DEMS Flashcards
Diagnostic positif de l”AAE (PHS) !?
Repose sur un faisceaux d’argument :
1) Exposition professionnelle ou antigénique (à un agent organique ):
- Précipitines sériques: confirment l’exposition et non la maladie
- Curriculum laboris
- Rythmicité travail/ symptomes
2) Symptomes réspiratoires compatibles : crépitants bases
3) EFR: baisse de DLco +/- syndrome restrictif
4) LBA: lymphocytose > 15 % rapport CD8/CD4 diminuée
5) TDM : Micronodules centrolobulaires + Verre dépoli
Mécanisme d’action toxique du CO !?
06
Anoxie secondaire à la Fixation du CO à 80% sur l’hémoglobine (affinité 220 fois + à O2) et donc la conversion de HbO2 en HbCO
Effet HALDANE : augmentation de l’affinité de Hb pour O2 = diminution de la quantité d’O2 disponible au niveau tissulaire.
La fixation de CO sur la myoglobine
La fixation (1% restant) sur les oxydases et les enzymes à structure héminiques comme le cytochrome P 450 (A3) le cytochrome c-oxydase et le peroxydase. va contribuer à les inactiver .
Modification dans érythrocyte de la concentration intracellulaire du 2-3 diphosphoglycérol ce qui reduit la libération d’O2 dans les tissus.
Le CO traverse très aisément la barrière placentaire et pourra se fixer sur l’Hb fœtale et avoir un effet sur la croissance foetale.
L’élimination du CO se fait par voie pulmonaire
- Définissez la portée (intérêt, objectif) de la classification internationale du BIT des radiographies des pneumoconioses et donnez la classification des petites opacités. (06 points)
Potée : c’est la description et l’enregistrement systématique des anomalies radiographiques pulmonaires provoquées par l’inhalation de poussières. Classification des petites opacités : Densité : Catégorie : 0, 1, 2 et 3 (clichés types) Subdivision : 0/-, 0/0, 0/1….3/+ Etendue : Le poumon est divisé en 06 zones : supérieure, moyenne et inférieure, droites et gauches Formes et tailles : Petites opacités régulières : p : diamètre < 1,5 mm q : diamètre 1,5 – 3 mm r : diamètre 3 – 10 mm Petites opacités irrégulières : s : largeur < 1,5 mm t : largeur 1,5 – 3 mm u : largeur 3 – 10 mm Enregistrement : ex : q / p, q / t, s / t, r/ u, p / p ….
Citez les règles universelles de prévention dans les salles de soins et des laboratoires. (08 points)
Dans les salles de soins:
Ne pas remettre les capuchons des aiguilles
Dépôt des aiguilles après usage dans des contenaires adaptés imperforable
Porter des gants s’il y a risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques
Porter des gants systématiquement en cas de lésions des mains, même minime
Se laver les mains avant et après chaque geste
Porter une sur blouse et un masque étanche et lunette lorsque les soins exposent à des projections de sang et de liquide biologiques
Décontaminer les surfaces et sols souillés avec de l’eau de javel à 12 %
Transporter les prélèvements de sang ou liquide biologique dans les sacs plastiques jetables ou récipient lavables ou à usage unique
Dans les laboratoires :
Porter systématiquement des gants pour manipuler les tubes et récipients contenant du sang ou autres produits biologiques
Attendre quelques minutes après l’arrêt des centrifugeuses sur le système n’est pas automatique
Porter un masque et lunettes lorsqu’il y a risque de projection de sang
Ne jamais pipeter à la bouche
Tous les prélèvements de tous malade doivent être considérés comme état à risque
- Comparez les modalités et les délais de déclaration de l’accident du travail et de la maladie professionnelle. (06 points)
Accident du travail
Survenue brutale Délai de déclaration à la CNAS 48 h Prolongation de délai jusqu’à 4 ans Déclaration par l’employeur à la CNAS Ne nécessite pas de figurer dans les tableaux de maladies professionnelles Déclaration médicale sur modèle AT
Maladie professionnelle
Survenue progressive lente Délai de déclaration à la CNAS 15 jours Prolongation de délai jusqu'à 03 mois Déclaration par la victime à la CNAS Doit figurer dans les tableaux réglementés Déclaration médicale sur modèle MP
Quelles sont les visites médicales réglementaires au cours desquelles le MT prend une décision d’aptitude ?
La visite d’embauche
La visite périodique (systématique)
La visite de reprise après un AT ou après arrêt maladie de plus de 21 jours
Décret exécutif n° 93-120 Du 15 mai 1993, relatif à L’organisation de la médecine du travail
Art. 17. - Les examens médicaux obligatoires de reprise prévus à l’art 17 de la loi n° 88-07 du 26 janvier 1988 susvisée ont lieu après une absence pour cause de maladie professionnelle ou d’accident du travail, après un congé de maternité, une absence d’au moins vingt et un (21) jours pour cause de maladie ou d’accident non professionnel, ou en cas d’absences répétées pour cause de maladie non professionnelle. Le médecin du travail est informé de ces absences par l’organisme employeur préalablement à la reprise de travail. Le médecin du travail n’est pas habilité à vérifier le bien-fondé des absences pour cause de maladie ou d’accident.
Donnez la classification du BIT des radiographies des pneumoconioses concernant les grandes opacités.
Grandes opacités !?
Catégorie A : une opacité dont le plus grand diamètre est entre 10 mm et 50 mm ou plusieurs opacités avec un diamètre plus grand que 10 mm et la somme ne dépassant pas 50 mm.
Catégorie B : une opacité ou plusieurs opacités dont la surface additionnées est inférieur à la zone supérieure droite
Catégorie C: une opacité ou plusieurs opacités dont la surface additionnées est supérieur à la zone supérieure droite.
Donnez les critères de reconnaissance d’une surdité professionnelle !?
Surdité de perception bilatérale et symétrique par atteinte endocochléaire.
Délai de prise en charge : 1 an
Délai d’exposition > 1 an
Profession figure sur la liste limitative des travaux
Déficit moyen calculé > 35
Déficit moyen sur la meilleure oreille
DM = 2x500 + 4x1000 + 3x2000 + 1x4000 = 35,5 dB
La pathologie est indemnisable car inscrite sur la liste des MP et le DM calculée sur la meilleure oreille est > à 35 dB A.
Donnez les différents types d’examens complémentaires nécessaires et utiles pour la détermination de l’aptitude au travail et citez un exemple pour chacun !?
Réglementaire ex : téléthorax à la VE
Spécifique au poste ex : audiogramme (exposition au bruit)
Non spécifique au poste ex : étayer un diagnostic (au choix 1 patho/1 examen)
Donnez le schéma vaccinal de l’hépatite B professionnelle !?
Arrêté du 25 avril 2000 relatif à la vaccination contre l’hépatite B
Schéma : 3 doses de 10 μg / 0-1-6 mois en IM dans le deltoïde (en sous cutané exceptionnellement, chez les personnes sujettes aux hémorragies). La 3ème dose peut être délivrée entre le 5ème et le 12éme mois.
Taux d’anticorps anti HBs protecteurs > 10 mUI/ml
Ac anti HBs apparaît chez 95 % des patients immunocompétents
Contre indications :
- allergie à 1 composant du vaccin,
- déficit immunitaire congénitaux ou acquis,
- dermatose étendue ou évolutive
- processus infectieux en cours
Absence de lien entre la vaccination et les maladies démyelinisantes
Donnez les différents critères de reconnaissance et d’indemnisation de la surdité professionnelle !?
Surdité de perception bilatérale et symétrique par atteinte endocochléaire
Sous réserve d’un délai d’exposition de 01 an ramené à 30 jours chez les travailleurs des réacteurs propulseurs
Délai de prise en charge de 01 an
Liste limitative des travaux : le poste doit figurer sur cette liste
Le déficit moyen > ou = 35 dBA calculé sur la meilleure oreille
DM = 2x500 + 4x1000 + 3x2000 + 1x4000 > ou = 35,5 dB A
Définissez l’accident du travail !?
Est considéré comme accident de travail, tout accident ayant entraîné une lésion corporelle imputable à une cause soudaine, survenu dans le cadre de la relation de travail. Et est considéré comme accident du travail l’accident survenu
Lors d’une mission, d’un mandat ou des études hors du lieu de travail.
Lors d’un trajet (domicile/lieu de travail)
Lors d’un acte de dévouement ou de sauvetage
Citez les règles universelles de prévention contre le risque infectieux dans les salles de soins et de laboratoire. (7 points)
Mesures universelles dans les salles de soins
1-ne pas recapuchonner les aiguilles
2-ne pas désadapter les aiguilles à la main
3-déposer immédiatement après usage les objets piquants ou tranchants dans des conteneurs adaptés.
4-mettre des gants s’il y a risque de contact avec du sang ou des liquides biologiques, avec une surface ou du matériel souillé.
5-le port de gants sera systématique en cas de lésions des mains, même minime.
6-passer et couvrir toutes les plaies (surtout aux mains)
7-porter une sur-blouse et/ ou un masque et / ou des lunettes, lorsque les soins ou les manipulations exposent à des projections de sang ou de liquide biologique (endoscopie, accouchement, hématologie, aspiration ….)
8-se laver les mains avant et après chaque soin et après chaque acte technique : les désinfectants ensuite en cas de souillare avec du sang avec du sang ou des produits biologiques.
9-décontaminer les surfaces et les sols souillés par du sang ou des produits biologiques renversés ou projetés avec de l’eau de javel à 12° au moyen d’un absorbant à usage unique.
10-transporter tous les prélèvements de sang ou du liquide biologique dans les sacs plastiques et / ou des récipients lavables et désinfectantes ou à usage unique, hermétiquement clos, les feuilles d’examens seront séparées des prélèvements.
Mesures universelles dans les laboratoires :
Tous les prélèvements de tous les malades doivent être considérés comme étant à risque de transmission d’agent infectieux.
