Item 300 - Tumeurs du col utérin Flashcards
Épidémiologie descriptive en France du K du col
-
En 🇫🇷,
- 12ème K le + fréquent
- 3 000 nouveaux cas
- 1 000 décès.
-
Dans 🗺
- 4ème cancer le plus fréquent
- 600 000 nouveaux cas = 6,6% de l’ensemble des nouveaux cancers diagnostiqués.
- Représente 7,5% des décès par K = 300 000 décès/an
FDR du K du col de l’utérus
Facteur principal et cofacteur
FDR PRINCIPAL
- L’infection à HPV
- types 16 et 18 = les + fréquents et les + virulents
- Les FDR de l’infection à HPV sont
- nombre de partenaires sexuels (facteur le plus important)
- précocité des premiers rapports sexuels
- non-utilisation de préservatifs (masculin ou féminin).
Les cofacteurs
- 🚬
- immunodépression (VIH +++)
- IST
- âge précoce du premier rapport sexuel
- multiples partenaires sexuels
- nombre élevé de grossesses
- conditions sociales défavorisées
Principaux types histologiques de cancer du col
Les 2 principaux K du COL
- ① Carcinome épidermoïde (80%)
- ② ADK (20 %)
- associé à l’HPV
- HPV-indépendant
Autres K du COL
- TNE
- Carcinosarcome
- Adénosarcome
- Sarcome
- Mélanome
- Lymphomes
- Tumeurs secondaires
Prévention du K du col
❗️VACCINATION❗️
- Moyen efficace pour éviter la NCI (Néoplasie Cervicale Intra-épithéliale = lésion pré-cancéreuse)
- En 🇫🇷, recommandée pour
- les jeunes filles et garçons âgés de 11 à 14 ans révolus ☞ une administration de 2 doses à 6 M d’intervalle de Gardasil 9
- Dans le cadre du rattrapage vaccinal, la vaccination est recommandée entre 15 et 19 ans révolus.
- Seuls 28% de la population a un schéma vaccinal complet !
Prévention : intérêt et modalités du frottis cervico-utérin (FCU) et test HPV
De 25 à 65 ans
toutes les femmes bénéficient du dépistage du cancer du col utérin
-
De 25 ans à 30 ans : FCU
- Réalisé à 25 ans ans puis renouvelé à 1 an en cas de résultat normal
- Renouvelé ensuite tous les 3 ans jusqu’à 30 ans
-
De 30 ans à 65 ans : le test HPV remplace FCU
- Réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat était normal
- ou dès 30 ans en l’absence de FCU antérieur
- Le rythme entre deux dépistages normaux par test HPV est de 5 ans
- L’examen clinique annuel par examen au spéculum est recommandé entre deux dépistages.
- Algorithme de PEC des patientes à qui un test HPV a été proposé en dépistage primaire : voir 📸
FCU
- FCU = méthode de référence pour le dépistage du cancer du col utérin.
- Excellente Sp (>95%) mais faible Se (55 à 77%)
- La réalisation d’un frottis tous les 3 ans réduit le risque de cancer du col de 90 %.
Vocabulaire :
- ASC-US (sur 📸) : Atypical squamous cells of Undetermined Significance = Atypies cytologiques des cellules malpighiennes de signification indéterminée
Connaitre les circonstances de découverte du cancer du col
③
- ① Lors de la réalisation du dépistage systématique
-
② En présence de signes cliniques
- Lors d’un examen systématique :
- col rouge, irrégulier, saignant au contact
- Patiente symptomatique :
- métrorragies provoquées par rapport sexuel : peu abondantes/indolores ☞ suspicion d’un K invasif
- métrorragies spontanées
- leucorrhées : rosées, elles sont un signe classique, en fait, rarement à l’origine du diagnostic
- Lors d’un examen systématique :
-
③ Formes évoluées
- AEG
- En cas d’extension pelvienne :
- douleurs à type de névralgie crurale ou obturatrice
- OMI
- symptômes vésicaux : cystite, hématurie, pollakiurie
- syndrome rectale + rectorragies
- douleurs lombaires par compression urétérale
- ADP loco-régionales
Signes cliniques du cancer du col utérin
Dans les formes asymptomatiques
Dans les formes asymptomatiques
- col normal ou avec une zone rouge d’apparence banale ☞ colposcopie requise
- TV non informatif
Signes cliniques du cancer du col utérin
Dans la forme symptomatique
Dans la forme symptomatique
-
Inspection au spéculum
-
formes bourgeonnantes
- de volume variable
- fragiles
- saignent volontiers au contact
-
les formes ulcérées
- irrégulières
- nécrotiques
- avec aspect de cratère.
-
formes bourgeonnantes
-
TV : ③ signes
- lésion indolore
- base indurée
- saigne au contact
Signes cliniques du cancer du col utérin
Situations où le diagnostique clinique est plus difficile
Situations où le diagnostique clinique est plus difficile
-
K de l’endocol
- col peut apparaître normal
- mais volontiers gros
- renflé en barillet = le trou du col a la forme d’un trou de serrure
- saigner lors de l’expression du col entre les valves du spéculum
-
K du col sur col restant
- rare puisque l’hystérectomie subtotale n’est pratiquée qu’en l’absence de portage d’HPV oncogène
-
K chez 🤰
- Les métrorragies sont précoces, abondantes, risquent d’être banalisées en raison de la fréquence des métrorragies pendant la grossesse.
- Il faut y penser et se rappeler que la grossesse pour de nombreuses femmes est la seule circonstance où elles rencontrent un médecin
- Le dépistage par frottis doit être réalisé pendant la grossesse chez les femmes qui n’en ont pas bénéficié depuis 3 ans.
Signes cliniques du cancer du col utérin
L’examen clinique dans les formes avancées
L’examen clinique dans les formes avancées
- Déplissage des parois vaginales avec spéculum
-
TV
- volume et mobilité du col
- souplesse des culs-de-sac vaginaux
-
TR
- présence d’une infiltration des paramètres
-
Toucher Combiné (TC)
- pour évaluer l’extension postérieure (cloison recto-vaginale)
Examens complémentaires du cancer du col utérin
- Examen de 1ère intention pour le diagnostic ✅ face à un aspect macroscopique suspect
- Imagerie en pré-thérapeutique
- Imargerie bilan d’extension
Devant un col macroscopiquement anormal
- AUCUN intérêt pour le frottis car risque élevé de faux négatifs dans une forme évoluée
- Le frottis est un examen de dépistage et non un examen de diagnostic
- Il faut dans ces cas d’emblée réaliser un prélèvement pour examen anatomopathologique :
- biopsies cervicales centrées sur les zones lésionnelles et effectuées avec guidage colposcopique si besoin
- conisation, notamment lorsque la biopsie sous colposcopie n’est pas réalisable
Si l’anapath révèle un K infiltrant :
-
En pré-thérapeutique
- IRM pelvienne* pré-thérapeutique = examen de référence
-
cystoscopie et/ou rectoscopie
- réalisées en cas de doute à l’IRM sur une extension rectale ou vésicale
-
En bilan d’extension
-
TEP-TDM au 18FDG
- pour le bilan d’extension à distance et évaluer l’atteinte lymphonodale
- notamment pour tumeurs > 4 cm
-
TEP-TDM au 18FDG
l’IRM pelvienne* : des pédicules rénaux jusqu’à la symphyse pubienne ☞ on peut donc y repérer une potentielle dilatation des cavités pyélo-calicielles
Sur le plan pronostique