L'inconscient Flashcards

1
Q

L’inconscient au sens descriptif

A

Dans un 1er sens “ inconscient “ sert à désigner ce qui n’est pas actuellement à la conscience, ce qui est temporairement “ inconscient “. Ces contenus ( pensées,souvenirs etc) qui sont à l’état latent et en ce sens inconscients, peuvent a tout moment redevenir conscients et leur passage d’un état à l’autre ne les modifie en rien. Freud qualifie ces contenus de “préconscients “ pour les distinguer de ceux qui ne peuvent revenir directement à la conscience, qui sont refoulés et donc, à proprement parler,inconscients.

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2
Q

De quoi est constitué l’inconscient ?

A

C’est un système constitué de contenu refoulé (représentations psychiques souvent sexuelles, agressives, c’est-à-dire des pensées, des images, des souvenirs, des fantasmes sur lesquels se fixent les pulsions) qui n’ont pu avoir accès au système préconscient-conscient.

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3
Q

Parler de l’inconscient au sens topique.

A

Dans sa 1ere topique, élaborée en 1900, Freud compare le psychisme à un appareil constitué de deux systèmes radicalement distincts: l’inconscient et le préconscient-conscient ( Ics; pcs-cs ). Ces contenus inconscients ne peuvent revenir directement à la conscience. Ils font retour de manière déguisée dans le rêve ou encore sous forme de symptômes. Investis de l’énergie pulsionnelle, ils sont régis par des mécanismes propres au système inconscient ( mécanisme du déplacement et de la condensation).

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4
Q

Définir le “ déplacement “.

A

Le déplacement est un mécanisme par lequel une énergie d’investissement est susceptible de se détacher d’une représentation à l’origine fortement investie et donc refoulée, et de glisser le long des voies associatives vers d’autres représentations à faible intensité.

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5
Q

Définir la “condensation”.

A

La condensation est un mécanisme par lequel une représentation unique recouvre à elle seule plusieurs chaînes associatives à l’intersection desquelles elle se trouvent.

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6
Q

Expliquer les apparenterions “ déplacement = métonymie “ et “ condensation = métaphore “ de Freud

A
Déplacement = métonymie; ex: dans un rêve le mot zimmer apparaît (chambre) vient remplacer le mot Frauenzimmer (femme), le récit sur la chambre masque un récit sur la femme, l'accent mis sur les éléments glisse dans le rêve du signifiant central (femme) à des signifiants connexes.
Condensation = métaphore ; ex: le mor botanique figure flora, l'une de ses patientes, "la florissante jeune femme d'un de ses collègues "
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7
Q

Quelle est la seconde topique de Freud ?

A

A partir de 1923 il élabore la 2nd topique dans laquelle il use du terme inconscient pour qualifier le “ ça “, le “moi” et le “ surmoi “.

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8
Q

Expliquer le fonctionnement du ça du surmoi et du moi.

A

Le ça demande, le surmoi autorise ou non. Le moi se trouve pris entre les exigences du ça et les impératifs du surmoi. La névrose ou la maladie n’est jamais qu’un mauvais compromis entre ces forces contradictoires. Comme le souligne Freud “le moi n’est pas maître dans sa propre maison”. Il est soumis à une triple servitude, et de ce fait menacé par 3 sortes de danger: celui qui vient du monde extérieur, celui de la libido ( pulsions) du ça et celui de la sévérité du surmoi.

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9
Q

Expliquer le rôle du ça moi et surmoi

A

Le ça, totalement inconscient, est le réservoir des instincts primaire, des pulsions, des désirs refoulés. Il est régi par le seul principe de plaisir. Le moi qui, pour une part, constitue la conscience, a pour fonction de se défendre contre les pulsions du ça ( mécanisme de défense) ou de les adapter aux conditions imposées par le monde extérieur. Il est donc régi par le principe de réalité. Le surmoi qui est formé par l’intériorisation des interdits parentaux et sociaux, est le juge et censeur de moi.

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10
Q

Citer les manifestations de l’inconscient chez l’homme sain. ( attention ! Il se manifeste aussi bien chez l’homme sain que chez le patient!)

A

Les lapsus, les actes manqués, les rêves. Domaine immense, constamment présent dans notre vie quotidienne.

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11
Q

Expliquer les lapsus.

A

Selon Freud ils ne sont pas dus à l’inattention ou à la fatigue, ils témoignent d’un désir préconscient ou inconscient et résultent de l’interférence de ce désir avec ce qu’on voudrait ou devrait dire. Ex: un président de séance la déclare close dès l’ouverture car inconsciemment ça l’ennuie.

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12
Q

Décrire les actes manqués.

A

Ils sont selon Freud des discours réussis. Ils expriment des pulsions ou des intentions qui ont leur source dans des désirs ou des complexes refoulés.
Ex: casser un cadeau que l’on n’aimait pas, tomber en panne d’essence en allant dîner chez ses beaux parents etc

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13
Q

Parler de la manifestation de l’inconscient chez le malade

A

Tout symptôme est symptôme de quelque chose d’autre : un état psychique qui renvoie a un autre état psychique. Freud raconte le cas d’une jeune fille qui, chaque soir, avant de pouvoir dormir, devait accomplir un cérémonial long et compliqué, exigeant en particulier que la porte qui séparait sa chambre de celle de ses parents restât ouverte. L’analyse à révélé qu’elle avait des désirs incestueux pour son père et que, par ce cérémonial, elle empêchait ses parents d’avoir des rapports conjugaux.

