Maladie Professionnelle Dûs Aux Infections Flashcards
Idem
Piliers de la Prévention du risque infectieux !?
Mesures techniques
Prévention médicale : Vaccination, prise en charge après exposition, surveillance médicale)
Précautions Universelles histoire et définition !?
Les « Centres for Disease Control » (CDC), dans les années 1980, ont émis un certain nombre de recommandations connues sous le terme de « Standard Precautions » ou précautions standards (PS), initialement appelées précautions universelles. Elaborées au début de l’épidémie du sida aux États-Unis, les PS sont un ensemble de mesures destinées à prévenir la survenue de ces accidents.
Diagnostic biologique de la brucellose !?
Direct
- Isolement en CULTURE des Brucella (hémocultures, liquide articulaire, urine ) méthode de référence Dc certitude: coccobacilles à Gram négatif
- PCR (Diagnostic génomique)
- La spectrométrie de masse (MALDI-TOF) dc protéique
Indirect
- Le sérodiagnostic de Wright
- Le sérodiagnostic de Rose Bengale
renouvelées 4 semaines plus tard pour confirmer un diagnostic
Diagnostic de la brucellose !?
Direct :
1) Isolement en culture
- hémoculture : bonne sensibilité surtout en phase aiguë,
- autres prélèvements selon forme clinique (ponction articulaire, LCR…) : moins bonne sensibilité.
La culture peut être lente : de quelques jours à quelques semaines.
2) PCR
Meilleure sensibilité que la culture pour les tissus, meilleure spécificité que les tests sérologiques.
3) La spectrométrie de masse (MALDI-TOF) dc protéique
Indirect :
- sérodiagnostic de Wright (agglutination en tube) : technique de référence de l’OMS à partir de sérum de référence titré à 1 000 unités internationales, la plus répandue, diagnostic précoce (2e semaine) mais valeur prédictive positive faible (nombreuses réactions croisées) ;
- immunofluorescence indirecte et ELISA : plus sensibles et plus spécifiques, plus tardives, utiles pour formes chroniques.
- test au rose Bengale ou épreuve à l’antigène tamponné (agglutination sur lame) : test qualitatif, sensibilité et spécificité faibles.
Les éléments sur lesquels repose la stratégie préventive du risque infectieux :
Surveillance médical et vaccination
Précautions générales d’hygiène : précautions standards systématiques + mesures spécifiques aux différents modes de transmission
Matériel et EPI adaptés
Mise en place d’un dispositif de pris en charge après exposition (CAT Aes , …)
Informations et formation du personnel
L’évaluation des actions entreprises.
Citez la liste des maladie infectieuses professionnelles susceptibles d’apparaître dans le milieu hospitalier ( soignant) !?
Amibiase Choléra Dysenterie bacillaire Fièvre hémorragique (Lasa,Ebola..) Fièvre thyphoide et parathyphooide Gale Gonococcie cutanée Hépatite virales A,B,C,D et E Infections à enterobacteries Infections à herpès virus varicellae Infections à pseudomonas aeroginosa Keratoconjonctivite Meningococci Pneuococcies Poliomyélite Staphylococcies Streptococcies Syphylis Tuberculose
Clinique de la brucellose !?
Souvent asymptomatique.
Forme aiguë septicémique : fièvre ondulante, asthénique, avec sueurs nocturnes, arthralgies, myalgies pendant 15 à 20 jours.
Formes focalisées : ostéoarticulaire surtout (polyarthrite au niveau périphérique ou des sacroiliaques, spondylodiscite), localisation urogénitale (orchi-épididymite, infection ovarienne), localisation cardiaque (endocardite notamment à l’origine de la létalité : 0,6 %), localisation neurologique, atteintes hépatiques…
Rechutes et réactivations possibles.
Forme chronique : évolution supérieure à un an, formes psycho-neurologiques.
Traitement de la brucellose!?
Il est impératif de mettre en place un traitement rapidement pour éviter les infections chroniques.
