APE 4 - MPOC Flashcards

1
Q

Définir la MPOC

A

définition : Condition pulmonaire hétérogène caractérisée par des symptômes respiratoires chroniques (dyspnée, toux, expectorations) causés par des anormalités dans les voies respiratoires (bronchite, bronchiolite) et/ou dans les alvéoles (emphysème). Cela cause de l’obstruction persistante et parfois progressive.

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2
Q

Quels sont les principaux facteurs de risque de MPOC ?

A

Facteurs de risque :
• la fumée de tabac (LE facteur étiologique le + important → altère la clairance mucociliaire des poumons, hypertrophie des glandes à mucus, génère de l’inflammation)
Les autres facteurs sont = - important
• inhalation de particules toxiques et de gaz provenant des maisons et de la pollution extérieure (n’initie pas la MPOC mais l’exacerbe)
• développement anormal des poumons
• vieillissement accéléré des poumons
• facteurs de risque génétiques → mutation dans le gène SERPINA1 qui cause une déficience en alpha-1-antitrypsine
• IVR (à l’enfance peut augmenter les risque de développer la MPOC plus tard/exacerbe les symptômes de MPOC)

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3
Q

Décrire les caractéristiques cliniques de la bronchite chronique et de l’emphysème

A

-caractéristiques cliniques générales : dyspnée, toux souvent productive, respiration sifflante, ronchis, diminution des murmures vésiculaires, utilisation des muscles accessoires de la respiration (position trépied), tachycardie, tachypnée
**position trépied = accolent leurs bras contre leurs jambes ou la table d’examen lorsqu’ils sont assis → les aide à utiliser leurs muscles accessoires
** sv les patients ont un certain niveau de symptômes chroniques ponctué de périodes d’exacerbations.

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4
Q

Décrire les caractéristiques cliniques et physiopathologiques de la bronchite chronique

A

Bronchite chronique obstructive (on la distingue de la bronchite chronique asthmatique via la spirométrie:
-caractéristiques cliniques (spécifique) :
1. de la toux productive chronique : la plupart des jours de la semaines pd 3 mois par année, et ce pd 2 ans min. (permet diagnostique)
-caractéristiques physiopathologie : Elle est associée à une obstruction des voies respiratoires
→ La cigarette entraîne:
i) hypertrophie des glandes à mucus + sécrétion de mucus plus visqueux et épais
ii) l’inflammation cause de la fibrose
= diminution de la lumière des voies respiratoires

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5
Q

Décrire les caractéristiques cliniques et physiopathologiques de la emphysème

A

Emphysème:
-caractéristiques physiopathologie (hypothèse protéases anti-protéase) :
Normalement: équilibre entre enzymes (ex: élastases libérée par les neutrophiles ou métaloprotéases) capable de détruire les paroies alvéolaires et les anti-protéases (alpha1-antitrypsin pour l’élastase) qui les inhibent.
1. La cigarette perturbe cet équilibre car entraîne de l’inflammation → ↑ libération protéases (élastase la + imp, capable de briser l’élastine ds les paroies des alvéoles) par cell. inflammatoires, → responsable destruction du parenchyme
2. cigarette aussi responsable de générer un stress oxydatif → destruction du parenchyme
= entraîne une perte d’élasticité + l’élargissement des espaces aériens (des bronchioles terminales aux alvéoles)

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6
Q

Expliquer pathophysio de l’obstruction bronchique?

A

RAPPEL: lors de la respiration, les forces élastiques du thorax s’opposent aux forces élastiques du poumon.
Pathophysiologie plus générale:
1. plus la maladie est périphérique (petites VR vs VR plus larges) et légère, moins il se créer de résistance
2. Le VEMS, VEMS/CVF sont généralement ↓ et les bronchodilatateurs n’entraîne pas une réactivité significative en générale (sauf lors du syndrome de chevauchement asthme-MPOC)
3. Le VR (volume résiduel) est souvent aug. à cause de la fermeture de certaines voies respiratoires= augmente les espaces morts.

