Maladie Professionnelle Dûs Aux Infections Flashcards
Idem
Piliers de la Prévention du risque infectieux !?
Mesures techniques
Prévention médicale : Vaccination, prise en charge après exposition, surveillance médicale)
Précautions Universelles histoire et définition !?
Les « Centres for Disease Control » (CDC), dans les années 1980, ont émis un certain nombre de recommandations connues sous le terme de « Standard Precautions » ou précautions standards (PS), initialement appelées précautions universelles. Elaborées au début de l’épidémie du sida aux États-Unis, les PS sont un ensemble de mesures destinées à prévenir la survenue de ces accidents.
Diagnostic biologique de la brucellose !?
Direct
- Isolement en CULTURE des Brucella (hémocultures, liquide articulaire, urine ) méthode de référence Dc certitude: coccobacilles à Gram négatif
- PCR (Diagnostic génomique)
- La spectrométrie de masse (MALDI-TOF) dc protéique
Indirect
- Le sérodiagnostic de Wright
- Le sérodiagnostic de Rose Bengale
renouvelées 4 semaines plus tard pour confirmer un diagnostic
Diagnostic de la brucellose !?
Direct :
1) Isolement en culture
- hémoculture : bonne sensibilité surtout en phase aiguë,
- autres prélèvements selon forme clinique (ponction articulaire, LCR…) : moins bonne sensibilité.
La culture peut être lente : de quelques jours à quelques semaines.
2) PCR
Meilleure sensibilité que la culture pour les tissus, meilleure spécificité que les tests sérologiques.
3) La spectrométrie de masse (MALDI-TOF) dc protéique
Indirect :
- sérodiagnostic de Wright (agglutination en tube) : technique de référence de l’OMS à partir de sérum de référence titré à 1 000 unités internationales, la plus répandue, diagnostic précoce (2e semaine) mais valeur prédictive positive faible (nombreuses réactions croisées) ;
- immunofluorescence indirecte et ELISA : plus sensibles et plus spécifiques, plus tardives, utiles pour formes chroniques.
- test au rose Bengale ou épreuve à l’antigène tamponné (agglutination sur lame) : test qualitatif, sensibilité et spécificité faibles.
Les éléments sur lesquels repose la stratégie préventive du risque infectieux :
Surveillance médical et vaccination
Précautions générales d’hygiène : précautions standards systématiques + mesures spécifiques aux différents modes de transmission
Matériel et EPI adaptés
Mise en place d’un dispositif de pris en charge après exposition (CAT Aes , …)
Informations et formation du personnel
L’évaluation des actions entreprises.
Citez la liste des maladie infectieuses professionnelles susceptibles d’apparaître dans le milieu hospitalier ( soignant) !?
Amibiase Choléra Dysenterie bacillaire Fièvre hémorragique (Lasa,Ebola..) Fièvre thyphoide et parathyphooide Gale Gonococcie cutanée Hépatite virales A,B,C,D et E Infections à enterobacteries Infections à herpès virus varicellae Infections à pseudomonas aeroginosa Keratoconjonctivite Meningococci Pneuococcies Poliomyélite Staphylococcies Streptococcies Syphylis Tuberculose
Clinique de la brucellose !?
Souvent asymptomatique.
Forme aiguë septicémique : fièvre ondulante, asthénique, avec sueurs nocturnes, arthralgies, myalgies pendant 15 à 20 jours.
Formes focalisées : ostéoarticulaire surtout (polyarthrite au niveau périphérique ou des sacroiliaques, spondylodiscite), localisation urogénitale (orchi-épididymite, infection ovarienne), localisation cardiaque (endocardite notamment à l’origine de la létalité : 0,6 %), localisation neurologique, atteintes hépatiques…
Rechutes et réactivations possibles.
Forme chronique : évolution supérieure à un an, formes psycho-neurologiques.
Traitement de la brucellose!?
Il est impératif de mettre en place un traitement rapidement pour éviter les infections chroniques.
Pas de monothérapie.
