physique.

2) L’hypoxie est responsable de trois problèmes médicaux:
- le mal aigu des montagnes (acute mountain sickness – AMS),
- l’oedème cérébral de haute altitude (high altitude cerebral edema – HACE) et
- l’oedème pulmonaire de haute altitude (high altitude pulmonary edema – HAPE).

243
Q

Les facteurs de risque communs aux trois entités :
AMS
HAPE
HACE

A
  • antécédents de mal d’altitude,
  • l’altitude absolue,
  • la durée du séjour,
  • la rapidité de l’ascension,
  • l’intensité de l’effort physique,
  • la résidence habituelle à une altitude inférieure à 900 mètres et
  • un âge inférieur à 50 ans.

Rq : Une bonne condition physique n’est pas un facteur protecteur.

244
Q

PATHOLOGIES LIEES A L’HYPOXIE D’ALTITUDE :

A
  • Mal aigu des montagnes bénin
  • OEdème localisé de haute altitude
  • Mal des montagnes compliqué
  • OEdème pulmonaire de haute altitude
  • OEdème cérébral de haute altitude
  • Accidents thromboemboliques de haute altitude
  • Polyglobulie de haute altitude ou maladie de Monge.
245
Q

caractères et diagnostic de la surdité par traumatisme sonore

A

1- au début le scotome est localisé à 4000 Hz
2- l’atteinte est le plus souvent bilatérale et symétrique
3- le type de perception pure (les conductions aériennes et osseuses sont superposées) atteinte de la cochlée
4- la présence de recrutement sur les fréquences lésées
5- une surdité plus marquée en audiométrie vocale qu’en audiométrie tonale (son pur)
6- irréversibilité de ces surdités (dégénérescence des cellules ciliées de l’organe de corti)
7- l’absence d’aggravation lors du retrait au milieu bruyant (mais ce dernier caractère n’est pas constant) : l’aggravation peut se voir ; la dégénérescence nerveuse des cellules déjà atteintes par le bruit peut se voir d’où augmentation de la surdité ; si l’aggravation est due à des facteurs individuels, la surdité n’aurait pas atteint un tel degré, si le traumatisme sonore ne l’avait rendue évolutive

246
Q

La surdité professionnelle est la conséquence d’une exposition prolongée au bruit d’origine professionnelle
En pratiquant des audiogrammes la surdité évolue en 4 périodes :

A

La première période : scotome au 4000 Hz
Elle est caractérisée par l’installation d’un trou auditif, ou scotome au 4000 Hz qui présente une chute de 30 à 50 dB. Cette élévation du seuil de sensibilité peut même atteindre 70 dB si l’exposition est trop prolongée et l’intensité très forte (120 dB)
Cette chute disparaît les jours suivants si l’ouvrier est soustrait au risque. C’est un phénomène de fatigue

La deuxième période : période de latence
Permanence du trou auditif limité à la fréquence de 4000 Hz. L’audition à la voix n’est pas altéré, cette lésion ne porte que sur les sons aigus et fins, sonnerie, tic-tac des montres, bracelet
Le début est insidieux, l’ouvrier ne s’alarme pas à cette phase

La troisième période : perte de l’audition de la voix
L’audition montre que les fréquences voisines de 4000 Hz, c’est-à-dire 4000 +++ et le 8000 sont également touchées. La voix chuchotée est mal perçue ou pas du tout
L’intelligibilité des phrases entendues est compromise par l’audition défectueuse des sons aigus surtout phrases brèves et mots mono syllabiques

Quatrième période : surdité manifeste
Les sons graves sont encore respectés, mais la courbe devient plongeant vers les sons aigus, plus le son devient aigu, plus son déficit devient considérable. L’atteinte sur les fréquences usuelles de 500 à 2000 Hz devient très marquée, elle ne permet plus la perception de la voix normale. La gêne professionnelle et sociale est très grande et les acouphènes deviennent constants