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7
Q

Différencier et expliquer la physiopathologie de l’obstruction bronchique dans les divers types de maladies pulmonaires obstructives chroniques

A

Bronchite chronique:
1) diminution de la lumière des voies respiratoires = diminution de la circulation d’air = ↓ de la ventilation alvéolaire (VA) et inhomogénéités V/Q
2) obstruction trop imp = temps insuffisant pour expirer = peut causer une augmentation de la CPT (voir hyperinflation en bas pour emphysème)
Emphysème :
1. principal problème = diminution du recul élastique, bref diminution de la tendance du poumon à résister à l’expansion = diminution de l’expiration (pensons à un ballon, - le ballon est rigide plus - va expulser l’air qui s’y trouve rapidement) =
→ Les CPT, CRF et VR = → hyperinflation : augmentation anormale du volume pulmonaire en raison de l’air emprisonné à l’intérieur (caractérisé par une ↑ de la capacité pulmonaire totale) = sv présent chez les personnes avec de l’emphysème
2. La destruction du parenchyme pulmonaire favorise l’effondrement des paroies alvéolaires lors de la pression très positive à l’expiration forcée = diminue la circulation d’air + capturation de l’air = ↑ les espaces morts = inhomogénéités V/Q

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8
Q

Expliquer le profil respiratoire fonctionnel (spirométrie, volumes, capacité de diffusion) d’un patient avec MPOC

A

Spirométrie:
• Diminution de VEMS et CVF (capacité vitale forcée) et du VEMS/CVF en dessous de la limite de la normale
• VEMS/CVF < 0.7 post-bronchodilatateur (non réactif) → c’est ce qui permet de faire le diagnostic.
Volumes autres:
• augmentation VR, CPT, la CRF = sont augmentés (pertes élastiques des poumons lors de l’emphysème ou lors de temps insuffisant pour expirer lors d’obstruction)
Capacité de diffusion (se mesure avec des gazs artériels):
→ Altération des échanges gazeux (voir Q7) causant:
• Cas typiques: hypoxémie légère (PaO2 < 70 mm Hg) avec atteinte du gradient A-a
• Cas sévères: hypoxémie s’aggrave et de l’hypercapnie (PaCO2 > 45 mm Hg) peut se développer.

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9
Q

Comment s’évalue la sévérité d’un syndrome obstructif?

A

Évaluation de la sévérité de l’obstruction : évaluation faite selon:
1) Les grades GOLD (allant de 1-léger à 4-très sévère): Si le ratio VEMS/CVF < 0,7, on évalue l’obstruction en fonction de VEMS (%référence) post bronchodilatateur en fonction de la limite de la normale → IMP impact sur les choix de tx en fct du grade.
Image doc
2) le score Z :
Type de déficit Cote Z
Absence de déficit Supérieur à -1,645 inclus (5e percentile)
Déficit léger Entre -2,5 et -1,645
Déficit modéré Entre -4,0 et -2,51
Déficit sévère Inférieur à -4,1

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10
Q

Différencier les variables utilisées pour classifier la sévérité de l’atteinte en
MPOC et orienter le traitement pharmacologique (mMRC, CAT, exacerbations)

A

→ outils cliniques validés qui permettent d’évaluer la nature et l’ampleur des symptômes de la MPOC sur une base régulière afin de guider ou d’optimiser la prise de décision thérapeutique.
mMRC: L’échelle du Conseil de recherches médicales modifiée → évalue l’importance de la dyspnée selon une échelle allant de 0-4.
Image doc
CAT: L’autoquestionnaire COPD Assessment Test = évalue l’état de santé→ met en relief l’importance des symptômes et la qualité de vie
Image doc
exacerbations:
L’évaluation du risque d’exacerbation aigüe permet de guider ou d’optimiser la prise de décision thérapeutique. Le risque d’exacerbation aigüe est élevé si, au cours de la dernière année :
• →„ 2 exacerbations aiguës ou plus ont nécessité la prise d’un corticostéroïde oral et/ou d’un antibiotique (c.à.d. ≥ 2 exacerbations modérées) OU
• → 1 exacerbation aiguë ou plus a nécessité une hospitalisation (c.à.d. ≥ 1 exacerbation sévère)