Porter systématiquement des gants pour manipuler tubes et récipients contenant du sang ou autres produits biologiques à la réception, durant les manipulations et lors du lavage des matériels réutilisables.
Attendre quelques minutes après l’arrêt des centrifugeuses si le système n’est pas automatique.
Porter un masque et des lunettes lorsqu’il y a risque de projection de sang .
Utilisation des hottes à pression négative et d’enceintes de sécurité microbiologiques.
Interdiction de pipeter à la bouche.
Décrire l’atteinte cutanéo-muqueuse dans l’arsenicisme. (04 points)
- Atteinte muqueuse
Ulcération de la cloison nasale pouvant évoluer vers la perforation
Irritation : de la muqueuse bronchique (toux)
Oculaire - Atteinte cutanée
Manifestations précoces : œdème, prurit, eczéma
Manifestations tardives : hyperchromie (mélanodermie) - hyperkératose palmo-plantaire - alopécie – lésions unguéales (bandes de Mees)
Donner le profil sérologique d’une hépatite virale aigue B. (02 points)
Absence de tout marqueur (Ag hbs, Anti hbs, Anti hbc…) : absebce de rencontre antérieure avec le virus B.
Présence d’anticorps anti hbs et anti hbc = protection immunitaire conférée par une infection ancienne et guérie.
Présence isolée des anti hbs = réponse efficiente à une vaccination contre le VHB, ou infection ancienne et guérie avec clairance spontanée des anti hbc.
Présence isolée des anti hbc = infection ancienne et guérie avec clairance spontanée des anti hbs et exceptionnellement, elle correspond à la phase de « fenêtre sérologique »d’une hépatite aigue (augmentation des transaminases) + infection occulte
Présence d’Ag hbs = infection par le VHB, les test sérologiques, voire la biopsie hépatique permettent de trancher entre infection aigue et chronique, réplication virale persistante ou non, hépatite chronique et portage sain.
Donner les critères diagnostics de l’asthme professionnel. 04 points)
Confirmer le diagnostic de l’asthme
Mettre en évidence un lien entre l’asthme et l’activité professionnelle (démontrer l’origine professionnelle)
Identifier l’agent responsable
Anamnèse : chronologie des troubles par rapport à l’exposition professionnelle.
Test d’éviction-réintroduction
Présence d’une ou plusieurs substances asthmogènes en milieu du travail.
Notion d’atteinte collective (cas similaire).
EFR en milieu du travail
Avant, pendant et après le travail
Paramètres mesurés : DEP, VEMS
Spiromètres portatifs ou débitmètres de pointe
↓ VEMS ou du DEP de façon significative (baisse de 20 %)
Tests cutanés (pricks-tests)
Recherche d’ige spécifiques
Test de provocation bronchique spécifique
- Citer les différents effets somatiques observés lors de l’exposition aux rayonnements ionisants (04 points)
Irradiation aigue !?
1) Irradiation aiguë de l’organisme entier, dose > 250 rems
- Syndrome aigu des radiations : état de choc, symptômes digestifs, cardio-vasculaires, syndrome hémorragique
- Aplasie de la moelle osseuse
-Perforation de l’intestin
-Radio dermites précoces
1er degré : dermite érythémateuse
2ème degré : radio-épidermite bulleuse
3ème degré : radio dermite ulcéreuse
Intestin : mise à nu des cellules, infection
- Ovaires : castration définitive, aménorrhée, stérilité définitive
- Testicules : azoospermie, stérilité, diminution de la fertilité
Effet tératogène
Effet mutagène
Vieillissement précoce, altération de la réponse immunitaire
2) Irradiation chronique :
- Peau : radio dermite tardive avec 03 stades, atrophique, ulcéreux et cancéreux.
- Organes hématopoïétiques : leucémie, aplasie médullaire.
- Gonades : stérilité et mutation
- Cancer : thyroïde, leucémie, sarcome osseux, poumon.
Citez trois (03) substances responsables d’une atteinte rénale en milieu professionnel. (1,5 points)
Mercure, plomb, cadmium, arsenic, hydrogène arsénié, paraquat, certains hydrocarbures et solvant.
Citez les conséquences du travail posté sur la santé. (2,5 points)
Risques avérés
Troubles du sommeil : sont liés aux conditions de repos, détérioration du sommeil en qualité et en quantité avec état de prénevrose.
Syndrome métabolique
Risques probables Les troubles psychosomatiques : névrotique, irritabilité. Troubles cognitifs Les troubles de la vigilance Obésité Diabète 2 Maladie coronarienne Cancer Risques possibles Dyslipidémies HTA AVC Abrt Accouchement prématuré Retard de C intra-uterine Fatigue musculaire et mentale Les troubles digestifs : gastrite et ulcères on peut ajouter : Les accidents du travail La désadaptation lors du vieillissement Les répercussions sur la vie familiale et sociale.
- Définition de la posture de travail. (02 points)
La posture résulte d’un enchaînement harmonieux d’activités motrices et perceptives. Ces activités déterminent l’établissement entre l’home et le travail d’un certain nombre de liaisons matérielles ou non appelées liaisons obligées. L’existence de ces liaisons fixe la posture. Cette posture est d’autant plus contraignante que celles-ci sont plus nombreuses.
Décrire les atteintes neurologiques périphériques liées à l’intoxication au plomb
La paralysie pseudoradiale de Remak
De type motrice
Intoxication prolongée ou aigue
Déficit précoce des extenseurs des mains et des doigts donnant un aspect “fait les cornes”
Paralysie de type Aran-Duchenne ou Duchenne-Erb
Syndrome de sclérose latérale amyotrophique
La polynévrite sensitivo-motrice des membres inférieurs (= polynévrite éthylique)
Algies fulgurantes pseudotabétiques très invalidantes
Dans les formes sévères, l’EMG montre l’atteinte neurogène
Dans la forme latente, l’EMG montre des anomalies des vitesses de conduction nerveuses et sensitives
La neuropathie périphérique est réversible aux stades précoces, grevée de séquelles fonctionnelles majeurs en cas de retard thérapeutique.
Décrire la radiodermite tardive des radiologistes
Elle évolue en plusieurs stades qui se succèdent après plusieurs années de latence.
1er stade atrophique : atrophie et télangiectasies
La peau sèche, pigmentée, chute de poils, zones d’hyperkératose, fissure autour des ongles et effacement des empreintes digitales.
2ème stade ulcéreux : ulcération provoquée par traumatisme ou une infection.
Ulcération douloureuse.
TRT : excision chirurgicale et greffe.
3ème stade cancéreux : transformation de l’ulcération, les bords s’épaississent, le fond bourgeonne, la base adhère aux plans profonds.
Décrire les lésions ostéo-articulaires provoquées par l’utilisation des marteaux piqueurs du BTP
Arthrose du coude : ostéophytose péri articulaire, évoluant à bas bruit (plusieurs années) avec limitations des mobilités articulaires. A la radio : ostéophytose péri articulaire (surfaces articulaires déformées)
Poignet :
Maladie de Kienback : osténécrose du semi-lunaire.
Maladie de Kholer : osténécrose du scaphoide.
Clinique : douleur du poignet ; radio et scintigraphie : microgéodes et/ou géodes et/ou microfractures et/ou arthrose
Affections professionnelles consécutives à
l’inhalation des poussières d’amiante !?
Tableau N° 30
1) Asbestose :
- Fibrose pulmonaire diagnostiquée sur des signes radiologiques spécifiques, qu’il y ait ou non des modifications des explorations fonctionnelles respiratoires.
- Complications : insuffisance respiratoire aiguë, insuffisance ventriculaire droite.
2) Lésions pleurales bénignes : avec ou sans modifications des explorations fonctionnelles respiratoires :
- pleurésie exsudative ;
- plaques pleurale ± calcifiées bilatérales, pariétales, diaphragmatiques ou médiastinales
- Plaques péricardiques,
- Epaississement pleuraux avec ou sans irrégularités diaphragmatiques.
3) Mésothéliome malin primitif de la plèvre, du péritoine, du péricarde.
4) Autres tumeurs pleurales primitives.
5) Cancers broncho-pulmonaires primitifs
- Citez la pathologie bénigne observée lors de l’exposition à l’amiante !?
asbestose
épaississement pleurale …
Quels sont les éléments diagnostiques de l’arsenicisme chronique ?
interrogatoire
Clinique
paraclinique
Citez les principaux organes cibles lors de l’intoxication chronique au plomb !?
Appareil digestif: les coliques de plomb SNC: Encéphalopathie saturnine chronique SN Périphérique: Neuropathies périphériques Rein : Néphropathie saturnine chronique Sang: Manifestations hématologiques Manifestations diverses Rôle immunodépresseur Conséquences endocriniennes Thyroïde Testicule HTA et affections cardiovasculaires
Citez les contraintes posturales.
La précision du travail Elle implique l'exigence visuelle, c'est la liaison obligée la plus difficile à aménager. Elle détermine: La direction du regard La position de la tête La sollicitation du rachis Le dimensionnement du poste de travail Disposition, type de commandes Type de pièces et outils Mise en jeu des segments corporels L'intensité des efforts Résistances des commandes Poids des outils et des pièces Disposition et caractéristiques des points d'appui La durée des liaisons obligées Plus le temps de maintien de la liaison obligée est long, plus la posture est pénible
Diagnostic clinique et sérologique de la leptospirose ictéro-hémorragique !?
Clinique:
Syndrome infectieux sévère : avec fièvre à 39° C et pouls accéléré
Syndrome algique majeur : avec douleurs abdominales pseudo-chirurgicale, des céphalées intenses et myalgies au niveau des mollets.
± Un syndrome méningé clinique, une hyperhémie généralisée
Des atteintes viscérales :
Atteinte hépatique : avec ictère flamboyant témoin clinique de la maladie, se voit entre le 4ème et le 6ème jour, franc, intense, orange et le foie est sensible et augmenté de volume.
Atteinte rénale : de la simple perturbation fonctionnelle biologique à l’insuffisance rénale aiguë.
