APE 7 - Tuberculose Flashcards

1
Q

Nommer les agents responsables de la grippe

A

Agents responsables de la grippe : Influenza (A et B)

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Q

Nommer les manifestations cliniques de la grippe

A

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3
Q

Nommer les complications de la grippe

A

Complications :
o Pneumonie virale primaire
o Pneumonie bactérienne secondaire
o Myosite
o Myocardite
o Syndrome neurologique (S. Guillain-Barré, encéphalopathie, encéphalite, S. de Reye : att. Aux enfants sous aspirine plus à risque)
o Insuffisance multi organe (ex : hépatique)
o Exacerbation de l’asthme
o Déclencher un sepsis

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4
Q

Énumérer les critères justifiant l’hospitalisation d’un patient avec une pneumonie et les principales complications potentielles pouvant survenir

A

Critères justifiant une hospitalisation :
Selon le score CRB65
- Confusion nouvelle
- Rythme respiratoire > 30/minute
- Basse TA (TA diastolique ≤ 60 mmHg ou TA systolique < 90 mmHH)
- Âge de 65 ans et plus att. Si seul critère, ne pas envoyer à l’hôpital, utiliser jugement clinique
 Chaque critère vaut un point
0= faible risque de mortalité
1 et 2 = risque intermédiaire, aller à l’hôpital
3 et 4 = risque élevé, aller à l’hôpital
2 principales complications intrathoracique :
o Abcès pulmonaire : collection localisée de pus, résultant de la destruction des tx compliquant une pneumonie. Le contenu de l’abcès est svt des PMN (Polynucléaire neutrophile) et des organismes bactériens
o Empyème : arrive quand la pneumonie s’étend à la surface de la plèvre  le processus inflammatoire peut causer de l’empyème. Empyème = pus dans l’espace pleural (liquide épais, crémeux, jaune, contenant leucocytes et organismes bactériens.

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5
Q

Énoncer les causes pouvant expliquer une non-réponse au traitement chez les patients avec pneumonie acquise en communauté

A

Causes non-réponse :
- Agent pathogène inapproprié : Si l’agent causal n’est pas sensible aux antibiotiques prescrits (ex. : pneumocoques résistants, infections virales ou atypiques).
- Diagnostic erroné : Une mauvaise identification de la maladie (ex. : pneumonie vs. bronchite) peut conduire à un traitement inadéquat.
- Comorbidités sous-jacentes : Des conditions telles que la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), le diabète ou l’immunosuppression peuvent compliquer la réponse au traitement.
- Adhérence au traitement : La non-observance des prescriptions médicamenteuses par le patient, souvent due à des effets secondaires ou à un manque de compréhension.
- Durée insuffisante du traitement : Un traitement trop court peut ne pas éliminer complètement l’infection.
- Facteurs immunologiques : Une réponse immunitaire déficiente peut ralentir la guérison.
- Complications associées : La présence de complications comme des abcès pulmonaires ou des empyèmes peut nécessiter un traitement plus agressif.
- Interférences médicamenteuses : D’autres médicaments peuvent interagir et réduire l’efficacité des antibiotiques.
- Conditions environnementales : Des facteurs comme la pollution ou le tabagisme peuvent aggraver l’état pulmonaire et affecter la récupération.

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6
Q

Énoncer les grandes lignes des investigations nécessaires

A

Investigations :
- Évaluation clinique approfondie :
• Anamnèse détaillée : antécédents médicaux, comorbidités, adhérence au traitement, symptômes persistants.
• Examen physique : évaluation des signes vitaux, auscultation pulmonaire, recherche de signes de complications.