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11
Q

Expliquer les buts du traitement de MPOC et les façons d’y parvenir

A

Buts généraux de la prise en charge:
• soulagement de la dyspnée et des sx respiratoires qui compromettent les activités quotidiennes
• diminution de la fréquence et la gravité des exacerbations aiguës de la MPOC (EAMPOC)
• ralentissement de la progression de la maladie
• maintien de la qualité de vie et de l’autonomie
• diminution du risque de la mortalité et de la mortalité
Pyramide de tx:
Image doc
**Les pharmacothérapies d’entretien/de prévention inhalées sont des antagonistes muscariniques à longue durée d’action (MALA) et/ou des ẞ2-agonistes à longue durée d’action (BALA) avec ou sans corticostéroïdes inhalés (CSI) => TRITHÉRAPIE. Les CSI en monothérapie ne doivent pas être utilisés dans la prise en charge de la MPOC.
*Les autres pharmacothérapies comprennent les traitements oraux (macrolide prophylactique, inhibiteur de la pde-4, agents mucolytiques pour les patients souffrant de bronchite chronique), le traitement d’augmentation de l’alpha-1-anti- trypsine en IV en cas de déficit sévère en A1at est documenté, et les opioïdes en cas de dyspnée sévère réfractaire.
**L’administration d’O2 chez les patients en grandes hypoxémies est aussi un tx possible.

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12
Q

Quelles sont les approches pharmacologiques pour traiter MPOC

A

Approche pharmacologique:
1. Selon les sx, les bronchodilatateurs sont indiqués pour le tx d’entretien (tx symptôlogiques) de la MPOC.
2. On peut ajouter des CSI selon une approche guidée par le risque d’exacerbation aiguë (ATT car on sait que les CSI augmente le risque d’infection par suppression du SI)
** Les CSI n’ont pas montré d’efficacité à améliorer les fonctions pulmonaires chez les patients avec une MPOC chronique sévère, mais stable (donc pas tx de fond). Par contre, chez les patients avec MPOC modérée à sévères, les CSI ont montré un efficacité à réduire la fréquence et la sévérité des exacerbations (manuel poumons)
** Voici les différents tx et leurs buts (On peut faire des associations ex: trithérapie):

Image doc

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13
Q

Quelles sont les approches non pharmacologiques pour traiter MPOC

A

Approches non-pharmacologique
-Importante car:
→Seul l’arrêt tabagique peut freiner l’aggravation de la maladie et affecter favorablement la longévité (les tx pharmacologiques sont des tx symptomatiques).
→ nécessaire à l’optimisation des tx pharmacologiques:
1. éducation thérapeutique : optique d’autogestion
• encourager à la cessation tabagique (C’est le seul tx de fond)
• limiter l’exposition aux irritants
• réhabilitation dans les cas ou la maladie ↓ la tolérance à l’exercice
• se faire vacciner pour éviter infections respiratoires (covid, influenza, pneumocoque)
• adopter de saines habitudes de vie (augmenté l’activité physique comme toléré, alimentation, alcool)
• Information sur la maladie et réponse aux questions
• utilisation adéquate des dispositifs d’inhalation
• améliorer autogestion des sx
• reconnaître aggravation de l’état de santé
2. Faire suivi: valider l’adhésion au tx, la technique d’inhalation, la tolérance et la satisfaction face au tx.
3. 2 chirurgies possibles:
i) Chirurgie de réduction de volume des poumons (enlever les parties les plus malades) = amélioration des forces élastique
ii) transplantation pulmonaire (pas très accessible car demande bcp de ressource)

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14
Q

Expliquer les mécanismes de l’hypoxémie et de l’hypercapnie en MPOC et
lors d’une EAMPOC.

