Etudes BQ à réviser 03 Flashcards

1
Q

En moyenne sur un échantillon de 60 pays sur la période 1980-2014 :

Une dépréciation de 10 % du taux de change réel entraîne une hausse des exportations nettes de 1,5 % du PIB.

_/!_ Cependant, il existe une très grande hétérogénéité entre les pays.

A

FMI, 2015, “Exchange rates and trade flows : disconnected ?”

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2
Q

Pour une banque centrale, une réaction vigoureuse face à un choc commun peut aussi être une façon de « forcer » les autres banques centrales à agir de façon aussi déterminée.

Cette réaction sert ainsi de outil de coordination implicite.

A

Eichengreen, 2013

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3
Q

Depuis 1974, l’emploi industriel en France a diminué en moyenne chaque année de 1,5 %, tandis que l’emploi dans les services a augmenté de 1,5 à 2 %.

A

Bouvier et Pilarksi, 2012

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4
Q

Les fonctions d’une monnaie internationale sont peu séparables. Avec l’effet de réseau, la monnaie revêt un caractère auto-renforçant ou auto-justifiant, les coûts de transaction devenant plus bas et le degré de convertibilité de la monnaie plus élevé.

Ceci rend la relation entre l’utilisation d’une monnaie et ses déterminants non linéaire, car ces externalités peuvent être à l’origine d’une inertie à court terme qui maintient l’utilisation d’une monnaie au niveau international (dollar), alors même que les autres déterminants ont changé.

A

Krugman, 1984

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5
Q

Les instruments de tarification fondés sur le principe du pollueur-payeur sont des moyens utiles et efficaces pour internaliser les coûts environnementaux et encourager l’économie circulaire.

En 2002, l’Irlande a introduit une taxe élevée sur les sacs plastiques (0,15 € par sac). En un an, la consommation de ces sacs a chuté de 90 %, pour un coût correspondant à seulement 3 % des recettes.

A

Ferreira, Convery et McDonnell, 2007, The Most Popular Tax in Europe? Lessons from the Irish Plastic Bags

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6
Q

Remise en cause de l’efficacité des interventions de change, au moins lorsque celles-ci sont stérilisées, ce qui est généralement le cas dans les économies avancées. Ces interventions semblent accroître plutôt que réduire l’instabilité des cours.

A

Sarno et Taylor, 2001, “Official intervention in the foreign exchange market : Is it effective and, if so, how does it work ?”

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7
Q

La volatilité du taux de change a un impact négatif sur l‘investissement direct étranger.

Qu’il s’agisse de volatilité nominale ou réelle, elles découragent fortement les investissements à l’étranger.

A

Cavallari et d’Addona, 2013

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8
Q

A travers la notion, désormais largement popularisée, de « double dividende », la théorie économique postule que la fiscalité environnementale peut procurer simultanément deux avantages à la collectivité :

1° le premier dividende réside dans la réduction de la pollution et des dommages qui en découlent, et est permis par le caractère incitatif de la fiscalité ;

2° le second dividende s’attache à l’usage des recettes procurées par cette fiscalité. Bien qu’une fiscalité écologique ait vocation à réduire son assiette en dissuadant les comportements nuisibles à l’environnement, ses recettes ne sont jamais nulles.

A

Crassous, Quirion, Ghersi et Combet, « Taxe carbone - Recyclage des recettes et double dividende », Conseil économique pour le développement durable (CEDD) – 2009

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9
Q

L’inadéquation entre un système monétaire international unipolaire et une économie réelle multipolaire est l’une des causes ayant mené à la crise financière mondiale de 2008.

Ainsi, si les banques européennes ont fortement développé leurs activités internationales, elles l’ont fait en dollar et non en euro, en finançant le commerce et les infrastructures en dollar dans les grands pays émergents.

Cette dépendance au dollar s’est révélée un facteur de fragilité pour la zone euro : à partir de 2007, les financements privés s’étant taris, la BCE a dû prêter aux banques européennes des dollars qu’elle empruntait elle-même à la Fed.

