1.9 - Groupes sanguins et transfusion Flashcards
V ou F
Les GR d’un individus à l’autre ne sont jamais identiques même si deux individus possèdent le même groupe sanguin
V
C’est grâce aux antigènes présents à la surface érythrocytaire que chacun est différent.
Combien dénombre-t-on d’antigènes érythrocytaires différents ?
300
Combien dénombrent-on de système de groupes sanguins ? Quels sont les plus importants en pratique ?
Une quinzaine. Le système ABO ainsi que le système Rh sont les plus importants.
V ou F
La transmission génétique d’un groupe sanguin est presque toujours autosomale récessive
F
Dominant!
Les deux allèles s’expriment chez un individu hétérozygote.
V ou F
Un système de groupes sanguins existera à condition qu’il existe au moins deux allèles différents pour le gène qui occupe un locus.
V
Comment appelle-t-on des allèles qui ne conduisent pas à la synthèse d’un antigène ?
Des allèles amorphes
Comment qualifie-t-on un complexe de gènes dont les locus sont situés très près les uns des autres et qui se transmettent en bloc ?
On dit qu’ils sont haplotypes
V ou F
Les systèmes ABO et Rh sont les seuls qui revêtent une importance clinique lors des transfusions et d’un accouchement pour la amandaie hémolytique du nouveau-né
F
Ce sont les plus fréquents, mais les autres systèmes peuvent causer problème également.
Quels sont les deux gènes indépendants qui influencent le système ABO ?
Le gène H
Le gène ABO
Presque tout le monde est porteur du gène H. Cependant, de rares exceptions existent. Quel gène ont les personnes qui n’ont pas le gène ABO ?
Le gène Bombay
woohoo!
Le système ABO est soumis à l’influence de deux gènes. Le gène H (ou Bombay), ainsi que le gène ABO. Combien existe-t-il d’allèles pour le gène ABO ?
3
A, B et O
:)
Quels antigènes sanguins seront présents dans le sang d’une personne possédant le gène H ainsi que les gènes A et B
Les antigènes A et B
Ce sera un individu de groupe AB
En faisant fi du locus Rh, dans le système ABO, quel groupe est le plus fréquent ?
Pour les gunners : placer en ordre de prévalence les groupes avec leur pourcentage
- Groupe A (45 %)
- Groupe O (43 %)
- Groupe B (9 %)
- Groupe AB (3 %)
V ou F
L’allèle O est incapable de transformer la substance H. C’est un gène qui ne s’exprime tout simplement pas et qui ne peut être détecté.
V
On dit qu’il est amorphe
Si un parent AA coit avec un parent BO, quelles sont les possibilités génotypiques de leur futur enfant ?
AB (50 %)
AO (50 %)
Si un parent AO coit avec un parent AO, quelles sont les possibilités génotypiques de leur futur enfant ?
AO (50 %)
AA (25 %)
OO (25 %)
Si un parent AB coit avec un parent BO, quelles sont les possibilités génotypiques de leur futur enfant ?
AB (25 %)
AO (25 %)
BB (25 %)
BO (25 %)
V ou F
Les anticorps anti-A ou anti-B existent naturellement chez les individus ne portant pas l’antigène correspondant sur leurs globules rouges. Ceci contrevient aux lois immunologiques conventionnelles.
V
Quel type d’anticorps sont les anticorps anti-B et anti-B et à quoi leur apparition dans le sang des nouveaux-nés ne présentant pas l’antigène correspondant serait-elle due ?
Ce sont des IgM (pentamètres) qui seraient dus à de immunisation contre des bactéries portant des substances antigéniques identiques ou très semblables aux substances A et Bdans les premiers mois de vie
Les IgM peuvent-ils traverser la barrière placentaire ?
Non. Ils sont de poids moléculaire trop élevé.
Les anticorps IgM sont considérés comme naturels puisqu’ils existent dès la naissance (ou presque). Cependant, certains anticorps sanguins peuvent être acquis. Quels sont leur type ?
Ce sont des IgG.
Les IgG traversent-ils la barrière placentaire ?
Oui
Quelles sont les deux méthodes courantes pour analyser le groupe sanguin ABO d’un individu ?
- La méthode d’agglutination des globules rouges (on prend du sang du sujet et on y ajoute des anti-A, anti-B ou les deux pour voir ce qui s’agglutine.
- La méthode sérique où on prélève du sérum auquel on ajoute des globules rouges-tests de groupe sanguin A, B ou AB pour voir qu’est-ce qui s’agglutine.
Si on donne su sang de type B à un individu de groupe A. Qu’est-ce qui survient ?
Une hémolyse.