Dans les formes aigües plusieurs possibilités :
- Doxycycline + Rifampicine 6 semaines (OMS) ;
- Doxycycline 6 semaines + (Streptomycine 3 semaines (OMS) ou Gentamicine 7 jours) ;
- Fluoroquinolone + Rifampicine
Femme enceinte : Triméthoprime-Sulfamétoxazole + Rifampicine.
ou Rifampicine p.o. 45 j en monothérapie
Brucellose focalisée secondaire Doxycycline p.o. 45 j à plusieurs mois + rifampicine
p.o. 45 j à plusieurs mois + streptomycine i.m.
14–21 j ou gentamicine i.v. ou i.m. 14–21 j
Principales professions concernées par la brucellose !?
Personnels des abattoirs, vétérinaires, éleveurs, bergers… pratique de la vaccination animale (inoculation accidentelle).
Personnels des laboratoires de microbiologie (manipulation des cultures).
Prise en charge du sujet exposé à la brucellose !? +++
1° Évaluation de l’exposition (source et mode de transmission)
2° Mesures prophylactiques
vaccination conseillée dans les pays encore très touchés par cette zoonose.
Pas de traitement prophylactique sauf cas particuliers (laboratoire, grosesse).
Cas particulier du laboratoire
Certains proposent un traitement prophylactique après inoculation accidentelle ou manipulation au laboratoire sans précaution : association Doxycycline + Rifampicine 3 semaines.
3° Suivi médical
- Répéter le sérodiagnostic de Wright sur 3 mois minimum.
- En cas de grossesse
Après avis spécialisé, traitement prophylactique éventuel : triméthoprime-sulfamétoxazole pendant 3 semaines et suivi particulier de la grossesse.
- Réparation Tableau n° 24
La liste des maladies à déclaration obligatoire en Algérie !?
Bilharziose Brucellose Charbon Choléra Coqueluche Diphtérie Fièvre jaune Fièvres typhoïde et paratyphoïdes Hépatite virale Virus de l'immunodéficience humaine (HIV) Kyste hydatique Leishmaniose viscérale Leishmaniose cutanée Lèpre Leptospirose Méningite cérébro-spinale Autres méningites non tuberculeuses Paludisme Peste Poliomyélite Rage Rougeole Syphilis Tétanos Toxi-infection alimentaire collective Trachome Tuberculose Typhus exanthématique Autres rickettsioses Urétrite gonococcique Urétrite non gonococcique
La borréliose de Lyme !?
Phase primaire: l’érythème migrant, survenant quelques jours a semaines après la piqûre= trt sans Exm compl
Phase secondaire : neuroborréliose , arthrite du genou principalement
LCR : L’hyperlymphocytose; sérologie positive Traitement antibiotique
Une phase tertiaire est possible en l’absence de traitement. invalidante, elle associe des manifestations neurologiques centrales ou peripheriques,
des arthrites récidivantes ou une acrodermatite chronique atrophiante. Le diagnostic en est difficile plusieurs années après le début de la maladie.
La prévention de la maladie de lyme !?
Port de vêtements couvrants, répulsifs cutanés ou appliqués sur les vêtements, inspection du corps minutieuse au retour de forêt, extraction la plus précoce possible de la tique par une technique mécanique (pince ou tire-tique) sans adjonction de produit chimique.
L’antibioprophylaxie après piqûre de tique n’est pas recommandée.
Il n’existe pas de vaccination.
Fièvre Q !?
sous-diagnostiquée car souvent asymptomatique chez
l’homme (environ 200 cas par an). Elle se transmet essentiellement par voie respiratoire. Dans sa phase aigue,
les formes cliniques les plus fréquentes sont une forme fébrile isolée, une hépatite souvent biologique ou une pneumopathie.
ou réside la gravité de la fièvre Q !?
La gravité de la maladie réside de sa possibilité d’évolution vers une forme chronique pour des populations à risque : femmes enceintes, immunodéprimés, valvulopathes
Prévention de la fièvre Q !?