Pas de monothérapie.
Dans les formes aigües plusieurs possibilités :
- Doxycycline + Rifampicine 6 semaines (OMS) ;
- Doxycycline 6 semaines + (Streptomycine 3 semaines (OMS) ou Gentamicine 7 jours) ;
- Fluoroquinolone + Rifampicine
Femme enceinte : Triméthoprime-Sulfamétoxazole + Rifampicine.
ou Rifampicine p.o. 45 j en monothérapie
Brucellose focalisée secondaire Doxycycline p.o. 45 j à plusieurs mois + rifampicine
p.o. 45 j à plusieurs mois + streptomycine i.m.
14–21 j ou gentamicine i.v. ou i.m. 14–21 j
Principales professions concernées par la brucellose !?
Personnels des abattoirs, vétérinaires, éleveurs, bergers… pratique de la vaccination animale (inoculation accidentelle).
Personnels des laboratoires de microbiologie (manipulation des cultures).
Prise en charge du sujet exposé à la brucellose !? +++
1° Évaluation de l’exposition (source et mode de transmission)
2° Mesures prophylactiques
vaccination conseillée dans les pays encore très touchés par cette zoonose.
Pas de traitement prophylactique sauf cas particuliers (laboratoire, grosesse).
Cas particulier du laboratoire
Certains proposent un traitement prophylactique après inoculation accidentelle ou manipulation au laboratoire sans précaution : association Doxycycline + Rifampicine 3 semaines.
3° Suivi médical
- Répéter le sérodiagnostic de Wright sur 3 mois minimum.
- En cas de grossesse
Après avis spécialisé, traitement prophylactique éventuel : triméthoprime-sulfamétoxazole pendant 3 semaines et suivi particulier de la grossesse.
- Réparation Tableau n° 24
La liste des maladies à déclaration obligatoire en Algérie !?
Bilharziose Brucellose Charbon Choléra Coqueluche Diphtérie Fièvre jaune Fièvres typhoïde et paratyphoïdes Hépatite virale Virus de l'immunodéficience humaine (HIV) Kyste hydatique Leishmaniose viscérale Leishmaniose cutanée Lèpre Leptospirose Méningite cérébro-spinale Autres méningites non tuberculeuses Paludisme Peste Poliomyélite Rage Rougeole Syphilis Tétanos Toxi-infection alimentaire collective Trachome Tuberculose Typhus exanthématique Autres rickettsioses Urétrite gonococcique Urétrite non gonococcique
La borréliose de Lyme !?
Phase primaire: l’érythème migrant, survenant quelques jours a semaines après la piqûre= trt sans Exm compl
Phase secondaire : neuroborréliose , arthrite du genou principalement
LCR : L’hyperlymphocytose; sérologie positive Traitement antibiotique
Une phase tertiaire est possible en l’absence de traitement. invalidante, elle associe des manifestations neurologiques centrales ou peripheriques,
des arthrites récidivantes ou une acrodermatite chronique atrophiante. Le diagnostic en est difficile plusieurs années après le début de la maladie.
La prévention de la maladie de lyme !?
Port de vêtements couvrants, répulsifs cutanés ou appliqués sur les vêtements, inspection du corps minutieuse au retour de forêt, extraction la plus précoce possible de la tique par une technique mécanique (pince ou tire-tique) sans adjonction de produit chimique.
L’antibioprophylaxie après piqûre de tique n’est pas recommandée.
Il n’existe pas de vaccination.
Fièvre Q !?
sous-diagnostiquée car souvent asymptomatique chez
l’homme (environ 200 cas par an). Elle se transmet essentiellement par voie respiratoire. Dans sa phase aigue,
les formes cliniques les plus fréquentes sont une forme fébrile isolée, une hépatite souvent biologique ou une pneumopathie.
ou réside la gravité de la fièvre Q !?
La gravité de la maladie réside de sa possibilité d’évolution vers une forme chronique pour des populations à risque : femmes enceintes, immunodéprimés, valvulopathes
Prévention de la fièvre Q !?