Quel est le groupe donneur universel et le groupe receveur universel ? (avec rhésus)
Donneur universel : O-
Receveur universel : AB+
Quel est le groupe sanguin d’un individu qui, à la méthode globulaire d’analyse du groupe sanguin, voit sont sang s’agglutiner en présence d’anti-A mais pas en présence d’anti-B
Groupe sanguin A
Donc quand utilise la méthode globulaire, le groupe sanguin d’un individu correspondra à la lettre (A ou B) pour lequel le sang s’agglutine.
Quel est le groupe sanguin d’un individu qui, à la méthode SÉRIQUE d’analyse du groupe sanguin, voit son sérum s’agglutiner en présence de globules B, mais pas en présence de globules A
Groupe sérique A
Donc quand on utilise la méthode SÉRIQUE, le groupe sanguin d’un individu correspondra à la lettre inverse avec laquelle le sérum s’agglutine.
Le système Rh est sous le contrôle de _____ gènes étroitement liés qui occupent des locus voisins sur le chromosome ___.
Le système Rh est sous le contrôle de deux gènes étroitement liés qui occupent des locus voisins sur le chromosome 1.
Quels sont les locus qui contrôle le système Rh et quelle est la particularité concernant leur transmission génétique ?
Ce sont les locus rhD et rhCE. Ils se transmettent de façon haplotype i.e en bloc
Un des deux gènes du système Rh est toujours actif. Lequel ? Qu’est-ce qu’il produit comme antigène ?
C’est le gène rhCE qui est toujours actif. Il peut produire C ou c et E ou e
V ou F. Le gène rhD n’est pas toujours actif, mais lorsqu’il l’est, il peut produire l’antigène D ou l’antigène d.
F
Il n’existe pas d’antigène d. Lorsque le gène rhD est actif, il produit l’antigène D. Sinon, il ne produit rien.
Quel gène détermine si on est Rh + ou Rh - ?
C’est le gène D. Lorsqu’on est rhD +, on est considéré Rh +.
___ % des caucasiens sont Rh +.
85 %.
Comment fait-on pour savoir si quelqu’un est Rh + ?
On ajoute à un prélèvement de ses globules rouges un sérum contenant des anticorps anti-D. S’il y a agglutination, le patient est Rh+.
En clinique, qu’est-ce qui est important d’objectiver concernant le système Rh ?
Si le patient est Rh+ ou Rh-. Pas besoin de faire le génotype complet avec les antigènes C, c, E et e.
Est-ce que les anticorps anti-Rh sont dits « naturels » comme ceux du système ABO ou ils sont acquis ?
Ils sont acquis. Ils n’existent pas à l’état « naturel ».
Comment sont acquis les anticorps anti-Rh ? (2)
- Lors de transfusions sanguines
- Pendant la grossesse, lorsque le foetus possède des antigènes Rh provenant de son père. Ces antigènes peuvent traverser la barrière placentaire et de petites quantités de sang foetal peuvent se retrouver dans la circulation maternelle immunisant du coup la mère
V ou F
Une mère présensibilisée (Rh) aura dans sa circulation des anticorps anti-D. Alors, si elle tombe enceinte d’un enfant Rh+, les anticorps pourraient passer la barrière placentaire (puisque ce sont des IgG) et aller détruire les globules rouges foetaux. Cela provoquera une hémolyse EXTRAVASCULAIRE.
V
Qu’est-ce qui arrive si on transfuse du sang Rh+ à un sujet Rh- ?
Il n’y aura pas d’hémolyse, mais le sujet développera des anticorps anti-D qui pourraient lui nuire lors d’une transfusion ultérieure ou d’une grossesse.
V ou F
Les anticorps anti- c, C, e et E ne sont pas à risque d’accident transfusionnel.
F
Ils le sont également, mais c’est plus rare.
Beaucoup d’autres systèmes de groupes sanguins existent. Lorsqu’on s’apprête à transfuser, une recherche systématique des antigènes des autres groupes sanguins est faite dans le sérum du patient.
V
Cela évite les accidents transfusionnels. Lorsqu’un antigène d’un groupe sanguin particulier est trouvé, cela s’attribue presque toujours par une histoire de transfusion ou de grossesse.
Quelles sont les deux sociétés qui gèrent le système du sang au Québec ?
Depuis quand pour les + cool ?
Héma-Québec et la Société canadienne du Sang.
Depuis 1997 suite à l’enquête de la commission Krever. Auparavant, c’était la Croix-Rouge qui s’en chargeait.
Quel organisme réglemente Héma-Québec et la Société canadienne du Sang ?
L’agence de santé publique du Canada.
Au Québec, dans l’organigramme du système du sang, on a un comité d’hémovigilance, un secrétariat du système du sang et une direction générale de la santé publique. Toute cette hiérarchie administrative a pour but d’assurer deux choses. Lesquelles ?