Atteinte neurologique : avec méningite ou méningo-encéphalite, hémorragie cérébrale ou mononévrite et ou polynévrite.
Atteinte musculaire et articulaire : rabdomyolyse.
Atteinte oculaire : conjonctivite, uvéite et/ou choriorétinite
Atteinte cardiaque : modification à l’ECG
Atteinte pulmonaire : toux, hémoptysie
Manifestations hémorragiques très fréquentes : saignement au niveau du tractus respiratoire, digestif, rénal et/ou génital
Sérologie:
Réaction type ELISA spécifique
Sérodiagnostic de Martin et Petit ou MAT
Donnez les principaux risques toxicologiques du benzène et décrire les effets néfastes sur la santé humaine.
Risques toxicologiques du benzène :
Toxicité aigue
Irritation
Sensibilisation
Toxicité chronique
Mutagène
Cancérigène
Toxicité pour la reproduction
Effets sur la santé humaine :
Irritation de la peau, des yeux et des poumons
Intoxication aigue : état ébrio-narcotique
Légère : état ébrieux, céphalées, vertiges, vomissements et somnolence
Grave : état ébrieux, excitation nerveuse, dépression, nausées, vomissements et défaillance
cardiaque
Foudroyante : perte de connaissance, sueur, convulsions et coma
Intoxication chronique :
Psychosyndrome organique des solvants
Dermite irritative et allergique
Atteinte hépato-rénale
Grande hémopathie benzolique (3 syndromes)
Purpura, anémie, aleucie, état leucémoide, leucose, altération du caryotype
Définir un rayonnement ionisant et décrire le syndrome aigu de l’irradiation de l’organisme entier.
Définition : les rayonnements sont qualifiés d’ionisants lorsque leur énergie est suffisante pour ioniser les structures atomiques et moléculaires.
Le syndrome aiguë de l’irradiation de l’organisme : doses supérieures à 250 rems débute par un état de choc, avec nausées, vomissements
– suivi d’une période de latex de quelques jours à deux semaines puis apparaissent les symptômes suivants :
- digestifs : diarrhée profuse , vomissements
- cvx : hypotension, tachy cardie arythnine
hémorragique avec hyperthernie
l’aplasie de la moelle osseuse et la perforation de l’intestin constituent les risques majeurs.
Citez les stigmates biologiques du pré-saturnisme (3 points)
Présaturnisme:
Absorption entièrement compensée par la fixation osseuse
Plombémie stationnaire < 60-70 µg/100 ml
Absorption excessive de plomb sans signes cliniques et biologiques requérant la mise en œuvre de mesures de prévention
Si libération du plomb osseux (ostéoporose sénile, grand âge, affection intercurrente) la clinique est patente
Et/ou
Tests métaboliques (action biologique, toxicité tissulaire)
ALA urinaire:
coproporphyrines urinaires (CPU)
protoporphyrines érythrocytaires (PPE)
Recherche d’hématies à granulations basophiles (HGB)
Inhibition de l’ala déshydrase globulaire
Inhibition de la pyrimidine-5’-nucléotidase
Hémoglobine est diminuée
Urée sanguine est élevée
Tests toxicologiques (tests d’exposition)
Plombémie 400 g/l
Plomburie
Plomburie provoquée
Plomb: osseux, phanères et salive; mais la contamination extérieure est importante
Décrire les signes neurologiques de l’intoxication chronique par le mercure.
L’intoxication chronique par le mercure est la forme caractéristique de l’exposition professionnelle. Elle entraîne essentiellement les troubles nerveux et digestifs. Les troubles nerveux 1-atteinte cérébelleuse : se manifestant par un tremblement intentionnel de type cérébelleux dominanttouchant d’abord les doigts, les lèvres, les paupières, puis s’étendant aux membres. C’est un tremblement fin des extrémités exagéré par un mouvement précis, (l’écriture) Il est associé à : l’asynergie l’adiadococinésie La démarche cérébelleuse le nystagumus a parole scandée , monotone L’examen retrouve : myoclonies rigidité extrapyramidale hyper-réflexie Cet état est réversible si l’éviction est précoce Les troubles du caractère et de la personnalité timidité perte du self – contrôle irritation dépression amnésie insomnies hallucination comportements maniaques
décrire les 04 stades de la surdité professionnelle.
La surdité professionnelle évolue en 4 stades audiometriques et cliniques :
Stade 1 : scotome auditif à 4000 Hz.
C’est un stade marqué par l’apparition d’un scotome auditif aux 4000hz avec un déficit allant de 30 dz à 50dz.
C’est un stade réversible et infra clinique.
Stade 2 : scotome auditif permanent ou période de latence.
Le scotome auditif à 4000 hz décrent permanent stade infra clinique, ursidieux.
Stade 3 : - atteinte modérée des fréquences conversationnelles (500-1000-2000 hz)
-l’audition de la voix normale est perturbée
-la voix chuchotée n’est pas perçue
-présence d’acouphènes de façon transitoires.
Stade 4 : stade de surdité uranifeste.
atteinte importante des fréquences conversationnelles
les lésions des fréquences aiguës sont encore plus marquées et la courbe audiometrique devient plongeante vers les aiguës.
la voix normale n’est plus perçue
les acouphènes sont constants
stade de handicap sensoriel.
décrire les manifestations cliniques de l’arsenisisme chronique (intoxication chronique par l’arsenic)
Troubles généraux : - Altération de l’EG - Asthénie - Febricule Troubles gastro-intestinaux : - Haléine aliacée - Dhiophagie - Goût metallique - Stomatite - Brûlures gastriques - Diarrhées Lésions muqueuses : - Ulcération de la cloison nasale - Irritation bronchique (toux) Manifestations cutanées : - Précoces : oedeme, prurit, eczéma - Tardives : hyperchrome (mélanodermie) hyperkeratose (palmo-plantaioses) - alopécie en plaques - lésions ingueale bandes de mees Manifestations neurologiques : les petits troubles : - Crampes, arthralgies - Fourmillements - Fatigabilité à la marche - Abolition de réflexes achiléens céphalées - Amblyopie - hypoacousie Polynévrite
Manifestations neoplastiques (très rares) - cancers cutanés, bronchique
Décrire la colique de plomb. (04 points)
Rencontrées dans l’intoxication aigue et l’intoxication chronique grave
Syndrome douloureux abdominal aigu, souvent pseudo chirurgical, douleurs initialement péri- ombilicales, très vives, diffusent rapidement à tout l’abdomen
Vomissements alimentaires et arrêt du transit peuvent simuler une occlusion.
Citez les critères diagnostics de l’asthme professionnel. (03 points)
Anamnèse : chronologie des troubles par rapport à l’exposition professionnelle.
Test d’éviction-réintroduction
Présence d’une ou plusieurs substances asthmogènes en milieu du travail.
Notion d’atteinte collective (cas similaire).
EFR en milieu du travail
Avant, pendant et après le travail
Paramètres mesurés : DEP, VEMS
Spiromètres portatifs ou débitmètres de pointe
↓ VEMS ou du DEP de façon significative (baisse de 20 %)
Tests cutanés (pricks-tests)
Recherche d’IgE spécifiques
Test de provocation bronchique spécifique
Citez les signes cliniques observés lors de la brucellose chronique. (03 points)
Brucellose ou « patraquerie » se traduit par :
Une asthénie physique ou psychique
Des troubles du caractère
Troubles fonctionnels variés peuvent coexister avec des foyers quiescents de brucellose volontiers
ostéo- articulaires.
Manifestations allergiques récidivantes : uvéites, iridocyclite, infiltrations pulmonaires, rhinite
obstructive, arthralgies et eczéma.
Décrire les manifestations neurologiques de l’intoxication chronique au mercure. (04 points)
L’intoxication chronique par le mercure est la forme caractéristique de l’exposition professionnelle. Elle entraîne essentiellement les troubles nerveux et digestifs. Les troubles nerveux 1-Atteinte cérébelleuse : se manifestant par un tremblement intentionnel de type cérébelleux dominant touchant d’abord les doigts, les lèvres, les paupières, puis s’étendant aux membres. C’est un tremblement fin des extrémités exagéré par un mouvement précis, (l’écriture) Il est associé à : l’asynergie l’adiadococinésie La démarche cérébelleuse le nystagumus la parole scandée, monotone L’examen retrouve : myoclonies rigidité extrapyramidale hyper-réflexie Cet état est réversible si l’éviction est précoce. 2- Les troubles du caractère et de la personnalité2- timidité perte du self – contrôle irritation dépression amnésie insomnies hallucinationS comportements maniaques
Citez les pathologies bénignes dues à l’inhalation de fibres dl’amiante. (02 points)
Fibrose pulmonaire
Pleurésie sérofibrineuse
Epaississements pleuraux diffus, hyalins et calcifiés
Plaques pleurales (épaississements localisés), hyalins ou calcifés.
Traitement de l’intoxication aigue aux organophosphorés. (04 points)
Déshabiller et laver abondamment le malade
Traitement spécifique :
Contre les signes muscariniques :
Atropine en IVD 1 amp de 2 mg / toutes les 10 mn jusqu’à obtention d’une mydriase, d’un assèchement de la peau, d’une tachycardie et d’une diminution du bronchospasme (traitement pouvant être entamé en milieu du travail)
Réactivation des enzymes (en milieu hospitalier)
Contrathion (oxime) en perfusion lente de 200 mg dans du sérum salé, toutes les 6 heures en fonction du dosage de l’acétylcholine
Arrêt de toute exposition aux organophosphorés.
L’ORGANISATION ET LE FINANCEMENT DE LA MÉDECINE DU TRAVAIL. ++
La médecine du travail constitue une obligation pour l’organisme employeur. Elle est à la charge de celui-ci
L’exercice de la médecine du travail est structuré en fonction des possibilités de l’organisme employeur comme suit :
- création d’un service de médecine » du travail propre à l’entreprise
- participation à la création d’un organisme inter entreprise de médecine du travail,
- établissement d’une convention selon le cas, avec :
- le secteur sanitaire le plus proche, ou un centre hospitalo-universitaire
- un médecin habilité : l’habilitation est prononcée par le ministre chargé de la santé.
