Etudes BQ à réviser 02 Flashcards

1
Q

Les contraintes de crédit apparaissent lorsque la capacité d’emprunt des acteurs économiques est limitée par la valeur marchande de titres qu’ils apportent en garantie.

Contraindre la capacité d’endettement des acteurs non financiers pèse sur la demande globale, plus encore lorsque les prix à la consommation baissent et gonflent la valeur réelle de la dette.

A

Fischer, 1933

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2
Q

Elle fixe le montant minimum d’engagements éligibles des banques, ou Minimum Requirements for Own Funds and Eligible Liabilities (MREL)

Entrée en vigueur le 1er janvier 2015.

A

Directive 2014/59/UE du Parlement europeen et du Conseil du 15 mai 2014 établissant un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement

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3
Q

Empiriquement, les auteurs ont trouvé que la croissance était affectée à partir d’une inflation supérieure à au moins 20 à 40 % par an.

A

Bruno et Easterly, 1996

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4
Q

Le crédit bancaire doit être l’un des mécanismes complémentaires de transmission de la politique monétaire.

Lorsque le système financier est le théâtre de frictions, les coûts de financement varient selon la situation financière de l’emprunteur.

Par exemple, suite à un choc monétaire temporaire, l’investissement en actifs immobiliers réagit immédiatement tandis que la réponse de la consommation de biens non durables est retardée d’une période.

→ D’où la création d’un canal de crédit pour la transmission de la politique monétaire.

A

Bernanke et Gertler, 1995

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5
Q

La capacité à lever de la dette à court terme est limitée par la valeur des actifs, elle-même pénalisée par les ventes au rabais.

A

Stein, 2010

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6
Q

Une réponse publique possible au problème de la vente au rabais consiste :

  • à faire en sorte que les banques intègrent l’externalité…
  • …en les forçant préventivement à accumuler des liquidités…
  • par le moyen de la taxation de leur dette à court terme.
A

Perotti et Suarez, 2011

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7
Q

Dans les pays en développement, l’efficacité de l’indépendance de la banque centrale dépend aussi de la qualité globale des institutions.

Le ciblage d’inflation est un régime monétaire qui ne permet pas d’améliorer le cadre institutionnel si la qualité institutionnelle n’est pas suffisante.

A

Acemoglu et al., 2008

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8
Q

Une politique monétaire restrictive augmente significativement les inégalités.

A

Coibion et al., 2017

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9
Q

Les mesures macroprudentielles sont fondamentalement contracycliques, alors qu’en présence d’un risque systémique, le réflexe d’un superviseur sera toujours de demander aux banques d’accroître leur coussin de capital et de liquidités, ce qui peut avoir des conséquences procycliques.

A

Angeloni, 2014, “La politique macroprudentielle européenne de sa gestation aux premiers balbutiements”

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10
Q

L’inflation non anticipée réduit les inégalités.

A

Romer et Romer, 1999

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11
Q

Le taux d’inflation sur longue période a été négativement corrélé au degré d’indépendance de la banque centrale dans les pays industrialisés (étude empirique).

A

Alesina et Summers, 1993

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12
Q

Le capitalisme et les marchés sont menacés par les financiers depuis le « grand renversement » du milieu du vingtième siècle, c’est-à-dire le développement des marchés financiers dans un espace déréglementé et sans frontières, scellant le passage du régime économique d’après-guerre à l’économie financiarisée contemporaine.

Des mesures juridiques sont prises contre les mauvaises conduites des cadres financiers, et peuvent s’inscrire dans une démarche plus large (par exemple, les règles de leur rémunération) pour éliminer les inefficiences créées par la recherche de rente et les incitations biaisées des intervenants de marché, afin de « sauver le capitalisme des capitalistes ».

A

Rajan et Zingales, 2005, Save capitalism from capitalists

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13
Q

Modèle développé par les auteurs, indiquant que l’augmentation exogène de la finance peut affecter négativement la productivité globale des facteurs, et donc la croissance.

Elle bénéficie disproportionnellement à des projets qui exigent des garanties élevées et dont la productivité est faible.

Ainsi, une mauvaise répartition des talents vers un secteur financier excessivement important pourrait avoir un effet négatif sur la croissance économique.

A

Cecchetti et Kharoubi, 2015

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14
Q

L’endettement d’une entreprise est limitée par le montant de collatéral exigé. La sévérité des contraintes de crédit augmente lorsque le taux d’intérêt réel augmente, puisque le collatéral est utilisé pour assurer un revenu minimal en cas de faillite.

Une hausse du taux d’intérêt réel a donc deux effets :

  • Une diminution de l’investissement du fait de l’augmentation du coût du capital ;
  • Une diminution de l’investissement causée par l’augmentation du rationnement du financement pour les entreprises qui n’ont pas assez de collatéral.