En termes de prévention, les mesures de prophylaxie
vétérinaire dans les e´levages sont primordiales, ainsi que le nettoyage et la désinfection des locaux, l’élimination des produits d’avortement et de mise-bas avec port de gants et ajout d’appareil de protection respiratoire FFP2 quand la maladie animale est mise en évidence. Dans ce dernier cas, les femmes enceintes ne doivent pas être présentes au contact des animaux et des produits souillés.
Pour les populations à risque, notamment valvulopathes dont le poste de travail serait potentiellement exposant, la pratique de sérologies systématiques pourrait être justifiée au contraire du principe général qu’aucune sérologie systématique ne doit être pratiquée en l’absence de signes cliniques.
Chlamydiose aviaire ou psittacose !?
ramassage des oiseaux, transport, accrochage
et saignée à l’abattoir, gavage
Transmise par voie respiratoire: un syndrome grippal avec fièvre élevée, céphalées et toux,
mais la gravité réside dans la survenue d’une pneumopathie qui peut évoluer vers une détresse respiratoire aiguë mortelle en l’absence de traitement antibiotique adapté précoce.
quelles sont les principales mesures de prévention à
recommander.
L’information, l’hygiène dans les e´levages, la ventilation des premiers postes en abattoir, la limitation de la mise en suspension des poussières et des fientes, le port d’appareil de protection respiratoire lors des activités les plus empoussiérantes,
Actuellement, si l’on évoque une affection lie´e aux oiseaux, la première évoquée est …!?
«l’influenza aviaire à virus hautement pathogène H5N1».
Influenza aviaire !?
Maladie très contagieuse entre oiseaux avec une mortalité animale très importante
la voie respiratoire +++
Influenza aviaire en santé au travail !?
Les conséquences en termes de sante´ au travail ont été de préconiser des mesures de prévention particulièrement précises pour les travailleurs
exposés à des oiseaux contamine´s en cas
de survenue d’un foyer dans un e´levage ou dans la faune sauvage. La crainte principale liée à ce virus est son évolution vers un virus pandémique
Zoonoses et prévention quel est le rôle du médecin du travail !?
Les mesures de lutte au niveau vétérinaire
Protection collective : isolement des animaux malades, nettoyage et désinfection des locaux, ventilation des postes exposés en abattoirs, limitation de l’accès aux travailleurs indispensables en cas de maladie animale identifie´e, gestion des cadavres d’animaux viennent compléter les mesures précédentes.
Protection individuelle, les mesures d’hygiène quotidiennes, simples à mettre en oeuvre, assorties du port d’équipements de protection individuelle adaptés à la voie de transmission de l’agent zoonotique.
Rôle du médecin du travail dans la prévention des Zoonoses!?
l’évaluation du risque
l’information à apporter aux travailleurs sur la maladie, le mode de trans …..
surveillance médicale :
vaccinations recommandées (leptospirose, rage, encéphalite à tiques).
Période de contagiosité de la tuberculose ! ?
En cas de tuberculose pulmonaire, une période de contagiosité de 3 mois avant le diagnostic est retenue de façon consensuelle, qui peut être prolongée en cas de toux plus ancienne. Après la mise sous traitement adapté, aucun essai prospectif ne permet de connaître précisément la durée de la contagiosité. Elle varie selon:
- le degré de contagiosité initiale (examen direct des prélèvements respiratoires positif, toux, caverne),
- la sensibilité de la souche aux antituberculeux.
On sait qu’en cas de souche sensible, la négativation de la culture n’est obtenue que dans 75 % des cas à 30 jours, 90 % à 60 jours et 95 % à 90 jours.
En pratique si la souche est sensible et le traitement bien conduit, une moyenne de 15 jours d’isolement respiratoire est nécessaire. Les personnes atteintes de tuberculose multirésistante (MDR et XDR) restent contagieuses plus longtemps du fait d’un traitement souvent retardé et d’un délai de négativation des examens bactériologiques de plusieurs mois.