Dermatoses professionnelles liées à l’utilisation des ciments
- Brûlures chimiques 1
Elles touchent souvent les extrémités des doigts ou des jambes ou encore aux avant-bras, aux cuisses ou aux jambes. 0.5
Elles s’observent chez les apprentis et ceux qui ne travaillent le ciment que de façon occasionnelle 0.5 - Dermatites d’usure et d’irritation 2
Fréquence importante des dermatites d’irritation dues à l’action caustique des ciments,
Conduisant à des ulcérations parfois profondes des extrémités. 1
Les actions surajoutés ; action traumatique du froid en hiver et de la sudation, traumatismes créés par la manipulation de parpaings ou par le lavage des mains avec des détergents ou des lessives très agressives. 1 - Eczémas d’hypersensibilité 5.5
C’est l’eczéma allergique,
Surtout par sensibilisation au :
• chrome contenu, en qualité d’impuretés, dans la plupart des ciments. 1.5
• résines époxydiques contenues dans des ciments très imperméables. 1.5
• Les fluides ou huiles utilisés pour le coffrage (ciment coulé dans des moules et devant en être facilement séparable). Ils contiennent des antioxydants (amines phénoliques), des diluants (white spirit, essence, gazole, fioul léger), des agents anticorrosion et des métaux (chrome, nickel, cobalt), surtout dans les huiles de récupération, fréquemment utilisées. 1.5
Le port de gants et de bottes en caoutchouc favorise la macération, l’apparition de dyshidroses bipolaires palmoplantaires et d’une allergie au caoutchouc, relativement fréquente dans cette profession 1 - Infections cutanées 1.5
• Se sont Les intertrigos mycosiques des orteils, encore appelés « pied d’athlète » 0.5
• Leur traitement préventif comporte l’utilisation de chaussures ou semelles individuelles, le port de compresses en accordéon entre les orteils, ou l’application de solutions antisudorales comme l’acide trichloracétique à 3 % en solution aqueuse. 0.5
• La surinfection de lésions irritatives ou allergiques est à l’origine de pyodermites.0.5
contre indications absolues au trvail posté
tB SMEI PRISE D E ps TRPOPE sPASMophilie latente en deompnsation diabète Psychopathie
melanome d’hoffman
hAP
caracteristiques de la SP :
- Presance de recrutement au niveau de s fr léses
- irreversible mais non aggravé après arret
caracteristiques de la SP :
- Presance de recrutement au niveau de s fr léses
- irreversible mais non aggravé après arret
facteurs influencant la SP
Dré
repet
emergence
intensit
Effets du bruit sur l’organisme !?
Gène pertrbation de la communication …
Accident
Perturbation physiologiques : CV, HTA ,gastrite, neuropsychiques
SP
Décrire la PN héxane !?
Devenu rare de nos jours mais préoccupante
- Polynévrite sensitive et motrice prédominant au membres inférieurs
- Début progressif avec des troubles subjectifs sensitifs (fourmillements, engourdissement) puis apparition de troubles moteurs (faiblesse des jambes) caractéristique de l’installation de la polynévrite sensitivo-motrice à l’hexane
- peut s’accompagner de signes centraux à type de vertige ou de céphalée, une dégénérescence maculaire peut également être retrouvée.
Manifestations clinique lors de l’intoxication chronique au chrome !?
Les manifestations toxiques sont Gment attribuées aux Cr VI
1) Symptômes cutanés :
Dermite eczématiforme : éruption érythémateuse ou réticulopapilaire, suintante, prurigineuse, stt localisées aux avant-bras (bracelet de chrome).
Elle est très fr chez les sujets en contact avec le ciment (gale du ciment ou eczéma du ciment)
Le Cr VI peut pénètre dans la peau ou il est réduit en CrIII qui joue le rôle de l’haptène. En se fixant à une protéine, Ag-complément
Le Cr III ne pénètre directement à travers la peau
Le dosage du chrome urinaire permet de confirmer l’origine professionnelle de l’eczéma
Ulcération chronique : ulcère de 5-10mm de ϴ à bords abrupts, non douloureux, parfois prurigineux pouvant atteindre les articulations, on leur donne le nom de « trou de chrome » ou de « pigeonneaux »
Coloration jaunâtre des dents et de la langue
2) Irritation des muqueuses :
Atrophie de la muqueuse nasale suivie d’ulcération puis de perforation (non dreuse, découvre à l’examen clinique)
La perforation de septum nasal peut être provoquée / divers toxique industriel : As, fulminante, Hg, Cl, poussière de ciment et sels de K
La lésion commence / catarrhe nasal, suivi d’obstruction nasale puis d’épistaxis. L’examen ORL montre d’abord une muqueuse hyperhémie, puis une croute noirâtre qui cache une ulcération puis perforation d’un septum
Autres lésion des muqu : Bronchite, Œsophagite, Gastrite, UG, BPCO
3) Affection respiratoires non cancerogènes :
Allergie respiratoire : + rare que les allergies cutanée parfois asthme Autres : Rhinorrhée, irritation et démangeaison nasale, épistaxis, atrophique de la muqueuse nasale, ulcération et propagation de cloison nasale, bronchite, Perturbation de l’EFR (↓VEMS), BPCO
4) Action cancérogène :
Kc bronchique +++ :
Industrie le + exposante : Chromage électrique (exposition à l’acide chromique très soluble)
Agent responsable principal (chromate de Ca++
Autres industries exposant au chrome favorisant le Kc bronchique : Soudage d’acier inoxydable, production de ferrochrome
Autres Kc : Kc ds cavités nasale, Kc laryngé
L’action mutagène : genotoxicité
Les sels de chrome sont mutagènes (anomalie chromosique des lymphocytes)
Clinique chrome !?
- Symptômes cutanés
• Dermite éczématiforme : aux avant-bras, gale de ciment
• Ulcération chromique (pigeonneaux) : non douloureux, trou chromique (articulation), face dorsale des doigts, des ongles, face d’extension de la jambe, pieds, abdomen, visage, scrotum, cloison nasale, profession : chromage électrolytique, tanneurs, teinture
• Coloration jaunâtre des dents et de la langue - Irritation de la muqueuse
• Muqueuse nasale : atrophie, puis ulcération puis perforation avec anosmie
• Rhinite, conjonctivite, prurit, dyspnée
• Pharyngite, laryngite chronique
• Muqueuse digestive : oesophagite, gastrite, ulcère gastrique - Allergie respiratoire
• Crise d’asthme
• Réaction bronchospastique avec réaction anaphylactique
• Perturbation des paramètres spirométriques (diminution de VEMS)
• BPCO - Action cancérigène
• Classe I (chrome hexavalents) : cancer bronchique, de la cavité nasale, laryngé, gastrique (?) - Action génotoxique
• Mutation génique, aberration chromosomique, échange entre chromatide sœur - Autres effets
• Augmentation de la clairance rénale du chrome
• Augmentation réversible de l’excrétion urinaire de protéine BPM
La néphropathie cadmique !?
1) Tubulopathie proximale caractérisée /excrétion accrue de protéine de faible PM :
Β2 µglobuline, alpha 1 µglobuline ; RBP.
S’accompagner ∑d de TONI -DEBRE FANCONI: enzymurie, aminoacidurie, glycosurie, Hypercalciurie, Hyperphosphaturie
2) Lithiase rénale : excrétion accrue de phosphate calcique
3) Tubulopathie distale,insuffisance rénale chronique tardive :
En cas d’exposition prolongée, l’atteinte tubulaire progresserait vers atteinte glomérulaire et ↓Tx FG
A un stade avancé, une tubulopathie distal avec trouble de l’acidification au nv de la concentration des urines et une IR progressive peut s’installer
Atteinte glomérulaire avec protéinurie de haut PM (albuminurie, orosomucoide, transferrine, IgE) peut survenir isolement ou superposer à la protéinurie tubulaire classique et on parle de protéinurie mixte.
La NPC est considérée comme irréversible.
les anémies graves , substances !?
Ce sont les anémies aplasiques, généralement accompagnées de leucopénie portant avant tout sur les neutrophiles ou encore d’un purpura hémorragique, réalisant la panmyélophtisie atteignant les trois lignées
Les deux causes principales sont :
-le benzène
-les radiations ionisantes
Substances avec toxicité hématologique
Solvants: -benzène et ses dérives -- le trimethylbenzène et --- ses dérivés chloré comme mono, ortho,dichlorobenzène le Toluène et le trinitrotoluène - Trichloréthylène Pesticides - Lindane ou hexachlorocyclohexane - les organochloré - DDT : Thrombopénie Métaux et métalloïdes : - Arsenic - Plomb - hydrogène arsenié - hydrogène stibié - Dinitrobénzène - Phénylhydrazine - Amines aromatiques - Manganèse (polyglobulie)
Décrire la toxicité au fluor !?
Tx n ° 32 : affection ;provoqués par le Fluor, ac fluorhydrique et ses sels minéraux
Mécanismes toxique : Irritant II , hypocalcémiant et l’inhibiteur des métallo-enzymes.
Organes cibles : Os , Poumon, TD, peau, Coeur
Chronique
Pré fluorose
- troubles musculo-articulaires : arthropathie, fibrillation musculaire, douleur rétrosternale
- troubles neurologiques : céphalée, vertige, troubles de la vision, paresthésie
- troubles respiratoires : inflammation des VRS
- troubles digestifs : diarrhée, douleur abdominale, flatulence
- troubles urinaires : polyurie, polydipsie, cystite
- troubles dermatologiques : urticaire
2) Ostéoporose (hyperminéralisation du squelette avec zone d’hypominéralisation)
- localisation : vertèbres, bassin, côtes
- clinique : rachialgie, limitation des fonctions articulaires
- biologie : hypocalcémie, calciurie faible, fluorurie, phosphatase alcaline augmentée, réduction de la concentration sérique de l’acide sialique et augmentation celle des aminoglycans, rapport acide sialique/aminoglycan < 10 %
- radiologie : ankylose de la colonne vertébrale « dos de poker », ossification insertionnelle
- ligaments calcifiés, exostoses
- diagnostic différentiel : maladie de Bechterew (articulation sacro-iliaque intacte)
- critères diagnostic : augmentation de fluorurie, poly arthralgie, ossification insertionnelle
- fluor osseux : supérieur à 4000 ppm confirme le diagnosticA
Action cancérigène
- classe III : cancer de la vessie (?)