  • Examens microbiologiques :
    • Prélèvements : cultures des expectorations, hémocultures, et éventuellement un lavage broncho-alvéolaire si une pneumonie atypique ou compliquée est suspectée.
    • Tests PCR pour identifier des agents pathogènes spécifiques (ex. : virus, mycoplasmes, chlamydiae).
  • Imagerie médicale :
    • Radiographie thoracique : pour évaluer l’extension de l’infection et rechercher des complications comme des abcès ou des épanchements pleuraux.
    • Scanner thoracique : si la radiographie n’est pas concluante ou si des complications sont suspectées.
  • Évaluation fonctionnelle pulmonaire :
    • Tests de la fonction pulmonaire : pour évaluer d’éventuelles pathologies pulmonaires sous-jacentes (ex. : MPOC).
  • Analyses de laboratoire :
    • Numération formule sanguine : pour évaluer l’inflammation (leucocytose, neutrophilie).
    • Protéine C-réactive (CRP) : pour mesurer l’inflammation et la réponse au traitement.
    • Bilans hépatiques et rénaux : pour évaluer la tolérance au traitement.
  • Évaluation des comorbidités :
    • Rechercher des conditions sous-jacentes (diabète, maladies cardiovasculaires, immunosuppression) qui pourraient influencer la réponse au traitement.
  • Examen des médicaments :
    • Vérification des médicaments pris par le patient pour détecter des interactions potentielles ou une non-adhérence.
  • Consultation spécialisée :
    • Envisager des avis de pneumologie ou d’infectiologie si des complications ou des formes atypiques de pneumonie sont suspectées.
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7
Q

Expliquer le mécanisme de l’hypoxémie en pneumonie

A

Pneumonie est une infection du parenchyme pulmonaire donc réponse systémique à l’invasion des micro-organismes dans les régions pulmonaires périphériques par :
Inhomogénéités V/Q (ratio <1) :
o Diminution ventilation dans les régions pulmonaires infectées/inflammées
o Perfusion maintenue par médiateurs inflammatoires qui ont des effets vasodilatateurs
o Échanges diminués donc moins O2 dans sang -> hypoxemie
Shunt (facteur vrm moins important) :
- Alvéoles complètement remplies d’exsudat inflammatoire -> aucune ventilation
- Aucun échange d’O2 donc hypoxemie

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8
Q

Discuter des procédures pouvant permettre de suspecter ou confirmer l’agent étiologique d’une pneumonie (qu’elle soit bactérienne ou non)

A

Différenciations cliniques (très peu fiables parce que subtiles) mais il arrive qu’on ne puisse pas identifier spécifiquement un agent causal on donne un tx empirique basé sur la clinique.
Radiographie thoracique:
- Confirme présence pneumonie
- Montre la distribution et l’étendue
- Donne des indices sur l’agent étiologique
- Montre liquide pleural (indique étiologie bactérienne)
Examen microscopique des expectorations :
- Bactéries
• Population homogène -> pneumocoque, staphylocoque et bacilles gram negatif
• Population mixte -> aspiration de l’oropharynx
- Cellules inflammatoires
• Moins de PNMs et cellules inflammatoires mononucléaires -> pneumonies virales ou mycoplasmiques (pas très visible à la lumière de la microscopie)
• Beaucoup de PNMs -> pneumonie bactérienne
- Pas utile pour 3 causes plus fréquentes bactériennes (Mycoplasma, Chlamydophila, Legionella)
- Si pas capable d’expectorations en toussant -> bronchoscopie, aspiration à l’aiguille du poumon ou biopsie chirurgicale poumon
Coloration Gram : permet d’identifier bactérie (se fait avec examen micro)
Tests d’urine : identification antigène reliés à S. Pneumonie et Legionella
Sérologie : détecte l’augmentation d’anticorps dirigés contre les organismes (pas utile cliniquement parce que donne diagnostic rétrospectif seulement)
Nouvelles méthodes pertinentes en clinique :
- Coloration directe par immunofluorescence (Legionella)
- Méthodes d’amplification d’acides nucléiques (Mycoplasma et Chlamydophila)
- Culture sur gélose supplémentée
- Dosage radio-immunologique d’antigènes de l’urine (L. pneumophila)

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9
Q

Énumérer les principales causes d’hémoptysies et comprendre la physiopathologie sous-jacente pour les causes infectieuses