La primo-infection tuberculeuse !?
La primo-infection est en général asymptomatique. Elle ne se traduit que par le virage de l’intradermoréaction à la tuberculine (IDR) (positivation ou variation de plus de 10 mm) ou une positivation d’un test IGRA, témoignant d’une infection tuberculeuse latente (ITL). Dans certains cas elle peut se manifester par une fièvre modérée avec petite altération de l’état général. D’autres symptômes peuvent s’y associer : érythème noueux, kérato- conjonctivite…
La tuberculose maladie !?
La tuberculose maladie dans sa forme respiratoire, qui est de loin la plus fréquente, se manifeste cliniquement par une altération de l’état général : fièvre surtout vespérale, sueurs nocturnes, amaigrissement, fatigue, et des signes respiratoires persistants : toux non ou peu productive, expectoration hémoptoïque, douleur thoracique. Le diagnostic est en général facilement évoqué par la radiographie pulmonaire qui montre des images caractéristiques prédominant aux sommets : nodules excavés, infiltrats, cavernes, miliaire, adénopathies médiastinales, atteinte pleurale.
Diagnostic de la tuberculose maladie !?
Le diagnostic de tuberculose maladie repose sur la mise en évidence de la bactérie dans les prélèvements respiratoires (crachats, tubages, liquide de lavage broncho-alvéolaire), voire extra-respiratoires (LCR, tissu, ganglion).
Techniques diagnostic de la tuberculose maladie !?
Par le frottis : mise en évidence du bacille acido-alcoolo résistant (BAAR) à l’examen direct des prélèvements.
La culture des prélèvements respiratoires ou d’autres prélèvements (LCR, tissu, ganglion)
La technique de la PCR n’est recommandée actuellement pour le diagnostic de tuberculose qu’en cas de forte suspicion clinique. Elle est également recommandée pour identifier précocement la multirésistance.
Le diagnostic de l’infection tuberculeuse !?
(IDR) dont la spécificité est diminuée chez les personnes vaccinées par le BCG,
les tests IGRA (Interferon Gamma Release Assay) de mesure de la sécrétion d’interféron gamma (test QuantiFERON-TB GoldPlus® ou T-SPOT.TB®). Leur positivité témoigne de l’apparition d’une réaction cellulaire spécifique à certains antigènes de Mycobacterium tuberculosis. Leur spécificité est meilleure que celle de l’IDR dans les populations vaccinées par le BCG
Traitement de la tuberculose !?
Traitement standard de la tuberculose maladie : isoniazide (RIMIFON®) et rifampicine (RIFADINE®) pendant 6 mois associés à pyrazinamide (PIRILENE®) et éthambutol (DEXAMBUTOL® ou MYAMBUTOL®) les 2 premiers mois.
Traitement de l’ITL : il n’y a pas à l’heure actuelle de consensus sur le meilleur schéma : le plus populaire en France est [isoniazide + rifampicine] pendant 3 mois. En cas de contact avec un cas de tuberculose MDR, XDR, le traitement est à discuter au cas par cas avec les spécialistes.
Immunité vaccinale du BCG !?
Chez les sujets non immunodéprimés, l’efficacité protectrice du BCG est estimée à 50 % pour toutes formes de tuberculose et à 80 % pour les formes graves (méningites, miliaires chez l’enfant).
CAT en cas d’exposition !?
TRT du sujet source
En milieu de soins, vérifier que les mesures d’isolement respiratoire sont prises.
Évaluation du risque : Selon les caractéristiques de la source et le type d’exposition
Suivi médical des sujets exposés à la tuberculose !?
Surveillance de la personne exposée : le suivi médical des sujets contacts vise à dépister et à traiter les ITL, à diagnostiquer et traiter précocement les TM (R1, R2).