Citer les principaux mécanismes des toxines !?
1) Appauvrissement en énergie :
- As3+ bloque transformation pyruvate en acétyl COA donc bloque cycle de Krebs etproduction d’ATP
- CN se fixe sur CYP de la chaîne respiratoire → empêchent transfert d’e- donc production d’ATP(not. Contenant Co)
2) Mimétisme et compétition par exemple du plomb avec le calcium et blocage des canaux calciques
3) effet toxique direct sur les cellule : exemple As sur l’endothélium vasculaire, oule plomb sur les cellules gliale
4) stress oxydatif secondaire à la formation des radicaux libre oxydes H-O.
Mécanisme d’action de l’Arsenic !?
1) Appauvrissement cellulaire par blocage du cycle de Krebs et production d’ATP :
- As3+ bloque transformation pyruvate en acétyl COA
- AsV par similitude avec le phosphate peut remplacer le phosphore dans la molécule d’ATP
2) Interaction de l’arsenic minéral AsIII avec les protéines à fonction thiol entraînant leur inactivation
3) stress oxydant secondaire à la formation du radical hydroxyle (H-O•)
4) Fixation sur la Kératine et ↑ la synthèse de la mélanine (Mélanodermie)
Action primaire du toxique ; mécanisme toxicologique !?
1) Interférence avec le transport de l’oxygène =action sur l’hémoglobine.
2) Interférance avec l’utilisation de l’oxygéne et le stokcage de l’énérgie.
3) Action sur des enzymes.
- INHIBITION:
Caractéres de l’inhibition
Intérférence avec l’action d’un activateur ou d’un cofacteur
Inhibition de la synthése d’une enzyme
Autre agents toxiques
- STIMULATION
4) Toxicité par génération de radicaux libres.
5) Désordre métaboliques et trouble de l’équilibre acido-basique
6) Interférence avec le système:
-Immunodépression
-Immunostimulation
7) Affections allergiques
Hypersensibilité d’origine génétique
Action direct du toxique sur un récepteur
Action secondaire
Les differentes enquetes utilisables en milieu professionnelle !? Buts méthodes intérêt limites
1) Études Descriptives : Étude de la fréquence et de la distribution des problèmes de santé dans la population
- Évaluer les problèmes de santé dans une population ou une région géographique.
- Déterminer les besoins en équipements , ressources sanitaires.
- Surveiller les tendances des maladies.
2) Études Transversales : Étude de la prévalence d’un problème de santé et de ses déterminants
3) Études Analytiques : Étude des effets de l’exposition à des F.D.R. et la survenue d’une maladie
4) Études Expérimentales : Étude de l’impact sur la santé de l’application de mesures contrôlées ( préventives, curatives, sociales, éducatives..)
Les différentes enquêtes utilisables en milieu professionnelle !? Buts méthodes intérêt limites
1) Études Descriptives : Étude de la fréquence et de la distribution des problèmes de santé dans la population
2) Études Transversales : Étude de la prévalence d’un problème de santé et de ses déterminants
3) Études Analytiques : Étude des effets de l’exposition à des F.D.R. et la survenue d’une maladie
4) Études Expérimentales : Étude de l’impact sur la santé de l’application de mesures contrôlées ( préventives, curatives, sociales, éducatives..)
Décrire par ordre croissant les manifestations cliniques secondaires au travail à la chaleur !?
1) Œdème de chaleur
C’est un gonflement des tissus qui survient généralement chez les sujets non acclimatés à la chaleur. Il se manifeste surtout au niveau des chevilles. L’œdème disparaît après un ou deux jours dans une ambiance thermique confortable.
2) Eruptions miliaires
Elles consistent en l’apparition de minuscules points rouges à la surface de la peau, accompagnées de picotements. Les points rouges apparaissent lorsque les pores sont obstrués par une sudation trop abondante.
3) Crampes
Il s’agit de douleurs musculaires aiguës qui peuvent se manifester seules ou en association avec d’autres troubles dus à la chaleur. Elles sont attribuables à une perte excessive en sodium et surviennent le plus souvent lorsque le sujet boit abondamment pour compenser une perte hydrique, mais sans compenser les pertes minérales.
4) Epuisement
Il est attribuable à une perte des tissus en eau et en sels minéraux consécutive à une sudation trop abondante. Les signes et symptômes de l’épuisement sont nombreux : sudation abondante, sensation de faiblesse, étourdissements, soif intense, troubles de la vue, nausées, maux de tête, vomissements, difficultés respiratoires, palpitations, picotements et sensations d’engourdissement dans les mains et les pieds. Il faut placer la victime au repos dans une ambiance confortable et lui faire boire une solution salée fraîche.
5) Syncope
Elle se manifeste par une sensation de vertige et une perte de conscience, attribuables à une diminution temporaire du débit sanguin cérébral alors que le sujet est debout. Ce malaise est causé par la perte de liquides organiques à la suite d’une sudation abondante et par une chute de tension artérielle attribuable à un afflux de sang dans les membres inférieurs. La syncope de chaleur survient surtout chez les sujets non acclimatés. Les symptômes disparaissent rapidement lorsque la victime est soustraite aux conditions éprouvantes et mise au repos dans une ambiance confortable.
6) Coup de chaleur et hyper pyrexie
Elles sont les troubles les plus graves associés à la chaleur. Le coup de chaleur se manifeste par une température corporelle souvent supérieure à 41°C et par une perte de conscience partielle ou totale. L’hyper pyrexie produit les mêmes symptômes, à la différence que la peau demeure moite. Ils peuvent être graves et nécessitent une intervention et des soins médicaux.
Formes cliniques de l’Asthme secondaire aux irritants !?
La European Academy of Allergy and Clinical
Immunology Asthma and Immunology a récemment publié une classification regroupant ces entités en AII certain (regroupant le SIB et l’AII d’apparition aiguë), AII probable (AII subaigu) et AII possible (AII pas si soudain, AII à faible dose, AII avec période de latence)
Décrire les manifestations cliniques chroniques secondaire à l’utilisation du Chlorure de vinyle !?
Intoxication chronique
A/ Lésion hépatique
1) Fibrose hépatique
- Hypertrophie des hépatocytes et des cellules endothéliales sinusoïdales
2) Angiosarcome
- Exposition forte et longue (> 10 ans), chez les décrotteurs d’autoclave
- Période de latence : 25 ans
- Signes généraux : asthénie, anorexie, amaigrissement
- Signes fonctionnels : douleur abdominale, troubles de transit, hémorragie digestive
- Signes physiques : hépato-splénomégalie, masse épigastrique, syn. œdémato-ascitique, ictère, métastase
- Signes biologiques : anémie hypochrome, tests hépatiques perturbés
- Signes radiologiques : échographie, TDM, artériographie cœliomésenterique (syn. tumoral avec hyper-vascularisation)
- Diagnostic positif : cytologie hépatique par ponction échoguidée ou par PBF
- Anatomopathologie : hypertrophie du foie, 4 formes (sinusoïdale, papillaire, caverneuse, anaplasique)
- Evolution : métastase locorégionale, à distance (poumon, plèvre, péricarde, intestin grêle, ganglions)
- Survie : 6 mois
- Traitement : transplantation hépatique
B/ Lésion extrahépatique
1) Acrosyndrome
1.a/ Troubles angioneurotiques
- paresthésie, picotement au bout des doigts, douleur (lésion osseuse associée), crise vasomotrice (syndrome de Raynaud)
- persistance de la lésion malgré la cessation de l’exposition (neuropathie périphérique distale associée)
- la thermographie pose le diagnostic
Atteinte cutanée
- infiltration sclérodermiforme, élargissement des ongles
- raccourcissement pseudo hippocratique des phalangettes
- installation insidieuse, asymétrique, ne dépassant pas les mains
- séquelles : gène des mouvements des doigts, raideur articulaire
1.b/Remaniement osseux
- douleur tenace, hippocratisme digital
- acro-ostéolyse des mains (ostéolyse en bande de la phalangette)
- évolution favorable
Autres atteintes
- fibrose pulmonaire (?)
- troubles mentaux organiques
Action cancérigène, mutagène, sur la reproduction
- classe I : foie, voie biliaire, poumon, cerveau, peau, système hémato-lymphatique
- aberration chromosomique, échange entre chromatide sœur
- risque d’avortement
décrire les pathologie pleurales liées à l’utilisation de l’amiante !?
1) Asbestose :
- Fibrose pulmonaire diagnostiquée sur des signes radiologiques spécifiques, qu’il y ait ou non des modifications des explorations fonctionnelles respiratoires.
- Complications : insuffisance respiratoire aiguë, insuffisance ventriculaire droite.
2) Lésions pleurales bénignes : avec ou sans modifications des explorations fonctionnelles respiratoires :
- pleurésie exsudative ;
- plaques pleurale ± calcifiées bilatérales, pariétales, diaphragmatiques ou médiastinales
- Plaques péricardiques,
- Epaississement pleuraux avec ou sans irrégularités diaphragmatiques.
3) Mésothéliome malin primitif de la plèvre, du péritoine, du péricarde.
4) Autres tumeurs pleurales primitives.
5) Cancers broncho-pulmonaires primitifs
Syndromes de Raynaud, aspect, étiologie et réparation !?
- sont des syndromes vasospastiques, caractérisés par des épisodes paroxystiques d’ischémie.
- Les manifestations cliniques sont souvent rythmées par le froid, le stress, ou les vibrations .