A

Ivashina, Scharfstein et Stein, 2012

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10
Q

À la rente d’agglomération, par un effet atténuant celui de la concurrence fiscale, peut venir s’ajouter une dynamique suscitée par l’accumulation des biens publics :

En effet, la présence d’entreprises en un même lieu crée les ressources nécessaires à la production de biens (infrastructures, éducation, etc.) qui, à leur tour, attireront de nouvelles entreprises.

A

Andersson et Forslid, 2003

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11
Q

Une union monétaire procure une assurance contre les chocs asymétriques du fait de l’accès à un même stock de monnaie.

L’intégration financière permet un lissage de la consommation de chaque pays ou région grâce a la diversification des portefeuilles :

Si une économie est touchée spécifiquement par un choc négatif de productivité, sa production diminue, mais les ménages continuent de percevoir les rendements de leurs placements financiers à l’étranger.

A

Mundell, 1973

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12
Q

La volatilité du taux de change a un impact négatif sur la croissance.

A

Aghion et al., 2009

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13
Q

En septembre 2000, confrontée à des pressions à la baisse contre l’euro, la Banque centrale européenne a cherché à intervenir sur les marchés dans une action coordonnée avec les autorités monétaires des Etats-Unis, du Japon, du Canada et du Royaume-Uni, pour un montant de 6 Md€. Un mois plus tard, la baisse du taux de change de l’euro reprenait.

Pour les auteurs, ces interventions n’ont eu d’effet qu’à court terme sur les dynamiques des taux de change et aucun au delà, ce qui leur permet de conclure à leur inefficacité.

A

Frenkel et al., 2001

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14
Q

Il y a de la place pour plus d’une monnaie internationale dans le système monétaire international.

Sur la période 1947-2013, les effets de réseau jouent beaucoup moins après 1973, ce qui pourrait être défavorable au dollar à l’avenir, alors que l’inertie se renforce comme déterminant des monnaies de composition des réserves de change.

A

Chitu, Eichengreen et Mehl, 2014

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15
Q

Un secteur est considéré comme exposé à la concurrence internationale si le ratio des échanges (exportations + importations) à la valeur ajoutée brute aux prix courants est au moins égal à 20 % ; sinon le secteur est abrité.

A

Piton, 2015

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16
Q

Les variables ayant le plus grand pouvoir prédictif d’une crise de change sont :

  • Les réserves de change ;
  • Le taux de change réel ;
  • Le taux de croissance du crédit ;
  • Le niveau du PIB ;
  • Le solde courant.

Néanmoins ce modèle, comme les autres visant à anticiper les crises de change, est assez peu performant pour prévoir les crises : pour une crise prédite (signal), il y a de nombreuses fausses alertes (bruit).

A

Frankel et Saravelos, 2012

17
Q

Les acteurs économiques ont une aversion au risque.

La volatilité du taux de change aura donc un impact négatif sur le volume des échanges.

A

Hooper et Kohlagen, 1978

18
Q

« en moyenne, la variabilité des taux de change exerce un effet négatif sur le commerce international. Toutefois, […] ce résultat est très conditionnel. […] [l]es effets moyens sur le commerce ne sont pas suffisamment robustes pour être généralisés à tous les pays »

pour les raisons suivantes :

  • La sensibilité des entreprises exportatrices aux fluctuations des taux de change est réduite par plusieurs facteurs : instruments de couverture, présence d’intrants importés (compensant la variation du prix des exportations), sa présence sur le marché mondial (où s’annulent les mouvements taux de change), la possibilité de libeller les factures en monnaie locale ; la capacité d’absorber dans les marges de profit les pertes dues aux variations des taux de change.

→ Les entreprises les plus sensibles ne sont peut-être pas les grandes, mais plutôt les petites.

→ En outre, les études empiriques tendent à constater un effet significatif surtout dans le cas du commerce avec des voisins proches, notamment lorsque les économies sont très intégrées.

A

Coric et Pugh, 2010 “the effects of exchange rate variability on international trade : a meta-regression analysis”

19
Q

Lorsque les importations sont libellées en dollars, les producteurs étrangers relèvent leur prix dans leur propre monnaie de 7,5 % lorsque celle-ci se déprécie de 10 % par rapport au dollar.