247
Q

SURDITE DE PERCEPTION ENDO-COCHLEAIRE

A

a- les surdités brusques : l’occlusion vasculaire par l’athérosclérose ou neurothrombose, labyrinthite virale
b- les surdités toxiques : les intoxication médicamenteuse : les amino glycosides (streptomycine, néomycine, kanamycine, gentalline), d’autres toxiques médicamenteux de moindre importance : dérivés salicylés, dérivés de la quinine
Parmi les intoxications non médicamenteuses : CO, Pb, CS2, benzol, alcool, tabac
c- la presbyacousie : elle est liée au vieillissement physiologique des structures neurosensorielles de l’oreille interne mais aussi des centres d’intégration auditive
d- la maladie de minière : elle est liée à un hydrops endolabyrinthique d’étiologie inconnu. Dans la forme complète cette hypertension liquidienne intéresse la totalité du labyrinthe membraneux, cochléaire et vestibulaire
La maladie de minière se caractérise sur le plan clinique par des crises aigues constituées de trois symptômes :
- vertige (parfois nausée, vomissement)
- bourdonnement (souvent aigu)
- surdité avec sensation de plénitude de l’oreille
A la longue, la répétition des crises entraîne une hypoacousie permanente de plus en plus marquée, c’est une surdité de perception pure

248
Q

la surveillance médicale des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.
Arrêté du 27 Moharram 1437 correspondant au 10 novembre 2015 relatif à la surveillance médicale des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.

A

I modalité de la SM
1) La surveillance médicale s’effectue :
— avant l’affectation au poste de travail,
— périodiquement, au moins, deux fois par an pour les
travailleurs de la catégorie A et une fois par an pour les
travailleurs de la catégorie B,
— à la reprise du travail,
- VS
2) Pour les travailleurs de la catégorie A, un dossier
médical spécial est annexé au dossier médical individuel comprenant la fiche de poste de travail, la fiche de suivi dosimétrique et les dates et résultats des examens médicaux.
II Exm clinique : dépistage
- risque d’irradiation externe, hématologique, ophtalmologique et dermatologique.
contamination interne:
— respiratoires ;
— la peau et des voies digestives ;
— foie ou rein ;
— soit des difficultés de décontamination de la peau ou
des oreilles.
III EXM comp :
- un hémogramme complété, si besoin, par un bilan
hépatique et rénal ;
— une radiographie standard pour les travailleurs
soumis à un risque de contamination interne complété par des épreuves fonctionnelles respiratoires.
IV MESURES A PRENDRE EN CAS DE SUREXPOSITION AUX RAYONNEMENTS IONISANTS
La dose reçue par le travailleur est évaluée
par le service de dosimétrie compétent.
Le médecin du travail participe à l’enquêt pour déterminer les causes et les circonstances ayant été à l’origine de la surexposition

249
Q

Les principaux principes de prévention des Cancers professionnelles !?

A
  • Le contrôle de l’exposition,
  • l’exclusion de populations à risque
  • la surveillance médicale renforcée des travailleurs.
  • Des travaux de recherche pour recueillir suffisamment d’informations sur les FDR
250
Q

Les principaux principes de prévention des Cancers professionnelles !?

A
  • Le contrôle de l’exposition,
  • l’exclusion de populations à risque
  • la surveillance médicale renforcée des travailleurs.
  • Des travaux de recherche pour recueillir suffisamment d’informations sur les FDR ( surveillance épidémio )
251
Q

(CIRC) Groupe CIRC

Critères de classement des agents cancérogènes par le Centre International de Recherche contre le Cancer

A

Cancérogène chez l’homme 1 : preuves suffisantes chez l’homme
Cancérogène probable chez l’homme 2A : preuves limitées chez l’homme et preuves suffisantes chez l’animal
Cancérogène possible chez l’homme 2B : preuves limitées chez l’homme et absence de preuves suffisantes chez l’animal
Inclassable 3 : preuves insuffisantes chez l’homme et insuffisantes ou limitées chez l’animal
Probablement non cancérogène chez l’homme 4 : indications d’absence de cancérogénicité chez l’homme et chez l’animal

252
Q

Prévention Cancer

A

évaluer le risque en termes de nature, niveau, durée, pour définir des mesures de prévention et des procédés ou méthodes de travail adaptées
substituer obligatoirement la substance par un autre produit ou procédé si c’est possible ;
travailler en système clos lorsque c’est techniquement possible et que la substitution n’a pu être mise en place ;
capter les substances à la source lorsque les deux mesures précédentes ne sont pas possibles ou lorsqu’il y a rupture de confinement (maintenance, échantillonnage, nettoyage. . .) ;
limiter le nombre de travailleurs exposés ou susceptibles de l’être ;
mettre en place des mesures de détection précoces d’hygiène et de dispositif en cas d’urgence (rupture de confinement des espaces clos par exemple) ;
délimiter et baliser les zones à risque, étiqueter les récipients ;
former et informer les travailleurs ;
établir une surveillance médicale renforcée pour les travailleurs exposés.

