02a - Définitions Flashcards

1
Q

L’économie positive

A

L’étude des effets économiques des choix publics.

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2
Q

L’économie normative

A

La formulation de recommandations en matière de politique économique à mener.

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3
Q

L’économie politique

A

L’étude des déterminants des politiques économiques.

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4
Q

Les six tâches des décideurs économiques

A

La régulation ;

La décision budgétaire ;

La décision monétaire ;

La production ;

La résolution de problèmes ;

La négociation d’accords internationaux.

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5
Q

Les ajustements structurels

A

Un ensemble de réformes recommandées - voire imposées - aux pays requérant une assistance financière de la part du Fonds monétaire international et la Banque mondiale ou, à partir des années 2010, au niveau européen, par la Troïka (Commission européenne, BCE, FMI).

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6
Q

Les réformes structurelles

A

Les « mesures qui changent le cadre institutionnel et les contraintes qui régissent le fonctionnement des marchés et leurs résultats » (FMI).

Elles concernent notamment : le marché du travail, la concurrence sur le marché des biens, la sécurité sociale, les retraites, la santé, l’éducation.

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7
Q

La production potentielle

A

Le niveau maximal de production atteignable sans inflation.

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8
Q

L’écart de production

(en anglais)

A

L’écart entre la production effective et son niveau potentiel, exprimé en % de la production potentielle.

(output gap)

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9
Q

Un optimum de Pareto

A

Une situation dans laquelle il n’est plus possible d’accroître le bien-être d’un agent économique (individu ou groupe d’individu) sans que celui d’un autre ne soit réduit.

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10
Q

Premier principe (ou théorème) de l’économie du bien-être

A

Tout équilibre concurrentiel est un optimum de Pareto.

→ Comme tous les agents sont confrontés au même système de prix : à l’équilibre, ils égalisent leurs taux marginaux et il n’est plus possible de réallouer les biens pour augmenter la satisfaction des uns sans diminuer celle des autres.

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11
Q

Second principe (ou théorème) de l’économie du bien-être

A

Tout optimum de Pareto peut être atteint comme équilibre concurrentiel, à condition que le gouvernement puisse, avant de laisser le marché opérer, procéder à des transferts de ressources forfaitaires*.

* C’est-à-dire des transferts qui ne dépendent pas du revenu ou de la richesse des individus.

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12
Q

Les rigidités

A

Les obstacles aux ajustements des prix et des salaires en réponse à des modifications de l’environnement économique.

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13
Q

Les rigidités nominales

A

Elles s’appliquent aux mécanismes de détermination des prix nominaux*

*salaires nominaux, taux d’intérêt nominaux, etc.

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14
Q

Les rigidités réelles

A

Elles concernent les variables réelles telles que les salaires réels, le taux d’intérêt réel, etc., c’est-à-dire les salaires nominaux ou le taux d’intérêt nominal, etc., corrigés du taux d’inflation.

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15
Q

Définition du choc d’offre

A

Une modification exogène de la relation entre production potentielle et prix.

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16
Q

Exemple de choc d’offre

A

Un choc pétrolier réduit la profitabilité de la production, conduisant une partie des producteurs à se retirer du marché.

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17
Q

Effet d’un choc d’offre

A

À court terme, un choc d’offre positif baisse le prix et augmente la production, et inversement en cas de choc d’offre négatif.

À long terme, la courbe d’offre agrégée devient verticale puisque le capital s’ajuste intégralement et que le chômage est supposé être à son niveau d’équilibre.

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18
Q

Réponse politique à un choc d’offre négatif

A

En cas de choc d’offre négatif, les politiques de demande ne sont pas adaptées.

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19
Q

Définition du choc de demande

A

Une modification exogène de la relation entre demande et prix.

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20
Q

Exemple de choc de demande

A

La chômage partiel contraint durant le premier confinement en 2020 constitue une perte exogène de richesse des ménages, qui va conduire à la baisse du niveau de la consommation.

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21
Q

Effet d’un choc de demande

A

À court terme, un choc de demande positif augmente à la fois le prix et la production, et inversement en cas de choc d’offre négatif.

À long terme, la courbe de demande agrégée s’ajuste intégralement dans les prix.

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22
Q

Réponse politique à un choc négatif de demande

A

En cas de choc négatif de demande, une politique de relance budgétaire ou monétaire déplace la courbe de demande et peut compenser les effets de ce choc négatif.

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23
Q

Analyse en équilibre partiel

A

Analyse ne considérant qu’un seul secteur d’activité et donc négligeant les interdépendances entre les secteurs qui s’exercent par ailleurs :

  • via les contraintes de budget des agents du côté de la demande ;
  • via la quantité limitée de facteurs de production du côté de l’offre.
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24
Q

Triangle de Harberger

A

Représentation, dans un graphique d’offre et de demande, de la perte sèche (Deadweight loss) mesurant l’inefficience dans l’allocation des ressources.