L’augmentation n’est que de 5 % lorsque les importations sont libellées en monnaie étrangère.

A

Gopinath et al., 2010

20
Q

La volatilité du taux de change a un impact négatif sur le commerce, mais les résultats présentés par la recherche varient beaucoup en fonction des méthodologies retenues.

A

Haile et Pugh, 2013, “The effects of exchange rate variabiliity on international trade : a meta regression analysis”

21
Q

Une incertitude accrue par rapport au taux de change retarde les investissements irréversibles des entreprises.

A

Pindyck, 1991

22
Q

Aux Etats-Unis, sur la période 1963-1990 :

  • 39 % des chocs affectant la production brute d’un Etat sont absorbés par les revenus des facteurs ;
  • 13% par le budget fédéral ;
  • 23 % par l’accès au crédit.

→ Ainsi, une chute de production de 10 % dans un Etat américain entraînera une baisse de la consommation de seulement 2,5 %.

A

Asdrubali, Sorensen et Yosha, 1996

23
Q

Théorie des zones monétaires optimales.

Le choix du régime de change se fait en fonction d’une analyse coût bénéfice :

  • Le coût d’un taux de change fixe correspond à la perte de l’indépendance monétaire ;
  • Le bénéfice d’un taux de change fixe résulte de la moindre volatilité d’échange et, dans le cas d’une union monétaire ou d’une dollarisation, d’une élimination des coûts de conversion.
A

Mundell, 1961

24
Q

Pour les pays de la zone euro, libeller les exportations en euro tend à réduire le degré de tarification au marché.

Une hausse de 10 points de pourcentage de la part de l’euro comme monnaie de facturation des importations en provenance des pays hors zone euro, réduit le poids des répercussions de taux de change sur les prix à l’importation de près de 7 points de pourcentage.

A

Gräb et Lafarguette, 2015

25
Q

Outre les deux canaux de transmission des interventions sur le taux de change :

le canal monétaire ;

l’effet de portefeuille ;

mise en évidence d’un troisième :

l’effet de signal : même lorsque la plupart des agents intervenant sur le marché juge une monnaie désalignée, la présence de chaînes mimétiques ou de chartistes peut retarder le retour vers l’équilibre.

A

Dominguez et Frankel, 1993

26
Q

Les contrôles sur les entrées de capitaux, même s’ils n’ont qu’un impact limité sur le volume des entrées et sur les taux de change, peuvent modifier la composition des flux au profit des investissements à long terme.

A

Ostry et al., 2012

27
Q

Mise en évidence d’un effet d’ « irréversibilité » (présenté comme une prime de risque) qui varie avec le niveau d’investissement et avec les variations anticipées du niveau d’information : le taux de change a un impact sur l’investissement.

A

Demers, 1991, “Investment under uncertainty, irreversibility and the arrival of information over time”

28
Q

La zone monétaire optimale serait plutôt fondée sur le degré d’ouverture d’une économie.

A

McKinnon, 1963, “Optimum currency areas”

29
Q

Pour 15 pays de l’Union européenne sur la période 1980-2005 :

  • 43 % seulement des chocs affectant la production sont lissés ;
  • Contre 39 % pour les pays de l’Union économique et monétaire.
A

Afonso et Furceri, 2008

30
Q

Pour un panel de 46 pays sur la période 1996–2012 :

La réaction de plus en plus limitée des exportations au taux de change au cours de cette période peut être attribuée pour 40 % au développement des chaînes de valeur internationales.

A

Ahmed et al., 2015

31
Q

Proposition de méthode de calcul du taux de change naturel (Natural Real Exchange Rate – Natrex).

La mesure est légèrement différente du Feer, et se fonde sur une modélisation des cibles de balance courante faisant intervenir leurs déterminants fondamentaux (productivité, consommation en proportion du PIB, etc.).

Le Natrex est dynamique, contrairement au Feer.