Or, l’information sur l’intensité de ce second effet n’est pas véhiculée par les marchés, car les entreprises rationnées n’expriment de demande sur aucun marché. Les contraintes de crédit induisent un sous-investissement par rapport à l’optimum social du modèle.

→ A contrario, en temps normal, une baisse du taux d’intérêt augmente la valeur des actifs utilisés pour garantir l’emprunt et facilite ainsi l’accès des entreprises au crédit bancaire.

A

Kiyotaki et Moore, 1997

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15
Q

Un argument fort contre le ciblage des prix des actifs : le fait que les taux d’intérêt influencent la production réelle avec des retards longs et variables, tandis qu’ils ont le pouvoir de faire éclater immédiatement une bulle financière.

La fin d’une bulle amène généralement la production à chuter en raison d’effets de richesse négatifs. Une telle situation appellerait une baisse de taux d’intérêt pour soutenir l’activité, mais dans ce cas, le retour des prix d’actifs à leur valeur fondamentale s’en trouverait freiné.

A

Gruen, Plumb et Stone, 2003

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16
Q

L’instabilité du taux de change étant très souvent considérée comme nuisible, de nombreux pays tentent de limiter la volatilité du taux de change à travers des barrières à la mobilité des capitaux de façon à rendre leur ancrage conventionnel viable, ou bien s’orientent vers des régimes de flottement administré.

Ce comportement est particulièrement répandu dans les économies émergentes et en développement où la « peur du flottement » est marquée.

A

Calvo et Reinhart, 2002

17
Q

La position extérieure nette des États-Unis s’est moins détériorée que ne le suggéraient les déficits commerciaux accumulés, du fait d’une rémunération de l’actif supérieur à celle du passif.

Selon les auteurs, les États-Unis jouent de facto un rôle d’assureur au niveau international en s’endettant par émission d’actifs sûrs et liquides.

Par temps calme, le pays perçoit un rendement net positif sur ses placements internationaux qui équilibre les intérêts sur sa dette ; mais en cas de crise, il subit une lourde perte sur son actif.

A

Gourinchas et al., 2010

18
Q

Les systèmes financiers sont généralement plus développés dans les pays plus riches, avec des banques et intermédiaires financiers de plus grande taille et des marchés d’actions plus profonds.

Par ailleurs, une tradition juridique anglo-saxonne, une forte protection des droits des actionnaires, de bonnes normes comptables, de faibles niveaux de corruption et l’absence d’assurance des dépôts tendent à favoriser des systèmes financiers fondés sur le marché plutôt que sur les banques.

A

Dermirgüç-Kunt et Levine, 1999

19
Q

Lorsque les prix des actifs augmentent, les bilans des intermédiaires financiers ont tendance à gonfler. Ceci crée une situation de capital excédentaire, ce qui encourage à son tour à l’augmentation de l’effet de levier.

A

Adrian et Shin, 2011

20
Q

Modèle dans lequel coexistent deux catégories d’agents : les agents informés qui acquièrent une information coûteuse et les agents non informés qui observent uniquement les prix.

S’il n’y a pas de bruit sur le marché, toute l’information est transmise – plus ou moins rapidement – aux agents non informés par l’intermédiaire des prix. Sur un marché efficient, les prix reflétant toute l’information disponible, chaque agent informé pense qu’il peut arrêter de payer l’information et faire aussi bien qu’un agent non informé qui, lui, ne paie rien et observe l’information au travers des prix. Il s’ensuit un désintérêt à investir dans l’acquisition d’information. Si tous les agents informés font de même, ils vont tenter d’inférer l’information à partir du système de prix qui ne contiendra plus aucune information. Il n’existe donc pas d’équilibre concurrentiel.

→ Paradoxe : Si l’acquisition d’information et coûteuse et si les prix reflètent toutes les informations disponibles, comme le postule l’hypothèse des marchés efficients, alors il n’y a aucune incitation à payer ce coût mais dans ce cas, le prix de marché ne peut révéler l’information disponible.

A

Grossman et Stiglitz, 1980

21
Q

Mise en évidence de la sensibilité à l’information :

  • la monnaie est insensible à l’information en période de stabilité des prix (caractéristique d’une unité de compte) ;
  • à l’opposé, les actions sont très sensibles à l’information : leurs valeurs fluctuent en temps réel en fonction des anticipations des investisseurs sur les dividendes futurs.

→ Les comportements des agents peuvent être irrationnels par rapports aux risques portés par leurs contreparties, entraînant des clôtures massives de positions, des augmentations de la volatilité et l’assèchement de la liquidité du marché.

A

Gorton et Metrick, 2012

22
Q

La transparence de la banque centrale est définie comme « la mesure dans laquelle la banque centrale rend publique l’information relative à son processus de prise de décision ». Elle comprend :

1° la transparence politique : quant aux objectifs de la politique monétaire ;

2° la transparence économique : diffusion des données, des prévisions et des modèles utilisés par la BC ;

3° la transparence procédurale : informations sur la manière dont les décisions sont prises ;

4° la transparence dans la mise en œuvre : diffusion des compte-rendus des réunions et des votes détaillés ;

5° La transparence opérationnelle : informations sur les erreurs et les événements inattendus.