T 0 :
examen clinique
information sur la tuberculose
IDR (si IDR de référence < 15 mm) ou test IGRA si, et uniquement si, le premier contage date de moins de 3 semaines. Au delà, attendre 3 mois (cf. T 3 mois)
radiographie de thorax : l’indication de la radiographie est à discuter en fonction de l’épidémiologie de la tuberculose dans le groupe professionnel considéré sauf si le contage a duré plusieurs mois.
T 3 mois :
examen clinique
IDR ou IGRA :
Si les tests immunologiques sont négatifs, le risque d’infection est quasiment nul, la radiographie en l’absence de symptôme n’est plus indiquée et aucun suivi ultérieur n’est nécessaire.
S’ils sont positifs : orienter pour prise en charge complémentaire : radiographie pour éliminer une tuberculose maladie ; proposition de traitement de cette ITL récente.
Réparation tuberculose !?
Tableau N° 40 : Affections dues aux bacilles tuberculeux
DPE: 1 anné pour les formes osteoarticulaires et synoviale
Gonglionaire pleuro pulmonaire et cutanéomuqueuse = 06 mois
LISTE LIMTATIVE
liste limitatives des travaux exposant à la tuberculose !?
Travaux susceptibles de mettre en contact avec des animaux porteurs de bacilles tuberculeux ou exécutés dans des installations où ont séjourné de tels animaux.
Travaux exécutés dans les abattoirs, les boucheries, les triperies ou boyauderies, les entreprises d’équarrissage.
Manipulation ou traitement du sang, des glandes, des os, des cornes, des cuirs verts.
Soins vétérinaires.
Travaux de laboratoire de biologie.
Travaux de laboratoire de bactériologie.
Travaux effectués à l’occasion du prélèvement ou de la manipulation des produits pathologique ou de matériel contaminé.
Tous travaux effectués par le personnel de soins et assimilé, de laboratoire d’entretien et de service mettant en contact des malades dont les examens bactériologiques ont été positifs.
précautions universelles !?
Il s’agit du lavage régulier des mains, du port de gants, de blouse, de masque, de lunettes de protection, de la disposition à proximité du soignant de containers adaptés pour objets piquants et tranchants. Certains gestes ont été formellement proscrits du fait de leur responsabilité prouvée dans la survenue d’accidents tel le recapuchonnage manuel des aiguilles ou leur désadaptation des seringues sur lesquelles elles sont montées. Enfin, si un accident a eu lieu, le personnel soignant doit connaître la conduite immédiate (lavage à l’eau et au savon puis antisepsie, déclaration en accident du travail, suivi sérologique…).
Devant un syndrome grippale « dengue-like » chez un sujet exposé aux leptospires , que faire ! ?
Il convient alors de chercher rigoureusement les arguments cliniques (douleurs musculaires, toux, atteinte conjonctivale, ictère) et biologiques (thrombopénie, cholestase, rhabdomyo-lyse, élévation franche de la CRP) qui permettront d’évoquer le diagnostic et d’envisager rapidementune antibiothérapie avant l’évolution vers une forme sévère ictérohémorragique (maladie de Weil) ou respiratoire associée à une mortalité importante.
Traitement de la leptospirose !?
Le traitement repose principalement sur l’usage de bêtalactamines injectables dans les formes sévères (céphalosporines) et sur l’amoxicilline, la doxycy-cline ou l’azithromycine dans les formes non sévères.
Diagnostic biologique de la leptospirose !?
EXAMEN DIRECT :
examen direct rarement effectué en pratique courante
En pratique la culture n’est plus d’actualité en diagnostic de routine, du fait de sa fastidiosité.
Elle est supplantée par des techniques plus rapides, notamment la PCR en temps réel (quantitative ou non). Les techniques de PCR utilisées en routine ne permettent pas d’évaluer le sérogroupe responsable de l’infection.
EXAMEN INDIRECT :
Sérologie ( surtout après plus d’une semaine de l’infection) IgM détectable dès le 6 èm jours
Le test de confir-mation repose sur le test de micro-agglutination (MAT) effectuépresque exclusivement au centre national de référence à l’InstitutPasteur et qui permet de déterminer le sérogroupe infectant
Tests rapides (détectent les anticorps) LEPTO Dipstick®
Des recommandations de la Haute Autorité de santé de 2011 replacent l’utilité de chacun des tests diagnostic de la leptospirose et leur indication en fonction du délai après le début de la fièvre !?