A

Lors de MPOC les échanges gazeux sont perturbés:
Hypoxémie:
1) Certaines régions des poumons sont fortement touchées par la maladie alors que d’autres restent relativement intactes = la ventilation n’est pas uniforme = inhomogénéités V/Q
** Oui il existe des mécanismes de compensation (de moins ventiler les alvéoles touchées par bronchoconstriction) mais n’est pas 100% efficace
2) Les inhomogénéités V/Q causent une désaturation du sang artériel= hypoxémie
Hypercapnie :
1) Lors de MPOC, il y a une augmentation des espaces morts ne participants pas aux échanges
2) Cela = ↓ VA (ventilation alvéolaire) alors que le VCO2 ne diminue pas
3) hypercapnie car le corps ne peut plus excréter son CO2 artériel de façon adéquate.

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15
Q

Décrire les caractéristiques d’une exacerbation aiguë de la MPOC ainsi que les autres causes potentielles de dyspnée aiguë chez les patients avec MPOC

A

EAMPOC (exacerbation aiguë de la MPOC) : augmentation des symptômes respiratoires et inflammatoires (ex. dyspnée, expectorations) qui s’aggravent au-delà des variations quotidiennes associées à la MPOC sous-jacente.
• Diagnostic: ↑ de la dyspnée, ↑ du rythme respiratoire, nouvelle/aggravation toux, chg des expectorations (coloration, consistance, quantité)
• Peut être infectieuse via IVRS (50-70%), environnementale ex: exposition aux polluants de l’air (10%), ou indéterminée (30%)
causes potentielles de dyspnée aiguë :
• infections respiratoires (bactérienne ou virale)
• polluants environnementaux
• facteurs inconnus
• conditions comme pneumonie et insuffisance cardiaque ou pulmonaire

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16
Q

Expliquer comment se développe le coeur pulmonaire et ses principales
manifestations cliniques

A

i) coeur pulmonaire : hypertrophie du ventricule droit du cœur causée par une hypertension artérielle de l’artère pulmonaire persistante dans le cas d’une maladie de l’appareil respiratoire (MPOC, embolie pulmonaire, fibrose pulmonaire, pneumopathie interstitielle et autres)
ii) développement :
→normalement, le ventricule droit envoie du sang vers l’artère pulmonaire pour l’envoyer aux poumons faire les échanges gazeux mais dans le cas du coeur pulmonaire une hypertension artérielle dans l’artère pulmonaire rend alors plus difficile pour le ventricule droit de faire parvenir du sang vers les poumons. Le ventricule droit doit pousser contre une pression plus élevée dans l’artère pulmonaire, où la pression artérielle est anormalement basse. (analogie d’ouvrir une porte d’auto contre le vent) Ça fait travailler le ventricule droit plus fort donc il devient plus gros et il fonctionne pas bien ce qui peut entraîner une insuffisance cardiaque.
→ Lors de MPOC c’est 1) l’hypoxémie chronique (le + important) entraîne la constriction des artérioles pulmonaires.
Mais d’autres facteurs secondaire aussi:
2) Une polycythémie secondaire à l’hypoxémie = empire la vasoconstriction
3) lors d’emphysème = la destruction des alvéoles est accompagnée de la perte de leurs capillaires = ↑ de la tension ds le lit capillaire limité.
iii) manifestations cliniques : dépendent de la maladie qui cause la HPA
• dyspnée à l’effort
• fatigue
• douleur thoracique sous le sternum
• étourdissements dus à l’effort
• syncope