A

Stein, 1994

32
Q

Remise en question de la contribution de la mobilité des capitaux au développement économique à long terme, alors que selon la théorie néoclassique, les pays émergents devraient fournir de meilleurs rendements que ceux, décroissants, des pays riches.

La plupart des mouvements de capitaux ont donc plutôt été des flux « Nord–Nord » entre pays riches plutôt que « Nord–Sud ».

A

Lucas (Paradoxe de), 1990

33
Q

Les contrôles de capitaux font partie de la boîte à outils et leur usage peut s’avérer adéquat sous certaines conditions.

Cependant, ils ne doivent pas se substituer aux ajustements macro-économiques nécessaires, comme l’ajustement du taux de change.

A

FMI, 2012, “The Liberalization and Management of Capital Flows : An Institutional View”

34
Q

Il n’est pas souhaitable de conserver durablement des contrôles de capitaux :

Les taxes type Tobin ou les obligations de mise en réserve à la chilienne ne sont pas suffisantes pour décourager les sorties de capitaux lorsque les anticipations de dépréciation de la monnaie nationale deviennent fortes ;

Les taxes et les contrôles administratifs peuvent être contournés grâce aux innovations financières et à l’existence de paradis fiscaux ;

Il est très difficile de distinguer les « bons » des « mauvais » flux de capitaux a priori : tous seront pareillement pénalisés.

A

Garber et Taylor, 1995

35
Q

En 2013, plus de 60 % des dépôts en Suisse détenus par des non-résidents « appartenaient » aux îles Vierges, à Jersey et à Panama, conduisant à une perte de recettes fiscales en 2013 de 190 Md$ au niveau mondial et 75 Md pour l’Europe.

20 % des profits américains, soit dix fois plus que dans les années 1980, étaient logés dans les principaux paradis fiscaux, 10 % de la richesse des ménages européens y était placée. En tout, 10 % du PIB mondial y séjournait.

A

Zucman, 2014

36
Q

En 1990, les droits de douane sur les importations de jus d’orange étaient de 20 % en équivalent ad valorem.

Les auteurs calculent une perte sociale pour les consommateurs américains de 70 millions de dollars, soit 13 % de la consommation de jus d’orange.

A

Hufbauer et Elliot, 1994

37
Q

Modèle de concurrence fiscale.

Il repose sur une condition d’arbitrage international : si le capital circule librement, alors les rendements après impôts s’égalisent ex post.

Une hausse du taux d’imposition sur le capital dans un pays entraîne une sortie de capitaux. Si la productivité marginale est décroissante, cette dernière augmente, ce qui compense l’impôt et ramène le rendement après impôt au niveau international.

En pratique, les investissements les moins productifs sont délocalisés de telle sorte qu’en moyenne, le rendement avant impôt des investissements augmente. Si le gouvernement peut taxer une base immobile (terre, consommation, travail), alors la charge fiscale est déportée sur cette base immobile tandis que la base mobile échappe à l’impôt.

A

Zodrow et Mieszkowski, 1986

38
Q

Les anticipations des ménages ne sont généralement pas rationnelles et sont souvent incohérentes.

Les agents utilisent des heuristiques, conduisant à des biais de comportement tel que l’optimisme, le conservatisme ou l’aversion au risque.

A

Kahneman et Tversky, 2000

39
Q

La chute sans précédent du taux d’activité aux États-Unis dans la période récente est provoquée par un mouvement de délocalisation (offshoring) et par la concurrence des produits bons marchés des pays émergents.

L’auteur la considère comme l’un des facteurs de la baisse séculaire de la croissance potentielle aux États-Unis.

La participation au marché du travail a diminué pour les hommes et les femmes, mais de façon beaucoup plus rapide pour les hommes, avec une forte augmentation du nombre de travailleurs découragés.

Le taux de croissance annuel du PIB américain a été en moyenne de 2 % entre 1891 et 2007. Selon l’auteur, elle devrait désormais s’élever à 1,3 % par an. Cette prévision a été démentie jusqu’à 2020 (sauf en 2016, plancher de 1,3 %).

A

Gordon, 2014