Chap 6 : Vomissements graves pendant la grossesse Flashcards
Donner la définition de vomissements graves.
Vomissements entraînant un déséquilibre acido-basique et électrolytique (qui nécessitent souvent une hospitalisation)
Quelle est la prévalence de vomissements graves pendant la grossesse ?
dans nos milieux environ 2/1000
Les No/Vo sont-ils fréquents pendant la grossesse.
Oui, si t’as répondu non, u dumb (sorry i don’t make the rules).
Ils sont surtout fréquents pendant le premier trimestre de la grossesse. Ils n’ont habituellement pas de répercussion sur l’état général de la patiente et ne nécessitent que du support et un médicament anti-émétique (ex : Diclectin)
De quoi est composé le Diclectin ?
Le Diclectin contient :
- doxylamine : anti-histaminique
- pyridoxine : une forme de vitamine B6
Que peuvent entrainer des vomissements graves ou incoercibles sur le corps de la patiente &
Les vomissements graves ou incoercibles sont plus abondants, persistants et entraînent :
- perte de poids
- déshydratation
- perturbations biologiques : hémoconcentration, perturbations électrolytiques et acido-basiques, l’acétone dans les urines
Quelle est l’utilité du test d’acétone dans les urines ?
La recherche d’acétone dans les urines est un test simple (papier réactif).
Si positif, cela indique que la patiente catabolise ses graisses, ce qui n’est pas normal, en particulier pendant la grossesse
Vrai ou faux : Il est très rare que ces vomissements soient dus à des problèmes gastro-entérologiques
Vrai.
On retrouve souvent des perturbations psychologiques chez ces patientes. Il peut s’agir d’un rejet inconscient de la grossesse ou, au contraire, d’un trop grand désir de maternité causant une anxiété importante.
Quelquefois, il existe des problèmes plus ou moins graves de comportement en réaction avec l’environnement, conjoint, parents, belle-famille
Quelle est la conduite à suivre en cas de vomissements graves pendant la grossesse ?
Ne faut pas hésiter à hospitaliser. On ne gagne rien à temporiser, si ce n’est à aggraver les signes et symptômes.
La patiente est mise au repos et au calme avec un minimum de visites. On la laisse à jeun avec un soluté assurant une bonne hydratation et un apport calorique suffisant.
On reprendra l’alimentation lorsque la patiente en éprouvera formellement le désir. La collaboration de la diététiste est dans ces cas très utile.
Dans nos milieux, on a rarement besoin de l’aide du psychiatre, mais il ne faut pas hésiter à y recourir si la patiente n’est pas capable de recommencer à s’alimenter au bout de quelques jours.