Elle est égale à la diminution nette du surplus total qui résulte d’une limitation de la production au-dessous de son niveau efficient.

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25
Q

Analyse en équilibre général

A

Analyse prenant en compte les interactions entre les différents marchés, à l’aide de modèles de simulation.

Elle présente le défaut de faire appel à de nombreuses hypothèses techniques (notamment concurrence parfaite).

Développée au travers des modèles d’équilibre général calculable (MEGC).

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26
Q

Les MEGC : acronyme, définition

A

Les modèles d’équilibre général calculable.

Ils reposent sur une représentation complète de l’économie avec différentes catégories d’agents en interaction sur plusieurs marchés.

Les comportements :

- résultent de fonctions d’optimisation explicites ;

  • sont calibrés : leurs valeurs sont choisies sur la base d’informations a priori et ajustées pour reproduire une situation initiale donnée.
27
Q

Les modèles macroéconomiques

A

Modèles reposant sur des variables principalement issues de la comptabilité nationale*.

* consommation, investissement, commerce extérieur, formation des prix et des salaires, etc.

28
Q

Les modèles DGSE : acronyme, définition

A

Modèles d’équilibre général dynamique stochastique.

Ils font le lien entre les MGEC et les modèles macroéconomiques, en intégrant à la fois :

  • Des paramètres structurels proches de ceux des MGEC (modèles calibrés et estimés) ;
  • Des paramètres standards.
29
Q

Les modèles statistiques

A

Les modèles visant à repérer empiriquement les interdépendances entre variables endogènes en estimant simultanément un ensemble d’équations sans a priori théorique.

30
Q

Les modèles VAR : acronyme, définition

A

Modèles vectoriels auto-régressifs

Des modèles statistiques, spécifiés dans une forme impliquant que chaque variable dépend de ses propres valeurs passées, ainsi que de celles des autres variables.

31
Q

Un exemple de modèle VAR

A

Pour évaluer les effets de la politique monétaire, on estime simultanément, à partir de leurs valeurs passées, les réponses :

  • du PIB ;
  • de l’inflation ;
  • du taux d’intérêt à court terme.
32
Q

Les modèles à facteurs

Exemple

A

Une catégorie de modèles statistiques :

La dynamique jointe d’un ensemble d’indicateurs économiques de court terme* est supposée dépendre d’un plus petit nombre de variables sous-jacentes et inobservables appelées facteurs.

Sargent et Sims (1977) en fournissent un exemple.

* production industrielle, prix, données d’enquêtes auprès des ménages et des entreprises, etc.

33
Q

Les modèles de micro-simulation

A

Des modèles qui représentent un nombre élevé de catégories de ménages ou d’individus pour tenir compte de leur hétérogénéité (les MGEC se contentant de grandes catégories comme ménages ruraux/urbains).

Leurs équations combinent généralement :

  • L’optimisation : par exemple, l’offre de travail ;
  • Le calibrage : par exemple, la probabilité de perdre ou retrouver un emploi ;
  • L’estimation économétrique : par exemple, équation de salaire d’un individu dépendant de son âge, genre et niveau de capital humain.
34
Q

Les modèles à agents hétérogènes

A

Des modèles proches des modèles de micro-simulation, mais assignant à chaque agent des règles de comportement simples.

Ils servent à répliquer les comportements moutonniers ou les paniques typiques des marchés financiers.

35
Q

La courbe de Lorenz

A

Représentation de la distribution des revenus sur un graphique :

  • en abscisses, les fractions de la population touchant les revenus ;
  • en ordonnées, la part du revenu total correspondant à cette fraction de population.

La bissectrice correspond à une répartition égalitaire des revenus et plus la courbe s’en éloigne, plus les inégalités sont fortes.

36
Q

L’indice de concentration de Gini

A

Mesure synthétique des inégalités de revenus, déduite de la courbe de Lorenz en calculant la surface comprise entre cette courbe et la bissectrice et en le multipliant par deux : en cas de répartition strictement égalitaire, l’indice de Gini est nul, et il peut atteindre 1 au maximum (0,5 de la surface*2), ce qui correspond à un seul individu qui capterait tous les revenus de la population.

37
Q

Les indicateurs empiriques de mesure des inégalités ; limites

A
  • Les écarts de revenu entre déciles de population ;
  • La courbe de Lorenz ;
  • L’indice de concentration de Gini.