PCR temps réel san-guine jusqu’au 10e j, sérologie IgM Elisa à partir du 6e j (résultat à confirmer systématiquement par test MAT), PCR et Elisa à réaliser entre le 6e et le 10e j
Mesures prophylactiques contre le risque de la lepto !?
Outre l’information des populations à risque et des médecins,les précautions environnementales nécessaires pour diminuer le risque de leptospirose (contrôle sanitaire des eaux usées, des animaux, hygiène, etc.), il existe deux stratégies de prévention dont l’utilité est discutée : la prévention vaccinale et l’antibioprophylaxie.
Les mesures de protection physique sont également recommandées en cas de situation à risque d’exposition (port de bottes, gants et lunettes).
Prévention vaccinale de la leptospirose , indication et limites !?
Le vaccin actuellement disponible SPIROLEPT®est indiqué pourles professions à risque. Il s’agit d’un vaccin inactivé non rem-boursé par la sécurité sociale. Les principales limites de ce vaccin sont une efficacité globale limitée, son inefficacité sur d’autres sérogroupes qu’Ictero-haemorrhagique et sa faible immunogénicité rendant nécessaire un rappel tous les 2 ans.
De nombreux travaux de recherche sont actuellement en cours pour élaborer un nouveau vaccin plus performant.
Classements des agents biologiques !?
Groupe 1. N’est pas susceptible de provoquer une maladie chez l’homme, (germes saprophytes)
Groupe 2. Peut provoquer des maladies chez l’homme, mais la propagation est peu probable. Des traitements ou (et) des prophylaxies existent pour lutter contre, (strept, staph,…)
Groupe 3. Est pathogène pour l’homme et la propagation est possible, mais des traitements ou (et) des prophylaxies existent généralement, (méningo, BK, )
Groupe 4. Cause de maladies graves chez l’homme, risque de propagation élevé, et il n’existe pas de moyen prophylactique, ni de traitement efficace. (Ebola, zika)
Secteurs professionnels exposant au risque biologique
Deux grandes types de situations de travail sont distingués :
Utilisation délibérée : situations ou les agents biologique sont à la base des procédés du travail.
Exposition potentielle: il s’agit d’activités pouvant conduire à l’exposition des travailleurs à des AB. +++
Effets sur la santé des AB !?
Infections Effets immuno-allergiques Effets toxiniques Cancers Effet reprotoxique et mutagène
Principes généraux de prévention du risque biologique !?
Prévenir les risques biologiques consiste à rompre le plus en amont possible la chaîne de transmission des agents biologiques au travailleur, au niveau d’un ou de plusieurs maillons:
la source de l’infection (le «réservoir» d’agents biologiques),
le mode de transmission (les conditions dans lesquelles le travailleur peut être contaminé),
le salarié potentiellement exposé.
Exemples de Vaccins !?
Vaccination contre le tétanos, la tuberculose (BCG), la fièvre typhoïde, l’hépatite A, la rage, la leptospirose, la brucellose, la poliomyélite, la diphtérie, la rubéole, la méningite cérébrospinale, la grippe, le choléra, l’hépatite B…
L’instruction ministérielle relative à l’obligation de la vaccination contre l’hépatite virale B.!?
L’instruction ministérielle N°14 du 10 septembre 2002 relative à l’obligation de la vaccination contre l’hépatite virale B.
Dans un double objectif : les protéger d’une contamination par les patients, prévenir des contaminations soignants-soignés.
Arrêté relative à la vaccination contre l’hépatite virale B !?
