3.3 Allaitement Flashcards
Pourquoi le lait maternel est parfaitement adapté aux besoins du nourrisson?
- facile à digérer, moins d’allergies
- protection des problèmes ou maladies
- croissance neurologique et immunologique
Recommandations quant à l’allaitement
allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, complété avec régime alimentaire jusqu’à au moins 12 mois, ou 2 ans et aussi longtemps que désiré
Composition du lait maternel
- lipides
- protéines (lactoferrines, IgA, albumine, alpha-lactalbumine pour la partie lactosérum 70%, beta et k-caséines pour la partie caséine 30%)
- triglycérides (dont oméga-3, oméga-6: facilite digestion et absorption des graisses, bénéfique pour vision et SNC)
- facteurs antimicrobiens (oligosaccharides)
- agents anti-inflammatoires
- enzymes digestives
- hormones peptidiques et non-peptidiques
- facteurs de croissance
- (mais pas de vitamine D nécessaire pour tous les nouveaux-nés et de fer pour les PPN)
Changement de composition du lait maternel
- varie durant la tétée
- plus d’eau et de protéines au début
- s’enrichit en lipides par la suite, amenant une sensation de satiété
charge osmotique lait de vache vs maternel
moinde dans le lait maternel, bénéfique pour la fonction rénale
colostrum
- secrété par le sein avant la montée laiteuse (16e à 20e semaine de grossesse)
- 3 premiers jours de l’allaitement
- plus de protéines (lactoferrine), oligosaccharides et IgA que le lait mature, et moins de lactose et lipides
- permet d’immuniser le bébé
régulation de l’allaitement (2 niveaux)
1- régulation centrale endocrine: sécrétion de prolactine suite à la diminution de progestérone et estrogène (après explusion du placenta), ocytocine produite en réponse à la stimulation du mamelon = réflexe d’éjection du lait
2- régulation locale autocrine: tétées limitent le feedbakc inhibitor of lactation, une protéine du lactosérum
avantages de l’allaitement pour l’enfant
- composition varie avec le temps selon les besoins de l’enfant
- moins d’infections bactériennes ou virales (protection qui s’étend au-delà de la période d’allaitement)
- maturation du système digestif et établissement d’une flore digestive avec bifidobactéries et lactobacilles
- développement intellectuel (surtout chez prématurés)
- habituation à de différents goûts
avantages de l’allaitement pour la mère
- toujours disponible et à la bonne température
- lien mère/enfant, avantages psychologiques (rôle de mère)
- perte de poids plus rapide
- diminue le risque de diabète, cancer du sein et ovaires
avantages de l’allaitement pour la communauté
- gratuit
- moins d’utilisation des services de santé (bébés moins malades)
- écologique (pas d’emballage)
obstacles à l’allaitement
- information prénatale insuffisance
- manque de soutien/encouragement par la famille/professionnels
- promotion de préparations lactées commerciales
problèmes spécifiques (mais qui ne représentent pas une contre-indication à l’allaitement)
- ictère du nouveau-né (augmentation de la bilirubinémie)
- insuffisance pondérale (ex: mauvaise prise de sein, tétée peu fréquente, horaire rigide, bébé endormi, succion inefficace), apports insuffisants peuvent mener à gain de poids lent, hyperbilirubinémie, déshydratation hyernatrémique
- problèmes à allaiter chez certaines mères (ex: douleurs, retard de montée laiteuse, etc)
- risque de déficit en vit D et rachitisme si pas de supplément
contre-indications de l’allaitement
- VIH et HTLV-1 (mais pas dans pays en développement)
- varicelle, rougeole ou tuberculose active (lait maternel extrait manuellement saus si lésion active de varicelle sur le sein)
- herpès sur le sein (utiliser l’autre sein)
- certains médicaments ou PSN
- drogues, alcool, tabac
- substances radioactives, chimiothérapie
avantages du biberon
- connaître la quantité exacte ingérée
- partage des tâches du soin des bébés
- pas de différence dans le comportement prosocial, émotionnel, hyperactivité
allaitement chez les prématurés
- besoins énergétiques, protéiniques, vitaminiques et en sels minéraux plus élevés donc utiliser lait maternel + enrichissement avec formule lactée spéciale en poudre (avant 34 sem)
- patience: extraire son lait maternel pour maintenir production, mode cyclique de succion s’installe vers la 34e semaine
besoins énergétiques durant la 1re année de vie
entre 80 et 110 kcal/kg/24h
comment savoir si l’apport énergétique est suffisant
progression du gain pondéral
- 3 premiers mois: 20-30 g/24h
- 3 à 6 mois: 15-20 g/24h
- 6 à 12 mois: 10-15 g/24h
- gain de poids du nourrisson allaité ralentit à partir de 4 mois comparativement à enfant nourri avec préparation de lait commerciale