17
Q

Expliquer les principes de traitement d’une exacerbation aiguë de la MPOC

A

Image doc
Les objectifs de traitement :
• garder une approche préventive en s’assurant que le traitement de maintenance de la MPOC est optimisé pour ainsi prévenir les EAMPOC subséquentes ou récurrentes
• soulager la personne de ses symptômes et éviter les complications – p. ex. insuffisance respiratoire, hospitalisations, etc.
• favoriser la prescription appropriée d’antibiotiques si une EAMPOC présumée bactérienne est suspectée, et ce, selon les principes d’antibiogouvernance – p. ex. administrer le bon antibiotique à la bonne dose et privilégier la durée la plus courte – afin de limiter les complications, les dommages au microbiome et le développement d’antibiorésistance
• Les éléments suivants font partie du traitement de base de toute EAMPOC
• une optimisation de la dose ou de la fréquence d’utilisation du bronchodilatateur agoniste β2 à courte action (BACA), et ce, quelle que soit la gravité de l’EAMPOC ou son étiologie
• le maintien ou l’optimisation des inhalateurs à longue durée d’action et du corticostéroïde inhalé (CSI) selon les recommandations du traitement de la MPOC
• À moins d’une contre-indication, la prednisone (CS) est administrée lors d’une exacerbation modérée ou sévère, et ce, quelle que soit son étiologie.
• Antibiothérapie seulement lorsque l’EAMPOC, de modérée à sévère, est présumée bactérienne.
(choix de l’antibiotique devrait être basé sur la résistance antimicrobienne locale et sur les résultats antérieurs récents obtenus de la personne)

18
Q

Différencier les principes de l’oxygénothérapie en périodes d’exacerbation et au long cours

A

périodes d’exacerbation : si taux d’oxygène modéré ou légèrement bas chroniquement mais diminue lors des périodes d’exacerbation donc supplément en oxygène par augmentation de débit ou installation nouvelle d’oxygénothérapie.
(ex: si durant la nuit ou durant exercice physique -> oxygénothérapie à ce moment)
au long cours : si taux d’oxygène chroniquement bas -> besoin supplément oxygène en tout temps par oxygénothérapie (prolonge espérance de vie et peut réduire la dyspnée et le stress sur le coeur) peut y avoir des périodes d’exacerbation qui nécessiteraient un ajustement du débit.

19
Q

Reconnaître l’importance et les principes généraux de la discussion sur les niveaux de soins, en particulier auprès des patients avec maladie chronique.

A

La discussion sur les niveaux de soins vise à faciliter la communication quand vient le temps de déterminer les soins et les traitements qu’une personne gravement malade souhaite recevoir, ou non. Ils sont souvent déterminés à l’occasion d’un épisode de soins pour les personnes ayant un état de santé susceptible de se dégrader.
L’expression des valeurs et volontés du patient sous la forme d’objectifs de soins, qui résulte d’une discussion entre le patient ou son représentant et le médecin concernant (1) l’évolution anticipée de l’état de santé, (2) les options de soins médicalement appropriés et (3) leurs conséquences, afin d’orienter les soins et de guider le choix des interventions diagnostiques et thérapeutiques.

20
Q

Qu’est-ce que le air trapping?

A

Emphysème : zones atteintes se vident moins facilement -> air piégé
Perte de recul élastique et moins de tension donc se collapse plus facilement

21
Q

Quand est-ce qu’on voit une augmentation de la compliance pulmonaire ?

A

Augmentation compliance pulmonaire
Pour une même pression, plus de volume (ex : ballon quand gonfle une fois plus dur et quand regonfle après de plus en plus facile)
Cause augmentation de CPT
MPOC (emphysème -> destruction parenchyme et alvéoles donc perte du recul élastique -> hyperinflation -> parenchyme devient plus compliant)
Effort respiratoire reste difficile, car le poumon est ventilé à hauts volumes (zones de surdistension)
Emphysème pas égal à fibrose pulmonaire (pas de compliance)

22
Q

Pourquoi les bronchodilatateur n’ont pas d’effet sur la MPOC?

A

MPOC muscles lisses non affectés donc non réactif à bronchodilatateurs (contrairement à asthme)

23
Q

Qu’est-ce qui permet de dire qu’on a une EAMPOC et quoi faire?