En termes de prévention, les mesures de prophylaxie
vétérinaire dans les e´levages sont primordiales, ainsi que le nettoyage et la désinfection des locaux, l’élimination des produits d’avortement et de mise-bas avec port de gants et ajout d’appareil de protection respiratoire FFP2 quand la maladie animale est mise en évidence. Dans ce dernier cas, les femmes enceintes ne doivent pas être présentes au contact des animaux et des produits souillés.
Pour les populations à risque, notamment valvulopathes dont le poste de travail serait potentiellement exposant, la pratique de sérologies systématiques pourrait être justifiée au contraire du principe général qu’aucune sérologie systématique ne doit être pratiquée en l’absence de signes cliniques.
Chlamydiose aviaire ou psittacose !?
ramassage des oiseaux, transport, accrochage
et saignée à l’abattoir, gavage
Transmise par voie respiratoire: un syndrome grippal avec fièvre élevée, céphalées et toux,
mais la gravité réside dans la survenue d’une pneumopathie qui peut évoluer vers une détresse respiratoire aiguë mortelle en l’absence de traitement antibiotique adapté précoce.
quelles sont les principales mesures de prévention à
recommander.
L’information, l’hygiène dans les e´levages, la ventilation des premiers postes en abattoir, la limitation de la mise en suspension des poussières et des fientes, le port d’appareil de protection respiratoire lors des activités les plus empoussiérantes,
Actuellement, si l’on évoque une affection lie´e aux oiseaux, la première évoquée est …!?
«l’influenza aviaire à virus hautement pathogène H5N1».
Influenza aviaire !?
Maladie très contagieuse entre oiseaux avec une mortalité animale très importante
la voie respiratoire +++
Influenza aviaire en santé au travail !?
Les conséquences en termes de sante´ au travail ont été de préconiser des mesures de prévention particulièrement précises pour les travailleurs
exposés à des oiseaux contamine´s en cas
de survenue d’un foyer dans un e´levage ou dans la faune sauvage. La crainte principale liée à ce virus est son évolution vers un virus pandémique
Zoonoses et prévention quel est le rôle du médecin du travail !?
Les mesures de lutte au niveau vétérinaire
Protection collective : isolement des animaux malades, nettoyage et désinfection des locaux, ventilation des postes exposés en abattoirs, limitation de l’accès aux travailleurs indispensables en cas de maladie animale identifie´e, gestion des cadavres d’animaux viennent compléter les mesures précédentes.
Protection individuelle, les mesures d’hygiène quotidiennes, simples à mettre en oeuvre, assorties du port d’équipements de protection individuelle adaptés à la voie de transmission de l’agent zoonotique.
Rôle du médecin du travail dans la prévention des Zoonoses!?
l’évaluation du risque
l’information à apporter aux travailleurs sur la maladie, le mode de trans …..
surveillance médicale :
vaccinations recommandées (leptospirose, rage, encéphalite à tiques).
Période de contagiosité de la tuberculose ! ?
En cas de tuberculose pulmonaire, une période de contagiosité de 3 mois avant le diagnostic est retenue de façon consensuelle, qui peut être prolongée en cas de toux plus ancienne. Après la mise sous traitement adapté, aucun essai prospectif ne permet de connaître précisément la durée de la contagiosité. Elle varie selon:
- le degré de contagiosité initiale (examen direct des prélèvements respiratoires positif, toux, caverne),
- la sensibilité de la souche aux antituberculeux.
On sait qu’en cas de souche sensible, la négativation de la culture n’est obtenue que dans 75 % des cas à 30 jours, 90 % à 60 jours et 95 % à 90 jours.
En pratique si la souche est sensible et le traitement bien conduit, une moyenne de 15 jours d’isolement respiratoire est nécessaire. Les personnes atteintes de tuberculose multirésistante (MDR et XDR) restent contagieuses plus longtemps du fait d’un traitement souvent retardé et d’un délai de négativation des examens bactériologiques de plusieurs mois.