Arrêté du 25-04-2000, relative à la vaccination contre l’hépatite virale B
Article 1er : En application des dispositions de l’article 3 du décret n°69-88 du 17 juin 1969, susvisé, la vaccination contre l’hépatite virale « B » est rendue obligatoire pour toute personne qui, dans un établissement ou organisme public ou privé de soins ou de prévention, exerce une activité professionnelle ou bénéficie d’une formation l’exposant à des risque de contamination à l’hépatite virale « B ».
les microorganismes classés comme cancérigènes par le CIRC !?
Helicobacter pylori, VIH, VHB, VHC, Virus Epstein-Barr…..etc. .
LA PREVENTION DES RISQUES BIOLOGIQUES !?
Elle consiste à rompre la chaine de transmission des agents biologiques.
1.Prévention Technique
Substitution des agents biologiques dangereux ;
Mécaniser les tâches ;
Ventilation et assainissement de l’air des locaux de travail ;
Limitation du nombre de travailleurs exposés, de la durée d’exposition ;
Maîtrise des réservoirs de germes : exemple abattage d’un troupeau en cas de brucellose…) ;
Fermeture des portes de sorties : empêcher l’accès au réservoir par : la mise en oeuvre de procédures pour le traitement des déchets, pour les transports des agents biologiques ; signalisation et limitation d’accès des locaux ; Séparation des zones non contaminées (locaux administratifs, salle de restauration…) et des zones contaminées ;
Etablissement des consignes de sécurité (interdiction de boire, manger …) sur les lieux de travail ;
Etablissement des procédures en cas d’accident, d’incident, en cas de manipulation d’agents du groupe 3 et 4 ;
Etablissement de plans à mettre en oeuvre en cas d’accidents impliquant des agents biologiques pathogènes
Mesures d’hygiène générale :
Mesures d’hygiène et installations sanitaires ;.
Des points d’eau pour le lavage des mains ;
Vestiaire : Les placards dans les vestiaires seront à double compartiment : un côté pour la tenue de ville, un côté pour la tenue de soins. Ils devront être nettoyés et désinfectés une fois par semaine ;
Formation à la sécurité du personnel et leur information sur les risques;
Procédés de décontamination et de désinfection ;
Collecteurs pour matériels piquants/tranchants et matériels de sécurité ;
Mise à disposition de moyens adaptés de protection individuelle et de consignes d’utilisation
2.Prévention médicale
Surveillance médicale spéciale des travailleurs susceptibles d’être exposés à des agents biologiques, avec visite médicale préalable à l’embauche puis tous les six mois.
Visite de contrôle médicale après toute absence pour cause de maladie ou d’accident ;
Vaccinations obligatoires : en Algérie, les vaccins exigés par la réglementation algérienne sont : le vaccin de l’hépatite virale B et du tétanos (DT)
Vaccinations recommandées : un seul vaccin est recommandé en Algérie : le vaccin de la grippe saisonnière.
REPARATION DES AFFECTIONS INDUITES PAR LES AGENTS BIOLOGIQUES Infectieux !?
TETANOS 7 CHARBON 18 LEPTOSPIROSE 19 BRUCELLOSE 24 ANKYLOSTOMOSE 28 TUBERCULOSE 40 HEPATITE VIRALES 45 MYCOSE CUTANEES 46 RICKTTSIOSES 52 POLYMYELITE 53 AMIBIASE 54 RAGE 55 TULAREMIE 70 MALADIE CONTRACTEES PAR LE PERSONNEL DE SANTE 75 PERIONYXIS ET ONYXIS 76 KERATOCONJONCTIVITE 79
REPARATION DES RISQUES IMMUNOALLERGIQUE INDUITS PAR LES AGENTS BIOLOGIQUES !?
Tb N° 65 asthme ou PHS
La vaccination par le DT en milieu professionnel reglementation !?
l’instruction de 2000.
vaccination contre la grippe A/H1N1 pour les personnels de santé. réglementation
Instruction n°41 du 28 décembre 2009 relative au lancement de la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 pour les personnels de santé.
La bilharziose !?