- La qualité de la pratique transfusionnelle au Québec
2. Une surveillance épidémiologique constante des effets indésirables de la transfusion
V ou F
Il est nécessaire d’avoir le consentement libre et éclairé d’un patient au Québec avant qu’il soit transfusé
V
Quel est le but d’une transfusion sanguine ?
Améliorer le transport en O2 et par le fait même l’oxygénation tissulaire
En quoi consiste la transfusion autologue et dans quel contexte est-elle utilisée ?
Elle consiste à prélever du sang chez un individu en relativement bonne santé en prévision d’une chirurgie élective que ce patient aura à subir.
Combien d’unités de sang entier peut-on déposer chez Héma-Québec lors d’une transfusion autologue
Entre 2 et 4 unités.
V ou F
La transfusion autologue, bien que moins risquée que la transfusion allogène, comporte son lot de risques
V
Comment appelle-t-on les globules rouges transfusés de façon allogène ?
Des culots érythrocytaires
À qui incombe la responsabilité d’avoir du sang à portée de main dans chaque hôpital ?
La banque de sang de chaque hôpital. C’est elle qui doit s’approvisionner auprès d’héma-québec et effectuer la gestion des stocks.
Les dons de sang à Héma-Québec ne restent jamais entier. Ils sont séparés en trois composantes. Lesquelles ?
- Culot érythrocytaire
- Concentré plaquettaire
- Plasma
V ou F
La transfusion allogène de sang entier est maintenant très rare au Québec et au Canada
V
Où se produisent la majorité des accidents et incidents reliés à une transfusion sanguine ?
À l’hôpital.
À qui incombe la responsabilité de voir à l’observance des mesures de sécurité «veine-à-veine »dans un hôpital ?
Au comité de médecine transfusionnelle de chaque hôpital possédant une banque de sang.
Est-ce que la transfusion constitue un derniers recours ? Quelles alternatives peuvent d’abord tentées ?
Oui (ou presque)
- Dans les cas de carences, on tentera de pallier à la carence (B12, folates, fer).
- Chez les IR, ont tentera l’EPO biosynthétisée.
- En chirurgie, on utilisera l’hémodilution et des récupérateurs de sang. En chirurgie cardiaque, on utilisera en outre des procoagulants comme la desmopressine, aprotinine et la colle de fibrine
Quelle est la seule indication reconnue d’administrer une transfusion?
Augmenter rapidement la capacité d’oxygénation tissulaire d’un patient
Sur quoi doit être basée la nécessité de procéder à une transfusion ? Autrement dit, qu’est-ce qui indique qu’on doive augmenter rapidement la capacité d’oxygénation tissulaire chez un patient ?
L’observation des signes et symptômes cliniques d’hypoxie tissulaire.
On ne peut se baser uniquement sur la valeur d’hémoglobine ou d’hématocrite.
Quelle est l’incidence des effets indésirables suite à une transfusion sanguine ? Quels sont ces effets indésirables (les plus fréquents) ?
5-10 %
Les effets indésirables d’une transfusion peuvent aller du simple malaise jusqu’à un état d’invalidité prolongée voire le décès du patient.
V ou F
Une unité de sang autologue coute moins cher qu’une unité de sang allogène
F
L’inverse
Quel risque n’est pas réduit par la transfusion autologue parmi les suivants :
- Infection virales transmissibles
- Hémolyse allo-immune
- Réaction allergique
- Septicémie
- Immunisation à des antigènes étrangers
- Réaction greffon-contre-l’hôte
C’est la septicémie. Elle peut être causée par une contamination bactérienne lors de l’entreposage.
Les autres risques d’une transfusion autologue sont :
- Réaction transfusionnelles non-hémolytique causée par des facteurs plasmatiques pendant l’entreposage
- Erreur cléricale
- OAP
À noter que ces risques sont également présents lors d’une transfusion allogène.
Lorsqu’on donne du sang, combien en donne-t-on et qu’est-ce qui y est ajouté ?
450 ml. Quoiqu’il semblerait qu’on puisse se rendre à 550 ml.
On y ajoute un anticoagulant (CDP-1; Citrate-phosphate-dextrose-1)
Dans quelles proportions seront réparties les trois composantes du sang suite à un don ?
- 200-250 ml de culot érythrocytaire
- 50 ml de concentré plaquettaire
- 200-250 ml de plasma
Lors d’une perte de sang rapide de plus de ______ % du volume sanguin, il est indiqué de transfuser.
30-40 %
Lorsque l’hémoglobine descend en deçà de ____ g/L, il est presque toujours indiqué de transfuser.
< 60 g/L d’hémoglobine.
Entre 60 et 100, c’est une zone grise. On se fie aux signes et symptômes.
