Ch6.7 - Délires persist. syst 4 - Dél. hallucin. (PHC) Flashcards
Place dans les classification de la PHC ?
Spécificité française. Assimilée dans les classifications anglo-saxonnes à une psychose tardive.
Chez qui survient le délire hallucinatoire / PHC ?
- chez des femmes entre 30 et 40 ans
- chez des sujets isolés socialement (ex personnes âgées sans contact familiaux)
Se développe sur une personnalité non pathologique ou avec des traits sensitifs ou psychasthéniques.
Mécanismes de défense en jeu dans le délire hallucinatoire / PHC ?
La souffrance due à l’isolement entraîne le recours au déni et à la projection.
Le sujet a la conviction d’être la victime de l’intrusion d’autrui dans son espace propre.
Début du le délire hallucinatoire / PHC ?
- Souvent brutal, avec épidose délirant hallucinatoire aigu, grand automatisme mental et thématique d’influence et de persécution
- Parfois insidieux, avec petit automatisme mental (perplexité, arrêt de la pensée, idées parasites), et angoisse croissante vis-à-vis de l’automatisme dont l’étrangeté est peu à peu acceptée
Caractéristiques de la phase d’état ?
- syndrome délirant, systématisation pauvre mais cohérente
- souvent thème unique : persécution le plus souvent, influence (phénomènes imposés), parfois possession
- automatisme mental et hallucinations psychosensorielles liées à la problématique d’intrusion et à l’action à distance exercée par autrui :
- auditives : injures, accusations
- cénesthésiques : pénétration, coït à distance
Impact sur la vie quotidienne ?
Important.
Affectif : Vécu dans la passivité voire la dépression.
Cognitif : préservations des capacités intellectuelles et de l’ouverture au monde réel en dehors du secteur délirant
Comportement protecteurs, rarement réactions agressives
Evolution naturelle et sous traitement ?
Naturelle :
- épisodes féconds et rémissions.
- Possibilité de rupture franche avec la réalité (si envahissement et adjonction d’un mécanisme imaginatif aux hallucinations)
Sous traitement :
- évolution souvent favorable, à la différence des délires paranoïques car :
- la prise en charge rompt l’isolement
- neuroleptiques efficaces pour contrôler l’automatisme mental et réduire les hallucinations
- Souvent enkystement du délire (sectorisé) pas vraiment critiqué, mais compatible avec adaptation familiale et pro.