A

Voies respiratoires : causes principales
- Bronchite
- Bronchectasie (dilatation des bronches)
- Cancer des poumons
o surtout adénocarcinome bronchique
o tumeur carcinoïde bronchique (bcp + rare)
o Immunosupprimés -> sarcome de Kaposi
Parenchyme pulmonaire : cause infectieuse
- Tuberculose cavitaire
(l’infection par Mycobacterium tuberculosis peut provoquer des granulomes dans les poumons, conduisant à la formation de cavités qui peuvent détruire des vaisseaux sanguins -> hémorragies)
- Abcès pulmonaire
(un abcès est une collection de pus qui peut se former à la suite d’une infection qui peut éroder les vaisseaux sanguins -> hémoptysie)
- Pneumonie
(l’inflammation des alvéoles due à une infection peut entraîner une destruction des tissus pulmonaires. Les vaisseaux sanguins peuvent être affectés, provoquant une hémorragie intra-alvéolaire, qui se manifeste par l’hémoptysie)
- Infection fungique localisée (aspergilloma/mycetoma)
(peut provoquer des lésions des tissus pulmonaires et des vaisseaux -> hémoptysie)
Lésions vasculaires : problèmes dans la circulation pulmonaire
- Embolie pulmonaire
- Pression élevée dans veines pulmonaires ou lit capillaire
o Œdème pulmonaire (élévation pression aigue)
o Sténose mitrale (élévation pression chronique)
- Malformations artérioveineuses
Enfants : IVRS et inhalation corps étranger

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10
Q

Énumérer les différents diagnostics à considérer dans un infiltrat pulmonaire cavitaire

A

lésions cavitaires pulmonaires sont des cavités dans des consolidations, masses ou nodules (granulomes caséeux -> forment cavités) qui sont particulièrement contagieuses en raison du nombre important de bactéries que contient une lésion et de l’accès au système vasculaire pour spread à tous les tissus du corps.
Diagnostics :
- Abcès pulmonaire
- Tuberculose
- Pneumonie nécrosante (cavitaire)
- Infections fungiques :
 Histoplasmose
 Aspergillose
 Coccidioïdomycose

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11
Q

Décrire l’épidémiologie de la tuberculose dans les communautés au Nunavik et la contraster à l’épidémiologie dans les autres régions socio-sanitaires du Québec. Énoncer le fardeau en termes de morbidité/mortalité pour l’ensemble de la population mondiale.

A

Épidémiologie : Le Nunavik se classe parmi les pires régions lorsqu’on le compare aux autres pays dans le monde. Le nombre de cas déclarés chez les Inuit a augmenté de façon dramatique dans les dernières années (40 cas entre 2004 et 2007, 74 cas entre 2008 et 2011 et 181 cas entre 2012 et 2015).
Région Taux d’incidence (2018)
Nunavik 300/100 000
Ensemble du Qc 3/100 000
Montréal 6/100 000

La tuberculose est considérée comme une maladie ayant des racines dans les causes sociale  elle affecte de façon prédominante les personnes en situation de vulnérabilité sociale, comme les infections aux VIH. Cependant, la prévalence du VIH au Nunavik est pratiquement nulle, ce qui n’explique pas la prévalence de la tuberculose dans cette région (à l’échelle planétaire, la co-infection VIH/tuberculose est commune)
Voici les enjeux socio-santaires soulevé au Nunavik :
o 1/2 Nunavimmiut vit dans un logement surpeuplé  augmente la transmission secondaire
o 1/5 vit dans la pauvreté
o ¼ vit dans un logement nécessitant des travaux majeurs
o ½ vit dans l’insécurité alimentaire  la malnutrition peut augmenter le risque de contracter la tuberculose après une exposition au germe
o Le tabagisme prévaut chez 2/3 adultes entre 18-44 ans
o Taux de diplomation du secondaire est 26,5% chez les hommes et 32,3% chez les femmes
o Problèmes d’accès aux soins dus à l’isolement géographique, découverture des soins médicaux, roulement du personnel soignant
o Traumas historiques, colonisation
Fardeau en termes de mortalité/morbidité dans le monde :
-En 2022 environ 1,6 million de personnes sont décédées de la tuberculose, ce qui en fait l’une des principales causes de décès d’origine infectieuse dans le monde, après la COVID-19 et avant le VIH.