- Elles évoluent typiquement en trois phases :
1- ischémie par spasme artériel (aspect blanc, livide des doigts, bien limité),
2- cyanose par dilatation des capillaires et des veinules, 3- puis levée du vasospasme (aspect rouge clair des doigts, avec douleur pulsatile et sensation de chaleur).
La moitié de ces syndromes de Raynaud sont idiopathiques (maladie de Raynaud), l’autre moitié est secondaire à diverses pathologies, auto-immunes en particulier, mais également à la maladie des engins vibrants (phénomène de Raynaud), qui peut être reconnue, quand toutes les conditions sont remplies, par l’intermédiaire du Tableau 68 des Troubles angioneurotiques de la main,
DIAGNOSTIC D’UNE DERMATOSE PROFESSIONNELLE !?
L’anamnèse :
- Antécédents : atopie, dermatoses chroniques.
- Lésion : type , début , évolution , localisation initiale.
- Rythmicité avec le travail.
- caractère collectif ou non de la dermatose
Caractère professionnel des lésions:
- Poste de travail, produits, au procédé de travail.
- Recherche d’une corrélation entre le siège de la lésion et le geste professionnel.
- Aux moyens de protection.
Sources extra-professionnelles :
- Vêtements, médication et cosmétiques,
- Activité de loisirs , activités à domicile .
Examen clinique :
- Lésions et ensemble de la surface corporelle
- Dermatose primitive : psoriasis , pemphigus
- Eczéma, irritation ou mycose !!!
Examens complémentaires :
- Tests épicutanés.
- Recherche des IgE spécifiques.
- Examens mycologiques
- Biopsies cutanées
Epreuve éviction / réexposition
Les mycoses cutanées professionnelle !?
a) L’herpes circiné trichophytique :
Se présente sous forme de placards érythémato- squameux circulaires ou polycycliques, à maximum périphérique, parfois vésiculeux en bordures.
b) L’intertrigo des orteils :
Touche surtout les sujets travaillant en milieux chauds et humides, se traduisant par une macération des espaces inter orteils qui deviennent crevassés avec un fond érythémateux et des bords rendus blanchâtres par la macération.
c) Les onychomycoses :
Troubles trophiques unguéaux, l’ongle s’épaissit, prend une coloration jaune et s’effrite avec décollement partiel, se voit surtout chez les sujets travaillant dans un milieu humide et les porteurs de bottes en caoutchouc…
c) Périonyxis et onyxis : 76
Associe une inflammation des extrémités des doigts à la
périphérie de l’ongle, plus ou moins douloureuse,
- Confiseurs pâtissiers,
- Ouvriers manipulant des produits sucrés ( fruits sucrés et leur résidus, crèmes glacées, …),
- Utilisateurs de détergents ( plongeurs de restaurant, femme de ménage, …),
- Ouvriers dans les abattoirs de volailles.
d) L’eczéma marginé de Hébra des plis inguinaux :
- Favorisé par le travail en milieu chaud et humide.
- Ouvriers travaillent à hauteur des cuves contenant de l’eau à 100°C.
Intoxication aux isocyanates !?
- Pneumopathies aigues
- AP
- PHS
- BPCO
- ORL : rhinite et blépharo conjonctivites
- Dermites rare
pathologies liée a l’exposition aux isocyanates
a- pathologie respiratoire liées a l’exposition aux isocyanates
1) aigue
• broncho-pneumopathie aigue
• le risque de OAP lésionnel est au premier plan
• la pneumopathie hémorragique diffuse
• hyperréactivité bronchique
• l’évolution se fait dans 50 % des cas vers la bronchiolite oblitérante, voire BPCO avec emphysème diffus
• pour des expositions plus faibles, il est décrit des irritations bronchiques avec douleur thoracique
2) chroniques
1. - asthme professionnel
• les isocyanates sont la première cause chimique d’asthme professionnel
- pneumopathie d’hypersensibilité
- BPCO + surinfections bronchiques,
dues à l’exposition chronique au TDI chez des sujets non asthmatiques et pour de faible niveau d’exposition,
Dc confirmé par EFR, après élimination d’autres pathologies
- BPCO + surinfections bronchiques,
- effet mutagène et cancérogène
• le CIRC a classé le TDI et MDI dans le groupe III
- effet mutagène et cancérogène
b- autres effets médicaux
• les signes irritatifs oculaires et ORL sont fréquents
• des rhinites, blépharoconjonctivites, et conjonctivites allergiques isolés ou associées à l’asthme sont observées
• les vrais eczémas sont rares avec les isocyanates/ amines et à la Résine E.
Toxicité de l’arsenic et de ses dérivées !?
- ils ont un effet sur l’insuline sécrétée par le pancréas, l’ADAIII peut induire un diabète,
- La cytotoxicité des différentes espèces diminue de AMAIII à ADAV.
AMAIII > ADAIII > AsIII > AsV > AMAV > ADAV.
- La cytotoxicité des différentes espèces diminue de AMAIII à ADAV.
la néphropathie saturnine !?
Deux types de néphropathie sont induits par l’exposition au plomb :
• une néphropathie subaiguë, ;
- histologiquement caractérisée par une atteinte des cellules tubulaires proximales qui sont hyperplasiques, avec une atteinte mitochondriale et des inclusions intranucléaires
- Biologiquement, dans sa forme typique et complète, elle réalise un syndrome de Toni-Debré-Fanconi, avec une fuite urinaire de protéines de faible poids moléculaire (2-microglobuline, 1- microglobuline, retinol-binding protein), une enzymurie, une glycosurie, une aminoacidurie, une hypercalciurie et une hyperphosphaturie.
évolution : Cette atteinte rénale tubulaire précoce est de bon pronostic, elle guérit à l’arrêt de l’exposition
Rq: Un tel tableau ne s’observe que pour des contaminations massives, correspondant à une Pbs
supérieure à 1500 g/l [2].
2) une néphropathie tardive, qui s’observe après dix à 30 ans d’exposition au plomb, avec une dose interne correspondant à une Pbs d’au moins 600 g/l
L’atteinte est, cette fois, tubulointerstitielle et glomérulaire
- Elle est définitive. Elle peut être transitoirement améliorée par l’arrêt de l’exposition et/ou un traitement chélateur mais à moyen terme elle continue de s’aggraver, même après l’éviction du risque
mode d’action du Pb inorganique sur le tissus hématopoïétique !?
Effets hématologique du Plomb ?
- inhibition de la synthèse de l’hème : en inhibant la
déshydratase de l’acide deltaaminolévulinique (ALAD)
et la ferrochélatase (ou hème-synthétase)
La coproporphyrinogène-décarboxylase est également
inhibée, mais à un moindre degré. - Hyper-hémolyse (due à une déplétion érythrocytaire en
glutathion et à une toxicité membranaire directe). - Inhibition de la synthèse de la globine, du transport du
fer et de la production d’érythropoïétine. - Hématies à granulations basophiles:
Surveillance de l’exposition professionnelle
au plomb !?
- VE: un examen clinique, un hémogramme, une mesure de la créatininémie, de la Pbs et de la concentration érythrocytaire de PPZ ou de la concentration d’ALAu.
- VP: Quand la Pbs est inférieure à 250 µg/l, elle est le seul indicateur d’exposition efficient .
Au-delà, la PPZ peut utilement lui être associée.
L’ALAu n’est pas un paramètre assez sensible quand la Pbs est inférieure à 600 µg/l ; il ne devrait donc plus être utilisé pour la surveillance des travailleurs exposés.
Surveillance biologique de l’exposition au plomb !?
Plombémie meilleur indicateur de l’exposition au plomb
Chez les individus qui n’ont pas d’exposition spécifique
au plomb, la Pbs est inférieure à 100 µg/l.
La plomburie provoquée est un bon indicateur de la dose interne de plomb.
Indicateurs biologiques d’effets précoces : la concentration urinaire d’ALA (ALAu) et la PPZ.
démontrer intérêt des méthodes épidémiologique dans le suivi en santé au travail !?
- Effectuer systématiquement le recueil, le traitement statistique et l’interprétation de données démographiques, de problèmes de santé et de données décrivant l’activité professionnelle. ce qui permet :
- de détecter, de comprendre afin de maîtriser , les problèmes de santé.
- distinguer l’aléatoire de ce qui peut être mis
en relation avec un ou plusieurs facteurs du milieu de travail : nuisances environnementales, procédés utilisés, modes opératoires et organisation de l’activité.
Clinique mercure !?
A/ Aigue
a) par ingestion :
- mercure métallique n’entraîne pas d’intoxication, car il est très peu absorbé,
- Sels inorganiques de Hg : (chlorure mercurique) (caustiques) :
Des douleurs abdominales, des vomissements sanglants, voire même des perforations digestives ont été observés compliques par Une stomatite, une gastroentérite et une colite ulcérohémorragique
- Le décès peut survenir sur un état de choc hémodynamique, une défaillance cardiovasculaire ou une insuffisance rénale aiguë anurique par nécrose tubulaire
b) par inhalation :
- pneumonie aigue : quelques heures après l’exposition une asthénie, une fièvre, des céphalées et une myalgie suivie de signes d’irritation
des voies respiratoires, avec une toux et une dyspnée, pouvant évoluer jusqu’au OAP
- encéphalopathie aigue
- IRA ( TNA) et cytolyse
- une stomatite, un érythème mercuriel avec des maculopapules prurigineuse
- dermatites de contact allergiques, urticaire, érythrodermie ou de purpura
B/ chronique
1) SNC :
- au debut des signes peu spécifiques : céphalées, asthénie, troubles de la personnalité et du caractère, troubles de la mémoire et de la concentration, tremblements intentionnels ( Dc = les tests psychométriques et les potentiels évoqués)
- Des troubles cognitifs 20 à 30g/g créatinine
- tremblements Hg > à 100g/g créatinine
À un stade plus avancé, encéphalopathie spécifique : un syndrome cérébelleux complet
2) SNP : une polyneuropathie sensitivomotrice distale est fréquente pour des taux de mercure urinaire de plusieurs centaines de microgrammes par litre. À plus faibles doses, il peut s’observer une forme infraclinique objectivée par une diminution des conductions sensitives et motrices
3) Stomatogingivite : ulcérations isolées ou diffuses,
une hypersialorrhée avec un goût métallique, des gingivorragies, voire une chute des dents
4) des tubulopathies dose-dépendantes et des glomérulonéphrites à dépôts extramembraneux
5) L’acrodynie ou pink disease ( exceptionnelle) ( enf)
6) Le mercurialentis: reflet brunâtre avec pigmentation du cristallin
7) Le mercure métallique et ses dérivés passent la barrière placentaire. potentiel tératogène et foetotoxique classé 3 par e CIRC
Symptomatologie de l’intoxication à l’arsenic !?