> 100 g/L c’est rarement indiqué
** Ces guidelines datent de 1998….
Lorsqu’on est en anémie chronique, à partir de quelle valeur d’hémoglobine devrait-on considérer la transfusion ?
Entre 50 et 80 g/L d’hémoglobine.
** Guidelines de 1998 encore une fois…
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? Je cause de la fièvre sans autre symptôme à la fin de la transfusion ou peu après. Je suis la réaction transfusionnelle la plus courante
Une réaction fébrile non-hémolytique.
Survenue :
Culots 1:300
Plaquettes 1:200
Plasma 1:900
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? Je cause une dyspnée durant à peu près toute la transfusion avec tachycardie, crépitants aux bases ± B3 galopant. Je ne cause pas de fièvre, d’hypotension ou d’urticaire, mais je peux créer un bronchospasme
Surcharge volémique/OAP
1:3000 produits sanguins
On traite ça avec furosemide, oxygène ± morphine
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? Je cause une dyspnée 2-6 heures post-transfusion avec détresse respiratoire progressive et sévère. Je peux causer de la fièvre et de l’hypotension, mais pas d’urticaire ou d’IC gauche. On me distingue difficilement d’un OAP.
TRALI (Transfusion-related acute lung injury)
Culots 1:50 000
Plaquettes 1:12 000
Plasma 1:25 000
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? Je surviens uniquement chez les transfusés chroniques, particulièrement après 30 culots. Je me démarque par une transferrine à > 50 % de saturation et une ferritine > 1g/L. Je cause une dysfonction diastolique
L’hémosidérose. Survient UNIQUEMENT AVEC DES CULOTS
Qui se traite par desferoaxmine 1g s/c ou chélateur du fer oral sur le long cours
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? Je surviens habituellement 5-10 jours post transfusion et me caractérise d’une thrombopénie grave avec syndrome hémorragique diffus, cutanéo-muqueux
Un purpura post-transfusionnel. TRÈS RARE
Pour traiter ça, on aura besoin d’Ig IV ± transfusion de concentré plaquettaire pla1 négatives
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? Je cause un urticaire et du prurit en fin de transfusion et je me traite avec diphenhydramine ± salbutamol
Une réaction allergique bénigne
Culots 1:800
Plaquettes 1:100
Plasma 1:400
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? J’entraine une fièvre élevée ± frissons avec hypotension possible. Je suis particulièrement à risque lors de transfusion plaquettaire
Septicémie
Culots 1:100 000
Plaquettes 1:40-60 000
On traite ça avec ATB IV large spectre + hydratation. Hémocs sur le produit utilisé pour la transfusion.
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? Je surviens généralement peu de temps après le début de la transfusion et peut causer urticaire, pression thoracique, angioedème, hypotension et bronchospasme. Je ne viens pas nécessairement avec de la fièvre et ne cause pas d’hémoglobinurie ou d’hémoglobinémie
Choc anaphylactique
Culots 1:20 000
Plaquettes 1:1200
Plasma 1:6000
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? Je peux survenir entre 2 et 7 jours post-transfusion. Je me manifeste par une chute inexpliquée de l’hémoglobine avec ictère et Coombs +
Une hémolyse immune retardée.
Culots 1:18 000
Plaquettes 1:18 000
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? Je surviens très rapidement (10-20 min) après le début d’une transfusion et me caractérise par un malaise intense avec oppression, douleur LOMBAIRE, fièvre, dyspnée, hypotension. On retrouve parfois une hémoglobinurie macroscopique. Je ne provoque pas de bronchospasme, d’urticaire ou de crépitants.
Une hémolyse aigue par incompatibilité ABO
Culot 1:42 000
Plaquettes 1:37 000
Plasma 1:33 000
On traite ça avec hydratation IV vigoureuse + oxygène. Sonde urinaire et transfert à l’ICU
Quelle réaction transfusionnelle suis-je ? Je peux survenir jusqu’à 1 mois (3-30 jours) post-transfusion, particulièrement chez les immunosupprimés. Je suis le plus souvent fatale. Je cause de la fièvre, des éruptions cutanées, de la diarrhée, un ictère et une pancytopénie progressive.
La maladie du greffon contre l’hôte. TRÈS RARE
Le traitement tenté est alors composé de stéroïdes à haute dose, cyclosporine, sérum anti-lymphocytaire ± transfusion irradiée
Quelle infection virale est la plus fréquente après une transfusion allogène ?
Le virus de l’hépatite B 1: 1 692 000
En ordre on retrouve ensuite :
- Virus T-lymphotrope humain (HTLV) I et II 1:12 500 000
- Hépatite C 1:11 843 000
- VIH 1:23 126 000