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12
Q

Énumérer ce qui influence la transmission de la tuberculose (dans le manuel Canadian tuberculosis standard pour les influences)

A

Transmission :
o Transmission aérienne de la bactérie mycobactérium tuberculosis
 donc via la salive ou quand quelqu’un parle, tousse, chante, rit,…
o Réservoir : humains infectés (pas transmis par des fomites)
 Attention les patients avec une infection latente ne sont pas contagieux. Les patients avec la tuberculose maladie le sont.
Influences :
o Du patient :
-type de maladie (pulmonaire/extra-pulmonaire)
- positif ou négatif au microscope / infiltrats cavitaires ou non / RX typique ou atypique / laryngé ou non
 Les patients positifs à la microcopie sont considérés beaucoup plus contagieux que ceux négatifs à la microscopie (car ça veut dire que l’échantillon contient davantage de bactéries/mm)
 Des infiltrats cavitaires sur RX = plus contagieux
 Pour les patients positifs à la microscopie  ceux avec des RX typiques de TB sont considérés plus contagieux que ceux avec des RX atypiques
 Les TB laryngée = + contagieuses que TB pulmonaire
- Symptômes respiratoires
 la toux, éternuments produisent +++ de particules vs respirer ou parler normalement.
Plus c’est fréquent plus la transmission est importante. C’est pourquoi fumer augmente la transmission car ça augmente ces symptômes.
- Dx retardé
 plus le dx est fait tardivement plus le temps de l’exposition est les contacts infectieux sont importants.
- Traitement
 un tx efficace diminue les symptômes respiratoires et la quantité de bactéries dans les expectorations.
o Du pathogène :
-la virulence de la souche de la bactérie
o Environnement :
- Intérieur/extérieur
 Les expositions à l’extérieur vont rarement aboutir à de la transmission. Presque tout le temps une exposition intérieure.
- Circulation de l’air /ventilation
- Proximité de la source et durée de l’exposition

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13
Q

Décrire l’infection primaire de la tuberculose?

A

1) La bactérie entre dans les alvéoles (dans le parenchyme pulmonaire, surtout dans les lobes inférieurs).
2) Elle est phagocytée par les macrophages alvéolaires mais empêche la fusion des phagosomes avec les lysosomes causant leur destruction (caractéristique des mycoplasmes).
3) En réponse à l’infection, les macrophages génèrent de l’inflammation.
4) À ce stage la majorité des patients sont asymptomatiques/symptômes de rhume.
5) environ 3 semaines après, l’immunité cellulaire rentre en jeu = formation de granulomes qui génèrent une destruction du parenchyme = nécrose caséeuse (le centre nécrosant est aussi appelé un foyer de Ghon)
6) Elle se dissémine via les vaisseaux lymphatiques dans les ganglions lymphatiques du hile et génère aussi de la nécrose (On appelle le complexe de Ghon cet ensemble de tissu nécrosant - trouvailles RX dans les lobes inférieurs)
7) Il y a ensuite fibrose et calcification aux niveau du tissu nécrosant (qu’on appelle complexe de Ranki).

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14
Q

Décrire l’évolution de la tuberculose

A

Évolution de l’infection :
Infection latente (tuberculose-infection) :
o Chez la majorité (95%) des personnes infectées, le système immunitaire contrôle l’infection primaire qui passe inaperçue et la bactérie tombe en dormance.
o Les bactéries sont contenues dans les granulomes et ne causent pas de maladie active; chez la maj des patients elle reste latente pour la vie.
o DÉFINITION : avoir TCP et IGRA positif mais aucuns signes cliniques de la maladie.
Tuberculose primaire progressive:
o Dans 5-10 % des cas cependant, le système de défense affaibli des patients ne permet pas de contrôler l’infection primaire.
o L’infection peut progresser vers une tuberculose active au cours de l’année suivant l’exposition.
Tuberculose de réactivation (réveil de l’infection latente) :
- Chez environ 5% des patients infectés de façon latente, les défenses de l’organisme lâchent (parfois plusieurs années plus tard) et la tuberculose devient active.
-Le risque de développer la tuberculose maladie (primaire progressive ou réactivation) est plus élevé chez:
- Les enfants
- Les adultes, dans les 2 ans qui suivent l’entrée de la bactérie dans l’hôte
- Après l’âge de 65 ans (sénescence du système immunitaire)
- N’importe quand dans la vie d’une personne qui a une maladie qui a une maladie qui diminue l’immunité cellulaire ou des tx qui diminuent l’immunité cellulaire (ex : patient greffé rénal qui doit prendre des médicaments anti-rejets)
Dissémination/tuberculose maladie :
Tuberculose maladie :
DÉFINITION : Présence de signes cliniques de la tuberculose dans un ou plusieurs organes. Idéalement avec la confirmation du dx avec culture de la bactérie.
- Si la tuberculose progresse, la bactérie se dissémine vers les autres régions du poumon (surtout les apex et régions postérieures des lobes supérieurs et de façon un peu moins imp. les parties supérieures des lobes inférieurs).
-Elle peut aussi se disséminer via la circulation sanguine dans tous les organes du corps ce qu’on appelle la TB miliaire (hématogène)
- Symptômes dépendent du site; n’importe quel organe peut être touché.