Les bilharzioses se contractent au cours d’un contact prolongé avec une eau douce ou saumâtre
contenant des furcocercaires.
● Six espèces sont pathogènes pour l’homme et sévissent à l’état endémique en zone tropicale et
subtropicale du globe.
● Les mollusques, hôtes intermédiaires, sont spécifiques de chaque espèce de schistosomes.
● La symptomatologie est essentiellement liée à la migration et surtout à la rétention des œufs. Elle
dépend de l’espèce de schistosome et de l’organe contaminé.
● L’hématurie indolore et capricieuse est le maître symptôme de la bilharziose urogénitale.
● La pathologie hépatosplénique est la complication majeure des bilharzioses intestinales et artério-
veineuses.
● L’hyperéosinophilie est évocatrice, en association avec les données cliniques et épidémiologiques.
● Le diagnostic biologique en phase d’état repose sur la mise en évidence des œufs dans les urines,
dans les selles voire les biopsies (rectale, vésicale, hépatique,…).
● Les techniques sérologiques permettent souvent une orientation diagnostique de bonne valeur en
phase d’invasion.
● L’imagerie médicale est d’un grand recours pour le bilan d’extension.
● Le traitement médical repose sur le praziquantel.
● La lutte contre la maladie impose une stratégie globale comprenant la lutte contre les mollusques, le
traitement des sujets parasités, la gestion des excrétats et l’éducation sanitaire.
Signes : fièvre ± hépatomégalie et/ou splénomégalie ± manifestations ostéoarticulaires
• Contexte épidémiologique : voyage dans un pays endémique, consommation de produits laitiers non pasteurisés ou de viandes crues, contact direct avec un animal infecté, travail en laboratoire
Brucellose
maladis infectieuses professionnellle et SMS !?
!?
Evolution de la tuberculeuse latente ou PIT !?
5 à 10 % des sujets infectés feront une tuberculose maladie soit dans les 2 ans après l’exposition, soit tardivement lors d’un déficit immunitaire ou à un âge avancé. Les facteurs qui favorisent l’évolution vers la tuberculose maladie après infection sont l’importance de l’inoculum, l’existence d’un déficit immunitaire par traitement corticoïdes chez la personne exposée, l’âge élevé, le diabète, l’infection par le VIH et l’absence de BCG. Le risque d’évoluer vers la tuberculose diminue avec le temps. On considère que chez un sujet sain, non immunodéprimé, le risque de survenue de tuberculose maladie après exposition devient quasi nul après 2 ans.
Tuberculose harkat
!!
intérêt du PCR dans le diagnostic de la tuberculose maladie !?
La technique de la PCR n’est recommandée actuellement pour le diagnostic de tuberculose qu’en cas de forte suspicion clinique. Elle est également recommandée pour identifier précocement la multirésistance.
Amibias
état d’hébergement de l’agent Entamoeba histolytica :
On distingue :
formes asymptomatiques: amibiase infection
formes symptomatiques: amibiase maladie
Amibiase localisation
- intestinale et
- extra intestinale, essentiellement au niveau du foie et des poumons.
Quel est l’exament qui a permis de différentier le E. histolytoca, amibe pathogène, et Entamoeba dispar , amibe non pathogène
C’est l’électrophorèse d’iso enzymes qui a permis de les différencier.
Biologie amibiase !? methodes
Des méthodes de diagnostic rapide basées sur la détection de coproantigènes spécifiques d’ E histolytica ont été développées.
Le réservoir de l’amibiase !?
L’homme est le seul réservoir du virus.
Il se contamine par ingestion des kystes transmis :
- soit par contact direct avec un porteur
- soit par l’intermédiaire de l’eau ou des aliments
L’amibiase affecte plus les hommes avec un sex ration de 4 hommes pour une femme
Amibiase est-t-il une MST !?
amibiase considérée comme MST ( homosexualité)
Amibiase maladie , formes cliniques !?
1- Amibiase colique:
2- Amibiase hépatique
3- Amibiase pleuro pulmonaire
4- Autres localisations