A

Fièvre pas caractéristique de EAMPOC (dyspnée ++, expectorations différentes et + fréquentes)
Attente 48-72h avant tx
Majorités EAMPOC virales donc pas antibio

24
Q

Quel type de polycythemie est lié à la MPOC?

A

Hypoxie -> + EPO -> polycythémie secondaire
MPOC polycythémie secondaire car patho diminue oxygénation que reins perçoivent et donc + EPO

25
Q

Qu’est-ce que la polycythemie vraie?

A

Polycythémie vraie : néoplasie myéloproliférative qui échappe au contrôle de l’EPO par activation des vois de signalisation intracellulaire médiées par mutation de JAK2 (EPO basse est critère diagnostic de cette condition)
mutation JAK2 (mutation activatrice qui permet prolifération indépendante de EPO
Céphalées, étourdissements, changements visuels, viscosité, érythromégalie, hypertension (plus propice à faire caillots)
Fait partie des maladies néoplasies myéloprolifératives

26
Q

Quelle est l’importance de l’alpha-1 antitrypsine?

A

Alpha-1 antitrypsine : imp pcq médie élastase donc préserve élastine des parois alvéolaires (déficit en alpha-1 trypsine -> condition génétique qui entraine destruction parenchyme pulmonaire rapide)

27
Q

Vrai ou faux. Prématurité et petit poids de naissance, infections pulmonaires en bas âge sont des facteurs de risques pour la MPOC?

A

Vrai

28
Q

Vrai ou faux. Anémie ferriprive sévère de novo donne toux

A

Faux donne dyspnée

29
Q

Vrai ou faux. Pneumonie donne toux

A

Vrai

30
Q

Qu’indique une dyspnee sur le dos?

A

insuffisance cardiaque décompensée

31
Q

Que signifient les résultats des tests sur les volumes?

A

CPT augmenté mais pas diagnostic (visible par coupoles abaissées)
CRF inclut VR (les deux augmentés chez MPOC -> air trapping)
Moins diffusion (moins surface d’échange) pas diagnostic
Spirométrie pour cibler MPOC (éliminer diagnostics différentiels)
DLCO augmentée = emphysème

32
Q

Quelles serait les trouvailles à une radiographie pour MPOC ?

A

Radiographie : exclure diagnostics différentiels (tx differents)
Trouvailles chez MPOC :
- Peut être normale
- Épaississements péri-bronchique (augmentation trame bronchovasculaire -> voit plus bronches et gros vsx sanguins) -> inflammation voies aériennes (HPA rend vaisseaux plus apparents) et + sécrétions mucus
- Oligémie, hypertransparence, bulles (emphysème) -> plus noir
- Signes hyperinflation (aplatissement coupoles diaphragmatiques, augmentation distance rétro-sternale, côtes visibles) -> piégeage air
Hypertension pulmonaire secondaire à MPOC : hypertrophie artères pulmonaires et du VD (mauvais échanges -> hypoxémie)

33
Q

Rai ou faux. On commence la oxygénothérapie tôt dans traitement MPOC?

A

Oxygénothérapie arrive tardivement (doit avoir arrêté de fumer)

34
Q

Quels sont les effets secondaires aux traitements?

A

Bronchodilatateur inhalés -> bouche sèche, rétention urinaire, candidose oropharyngée (CSI), tachycardie et tremblements (B-antagonistes surtout)
CSO (prise à long terme) -> prise de poids, augmente glycémie, certaine immunosuppression sur long terme, troubles psychiatriques (anxiété), insomnie, diabète, HTA, amincissement cutané, etc.
ATB -> altération flore, diarrhée (C. Diff), résistance antibacterienne

35
Q

Quelles sont les trouvailles d’une FSC pour patient MPOC?

A

Trouvailles FSC :
Neutrophilie : inflammation chez fumeur, prise corticostéroides
Monocytose : inflammation chez fumeur
Lymphocytose : possiblement composante virale à l’infection
Leucocytose : reflet de l’augmentation des sous-types de leucocytes ci-haut
Polycythémie : fumeur, MPOC