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15
Q

Décrire les mécanismes physiopathologiques de la tuberculose

A

Mécanismes physiopathologiques :
o Manifestations systémiques secondaires à l’inflammation chronique :
- Manifestations importantes de la tuberculose
- Mécanismes par lequel l’inflammation les génère = pas super clair
o Manifestions causées par la destruction chronique du parenchyme (nécrose)
- L’inflammation chronique entraine de la fibrose et une perte de parenchyme
- La fonction pulmonaire est étonnamment bien conservée
 Surement pq l’inflammation est limitée à certaines régions des poumons soit les parties supérieures et postérieures)
- L’oxygénation aussi est étonnamment bien conservée
 Surement pq la ventilation et la perfusion sont détruites simultanément donc les mismatch V/Q sont beacoup moins importants que ceux dans d’autres maladies pulmonaires.
o Manifestions résultant de la tuberculose miliaire
- Dépend du site

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16
Q

Décrire les symptômes, manifestations radiologiques et caractéristiques pathologiques de la tuberculose

A

Symptômes + manifestations radiologiques + caractéristiques pathologiques
o Tuberculose pulmonaire (80% des cas)
- Manifestions systémiques : perte de poids, anorexie, fatigue, fièvre légère, sueur nocturne
- Manifestions pulmonaire : toux, production de crachats, hémoptysies, parfois des douleurs thoraciques
- RX pulmonaire :
 Tuberculose primaire : 1) infiltrat non spécifique (sv dans le lobe inférieur) 2) ganglions lymphatique hilaires enflés 3) effusion pleurale
 Tuberculose de réactivation/primaire progressive (portions plus post et supérieures) : infiltrats diffus, infiltrats cavitaires, nodules, fibrose et contraction (les cavités sont le résultat de la liquéfaction de la nécrose aux centres des granulomes)
o Tuberculose miliaire (les patients ont sv AUSSI la tuberculose pulmonaire)
- Tuberculose ganglionnaire (15%) : gonflement d’un ou plusieurs ganglions
- Tuberculose autre (5% des cas) : méninge; os/articulations; reins; glandes surrénales; péricarde/plèvre/péritoine; foie; intestins; SNC,… (les symptômes dépendent du site atteint)

17
Q

Différencier les tests utilisés pour le diagnostic de l’infection latente (test cutané à la tuberculine et QuantiFERON) de ceux utilisés pour diagnostiquer une forme active de la tuberculose

A

Test dx pour l’infection latente :
o Test cutané à la tuberculine (TCT) :
- Injection intradermique de tuberculine
- Lecture 48-72 h après
- Mesure de l’induration (bosse et non la rougeur) en mm
- Si TCT ≥ 5 mm significatif si il y a eu un contact avec une personne infectée.
- Attention le vaccin BCG (Bacille Calmette-Guérin) pour la tuberculose contient de la tuberculine/infection par mycobactérie non-tuberculeuse  peut influencer l’interprétation du test TCT  l’IGRA permet de confirmer le dx.
o IGRA (interféron Gamma ralease assay OU Quantiferon)
- On utilise trois tubes : un tube nul, un tube avec du mitogène (tube contrôle, tous les humains sont censés réagir aux mitogène) et un tube avec de la tuberculine.
- On met 1 cc de sang dans chaque tube
- On incube à 37˚C 24 h
- Mesure la qt d’interféron gamma produit par les cellules dans chaque tube. (si les cellules ont réagi à la TB = infection antérieure)