A/Intoxication aiguë
- irritation importante des voies digestives,
- troubles neurologiques sévères,
- des troubles cardiovasculaires
- enfin une atteinte hépatique et rénale
B/ Intoxication chronique
- Les lésions cutanées, les plus précoces : l’hyperpigmentation,
les verrues et l’hyperkératose palmo-plantaires
- Des neuropathies périphériques, des atteintes cardiovasculaires et vasculaires périphériques
- Une incidence de diabète plus élevée chez les personnes exposées à l’arsenic
- cancers :
epithelioma SC , des poumons et de la vessie et possiblement des reins, du foie et du colon
Piliers du diagnostic de l’encéphalopathie chronique induite par les solvants !?
- Exposition à des solvants
- Symptômes ecs Raleigh
- Diagnostic différentiel
- Tests neuropsychologiques
prérogatives du MT
93-120 chapitre 3 !!!
1 Aptitude médicale au poste de travail préventives
- La visite médicale d’embauchage
- La visite médicale destinée au changement de poste.
- Les visites médicales périodiques et spéciales.
- Les visites médicales de reprise/ absence AT-MP, Maternité, IT 21 j, IT répétées
- Les visites médicales à la demande
2 Activités préventives sur les lieux de travail
- Les travaux de la Commission d’hygiène et sécurité.
- Le médecin du travail est le conseiller de l’employeur:
- Conditions de vie et de travail;
- Hygiène générale lieux de travail ;
- Hygiène restauration, bases de vie;
- Adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail;
- Protection contre les nuisances, les produits dangereux, et AT- MP;
- Education : santé, hygiène sécurité en milieu de travail.
3 Activités médicales curatives
- Organise le traitement des MP,
- Assure les soins d’urgence
- Prend en charge et suit les traitements ambulatoires.
- Fait les déclaration obligatoires (MCP et MDO)
4 Activités administratives:
Documents obligatoires
- Rapport annuel d’activité,
- Dossier médical individuel;
- Fiche de visite médicale individuelle;
- Registre d’activité et de visites médicales quotidiennes; - Registre spécifique aux postes exposés;
- Registre des vaccinations en milieu de travail;
- Registre des maladies professionnelles;
- Registre des visites d’ateliers.
Définissez la médecine du travail !?
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) désigne la médecine du travail comme étant une activité multidisciplinaire qui soutient et protège la santé des travailleurs dans le but de contrôler les accidents et les maladies en réduisant les conditions de risque.
Médecine Du Travail Définition et mission !?
PPIAREAC
= Spécialité médicale
- il s’agit d’une INSTITUTION LEGALE mise en œuvre par voie législative et réglementaire au sein des organismes et établissements qui emploient des travailleurs salarie
Algérie : Loi n° 88 – 07 du 26 janvier 1988 relative à l’hygiène à la sécurité et à la médecine du travail ++
Missions :
• Sa mission Préventive est, ESSENTIELLEMENT et Curative, accessoirement
Le plus haut degré de bien être physique et mental - - prévenir et protéger des risques d’Accident du Travail et de Maladie Professionnelle et tout dommage causé à la santé des travailleurs
Identifier et surveiller en vue de les réduire ou les éliminer les facteurs de risques
Adapter le travail à l’homme
Réduire les cas d’invalidité
Evaluer le niveau de santé des travailleurs
Assurer les soins d’urgence, la prise en charge des traitements ambulatoires traitements des Maladies Professionnelles et Maladies à caractère professionnel.
Contribuer à la sauvegarde de l’environnement
S’exerce sur les lieux même de travail
Partie intégrante de la politique nationale de santé
Obligation des Organismes employeurs et à leur charge
Démarche épidémiologique en santé au travail !?
- la recherche bibliographique : si le phénomène est connu, ses déterminants sont bien identifiés = OK
- Si non l’approche épidémiologique peut être mise en oeuvre
Principaux modes de recueil des effets sur la santé et des expositions
Les questionnaires
Les relevés objectifs d’exposition
Les matrices emplois-expositions
Exemple d’utilisation d’études descriptives !?
Les outils utilisés par l’épidémiologie descriptive résident essentiellement dans :
• les statistiques de mortalité,
• les enregistrements permanents de morbidité (déclarations obligatoires, registre, …),
• les études ponctuelles.
Principales méthodes en épidémiologie
Observationnelle : descriptive et analytique
Interventionnelle : évaluative (essaies trt )
1) Études Descriptives : Étude de la fréquence et de la distribution des problèmes de santé dans la population
2) Études Transversales : Étude de la prévalence d’un problème de santé et de ses déterminants
3) Études Analytiques : Étude des effets de l’exposition à des F.D.R. et la survenue d’une maladie
4) Études Expérimentales : Étude de l’impact sur la santé de l’application de mesures contrôlées ( préventives, curatives, sociales, éducatives..)
Champs d’application de l’épidémiologie en santé au travail !? Objectifs
1) Évaluation de l’état sanitaire ou mesure d’un problème de santé.
2) Identification des déterminants à l’origine de l’état sanitaire ou des facteurs de risque d’un problème de santé
3) Proposition et élaboration de programmes ou de stratégies destinés à améliorer l’état sanitaire ou lutter contre un problème de santé.
La surveillance épidémiologique !?
La surveillance épidémiologique consiste en la collecte continue et systématique, l’analyse, l’interprétation des données et la formulation des recommandations.
Elle permet la détection précoce d’un problème de santé et permet ainsi la mise en place de mesures de lutte et de prévention rapide et efficaces.
Les differentes enquetes utilisables en milieu professionnelle !? Buts méthodes intérêt limites
descriptives
Intérêts:
Facile à mettre en œuvre
Estimation de la prévalence
Génèrent les hypothèses étiologiques
Préambule à une autre enquête
Limites:
Pas d’estimation d’incidence
Pas de prise en compte de la chronologie: Interprétation difficile des liens observés entre maladie et expositions
Observation des seuls cas du moment : Possibilité de biais de sélection
– Exclusion de patients absents au moment de l’enquête : pb si le fait d’être absent le jour de l’enquête est lié au phénomène étudié
Les differentes enquetes utilisables en milieu professionnelle !? Buts méthodes intérêt limites
cohorte
Avantages
Estimation des taux d’incidence, RR, RA
Etude simultanée de plusieurs pathologies liées au même facteur de risque
Meilleure qualité des données
mesure plus fine de l’exposition
• peu de données manquantes
Pas de biais de sélection / exposition
Inconvénients
Coût élevé (surtout si incidence maladie faible)
• études longues
• logistique lourde grand nbre de sujets
Biais durée longue
• perdus de vue
• changement des expositions au cours du tps
• modification des critères diagnostiques ou de surveillance
Non adaptées aux maladies rares
Les differentes enquetes utilisables en milieu professionnelle !? Buts méthodes intérêt limites
cas témoin
Avantages
Adaptée
– aux maladies rares
– aux maladies dont le délai entre exposition et apparition de la maladie est long
coût plus faible / études de cohortes
Inconvénients (enquêtes rétrospectives)
impossible d’estimer l’incidence
– approximation du RR par l’OR
choix des témoins difficile
– représentatifs de la pop sinon sur ou sous estimation du facteur
(biais de sélection)
biais d’information
– exposition parfois anciennes (données manquantes, mémorisation,subjectivité de
l’enquêteur)
Mode d’action des métaux neurotoxiques !?
1) Mimétismes ioniques ou moléculaires :
- Le transporteur intestinal du fer
- Canaux calciques
2) stress oxydatif : = déséquilibres dans l’homéostasie pro- et antioxydante
3) Thioloprivation : Fixation aux groupes thiols présents dans de nombreuses protéines et enzymes jouant un rôle dans les mécanismes de défense cellulaire et la survenue d’apoptose à long terme
4) Effets neuro-immunotoxicologiques : auto-anticorps …
5) un rôle de médiateurs dans la neuro-dégénérescence
notamment dans l’agrégation protéique et le stress oxydatif
6) Rôle protecteur des métallothionéines et du glutathion (les phytochélatines) dans l’élimination de ces éléments métalliques de traces
Intoxication chronique au manganèse !?
1) Système nerveux central (manganisme : syndrome extrapyramidal)
- Phase prodromale (stade infra clinique) : anorexie, asthénie, insomnie, somnolence, myalgie, céphalée, trouble de la sexualité, trouble de l’humeur
- Phase précoce (maladie débutante) : dysarthrie, trouble de la coordination, tremblement intensionnel des extrémités, akinésie, faciès figée, sialorrhée, trouble de la marche, réflexe exagéré, hyperémotivité
- Phase d’état (stade floride de syn. extrapyramidal) : troubles psychomoteurs importants(PMD) hypertonie extrapyramidale + mouvements involontaires. ,
- IRM (dépôts métalliques dans le globus pallidus),
- Anapath (lésion dégénérative de noyau caudé, putamen, globus pallidus)
2) Appareil respiratoire
- Bronchite aigue ou chronique, pneumonie, syn. obstructif
3) Autres effets
- Atteinte de la muqueuse : stomatite, rhinite avec épistaxis
- Troubles hormonales : hyperthyroïdie, réduction de l’excrétion urinaire de 17-cétostéroide, augmentation de la prolactinémie, augmentation de homovanillique urinaire ( phéochromocytome et le neuroblastome)
- Troubles sanguins : polyglobulie, augmentation lymphocytaire, diminution de polynucléaire
- Hyperthermie, hypercalcémie
Action sur la reproduction
- Hypersexualité puis perte de la libido et impuissance
Utilisation et sources d’intoxication professionnelle , Manganèse !?