types de préparations de lait commerciales pour nourrisson
- régulières à base de lait de vache (1er age)
- 2e âge ou de transition
- à base de soja
- sans lactose
- thérapeutiques hydrolysées
- pour prématurés
préparations régulières à base de lait de vache (1er âge)
- similaire au lait humain, sauf protection contre infections
- teneur énergétique pareil que lait humain (6-7 kcal/mL)
- ratio lactosérum/caséine 60/40
- préparation enrichie en fer recomandée
- possible préparation épaissie avec amidon de riz pour diminuer régurgitations
- certains avec plus d’acides gras essentiels et pré/probiotiques
préparations de 2e âge ou de transition
- pas avant âge de 6 mois
- plus de calcium et de phosphore
- moins cher
préparations à base de soja
- seulement pour parents végétariens, ou galactosémie ou déficience en lactase
- pas recommandé pour prématurés, allergiques au lait de vache ou hypothyroïdie congénitale
- s’assurer que c’est pour nourrissons, car déficit énergétique et en vitamines et acides aminés possible
préparations sans lactose
plus faciles à digérer, surtour pour diarrhées chroniques
préparations thérapeutiques hydrolysées
- hydrolysats extensifs de caséine sans lactose
- principalement si allergie au protéines de lait de vache
préparations pour prématurés
- aussi pour bébés moins de 1800g
- teneur plus élevée en protéines, calories, vitamines, sels minéraux (calcium phosphore)
- pour permettre une croissance et minéralisation osseuse adéquate
lait de vache
- pas de lait 3,25% avant 9 à 12 mois pcq faible teneur en fer, zinc, vit E, acide gras essentiels et haute teneur en protéines et sels minéraux (augmente charge osmotique rénale)
- pas de lait 2% ou moins avant 2 ans
aliments solides à partir de quel âge
4 mois (perte du réflexe d’extrusion)
l’introduction précoce d’aliments avant 4 mois cause quoi
risque de problèmes atopiques
recommandé d’introduire les aliments solides avec quelle sorte d’aliment
riche en fer (fer essentiel au développement du cerveau)
à partir de 6 mois, habitudes par rapport aux aliments solides
quantités croissantes d’aliments solides, décroissantes de lait
à partir de 9 mois, habitudes par rapport aux aliments solides
offrir les aliments solides avant le lait, introduire textures d’aliments
à partir de 12 mois, habitudes par rapport aux aliments solides
même variété d’aliments que la famille
comment développer les goûts chez les enfants
- un nouvel aliment à la fois, à qq jours d’intervalle
- 8 à 15 expositions peuvent être nécessaires avant d’accepter (garder attitude positive)
- ne pas retarder l’introduction d’aliments (risque de développement d’allergies)
jus et autres boissons
- limiter à 120 mL par jour (éviter coupe-faim, diarrhées, flatulences, douleurs absominales pcq fructose et sorbitol dans le jus)
- donner eau de préférence
- boire à la tasse 12 à 15 mois, cesser biberon 18 mois
suppléments à l’allaitement
- vitamine D (risque de rachitisme, une partie des besoins comblée par l’exposition au soleil)
- fer (suppléments pour enfants allaités plus de 6 mois qui tardent à consommer des aliments solides, ex céréales riches en fer)
difficultés alimentaires de la 2e année de vie
- ralentissement de croissance et déclin physiologique de l’adiposité = appétit diminué (les parents doivent respecter signes de satiété)
- enfants deviennent capricieux, privilégient 4 ou 5 aliments
nutrition après la 2e année de vie
- 3 repas par jour (déjeuner = 25% des besoins énergétiques)
- éviter le risque d’étouffement jusqu’à 4 ans (éviter certains aliments et superviser)
- règles pas trop strictes, pas d’aliments pour punition ou récompense
- adolescents peuvent sauter des repas et manger fast food (déséquilibres alimentaires)
besoins énergétiques quotidiens (enfance et adolescence)
- varie selon vitesse de croissance, proportion de tissu maigre, niveau d’activité
- 1000 kcal + 100 kcal par année d’âge
- max 2220 kcal pour adolescente, 3200 pour garçon (16-18 ans)
3 groupes de macronutriments
- glucides (40-65% de l’apport énergétique): éviter aliments riches en sucre concentré
- lipides (30% vs 50% chez nourrissons): privilégier acides gras mono- et poly-insaturés
- protéines (5-20% chez jeune enfant, 10-30% après 6 ans): protéines d’origine végétale sont incomplètes
autres nutriments importants
- fibres alimentaires (insolubles préviennent constipation et cancer du côlon, solubles facilitent contrôle de la gylcémie et réduction de cholestérolémie), staisfont l’appétit par leur volume
- vitamines, normalement pas nécessité de suppléments
- calcium: réduit le risque d’ostéoporose dans femme post-ménopausée (surtout apport avant 18 ans)