Test dx pour l’infection latente :
o La radiographie
o Examen microscopique avec coloration Ziehl-Neelsen (PAS GRAM)
- Bcp plus rapide que les cultures (presque qu’immédiat)
- Spécifique mais pas sensible (donc bcp de faux négatif)
- Capacité de résister à l’acide et de retenir le colorant de Ziehl après une exposition à l’acide
- On ne va pas faire la distinction entre des mycobactéries tuberculeuses vs non-tuberculeuses donc la culture est nécessaire
- Caractéristique pathologique de la tuberculose : on va retrouver des granulomes immuns caséeux avec des cellules géantes multinuclées
o La culture le Mycobacterium tuberculosis :
- Sur des échantillons de crachats ou de tissu
- Mycobactéries = croissance lente (culture lente = peut prendre jusqu’à 6 semaine)
- Distinction entre des mycobactéries tuberculeuses vs non-tuberculeuses
- Essentiel pour le diagnostique final et pour tester l’antibiorésistance à certains atb antituberculeux.

18
Q

Énoncer les principes généraux de traitement de la tuberculose maladie et infection, de même que le concept de MADO/MATO (le détail des différents régimes thérapeutiques n’est pas à retenir)

A

MADO : maladies qu’il faut déclarer aux autorités de la santé publique.
MATO : maladie ou le tx est obligatoire (la tuberculose est la seule au Québec)
Tx de l’infection latente :
o n’est pas obligatoire mais pertinent si la personne est à risque de développer la tuberculose maladie.
o Administration d’un seul médicament : Rifampine, à tous les jours, pendant 4 mois.
o Attention de s’assurer tout d’abord qu’il ne s’agit vraiment pas de tuberculose maladie (pas de symptômes suggestifs, examen physique sans signes de TB pulmonaire ou ganglionnaire, RX pulmonaire normale)
Tx tuberculose maladie :
o Maladie à déclaration obligatoire (MADO) ET TX obligatoire (MATO) au Canada
o Nécessite l’administration simultanée de plusieurs médicaments antituberculeux
o tx initial consiste en 4 med antituberculeux :
- l’ioniazide et rifampine, dans la majorité des cas pendant un minimum de 6 mois.
- Le pyrazinamide est souvent ajouté pendant les 2 premiers mois dans les cas de tuberculose pulmonaire
- L’éthambutol est sv utilisé avant d’obtenir un test qui confirme la sensibilité aux méd. Il y a des possibilités de résistance à un des trois premiers tx donc on couvre nos arrières.
La vaccination :
- Peut diminuer les formes sérieuses et dangereuse de tuberculose

19
Q

Décrire les interventions effectuées par la direction de santé publique auprès des cas de tuberculose et leurs contacts

A

La direction de la santé publique (DSP) intervient de manière proactive pour contrôler la tuberculose (TB) par des mesures de
1) surveillance
2) dépistage
3) traitement
4) prévention auprès des cas identifiés ainsi que de leurs contacts.

Voici les principales interventions réalisées :
o Identification des cas actifs : dépistage des individus présentant des symptômes de la tuberculose (fièvre, toux prolongée, sueurs nocturnes) ou ayant été en contact avec des cas confirmés.
o Enquête auprès des contacts : enquête pour identifier les contacts à risque lorsqu’un cas de tuberculose est détecté (personnes ayant été en contact étroit et prolongé avec la personne infectée)
o Tests de dépistage : Les contacts identifiés sont soumis à des tests de dépistage, tels que le test cutané à la tuberculine (TCT) ou un test sanguin d’interféron-gamma (IGRA).

20
Q

Décrire les indications et les mesures d’isolement respiratoire au décours d’un problème infectieux respiratoire.