→ Ces seules comparaisons des revenus individuels peuvent être trompeuses : par exemple, elles ne prennent pas en compte des avantages comme des logements sociaux à prix réduits, ou des causes d’aggravation des inégalités, comme la gratuité des études supérieures, qui bénéficient aux plus riches.

38
Q

La mesure la plus simple des inégalités

A

Le quintile de pauvreté.

La comparaison des revenus moyens du quintile de population (20 %) le plus mal loti avec les revenus du quintile le mieux loti.

En 2013, ce ratio allait de 3,6 pour la Slovaquie à 29,7 pour le Honduras, celui des États-Unis étant à 8,4.

(Rapport sur le développement humain, PNUD, 2013)

39
Q

IDH : acronyme, définition

A

Indice de développement humain

Cet indice composite repose sur trois aspects :

1° L’espérance de vie à la naissance ;

2° Le savoir (alphabétisation des adultes et taux brut de scolarisation primaire, secondaire et supérieurs) ;

3° Le niveau de vie (calculé par le PIB par habitant en dollars de PPA).

40
Q

La trappe à inactivité

A

Situation dans laquelle un bénéficiaire des revenus de remplacement a une incitation économique faible ou inexistante à reprendre un travail.

Le temps passé en inactivité réduit progressivement la probabilité qu’il retrouve du travail.

41
Q

Le revenu disponible des ménages

A

Le revenu primaire des ménages :

  • net des prélèvements obligatoires (impôts courants sur le revenu et le patrimoine, et cotisations) ;
  • augmenté des transferts reçus (prestations sociales et autres transferts courants).

→ Utilisable pour la consommation et pour l’épargne.

42
Q

Définition des institutions

A

« Les contraintes imaginées par l’Homme pour structurer l’interaction entre les Hommes. Elles comprennent des contraintes formelles (règles, lois, constitutions) et informelles (normes de comportement, conventions, codes de conduite que l’on s’impose), ainsi que les caractéristiques de leur mise en oeuvre. Elles définissent ensemble la structure des incitations d’une société et, plus spécifiquement, d’une économie ».

Douglass North, prix Nobel en 1993

43
Q

Conséquence de la recherche de la maximisation du profit

A

Elle conduit une entreprise à égaliser son coût marginal de production (c’est-à-dire le coût associé à la production d’une unité supplémentaire) et son revenu marginal (le revenu associé à la vente d’une unité supplémentaire).

44
Q

Le pouvoir de marché

A

La possibilité pour l’entreprise, de fixer un prix supérieur à son coût marginal de production (qui, sur un marché concurrentiel, correspondrait à son prix d’équilibre).

Elle provient de ce que la demande pour son produit n’est pas parfaitement élastique. En outre, en cas de monopole, comme la vente d’une unité supplémentaire obligerait à réduire le prix de toutes les unités précédentes, les quantités offertes sont réduites et le prix plus élevé, au détriment du consommateur.

45
Q

Le rendement d’échelle

A

Il mesure l’augmentation relative de la production lorsque tous les facteurs de production utilisés (capital, travail) augmentent dans une même proportion k %.

Les rendements d’échelle sont :

  • Croissants si la production augmente de plus de k % ;
  • Décroissants si elle augmente de moins de k % ;
  • Constants si elle augmente de k %.

NB : Un rendement croissant peut justifier l’existence d’un monopole.

46
Q

Les hypothèses sous lesquelles les théorèmes de l’économie du bien-être concluent à l’utilité de l’intervention publique

A

1° La concurrence n’est pas parfaite ;

2° Les activités économiques présentent des effets externes ;

3° L’information est imparfaite ;

4° Les marchés sont incomplets.

(NB : on peut se demander s’il ne s’agit pas de la règle plutôt que de l’exception !)

47
Q

Les effets de la concurrence parfaite

Les effets de la concurrence imparfaite

A

En cas de concurrence parfaite, le revenu marginal d’une entreprise est égal au prix de marché du produit et par conséquent, la maximisation du profit conduit à un optimum social caractérisé par l’égalité entre le coût marginal et le prix de vente du produit.

En cas de monopole ou de pouvoir de marché, la demande n’est pas parfaitement élastique et le revenu marginal est inférieur au prix de vente du marché, car la vente d’une unité supplémentaire oblige à réduire le prix de toutes les unités précédentes. Le monopole réduit les quantités offertes et augmente leur prix.

48
Q

Les effets externes des activités économiques

A

Le coût privé d’une ressource ou le bénéfice privé d’une production peuvent ne pas coïncider avec leur coût ou leur bénéfice social.