253
Q

Facteurs syd canal carpien !?

A
  • Mvt- répététifs de fléxion / extention du poignet et des doigts (
  • Cadence rapide
  • temps de récupération insuffisant
  • Prise de force répétés ou associé à des appuit du carpe sur des outils
  • Vibrations
254
Q

Les pathologies oculaires liées au travail !?

A

1) Accidents du travail : projection intraoculaire d’un produit irritant, corps étranger intraoculaire, « coup d’arc » des soudeurs, Intoxication au méthanol
2) Expositions chroniques : sidérose, chalcose

255
Q

Les mesures de prévention contre les AT oculaire , cors etranger ou projection de propduit !?

A

Les mesures de prévention sont collectives et individuelles :
• recensement des produits dangereux, recueil et analyse de l’ensemble des FDS qui indiquent notamment les mesures
à prendre en cas d’accident et les moyens de protection à utiliser ;
• si possible, substitution du produit dangereux par un autre moins dangereux ;
• moyens de protection collective : cartérisation des machines, processus en vase clos, etc. ;
• en complément des mesures de protection collective, port d’équipements de protection individuelle ;
• en prévention tertiaire, présence de lave-yeux, dans un endroit facilement accessible, accompagnés des consignes à appliquer, et protocole de prise en charge ;
• formation et information des salariés concernés qui sont bien sûr indispensables.

256
Q

Exposition de l’oeil à des rayonnements ultraviolets (UV) !?

A

Les soudeurs à l’arc « coup d’arc », correspond à une kératite ponctuée superficielle, résolutive normalement en 48 heures au plus, avec le traitement topique approprié
Ces accidents sont normalement prévenus par le port de visières de protection contre les UV.

257
Q

Nuisances éligibles à la présomption d’origine professionnelle pour les conjonctivites isolées (non associées à une rhinite ou un asthme) !?

A
Ciment 8
Arsenic 20
Fluor et acide fluorhydrique 32
Béryllium 33
Chlorpromazine (conditionnement,application) 38
Poussières de bois 47
Isocyanates organiques 61
Enzymes 62
Furfural 73
Sélénium 74
Méthacrylate de méthyle 82
Solvants organiques 84
Latex
258
Q

Des atteintes toxiques à l’origine de la névrite optique !?

A

tab 22(disulfure de carbone), 12(dérives halogènes des HC aliphatiques), plomb, méthanol, tabac, quinine, arsenic.

259
Q

Les principales recommandations pour assurer le meilleur confort visuel sont (articles R. 4542-1 à R. 4542-19 du Code du travail ; norme ISO 9241) !?

A
  • sur le plan de l’organisation du travail : permettre des pauses visuelles régulières (quitter l’écran des yeux) ;
  • sur le plan du matériel : privilégier un écran mat, pour éviter des reflets générateurs de fatigue visuelle, et un affichage sur fond clair ;
  • sur le plan de l’environnement de travail : placer l’écran perpendiculairement aux fenêtres ; veiller à assurer un éclairage suffisant (au moins 200 à 300 lux), si besoin avec un éclairage d’appoint ; veiller à la bonne distance oeil-écran (170 fois la taille des majuscules en cas de lecture de caractères alphanumériques ; 4,5 fois la diagonale en cas de traitement d’images, de vidéos, etc.).
260
Q

Pathologie oculaires infectieuse contractée à l’occasion du travail !?

A

Zona ophtalmique ( tx 76 des tableaux français)
Pseudomonas aeruginosa
Méningocoques
Kératoconjonctivites virales 79

261
Q

Hépatotoxiques en milieu prof !?

A
A- les hydrocarbures aliphatiques halogénés
1. dérives chlorés
2. dérives nitres, bromés, fluorés
B- les hydrocarbures cycliques halogénés
C- les métaux arsenic et hydrogène arsenié
phosphore
D- dérives amides DMF
E- cas de l’halothane
F- autres solvants organochlorés
G- substances divers
262
Q

Mécanisme de la toxicité des xénobiotiques au niveau du foie ?

