Item 310 - Tumeur de la prostate + agréments vus en cours/amphi Flashcards
Connaitre les principales lésions bénignes et malignes de la prostate
- Pathologie tumorale la plus fréquente chez l’homme de plus de 50 ans. Il est la plupart du temps asymptomatique au moment du diagnostic avec une évolution lente dans la majorité des cas.
LE BÉNIN = l’HBP
LE MALIN
-
L’ADK
- Forme la + fréquente (95% des cancers de la prostate)
- Aux dépends de la zone périphérique
-
Autres formes rares
- Carcinome neuroendocrine
- Lymphome
- Sarcome
-
Le score histo-pronostique ISUP (anciennement Gleason)
- caractérise le degré de différenciation de la tumeur
- score 1 = les mieux différenciées (les moins agressives)
- score 5 = les moins différenciées (les plus agressives)
Schéma : axe oncogénique majeur du K de la prostate
- Le R-androgénique est un facteur de transcription
- Il est intracytoplasmique quand il n’y a pas de stimulation
- Lorsque la testostérone (surtout DHT, affinité +++ pour ce R) travers la membrane plasmique et se fixe sur le R-androgénique
- dimérisation de ce dernier
- internalisation par le noyau de la ⊄
- ✅ facteurs de transcription ☞ ↓ apoptose
Rappel d’anatomie
De quoi est formé le canal éjaculateur ?
- Canal éjaculateur = réunion du canal excréteur de la vésicule séminale + conduit déférent
- On voit bien sur l’image que :
- la vésicule séminale postérieure à la prostate se poursuit d’un canal
- ce canal s’associe au conduit déférent
- le “canal d’association” se nomme “canal éjaculateur”
- il traverse la prostate et s’abouche à l’urètre prostatique
Rappel d’anatomie :
ANATOMIE ZONALE DE LA PROSTATE
④
④ ZONES
-
① Zone de transition = zone péri-urétrale
- Entoure la partie initiale de l’urètre prostatique
- 5% de la masse glandulaire
- C’est la zone de l’HBP +++
-
② Zone centrale
- Entoure les conduits éjaculateurs et la zone de transition
- 25% de la masse glandulaire
-
③ Zone périphérique glandulaire
- Entoure les 2 zones précédentes sur leurs faces postéro-latérales
- 70 % de la masse glandulaire
- Sujette à l’inflammation +++ ☞ origine des ADK de la prostate +++
- Rappel : les ADK constituent 95% des Kprostate
- ④ Stroma fibromusculaire ant.
Chaque zone peut être distinguée en échographie ☞ importante pour le diagnostic de K de prostate
Connaitre l’épidémiologie du cancer de la prostate
- Tumeur la + fréquente chez 🚹 > 50 ans
- Age médian au diagnostic : 68 ans
- Âge médian au décès : 83 ans
-
Chez 🚹 : du + incident au - incident
- 🍆 c’est le cancer le plus fréquent (50 000 cas / an)
- 💨 devant le cancer du poumon (environ 30 000 cas / an)
- 🖇 le CCR (environ 20 000 cas / an)
-
Chez 🚹 : du + meurtrier au - meurtrier
- 💨 : 23 000 décès / an
- 🖇 : 10 000 décès / an
- 🍆 : 9000 décès / an ; taux de mortalité : 1 / 10 000
FDR
-
① L’âge
- l’incidence du cancer augmente avec l’âge (rare avant 50 ans)
-
② 🧬
- on suspecte une forme héréditaire lorsqu’il existe des cas chez les apparentés du 1er ou 2è degrés (2 cas diagnostiqués avant l’âge de 55 ans ou 3 cas quel que soit l’âge).
- L’hérédité peut aussi être monogénique (environ 5% des cas).
- Il faut également rechercher des ATCD de cancer du sein ou de l’ovaire pour motiver une éventuelle consultation oncogénétique (mutation BRCA).
-
③ L’origine ethnique
- 🥀 : ascendance originaire africaine
- 🛡 : population asiatique.
-
④ Facteurs environnementaux
- perturbateurs endocriniens (chlordécone)
Connaitre le mode d’extension du Kprostate
(en image)
Connaitre le mode d’extension du Kprostate
(= réciter le tableau TNM)
Infos données à titre indicatif
Signes cliniques du K de la prostate
(EN RÉSUMÉ)
-
En résumé
- La plupart des K de la prostate sont asymptomatiques
- Savoir suspecter un K de la prostate à sa forme avancée devant un tableau
- de rétention urinaire
- 🟡 d’IR
- 🦴 de métastases osseuses diffuses
- savoir que l’hémospermie n’est pas un signe de cancer de la prostate.