A

Les indications d’isolement respiratoire = essentielles pour prévenir la transmission des infections respiratoires contagieuses dans les milieux de soins de santé. Ces mesures concernent particulièrement les infections qui se propagent par gouttelettes, aérosols, ou contact direct avec des sécrétions respiratoires
Indications :
1) Infections respiratoires virales comme la grippe, tuberculose active, le COVID-19 et d’autres virus respiratoires.
 La tuberculose est hautement contagieuse et nécessite des mesures d’isolement rigoureuses tant que le patient est contagieux.
2) Pneumonie bactérienne
Durée :
L’isolement est maintenu jusqu’à ce que le patient ne soit plus contagieux, basé sur les résultats cliniques, microbiologique et les directives locales de santé publique
 Pour la tuberculose, l’isolement peut être levé après 3 prélèvements négatifs d’expectoration
Mesures :
a) Pour la transmission aérienne
- chambre à pression négative : Utilisée pour les infections transmises par boires aériennes, comme la tuberculose. Cela empêche l’air de la chambre de se mélanger à l’air des autres espaces.
- masque N-95
b) Pour la transmission par gouttelette :
-Distance minimal de 2 mètres
-masque chirurgicaux
c) généraux
- Hygiène des mains et désinfection
- Équipements de protection individuelle (gants, blouse, protection faciale)

21
Q

Quand faire un test diagnostic et quels tests?

A

Test diagnostic : culture d’expectoration avec recherche BAAR (coloration Ziehl)
Si tuberculose active direct test diagnostic pas TCT ou IGRA
IGRA : se fait quand patients n’ont pas tuberculose active (inutile pour diagnostiquer tuberculose maladie) et PPD positif (vaccin BCG peut causer faux positif donc quantiféron tranche)

22
Q

Vrai ou faux. Tuberculose est pneumonie avec germe atypique?

A

Vrai
Pneumonie fait référence à tuberculose active (tuberculose est pneumonie avec germe atypique)

23
Q

Vrai ou faux. Hemoptysie est typique du SAG?

A

Faux

24
Q

Quand traiter la tuberculose?

A

Traitement préventif pas obligatoire si latente (PPD ou Quantiféron +)
Traite si risque de réactivation (évaluer le risque de progression/bénéfices de traiter) -> groupe d’âge (SI sénescence), travailleur de la santé, immunosupprimés, comorbidités

25
Q

Comment faire pour déterminer tuberculose maladie sans tests?

A

Toujours éliminer une tuberculose maladie par symptômes et radiographie (si doute scan thorax et cultures d’expectorations)

26
Q

Qui sont les plus à risque de l’influenza?

A

Enfants plus risques influenza -> moins de 2 ans
Vaccin de la grippe a chaque année permet de réduire les symptômes (pas de réduire le risque)

27
Q

Quels sont les symptômes qui persistent malgré le début des traitements d’une pneumonie communautaire ?

A

Non réponse (traitement première intention ne semble pas fonctionner) :
- infiltrat radio peut être anormal jusqu’à un mois
- fatigue et toux peuvent persister 14j
- fièvre/tachypnée/hypoxie qui persiste à 24h des antibiotiques normal (3j)
- Tachycardie et hypotension 2j

28
Q

Qu’indique une coloration à l’auramine positive?

A

Mycobactéries présente
PCR-TB pour tuberculose maladie (si coloration à l’auramine +)

29
Q

Savoir traitements de TB

A
30
Q

Quand utiliser une chambre à pression négative?

A

Chambre à pression négative : TB maladie, rougeole, covid-19, variole, varicelle, zona (infection herpes zoster), ebola

31
Q

Vrai ou faux. Pas tous les patients ont sx respiratoires dans influenza A/B

A

Vrai

32
Q

Qu’est-ce que qui est une présentation fréquente chez enfants en bas âge de grippe

A

Douleurs musculaires -> présentation fréquente chez enfants en bas âge

33
Q

Quelles sont les complications de la tuberculose?

A

Principale complication : pneumonie (surinfection du mucus qui s’est accumulé dans poumons)
Complications pulmonaires (abcès et empyème) nécessitent tx atb prolongés (empyème -> drainage) fibrine fait que liquide est comme du jello fibrinolyse permet de dissoudre pour que ça s’évacue par drain

34
Q

Suite dans docu et mise à niveau

A