Le manganèse est le métal le plus utilisé dans le monde après le fer, l’aluminium et le cuivre.
Les principales sources d’exposition sont les suivantes :
1/- Extraction proprement dite du minerai
2/- Agglomération opérée sur les minerais pulvérulents pour faciliter leur transport.
3/- Tamisage et ensachage à sec.
4/- Utilisations industrielles :
- Dans l’industrie métallurgique : En sidérurgie le manganèse est un élément essentiel de la production de l’acier. Il accroit l’élasticité, la dureté et la résistance à l’usure de celui-ci. L’acier au manganèse en contient jusqu’à 14 %. Il possède une résistance élevée contre la corrosion et est amagnétique. On utilise également ce type d’acier pour les barreaux et pour les portes de prisons : en le limant, on provoque un durcissement du métal ;
- Ensachage des scories de convertisseurs : Celles-ci forment le résidu de la transformation en acier des fontes riches en phosphore d’anciens convertisseurs par le procédé Thomas. Les scories thomas contiennent 50
% de chaux, 12 % d’acide phosphorique, 10 % de fer, 8 % d’oxyde de manganèse et des quantités moindre de vanadium. Elles étaient répandues comme engrais phosphaté, sur les sols acides. Les scories obtenues par le procédé moderne à l’oxygène ne contiennent plus que 0,2 à 0,5 % de manganèse et ne sont plus utilisées comme engrais.
- Le manganèse est également utilisé en alliage (alliage non ferreux) avec d’autres métaux tel, le cuivre, l’aluminium, le bronze, le nickel, le zinc et l’étain afin d’en améliorer la résistance à la corrosion.
5/- Dans l’industrie électrique : fabrication d’électrodes de condensateurs et surtout la fabrication de piles électrique sèche où il est utilisé comme dépolarisant.
6/- Dans l’industrie chimique : il est utilisé pour ses propriétés dé sulfurantes, désoxydante et comme catalyseur pour la fabrication de permanganate de
potassium, de colorant, de peinture ocre.
7/- Dans l’industrie du verre et de la céramique : les composés du Manganèse (MnO2) sont utilisés comme colorant ou alors comme oxydant pour décolorer le verre noirci (décoloration chimique).
8/- Dans la soudure à l’arc : utilisation d’électrodes à fortes teneurs en manganèse
9/- Autres utilisations :
- Additif alimentaire (bétail)
- Engrais : Le manganèse est un oligo-élément très important pour beaucoup de plantes, en particulier dans la culture des légumes et des agrumes. Pour compenser un manque de manganèse, on ajoute aux engrais du sulfate de manganèse (MnSO4) ou de l’acétate de manganèse {Mn(CH3COO) 2}.
- Pesticide : Maneb et Mancozeb
- Agent antidétonant dans l’essence sans plomb : le MMT
- Produit de contraste diagnostique pour l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) utilisé pour la détection de lésions hépatiques en cas de suspicion de pathologie métastatique ou de carcinome hépatocellulaire.
Comme complément en IRM pour aider à l’exploration des lésions focales pancréatiques : Mangafodipir (Teslacan*).
Sources d’exposition au solvants !?
1) Agents d’extraction , de purification et de synthèse dans l’industrie chimique , pétrolière, agroalimentaire, pharmaceutique +, et cosmétique
2) Dégraissants des pièces métalliques et textile (nettoyage à sec …)
3) Adjuvants et diluants ( peinture +++, encre , vernis, colle ..)
4) Décapants
5) Vecteurs de principes actifs médicamenteux et phytosanitaires (pesticides) non hydrosolubles
Dc différentiel Clinique entre Prkinson et manganisme !?
1) Parkinson :
Age > 60 ans
Tremblement de repos, asymétrie des signes cliniques.
2) Manganisme
- Age < 60 ans
- Tremblement d’action, symétrie des signes cliniques,
- instabilité posturale, et dystonie plus fréquente, propension à tomber en arrière,
- marche en pointe de coq,
- manifestations psychiatriques
Examens complémentaires , Dc différentiel Manganisme / Parkinson !?
1) Parkinson :
- Atteinte de la substantia nigra
- Présence de corps de lewy.
- Bonne réponse à la L-DOPA
- IRM Normal
- PET à la F-DOPA [PET F-DOPA]
Diminution de la captation de la fluorodopa au niveau du striatum
2) Manganisme :
- Atteinte du globus pallidus, striatum
(noyau caudé, putamen)
- Absence de corps de lewy
- Mauvaise réponse ou réponse transitoire.
- IRM Signal hyper intense en pondération T.
- PET : Normal mais une PET anormale n’exclue pas le diagnostic.
Traitement Intoxication au manganèse par ingestion !?
IA : N-acétyl cysteine
IC : cessation de l’exposition dans la phase précoce
anti-parkinsoniennes
chélation edta cana
ATB pneumonie
Examens qui peuvent êtres utiles pour le suivi des travailleurs exposés au manganèse !?
VE:
- spirométrie
- un dosage de manganèse sanguin et urinaire < à 2μ g/g de créatinine.
VP:
1) questionnaires standardisés et des tests psychométriques
2) La surveillance biologique des concentrations de manganèse sanguin ou urinaire est utile pour confirmer l’exposition récente.
pour exposition chronique : surtout comparaison des dosages de manganèse sanguin et urinaire aux examens antérieurs.
3) Imagerie IRM
4) EFR (courbe débit volume)
Prévention technique : manganèse et métaux en générale !?
1) Mesures collectives : Elles comprennent :
Dans les mines : l’aspiration et le mouillage à l’eau des poussières.
Dans l’industrie : aspiration des vapeurs et des poussières.
Contrôle des concentrations dans l’air
- des fractions respirables et inhalables.
Cette pratique devrait permettre de couvrir des situations industrielles extrêmes comme le soudage, où la fraction respirable est plus pertinente, alors que la fraction inhalable est plus pertinente dans les mines.
2) Mesures individuelles :
- Lorsque les mesures collectives sont impossibles, il est nécessaire de doter les travailleurs de masques filtrants et vêtements protecteurs.
- Des mesures d’hygiène obligatoires seront instaurées.
Intoxication chronique de cadmium !?
1) Dent jaune cadmique : s. clinique très caractéristique d’imprégnation cadmique (+++)
2) Troubles respiratoires :
↓ odorat.
Insuffisance pulmonaire après plusieurs années.
3) Troubles rénaux (néphropathie cadmique):
Quelles sont les valeurs limites biologiques lors de l’exposition au cadmium et chez la population générale !?
L’ANSES préconise pour une population professionnelle une valeur limite biologique (VLB) pour le cadmium urinaire de 5 mg/g de créatinine, ainsi qu’une valeur seuil de 2 mg/g de créatinine pour la mise en place d’un suivi périodique des salariés. Le seuil pour une population générale est de 1 mg/g de créatinine pour des fumeurs et de 0,8 mg/g de créatinine pour des non-fumeurs.
Les 1 ers signes infra cliniques de toxicité tubulaire peut survenir lorsque Cd > 4µg/g de cérat
Les néphrotoxiques tableaux (réparées) !?
Plomb 1
Mercure 2
Tétrachloréthane 3
Tétrachlorure de carbone 11
Hydrocarbures aliphatiques halogénés 12
Dérivés nitrés du phénol 14
Amines aromatiques 15
Hydrogène arsénié 21
Cadmium 60
Arsenic 20
Les principaux secteurs d’activité exposant ou ayant exposé à l’arsenic et à ses dérivés !?
1) l’agriculture (fabrication et emploi de pesticides arsenicaux),
2) le traitement du bois,
3) la fonderie (cuivre, plomb, zinc), la sidérurgie, métallurgie (pour durcir le cuivre, le plomb, l’or sous forme d’alliage),
4) les mines et industries extractives d’arsenic et d’or (raffinage), la production métallurgie et fonderie des métaux non ferreux, extraction de l’arsenic des minéraux,
5) industrie du verre,
6) industrie électronique,
7) tanneries et travail du cuir,
8) industrie des colorants.
Signes dermatologiques de l’intoxication à l’Arsenic !?
+++
1) Syndromes dermatologiques :
Mélanodermie Asale : (Hyperchromie) +++
Hyperkératose palmoplantaire (risque de transformation maligne.)
Maladie de Bowen Asale : réalise une dyskératose lenticulaire, évolue spontanément vers l’épithélioma spino-Caire.
Dermite de contact : irritatives ou allergique.
Troubles des phanères
• Bande de Mees
• Alopécie : Kc cutanée (spinocellulaire).
Pigeonneau Asal lésions ulcératives douloureuse au nv des mains + pieds
L’H2S possède trois impacts toxiques majeurs
- forte irritation de l’oeil et des voies aériennes,
- Sidération olfactive (disparition de l’odeur),
- paralysie de la respiration cellulaire et OAP
- neurotoxicité centrale. Perte de connassance
exposition chronique à l’hydrogène sulfuré
L’exposition réitérée à des pics de concentration comporte néanmoins un risque respiratoire, sous forme d’atteinte obstructive des petites bronches ou d’asthme aux irritant
toxicocinètique H2S
- respiratoire
- dans le sang : H+ et slfhydrile
- pas de formation significative de sulfhémoglobine
- liposoluble
- franchit la BHE
- fixation du H2S au metalloproteines ( cytochrome oxy)
- foie : oxydation des sulfhydriles en ions thiosulphate
- élimination urinaire
- pas d’accumulation dans l’organisme
MA : hypoxie cellulaire cyanure , irritation , neurotoxicité direct