A

Eijffinger et Geraats, 2006

23
Q

Analyse de la pertinence des politiques de bilan avec la politique plus traditionnelle des taux d’intérêt.

Un assouplissement monétaire est susceptible de servir le volume total des prêts et le bien-être, en absorbant le risque de crédit.

En dehors de cet effet et au-delà d’un certain point, l’assouplissement quantitatif devient inutile pour la stabilisation macroéconomique (l’étude ne porte pas sur la stabilité financière). Les avoirs en actif de la banque centrale ne sont donc pertinents que pour corriger les imperfections et les inefficiences des marchés financiers.

A

Curdia, Vasco et Woodford, 2011

24
Q

L’effet marginal sur la croissance du crédit au secteur privé devient négatif au-delà de 110 % du PIB, un niveau globalement atteint au début des années 1990.

À des niveaux moins avancés de développement économique, il est naturel de s’attendre à ce que l’effet marginal de l’accroissement du crédit soit positif.

A

Arcand et al., 2012

25
Q

La coopération internationale en matière de politique monétaire risque d’être contreproductive en l’absence de possibilité d’engagement crédible à une règle de politique monétaire, à moins de menacer l’indépendance de la banque centrale :

  • En équilibre non coopératif, la politique monétaire est soumise à deux influences de sens opposé : un biais inflationniste causé par la volonté (infructueuse) de créer des « surprises » d’inflation et un biais déflationniste, provoqué par la tentative (vaine) de déprécier le taux de change réel au détriment du voisin ;
  • En équilibre coopératif, cette dernière incitation disparaît, et le biais inflationniste de la politique monétaire est plus fort, ce qui réduit le bien-être des deux pays.

→ L’équilibre non coopératif est un moindre mal.

A

Rogoff, 1985

26
Q

Courbe de Phillips néo-keynésienne, décrivant le modèle néo-keynésien (fondé sur des comportements d’optimisation et des anticipations rationnelles tout en faisant une place aux rigidités nominales) de détermination du taux d’intérêt optimal de la banque centrale.

La banque centrale fixe le taux à court terme de manière à ce que le taux d’inflation et l’écart de production anticipés restent proches des objectifs fixés : soit un écart de production nul (PIB = potentiel du PIB) et une inflation limitée.

Le modèle est prospectif : il n’essaye pas de contrôler les niveaux courants d’inflation ou de production, mais leurs valeurs prévues → ce qui est cohérent avec les délais de transmission de la politique monétaire.

Comme l’écart de production est négativement lié au taux d’intérêt réel mais positivement à l’inflation, les deux objectifs sont :

  • cohérents en présence de chocs de demande : ceux-ci qui entraînent une variation dans le même sens de l’inflation et de l’écart de production ;
  • contradictoires en présence de chocs d’offre : ceux-ci les font varier en sens contraire.

→ Par conséquent, la BC doit complètement absorber les chocs de demande, mais partiellement les chocs d’offre.

A

Clarida, Gali et Gertler, 1999

27
Q

Passage en revue d’études empiriques, qui font ressortir des autocorrélations significatives (prévisibilité de rentabilités futures à partir des rentabilités passées) à horizon court, mais qu’il est impossible d’exploiter pour établir des règles de spéculation conduisant à des profits anormaux, c’est-à-dire comme stratégies d’investissement profitable fondées sur les régularités empiriques des rendements.

A

Malkiel, 2003

28
Q

Le principe de Bagehot demeure une référence pour les banquiers centraux.

→ Les pouvoirs des banques centrales ne varient guère dans le temps ou en fonction des caractéristiques propres à chaque pays, mais reflètent au contraire leur idiosyncrasie.

A

Calomiris, Flandreau et Laeven, 2016

29
Q

La dette est optimale pour le commerce, et le collatéral optimal pour la dette est également la dette. Quand la dette est utilisée comme collatéral pour un contrat portant sur un autre emprunt, elle réduit l’incitation à s’informer sur son remboursement, rendant la dette moins sensible à l’information, c’est-à-dire plus liquide.

Cependant, une information négative rendue publique (choc) sur la valeur de son collatéral peut rendre une dette sensible à l’information.

A

Dang, Gorton et Holmström, 2012

30
Q

La profondeur du secteur financier (mesurée par le ratio du crédit au secteur privé par rapport au PIB) réduit la volatilité de la croissance jusqu’à un certain point, probablement aux environs de 80 à 100 % du PIB.

Au-delà, son expansion augmente la volatilité de la croissance, voire la volatilité macro-économique.

A

Easterly, Islam et Stiglitz, 2000 (“Explaining Growth Volatility”)