Cancer de prostate localisé : présentation clinique
- Asymptomatique
- TR
- normal
- retrouvant un nodule
- ou une induration
- Diagnostiqué sur les PBP* réalisée pour élévation du PSA
- Symptômes urinaires possiblement associés
- généralement en rapport avec un adénome de prostate concomitant
- A rechercher car peuvent influer sur l’orientation thérapeutique.
- N’entraine pas de troubles sexuels
- N’entraine pas d’hémospermie
PBP* : ponction-biopsie de la prostate
Cancer de prostate localement avancé : présentation clinique
- Diagnostiqué
- au TR
- ou par ↑ PSA
- Troubles mictionnels en rapport avec l’obstruction urétrale par K
- ⚠️⚠️⚠️
-
RAU par obstruction urétrale
- ☞ globe vésicale
- ☞ IRA obstructive (par obstruction urétrale ou urétérale)
-
RAU par obstruction urétrale
Cancer de prostate métastatique : présentation clinique
- AEG
- Anémie par envahissement médullaire
- Douleurs 🦴 ☞ métastases osseuses
-
Signes neurologiques par compressions médullaires ☞ métastases rachidiennes
- paresthésie voire paraplégie des MI
- sd de la queue de cheval
- OMIsur compression veineuse par des ADP
En résumé
- AEG
- Anémie
- Douleurs 🦴
- Compressions médullaires ☞ Paresthésie/Paraplégie MI + Sd queue de cheval
- OMI
- Connaitre les examens para-cliniques de 1ère intention devant une suspicion de K de la prostate
- Règles de bon usage du dosage de PSA
- Le PSA est le marqueur sérique (protéine enzymatique), utilisé en routine, il est spécifique de l’épithélium prostatique mais pas du cancer de la prostate.
- Certaines pathologies HBP, prostatite, …) ou des manipulations de la prostate peuvent faire augmenter le taux. Le taux de PSA dépend du volume prostatique.
- Certains médicaments (inhibiteur de la 5 𝝰 réductase) peuvent artificiellement faire baisser le taux de PSA.
- La valeur seuil qui doit alerter est 4 ng/ml mais cette valeur est à pondérer au volume prostatique et à l’âge du patient. Un 1er dosage élevé doit être confirmé par une 2ème dosage (dans les 3 mois suivants le premier). Une augmentation régulière du PSA sur plusieurs dosages (> 0,75 ng/ml.an) doit motiver une recherche de cancer de prostate.
-
Le diagnostic précoce est préconisé
- à partir de 50 ans (45 ans si FDR) jusqu’à 75 ans.
- seulement si l’espérance de vie est > 10 ans
- Il repose sur le toucher rectal et le dosage du PSA à renouveler tous les 1-2 ans mais le rythme optimal n’est pas encore établi.
- Une anomalie du toucher rectal et/ou un PSA supérieur > 4 ng/ml (recontrôlé au moins une fois) doivent motiver une démarche diagnostique.
- Celle-ci repose sur la réalisation d’une IRM prostatique et pelvienne multiparamétrique puis sur des biopsies de prostate écho-guidées. L’IRM permet de mieux échantillonner la prostate ciblant par des prélèvements supplémentaires la zone la plus suspecte (biopsie ciblée). Si le PSA sérique ou le toucher rectal sont anormaux, une IRM prostatique normale n’élimine pas la nécessité de biopsie. Les images vues à l’IRM sont classées par le score Pi-RADS (1-2 : faible risque de cancer – 3 : équivoque – 4-5 : risque significatif de cancer).
Quelques informations supplémentaires sur le score de Gleason
RAPPEL sur les différents examens d’imagerie en onco
Détour médecine nucléaire qui N’a RIEN à voir avec l’item
ZOOM sur ④ examens d’imagerie
- ① IRM IV+ au gadolinium
- ② TDM IV+ au pdc
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③ La scintigraphie ɣ = scintigraphie osseuse IV+ au 99Tc
- détecte les activités de remodelage osseux +++
-
④ TEP-scan IV+ au 18FDG
- marque bien l’eau
- complémentaire du TDM