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14
Q

Parler des symptômes de la névrose.

A

Ils sont latents. Ils sont la satisfaction imaginaire et détournée des désirs inconscients.

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15
Q

“L’hypothèse de l’inconscient est nécessaire et légitime “ expliquer.

A

Si l’on ne recourt pas à l’hypothèse de l’inconscient, les actes conscients collectés -compte tenu de leur caractere lacunaire - “demeurent incohérents et incompréhensibles”. Freud met en cause le privilège classique de la conscience: alors que la conscience est habituellement définie comme ce qui donne sens, le recours à la conscience fait de la suite des actes conscients collectés quelque chose d’insensé, dans son apparence (incohérence) et dans sa réalité (incompréhensible). Avec l’hypothèse de l’inconscient est comblé ce qui jusqu’alors était lacunaire. Un ensemble cohérent se dessine. C’est l’inconscient qui donne sens. Freud argumente ensuite sur la légitimité de l’hypothèse de l’inconscient. Si l’on parvient à rappeler au souvenir conscient ce qui a été refoulé, le conflit psychique peut trouver sous la direction du thérapeute une issue favorable. La cure psycha- nalytique, parvient “ à faire évanouir conflits et névroses”. C’est une sorte de “preuve” expérimentale “incontestable” qui donne consistance de fait à ce qui, jusqu’alors, n’était qu’une hypothèse intellectuelle.

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16
Q

Citer le point de vue de Alain sur l’existence de l’inconscient.

A

Pour Alain, l’inconscient n’est pas une instance du psychisme mais un simple mécanisme corporel. > (Alain, Sentiments, Passions et Signes.)

17
Q

Opposer l’opinion de Alain a l’idée Freudienne.

A

Reconnaître l’existence d’un inconscient psychique est, pour Alain, une erreur mais aussi une faute au sens moral. Toute morale présuppose en effet un sujet conscient et libre. L’idée Freudienne d’un psychisme inconscient fait problème dans la mesure où elle donne à penser que nous sommes manipulés par des forces obscures qui nous échappent et que nous pourrions ne pas être responsables de nos choix, de nos actes, de nous-mêmes.

18
Q

“L’inconscient constitue un déterminisme “ Expliquer.

A

Alain rejette l’inconscient du côté du corps et renoue avec le cartésia nisme pour lequel la conscience est l’essence du psychisme. Mais son erreur est de considérer l’inconscient comme un autre moi qui doublerait le moi conscient. Autrement dit, de penser l’inconscient dans les mêmes termes que la conscience. L’inconscient n’est pas le lieu de forces diaboliques qui pèseraient mécaniquement sur nos conduites, mais il influe sur notre manière d’être au monde. Souffrir du complexe d’OEdipe, c’est, par exemple, ne pouvoir aimer sans culpabilité des femmes que l’on respecte ou bien n’être attiré que par celles qui sont mariées. Il est difficile de soutenir que de telles attitudes sont le fruit de nos libres choix. L’inconscient, plus qu’un déterminisme, pourrait être un destin. Freud relate le cas d’une femme dont les trois maris successifs tombèrent malades peu de temps après qu’elle les eut épousés et qu’elle dut soigner jusqu’à leur mort. Cette femme donne qu’un destin la poursuit. Freud considère qu’un tel destin est pour la plus grande part préparé par le sujet lui-même et déterminé par des influences de la petite enfance.

19
Q

“La connaissance de l’inconscient est libération “ Expliquer.

A

Nier l’existence d’un inconscient, c’est se condamner à être celui qu’on n’a pas voulu ou choisit d’être. Avant de pouvoir être libre de choisir et d’agir, c’est d’abord de nous-mêmes que nous devons nous défaire. La liberté est libération. Or la connaissance de l’inconscient est la seule manière que nous avons de nous séparer de nous-mêmes. Pour Freud, reconnaître l’existence de l’inconscient, ce n’est pas abdiquer sa responsabilité. Bien au contraire, c’est un devoir, au sens moral, de s’efforcer de mieux le connaître. Freud résume ainsi le but de la cure psychanalytique : “ Là où ça était je [ le moi ] dois advenir.”

20
Q

Citation de Paul Ricoeur, Philosophie de la volonté.

A

“L’analyste est l’accoucheur de la liberté, en aidant le malade à former la pensée qui convient à son mal; il dénoue la conscience et lui rend sa fluidité ; la psychanalyse est une guérison par l’esprit ; le véritable analyste n’est pas le despote de la conscience malade, mais le serviteur d’une liberté à restaurer. En quoi la cure, pour n’être pas une éthique, n’en est pas moins la condition d’une éthique retrouvée là où la volonté succombe au terrible.”