Par exemple :

  • L’utilisation d’une matière première ou d’un procédé néfaste pour l’environnement ;
  • La présence d’une entreprise qui exercera des effets positifs sur son entourage (attraction de sous-traitants, fluidité accrue du marché du travail, etc.).
49
Q

L’information imparfaite

A

L’optimalité de l’équilibre de marché repose sur l’hypothèse d’une information parfaite.

Mais si l’information a un caractère stratégique et que les agents qui la possèdent l’utilisent à leur profit, l’équilibre n’est plus pareto-optimal (cf. Akerlof, 1970 ; Stiglitz et Weiss, 1981).

50
Q

Les marchés incomplets

A

L’optimalité de l’équilibre de marché repose sur l’existence de marchés pour un ensemble de transactions à des horizons plus ou moins lointains. Si certains marchés sont absents ou défaillants, l’équilibre de marché n’est plus nécessairement optimal au sens de Pareto.

Dans ce cas, la demande solvable excède l’offre

Exemples :

  • une personne exerçant une activité dangereuse mais utile pour la société peut ne pas trouver de compagnie d’assurance pour la couvrir ;
  • la quasi-absence d’un marché du crédit sur lequel les jeunes pourraient emprunter pour financer des investissements dans leur propre capital humain tend à limiter l’accès à l’enseignement supérieur, en particulier dans les pays en développement.
51
Q

Méthode des doubles différences

A

Il est difficile d’évaluer les réponses aux politiques publiques, en l’absence de possibilité de se livrer à une expérience contrôlée, c’est-à-dire de sélectionner des groupes d’individus pour les soumettre à des mesures politiques particulières.

La méthode des doubles différences consiste à évaluer l’efficacité d’une politique lorsqu’elle est introduite au sein d’une collectivité A, tandis qu’une collectivité B, qui présente des caractéristiques très proches de la collectivité A, n’y est pas soumise.

On compare la façon dont les comportements ou les variables d’intérêt ont changé dans la collectivité A par rapport aux changements intervenus dans la collectivité B, tout en s’assurant de l’absence d’interactions entre A et B.

52
Q

Arbitrage à la marge

A

Arbitrage permettant d’échanger une amélioration sur un objectif contre une détérioration sur un autre, en proportion inverse des effets de ces variations sur la fonction de perte.

53
Q

Variable endogène

A

Variable qui prend naissance (gène) à l’intérieur (endo) du système.

54
Q

Variable exogène

A

Variable qui provient de l’extérieur du système et que ce dernier n’influence pas.

55
Q

Définition de l’anticipation rationnelle

A

Une anticipation rationnelle est l’anticipation d’un acteur économique qui va exploiter toute l’information disponible sur les variables pertinentes ainsi que sur le fonctionnement de l’économie pour former les meilleures prévisions possibles.

56
Q

Fonction de perte

A

Une fonction permettant de traduire la différence entre les valeurs observées des variables économiques et ce qui était leur valeur cible.

Par exemple, lorsque le gouvernement se fixe des objectifs macroéconomiques.

57
Q

Une externalité

A

Un effet positif ou négatif, produit par une action de production ou de consommation et qui n’est pas pris en compte dans le cadre d’un échange ou sur un marché.

58
Q

Les caractéristiques de la concurrence « parfaite » sur un marché

A

La transparence de l’information ;

L’atomicité du marché ;

L’homogénéité des produits ;

La libre entrée et sortie des entreprises sur le marché ;

La libre circulation des facteurs de production.

59
Q

L’utilité

A

La mesure de l’importance qu’un agent économique attache à un bien ou un service, compte tenu de son aptitude à satisfaire ses besoins.

Elle peut prendre également en compte, aussi bien la satisfaction individuelle liée à la variété des biens et services proposés, que des considérations altruistes ou morales (achat de bien qui n’a pas été produit en faisant travailler des enfants par exemple).

60
Q

Un choix intertemporel

A

Un choix qui implique des évènements situés à des moments différents. Il est déterminé par la mesure dans laquelle les individus vont préférer un futur proche à un futur lointain, ou inversement.

61
Q

L’actualisation

A

Méthode de calcul économique qui permet d’évaluer aujourd’hui un revenu à percevoir ou une dépense à engager dans le futur.

Elle peut être formalisée par un taux d’actualisation.

62
Q

L’utilité intertemporelle

A

La valeur actualisée des utilités futures d’un agent économique.

63
Q

L’utilité benthamienne (inspirée par Jeremy Bentham)

A

La répartition du revenu est sans importance et seule compte la somme des utilités individuelles.

64
Q

Les trois approches de la décision publique en économie

A

L’économie positive : l’étude des effets économiques des choix publics ;

L’économie normative : la formulation de recommandations en matière de politique économique à mener ;

L’économie politique : l’étude des déterminants des politiques économiques.