A

1) Hépatotoxicité « directe » : dose dépendantes, reproductibles chez l’animal et donc décelables lors du criblage toxicologique.
- action directe sur la cellule hépatique : (c’est le cas du phosphore par exemple) et entraînent alors des lésions dans les régions périportales des lobules hépatiques, qui sont les plus vascularisées ;
- après oxydation par le système microsomial situé dans le réticulum endoplasmatique lisse et les lésions débuteront alors dans les zones centrolobulaires, les plus riches en ce type d’organite subcellulaire.

2) l’hépatotoxicité « indirecte » : liée à un mécanisme immunoallergique, c’est de l’halothane par exemple, où la symptomatologie est indépendante de la dose mais très liée à la répétition des expositions et s’accompagne de manifestations extrahépatiques de type allergie,
fièvre, éosinophilie.

263
Q

Diagnostics différentiels d’une hépatite toxique !?

A

il convient d’éliminer systématiquement les autres causes d’hépatites aiguës par l’interrogatoire, l’examen clinique et les examens biologiques :
1-Hépatites virales( marqueurs viraux)
2- Hépatite médicamenteuse( à l’interrogatoire: la notion d’ingestion accidentelle de toxique ou une tentative d’autolyse)
3- Hépatite toxique non professionnelle: ex ingestion d’arsenic lors des intoxications criminelles)
4- Etiologies divers: H alcoolique, H auto immune, le syndrome de BUDD CHIARI et l’atteinte cardiaque aigue.

264
Q

Tétrachlorure de carbone

manifestation clinique

A

Hyperexcitation du SNC
12H à 24H: cytolyse hépatique par nécrose centrolobulaire
2 j- 3j: tubulopathie aigue oligoanurique

265
Q

L’HALOTHANE

A
  • dérivé halogéné de l’éthane:
    le 2 bromo 2 chloro 1,1,1, trifluoroéthane.
  • un anesthésique volatil utilisé sous forme gazeuse par inhalation.
  • vue sa toxicité hépatique, il a été remplacé par d’autre anesthésiques moins nocifs. Mais il sert toujours à l’induction anesthésique chez l’enfant, à l’entretien d’anesthésie chez l’adulte, à l’anesthésie des patients asthmatiques, l’anesthésie ambulatoire.
  • Utilisé chez l’animal en laboratoire ou en cliniques des vétérinaires
266
Q

Mécanisme d’action: halothane

A
  • l’halothane est métabolisé par le cytochrome P450 2 E 1 en acide trifluroacétique avec formation de bromine.
  • L’acide trifluroacétique se lierait à certain protéines du foie ayant subi une acétylation avec formation d’AC antiprots du foie, et c’est AC sont responsables des hépatites graves à l’halothane,
  • les formes modérées quant à elles seront dues à une production de radicaux libres avec peroxydation lipidiques.
267
Q

Cancers du foie

A

-MCV angiosarcome
- As Angiosarcome + hémangiosarcome
- Beryllium
Possibilité d’hépatite chronique ou d’Angiosarcome
Le tableau 33 ne répare pas l’atteinte chronique du foie
- tétrachlorure de carbone CHC
Le tableau 11 ne répare pas l’atteinte chronique du foie.
-Dioxyde de thorium
( cholangiosarcome, hepatocarcinome, angiosarcome)

268
Q

Prévention des hépatopathies professionnelles

Technique

A

Amélioration des conditions de travail par
Travail en vase clos
Substitution des produits toxiques par des produits moins nocifs
Mise en place d’un système d’aération et d’aspiration des locaux de travail, adapté au volume des locaux et maintenu en bon état de marche au fil du temps
Le respect des valeur moyenne d’exposition
Agir sur l’organisation du travail ( faire des rotation entre les travailleurs à fin de réduire la duré d’exposition)
Etiquetage des produits avec récipients fermés
Stockage séparé des produits
Appliquer les bonnes pratiques et les règles élémentaires d’hygiène ( interdiction de manger de fumer, et de boire sur les lieux de travail)
La mise à disposition des opérateurs d’équipements individuels de protection (EPI) adaptés à la nature du risque
Formation et information du personnel exposé des risques présents sur le lieu de travail, avec renouvellement périodique si exposition à des substances ayant un potentiel cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction

269
Q

Prévention des hépatopathies professionnelles

Médicale:

A

A/ APTITUDE

1) À la visite d’embauche, chez un sujet ayant une atteinte hépatique préexistante et devant travailler à un poste l’exposant à des substances hépatotoxiques :
- évaluation précise des risques chimiques
- Insister sur la bonne pratique des préventions collectives et individuelles
- ne pas affecter au poste quand l’atteinte hépatique est active si risque persistant
- La fiche d’aptitude mentionnera une éviction d’exposition aux substances ou procédés à risque.

2) Après une visite périodique: chez un sujet ayant une atteinte hépatique probablement liée à une substance chimique sur les lieux de travail, on décidera en fonction - du type d’atteinte et du mécanisme physiopathologique supposé
- du degré d’imputabilité du produit
- des possibilités d’amélioration des conditions de travail

B/ SUIVI DES SALARIÉS:

  • De manière régulière à raison de 1 fois à 2 fois par an
  • Examen clinique précis et complet pouvant dépister des problèmes de santé sous estimés, négligés voire niés par le salarié en relation ou non avec le travail
  • Dosages biologiques des transaminases, GGT et des phosphatases alcalines
  • Dosages toxicologiques des substances toxiques ou de leur métabolites dans les liquides physiologiques
  • Faire des mesures métrologiques (atmosphérique) au niveau des différents postes de travail
270
Q

EMG

A

As : L’étude des conductions nerveuses: diminution d’amplitude des potentiels évoqués sensitifs et moteurs - EMG : signes de dénervation (tracé pauvre et accéléré).

271
Q

étiologies Polynévrites toxique !?

A

• Polynévrites non douloureuses

  • plomb
  • tétrachloréthane
  • tétrachlorure de carbone
• Polynévrites douloureuses
-arsenic
-hexachloro-cyclohexane
-polynévrite des membres inférieurs chez les désanophélisateurs
-n- hexane
-disulfure de carbone (CS2) :
-sels de thallium
axonopathie sensitive douloureuse
atteinte du SNC : syndrome pyramidal et extrapyramidal
alopécie, stries unguéales
-trichloréthylène
paralysie du V
névrite ou polynévrite de membres supérieurs et inférieurs
l'atteinte du nerf sural a été récemment rapportée
-herbicide et pesticide :
acide 2-méthyl-4-chlorophénoxyacétique MCPA quadriparésie sensitivomotrice distale
2, 4, 5- trichlorophénol
DDT
-acrylamide :
axonopathie distale sensitivomotrice
atteinte cérébelleuse
-tétrachlorobiphényl
-neuropathie axonale sensitive
-acide dichlorophénoxyacétique
axonopathie distale
-oxyde d'éthylène
-bromure de méthyle
-styrène
axonopathie distale
272
Q

RAYONNEMENTS !?

A

① - Instruction Ministérielle n°24 du 29-01-1989, relative à la mise en oeuvre de la protection des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.

② - Circulaire n° 02/MSP/DSS du 11-01-1997, mise en oeuvre d’un programme d’action en matière de contrôle de conformité radiologique.

③ - Décret n°05-117 du 11-04-2005, relatif aux mesures de protection contre les rayonnements ionisants.

④ - Décret présidentiel n° 05-119 du 11-04-2005, relatif à la gestion des déchets radioactifs.

⑤ - Décret présidentiel n° 07-171 du 2-06-2007, modifiant et complétant le décret n° 05-117 du 11 Avril 2005 relatif aux mesures de protection contre les rayonnements ionisants.

⑥ - Arrêté interministériel du 20-01-2011, définissant les niveaux d’intervention, d’action et de dose en cas de situation d’urgence radiologique ou nucléaire.

⑦ - Arrêté interministériel du 20-01-2011, fixant la signalisation particulière des zones réglementées contenant des sources de rayonnements ionisants.

⑧ - Arrêté interministériel du 20-01-2011, fixant les conditions d’utilisation des dosimètres individuels.

9) Arrêté du 27 Moharram 1437 correspondant au 10 novembre 2015 relatif à la surveillance médicale des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants